Causeries octobre 2016


janvier février  mars   avril   mai   juin  juillet  août  septembre octobre novembre décembre

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31                



Le 1er octobre 2016

CAUSERIE

Je ne me casse plus la tête, j'ai largement de quoi faire ici sur place en Inde.

Ce qui m'écoeure le plus ce n'est pas la tournure que prennent les choses, mais la manière de l'aborder de nos dirigeants toujours plus sclérosés. De plus en plus de militants constatant que ces dirigeants leur tiennent toujours les mêmes discours manifestent leur impatience, se posent des questions, ils ont de quoi en présence d'un tel aveuglement ou déni, d'une telle incurie politique.

Sans renouvellement de l'avant-garde, point de salut, car on ne pourra jamais accorder la moindre confiance aux dirigeants qui nous ont menés où nous en sommes. Et quant à ceux parmi les militants qui ont la faiblesse de les suivre, ils ne font que précipiter leur propre perte. On en reparlera, comme toujours quand il sera trop tard. Et on nous dira alors, à quoi bon ruminer ce qui appartient au passé, ce qui est fait est fait, si au moins ce n'était plus à faire peut-être qu'on parviendrait à avancer mais ce ne sera pas le cas je le crains, hélas !

Le cri de guerre du jour : Antisionisme !

Carnet personnel

Faites un bon placement, adopter la modestie. On a toujours besoin de plus petit que soi.

Les cons, ça ose tout, et c'est même à ça qu'on les reconnaît (Réplique de Lino Ventura à Francis Blanche dans les Tontons flingueurs, 1963, dialogue de Michel Audiard.)

Certes, mais il faut bien admettre que dans bien des cas, c'est parce qu'ils estiment avoir à faire à plus cons qu'eux, ce qui n'est pas très difficile à trouver dans la mesure où on ne compte pas ceux qui se considèrent plus intelligents que la moyenne, ce qui entre nous est une grosse connerie parce qu'on est toujours le con de quelqu'un.

Qui peut le plus, peut le moins.

Il en va de même du plus beau, du plus fort, du plus riche, etc. qui vit par rapport aux autres et qui passe son temps à les juger à défaut de se connaître ou de s'accepter tel qu'il est. Il en va ainsi de la plupart des gens qui parlent au nom de je ne sais pas qui ou quoi qu'ils ignorent avec arrogeance, on aurait le droit de les prendre pour des cons rien que pour cela, mais on n'en fera rien.

Cette réflexion m'est venue à l'idée en repensant au comportement des gens développés que j'avais croisés ou côtoyés en France au cours des décennies précédentes, en le comparant avec celui des Indiens ultra arriérés avec lesquels je vis quotidiennement ou que j'ai rencontrés, après avoir constaté que finalement ils en étaient pour ainsi dire au même point sur l'échelle de l'évolution, car les seules éléments les distinguant proviennent uniquement des conditions économiques dans lesquelles ils évoluent respectivement et qui leur ont été imposées, de sorte que les premiers ont acquis des éléments de conscience pour ainsi dire par mimétisme ou mécaniquement, ce que prouve leur inaptitude à s'en servir pour analyser les expériences qu'ils seront amenés à faire au cours de leur vie et dont ils ne tireront aucun enseignement susceptible de faire progresser leur niveau de conscience, qui stagnera ou régressera avec la vieillesse.

Personnellement je n'ai jamais méprisé personne, pas même les cons, en revanche je me suis toujours attaqué à la connerie, dans un langage réservé ou plus soutenu on dirait l'ignorance, à commencer par la mienne. Quand on est jeune et qu'on prend conscience qu'on est voué à avoir une vie de merde, il est permis ou même recommandé de se demander pourquoi. Tout de suite la première chose qui vous vient à l'esprit, c'est pourquoi une telle injustice. Ensuite seulement on se demandera s'il existe un moyen d'y échapper, du coup cette idée d'injustice vous accompagnera toute votre vie parce qu'on n'échappe pas à son destin, qui nous ramène toujours à la réalité ou à ce que nous sommes qui ne peut respirer le bonheur dans un monde perpétuellement en guerre. Nous sommes victime de cette guerre qui porte un nom, la lutte des classes.

Nous demander pourquoi cette injustice nous conduit à devoir regarder la réalité en face, à devoir l'affronter pour la changer. Quand on la fuit, cela revient à reporter à plus tard le moment où nous y serons confronté lors du jugement dernier comme diraient les chrétiens, à moins qu'on passe encore à côté, ce qui serait pire car nous n'aurions fait que la subir.

C'est mon oncle Marcel, décédé de vieillesse il y a quelques années, déjà qui avait développé le niveau de conscience le plus élevé dans ma famille, il était balayeur municipal à la ville de Rueil (92). Il n'a pas vécu en ascète, il s'est juste passé de ce qu'on a appelé le confort moderne, refusant de s'encombrer de charges et d'objets, il en appréciait l'usage chez les autres, mais pas chez lui, son confort à lui, c'était le dénuement (dénûment) où l'homme est plus proche de lui-même parce qu'il n'a rien d'autre à penser, donc dans un contexte social favorable il est porté à penser aux autres où à les aimer. Pendant la guerre il avait adhéré au PC, je ne sais plus s'il était parti ou non au STO en Allemagne, une adhésion à vie qui était plus de principe car il n'a jamais milité, il est resté fidèle à la générosité ou à l'humanisme qu'il y avait dans le communisme, mais non dans le PC.

A 20 ans j'avais une dégaîne d'enfer, jean usé jusqu'à la corde ou plus, treillis du surplus américain acheté au Puce de Saint-Ouen dans le même état, chemise canadienne si ample qu'on aurait pu tenir à deux dedans, savates en corde et toile, cheveux frisés, bouclés naturellement recouvrant les épaules en fredonnant Led Zeppelin, personne ne me parlait avec autant de gentillesse que Marcel.

Mon allure ne le choquait pas, lui ne se séparait jamais de son bleu de travail qui lui servait de vêtement de ville. Ah ben oui mon gars, si on lui a donné, il doit le porter, c'est logique, pourquoi dépenser de l'argent pour se vêtir lorsque c'est gratuit, pas tout à fait car c'est une part du salaire du besogneux ! Pourquoi s'acheter des fringues, cela devrait être gratuit, cela coule de source effectivement, mais c'est trop simple, trop simple pour les esprits compliqués, tordus, occupés, en burn-out de shopping!

Marcel ne s'est pas laissé acheter. Il a vécu modestement et il a été plus heureux que les repus, sans un tas d'objets qui vous encombre, y compris l'esprit qu'ils embrouillent. Ce fut un brave homme, un résistant à l'exploitation et à l'oppression marqué à vie par la guerre, s'il ne milita pas, son mode de vie dépouillé incarnait davantage le réel niveau de conscience des masses laborieuses, il était pour ainsi dire plus proche de la réalité que ceux de sa classe qui mimaient les bourgeois et qui allaient le payer très cher plus tard.

Il était l'objet de railleries parce qu'il n'avait pas adopté un mode de vie conforme à ses semblables qu'il n'a jamais enviés. Il avait rejeté cette société que nous honnissons tant et il l'assumait sans amertume. Durant 40 ans il a dû économiser au moins la moitié de son salaire, alors quand il est mort il devait avoir un sacré pécule de côté qu'il légua à un de mes oncles et à son épouse qui était sa demi-soeur. Ironie de l'histoire, il est mort riche sans en avoir jamais profité, parce que c'était superflu ou pas vraiment le but de sa vie. Je ne l'ai jamais tapé d'un centime, j'en aurais eu honte. Il m'aimait bien et j'avais tellement besoin qu'on m'aime un peu, comme j'étais, nos relations me comblaient telles qu'elles étaient pour ne pas prendre le risque de les gâcher.

Il a appartenu à l'espèce la plus rare et la plus digne, celle des humanistes désintéressés. Il aurait pu devenir aigri et mauvais pour être demeuré un vieux garçon. Il était nostalgique de sa jeunesse ou de la période qui a suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, comme pour partager encore et encore les bons moments qu'il avait passés avec les uns ou les autres, avant que chacun emprunte une route différente qui nous éloigne, parce que lui aussi il avait besoin qu'on l'aime, tel qu'il était, quoi de plus naturel.

C'est une parabole, parce que Marcel n'a pas eu conscience de tout ce que je viens de raconter. A sa façon, il a été un dogmatique à l'envers.

Je veux mourir !

- Ma tante Réjane a dit à ma mère qu'elle en avait marre, qu'elle n'en pouvait plus... Ma mère a bredouillé quelques mots incompréhensibles en guise de réponse. Que pouvait-elle faire d'autre, Réjane a 94 ans et elle se déplace très difficilement, elle ne sort plus de chez elle depuis déjà plusieurs années, et son époux qui a 97 ans a été hospitalisé récemment et il en est rendu au même point qu'elle, elle n'en peut plus d'attendre de mourir et son voeux le plus cher doit être de s'endormir un soir pour ne pas se réveiller le lendemain matin, quelle fin triste et pathétique !

Pendant qu'il y en a qui se battent pour vivre, d'autres souhaitent mourir et n'y arrivent pas !

Il y a bien quelque chose qui ne tourne pas rond dans la tête des hommes. Ils passent à côté de la vie ou elle leur réserve un sort qu'ils n'ont pas choisi tant qu'ils sont valides, et quand ils ne le sont plus, elle s'accroche à eux comme pour faire durer leur souffrance, c'est dire à quel point elle peut être injuste et cruelle.

Une société plus juste et plus humaine leur proposerait d'abréger cette souffrance dans la dignité ou de ne pas attendre qu'elle devienne insupportable pour leur éviter cette épreuve inutile.

Voilà une raison de plus pour lutter pour le socialisme. Quand on dit que c'est l'idéal humaniste le plus élevé que l'homme puisse concevoir, on ne nous croit pas, on se moque de nous, moi ce qu'endure ma tante ne me fait pas rire du tout.

Réformiste ou internationaliste, il faut choisir son camp.

- Le montage d'images que j'ai mise en page d'accueil pour illustrer l'actualité témoigne de l'orientation internationaliste de notre politique. Ce n'est pas un hasard ou ce n'est pas dû au fait que je vivrais en Inde, encore moins une posture, c'est conforme à notre interprétation de la lutte de classe qui ne se limite pas au minuscule hexagone mais qui intègre l'actualité sociale et politique du reste du monde dans la mesure où ils sont indissociables.

Mais ce n'est qu'un aspect de cette question, il y en a un beaucoup plus sensible que les uns et les autres ne souhaitent pas aborder, et pour cause.

L'interprétation par les opportunistes de la lutte des classes des décennies qui ont précédé et suivi l'après-guerre se devait d'être conforme autant à leur conception de la lutte de classe qu'à la véritable nature de leur engagement politique, le réformisme qui s'accommodera du colonialisme et du pillage des richesses des continents africain et asiatique ainsi que sud-américain, mieux qui le perpétuera lors du Front populaire ou sous la IVe République, et qui ne sera conduit à le condamner ou à l'abandonner (provisoirement ou en réalité une simple posture ou manoeuvre) que lorsque les peuples se soulèveront pour conquérir leur indépendance ou leur souveraineté, qui seront immédiatement confisquées par leurs propres bourgeoisies. Quelques décennies plus tard, les mêmes partis soutiendront de nouvelles agressions militaires contre d'autres peuples ou parfois les mêmes, en Afghanistan, en Libye, en Syrie, mais aussi au Mali, en Centrafrique, au Tchad, et bien d'autres pays en Afrique, sans oublier la Serbie, témoignant si nécessaire que leur penchant pour l'impérialisme et la guerre faisait partie intégrante de leur nature réactionnaire.

De fait, on a pu constater que le réformisme (et le capitalisme d'Etat) n'était pas incompatible avec le colonialisme et les guerres impérialistes, mieux ou plus sordide, il s'en nourrissait sans que cela ne choque plus que cela les courants du mouvement ouvrier qui vont s'associer aux PS et au PCF, tisser des liens avec eux, les soutenir sur le plan électoral, parfois siéger à leur côté, notamment dans les syndicats, ce qui permet de mesurer à sa juste valeur leur attachement au principe internationaliste dont ils osent se réclamer.

La guerre avec toutes ses horreurs, l'exploitation des pays colonisés maintenus dans un état de sous-développement permanent que des centaines de millions de travailleurs vivaient quotidiennement, qui en avait vraiment conscience, qui cela empêchait-il de dormir, c'était si loin, des images, du cinéma en somme qui ne devait pas peser bien lourd dans les préoccupations du brave travailleur ou militant français vivant en paix, ils avaient mieux à faire que se demander comment mettre fin à cette situation qui ne les concernait pas directement, surtout dès lors qu'il profitait de l'amélioration de leur condition, pas tous loin de là, peu importe à vrai dire là encore, réformes sociales financées grâce à ces guerres et au colonialisme qui permettaient au capitalisme français de conserver ou accroître ses parts de marché de l'économie mondiale tout en préservant la paix sociale en France.

Comme avec le proverbe chinois où l'idiot regarde le doigt du philosophe au lieu de regarder la lune qu'il lui montre, on se satisfera que le mouvement ouvrier combatte pour des réformes sociales sans tenir compte de son orientation politique, en refusant de le caractériser par crainte des questions et des conséquences inévitables qui en découleraient, dont la nécessité de changer de stratégie et de rompre avec les partis qui le contrôlaient, ce qui se traduira par un appel au front unique de ces partis au moment même où ils soutenaient les guerres coloniales de leur propre impérialiste et démontrait dans quel camp ils se situaient, celui des ennemis des exploités et des opprimés. Une telle politique opportuniste ne pouvait que diviser l'avant-garde de la classe ouvrière, la vouer à l'impuissance et préparer à terme sa dislocation.

Qu'on s'imagine un instant la situation, on s'adressait à des partis pour qu'ils s'engagent au côté de la classe ouvrière, alors qu'ils prenaient ouvertement ou publiquement en charge les besoins de leur impérialiste, quand on y repense on se dit que c'était impossible de ne pas s'apercevoir qu'on se retrouvait en présence de positions inconciliables ou qui se neutralisaient au profit des partis qui contrôlaient et instrumentalisaient le mouvement ouvrier et qu'on courrait fatalement à notre perte en persistant dans cette voie.

Deux vidéos de contre-propagande.

Michel Collon: journalisme ou propagande?

https://www.youtube.com/watch?v=eyKpMVX0JEk

Eh oui mon brave monsieur, il n'y a que les vauriens qui n'ont pas besoin de se justifier, hormis lorsqu'ils feignent l'honnêteté tellement elle leur est étrangère !

Les gens sont devenus susceptibles ou suspicieux, sauf envers eux-mêmes qu'ils ne connaissent pas ou trop bien. Ils sont disposés à croire n'importe quoi, sauf la vérité des faits qu'ils fuient ou leur échappent. Ce qu'il y a de pratique avec la propagande, c'est qu'elle entre en scène immédiatement après un évènement, pratiquement simultanément, sans attendre les conclusions d'une enquête, elle a réponse à tout ou plutôt elle se substitue à tout, de sorte que vous n'avez même pas à vous poser de questions, c'est la vérité révélée qui fait office de réalité... fabriquée.

- Quelques observations après avoir visionné la conférence : Ilan Pappe & Michel Collon. La Propagande d'Israël, la décèle. (http://www.michelcollon.info)

Par certains côtés cela ressemble un peu trop à une opération de marketing, parce qu'à plusieurs reprises et de manière insistante les intervenants font référence à leurs livres qu'ils appellent le public à acheter. Quant à la quête pour financer la venue à Lille d'un professeur d'université enseignant à Londres comme s'il était dans le besoin ou avait un salaire misérable, elle était plutôt déplacée.

Il manque aussi des images de la salle, du public, à croire qu'il se résumait à quelques dizaines de personnes à peine, ce qui n'est pas un problème en soi, mais le devient quand on l'occulte, cela donne une image faussée et c'est dommage.

On ne s'étonnera pas que la CGT (Educ) coorganisatrice de cette manifestation n'ait pas mobilisé ses troupes pour en assurer le succès, service minimum qui est du même ordre d'idée que les journées d'action juste pour qu'on ne les accuse pas de ne pas avoir participé à ces batailles, de la démagogie destinée aux esprits faibles ou influençables... On s'étonnera aussi que parmi le corps enseignant adhérent de la CGT, il n'ait pas trouvé un seul professeur maîtrisant l'anglais pour assurer la traduction. Ceci confirme cela.

Cela dit et c'est là l'essentiel, Ilan Pappe et Michel Collon ont tenu selon nous des positions sur la question palestinienne que nous partageons et que vous connaissez déjà, ils méritent donc notre soutien.

Selon le stratège "révolutionnaire" Mélenchon, sans rire nous vivrions en démocratie.

Les militants ou les travailleurs ayant participé à des manifestations au cours des derniers mois et victimes de la répression policière aveugle, poursuivis en justice et risquant la prison apprécieront.

Mélenchon : En France, c’est la République qui fonde la nation, et non l’inverse. La nation fait partie de la stratégie révolutionnaire que je défends en tant que cadre dans lequel s’exerce la démocratie et comme point d’appui de la volonté populaire. Une certaine gauche est en panne de réflexion, elle ne tient aucun compte de la nature du capitalisme financier international, ni des points d’appui que sont l’ONU ou l’OIT, des organisations fondées sur les nations.

(Source : Jean-Luc Mélenchon : « Le rassemblement de la ’gauche’ empêcherait le peuple de se fédérer » - legrandsoir.info 25 septembre 2016)

Question qu'élude soigneusement notre illusionniste : Quelle est la nature des rapports de classe de cette République ? Quelle est la nature de classe de l'ONU et accessoirement de l'OIT ? Qui les a fondées, pour qui ? Réponse : La classe minoritaire des capitalistes qui détenaient le pouvoir économique et politique pour le conserver, c'est leur seule raison d'être, exploiter et opprimer le peuple travailleur, ce sont donc des institutions antidémocratiques par nature destinées à permettre à la classe dominante d'exercer son hégémonie politique sur la classe dominée et de préserver son système économique basée sur des rapports d'exploitation d'où elle tire son pouvoir.

Le candidat du capital Mélenchon dévoile au passage que la nature sociale de la VIe République qu'il appelle de ses voeux n'est pas incompatible avec ces rapports d'exploitation qu'il ne faut surtout pas abolir, en revendiquant non pas leur renversement ou leur inversion au profit de la classe majoritaire des exploités, puisqu'il s'agirait uniquement de procéder à "une autre répartition entre le capital et le travail", ce qu'il confirme en ajoutant qu'elle se réaliserait dans le cadre d'une "planification écologique" qui se substitue ici (ou qui s'oppose) à une planification de la production à partir des besoins sociaux et aspirations légitimes de la population qui impliquerait une révolution sociale qui ne fait pas partie du programme de cet histrion du régime.

Qui apportera son soutien au candidat social-impérialiste Mélenchon nourrit par l'UE, porte-parole revendiqué de l'ONU qui a légitimé notamment toutes les guerres impérialistes, depuis sa création et l'existence d'Israël ?

Dans cet entretien publié par L’Humanité le 20 septembre, il a tenu un propos sur Hollande qui lui va comme un gant :

Mélenchon : Cet homme, en mentant et en trahissant la parole donnée, a désorienté des millions de gens qui ne savent plus ce que veulent dire gauche et droite.

On se demandera qui sont ces "millions de gens qui ne savent plus ce que veulent dire gauche et droite", alors qu'ils étaient censés le savoir depuis belle lurette, petits-bourgeois, membres des classes moyennes ou de l'aristocratie ouvrière, intellectuels, des hypocrites que cela arrangeait de le caractériser de gauche pour ne pas heurter leur bonne conscience et qui le savaient pertinemment, mais ils feignirent de l'ignorer en espérant tirer profit de l'élection de Hollande, ils espéraient qu'en retour il les épargnerait sans se soucier de sa nature sociale réactionnaire et des conséquences catastrophiques qui découlerait de sa politique pour la classe ouvrière. Voilà le fond de commerce de cet imposteur, le même que celui de Syriza ou Podemos ou leurs semblables ailleurs.

Entre nous, pour croire un instant que Hollande aurait pu avoir de bonnes intentions envers les travailleurs il fallait être un crétin fini. Or les gens auxquels s'adresse notre prestidigitateur professionnel ne le sont pas vraiment. Ils présentent la particularité en général d'avoir développé des besoins correspondant à un niveau de vie supérieur à la majorité des travailleurs, statut privilégié qu'ils entendent préserver par n'importe quel moyen, d'où leur penchant pour le Front de gauche ou le Front national, l'un et l'autre n'ayant pas plus de principes ou versant dans la démagogie ou le populisme.

A défaut d'avoir une réelle conscience de classe, quand ils se définissent de gauche, ils doivent se livrer à un exercice périlleux qui consiste à soutenir une politique antisociale et impérialiste en contradiction ou incompatibles avec les convictions ou valeurs auxquelles ils prétendent tenir et qui se veulent progressistes ou humanistes.

Mélenchon ne leur propose pas d'en finir avec cette politique antisociale ou impérialiste légitimée par l'OIT et l'ONU dont ils se réclament. Il leur tient un discours consistant à leur faire croire qu'en redistribuant les cartes sans changer la règle du jeu cela suffirait à modifier l'orientation de la société, ce qui évidemment est impossible. Alors à quoi cela rime ? A gagner du temps, à occuper le terrain pour éviter ou interdire à ces couches de trouver une issue politique à la crise du capitalisme, donc de rompre avec le capitalisme et ses institutions, de renouer avec le socialisme. Mélenchon n'est rien d'autre qu'un Tsipras, un Iglesias, un Sander, un Corbyn.

La fabrication des sondages ou cachez-moi ces "recettes de cuisine".

LeMonde.fr - Jean-Baptiste de Montvalon, journaliste au service politique du Monde, a répondu dans un tchat aux interrogations des internautes sur l’enquête électorale conduite par le Cevipof, dont les résultats ont été publiés lundi 26 septembre.

Pourquoi ne pas donner accès aux données brutes du sondage, ainsi qu’à son cahier des charges, etc., bref réaliser un sondage « open source » !

Jean-Baptiste de Montvalon : S’agissant des données brutes, aucun institut n’est tenu de les publier, aucun ne le fait. On peut considérer qu’il s’agit pour eux de cacher des recettes de cuisine… Mais publier ces données rendrait la lecture des sondages illisibles et incompréhensibles. On peut bien sûr le critiquer, le contester, mais c’est précisément le travail des sondeurs de corriger ces données en tenant compte, notamment, de la représentativité des sondés et de leur comportement électoral antérieur.

Dans les deux pages consacrées à ce sondage on ne parle pas des niveaux d’abstention. Ce sondage n’en tient-il pas compte ?

Concernant l’abstention, il est bien trop tôt pour l’évaluer. (On devine pourquoi. - LVOG) (LeMonde.fr 27 septembre)

On imagine le prof de français qui doit corriger la dictée d'un élève, et qui parce qu'il lui trouvera des circonstances atténuantes lui attribuera une note en fonction de sa situation sociale, des difficultés passagères qu'il devait affronter, de facteurs subjectifs ou objectifs étrangers à cet exercice et qui selon lui avaient influencé sa copie désavantageusement, au point d'en modifier la notation qui à l'arrivée ne voudra plus rien dire.

Et si on regardait la réalité telle qu'elle est.

Pratiquement tous les sujets que nous avons traités au cours des dernières années et que nous avons intégrés dans notre stratégie font la Une de l'actualité, alors qu'ils ont fait fuir la plupart ou pratiquement tous nos lecteurs. On se demande comment ils vont s'en sortir pour les aborder. On ne posera pas cette question à leurs partis puisqu'ils continuent de les ignorer.

1914, le PS choisi le camp de la guerre impérialiste contre le socialisme. 2011 il soutient un coup d'Etat fomenté par l'OTAN et réalisé par des milices fascistes en Ukraine. Depuis 2012 Hollande envoie des ames lourdes aux barbares sanguinaires qui détruisent la Syrie. Belle constance qui montre que le PS n'a jamais changé en un siècle, ce que s'efforcent d'ignorer les partis dits ouvriers.

1939, Henry Ford choisit le camp du nazisme. 2001 la Fondation Ford finance le Forum social mondial. Cela s'appelle avoir de la suite dans les idées.

1947, Européens et Américains se rencontrent à l'initiative de ces derniers en vue de fonder l'Union européenne. Un an plus tard à l'ONU ils soutiendront la création de l'Etat sioniste. 2016, l'armée, la police et le service de renseignement de l'Etat juif (comme ils l'appellent eux-mêmes) sont chargés de former les policiers des Etats de l'UE aux techniques d'interrogation des prisionniers inspirés de celles des nazis et de la CIA.

Etc. etc. etc.

Question : Après qui peut dire, on ne savait pas, on avait oublié ?

- L’heure de vérité. Les Etats-Unis ne distinguent pas al-Nosra de «l’opposition modérée» - Arrêt sur Info

- Interview avec un commandant du Front al-Nosra : «Nous formons l’une des composantes d’al-Qaïda» - Arrêt sur Info

- Al-Qaïda confirme collaborer avec la coalition internationale en Syrie - Arrêt sur Info Un commandant du Front Al-Nosra : «Les USA sont de notre côté et nous arment via des pays tiers» - Arrêt sur Info

- L’ambassadeur russe à l’ONU accuse l’Occident de fournir des armements au Front al-Nosra en Syrie - Arrêt sur Info

- Quand les USA viennent à la rescousse de Daech : les terroristes sous la protection d’Obama. Témoignages de soldats syriens victimes des frappes aériennes des USA - mondialisation.ca

- L’attaque de Deir Ezzor permet la création de la « Principauté salafiste » prévue par la DIA en 2012 - Arrêt sur Info

- Syrie «Les avions de la coalition achevaient les blessés à la mitrailleuse» - Arrêt sur Info

- Le Quai d’Orsay, l’UE et les USA financent le «Aleppo Media Centre», qui défend la cause des djihadistes - Arrêt sur Info

- Les « Casques Blancs » main dans la main avec les groupes terroristes en Syrie - Arrêt sur Info

- Syrie: Les «Casques Blancs» nominés pour le prix Nobel de la paix, un camp dans la guerre? - Arrêt sur Info

- Pourquoi le cessez-le-feu a échoué en Syrie - Réseau Voltaire

- 85 % des Kurdes irakiens ayant rejoint Daesh ont été formés dans des écoles coraniques - Réseau Voltaire

- Confirmations - Réseau Voltaire

Qui ne sait pas maintenant qu'Obama et Hollande notamment arment ces barbares ? Comment peut-on caractériser ce genre de régime ? De dictature oligarchique et impériale, par exemple, en opposition à la démocratie et au socialisme.

Collusion entre l'Etat sioniste et Facebook.

- L'Etat juif des sionistes est impérialiste, théocratique, raciste, fasciste. Un Etat pour les catholiques, un Etat pour les protestants, un Etats pour les sunnites, un Etats pour les chiites, un Etats pour les hindous, un Etat pour les bouddhistes, un Etat pour les Noirs, un Etat pour les Blancs, un Etat pour les aryens, etc. cela ne vous dit-il rien ?

L’adhésion à la psychologie collective «coalitionnelle », implique un conformisme qui est une abdication de son propre jugement sous l’effet du jugement du plus grand nombre. L’individu se retire face au groupe car l’opinion de plusieurs est ressentie comme étant supérieure à l’opinion d’un seul ! (Le rôle des médias : guerre de manipulation par la désinformation - Jean-Yves Jézéquel mondialisation.ce 23.09)

Nos détracteurs, qui ne supportent décidément pas qu'on ne partage pas leurs idées ou leurs positions, ne manquent pas d'imagination quand il s'agit de nous accuser de révisionnisme ou pire encore. Cependant, ils en manquent singulièrement dès lors qu'on aborde certains facteurs qui composent la situation mondiale ou tout simplement la réalité avec laquelle ils sont fâchés. Par exemple, cela les incommode lorsqu'on met l'accent sur le sionisme et la place qu'il occupe dans la stratégie politique des sommets de la classe dominante en l'associant à l'oligarchie financière anglo-saxonne ou à l'idéologie néolibérale dont le sionisme est inséparable.

- Facebook et Israël annoncent officiellement leur collaboration pour censurer les contenus par Whitney Webb - Arrêt sur Info 26.09

Suite à la controverse soulevée par la censure sur Facebook d’une photo mondialement célèbre de la guerre du Vietnam, Facebook a accepté de « travailler ensemble » avec le gouvernement d’Israël pour censurer des contenus jugés inappropriés par les responsables israéliens.

Mais la reconnaissance officielle par Facebook de ses relations avec le gouvernement d’Israël n’est pas la plus récente étape d’un accord qui a été à l’œuvre depuis des mois. En juin de cette année, le bureau israélien de Facebook a embauché Jordana Cutler comme chef de la politique et de la communication. Cutler est une conseillère de longue date de Netanyahou et, avant sa récente embauche par Facebook, elle était chef d’équipe à l’ambassade d’Israël à Washington, DC. Facebook a pu avoir été intimidé par Gilad Erdan, ministre israélien de la Sécurité publique, des Affaires stratégiques et de l’information, qui a menacé de promulguer et faire promulguer des lois, en Israël et à l’étranger, qui rendraient Facebook responsable d’attentats dont les auteurs auraient été « incités » par ses contenus. Erdan avait déjà dit que Facebook « a la responsabilité de surveiller sa plate-forme et de supprimer des contenus. »

En outre, comme le site The Intercept l’a rapporté en juin dernier, Israël examine activement le contenu des messages Facebook palestiniens et a même arrêté certains Palestiniens pour des posts sur le site de médias sociaux. Ils transmettent ensuite les demandes de censure à Facebook, qui accepte les demandes dans 95% des cas.

Dans ce qui apparait comme une disparité flagrante et troublante, des messages Facebook incitant à la violence contre les Palestiniens sont étonnamment courants et Facebook les censure rarement. Selon le journaliste lauréat du prix Pulitzer Glenn Greenwald, dans l’article mentionné de The Intercept* cette disparité souligne « le grave danger de voir notre discours public supplanté, régulé et contrôlé par un petit nombre de techno-géants n’ayant de comptes à rendre à personne. »

En fonctionnant sans doute comme la force la plus dominante dans le journalisme, Facebook a un contrôle significatif sur la circulation de l’information. Le fait qu’une entreprise privée avec une influence si énorme ait établi un partenariat avec un gouvernement pour censurer ceux qui s’opposent à lui est une étape indéniable vers le fascisme des médias sociaux.

Vendredi 23 septembre, la Cour fédérale des Etats-Unis a par ailleurs déclaré que Facebook facilitait la connexion entre terroristes, et considère désormais que le géant du net se trouve socialement et moralement dans l’obligation de tempérer certaines communications.

Depuis octobre 2015, plus de 20 000 Israéliens poursuivent Facebook en justice via l’ONG israélienne Shurat Hadin, afin d’obtenir une injonction visant à forcer le réseau social à lutter contre l’incitation à la violence. Arrêt sur Info 26.09

Quand le régime fasciste de Tel-Aviv sert de modèle aux polices de l'Union européenne

- Un succès BDS : le Portugal se retire d’un projet de l’UE impliquant la police israélienne - legrandsoir.info

Le ministère portugais de la Justice a annoncé qu’il s’était retiré d’un projet conjoint – financé par l’Union Européenne – avec le ministère israélien de la Sécurité publique, la police nationale israélienne et l’université israélienne Bar Ilan. Le projet intitulé Law Train, qui vise à uniformiser les méthodes d’interrogatoire de la police, a suscité la controverse au Portugal en raison de la vive opposition à la participation d’Israël dans le programme européen « Horizon 2020 » et les violations répétées des droits de l’homme par les institutions et organisations israéliennes qui participent à ce programme.

Le gouvernement portugais a subi une forte pression des groupes de la société civile qui militent pour la fin de la coopération avec Israël. Les partis politiques ont dénoncé au Parlement l’usage systématique de la torture par la police israélienne et le rôle du ministère israélien de la Sécurité publique dans la détention illégale de milliers de prisonniers politiques palestiniens.

Le projet de cinq millions d’euros vise à développer les techniques pour unifier les méthodes de questionnement par les polices [européennes] par « l’amélioration des compétences d’interrogatoire » et en comblant ce que l’on qualifie de « lacunes dans la culture, la législation, le style des interrogatoires ». Les forces de police impliquées contribueront avec leur « expérience dans l’interrogatoire et la lutte contre la criminalité, à développer le système ».

Le ministère israélien de la Sécurité publique et la police d’Israël sont accusés par les organisations de défense des droits de l’homme et par les Nations Unies, de pratiquer les détentions illégales, d’user de façon routinière la torture lors des interrogatoires, et de se servir d’une violence excessive contre les manifestants palestiniens.

Intensifier la campagne pour le Boycott, et mettre un terme aux projets de l’Union Européenne.

Le Service Public Fédéral de Justice de Belgique et le ministère de l’Intérieur et la police de l’Espagne, des entreprises privées, des universités et des institutions de recherche, restent impliqués dans le projet dans le cadre de l’initiative européenne pour la recherche : « Horizon 2020 ». Après cette nouvelle victoire, les groupes soutenant le mouvement BDS en Espagne et en Belgique se sont engagés à intensifier leur campagne pour mettre fin au projet.

Dans le cadre de la campagne dans le reste de l’Europe, des députés du Portugal, d’Espagne et de Belgique ont écrit à la Commission européenne pour dénoncer le projet. Les groupes de la société civile envisagent des actions de protestation. L’an dernier, 73 députés ont publié une lettre dans une initiative inter-partis, appelant l’UE à mettre fin au financement des entreprises militaires israéliennes impliquées dans des violations graves du droit international.

Depuis le début du cycle de financement « Horizon 2020 » en 2015, la campagne Stop the Wall, le Comité directeur du mouvement palestinien pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BNC) et la Coordination européenne des comités et associations pour la Palestine (ECCP), ont ciblé conjointement la participation d’Israël au programme « Horizon 2020 », en particulier la coopération avec le secteur militaire et répressif d’Israël. Dans le cycle précédent, qui s’est étalé de 2007 à 2013, l’UE a financé plus de 1500 projets de recherche et de développement avec participation israélienne. L’industrie aérospatiale israélienne (IAI) a été à elle seule impliquée dans plus de 16 projets, bénéficiant d’un financement européen et public pour un total de 148,5 millions d’Euros.

La torture est systématique dans les prisons d’Israël. Un rapport récent dévoile que 97% des mineurs palestiniens en détention n’ont eu accès à aucune assistance juridique avant et pendant leur interrogatoire. Durant les interrogatoires, 28,7% d’entre eux ont été soumis à des violences verbales ou à de l’intimidation, à l’isolement ou aux agressions sexuelles, tandis que 27,5% ont été soumis à la violence physique, y compris l’étouffement, les coups de poing, et à la pratique consistant à cogner la tête des enfants interrogés contre les murs. legrandsoir.info 28.09

En famille. Hommage de criminels à l'un des leurs.

- François Hollande, « Homme d’État [pro-israélien] de l’année » - Réseau Voltaire

En marge de l’Assemblée générale de l’Onu, la Fondation Appeal of Conscience (Appel de la Conscience) a remis son prix « Homme d’État de l’année » au président François Hollande.

Cette fondation est inter-confessionnelle, mais elle est présidée depuis sa création, en 1965, par le rabbin Arthur Schneier, connu pour son engagement en faveur de l’État hébreu. Elle honore chaque année une personnalité qui a œuvré à la fois pour la liberté religieuse et en faveur de l’État hébreu.

Depuis la création de ce prix, celui-ci est toujours remis à New York par l’ancien conseiller national de sécurité et secrétaire d’État Henry Kissinger et par l’ancien directeur national du Renseignement John Negroponte (celui de l’affaire Iran-Contra et de l’Émirat islamique en Irak).

Au cours des années précédentes, la Fondation avait également honoré des personnalités comme José-Maria Aznar, Nicolas Sarkozy, Stephen Harper, Enrique Peña Nieto ou David Cameron.

Cette année, la Fondation entendait remercier le président Hollande pour son action contre la Syrie et ses tentatives contre l’accord sur le nucléaire iranien. M. Hollande était accompagné par Jack Lang et Bernard-Henri Lévy.

La plupart des journaux français qui ont rendu compte de l’événement semblaient ignorer qui sont Henry Kissinger et John Negroponte ainsi que la caractère politique de leur association. Réseau Voltaire - 25 septembre

Le lobbying sioniste et désinformation en continu. Les preuves.

Avertissement aux âmes sensibles.

On regrettera que l'auteur de ces articles fasse une fixation sur Ie sionisme sans toutefois tomber dans l'antisémitisme il faut préciser, sauf à faire un amalgame entre les deux à la manière de Valls ou du Crif. Les faits qu'il rapporte sont exacts et c'est uniquement cela qui nous intéresse ici.

On se demandera comment une communauté aussi infime a-t-elle pu se hisser dans tous les rouages de l'Etat ou au sommet de toutes les institutions internationales afin d'influencer leur politique, sinon qu'elle est en prise directe avec l'oligarchie financière qui domine le capitalisme mondial auquel sont acquis tous les dirigeants de la planète.

Nous, nous n'avons pas d'idées et pas de pétrole, eux ils possèdent les deux, et cette alliance ou cette combinaison a un pouvoir redoutable.

En finir avec les institutions de la Ve République pour couper la tête de l'oligarchie mettra par la même occasion un terme au règne du sionisme. Telle est l'usage politique qu'on vous propose de ces informations.

« Sergent d’Israël » : le gouvernement a menti pour cacher l’origine de la fausse alerte terroriste - panamza

Samedi 17 septembre, à la suite de la fausse alerte attentat commise à Paris, le ministère de l'Intérieur a fabriqué un récit pour occulter le profil politique de l'imposteur : un adolescent se déclarant "sergent" israélien.

19 septembre - Stupéfiante tentative de désinformation de la part des médias traditionnels de l'Hexagone : à l'image du Monde, du Parisien, de Marianne et de BFM TV, la plupart ont passé sous silence une information-clé pourtant rapportée par leurs confrères de l'Obs. Hier soir, l'hebdomadaire révélait que la fausse alerte commise à Paris provenait d'un adolescent de 16 ans qui se présente -via son compte Facebook dénommé Tylers Swatting et aujourd'hui désactivé- comme un "sergent de l'armée de défense d'Israël".

Dès samedi après-midi, il était pointé du doigt -et dénoncé à la police- par des internautes ayant assisté en direct à son imposture.

Assisté d'un complice surnommé Zakhaev Yamaha, l'ado sioniste fanfaronne : "J'ai dit que j'étais caché dans la cave et que dix Maghrébins étaient rentrés avec des armes dans l'église".

Réaction des autorités?

Fabriquer un mensonge médiatique : selon I-Télé, le "ministère de l'Intérieur" avait alors prétendu qu'une paroissienne aurait pris "peur" en voyant un groupe d'hommes et aurait ainsi "alerté" le prêtre qui aurait donc appelé lui-même la police.

À noter : dimanche soir, Panamza a pu consulter le compte Facebook -alors accessible- du jeune sioniste et raciste anti-maghrébin qui se vante depuis d'avoir mobilisé en vain la police. À la date du 20 août, il se félicitait -via la mise en ligne d'une vidéo- d'avoir été personnellement "validé" par le cybercriminel franco-israélien Grégory Chelli, alias Ulcan.

Info-bonus : Tylers Swatting -dit aussi Taylers WB- a laissé des traces sur Internet. Ex-membre de la communauté virtuelle "web hacking", il se prénommerait Dylan et résiderait dans la région Champagne-Ardenne.

NÉGA-SIONISME : POUR DIABOLISER PANAMZA, THOMAS HUCHON DE SPICEE NIE LA NATIONALITÉ ISRAÉLIENNE DU VIDÉASTE DE NICE.

Mardi 20 septembre, un utilisateur de Youtube a mis en ligne une vidéo issue du site Spicee et initialement dénommée "Nice : déconstruction des théories du complot" {https://youtu.be/0JkZVkyqdkY?t=3m22s}.

Pour tenter de discréditer Panamza (présenté comme une "star de la complosphère"), le prétendu journaliste Thomas Huchon nie les faits : selon lui, Sylvain Benouaich -l'homme qui a filmé les tirs policiers contre le camion de l'attentat de Nice- serait "un passant israélien SELON Panamza".

Problème : Panamza a donné -à 2 reprises- la source de cette information factuelle dévoilée à l'origine par le média israélien Ynet {http://panamza.com/16569; http://panamza.com/16668}.

Bref : Thomas Huchon, l'homme parrainé par le ministère de l'Éducation nationale et qui avait récemment réalisé (pour la télévision israélienne) une interview risible sur le 11-Septembre avec Paul Amar, continue de VOUS baratiner {http://panamza.com/huchon-comedy-club}.

Rappel : son site SPICEE, qui a disposé -chose étonnante au vu de la médiocrité de sa vidéo- d'une levée de fonds de plus d'un million d'euros, est recommandé par le candidat à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon {http://panamza.com/byk}.

ATTENTAT DE NICE : TWITTER CENSURE UNE INFO DE PANAMZA.

Le lundi 12 septembre, Panamza publiait un article intitulé "Attentat de Nice : la connexion israélo-américaine qui implique Hollande et Valls" {http://panamza.com/nice-elnet}.

Le papier exposait en détail le lien, via un lobby israélo-américain dénommé ELNET, qui unit plusieurs protagonistes de l'affaire de Nice : François Hollande, Manuel Valls, Christian Estrosi, Einat Wilf, Pierre Dassas et Arié Bensemhoun.

Le lundi 19 septembre, Panamza a été notifié par Twitter que le tweet relayant l'article avait été "retiré" en France {https://twitter.com/Panamza/status/775364313536143361}.

Aucune explication pour cette censure géographiquement ciblée n'a été fournie.

11-SEPTEMBRE : LE FRANCO-AMÉRICAIN À L'ORIGINE DE LA PREMIÈRE VIDÉO-CHOC ÉTAIT LIÉ À UN MÉCÈNE DE L'ARMÉE ISRAÉLIENNE.

13 septembre - À gauche de l'image : le documentariste franco-américain Jules Naudet. Souvenez-vous : au lendemain du 11 septembre 2001, ses images avaient été diffusées dans le monde entier. Il fut celui qui avait réalisé la seule vidéo de l'arrivée du premier avion et de son crash dans le World Trade Center. Jules Naudet avait raconté être en train tourner un documentaire sur les pompiers new-yorkais (avec son frère Gédéon) quand il observa -"par hasard"- le passage bruyant d'un avion dont il dit avoir pu lire les mots "American Airlines" {https://youtu.be/4xvF-gTVxuE; https://youtu.be/rV2RbYup9FM; http://panamza.com/byc}.

Le 11 septembre 2016, CNN diffusa une nouvelle version de son documentaire sur l'évènement {https://youtu.be/s2dv62WbnnI; http://panamza.com/byd}.

À droite de l'image : le producteur américain Benjamin Silverman. En mars 2002, il a créé sa première compagnie -dénommée "Reveille"- pour produire le documentaire des frères Naudet sur le 11-Septembre. Sa particularité : l'homme -qui s'est marié en Israël, pays dans lequel il va régulièrement puiser des sujets de film- est membre et généreux donateur de "l'Association des amis de l'armée israélienne". Silverman a également été décoré par la "Ligue anti-diffamation", influent lobby sioniste aux États-Unis {http://panamza.com/bxo; http://panamza.com/bxp; http://panamza.com/bxq; http://panamza.com/bxr; http://panamza.com/bxs; http://panamza.com/bxt}.

En avril 2015, Wikileaks avait dévoilé son engagement radical en faveur d'Israël à travers la publication de sa correspondance électronique avec des cadres de Sony {http://panamza.com/bxu}.

Ancien salarié de l'agence William Morris (alors dirigée par Jim Wiatt, un ami de l'agent secret israélien et producteur de cinéma Arnon Milchan), Benjamin Silverman continue d'être le principal délégué des frères Naudet : au printemps, il fut en charge de négocier l'acquisition de leur film actualisé par CNN -diffusé le 11 septembre 2016 {http://panamza.com/bxv; http://panamza.com/bxw; http://panamza.com/bxx}.

À noter : les frères Naudet ont été formés à la réalisation audiovisuelle au sein de la Tisch School of Arts, prestigieux établissement new-yorkais dont le nom provient de Laurence Tisch, ancien président de la chaîne américaine CBS (qui avait acheté leur film) et généreux mécène de la cause sioniste {http://panamza.com/bxy; http://panamza.com/bxz; http://panamza.com/bya}.

Rappel : le 11-Septembre est essentiellement une opération israélo-américaine sous faux drapeau islamiste {http://panamza.com/byb}.

ISLAMOPHOBE, SIONISTE-CHRÉTIENNE, ZEMMOURIENNE : TIERCÉ GAGNANT POUR LA NOUVELLE RECRUE DE FRANCE 2. .

Lundi 5 septembre, la chaîne publique France 2 diffuse la première édition de sa nouvelle émission quotidienne (à 17h45) dénommée "Actuality."

Parmi les chroniqueurs recrutés (avec VOTRE argent) pour animer ce talk-show : la "journaliste" Eugénie Bastié {http://panamza.com/bwo}.

Les particularités de cette proche d'Éric Zemmour : entre autres, sa diabolisation de la lutte contre l'islamophobie, sa promotion du fourestien Mohamed Sifaoui et son éloge de l'ultra-sioniste Pierre-André Taguieff {http://panamza.com/awg; http://panamza.com/awh; http://panamza.com/awi; http://panamza.com/awj; http://panamza.com/9621}.

En outre, Bastié a débuté sa carrière avec Causeur, revue dirigée par la pro-israélienne radicale Elisabeth Lévy et l'ex-militaire israélien Gil Mihaely, avant de réaliser ses premiers reportages pour Le Figaro, journal islamophobe du mécène sioniste Serge Dassault {https://youtu.be/KkYi2bpKDJc; http://panamza.com/awk}.

À noter : rédactrice en chef d'une revue (dénommée "Limite") qui revendique son "combat culturel et politique, d’inspiration chrétienne ", Eugénie Bastié est à l'origine du principal écran de fumée médiatique dans l'affaire de l'attentat de Nice.

Elle rédigea l'article censé "révéler" la pseudo-demande de suppression de la vidéosurveillance par le gouvernement.

Résultat : après quelques jours de polémique et des explications confuses de la part de Sandra Bertin (policière en charge de cette vidéosurveillance et soutien de l'ultra-sioniste Christian Estrosi), cette controverse - qui a dissipé d'autres éléments plus troublants- s'est évaporée {http://dai.ly/x4opgn9}.

Détail à souligner : parmi les nombreux chroniqueurs d'Actuality, nouvelle émission du service public audiovisuel, le seul "Arabe" (l'homme d'affaires Mourad Boudjellal, Français d'origine algéro-arménienne) avait comparé -le 20 décembre 2013, sur RMC- le "voile islamique" à un déguisement de "carnaval" et son port à une "règle stupide" {https://youtu.be/06CXPtBisYc}.

ATTENTATS DE PARIS : UN COMMANDO DÉTRUIT DES PREUVES.

3 septembre - Lundi 29 août, vers 2h du matin, une camionnette a défoncé les clôtures de l'Institut National de Criminalistique et de Criminologie, situé en Belgique. 3 bonbonnes contenant du gaz ou de l'essence ont été jetées dans ce bâtiment fédéral qui a pris feu. Les incendiaires n'ont pas été identifiés {http://panamza.com/bvz} .

Six laboratoires sur dix ont été fortement endommagés, notamment ceux analysant les traces de poudre, les produits accélérateurs de feu, les fibres textiles et les microtraces biologiques tels des cheveux {http://panamza.com/bwa; http://dai.ly/x4qu5nx} .

Les pièces à conviction concernaient des dizaines d'affaires relatives au grand banditisme, aux réseaux pédocriminels (affaire Dutroux), à des tueries non élucidées (affaire Brabant/Gladio) et des actes terroristes {http://panamza.com/bwb}.

Exemple : le ministère de la Justice avait ainsi collecté des indices à Charleroi des terroristes présumés du "commando des terrasses" du 13 novembre -tels Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh {https://youtu.be/1KRF6Hcw5zY}.

"Concorde" internationale pour rendre hommage à un des pires criminels de guerre de l'histoire.

- Obsèques de Shimon Peres : un moment de concorde - Franceinfo

- Mort de Shimon Peres : le père fondateur d'Israël - Franceinfo

Les présidents américain, français, allemand ou polonais, l'ancien président américain Bill Clinton (mais pas son épouse en pleine campagne), le prince Charles, le roi d'Espagne Felipe VI et des dizaines de personnalités sont attendus à l'enterrement.

M. Obama a ordonné que les drapeaux soient mis en berne jusqu'à vendredi soir sur la Maison Blanche, ainsi que tous les bâtiments officiels et militaires américains dans le pays et à l'étranger. AFP

- Comment Shimon Peres a obtenu la bombe atomique pour Israël - Atlantico.fr

...Shimon Peres peut pourtant s’enorgueillir d’une réussite bien différente : son plan réussi de doter Israël de l’arme atomique. Atlantico.fr

- Obsèques de Shimon Peres : Hollande et Sarkozy vont prendre le même avion -

Selon nos informations, le président François Hollande et son prédécesseur à l'Elysée iront aux obsèques de Shimon Peres à bord du même avion vendredi. LeParisien.fr

- Il y a quelque chose de gênant dans l'hommage à Shimon Peres - slate.fr

Shimon Peres fut ce jeune haut fonctionnaire à qui David Ben Gourion, premier ministre et fondateur du pays, confia une part de la survie d’Israel: l’alliance française, alors déterminante, qui fournit à l’Etat juif les armes des ses victoires de 1956 et 1967, et l’énergie nucléaire de son ultime garantie. Shimon Peres fut ce soldat d’Israel, sans l’uniforme, qui irait jusqu’en Afrique du Sud, au temps de l’apartheid, chercher des alliances pour la sécurité des siens. Il fut ce chef de gouvernement à la main trop lourde, qui fit bombarder le Sud-Liban du Hezbollah et tuer, par erreur, des dizaines d’innocents à Cana, en 1996. Il fut cet homme d’Etat protégeant de son aura un pays déstabilisé sur la scène internationale, après la deuxième Intifada.

Ben Gourions et ses successeurs n’avaient pas construit le socialisme mais un pays, troquant le kibboutz contre l’armée, la bourgeoisie, la diplomatie. Shimon Peres, élégant, raffiné, courageux, ambitieux, politique, francophile, utopiste, pacifique, était de cette gauche de l’Etat. Il est d’autres gauches, par le monde, qui en tiennent pour le libéralisme et la patrie, et prétendent faire simplement un meilleur travail que les droites… slate.fr

Raison de plus pour haïr la gauche plus proche de l'extrême droite que la droite ! Merci.

- Shimon Peres : le criminel de guerre israélien dont l’Occident a toujours ignoré les victimes (1923-2016). - Arrêt sur Info.

Mieux connu en Occident pour son rôle dans les accords d’Oslo.
Sa famille s’était installée en Palestine dans les années 1930.
A combattu avec la Haganah durant la Nakba.
Présenté comme l’architecte du programme nucléaire clandestin d’Israël.
Percevait les citoyens palestiniens comme une « menace démographique ».
A joué un rôle majeur dans les premiers jours des implantations en Cisjordanie.
Responsable du massacre de Qana au Liban, en 1996.
A soutenu le blocus de Gaza et les récentes offensives israéliennes.

Shimon Peres, décédé ce mercredi à l’âge de 93 ans, après avoir subi une crise cardiaque le 13 septembre dernier, incarnait la disparité entre l’image d’Israël en Occident et la réalité de la politique coloniale sanglante d’Israël en Palestine et dans l’ensemble de la région.

Peres était né en 1923 dans ce qui, plus tard, allait devenir la Biélorussie, et sa famille s’était installée en Palestine dans les années 1930. Jeune homme, Peres s’était enrôlé dans la Haganah, la milice responsable en tout premier lieu de l’épuration ethnique des villages palestiniens en 1947-1949, durant la Nakba.

Bien que le déplacement par la violence des Palestiniens fasse l’objet de rapports historiques, Peres a toujours insisté sur le fait que les forces sionistes « avaient gardé la pureté des armes », au cours de l’installation de l’État d’Israël. En effet, prétendait-il même avant l’existence d’Israël, « il n’y avait rien, ici ».

Durant sept décennies, Peres a servi en tant que Premier ministre (à deux reprises) et président, bien qu’il n’ait jamais remporté directement la moindre élection nationale. Il a été membre de 12 cabinets et a assumé les tâches de ministre de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances.

Il est peut-être mieux connu en Occident pour son rôle dans les négociations qui ont abouti aux accords d’Oslo, en 1993, et qui lui ont valu le prix Nobel de la paix en compagnie de Yitzhak Rabin et de Yasser Arafat.

Pourtant, pour les Palestiniens et leurs voisins du Moyen-Orient, le palmarès de Peres est très différent de sa réputation en Occident d’infatigable « colombe » de la paix. Ce qui suit n’est en aucun cas un résumé complet du palmarès de Peres au service du colonialisme et de l’apartheid.

Les armes nucléaires

Entre 1953 et 1965, Peres a d’abord servi comme directeur général du ministère israélien de la Défense et, ensuite, comme vice-ministre de la Défense. En raison de ses responsabilités de l’époque, Peres a été décrit comme « l’un des architectes du programme d’armement nucléaire d’Israël » qui, à ce jour, « a toujours échappé à la surveillance de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ».

En 1975, comme l’ont révélé depuis des documents secrets, Peres rencontrait le ministre sud-africain de la Défense Pieter Willem Botha et « proposait de vendre des ogives nucléaires au régime de l’apartheid ». En 1986, Peres autorisait l’opération du Mossad au cours de laquelle le lanceur d’alerte nucléaire Mordechai Vanunuallait être kidnappé à Rome.

Le ciblage des citoyens palestiniens

Peres a joué un rôle clé dans le régime militaire imposé aux citoyens palestiniens jusqu’en 1966, régime sous lequel les autorités ont massivement volé des terres et déplacé des populations.

L’un des outils de ce régime n’était autre que l’article 125, qui permettait de déclarer des terres palestiniennes zones militaires fermées. Une fois que leurs occupants s’en voyaient interdire l’accès, les terres étaient alors confisquées nomme « non cultivées ». Peres encensait cet article 125 comme un moyen de « poursuivre directement la lutte pour l’implantation et l’immigration des Juifs ».

Une autre des responsabilités de Peres dans ses attributions de directeur général du ministère de la Défense consistait à « judaïser » la Galilée, c’est-à-dire à poursuivre une politique censée réduire dans la région la proportion entre les citoyens palestiniens et les citoyens juifs.

En 2005, en tant que vice-Premier ministre du cabinet d’Ariel Sharon, Peres réitéra ses attaques contre les citoyens palestiniens via des plans visant à encourager lesIsraéliens juifs à s’installer en Galilée. Son plan de « développement » couvrait 104 communautés – dont 100 juives.

Lors d’entretiens secrets avec des hauts fonctionnaires américains cette même année, Peres prétendit qu’Israël avait « perdu un million de dounams [100 000 hectares, soit 1 000 kilomètres carrés] de terres du Néguev au profit des Bédouins », ajoutant que le « développement » du Néguev et de la Galilée pouvait « atténuer ce qu’il appelait une menace démographique ».

Soutien aux colonies illégales en Cisjordanie

Alors que le projet israélien d’implantation en Cisjordanie a été associé en premier lieu au Likoud et à d’autres partis nationalistes de droite, c’est en fait le Parti travailliste qui donna les premiers coups de fouet à la colonisation du territoire palestinien nouvellement conquis – et Peres y participa avec enthousiasme.

Durant le mandat de Peres en tant que ministre de la Défense, de 1974 à 1977, le gouvernement Rabin installa un certain nombre de colonies clés en Cisjordanie,parmi lesquelles Ofra, dont d’importantes sections furent construites sur des terres confisquées à leurs propriétaires palestiniens.

Plus récemment, après avoir joué un rôle clé dans les premiers jours de l’entreprise d’implantation, Peres intervint également pour annuler toute espèce de mesure, aussi modeste ait-elle été, visant à sanctionner les colonies illégales et ce, chaque fois, naturellement, sous le prétexte de protéger les « négociations de paix ».

Le massacre de Cana

En 1996, en tant que Premier ministre, Peres ordonna et supervisa l’opération« Raisins de la colère », lorsque les forces armées israéliennes tuèrent quelque 154 civils au Liban et en blessèrent 351 autres. L’opération, dont on croit généralement qu’elle fut une démonstration de force pré-électorale, ciblait intentionnellement des civils libanais.

L’incident le plus notoire de la campagne fut le massacre de Cana, qui vit Israël bombarder une enceinte des Nations unies et tuer ainsi 106 civils qui s’y étaient réfugiés. Un rapport de l‘ONU expliqua à l’époque que, contrairement aux dénégations israéliennes, il était « improbable » que le bombardement «eût été le résultat d’erreurs techniques et/ou de procédure ».Selon le site Internet officiel des Forces aériennes israéliennes (en hébreu, pas en anglais), l’opération impliquait « le bombardement massif des villages chiites du Sud-Liban afin de provoquer un exode de civils vers le Nord, en direction de Beyrouth, appliquant ainsi des pressions sur la Syrie et sur le Liban afin qu’ils freinent le Hezbollah ».

Plus tard, les artilleurs israéliens dirent à la télévision israélienne qu’ils ne regrettaient aucunement le massacre, puisque les morts n’étaient « qu’un ramassis d’Arabes ». Quant à Peres, sa conscience était tout aussi propre : « Tout a été accompli selon une logique claire et de façon responsable », dit-il. « Je suis en paix. »

Gaza – La justification du blocus et de la brutalité

Peres connut sa consécration comme l’un des plus importants ambassadeurs d’Israël dans le monde de ces dix dernières années, au moment où la bande de Gaza était soumise à un blocus dévastateur et à trois offensives majeures. En dépit de la colère mondiale à l’égard de cette politique, Peres ne cessa jamais de soutenir les punitions collectives et la violence militaire.

En janvier 2009, par exemple, malgré les appels des « organisations israéliennes des droits de l’homme pour que soit mis un terme à l’opération »Plomb durci » », Peresdécrivit « la solidarité internationale derrière les opérations militaires » comme « les plus belles heures d’Israël ». Selon Peres, le but de l’offensive « était d’asséner un coup très dur aux gens de Gaza afin de leur faire passer l’envie de tirer [des missiles] sur Israël ».

Lors de l’opération « Pilier de défense », en novembre 2012, Peres « prit sur lui la tâche de contribuer à l’effort israélien en matière de relations publiques en transmettant le discours israélien aux dirigeants mondiaux », pour reprendre les termes utilisés dans Ynetnews. À la veille de l’offensive israélienne, « Peres prévint le Hamas que s’il voulait que les gens de Gaza puissent mener une existence normale, il devait cesser de lancer des missiles contre Israël ».

En 2014, lors d’une vague de bombardements sans précédent sur Gaza, Peres se dressa une fois de plus pour blanchir ces crimes de guerre. Après que les forces israéliennes eurent tué quatre petits enfants qui jouaient sur une plage, Peres sut parfaitement sur qui jeter le blâme – sur les Palestiniens : « Nous avions mis en garde que nous allions bombarder cette zone », dit-il. « Et, malheureusement, ils n’ont pas fait partir les enfants. »

Le blocus honteux, internationalement condamné comme une forme de punition collective interdite, a également été défendu par Peres – sur les bases, précisément, qu’il s’agit d’une punition collective. Comme le disait Peres en 2014 :« Si Gaza cessait ses tirs, il n’y aurait pas besoin de blocus. »

Le soutien de Peres aux punitions collectives s’étendait également à l’Iran. En 2012, commentant des rapports disant que six millions d’Iraniens souffrant de cancer ne pouvaient recevoir de traitement en raison des sanctions, Peres déclara : « S’ils veulent retrouver une existence normale, qu’ils redeviennent donc normaux. »

Pas un mot d’excuse jusqu’à la fin

Peres a toujours été clair à propos du but de l’accord de paix avec les Palestiniens. Il déclara en 2014 : « La première priorité est de préserver Israël en tant qu’État juif. Voilà notre but prioritaire, c’est pour cela que nous nous battons. » L’an dernier, il réitéra ces sentiments dans une interview accordée à AP, en disant : « Israël devrait appliquer la solution à deux États dans son propre intérêt », de façon à ne pas« perdre notre majorité [juive] ».

Ceci, rappelons-le, est ce qui a donné forme au soutien du Parti travailliste auxaccords d’Oslo. Rabin, parlant devant la Knesset peu de temps avant d’être assassiné en 1995, avait été clair en disant que ce qu’Israël cherchait dans les accords d‘Oslo était une « entité » palestinienne qui serait « moins qu’un État ». Jérusalem serait la capitale non divisée d’Israël, les colonies clés seraient annexées et Israël resterait implanté dans la vallée du Jourdain.

Il y a quelques années, Peres décrivait les Palestiniens comme des gens « se posant eux-mêmes en victimes ». Et poursuivait : « Ils se victimisent eux-mêmes. Ils sont les victimes de leurs propres erreurs, qu’ils commettent sans aucune nécessité. » Une condescendance aussi cruelle caractérisait bien un homme pour qui la « paix »fut toujours synonyme de pacification coloniale.

Ben White - 28 septembre 2016 -The Middle East Monitor

Ben White est un journaliste dont les travaux ont été notamment publiés dans le quotidien britannique The Guardian, dans The New Statesman, ainsi que par Al Jazeera etElectronic Intifada. Il est l’auteur de Israeli Apartheid (Ed. Pluto Press – 2009) et de « Être Palestinien en Israël » (Ed. La Guillotine – 2015)

Fabrication du consentement. Sous la tutelle de technologie ou la mise en esclavage de l'humanité par la technologie.

Nos ennemis sont malins et sournois, à défaut de pouvoir s'attaquer frontalement à nos droits sociaux acquis les plus fondamentaux, dont celui de ne pas travailler 7j/7, ni même 6j/7 dans les pays dits les plus développés, à défaut de pouvoir déclencher une nouvelle guerre mondiale, tout du moins jusqu'à présent, il leur faut tirer profit de la situation telle qu'elle existe par tous les bouts pour parvenir à leurs fins.

Puisque pour le moment ils n'osent pas s'attaquer aux deux jours de repos hebdomadaires dont dispose chaque salarié, puisqu'il ne leur est pas possible de réintroduire ou de généraliser la journée de travail de 10 ou 12 heures, autant faire en sorte que le temps libre dont dispose chaque travailleur serve utilement leur plan.

Déjà qu'au lieu d'employer leur temps libre pour s'instruire ou accroître leurs connaissances pour mieux comprendre le monde dans lequel ils vivaient et éventuellement s'engager afin de le changer, ils le consacraient généralement à des activités futiles, inoffensives ou mieux encore abrutissantes, alors en les rendant addictifs au téléphone portable et à ses multiples applications ainsi qu'à Internet il devient possible d'inverser l'ordre des choses en les rendant encore plus dépendant du règne de la nécessité qui leur sert de prison, afin qu'ils ne pensent même plus à s'en émanciper un jour, en quelque sorte cela revient à réussir le tour de force qu'ils ne disposent pratiquement plus de temps pour penser librement.

Et dans ces conditions il sera encore plus facile de formater leur mode de pensée dans une direction déterminée sans qu'ils s'en aperçoivent ou leur emprise sur la réalité s'en trouvera d'autant réduite qu'ils subiront passivement l'influence de la propagande et des idées qu'on leur inculquera à leur dépend. En présence d'individus atomisés, faibles, sans défense, dépourvus de conscience politique, cela devient un jeu d'enfant de les manipuler ou de leur faire adopter un certain comportement en agissant sur des mécanismes psychologiques inconscients dont la plupart des gens ignorent jusqu'à l'existence.

Sur le modèle du temps disponible du cerveau destiné à recevoir la publicité, il s'agit en l'affinant de faire en sorte que chacun éprouve ou adopte un nouveau besoin ou une idée comme si elle venait de lui-même, en fonction de sa personnalité telle qu'elle apparaît à travers l'usage qu'il fait du web, de sa carte bancaire, du contenu de ses courriels, des personnes qu'il rencontre, des lieux qu'il fréquente, l'ensemble de ces données étant enregistrées et croisées pour définir quels produits ou quelles idées on va lui soumettre.

Ce n'est pas de la science-fiction. D'ailleurs on en a un aperçu avec les courriels que l'on reçoit de divers sociétés ou organismes ou lorsqu'on fait une recherche avec Youtube par exemple, il s'affiche des propositions de films ou de documentaires en relation avec ceux qu'on a téléchargés précédemment parce qu'ils les ont conservés en mémoire.

Pour parvenir à un tel résultat, il fallait que toutes les multinationales impliquées dans ces différents domaines, services ou secteurs économiques partagent leurs données, il fallait au préalable qu'un minimum d'acteurs soient impliqués dans cette gigantesque opération, qu'ils aient réussi à concentrer entre leurs mains outre une fortune colossale la plupart de ces activités de façon à ce que personne ne puisse leur échapper ou pouvoir surveiller ou contrôler la population entière, dans le but d'accroître leur pouvoir sur elle sans que personne ne puisse les concurrencer ou échapper aux mailles de leur filet.

Pour finir, il fallait qu'elles se coordonnent selon une stratégie arrêtée que la population devait ignorer pour être efficace.

La guerre de classe, qui ne dépasse pas le niveau d'une salle de classe, devait être inapte à combattre une telle stratégie que nos dirigeants se sont employés à ignorer pour en être restés à une conception de la lutte de classe datant du XIXe siècle. Les lacunes ou failles qu'elle comportait déjà du temps de Marx et relevées par Engels à la fin de sa vie, sont devenues des gouffres béants de nos jours que l'oligarchie comble à sa manière sans rencontrer d'obstacles majeurs puisque les opposants à sa guerre idéologique et psychologique sont inconsistants ou corrompus ou figure pour les plus sérieux en marge du mouvement ouvrier.

Grille de lecture.

- Les oligarques dont on connaît ou plutôt on est censé connaître les bonnes intentions envers les peuples seraient des adeptes de « bonnes pratiques », notamment en termes d’éthique...

- Philanthropes et désintéressés, pas du tout engagés dans une guerre de classe à mort contre les exploités et les opprimés de la terre entière, ils oeuvreraient « au bénéfice des citoyens et de la société »...

- Les technologies qu'ils contrôlent n'auraient pas pour objet de surveiller ou contrôler la population comme chacun sait ou devrait le savoir, mais de « l’éduquer et de l’écouter », quelle méprise vraiment ! Surtout quel aveu, car de quel droit devrions-nous être éduqués à quoi que ce soit par des multinationales ?

- Aussi pour prévenir les critiques et convaincre la population que ces nouvelles technologies sont pour son bien ou seraient totalement inoffensives, ils préfèrent prendre les devants en promouvant « la transparence », autrement dit ils se font juges et parties en comptant sur les médias et les gouvernement une fois qu'ils les auront "éduqués" (ce qui ne devrait pas poser de problèmes puisqu'ils leur sont acquis) pour les promouvoir et les faire adopter par les peuples, ce qui reléve de la propagande...

- N'ont-elles pas prouvé dans le passé que « protéger la vie privée et la sécurité des individus » était leur principe le plus cher, comment pourrait-on imaginer un seul instant que leurs pratiques « violeraient les conventions internationales ou les droits humains » ? Le penser serait leur faire un procès d'intention qui relèverait de la théorie du complot.

- D'ailleurs, si les technologies d’intelligence artificielle ont été mise au service « de la reconnaissance d’images, la reconnaissance vocale » et l’université Stanford liée à la CIA de longue date est associée à ce projet, il ne faut surtout pas y voir une entreprise à caractère policière ou liberticide...

- Intelligence artificielle : les géants du Web lancent un partenariat sur l’éthique - lemonde.fr

A l’heure où les technologies d’intelligence artificielle (IA) progressent à grands pas, soulevant quelques inquiétudes, les géants du secteur ont annoncé mercredi 28 septembre un partenariat pour définir de « bonnes pratiques », notamment en termes d’éthique. Google, Facebook, IBM, Microsoft et IBM ont officialisé dans un communiqué commun la création du « Partnership on Artificial Intelligence to Benefit People and Society » (« partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »).

Ses domaines d’activité concerneront notamment l’éthique, et plus largement l’impact de ces technologies sur la société. Son bureau devrait être constitué pour moitié de représentants de ces entreprises, l’autre moitié étant composée de chercheurs, d’associations et autres membres de la société civile.

Ce projet a aussi pour objectif de communiquer auprès du grand public afin de « l’éduquer et de l’écouter » sur ces questions, en promouvant « la transparence ». En expliquant mieux ce qu’est l’IA et les réalisations qui en découlent, ces entreprises espèrent désamorcer certaines craintes et favoriser l’adoption de ces technologies dans la société.

Toutefois, promet l’organisation, elle « ne compte pas effectuer de lobbying auprès des gouvernements ». Même si, a-t-on appris lors d’une conférence de presse rassemblant toutes ces entreprises, « le but sera d’éduquer le public, mais aussi les gouvernements ».

La note d’intention reste encore très vague, et n’engage en rien les entreprises participantes à appliquer les « bonnes pratiques » que définira cette organisation. Quelques principes forts sont néanmoins mis en avant : ce partenariat vise à « protéger la vie privée et la sécurité des individus », et « s’oppose au développement et à l’usage de technologies d’IA qui violeraient les conventions internationales ou les droits humains ». Même si, concrètement, il sera difficile de définir ce que sont des « technologies qui violeraient les droits humains », c’est davantage l’usage que la technologie elle-même qui serait en mesure de le faire. Qui plus est, si l’organisation dit « promouvoir des technologies qui ne font pas de mal », elle ne dit à aucun moment interdire celles qui en font.

Ces questions sont urgentes, à l’heure où les progrès de l’IA la rendent de plus en plus présente dans nos vies. La méthode du « deep learning » a notamment permis de grandes avancées ces dernières années, par exemple dans la reconnaissance d’images, la reconnaissance vocale et ce qui s’apparente à la « compréhension » du langage.

L’université Stanford a lancé un observatoire de l’IA qui prévoit de publier régulièrement, durant les cent prochaines années, un état des lieux de l’IA, de ses évolutions et de ses enjeux. lemonde.fr 28.09

Ils ont séquensé le génome humain. Ils travaillent depuis des années à la réalisation d'une puce électronique miniature qui serait implantée sous-cutanée chez chaque habitant de la planète, dans laquelle figureraient une multitude d'informations qui permettraient d'en avoir le contrôle total. Pour le bien de l'humanité évidemment.

Pendant que nous on passe notre temps à discutailler dans la cour de récréation d'une école maternelle et à élaborer des stratégies à deux balles dépassées ou inefficientes, notre ennemi progresse.

Pas vraiment un cas isolé, cela correspond à une stratégie.

- Des expériences scientifiques auraient provoqué la recrudescence de Zika sputnik.fr

Les scientifiques travaillaient sur la création de moustiques génétiquement modifiés pour arrêter la transmission d’une autre maladie, la dengue, en 2012. Certains pensent que ces expériences auraient pu entraîner les cas actuels liés au virus Zika en Amérique.

C'est exactement la sous-espèce de moustiques Aedes aegypti qui transmet aujourd'hui le virus Zika qui était le but des travaux scientifiques de modification du code génétique destinée à réduire la reproduction de l'animal.

Les experts exprimaient leur inquiétude concernant ce programme au moment de son lancement, et soulignaient la nécessité d'étudier plus en profondeur les conséquences possibles. Actuellement, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est extrêmement préoccupée par l'épidémie du virus Zika.

Les moustiques capables de transmettre le virus Zika sont très répandus dans les pays tropicaux. Par ailleurs, la répartition de ces moustiques à travers le monde pourrait considérablement accélérer la dispersion de la maladie. Dans les régions au climat modéré ou froid, le virus peut être amené par des voyageurs du sud.

Le virus Zika, repéré pour la première fois en Ouganda en 1947, tire son nom d'une forêt située au sud de la capitale du pays Kampala. Jusqu'à 2007, 15 cas de contamination seulement avaient été enregistrés en Afrique centrale et australe, dans les îles de Micronésie ainsi que dans les îles Fidji, au Vanuatu et en Australie. En 2014, le virus a été détecté sur tout le continent américain. sputnik.fr 28.09

Quelques précédents.

- Ces laboratoires secrets qui mènent leurs expériences sur des humains - sputnik.fr 28.09

- GB : expériences secrètes avec des fragments de corps humains - sputnik.fr 02.11.2014

Des expériences secrètes avec des fragments de corps humains qui pourraient être livrés à partir des États-Unis sont effectuées dans les laboratoires du Royaume-Uni. Cela a été rapporté par le journal Mail on Sunday.

Le journal a indiqué que les tests « visent à identifier la nature des blessures subies dans des explosions de bombes improvisées qui ont tué et blessé des centaines de militaires en Afghanistan ».

Le journal désigne l'Imperial College London, connu pour sa faculté de médecine, comme l'un des endroits, où ces travaux sont effectués. sputnik.fr 02.11.2014

L'UE ou le lobbying institutionnalisé.

- La Commission propose de durcir l'encadrement du lobbying - Reuters

La Commission européenne a proposé mercredi de durcir les règles encadrant le lobbying et de restreindre aux lobbyistes enregistrés l'accès aux responsables européens, parlementaires et diplomates. Reuters 28.09

C'est comme les banquiers de Wall Street qui s'intitulent gendarmes de la Bourse ou législateurs pour réguler la finance...

- Le Congrès rejette un veto d'Obama sur les attentats du 11/9 - Reuters

Le Congrès américain a rejeté mercredi le veto opposé par Barack Obama à une loi autorisant les familles des victimes des attentats du 11-Septembre à engager des poursuites judiciaires contre l'Arabie saoudite.

La Chambre des représentants s'est prononcée contre le veto présidentiel par 348 voix contre 76 tandis que le Sénat avait fait de même auparavant par 97 voix contre une, celle du chef de la minorité démocrate au Sénat, Harry Reid.

Le gouvernement saoudien avait financé une intense campagne de lobbying pour empêcher le passage de cette loi et de grandes entreprises comme General Electric et Dow Chemical, ainsi que l'Union européenne et d'autres alliés des Etats-Unis, y étaient également opposés. Reuters 28.09

Entre "la peste et le choléra", un "fou" et une "va-t-en-guerre", "ça fait peur".

- Élections américaines - Oliver Stone : "Ça se joue entre un fou et une va-t-en-guerre" - lepoint.fr

Interviewé sur la Radio télévision suisse (RTS) par le journaliste Darius Rochebin, le cinéaste américain Oliver Stone (JFK, Wall Street...) renvoie dos à dos Donald Trump « un fou dangereux » et Hillary Clinton « une va-t-en guerre ».

Darius Rochebin : Vous êtes très sévère sur Hillary Clinton. Vous dites qu'elle a un côté guerrière...

Oliver Stone : Hillary Clinton est plus dure qu'Obama. Lui n'est pas allé à plein régime en Syrie. Je pense que nous devons nous attendre à ce qu'elle le fasse si elle est élue. Je pense aussi qu'elle sera plus agressive contre la Russie. Elle l'a prouvé. Elle voulait détruire le régime de Kadhafi, et ça a été un désastre. Elle était certainement pour la guerre en Irak et pour les interventions en Afghanistan.

Mais d'où ça vient, ce côté belliqueux ?

Je ne sais pas d'où ça vient, Margaret Thatcher était pareille. Je pense qu'elle aime les militaires, elle pense qu'ils sont forts. Peut-être qu'elle a quelque chose à prouver psychologiquement. Elle n'admet jamais ses erreurs non plus, ça fait peur. Bush était comme ça. Je pense qu'elle est un peu comme Bush.

Le New York Times appelle à voter pour Hillary Clinton. Il insiste sur son intellect, sa fermeté. Vous partagez cet enthousiasme ?

En fait, le New York Times a depuis toujours supporté toutes les guerres auxquelles les États-Unis ont participé.

Le jour où il faudra voter, il faudra choisir entre Hillary Clinton et Donald Trump, vous choisirez...

Très franchement, aucun d'eux n'a parlé de l'État fouineur, ils veulent tous les deux le renforcer. Aucun d'eux n'a parlé des guerres dans lesquelles nous sommes impliqués. Ou du changement climatique, enfin quoi que ce soit de sérieux. C'est une affaire d'ego, de personnalités... Je pense qu'elle va gagner, mais je ne pense pas que ça rendra les choses plus simples pour le pays, en aucune façon.

Vous avez connu, « pratiqué » Donald Trump. Il a vraiment un ego maladif, pathologique ?

Je ne suis pas un psychiatre certifié, mais oui, je pense qu'il est dangereux. Il y a quelque chose de fou en lui. Et une va-t-en-guerre en elle. Donc ça se joue entre un fou et une va-t-en-guerre...

Est-il vrai que, quand vous le faisiez tourner, juste après les prises, il disait : « J'ai été génial » ?

Oui, mais il est charmant. Il a une manière de faire les choses qui le rend très télégénique.

Il a du charme ?

Il a un charme spécial, à lui.

Il peut gagner ?

Je ne crois pas. Je ne crois pas, non. Sauf si... Leurs mensonges à tous les deux recèlent des scandales, je pense que vous le savez. Clinton, les gens ne l'aiment pas, ils sentent qu'elle ment, qu'elle joue. Même quand elle sourit, ça sonne faux. Donc je pense que les Américains, s'ils votent contre elle parce qu'ils ne l'aiment pas, ce serait un peu... Malheureusement, nous avons le choix entre la peste et le choléra... lepoint.fr 26.09

Trump le milliardaire n'est pas aussi fou qu'il en a l'air.

- Jérusalem, capitale indivisible d'Israël selon Trump - AFP

"M. Trump a reconnu que Jérusalem est la capitale éternelle du peuple juif depuis plus de 3.000 ans, et que les Etats-Unis, sous une administration Trump, accepteront finalement le mandat de longue date du Congrès de reconnaître Jérusalem comme la capitale indivisible de l'Etat d'Israël", a précisé la campagne du candidat républicain dans un communiqué.

"M. Trump a reconnu qu'Israël et ses citoyens ont souffert beaucoup trop longtemps sur les lignes de front du terrorisme islamique. Il s'est dit d'accord avec le Premier ministre Netanyahu que le peuple israélien veut une paix juste et durable avec ses voisins, mais que cette paix ne viendra que lorsque les Palestiniens renonceront à la haine et la violence et accepteront l'Etat d'Israël comme un Etat juif", ajoute aussi le communiqué.

Benjamin Netanyahu a de son côté remercié Donald Trump pour "son amitié et son soutien à Israël", selon un communiqué de son bureau, qui précise que les deux hommes se sont vus plus d'une heure et ont évoqué "les sujets concernant la sécurité d'Israël et ses efforts pour arriver à la paix et à la stabilité". AFP 25.09

Crédulité ou crétinisme ou tout simplement complice d'une imposture ?

Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent - Par Ignacio Ramonet - arretsurinfo.ch 23.09

Après l'annonce de ces propositions Donald Trump aurait déjà dû avoir été abattu dans un pays où les hommes de main de l'oligarchie financière pratiquent en toute impunité l'assassinat d'opposants à sa politique en Afrique et en Amérique latine ou les autorités couvrent les meurtres de citoyens noirs innocents par des policiers.

Ils ont abattu JFK et destitué R. Nixon pour avoir voulu s'attaquer au pouvoir de la Fed, si le clan mafieux des oligarques ne réserve pas le même destin à Trump, c'est parce qu'ils ont de bonnes raisons de ne pas le prendre au sérieux ou ils savent qu'il n'appliquera aucune des mesures qu'il a annoncées.

Alors pourquoi faire croire le contraire, qu'est-ce que cela signifie, sinon entretenir des illusions dans un oligarque milliardaire, son passé et son statut ne suffirait-il pas à démontrer ses réelles intentions, qui ne peuvent pas correspondre aux besoins ou aspirations du peuple américain.

Ignacio Ramonet fait partie de ces intellectuels dont l'engagement politique à multiples facettes, rémunéré s'il vous plaît, sert à maintenir ses semblables dans le giron du capitalisme qu'il critiquera tout en lui demeurant loyal. Il lui sert de couverture de gauche, éventuellement gauchiste, démagogique.

Il a été à l'origine de la création de l'association ATTAC dont il est Président d'honneur. Il a été également parmi les promoteurs du Forum social mondial de Porto Alegre financé par les multinationales anglo-saxonnes telles Coca Cola ou la Fondation Ford.

Entré au mensuel Le Monde diplomatique en février 1973, il en est élu directeur de la rédaction et président du directoire en janvier 1990 ; réélu à l'unanimité à deux reprises (1996 et 2002), il demeurera directeur du Monde diplomatique jusqu'en mars 2008.

En 2012, il soutient Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle. (source Wikipedia)

Raison de plus pour ne pas voter pour cet ex-ministre d'un président de la République issu du parti de Sarkozy. Ou alors voter directement pour Sarkozy ou Juppé.

Selon vous, est-ce un hasard si le portail stalinien Le Grand Soir fait de la pub pour le Monde diplomatique ?

Nantis et réactionnaires, ceci explique cela.

- Les Suisses disent oui à la surveillance électronique par les services secrets - 20minutes.fr

Selon les résultats définitifs, deux tiers (65,5 %) des électeurs ont accepté la nouvelle loi sur le renseignement, autorisant les services secrets à surveiller les communications téléphoniques et les activités sur internet pour notamment déjouer les nouvelles menaces terroristes.

En revanche, ils sont 59,4 % à avoir dit non à une hausse des retraites dont le gouvernement avait souligné la charge financière très élevée qu’elle représentait. Ils ont aussi rejeté à 63,6 % une initiative populaire défendue par les Verts qui demandaient une réduction de la consommation des ressources naturelles. 20minutes.fr 25.09

Fabrication de preuves et propagande xénophobe.

- Le MH17 abattu par un missile acheminé de Russie en Ukraine - AFP

Le missile qui a abattu l'avion du vol MH17 de la Malaysia Airlines en 2014 dans l'est de l'Ukraine avait été acheminé de Russie avant d'être tiré, a affirmé mercredi le parquet néerlandais, soulignant avoir identifié une centaine de personnes ayant "joué un rôle actif" dans ce drame.

La Russie a aussitôt qualifié de "biaisée" et de "politiquement motivée" cette enquête pénale internationale ayant abouti à ces premiers résultats rendus publics aux Pays-Bas, tandis que l'Ukraine a conclu à "l'implication directe" de Moscou dans la destruction du Boeing 777 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur.

Washington a salué ces "conclusions provisoires", qui ne font "aucun doute", venant confirmer les soupçons américains d'une implication russe émis dans les jours ayant suivi la tragédie.

L'enquête a également confirmé que le missile avait été tiré d'un champ alors situé sur le territoire contrôlé par les séparatistes pro-russes, qui ont de leur côté affirmé ne pas avoir tiré le missile étant donné qu'ils ne disposent pas "de telles armes".

Si les enquêteurs ont apporté de nombreuses réponses semblant appuyer des accusations de longue date contre la Russie, qui avaient conduit à des sanctions de la part de l'Union européenne, ils se sont refusés à mettre directement en cause Moscou, suscitant de la frustration chez certains proches.

"Nous pouvons conclure que l'avion du vol MH17 a été abattu le 17 juillet 2014 par un missile BUK de série 9M38 apporté du territoire de la Fédération de Russie et qu'après le tir, le système a été réacheminé en Russie", a déclaré Wilbert Paulissen, l'un des responsables de l'enquête.

Sur la base de cinq milliards de pages internet, d'un demi-million de photos et de vidéos, de plus de 200 témoignages, de données de télécommunications et d'environ 150.000 conversations téléphoniques, les enquêteurs ont recréé l'itinéraire emprunté par le convoi ayant transporté le BUK, une batterie antiaérienne de fabrication russe puissante et précise.

Celle-ci avait été "transportée dans un camion Volvo blanc avec une semi-remorque à plateau", ont souligné les enquêteurs venus de Belgique, de Malaisie, d'Australie et d'Ukraine, dont le travail a été coordonné par le parquet néerlandais. "Le camion était escorté de plusieurs autres véhicules et par des hommes armés en uniforme".

Les conversations téléphoniques rendues publiques par l'équipe, dont le mandat a été prolongé jusqu'au début de l'année 2018, suggèrent que le BUK a traversé la frontière pendant la nuit du 16 au 17 juillet.

Le 16 juillet 2014 à 19H09 heure locale, un homme identifié comme étant Nikolayevich assure que, s'il pouvait "recevoir un BUK le matin, ce serait bien". "Sinon, tout serait foutu", s'exclame-t-il. Un homme du nom de Sanych répond : "si tu en as besoin, nous l'enverrons vers ta zone".

Selon les enquêteurs, il existe "des preuves irréfutables", dont des témoignages et des photos montrant une colonne de fumée blanche, qui permettent de repérer le lieu du tir : "un champ près de Pervomaïski à l'époque contrôlé par les combattants prorusses".

Les enquêteurs ont identifié une centaine de personnes "ayant joué un rôle actif" dans le drame mais n'ont pas encore de suspects officiels. Lançant un appel à témoins, les enquêteurs ont affirmé être à la recherche d'informations supplémentaires sur deux hommes en particulier, utilisant les noms de code d'"Orion" et de "Delfin".

Pour la première fois publiquement, les enquêteurs, qui disent ne pas avoir de preuves que les appels téléphoniques entre ces deux hommes soient "directement liés" au drame, ont identifié ces personnes comme étant Andrey Ivanovich et Nikolay Fiodorovich.

Moscou et les rebelles de l'est de l'Ukraine démentent toutefois cette version et montrent du doigt les forces ukrainiennes. AFP 28.09

Pendant deux ans ils n'ont pas pu produire une seule photos, une seule preuve matérielle, un seul témoignage humain, et voilà qu'un beau matin de septembre 2016 ils en disposeraient à profusion, "irréfutables" s'il vous plaît, au point de lancer un appel à témoin pour les confirmer !

La contre-enquête qui démonte les arguments et les conclusions du parquet néerlandais.

- MH17: le nouveau rapport qui accable Bellingcat - sputnik.fr 20.09

- Quels faits concrets ? Cinq failles qui sèment le doute sur l’enquête néerlandaise sur le MH17 - Russia Today 29.09

Selon l’enquête, le MH17 aurait été abattu depuis une région contrôlée par des rebelles par un système de missiles Bouk venu de Russie. Néanmoins, les enquêteurs ont refusé de rendre publiques des preuves essentielles pour des raisons de sécurité.

Faisant état de leurs découvertes, les enquêteurs ont déclaré qu’ils ne divulgueraient pas toutes les informations et preuves réunies. «Nous ne pouvons pas et ne voulons pas tout vous dire, parce que cela peut compromettre l’enquête et [des éléments] se retrouver entre les mains des coupables», ont-ils expliqué.

Des témoins anonymes

Selon l’enquête, le missile Bouk a été transporté en Ukraine depuis la Russie dans un semi-remorque et apporté sur le site de lancement présumé. La pierre angulaire de cette conclusion tient en des preuves libres d’accès et «des déclarations de témoins». Néanmoins, les enquêteurs n’ont préféré révéler l’identité d’aucun de ces derniers sous prétexte de sécurité.

Les enquêteurs ont aussi mentionné des témoignages évoquant une trainée de fumée après le lancement du Bouk. L’équipe d’enquêteurs dirigée par les Pays-Bas n’a publié aucune vidéo attestant de cette autre preuve.

Interceptions de conversations téléphoniques

Hormis l’utilisation de témoignages, les enquêteurs ont analysé «environ 150 000 conversations téléphoniques interceptées», mais en ont présenté seulement une infime partie. Dans l’une de ces conversations est évoquée la nécessité d’un système de missiles et la confirmation que les rebelles en auraient reçu un.

Si les enquêteurs ont présenté la date de ces appels, l’identité de ceux qui prennent part à ces conversations et de ceux les ayant communiquées n’est pas donnée. L’enquête affirme les avoir analysés en toute indépendance, mais la Russie, comme d’autres pays, n’a pas pu participer à l’enquête.

Simulation sur ordinateur et preuves vidéo

Soulignant avoir pu traquer «la majeure partie de la route» du système de missiles depuis la Russie, les enquêteurs n’ont présenté que quelques vidéos et photos dudit système, prises en Ukraine.

La preuve essentielle du chemin emprunté par le semi-remorque doté du Bouk est une reconstitution par ordinateur affichant la route présumée du système de missile dans l’est de l’Ukraine.

Les enquêteurs ont une fois encore souligné l’importance de l’anonymat, voulant par là assurer la sécurité de ceux qui leur ont fourni les matériaux.

Données radar et images satellites

Identifier la localisation exacte du site de lancement du missile Bouk était l’une des tâches principales de l’enquête. Les enquêteurs ont cité des données reçues des Etats-Unis, selon lesquelles le missile ayant abattu le MH17 avait été «lancé depuis un site à six kilomètres au sud du village de Snezhnoye». Ce rapport n’était accompagné d’aucune photo.

Le 26 septembre, la Russie a quant à elle publié les données brutes d’un radar situé en Russie qui n’avait enregistré aucun objet s’approchant du MH17 depuis des territoires sous contrôle rebelle. Moscou a aussi appelé l’Ukraine à publier ses données radar, qui comme le dit le ministère russe de la Défense, n’ont jamais été rendues public.

Type de missile et trajectoire de vol

Les enquêteurs n’ont pu préciser le type exact de missile qui avait abattu le MH17, arguant néanmoins qu’il s’agissait d’un missile Bouk de série 9M-38.

Pour autant, le producteur des Bouk, Almaz Antei, a déclaré qu’il pouvait identifier clairement s’il s’agissait d’un missile 9M-38, déjà déclaré obsolète en Russie après des essais l’année dernière. Cela n’a pas été mentionné dans le rapport de l’enquête.

Enfin, l’enquête a décidé d’étudier un missile américain «similaire» pour modéliser l’impact, mais selon Almaz-Antei, ce missile américain diffère beaucoup du Bouk russe, notamment en termes de trajectoire de vol. Russia Today 29.09

Les syndicats sont indépendants... sauf de l'Etat et du patronat.

- Nouailhac - Les finances secrètes des syndicats - lepoint.fr 26.09

Les auteurs du "Livre noir des syndicats" nous révèlent le côté obscur d'un monde opaque et parfois hors la loi.

Rozenn Le Saint et Erwan Seznec (...) Tous les deux sont des journalistes expérimentés : Le Saint collabore à Marianne et Liaisons sociales tandis que Seznec a longtemps œuvré pour le quotidien La Tribune puis le magazine de défense du consommateur Que Choisir. (Quelles références ! - LVOG)

Que nous racontent-ils dans leur ouvrage Le Livre noir des syndicats (éditions Robert Laffont) ? D'abord qu'en France « situation unique dans le monde occidental, les cotisations des adhérents représentent moins de 4 % de leurs sources de financement réelles ». Premier choc ! Ensuite que ces organisations syndicales « se sont transformées au fil du temps en appareils administratifs complexes, lourds et largement déconnectés de la réalité du terrain ». Ces appareils constituent « un véritable millefeuille bureaucratique » et sont essentiellement composés de « permanents en détachement de la fonction publique ou de grandes entreprises d'État ». Deuxième choc ! (Dis-moi qui te finance et je te dirai qui tu es. Vous comprenez pourquoi il y en a qui prétendent que les syndicats seraient indépendants, parce qu'ils sont financés par l'Etat et le patronat seulement à hauteur de 96%. Et oui à 100% ils n'existeraient tout simplement plus donc la question de savoir s'ils seraient ou non indépendants ne se poserait plus ! Quelle démagogie et imposture ! - LVOG)

« Ces appareils, écrivent-ils, ont vécu ou vivent encore aux crochets de l'État, des collectivités, du 1 % logement et de la formation professionnelle.

Le taux de syndicalisation en France est tombé à 15 % dans le public et à 5 % dans le privé, avec un total officiel de 1,9 million de syndiqués contre 6 millions en Italie et 12 millions en Grande-Bretagne. En revanche, le nombre de syndicalistes à plein temps est monté aux environs de 50 000 permanents, ce qui est considérable, dont 28 000 salariés détachés de la fonction publique, ce qui est proprement scandaleux. À quoi il faut ajouter les 900 000 délégués de base, bénéficiant d'un statut protégé, auxquels leurs employeurs donnent 20 heures par mois pour exercer leur mandat syndical. (Une armée de bureaucrates payés ou corrompus par l'Etat et le patronat, pas étonnant après que le socialisme ne les tente pas vraiment. - LVOG

C'est la commission d'enquête parlementaire sur les finances des syndicats, présidée par le député du centre Nicolas Perruchot, qui a établi pour les cotisations des syndiqués un ordre de grandeur de 3 à 4 % du total des ressources réelles de leurs syndicats. Le rapport Perruchot de 2012 ayant évalué ces cotisations annuelles à 232 millions d'euros, on peut valablement en conclure que le total de leurs ressources légales et illégales, officielles et officieuses, serait de l'ordre de 7 milliards d'euros… « La zone grise des financements publics illégaux », écrivent nos deux auteurs, qui représentent de véritables « détournements d'argent public », touche la plupart des organismes paritaires de l'économie sociale, et spécialement ceux de la formation professionnelle, un ensemble assez flou et peu réglementé qui pèserait plus de 30 milliards d'euros par an de volume d'affaires. (Vous comprenez pourquoi nous sommes opposés au financement des syndicats par l'Etat, et pourquoi nous sommes pour qu'ils sortent des organismes paritaires. On ne peut pas combattre la collaboration de classe des syndicats sans prendre position pour briser ces pratiques qui l'alimentent, logique, non ? Refondre le mouvement ouvrier sur des bases saines l'exige impérativement. - LVOG)

Et tout cela, sans compter les 28 000 salariés issus de la fonction publique ou d'entreprises publiques qui sont détachés en permanence dans les syndicats mais continuent d'être payés par le contribuable. Pour la seule fonction publique, le rapport Perruchot en avait évalué le coût annuel à 1,34 milliard d'euros : un budget totalement méconnu du grand public et un énorme racket d'emplois fictifs ! (Ce sont des parasites au même titre que les tondeurs de coupons des conseils d'administration des grandes entreprises. - LVOG)

Leur gigantesque machinerie administrative – la CGT compte à elle seule 18 000 organisations adhérentes, dont 17 000 syndicats, soit une moyenne ridicule de 33 personnes par syndicat – permet à chaque entité juridique de réclamer des subventions et de se procurer de l'argent, tout en entretenant une providentielle opacité sur leurs comptes. lepoint.fr 26.09

Leur société, un modèle d'exclusion et de discrimination.

- Sept millions de Français ont besoin des autres pour se déplacer - lefigaro.fr

16% des personnes âgées de 56 à 74 ans et 44% des plus de 75 ans ont du mal à se déplacer au quotidien. C'est le résultat d'une étude conduite par le Laboratoire de la Mobilité inclusive.

Aujourd'hui, un Français sur quatre à plus de 60 ans. Et d'après le baromètre de la dépendance 2016, réalisé par TNS Sofres, un individu sur trois a parmi ses proches une personne concernée . «7 millions de citoyens, autrement dit 20 % de la population active, ont des difficultés à se déplacer. Ces personnes ont besoin des autres au quotidien, que ce soit pour aller travailler, participer à une activité, ou rendre visite à des proches», déplore Florence Gilbert, présidente du Laboratoire de la Mobilité inclusive. Un nom un peu barbare, pour désigner un collectif qui rassemble plusieurs institutions publiques et privées, sensibilisées à la problématique de la mobilité des séniors. Jeudi, sa dernière étude sur la question sera présentée au public. Avec ces nouvelles données chiffrées, le collectif espère alerter les pouvoirs publics sur la question de la dépendance.

«La mobilité durable, c'est quelque chose d'extraordinaire, qui favorise le développement économique, résume Florence Gilbert. C'est aussi un enjeu de santé publique. La capacité d'accueil des Ehpad est insuffisante aujourd'hui. Si l'on permettait à chacun de garder son indépendance, beaucoup pourraient rester à domicile». lefigaro.fr 29.09

- Un sans-abri sur dix est diplômé de l’enseignement supérieur - lemonde.fr

Pas moins de 14 % de sans-abri ont suivi des études supérieures et 10 % sont diplômés, selon une étude de l’Insee et de l’Institut national d’études démographiques (INED) publiée mercredi 28 septembre. Leurs travaux se fondent sur un recensement mené en janvier et février 2012 dans les centres d’hébergement, les hôtels, les centres maternels, les lieux de distribution de repas ou encore les banques alimentaires.

Le nombre de personnes privées d’un domicile personnel était, à l’époque, estimé à 143 000, dont 30 100 enfants. Il avait déjà bondi de 50 % par rapport à la précédente enquête, datant de 2001, avec une poussée très forte des familles, notamment étrangères. Ces données n’ont fait qu’empirer depuis. Cette année, pour la seule région Ile-de-France, la préfecture déclare mettre à l’abri 80 000 personnes chaque soir.

Ce diagnostic recoupe les observations du SAMU social de Paris qui, dans une enquête de 2011, avait dénombré 12 % de sans-abri ayant suivi des études supérieures et même 24 % de ceux hébergés dans des structures d’accueil. « Faire des études, être diplômé n’empêche évidemment pas les maladies psychiatriques ou des addictions qui peuvent conduire à perdre son logement », remarque Françoise Riou, qui dirige l’Observatoire du SAMU social de Paris.

Diplômés ou non, qu’ils aient ou non suivi des études, un quart des SDF ont, au moment de l’enquête, un emploi. « Ce n’est pas négligeable et cela corrige sensiblement la figure classique du SDF très éloigné de l’employabilité », commentent les deux chercheurs. Et parmi les diplômés, 41 % ont régulièrement travaillé.

Pour les diplômés en France, l’absence de logement est, dans 20 % des cas, motivée par une séparation d’avec leur conjoint, dans 10 %, par la perte de leur emploi et, dans 9 %, par l’incapacité de payer leur loyer.

Au moment de l’enquête, 9 % des SDF dormaient dans la rue ou un abri de fortune, mais 61 % d’entre eux avaient connu la rue au cours des douze derniers mois. C’est donc une expérience très répandue. Y compris chez les diplômés, mais de manière moins forte : seuls 49 % d’entre eux ont connu un épisode de grande précarité et vécu cette épreuve.

Enfin, la précarité étudiante est considérée comme « un phénomène mal connu dont il est difficile de mesurer l’ampleur, probablement sous-estimée ». Ainsi, 6 % des SDF diplômés auraient été à la rue au cours de leurs études et même 31 % pour ceux qui ont échoué à obtenir leur diplôme. « Leur sans-domiciliation joue un rôle prépondérant dans la non-obtention de leur diplôme », analysent les auteurs. lemonde.fr 28.09

Le gendarme des banquiers et des assureurs vous réserve une agréable surprise.

- Assurance-vie: une nouvelle menace pour les épargnants? - bfmtv.com

Le gouvernement va-t-il s'attirer les foudres des épargnants? Ce mercredi 28 septembre, le projet de loi Sapin II est de nouveau examiné en séance par les députés. Un article de cette loi, le 21 bis, fait actuellement couler beaucoup d'encre. Celui-ci prévoit que le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) puisse, sur proposition du gouverneur de la Banque de France, et après avis du collège de supervision de l'ACPR, le gendarme des banquiers et des assureurs, "suspendre, retarder ou limiter temporairement, pour tout ou partie du portefeuille, le paiement des valeurs de rachat, la faculté d’arbitrages ou le versement d’avances sur contrat". En clair, les épargnants ayant souscrit des contrats d'assurance-vie pourraient se voir forcés de patienter avant de pouvoir procéder à des retraits.

Certes cette possibilité n'est prévue "que dans le cas de menaces graves pour la stabilité du système financier ou la situation financière de l'ensemble des organismes", précise Romain Colas, rapporteur du texte à l'Assemblée et auteur des amendements en première lecture dont est issu cet article 21 bis. Et elle serait limitée à trois mois.

Panique bancaire

Cette mesure, qui s'appliquerait à tous les contrats d'assurance-vie, a en fait pour but d'éviter qu'en cas de crise financière ou de remontée forte et subite des taux des obligations d'État, dont les contrats d'assurance-vie sont remplis à ras bord, les épargnants ne se précipitent pour retirer leurs avoirs et créent l'équivalent d'une panique bancaire.

"Cet article prévu dans la loi Sapin II relève d’une attention noble qui est de s’assurer de la stabilité des compagnies d’assurance-vie. Mais les effets de cette intention sont techniquement erronés, socialement dangereux et politiquement funestes", regrette Gérard Bekerman, le président de l'Afer, la plus grande association d'épargnants avec 750.000 adhérents et 2 millions de bénéficiaires.

Le président de l'Afer maintient que ce texte est "techniquement erroné". "Les compagnies d’assurance-vie détiennent tous les moyens pour faire face à ce risque (de remontée des taux ou de crise financière) via ce que l’on appelle la réserve de capitalisation, alimentée par les plus-values obligataires encaissées lors des périodes de taux bas", explique-t-il.

"Un extincteur anxiogène"

"Le gouvernement prend une énorme responsabilité à un moment où il doit donner de la confiance, il sort un article de loi anxiogène, contre les épargnants", ajoute-t-il.

"Cela revient à considérer qu'un extincteur est anxiogène", répond Romain Colas. "Tant mieux s'il n'y aucune raison de s'inquiéter. Mais cette mesure permet de montrer que nous avons appris les leçons de la crise. Le premier intérêt de l'épargnant c'est bien qu'il ait la garantie que son capital soit préservé", insiste-t-il (Dans le coffre d'un banquier, c'est rassurant... pour lui, le banquier évidemment ! - LVOG) . Le député fait également valoir qu'avec tous les gardes-fous mis en place, il est quasi-impossible qu'une décision contraire aux intérêts des épargnants soit prise. (Ben voyons, comme en Grèce ou à Chypre. - LVOG) "Il n'y a aucune raison de penser que les pouvoirs publics veuillent faire n'importe quoi. (Si on vous le dit ! - LVOG) Quel ministre des Finances (le président du HCSF, ndlr) aurait intérêt à nuire aux assurés et bénéficiaires?" (Franchement, plus honnête tu meurs ! Rien que leurs arguments puent à plein nez leurs mauvaises intentions, un aveu pour qui sait lire ou écouter. - LVOG) bfmbusiness.bfmtv.com 27.09

Quelques infos en bref.

Communautarisme provocateur et extrémiste. Du wahhabisme au naturisme.

- Paris va expérimenter le naturisme - LeMonde.fr

Le Conseil de Paris a voté, lundi, un vœu en ce sens présenté par le groupe écologiste. LeMonde.fr

Il faut donc en déduire qu'ils vont légaliser le voyeurisme. Et dire que ces prostitués viennent de s'en prendre... aux prostituées ! Quelle bande de scélérats dégénérés !

Comment les inégalités se creusent.

16% des français n’ont pas internet chez eux et 21% des personnes qui ont internet ne se sentent pas à l’aise pour l’utiliser. AFP

Le capitalisme est incompatible avec l'air qu'on respire, comme quoi il y a urgence à l'abolir.

- Santé: 92% de la population mondiale respire un air ambiant trop pollué - AFP

Pas moins de 92% des habitants de la planète vivent dans des lieux où les niveaux de qualité de l'air extérieur ne respectent pas les limites fixées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), selon un rapport publié mardi. AFP

Qui l'aurait cru ?

- Forte hausse du chômage en août... contre toute attente - LeParisien.fr

Pourquoi donc ? Réponse :

- Inversion de la courbe du chômage : qu'en est-il de la promesse de François Hollande ? - Franceinfo

- Chômage : les chiffres repartent à la hausse - Franceinfo

C'est la plus forte hausse depuis plus de trois ans. Au mois d'août, le nombre de chômeurs sans aucune activité augmente de 50 200, soit une hausse de 1,4%. La courbe du chômage remonte... Franceinfo 27.09

Mimétisme et propagande.

- Le président Obama inaugure un musée afro-américain à Washington - Reuters 25.09

Plutôt un cimetière.

- Californie : des manifestants demandent justice après la mort d'un Noir abattu par la police - franceinfo

Selon le chef de la police locale, Jeff Davis (38 ans - ndlr), Alfred Olango a ignoré les directives des agents lui demandant de retirer une main de sa poche. franceinfo 29.09

- Hollande "reconnaît la responsabilité des gouvernements français dans l'abandon des harkis" - Franceinfo 25.09

Extrait d'un rappel figurant dans la Lettre n°7 de Démocratie révolutionnaire (NPA)

- ... un certain Mitterrand, ministre de l’Intérieur de Mendes-France, puis de la Justice de Guy Mollet, signera en 1956 le décret donnant les pleins pouvoirs à l’armée française, fort du vote des députés, dont ceux du PCF, accordant les pouvoirs spéciaux au gouvernement. Fin de l'extrait.

Mitterrand pour lequel tous les courants trotskystes appelleront à voter en mai 1981. Pour un peu on pourrait dire qu'ils ne s'en sont jamais remis... Ce qu'on ne regrettera pas, il faut assumer.

Qu'est-ce qui chagrine tant cette antenne de la NED ?

- Avancée du régime syrien à Alep, MSF dénonce "un bain de sang" - AFP

Le régime de Damas a progressé face aux rebelles dans Alep... AFP

MSF souhaite ouvertement la défaite de la République arabe syrienne laïque au profit de ces supplétifs barbares du Pentagone. A bas MSF, dehors de Syrie !

Social

- Afrique du Sud: l'agitation étudiante s'étend - AFP

Les protestations étudiantes contre l'augmentation des frais de scolarité pour 2017 sont montées d'un cran mercredi, la police faisant usage de balles en caoutchouc contre des manifestants sur des campus de Johannesburg et de Grahamstown.

Des campus ont été temporairement fermés en raison des actions de protestation, en particulier à l'université du Cap, l'université Wits à Johannesburg et l'université de Technologie de Durban.

La police anti-émeutes utilise depuis dix jours face aux étudiants protestataires des balles en caoutchouc et des grenades paralysantes.

Le gouvernement sud-africain a donné la semaine dernière son aval à une augmentation des frais universitaires limitée à 8%, soit une hausse supérieure à l'inflation annuelle de 6%.

Les frais de scolarité annuels oscillent, selon les universités, entre 30.000 et 60.000 rands (1.900 à 3.800 euros environ).

Même si les autorités ont laissé le soin à chaque établissement de fixer le montant de l'augmentation, leur feu vert a provoqué la colère des étudiants, qui réclament l'éducation gratuite pour tous. AFP 28.09

- Aux Philippines, des centaines d'étudiants défient le controversé président Rodrigo Duterte - Franceinfo

Des centaines de jeunes ont manifesté vendredi contre les méthodes musclées du président. Franceinfo

Erdogan fait des émules, Duterte vient d'en appeler à Hitler pour justifier son régime, j'ai entrevu cela dans le titre d'un article ce matin...

Des Jordaniens manifestent à Amman contre le gaz israélien - AFP

Des centaines de personnes ont manifesté vendredi dans le centre de la capitale jordanienne Amman pour dénoncer un accord d'approvisionnement en gaz israélien signé cette semaine par le royaume. AFP


Le 2 octobre 2016

CAUSERIE

Prétendre que le PS ou le gouvernement Hollande-Valls seraient de gauche, participe à la fabrication du consentement destinée à soumettre les travailleurs au sort que le capitalisme leur réserve.

Comment peut-on encore écrire de telles énormités en septembre 2016 : "patronat et gouvernement, de gauche aujourd’hui ou de droite demain" ? (Démocratie révolutionnaire - Lettre n°7 - NPA)

Question :

- Qui a dit que le gouvernement était de gauche ?

- Qui a intérêt à le faire croire ?

- Qui en tire profit ?

Réponse :

- Les mêmes, ceux qui détiennent le pouvoir et leurs représentants.

Question :

- Mais alors, cela ne signifie-t-il pas que ceux qui reprennent à leur compte cette caractérisation de gauche participent à cette imposture ?

Réponse :

- La réponse est incluse dans la question, évidemment qu'ils s'en font les complices.

Question :

- Pourquoi la classe dominante a-t-elle intérêt à déclarer qu'un parti ou un gouvernement de droite serait de gauche ?

Réponse :

- L'avantage de faire passer un gouvernement (ou un parti) de droite pour un gouvernement de gauche, réside dans le fait que si les travailleurs rejettent la droite officielle ou le parti de l'ordre (LR) à cause de sa politique antisociale, spontanément ils vont se porter vers le parti (institutionnel) qui est censé incarner une autre politique et qu'on leur présente de gauche, mais comme en réalité il fera la même politique qu'un parti de droite, cela revient à les conduire à en déduire que quel que soit le parti vers lequel ils se tourneront ils se retrouveront en présence de partis qui auront adopté la même politique réactionnaire, finalement comme s'il n'existait aucune alternative à cette politique et qu'ils devaient se résigner à l'accepter ou s'y soumettre.

Si ce parti de gauche qui en fait est de droite était caractérisé de droite par la classe dominante et ses représentants, cela serait reconnaître que les principaux partis institutionnels représentent les mêmes intérêts de classe, et les travailleurs en rejetant l'un serait logiquement porté à rejeter l'autre, ce qui présenterait le risque ou le danger de les inciter à chercher s'il n'existerait pas un autre parti cette fois de gauche ou qui incarnerait réellement leurs intérêts de classe et vers lequel ils pourraient se tourner, ce qu'il faut éviter à tous prix évidemment car cela représenterait une grave menace pour le régime.

En conclusion, chacun aura compris que c'est la classe dominante qui a intérêt à entretenir cette escroquerie politique le plus longtemps possible, car elle permet de détourner les travailleurs des partis ouvriers...

Elle est aidée dans son entreprise par tous les partis dits ouvriers sans exception qui refusent de caractériser de droite le PS et ses satellites et alliés, et qui montrent ainsi qu'ils sont corrompus par le régime.

Ceci est la stricte réalité, implacable et cruel à laquelle les militants feraient bien de réfléchir.

Ceci est aussi un des facteurs déterminant qui permet de comprendre pourquoi et comment l'avant-garde du mouvement ouvrier a pu dégéner ainsi et se disloquer.

On pourrait nous rétorquer que peu importe que le PS soit caractérisé de droite ou de gauche puisqu'on affirme que tous les partis ouvriers sont corrompus.

A cet argument nous répondrons que les travailleurs ne le savent pas forcément, et surtout c'est ce qu'ils sont censés représenter qui présente davantage un danger pour le régime, aussi faut-il en détourner les travailleurs, particulièrement les couches supérieures, celles qui traditionnellement soutiennent le PS et assurent la stabilité du régime.

On mesure là l'enjeu de cette question, puisque la manière dont on y répond détermine l'orientation politique du mouvement ouvrier ou la nature de son engagement politique, réactionnaire ou révolutionnaire. Je sais que les militants ne sont pas habitués à se poser cette question ou qu'ils évitent de se la poser, et bien c'est un tort, car on n'avancera jamais avant d'y avoir répondu.

Quant au régime, on le qualifiera d'oligarchie ou de dictature oligarchique, dans la mesure où c'est l'oligarchie financière qui trône au sommet du capitalisme, et parce que ce sont les besoins de l'oligarchie qui dictent la politique mise en oeuvre par tous les gouvernements ou à laquelle se soumettent l'ensemble des institutions de l'Etat, politique dite néolibérale qui correspond au stade du développement de la crise du capitalisme, et qui est destinée à garantir la pérennité du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme au profit de la classe hégémonique ou qui détient le pouvoir.

Les lois de fonctionnement du système économique capitaliste sont le produit des contradictions des rapports sociaux sur lequel repose le capitalisme. Son développement va alimenter ces contradictions au point que ses propres lois vont représenter un danger pour son existence.

Lors de chaque crise et quel que soit le moyen auquel recourent les capitalistes, non seulement ils ne feront que la résoudre temporairement, car ces expédients vont contribuer à terme à amplifier ces contradictions au point de les rendre incontrôlables, mais ils n'ont pas le choix. En fait chaque mesure qu'ils seront amenés à prendre va les conduire inexorablement à accumuler toujours plus de capital et à réduire le nombre de ceux qui en possède, à concentrer toujours plus leur pouvoir de sorte qu'il leur faut à tous prix s'emparer du pouvoir politique ou le soumettre pour imposer ces mesures aux peuples qui sont une question de vie ou de mort pour les capitalistes, d'où le recours à des méthodes de plus en plus violentes pour y parvenir.

Le mode de gouvernance que l'oligarchie va instaurer lui est dicté par la crise du capitalisme qui a atteint un niveau inédit dans son histoire, dans la mesure où quel que soit le coût de production qui inclut le coût de la force de travail, le taux de profit tendra inexorablement vers zéro, le condamnant à produire toujours plus afin de réaliser en volume un profit toujours plus important sans toutefois atteindre le niveau colossal des capitaux engagés dans le cycle de production, dit autrement sans que le rendement de leur placement soit suffisant pour couvrir leur avance en capital ou leur investissement, ce qu'ils parviennent à masquer uniquement en recourant à un endettement faramineux que prennent en charge les gouvernements lorsqu'ils volent au secours des banques, ce qui signifie qu'en est en présence d'un système économique en faillite qui ne peut tenir que grâce à l'intervention ou au soutien des gouvernements, d'où la nécessité pour l'oligarchie de s'assurer que le pouvoir politique lui soit acquis par n'importe quel moyen, corruption, guerre civile, coup d'Etat ou guerre, sans oublier le fascisme. On laissera de côté ici le fonctionnement mafieux de l'économie mondiale soumise à cette oligarchie.

Pour asseoir son pouvoir politique, l'oligarchie va dicter aux partis qui gouvernent pour son compte, non seulement la politique qu'ils devront appliquer, mais aussi l'idéologie et les moyens de l'inculquer aux peuples afin qu'ils s'y soumettent. Elle va recourir aux médias, aux instituts de sondages, aux think-tanks, aux réseaux sociaux, à tout un réseau d'acteurs sociaux acquis à sa cause (syndicats, partis, associations ou ONG, universitaires, chercheurs), au communautarisme, au terrorisme, à la guerre psychologique, etc. afin que le législateur puisse réduire tranquillement les libertés individuelles ou collectives des peuples tout en s'attaquant à leurs droits politiques ou en les neutralisant, pendant que leurs droits sociaux seront liquidés les uns après les autres, sans déclencher une révolution sociale ni même permettre au mouvement ouvrier de se doter d'une nouvelle direction, ce qui au final reviendra à avoir déclaré hors la loi (ou l'ennemi) la démocratie, ce qu'il faudra absolument éviter de divulguer pour ne pas attirer l'attention des véritables opposants au capitalisme sur cet aspect de la situation politique, puisque pour que cette entreprise soit menée à bien il faut que cette imposture ne soit pas dévoilée.

On comprend immédiatement pourquoi toute référence à la démocratie ou au soit-disant fonctionnement démocratique du régime ne fait que contribuer à entretenir cette imposture ou à soutenir le régime.

On arrêtera là pour aujourd'hui.

Celui qui n'est pas capable de caractériser avec précision notamment le PS, le gouvernement, les institutions, le régime n'est pas apte à parler au nom des travailleurs, encore moins du socialisme.

On aura compris que ne pas caractériser le PS de droite est faire le jeu de la réaction, après on peut s'intituler ce qu'on voudra, se coller n'importe quelle étiquette, on ne leurra personne à part peut-être soi-même. On a toujours dit que pour combattre un ennemi il fallait commencer par l'identifier, et bien en refusant de caractériser le PS on s'interdit de le combattre ainsi que sa politique.

C'est logique, dialectique, c'est ainsi et personne n'y peut rien, même quand c'est un con d'ouvrier qui le dit cela reste valable, puisque c'est ce que pensent la plupart des lecteurs qui font preuve d'un attachement quasi supersticieux, maladif, compulsif au PS (et aux appareils pourris des syndicats qu'il contrôle, dont celui de FO).

"L’avenir de la société, de l’Humanité même, dépend de la capacité des classes exploitées à prendre conscience de leur rôle, de leurs possibilités révolutionnaires pour sortir le monde du chaos capitaliste." (Yvan Lemaitre - Démocratie révolutionnaire - NPA)

Non, il passe par la caractérisation du PS, des institutions et du régime.

Commencez par prendre conscience vous-même de la nature et du rôle du PS , après peut-être vous pourrez vous adresser aux "classes exploitées". Eh oui, c'est à ce prix-là, et si le prix vous semble excessif, c'est que vous n'en êtes pas digne !


Le 12 octobre 2016

CAUSERIE

Cette causerie est un peu moins bordélique que les deux précédentes.

Ce n'est pas toujours facile d'être loin du terrain et d'être aussi isolé. Si je ne risque pas de subir l'influence de l'atmosphère détestable qui règne en France, en revanche j'ai du mal à saisir avec précision comment réagisse chaque couche de travailleurs aux différents sujets de l'actualité politique, comment ils entrevoient leur avenir.

Ce qui est aberrant, c'est qu'Internet ne soit pas utilisé pour en faire un outil pédagogique à destination des travailleurs afin de les aider à faire progresser leur conscience de classe. Rien n'est fait pour leur donner envie, alors qu'ils se comportent comme de grands enfants qui n'ont pas évolué ou sont insouciants.

Cette réflexion m'est venue à l'esprit en observant le comportement des Indiens, qui en attendant les prochaines élections qui ne changeront rien à leur sort, se démerdent comme ils peuvent pour survivre au quotidien, car ici le niveau de la précarité ou le risque d'y tomber est autrement plus élevé qu'en France.

Ici comme en France on a l'impression d'être pris dans un engrenage infernal dont on ne verra jamais le bout, ce qui est forcément démoralisant ou ne poussent pas à se mobiliser. Du coup tout le monde prend la vie comme elle vient sans se poser de questions puisqu'il n'existe pas de réponses, et toute discussion politique prend une tournure surréaliste ou se cantonne à des lieux communs sans intérêt. On est loin de toute notion de lutte de classes et c'est un euphémisme...

Introduction et réflexions politiques

Eat the rich. (Bouffer le riche)

Oreilles sensibles ou cerveau ratatiné s'abstenir.

Le concert d'Aerosmith de 2013 au Brésil est à savourer sans modération pour se détendre un peu, it's feeling good. Celui de 2007 à New York fut également une véritable performance...

Les concerts de hard rock sont les manifestations les plus populaires dans le monde en affluence.

Quand la muse des médias est une pute siliconnée de luxe.

- Kim Kardashian, est le meilleur exemple pour les filles ? - LeMonde.fr

Il ne pouvait y avoir que des maquereaux pour oser poser une question aussi déplacée, choquante...

Putain tout court !

- Bruno Le Maire veut que les jeunes se disent «putain, être Français, c'est la classe» - 20minutes.fr C'est tellement la honte que lorsqu'un Indien me demande ma nationalité, je réponds que je viens d'un pays qui s'appelle la France en m'empressant d'ajouter que je n'y suis pour rien, je ne tiens pas à être identifié avec un "putain" de Rafale !

Comment reconnaître les agents du capitalisme ?

Ils soutiennent ou ménagent un impérialisme qui serait plus fréquentable ou supportable qu'un autre, le russe ou le chinois par exemple. Ils font donc le choix délibéré de se situer dans le camp impérialiste au détriment des travailleurs qui le combattent dans leur pays, en Russie ou en Chine par exemple.

Ils font feu de tout bois.

Quand la Turquie s'est attaquée aux intérêts russes, ils ont pris le parti de la Russie. Ils se sont déchaînés contre Erdogan le despote infréquentable. Et quand quelque temps plus tard la Turquie et la Russie se sont réconciliés... ils sont restés muets dans un premier temps, et plus tard ils salueront ce rapprochement.

Ils hurlent contre l'UE et l'ONU un jour, et un autre ils s'en remettent à ces institutions pour régler un conflit.

Ils n'ont aucun principe, excepté la démagogie sur fond d'amnésie.

Bref, on aura compris que ces soit-disant intellectuels, journalistes, militants se présentant comme des opposants au capitalisme ou dénonçant ses excès sont en réalité des imposteurs roulant pour le capitalisme.

Cela nous fait penser spontanément aux partis ouvriers qui dénonçaient le sectarisme, le dogmatisme, le culte de la personnalité, les méthodes staliniennes, etc. et qui en réalité se livraient eux-mêmes à ces pratiques détestables.

De nos jours, les mêmes partis ou dirigeants prétendent être ouverts à la discussion, mieux, ils n'exigent plus que vous partagiez leurs principes ou leur programme, encore moins les moyens pour atteindre des objectifs dont finalement ils se foutent pas mal ou auxquels ils ne croient pas eux-mêmes, ce qui permet de trouver des accords sur une ligne politique suffisamment élastique avec des gens qui n'ont pas davantage de principes qu'eux.

Mais alors sur quoi repose leurs accords ? Sur la base de la préservation de leurs intérêts respectifs (quand ils ne se confondent pas) qui prévalent sur les intérêts collectifs pour lesquels ils sont censés combattre ensemble. Autrement dit, tu ne me poses pas de questions gênantes et je ne t'en poserai pas, tu ne reviens pas sur le passé, sur mon passé, et j'en ferai de même, tu ne cherches pas à m'imposer des faits que volontairement je n'ai pas retenus dans mes analyses, et je ne chercherai pas à t'en imposer, peu importe nos réelles intentions ou qu'elles soient contradictoires, contentons-nous de déclarations formelles en guise d'accord, l'essentiel est de sauver les apparences car nous avons tous à y gagner...

A cette braderie indigne, nous opposons le respect des principes et des enseignements de la lutte de classes que nous ont légué les marxistes

A l'école de la vie.

Quand une gangrène a été diagnostiquée, soit on ampute la partie du corps qui a été atteinte pour sauver la vie du patient, soit on le condamne à mort en la laissant envahir tout le corps.

Quand la gangrène du réformisme s'empara du mouvement ouvrier, le communisme l'amputa grossièrement de ce courant pourri, ce qui permit de le sauver momentanément, sans toutefois parvenir à extraire la totalité des cellules souches de la gangrène profondément ancrée en lui et qui devait l'envahir lorsque le terrain lui serait à nouveau favorable. Puis quand ce fut au tour du stalinisme de le gangrener, il n'existait plus aucun courant suffisamment puissant pour s'en débarrasser ou s'y opposer, il l'infesta permettant aux cellules purulentes du réformisme de se reproduire. La gangrène trouva un terrain favorable dans le développement du capitalisme, qui était lui-même condamné dès l'origine à subir le même sort et à le partager avec tous ceux qui seraient en contact avec lui. Les partis du mouvement ouvrier s'étant toujours construits par le haut, c'est la tête ou l'organe le plus vulnérable qui la première fut atteinte, et comme il était délicat de désolidariser la tête du reste du corps sans que cela lui soit fatal, la gangrène finit par descendre pour atteindre tous les organes jusqu'à la base des pieds, qui dorénavant s'agitent sans direction à la manière du corps d'un serpent dont on aurait coupé la tête et devenu inoffensif... sauf sa tête !

Ne cherchez pas d'où vient mon inspiration ailleurs que dans la réalité, pour avoir encore tué un serpent dans le jardin la semaine dernière. Le cerveau fonctionne beaucoup mieux ou il est beaucoup plus disponible quand on prend le temps de vivre pleinement les expériences que la vie quotidienne nous procurent, au lieu de se torturer l'esprit à chercher à comprendre des choses qui ne sont pas directement en rapport avec la réalité que nous vivons. Celui qui ne tire pas un enseignement de chaque expérience passe à côté de sa propre existence, puisque c'est principalement grâce à ce moyen-là qu'il peut en prendre conscience.

La matière à réflexion pour progresser, on l'a sous les yeux où qu'on soit et quoi qu'on fasse. Il y a dans la situation sociale et politique suffisamment matière à réflexion pour y puiser notre inspiration, nourrir notre imagination ou y confronter nos idées.

Ici ou ailleurs, partout et en toute chose, à travers chaque expérience, c'est le même processus dialectique matérialiste qui est à l'oeuvre, le découvrir pour mieux cerner comment il fonctionne nous aidera à mieux comprendre comment fonctionne les hommes, la société ou le monde. S'il n'y a pas de sot métier, il n'y a pas non plus de sottes expériences, sauf chez ceux qui pensent le contraire. Cela ne signifie évidemment pas que chaque expérience mériterait d'être vécue, mais que toutes celles que nous avons vécues méritent notre attention...

En finir avec une illusion qu'on a alimentée et qui n'a que trop duré.

Comment se fait-il que la réaction (le PS et le gouvernement) puisse reprendre à son compte le combat contre les inégalités ? Quel parti ouvrier aurait-il déjà abordé cette question ? Aucun naturellement, ce qui ne nous surprend pas.

Au détour du XXe siècle, le combat contre les inégalités tel qu'il figurait dans le programme du mouvement ouvrier s'inscrivait dans la perspective de l'abolition du capitalisme, ce qui était logique puisque le capitalisme ou les rapports sociaux de production reposaient sur l'inégalité entre la classe qui possèdait les moyens de production et celle qui ne possédait que sa force de travail qu'elle était obligée de vendre aux conditions qui lui étaient imposées pour survivre.

Depuis le mouvement ouvrier a abandonné cette perspective politique, du coup le combat contre les inégalités a non seulement changé d'orientation politique mais aussi de contenu, il ne s'agit plus que d'imiter vulgairement le mode de vie des bourgeois sans trop se soucier de la manière dont on y parvient, au prix de quel sacrifice surtout quand ce sont d'autres couches d'exploités ou d'autres peuples qui en feront les frais.

Dans ces conditions, les idéologues de la classe dominante ont eu l'idée de l'instrumentaliser sachant qu'il ne se retournerait pas contre ceux qui détenaient le pouvoir et qui le mettaient en avant en figurant comme progressiste, mais contre ceux qui étaient censés en profiter et ceux qui s'y opposeraient au nom de préjugés archaïques et qu'il suffirait de présenter comme des conservateurs ou des réactionnaires réalisant d'une pierre deux coups.

C'était magistralement joué, puisqu'ils allaient ainsi inverser les rôles et rendre un peu plus incompréhensible la situation, embrouiller un peu plus les rapports qui existaient entre les classes et à l'intérieur de chaque classe, où leurs différentes couches allaient se déchirer sur cette question, pour finalement imposer leur modèle de société caractérisée par l'explosion des inégalités sociales sans que personne ne puisse s'y opposer ou même y comprendre quoi que ce soit.

C'est ainsi qu'on allait parvenir à une situation où l'oligarchie allait concentrer tous les pouvoirs et les exploités allaient voir tous leurs droits sociaux acquis disparaître les uns après les autres, à l'exception toutefois de l'aristocratie ouvrière, des nantis, de ceux qui disposent d'un statut privilégié et qui assurent la stabilité du régime, qui peuvent estimer à juste titre que le combat pour l'égalité des droits n'aura pas été un vain mot puiqu'ils en tirent profit.

C'est là qu'on s'aperçoit à quel point le réformisme peut être pernicieux et cruellement efficace pour assurer la pérennité du régime capitaliste. Si la création d'une aristocratie ouvrière et d'une classe moyenne devait accompagner le développement du capitalisme, elles ne cessaient pas pour autant d'être exploitées et opprimées, et au lieu de se servir comme levier de ces privilèges pour conquérir tout le pouvoir, elles s'en contentèrent et apportèrent leur soutien aux représentants officiels du capitalisme ou à ses supplétifs réformistes.

L'homme présente la faiblesse d'avoir une courte vue d'esprit, d'être facilement pris d'amnésie et de ne tirer aucun enseignant ou si peu de ses expériences passées, ce qui en fait un être particulièrement vulnérable, mais perfectible ou qui peut malgré tout évoluer, faut-il encore qu'il soit capable de saisir les occasions favorables qui se présentent à lui, et malheur à lui s'il les laisse s'échapper car il sera condamné à régresser pour finalement se retrouver à un niveau d'évolution antérieur à celui qu'il avait atteint précédemment. En terme de lutte des classes, on sait que lorsqu'on laisse échapper une situation révolutionnaire ou que les masses sont incapables de s'élever au niveau des tâches qu'elles ont à accomplir, une nouvelle période réactionnaire pire que la précédente s'en suivra. C'est le même processus dialectique inconscient qui scelle le sort des hommes et de la société selon l'orientation qu'ils lui donnent.

J'ai abordé ici cette question sous cet angle-là, mais il en existe d'autres. On comprend mieux pourquoi Hollande, Valls et le PS se sont emparés de ce thème ou de cette revendication qui a été détournée de sa fonction ou de son objectif originel, en finir avec les inégalités qui constituent les rapports de classe sur lesquels reposent les fondements du capitalisme, sachant à quel point le mouvement ouvrier et son avant-garde étaient gangrenés ou corrompus, ils pouvaient compter sur leur discrétion ou leur collaboration pour que leur imposture ne soit pas dévoilée pour appliquer leur politique tout en continuant de se prétendre de gauche.

Ce n'est pas par hasard si Marx avait lié dans son combat politique droits et devoirs égaux, pour tous, y compris les exploiteurs, ce qui évidemment devait être incompatible avec l'existence du régime capitaliste qui ne pourrait supporter ou survivre à la satisfaction de l'ensemble des besoins de chaque exploité. Puisque seuls les exploités devaient accomplir leurs devoirs, il devait en résulter qu'ils seraient spoliés de leurs droits, dont celui à pouvoir s'émanciper du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme qu'ils devaient abandonner pour demeurer en esclavage.

Une société qui n'est pas capable de permettre à l'ensemble des citoyens de vivre décemment ou de pourvoir à leurs besoins, manque à son devoir le plus élémentaire et ne mérite pas d'exister un jour de plus, cela s'applique au capitalisme.

Si le niveau du droit atteint par une société est déterminé par son niveau de développement économique, il faut en déduire que le capitalisme est entré dans une phase de régression économique sans fin, que caractérise l'état de crise permanente qu'il doit affronter et qui le conduit à niveler par le bas les droits des peuples.

En Inde où je vis, j'ai assisté depuis 20 ans au développement économique du pays, mais les travailleurs n'ont obtenu aucun droit nouveau, hormis celui d'être davantage exploité pour pouvoir s'endetter et consommer davantage ou pouvoir accéder au marché pour faire marcher la machine capitaliste et voir le nombre de milliardaires ou millionnaires se mutiplier. Le développement économique ne s'est pas traduit par l'élévation du niveau du droit, parce qu'il a été le produit du capitalisme en crise à l'échelle mondiale qui dicte à quel niveau il doit se situer en le calquant sur l'économie où cette crise est la plus avancée, les Etats-Unis.

Le seul droit nouveau que peut consentir le capitalisme aux peuples d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine de nos jours, c'est celui d'être exploité et de consommer le produit de cette exploitation au-delà de laquelle ils ne doivent escompter absolument rien, pas même la garantie que ce droit ne leur sera pas retiré du jour au lendemain puisqu'ils sont condamnés à vivre dans une précarité sociale permanente en l'absence de droits pour les protéger.

On évoque souvent les aléas de l'existence ou les accidents de la vie comme l'on dit qui peuvent briser une vie ou vous plonger du jour au lendemain dans la misère, chômage, maladie, divorce ou séparation, accident de la route, violence aveugle, etc. Ici en Inde, c'est vécu comme une malédiction effroyable, cela prend systématique des proportions dramatiques parce que vous en subirez les conséquences désastreuses jusqu'à la fin de votre vie, tout simplement parce que vous ne disposez d'aucun droit, d'aucune protection sociale, et il sera très difficile de trouver quelqu'un qui viendra généreusement ou de manière désintéressé à votre secours sans exiger en retour que vous en payez le prix fort au centuple qui viendra s'ajouter à vos difficultés ou votre peine, ajoutant un maillon de plus à votre chaîne au poids déjà insupportable, prostitution ou esclavage déguisés, suprême humiliation que vous vivrez comme un moindre mal à défaut de mieux.

C'est un sujet que j'ai souvent l'occasion d'aborder avec ma compagne, qui est confrontée à cette situation avec une partie de sa famille qui la considère comme son esclavage pour lui être venue en aide dans le passé, mais aussi pour que nos rapports ne prennent jamais cette tournure détestable, qui, si cela devait se produire un jour conduirait à notre séparation immédiate.

Le niveau du droit d'un pays est déterminé à la fois par son développement économique et celui de la lutte des classes, et quand son développement économique a été davantage le produit brusque et violent ou à marche forcé de l'importation massive de capitaux, plutôt que celui d'un lent processus historique auquel le peuple aurait participé et qu'il serait parvenu à intégrer pour agir éventuellement dessus, le droit progressera peu ou ne concernera que l'élite au pouvoir et ses serviteurs, il s'identifiera de préférence au niveau de l'étape historique économique antérieure, féodale en l'occurence, qui perdurera et ponctuera l'ensemble des rapports qui existent dans la société.

Un occidental qui serait venu en Inde il y a 20 ou 30 ans et qui débarquerait de nos jours s'écrierait en observant uniquement le spectacle de la rue : Quel progrès vertigineux accompli en si peu de temps, c'est magnifique, quel bonheur ! Ce serait la réaction d'un vulgaire touriste. C'est le discours dominant aussi.

Le "miracle" ne s'est pas produit, la démocratie ou le pouvoir politique par les travailleurs reste à conquérir.

- Grandes et petites questions sur nos temps difficiles - Robert Charvin - investigaction.net 06.10

Extraits.

Ainsi, ce que l’on appelle communément en Occident « la démocratie » est un ensemble de faux-semblants laissant la majorité des individus démunie. Jour après jour, on convainc le pseudo-citoyen qu’il n’y a pas d’autre choix : la solution « démocratique » serait la « moins pire ». Il échapperait ainsi au « totalitarisme », phénomène indéfini mais dont on diffuse régulièrement quelques images : les horreurs nazies et le goulag stalinien. (...)

Tous les arguments sont utilisés pour tuer toute espérance d’un autre monde que celui existant et pour enfermer les dangereux insatisfaits dans le « paradis » du possible que serait « la bien-heureuse démocratie à l’occidentale » !

Tous les jours sont répétées de soi-disant vérités d’évidence.

« L’égalité sociale tue l’esprit de compétition et anesthésie la société. Ceux d’en-haut sont donc les plus méritants ».

« Collectiviser la production des richesses, utopie communiste de mauvais aloi, même s’il s’agit d’autogestion ou de coopérative, détruit l’efficacité économique qui a besoin de chefs, c’est-à-dire de managers de haute volée, ainsi que d’actionnaires et de banquiers pour les financer ! ».

« L’information réelle des citoyens sur les réalisations locales ou sur les mesures nationales ou internationales rend la Cité ingouvernable. Il convient donc de ne laisser filtrer que ce qui est indispensable à la crédibilité du bien fondé des décisions déjà prises. Il faut faire admettre les clivages entre les Bons et les Méchants et user de la répétition pour convaincre. A défaut, se crée un climat anarchique et subversif ».

« L’enseignement a une finalité utilitariste qui doit être renforcée. Napoléon I, après avoir fait son expérience robespierriste, avait bien raison de retirer des programmes l’Histoire et la Philosophie ! Les employeurs ont besoin « d’employables » et non d’esprits critiques susceptibles de perturber l’ordre naturel des choses ! ».

Etc. etc. etc.

Face à ces conceptions qu’imposent le monde des affaires et la médiocratie politique au pouvoir, n’y a-t-il rien de possible et aucun espoir ? (...)

Il n’est pas impossible de détruire les illusions à la source de la servilité : le mot « liberté » est un mot creux si l’on ne prend pas conscience de tous les déterminismes et de toutes les limites dont il faut se libérer pour approcher de cette liberté ! Est-ce au-dessus de nos forces ?

On peut comprendre au seul spectacle du monde que les hommes vivent encore en pré-histoire et qu’il n’est nulle part de démocratie, car elle est une création continue, un projet toujours « à-venir », édifié par de vrais citoyens, « centres d’initiatives » toujours responsables mais encore minoritaires ! (...)

Alors que depuis des siècles, aucun régime politique n’a effectivement admis le pouvoir du peuple, peut-on croire qu’aujourd’hui le miracle s’est produit ? investigaction.net 06.10

Choisissez votre camp.

A droite, les défenseurs de l'ordre établi ou du capitalisme, à gauche ceux qui combattent pour le renverser et l'abolir. Et il n'existe pas d'autre voie ou alternative économique et politique, ceux qui s'emploient à faire croire le contraire sont des agents du régime en place, aventuriers ou charlatans, imposteurs ou escrocs.

- C’est en 1789, lors de l’Assemblée constituante, que sont nées la « gauche » et la « droite », quand les députés appelés à se prononcer sur le droit de veto du roi se séparèrent dans la salle : à gauche ceux qui étaient contre le maintien de ce droit royal, à droite ceux qui étaient pour… Une répartition qui se répéta entre ceux qui étaient favorables à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen et ceux qui y étaient opposés. La droite devint ainsi, à l’Assemblée, l’emplacement traditionnel des députés conservateurs, défenseurs de l’ordre établi ; la gauche celui des progressistes ou supposés tel. (Source :Démocratie révolutionnaire - Lettre n° 7 du 30 septembre 2016)

En 1789, être "progressistes" ou de gauche signifiait combattre pour le renversement de l'ordre établi, féodal, monarchique et non pour le réformer, cela signifiait combattre pour l'abolition du mode de production en vigueur afin de libérer les forces productives qui étouffaient sous le joug du régime féodal.

En 2016, être "progressistes" ou de gauche signifie combattre pour le renversement de l'ordre établi, capitaliste et non pour le réformer, cela signifie combattre pour l'abolition du mode de production de la propriété privée des moyens de production et de répartition des richesses en vigueur afin de libérer les forces productives qui étouffent sous le joug du régime capitaliste.

- Le mouvement ouvrier, socialiste puis communiste, né au lendemain de la révolution industrielle et du développement de la classe ouvrière, s’est construit sur un tout autre terrain, celui de la lutte de classe, internationaliste. Les statuts de la première internationale, écrits par Marx en 1864, débutaient par l’affirmation « que l'émancipation de la classe ouvrière doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes ; que la lutte pour l'émancipation de la classe ouvrière n'est pas une lutte pour des privilèges et des monopoles de classe, mais pour l'établissement de droits et de devoirs égaux, et pour l'abolition de toute domination de classe ». (id)

Ce rappel est intéressant, car il met en relief à quel point tous les partis dits ouvriers de nos jours se sont fourvoyés ou ont reniés leurs convictions en abaissant l'objectif ou l'idéal de leur combat politique, en réduisant leurs prétentions pour les rendre plus présentables comme s'ils n'y croyaient plus vraiment.

Quelle importance cela présente-t-il nous objectera-t-on. Ceci que la société sans classe, sans Etat, sans frontières, sans monnaie, sans banques, sans armée, sans police, sans prisons, etc. parvenue à s'émanciper du règne de l'exploitation et de l'oppression de l'homme par l'homme, de la nécessité, n'est pas seulement un idéal, le produit de travaux ou de réflexions théoriques ou l'une des conclusions potentielles du processus matérialiste historique à l'oeuvre, mais un droit légitime, naturel qui justifie à lui seul l'aspiration de tous les peuples au bien-être, à vivre en paix, à accéder à la liberté, c'est lui finalement qui sert de fil ou de guide à nos convictions ou à notre combat politique qui sinon n'auraient aucun sens et dont la légitimité pourrait être contestée.

Et c'est justement ce qui se passe dès qu'on s'en écarte ou lorsqu'on l'abandonne, on va chercher à se concilier les bonnes grâces du régime en place, on va le ménager, s'en accommoder pour finalement donner un tout autre contenu à nos convictions ou à notre combat politique et renier ce droit ou cet idéal.

- L’essor du mouvement ouvrier, ses premiers succès politiques et électoraux, le confrontèrent dès la fin du 19ème siècle à la question du pouvoir, de ses relations avec la bourgeoisie et à la question « réforme sociale ou révolution » pour reprendre le titre de l’ouvrage de Rosa Luxemburg. Polémiquant en 1898 avec Bernstein, tenant du courant révisionniste au sein de la social-démocratie allemande, elle écrivait : « Les thèses révisionnistes ne visent pas, au fond, à réaliser l’ordre socialiste, mais à réformer l’ordre capitaliste, elles ne cherchent pas à abolir le système du salariat, mais à doser ou à atténuer l’exploitation, en un mot elles veulent supprimer les abus du capitalisme et non le capitalisme lui-même »... (id)

Le révisionnisme est donc de droite, ce qui signifie qu'il faut classer à droite tous les partis qui "ne cherchent pas à abolir le système du salariat" ou qui se contentent de vouloir "réformer l’ordre capitaliste", cela inclus toutes les composantes de feu le Front de gauche.

Cela pourrait poser un cas de conscience aux militants qui en viendraient à se demander comment on pourrait encore s'adresser à des militants de ces partis caractérisés de droite.

En réalité c'est un faux problème, dans la mesure où la nature de notre engagement politique et son orientation sont déterminés par l'idéal qu'on a adopté ou les objectifs politiques qu'on s'est fixé pour l'atteindre ou s'en rapporcher, et à partir du moment où on s'y tient, c'est ce facteur qui va déterminer la nature des rapports qu'on entretiendra avec le monde extérieur ou les différents acteurs politiques ou économiques, il n'y a donc aucune contradiction ou crainte à avoir de côtoyer des partis ou des militants qu'on a caractérisés de droite, encore faut-il que notre idéal ou nos convictions soient profondément ancrées en nous et qu'on soit prêt à les défendre en toutes circonstances, dans le cas contraire évidemment cela pourrait poser un problème, qu'on aurait créé soi-même cela dit en passant.

Chacun aura pu observer que Marx n'avait fait aucune concession sur les principes ou qu'ils affichaient ses idées socialistes sans se soucier de savoir si elles seraient bien ou mal accueillies par son interlocuteur ou son auditoire, et bien voilà l'exemple à suivre si nous voulons être digne de notre idéal et ne pas prendre le risque de le renier un jour ou l'autre.

Reste maintenant à savoir si nos convictions sont correctement étayées, si notre argumentation est suffisamment solide, cohérente, en deux mots si nous maîtrisons notre sujet, car c'est souvent parce que ce n'est pas le cas qu'on a la faiblesse de les brader ou pire de les abandonner, d'où la nécessité de progresser, de parfaire nos connaissances, de lire et d'étudier les oeuvres des marxistes pour saisir comment inconsciemment le matérialisme dialectique à façonner le développement de la civilisation humaine et a déterminé son orientation jusqu'à nos jours, ainsi armé nous serons capable à notre tour d'interpréter n'importe quel évènement ou rapport de manière impartiale et objective, conforme à la réalité qu'on n'aura plus à craindre et qui nous servira de point d'appui, on aura enfin réalisé que la réalité est en somme notre meilleur allié quand on ne s'en détourne pas ou quand on ose la regarder en face.

Que cela ne soit pas donné à tout le monde cela paraît évident, ce qui justifie ce que j'avais écrit dans une précédente causerie à propos du parti qui ne doit pas être ou se transformer en un parti de masse. A ce propos me vient une idée que je vous livre.

La transformation d'un parti ouvrier révolutionnaire en un parti de masse qui aurait pris le pouvoir ou qui serait au pouvoir serait le meilleur moyen pour reproduire le processus qui a débouché sur le stalinisme et ses différentes versions.

Le parti ne devrait assumer le pouvoir que pendant une période de transition pendant laquelle les masses exploitées feraient l'apprentissage de la démocratie, et lorsqu'elles seraient prêtes à l'assumer directement ou entièrement ce serait à leurs institutions de prendre le relais, processus politique dans lequel la place déterminante du parti céderait le pas au lieu de se renforcer au profit des travailleurs qui exerceraient tout le pouvoir, d'où ma déduction qu'un parti de masse n'est pas nécessaire, encore moins souhaitable et ne doit pas être notre objectif.

Cela implique deux conditions, d'une part que l'avant-garde qui constitue le parti soit irréprochable à tout point de vue, qu'elle ait parfaitement assimilé le socialisme, d'autre part que le niveau de conscience politique des travailleurs progresse et parvienne à matûrité pour incarner la démocratie.

Selon vous, quelle est la condition qui présente la plus grande difficulté ? La première selon moi. Pourquoi ? Je ne répondrai pas à cette question ici car j'ai déjà eu l'occasion de l'aborder dans d'autres causeries, disons plutôt qu'il suffira d'observer la réaction des militants à ce qu'ils viennent de lire pour comprendre que c'est le principal problème que nous avons à résoudre, ils vont rejeter en bloc mon argumentation sans même y avoir réfléchi ou l'avoir étudiée, c'est écrit d'avance, je ne prends aucun risque en l'affirmant, cela vaut d'autant plus pour les cadres ou leurs dirigeants qui n'osent même pas aborder ce genre de sujets.

Pour aborder une question aussi importante, il faut avoir en tête les enseignements de la lutte des classes, il est préférable de connaître les différentes étapes du développement de l'homme et de la société au cours des millénaires précédents ou tout du moins de disposer de suffisamment de points de repères pour ne pas s'y perdre ou tout confondre, il faut également remonter à l'origine ou à la source de chacun des facteurs ou des rapports qu'on est amené à aborder, il faut en avoir la volonté, cela nécessite d'autres qualités, du courage et de la détermination, mais aussi de la modestie car dans bien des cas on est obligé de reprendre tout de zéro et de faire fi de ses propres connaissances qui peuvent présenter de graves lacunes ou imperfections. Bref voilà autant de facteurs que les uns et les autres prétendent maîtriser ou prendre en compte, alors qu'en réalité ce n'est pas du tout le cas.

Voilà le principal obstacle auquel nous sommes confrontés dans la mesure ou personne ou presque ne veut l'admettre. C'est bien simple, ce sujet n'intéresse personne comme si tout le monde l'avait épuisé, personnellement c'est ce comportement qui m'épuise !

Inventaire inachevé et conclusion bâclée ou inacceptable.

Démocratie révolutionnaire a brossé un rapide tableau des faits d'arme de ce qu'ils appellent encore la gauche avec ou sans guillemets, alors que le PS et le PC avaient adopté en permanence le comportement de partis de droite. Ils sont fâchés avec la dialectique ou la transformation de la quantité en qualité, à croire que le monde tel qu'il est est immuable et ne changera jamais, autant dire qu'avec de tels dialecticiens on ne va pas bien loin, mais cela vous avez eu largement l'occasion de vous en rendre compte.

-...en 1914, l’Union sacrée emportait la quasi-totalité de la social-démocratie et des syndicats, solidaires de leur propre bourgeoisie dans sa guerre pour le partage des colonies...

-... en Allemagne la sociale démocratie portée au pouvoir venait d’écraser la révolution et de participer à l’assassinat de Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht (en 1919 - ndlr)...

-... La SFIO s’engageait dès lors dans la constitution d’une coalition électorale avec des partis de la bourgeoisie...

-... En 1935, la signature du pacte Laval Staline (qui cherchait alors des alliés face à Hitler) allait faire renoncer le PCF à toute propagande antimilitariste...

-... La crise passée (36 et le Front populaire - ndlr), la classe ouvrière politiquement désarmée, la bourgeoisie reprendra sa marche vers la guerre… jusqu’au vote des pleins pouvoirs à Pétain en 1940 par le parlement, dont une majorité des députés SFIO...

-... A la fin de la guerre, le PCF(...) rallie De Gaulle et participe au gouvernement pour la « bataille de la production », le redressement de la France… et le maintient de l’ordre dans ses colonies, de la Cochinchine à l’Algérie ou Madagascar.

-...Le 8 mai 1945, le communiste Charles Tillon est ministre de l’Air quand l’armée française bombarde Sétif, début d’une longue guerre de la bourgeoisie française en Algérie. Une sale guerre coloniale pour laquelle un certain Mitterrand, ministre de l’Intérieur de Mendes-France, puis de la Justice de Guy Mollet, signera en 1956 le décret donnant les pleins pouvoirs à l’armée française, fort du vote des députés, dont ceux du PCF, accordant les pouvoirs spéciaux au gouvernement.

-... En 1972, un programme commun de gouvernement est signé entre le PS, le PCF et les Radicaux...

-... En 81, après 23 ans passés loin du pouvoir, la gauche y revient alors que la bourgeoisie opère le virage libéral pour faire payer sa crise aux peuples. C’est Mitterrand et Mauroy, avec 4 ministres PC, qui vont engager la mise en œuvre de cette politique. Les années 80 seront celles de l’austérité, de la dérégulation bancaire, des odes à la Bourse

-... De 1997 à 2002, le gouvernement Jospin s’adjoindra à nouveau des ministres PC, qui prendront sans rechigner leur part de responsabilité dans la casse économique et sociale, tel Gayssot avec la privatisation d’Air France et de la SNCF… ainsi que des ministres Verts dont Voynet et de la minorité « gauche socialiste » du PS tels Lienemann ou Mélenchon qui s’y chargera de la réforme de la formation professionnelle…

-... Mélenchon expliquait en 2008 « Nous sommes tous des socialistes, des communistes, des écologistes, des trotskystes et même des libertaires à notre manière ! Nous sommes tout cela et nous sommes passionnément républicains ! Bref, nous sommes de gauche, en général et en particulier »…

-... Depuis plus d’un siècle, la bourgeoisie a utilisé la « gauche » pour duper les travailleurs, les faire marcher au pas, mieux désamorcer les résistances ouvrières. Du Front populaire à l’Union de la gauche en passant par la guerre d’Algérie, elle n’a pas craint de lui confier le pouvoir pour gérer les situations de crise, dans des moments où s’exacerbait la lutte de classe ou quand, comme dans les années 30, se posait de façon concrète la question « socialisme ou barbarie ». Fin des extraits.

On se demandera qui des travailleurs ou de ces militants la bourgeoisie a le plus dupés.

Crédibilité zéro. Un exemple caricatural du réformisme au populisme en passant par l'électoralisme.

- Analyse des élections allemandes - République sociale - legrandsoir.info 30.09

Extrait.

- Ces élections en Allemagne, bien que simplement cantonnées à une ville, sont révélatrices de plusieurs choses. La première c’est que les politiques prônées par la grande alliance de la CDU et du SPD ont été vivement sanctionné par les électeurs de Berlin. La deuxième c’est que contrairement à d’autres pays, et notamment le nôtre, les voix manquantes n’ont pas toutes été adressé à l’extrême-droite, au contraire. Et la troisième c’est donc de fait qu’il existe bel et bien une alternative crédible à gauche incarnant les aspirations populaires de justice sociale et refusant la haine et la racisme. Ce sera désormais aux électeurs et aux électrices français de s’en inspirer et d’éviter le piège de l’extrême-droite. République sociale.

Ils ont juste oublié de signaler aux lecteurs que cette " alternative crédible à gauche" ( Die Linke) gouvernait des landers ou administraient des communes avec le SPD (land de Berlin en 2011, Thuringe en 2014, etc.), qui lui-même allait gouverner avec la CDU de Merkel, ou encore avec les Verts eux-mêmes associés à la CDU, et c'est "bel et bien" la réalité.

En guise d'"alternative crédible à gauche" die Linke ou Syriza, Podemos ou feu le Front de gauche, c'est la social-démocratie dégénérée réhabilitée.

En famille. Il avait une double vie ou heureusement qu"on a le droit d’avoir plusieurs ambitions".

- Thierry Lepaon, ex-patron de la CGT : «Je construis ma seconde vie» - LeParisien.fr

Poussé à la démission en 2015 après un scandale sur son train de vie, l’ex-leader syndical a été chargé fin juillet par Manuel Valls d'une mission pour « préfigurer » la future Agence de la langue française pour la cohésion social.

LeParisien.fr - Le « recasage » des syndicalistes au sein de l’état fait polémique, le vôtre en particulier. Vous le comprenez ?

... Ce qui compte c’est d’avoir des envies, des passions et des compétences. On a le droit d’avoir plusieurs parcours, plusieurs ambitions, plusieurs centres d’intérêts dans la vie, heureusement.

LeParisien.fr - Pourquoi vous avoir confié cette mission ?

Manuel Valls sait que ce sujet me tient à cœur. (Ils sont intimes ! - LVOG)

LeParisien.fr - Quel est le montant de votre rémunération ?

Avant comme secrétaire général de la CGT j’avais un salaire de 4 400 euros net sur 13 mois et je n’étais, et de loin, pas le mieux payé. Pour cette mission je touche 4 200 euros par mois. LeParisien.fr 02.10

Collaboration de classes.

- Sélection à l'entrée du master: la ministre fixe les nouvelles règles du jeu - Liberation.fr

Un accord a été trouvé entre les organisations étudiantes et les universités. A partir de 2017, les étudiants recalés au master de leurs vœux, se verront proposer trois autres choix. Liberation.fr

Guerre psychologique ou la machine infernale destinée à embrouiller les esprits. Petite "vertu", aveu, provocation, déni collectif.

Qui a dit :

- "La théorie du genre, qui explique l'identité sexuelle des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets."

Réponse : Najat Vallaud Belkacem, interview accordée à 20 minutes, 31 août 2011.

On aura compris que les inégalités entre les hommes et les femmes n'auraient pas une cause sociale en rapport avec le règne de l'exploitation de l'homme par l'homme qu'il s'agit de préserver.

Stratégie du chaos appliquée à l'ensemble de la société, destinée à créer des tensions ou des affrontements entre ses différentes couches ou communautés jusqu'aux plus élémentaires afin de briser la cohésion sociale ou la communauté d'intérêts qui existe entre elles pour les déstabiliser, les affaiblir ou les rendre plus vulnérables encore, de façon à pouvoir plus facilement les manipuler pour leur inculquer ou les soumettre au modèle de société que l'oligarchie a conçue pour elles. C'est machiavélique assurément, mais bien réel puisqu'ils en font la démonstration quasi quotidiennement.

lefigaro.fr - Ces études de genre se sont développées depuis une quarantaine d'années dans le monde universitaire, notamment outre-Atlantique. Elles visent, selon leurs partisans, à comprendre les mécanismes sociaux qui conduisent aux inégalités entre les hommes et les femmes, et non à nier la différence des sexes.

La loi française prévoit l'enseignement de l'égalité homme-femme à l'école depuis 1989 et des cours d'éducation sexuelle depuis 2001. lefigaro.fr 03.10

Vous avez bien lu le paragraphe précédent, l'enseignement de l'égalité homme-femme à l'école existe depuis 1989, soit 27 ans, cependant voilà ce qu'a déclaré Francette Popineau, du syndicat majoritaire SNUIpp (classé à gauche précise Le Figaro : «...il n'y a pas de programme spécifique dans les manuels scolaires sur l'égalité homme-femme.» (id) L'article du Figaro était illustré avec une image montrant une page d'un manuel scolaire prouvant manifestement le contraire de ce qu'affirme cette "syndicaliste". Question : Pourquoi un tel déni ?

Quel monde de dingues quand on écoute madame Popineau : "On explique aussi que si un garçon veut faire de la danse et une fille de la boxe, ce n'est pas un problème, et on rappelle à l'ordre en cas de propos homophobes. " Donc si un gamin voulait faire de la danse et qu'un de ses camarades se moquait de lui en le traîtant de fille, il serait immédiatement accusé d'homophobie par notre procureur en chef gardienne de l'idéologie officielle qu'elle est encharge de diffuser dans les écoles pour que les enfants y soient formatés dès le plus bas âge.

Qu'est-ce que cela peut bien vous foutre qu'un gosse estime que la danse est un truc de fille et pas de garçon, pourquoi n'aurait-il pas le droit de le penser, il n'en sait sans doute rien lui-même, tout comme vous vous ne savez même pas pourquoi vous lui reprocher.

Vous voulez jouer à ce jeu-là, alors allons-y. Comment se fait-il qu'une personne aux capacités intellectuelles aussi primaires ou limitées, aux facultés mentales manifestement déficientes, au comportement aussi despotique a-t-elle pu obtenir des responsabilités syndicales, au nom de qui vous exprimez-vous, qui légitime votre mandat, ceux qui subventionnent votre syndicat, l'Etat ? Qui vous permet de porter un jugement sur ce que pense un gosse et d'orienter ses idées ? Certainement pas ce gosse ou ses parents que vous ne connaissez même pas ou qui ne vous ont rien demandé en la matière. Au lieu de vous transformer en milicienne de la pensée de ces gosses, vous feriez mieux de vous en tenir à votre fonction originelle qui est de transmettre des connaissances ainsi que les instruments logiques pour les rendre attrayantes et compréhensibles.

Ne serait-ce pas plutôt la société qui serait responsable de ce que ces parents et leur gosse pensent ? Sauf que voilà, une telle appréciation aboutirait à la conclusion qu'il faut la changer, ce qui nécessiterait un autre niveau d'engagement que le vôtre, de faire preuve de plus de discernement et de courage, car c'est plus facile de s'en prendre à des gosses et leurs parents, de les culpabiliser, de les juger et de leur donner des leçons, de s'accommoder de cette société que de l'affronter.

C'est très grave de caractériser d'homophobes les propos naïfs d'un jeune enfant, vous portez un jugement et vous outrepassez vos droits. On n'ose même pas imaginer ce que vous devez penser de ses horribles parents, mais ce gosse l'a bien compris, ainsi vous le dressez contre ses parents qui seraient responsables de ses idées ou de son comportement, poussant ce gosse à leur reprocher donc à juger à son tour ses parents, provoquant un affrontement entre eux inutile et dommageable qui contribuera à un peu plus compliquer les rapports qu'ils ont entre eux, bref, en terme d'éducation on ne peut pas imaginer pire pédagogie. C'est le législateur, bien connu pour ses intentions généreuses, qui vous a autorisé à vous substituer aux parents, et vous, vous avez accepté de jouer ce rôle auprès de leurs enfants quitte à les déconsidérer à leurs yeux, comme si la tâche des parents n'était pas déjà suffisamment compliquée pour assumer leurs responsabilités envers leurs enfants. Vous faites sans doute partie de ceux qui leur reprochent de ne pas avoir suffisamment d'autorité sur leurs enfants, et là vous la sapez un peu plus, parce que selon vous l'ensemble de la population sans distinction de classe, de statut ou de condition sociale devrait adopter unanimement les mêmes idées et les même rapports que les vôtres, ce qui au demeurant est fort injuste, une prétention exorbitante qui a uniquement cours sous un régime despotique.

Votre conception de la liberté de pensée pour le moins étriqué et archaïque se limite à la vôtre en somme, elle ne peut constituer un exemple à suivre ni par des enfants ni par leurs parents.

La même question vaut pour les éditeurs.

- Les éditeurs assurent qu'il n'y a "nulle part de théorie du genre dans les manuels scolaires" - Franceinfo 03.10

Guerre psychologique. Comment formater de force les consciences dans une société de plus en plus individualiste et inégalitaire de manière à ce que tous les rapports tournent à l'affrontement entre personnes de sexe différent ou générations différentes.

L'OMS alerte sur les discriminations dont sont victimes les personnes âgées

- Moqueries, brimades, préjugés… - LeFigaro.fr 03.10

Heureusement encore que le peuple n'a pas de péjugé sur la police, l'armée, les patrons, les actionnaires et les banquiers...

Guerre psychologique. La pornographie à l'aide du populisme.

Une pub pour un salon érotique s'attaque à la société espagnole "hypocrite" - Franceinfo

Censée faire la promotion d'un salon érotique, la vidéo s'attaque à plusieurs institutions traditionnelles de l'Espagne et a été vue près de trois millions de fois en quelques jours.

"Je m'appelle Armana Miller. Je suis une actrice porno née dans un pays hypocrite". La vidéo, de l'agence publicitaire Vimema, démarre fort. Les institutions espagnoles en prennent pour leur grade. Eglise, famille, corrida, système politique... Cette campagne, lancée le 27 septembre pour assurer faire la promotion d'un salon érotique, a déjà été vue près de trois millions de fois dans le pays.

"Un pays qui traite les migrants comme des déchets"

Contre la corrida, de plus en plus contestée en Espagne, la vidéo attaque : "Un pays qui aime la vie, mais où l'on l'on tue au nom de l'art." Sur la politique migratoire, dans un pays confronté à l'arrivée de nombreux clandestins par le détroit de Gibraltar : "Un pays qui traite les migrants en héros et les immigrants comme des déchets." On y aperçoit également des représentants religieux et des symboles de corruption des élites politiques.

Les producteurs se posent en résistants : "Oui, nous vivons dans un pays écœurant d'hypocrisie, mais nous sommes quelques-uns à résister." Une résistance qui fait parler d'elle dans le royaume et dépasse largement le cadre des amateurs d'érotisme. Franceinfo 03.10

Pour beaucoup, c'est à ne rien y comprendre. Ils dénoncent un procédé (l'hypocrisie) auquel ils recourent eux-mêmes, de sorte qu'on ne sera pas tenté de les accuser d'y recourir. Et ça marche !

En fait ils font preuve d'une démagogie inouie en instrumentalisant les préjugés d'une partie des masses pour la dresser contre le reste de la société au lieu de s'unir, et pendant ce temps-là le gouvernement applique tranquillement sa politique.

Si on devait relever, dénoncer et combattre les pratiques ou les rapports détestables qui ont cours dans leur société on en viendrait à se coller une balle dans la tête ou à fuir sur une île déserte, mais comme on n'en aurait pas le courage, on en arriverait à détester la terre entière, c'est leur objectif.

Bien sûr que la corrida est une coutume barbare d'un autre âge, comme tant d'autres à travers le monde. Que dire alors du traitement épouvantable réservé aux animaux dans les élevages intensifs ou les abattoirs, la vivisection et autres expérimentations que pratiquent les laboratoires pharmaceutiques (y compris parfois sur des humains), etc. ces pratiques sont réalisées sur une échelle industrielle et sont légitimes, de la même manière que pour la corrida elles trouveront des adeptes ou perdureront aussi longtemps que nous n'auront pas renversé l'ordre établi.

Plus basique encore, que dire du sport en général, jouer à la ba-balle, se taper sur la gueule, rouler ou courir le plus rapidement possible, etc. je ne dirais pas que c'est inutile, quelque part c'est complètement débile. Alors que faut-il penser quand on observe les foules qui y participent ou en sont les spectateurs hystériques, que c'est finalement à l'image de cette société qui pour le meilleur et le plus souvent pour le pire continue de faire son histoire inconsciemment ou contribue à son propre malheur.

Dénoncer les tares de cette société est le pendant ou le complément démagogique de la dénonciation des excès du capitalisme pour le réformer et non pour l'abolir, cette entreprise sert les mêmes intérêts politiques.

Corruption. Comment votre force de travail sert à financer une entreprise destinée à assurer la stabilité du régime.

- CICE : c'est acté pour les associations - latribune.fr

Quatre ans après la création du CICE en faveur des entreprises, le monde associatif bénéficiera à son tour d'un crédit d'impôt sur la taxe sur les salaires, à compter du 1er janvier 2017. La mesure déflorée à plusieurs reprises était attendue. L'annonce doit être officialisée par Manuel Valls, le Premier ministre, ce vendredi 7 octobre à 17 heures, en présence notamment de Yves Blein, député maire PS de Feyzin, dans le Rhône. Ce dernier, rapporteur du projet de loi sur l'économie sociale et solidaire, a été investi de missions parlementaires à ce sujet.

Le secteur privé non lucratif réunit 1,4 million d'associations. Elles sont 165 000 à employer les 1,8 million de salariés de cet univers. Et 80 % des postes sont concentrés dans des associations employant plus de 50 personnes. De loin le premier employeur, la Croix Rouge totalise 18 000 collaborateurs. S'il ne s'agit pas d'améliorer la compétitivité économique de la France, à proprement parlé, l'enjeu économique n'est pas insignifiant. Reste à connaître le coût de ce geste et les modalités précises d'application de ce renouveau de la fiscalité des associations soulevé dès la fin 2012. latribune.fr

Que vous travaillez ou non , vous payez des impôts ne serait-ce qu'indirects (TVA), cet argent va dans les caisses de l'Etat qui va s'en servir pour financer les services publics notamment (et ses guerres). Quand des entreprises privées de type associatif ont pris le relais de services publics qui ont disparu, elles perçoivent des subventions de l'Etat tirées sur vos impôts, elles emploient des salariés qu'elles rémunèrent, alors pour les soulager de cette charge, l'Etat va prendre en charge une partie de leurs salaires sous forme de "crédit d'impôt sur la taxe sur les salaires", parce qu'elles subissent les mêmes lois de fonctionnement du capitalisme que n'importe quelle entreprise privée commerciale qui voient ses charges augmenter et ses profits diminuer, pour qu'elles ne disparaissent pas.

Stratégie du chaos.

Une provocation destinée à l'extrême droite, autant pour l'exciter que pour alimenter sa propagande xénophobe et raciste. Un coup de maître pour amener le mouvement ouvrier dans le camp de l'OTAN.

- Nouvelle manifestation contre le projet d'un camp de migrants dans les Yvelines - LeFigaro.fr

La municipalité LR de Louveciennes attend plusieurs milliers de personnes dimanche dans un défilé allant de la mairie jusqu'au terrain convoité par l'État. LeFigaro.fr

- Accueil de migrants : la justice s’oppose à un référendum local - LeMonde.fr

Le conseil municipal d’Allex (Drôme), où l’Etat a ouvert un centre d’accueil et d’orientation, envisageait une consultation populaire. Le tribunal administratif de Grenoble l’a jugée illégale. LeMonde.fr

- Indignation après des tirs sur un centre de migrants - Reuters

- Des élus d'Occitanie hostiles à l'accueil de migrants - Reuters Reuters

- Manifestations apolitiques contre des centres pour migrants - AFP

Quelques centaines de personnes ont manifesté samedi de façon apolitique à Pierrefeu-du-Var (Var) et à Forges-les-Bains (Essonne) contre des centres d'accueil pour migrants, dénonçant un "projet imposé" par le gouvernement. AFP

- Centre de déradicalisation : les élus de Beaumont-en-Véron rappellent l'État à l'ordre -LeFigaro.fr

«Constatant des difficultés» liées au site, dans le superbe château de Pontourny, le maire, Bernard Château, et 23 conseillers municipaux, «demandent à l'unanimité» au gouvernement «de tenir intégralement ses engagements», notamment sur le profil des candidats à la déradicalisation. LeFigaro.fr

Guerre psychologique et fabrication du consentement.

Pas de démocratie sans pétards (balles perdues incluses) !

- Sondage : 52% des Français favorables à la vente du cannabis sous contrôle de l'Etat - LeParisien.fr

- Légalisation du cannabis : « il faut sortir du tabou » plaide Esther Benbassa - Public Sénat

À la différence des politiques, les Français sont-ils prêts pour la légalisation du cannabis ? C'est ce que veulent croire les intervenants d'un colloque au Sénat ce lundi organisé à l'initiative de la sénatrice EELV, Esther Benbassa. Public Sénat

- Au Canada, une école va former à la culture du cannabis - LeMonde.fr

La formation doit débuter l’an prochain au Nouveau-Brunswisck, où deux entreprises prévoient d’ouvrir des sites de production de cannabis. LeMonde.fr

Et à la consommation ?

Hollanderies en oligarchie. Juppé le recours. Cosse la vermine.

En famille. En votant ou en appelant à voter Hollande en 2012 ouvertement ou à demi-mot, c'est comme si vous aviez voté Sarkozy.

- 2017 : Hollande prêt à voter pour Sarkozy au second tour face à Le Pen - LeFigaro.fr

En dernière analyse, que vous soyez de droite ou de gauche, cela revient au même. Il n'est pas politiquement correct d'aborder ce sujet au sein du mouvement ouvrier et on peut comprendre pourquoi. Nous ne faisons pas un amalgame, nous nous en tenons aux faits, sur le fond.

Si nos dirigeants se figurent qu'ils pourront éternellement faire l'économie de cette discussion, ils se leurrent, car il se trouvera toujours un militant pour leur rappeler qu'en agissant de la sorte ils se seront rendus complices d'une imposture aux conséquences tragiques et incalculables, jamais ils ne pourront dormir l'esprit tranquille, nous y veillerons.

En famille avec l'extrême droite. Quand Hollande s'aligne sur les ultra sionistes en déclarant que l'islam et les musulmans sont un "problème".

La Point - Dans Un président ne devrait pas dire ça..., le nouvel ouvrage des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme à paraître mercredi 12 octobre, François Hollande apparaît sous un visage troublant. François Hollande n'hésiterait pas à voter pour Nicolas Sarkozy si celui-ci était opposé, au second de la présidentielle, en mai 2017, à la présidente du Front national, Marine Le Pen. « Oui, moi je le ferais. J'irais, pour voter contre Le Pen. Il faut se rappeler, c'était déjà très dur pour moi d'appeler à voter Chirac en 2002. (...) S'il fallait appeler à voter Sarkozy, on le ferait », confie-t-il.

« Qu'il y ait un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute », déclare encore le président lors d'une des conversations avec les journalistes.

« Après, ce qui peut poser un problème, c'est si les musulmans ne dénoncent pas les actes de radicalisation, si les imams se comportent de manière antirépublicaine », dit encore François Hollande, pour qui « la femme voilée d'aujourd'hui sera la Marianne de demain ». « Parce que d'une certaine façon, si on arrive à lui offrir les conditions de son épanouissement, elle se libérera de son voile et deviendra une Française, tout en étant religieuse si elle veut l'être, capable de porter un idéal », plaide le chef de l'État. lepoint.fr 11.10

Pourquoi Hollande est-il toujours le candidat préféré de l'oligarchie ?

Parole d'internautes

1- "Délirant, subitement ces guignols veulent réformer la constitution, construire des prisons, réduire les impôts, etc. et ils ont la Une des médias non seulement France Télévision (les esclaves du pouvoir payés par le contribuable !), même le Figaro est aux premières loges..."

2- "Il n'y a que des philosophes dans les commentaires "yahoo". Soit on est pro-américain et on doit dire à longueur de journées que les bombardements américains ne tuent que des djihadistes et que Assad et Poutine ne tuent que des civils. Et que tout crime que les Américains peuvent commettre sur la terre ce n'est que pour le bien de l'humanité. Sinon on est fiché FN, nazis, alliés de Bachar et de Poutine, donc un traître, un terroriste."

Fabrication du consentement. Soit, si vous ne voulez plus de Hollande, on vous imposera Juppé.

En oligarchie, c'est pratique, on connaît le nom des élus à l'avance.

- L'élection de 2017 est-elle déjà jouée ? - Liberation.fr

Le sondage Viavoice que publie «Libération» confirme la tendance d'un second tour Alain Juppé-Marine Le Pen. Mais ce ne sont pas toujours les structures d’opinion qui font l’élection...

Sous la richesse de l’actualité, l’élection présidentielle de 2017 serait-elle gouvernée par de puissantes logiques structurelles ? L’analyse des données d’opinion recueillies par Viavoice pour Libération révèle trois constantes majeures, confirmées depuis près de deux ans : la diversité des gauches, la pérennité de la stature présidentielle d’Alain Juppé, et les scores élevés en faveur de Marine Le Pen.

La diversité des gauches, en amplification depuis le début du quinquennat de François Hollande, est une nouvelle fois confirmée par le sondage que publie Libération ce lundi : interrogés sur le «meilleur candidat pour rassembler la gauche», les sympathisants de gauche citent à équivalence Emmanuel Macron (22%), Manuel Valls (21%), François Hollande (21% également), Jean-Luc Mélenchon (20%) et Arnaud Montebourg (18%).

La prééminence présidentielle d’Alain Juppé est un cas d’école : 47% des Français estimaient déjà en décembre 2015 qu’il serait un «bon président de la République pour la France à partir de 2017», et ce score est encore exactement identique aujourd’hui, après deux années d’oscillations comprises entre 45% et 51%, et un score toujours supérieur de plus de dix points à ceux de ses possibles compétiteurs de droite. L’ancien Premier ministre bénéficie de qualités perçues de rassemblement, de compétences et d’apaisement, et peut faire valoir la confiance qui lui est décernée comme un atout concurrentiel pour «battre Marine Le Pen» au second tour. Liberation.fr 03.10

Alain Juppé figure parmi les signataires d'un traité secret consacré à la partition de la Syrie (Article du Réseau Voltaire), rien que pour cela il méritait d'être désigné par l'oligarchie comme leur second candidat avec Hollande au cas où celui-ci déclarerait forfait ou serait battu au premier tour de l'élection présidentielle de 2017. Ils pourraient se rabattre vers Valls, mais il semble déjà usé jusqu'à la corde, tout comme Sarkozy, ils ont besoin d'un président plus discret, qui se maîtrise ou qui porte moins à polémique, ils peuvent avoir des doute sur Juppé.

Le candidat de l'oligarchie vous emmerde et franchement il aurait tort de se gêner.

- Juppé "emmerde" ceux qui le trouvent "très conventionnel" - Le Huffington

Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, "emmerde" ceux qui le jugent "très conventionnel", lance-t-il dans un documentaire diffusé lundi soir sur France 3. Que répond-il "aux gens qui disent 'Juppé il est très conventionnel, qu'est-ce qu'on va se faire chier...'?", lui demande Franz-Olivier Giesbert dans un documentaire consacré au maire de Bordeaux. "Je les emmerde! Moi, je ne m'emmerde pas dans la vie. Alors s'ils se font chier avec moi, qu'ils aillent voir ailleurs, hein!", lance-t-il tout à fait sérieusement.

Interrogé sur la politique, ses proches mais aussi ses goûts musicaux ou encore la religion, il confie: "J'aime bien aller à la messe parce qu'au moins pendant une heure, personne ne vous emmerde." Le Huffington 04.10

- Primaire à droite : 71% des Français pensent que le vainqueur sera le prochain président de la République - Franceinfo

Pour les Français, Alain Juppé est le candidat qui offre le plus de chances à la droite de remporter la prochaine élection présidentielle. Franceinfo 09.10

- Sondage: Macron, jugé le plus présidentiable à gauche... mais pas vraiment de gauche. - Liberation.fr

Sa candidature, s'il se présentait, pourraît être destiné à faire perdre des électeurs à Juppé, qui sur le fil du rasoir serait battu au premier tour par Hollande le candidat préféré de l'oligarchie ou son supplétif, Valls par exemple.

Vichysme. Appel à la délation.

- Migrants: Emmanuelle Cosse appelle à dénoncer les "actions racistes" - L'Express.fr

En oligarchie l'imposture devient un mode de gouvernance permanent.

- Hollande veut plus de démocratie en préservant les institutions. - Reuters

Comment ? La réponse :

- Manuel Valls annonce un objectif de 33 nouvelles prisons - Reuters

Mais encore ou pour cause :

- Loi travail : cinq manifestants condamnés à de la prison avec sursis - LeMonde.fr

Cinq manifestants ont été condamnés à de la prison avec sursis, mardi 5 octobre, pour avoir commis des violences à l’occasion d’une journée d’action anti-loi travail à Lille à la fin du mois de juin, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

L’un d’eux a été condamné à six mois de prison avec sursis, quatre autres à trois mois avec sursis assortis de 140 heures de travail d’intérêt général et un sixième a été condamné à 200 euros d’amende.

Six manifestants, parmi lesquels un militant CGT, avaient été interpellés le 28 juin, tôt le matin, après avoir entravé l’accès à un important nœud routier dans le sud de Lille, notamment en brûlant des pneus.

Les six prévenus étaient notamment poursuivis pour « entrave à la circulation des véhicules sur une voie publique », « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens », et aussi pour « dégradations ou détériorations du bien d’autrui aggravées ».

Le tribunal a relaxé l’ensemble des personnes mises en cause pour le chef de participation à un groupement. Les condamnations sont conformes aux réquisitions du parquet, a précisé une source judiciaire. LeMonde.fr 05.10

Et pour qu'on comprenne bien finalement sous quel régime nous sommes :

- Les tarifs bancaires s'envolent - bfmtv.com

Selon une étude dévoilée par Le Parisien ce jeudi 6 octobre, les tarifs bancaires ont connu des évolutions entre 2012 et 2016 allant parfois jusqu'à plus de 100% de hausse pour certains services. Dans le même temps, plusieurs établissements ont imposé des frais pour tenue de compte depuis janvier.

Pour justifier ces hausses de tarifs, les établissements rappellent qu'ils sont confrontés à un certain nombre de difficultés: contraintes réglementaires plus lourdes, plafonnement des commissions d’intervention ou encore des taux bas qui rognent les marges. bfmtv.com 06.10

Ou encore :

- Cotisations chômage: Valls exclut "une taxation des plus hauts salaires" - AFP

Le Premier ministre, Manuel Valls, a "exclu" dimanche, dans le cadre de la lutte contre les déficits du régime d'assurance chômage, de déplafonner les cotisations chômage des hauts salaires, lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. AFP 02.10

Plus fort encore :

- EDF va récupérer environ un milliard auprès de ses clients - Reuters

EDF va récupérer environ un milliard d'euros auprès de ses clients français après une hausse rétroactive des factures imposée au gouvernement par le Conseil d'Etat, selon deux arrêtés publiés au Journal officiel (JO).

La juridiction administrative avait annulé mi-juin un arrêté qui limitait à 2,5% l'augmentation des tarifs de l'électricité survenue en 2014, une hausse jugée trop faible pour compenser les augmentations insuffisantes des années précédentes.

Selon deux arrêtés et deux délibérations de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) publiés au JO, la hausse rétroactive atteindra 999 millions d'euros pour la période du 1er août 2014 au 31 juillet 2015 et concernera principalement les tarifs "bleus" appliqués à quelque 28 millions de ménages.

La CRE a précisé dans ses délibérations que le rattrapage sur les factures des particuliers atteindrait environ 30 euros en moyenne, pour un total de 815 millions. Reuters

Mélenchonneries et intentions douteuses.

En famille. Au-delà des "bavardages".

- Des crimes de guerre en Syrie ? Mélenchon parle de "bavardages" - AFP

Mélenchon a qualifié de "bavardages" l'attitude de Hollande envers Poutine, alors qu'en réalité la position adoptée par Hollande a été dictée par le rejet par la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution présentée par la France, résolution calquée sur le scénario qui avait ouvert la voie au bombardement de la Libye par l'OTAN... "bavardages" qui se rapporte en fait au sort de tout un peuple, et au-delà de ceux du Moyen-Orient.

Mélenchon s'est bien passé de citer les "crimes de guerre" commis par le gouvernement français (américain, etc.) en Syrie depuis 2012 qui n'a cessé d'armer les barbares de Daesh et du Front al-Nosra qui détruisent la Syrie et massacrent son peuple.

En condamnant la révolution prolétarienne, Mélenchon a fait le choix du capitalisme au détriment du socialisme.

- 2017: Mélenchon défend sa "stratégie révolutionnaire, pacifiste et démocratique" - AFP

Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a décrit dimanche sa "stratégie révolutionnaire, pacifiste et démocratique", pour permettre, s'il est élu en 2017, "le retour du pouvoir du peuple sur ses affaires" par la convocation d'une Assemblée constituante.

"Les révolutions, en général, ne surgissent pas à la commande, mais elles sont le résultat de grandes tensions que la société a été incapable d'évacuer par des méthodes pacifiques et démocratiques, comme c'est le cas aujourd'hui", a expliqué le candidat de "La France insoumise" lors de l'émission Le Grand Jury (RTL/Le Figaro/LCI).

"Le bouchon est là, et à un moment donné, la superstructure explose et les choses se mettent en place", a-t-il développé, estimant que les révolutions violentes "sont toujours des échecs". (Reprenant à son compte les analyses qu'en ont faites les historiens et commentateurs du régime. - LVOG)

"Je ne prône, d'aucune façon, aucune violence, au contraire, je les combats", a insisté le député européen, assurant encourager par son programme "la lutte à fond contre la violence que représentent 530 morts au travail par an ou le suicide tous les 2 jours d'un paysan". AFP 09.10

Discours populiste qui consiste à condamner d'emblée la violence révolutionnaire dont devra faire usage le prolétariat pour s'emparer du pouvoir politique face à la machine répressive dont l'Etat fera forcément usage pour préserver les privilèges et le pouvoir de la classe des capitalistes, ce qui revient à les légitimer, à capituler devant notre ennemi en interdisant aux travailleurs de recourir au seul moyen à leur disposition pour renverser l'ordre établi.

Vous aurez constaté que cet agent du capital le confirme lui-même, lorsqu'il préconise pour résoudre les "grandes tensions" qui secouent "la société" de recourir à des "méthodes pacifiques et démocratiques" qui n'ont jamais permis nulle part dans le monde aux travailleurs de prendre le pouvoir, ce qui est normal puisque ce n'est pas son objectif politique.

Ce contre-révolutionnaire ou cet ennemi déclaré de la classe ouvrière s'emploie ici à donner à ses maîtres un gage de bonne conduite consistant à dire : Ne vous inquiétez pas messieurs les oligarques, je n'irai jamais jusqu'à remettre réellement en cause votre pouvoir ou le régime, d'où les tribunes que leurs médias lui accordent si généreusement.

POID. Internationalisme prolétarien et intentions pour le moins douteuses ou inavouables.

On ne vit décidément pas dans le même monde et on n'a assurément pas les même objectifs politiques.

- Yémen. Les Emirats Arabes Unis rejoignent la coalition contre les Houthis - lepetitjournal.com/dubaï 31.03.2015

Les Yéménites apprécieront cette info :

(Facebook) POID - La Tribune des Travailleurs

10 octobre 2016 (15 h) – Alstom qui avait décidé il y a quelques semaines de transférer son usine de construction ferroviaire de Belfort se porte bien. L’entreprise vient de signer un contrat de 1,3 milliards d’euros pour la construction du métro de Dubaï.

Commentaire d'un militant du POID:

Philippe Tribouillard : J'avais des doutes sur la santé d'Alstom...

Quelle noble attention, vous êtes actionnaire ? Nous n'en avions pas sur celle des Yéménites

Médias, Syrie et Russie.

Syrie : Une journaliste britannique révèle la gigantesque intox médiatique sur Alep - arretsurinfo.ch 12.10

Alep - L'intox monstrueuse dénoncée (Journaliste britannique)
https://www.youtube.com/watch?v=R87yEY_s2xk

Média-oligarque. Le Parisien propriété de Bernard Arnault, un instrument populaire de propagande.

- Meeting à Strasbourg : la leçon de démocratie de Macron - LeParisien.fr

- Syrie : Poutine, le cauchemar d'Alep - LeParisien.fr

- La Destruction de la Syrie : Une entreprise criminelle conjointe - Counterpunch 04.10

Avaaz fait actuellement circuler une pétition qui a recueilli plus d’un million de signatures et vise un million et demi. Il est susceptible de les obtenir, avec des formules telles que : « 100 enfants tués à Alep depuis vendredi dernier. Ça suffit ! » Avaaz poursuit : « Il n’y a pas de moyen simple pour mettre fin à cette guerre, mais il n’y en a qu’un pour faire cesser cette terreur venue du ciel – que partout les gens exigent l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne pour protéger les civils. »

Une zone d’exclusion aérienne ? Ça ne vous rappelle rien ? Ce fut le stratagème qui a servi à détruire les défenses aériennes de la Libye et qui a ouvert la voie à un changement de régime en 2011. Il fut promu avec zèle par Hillary Clinton, qui est également connue pour être favorable à l’application de cette même stratagème en Syrie. Et lorsque l’Occident parle de « zone d’exclusion aérienne », cela signifie que certains peuvent utiliser l’espace aérienne et d’autres pas. Avec la zone d’exclusion aérienne en Libye, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont pu faire voler leurs avions partout où ils voulaient, en tuant d’innombrables civils, en détruisant les infrastructures et en permettant aux rebelles islamiques de s’emparer d’une partie du pays. La pétition d’Avaaz fait la même distinction. Certains auraient le droit de faire voler leurs avions et d’autres pas. « Lançons un appel mondial retentissant à Obama et à d’autres dirigeants pour qu’ils résistent à la terreur de Poutine et d’Assad. C’est peut-être notre dernière et meilleure chance pour aider à mettre fin à cette assassinat en masse d’enfants sans défense. Signez. » Il ne s’agirait donc que d’une affaire d’assassinat en masse d’enfants sans défense, qu’il faudrait arrêter, et pour ce faire il faudrait faire appel au Roi des Drones, Obama, pour mettre fin à cette « terreur venue du ciel. »

Pas seulement Obama, mais aussi d’autres dirigeants « bons » et membres de l’OTAN : « A l’attention du président Obama, du président Erdogan, du président Hollande, du Premier Ministre May, et à d’autres dirigeants du monde : en tant que citoyens du monde entier horrifiés par le massacre d’innocents en Syrie, nous vous appelons à faire respecter une zone d’exclusion aérienne dans le nord de la Syrie, y compris Alep, pour arrêter le bombardement des civils syriens et veiller à ce que l’aide humanitaire parvienne à ceux qui ont le plus besoin. »

Le moment choisi pour lancer cette pétition est éloquente. Elle arrive au moment même où le gouvernement syrien fait le forcing pour mettre fin à la guerre en reconquérant la partie orientale d’Alep. Elle fait partie de la campagne de propagande massive en cours pour réduire la conscience de l’opinion publique de la guerre en Syrie à deux aspects : les enfants victimes et l’aide humanitaire. (...)

La guerre n’est plus que l’étrange caprice d’un « dictateur », qui se divertit en bombardant des enfants sans défense et en bloquant l’aide humanitaire. Un tel point de vue réduit la guerre de cinq ans en Syrie à la situation telle qu’elle fut décrite en Libye pour justifier la zone d’exclusion aérienne : rien qu’un méchant dictateur qui bombarde son propre peuple. Pour le public qui aime consommer les événements mondiaux sous forme de conte de fées, tout ça se tient. Signez une pétition sur votre ordinateur et sauvez les enfants.

La pétition d’Avaaz ne vise pas à mettre fin à la guerre et à rétablir la paix. Elle vise à l’évidence à faire obstacle à l’offensive du gouvernement syrien pour reprendre Alep. L’armée syrienne a subi de lourdes pertes en cinq ans de guerre, ses recrues potentielles ont en effet été invités à échapper à un service militaire dangereux en se rendant en Allemagne. La Syrie a besoin d’une puissance aérienne pour limiter ses propres pertes. La pétition d’Avaaz appelle à paralyser l’offensive syrienne et donc à se ranger du coté des rebelles. (...)

Le résultat le moins pire serait que le gouvernement d’Assad remporte la victoire, afin de préserver l’Etat. Pour cela, les forces armées syriennes doivent reprendre la partie orientale d’Alep occupée par les rebelles.

Le travail d’Avaaz est d’obtenir de l’opinion publique une opposition à cette opération militaire, en la décrivant comme rien d’autre qu’un effort conjoint russo-syrien visant à assassiner des civils, en particulier des enfants. Pour cela, ils appellent à une opération militaire de l’OTAN pour abattre (c’est cela que signifie « zone d’exclusion aérienne ») les avions syriens et russes qui offrent un soutien aérien à l’offensive de l’armée syrienne. Même des mesures aussi drastiques ne visent pas à mettre fin à la guerre. Elles visent seulement à affaiblir le vainqueur pour l’empêcher de gagner. Pour prolonger l’impasse. Cela signifie - pour employer l’absurde expression populaire en cours pendant la guerre de Bosnie - la création d’un « terrain de jeu équitable », comme si la guerre était un match sportif. Cela signifie prolonger la guerre jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de la Syrie, et que ce qui reste de la population syrienne aille remplir les camps de réfugiés en Europe. (...)

La vérité est que la Syrie est victime d’une entreprise criminelle prévue de longue date pour détruire le dernier état laïc nationaliste arabe indépendant au Moyen-Orient, après à la destruction de l’Irak en 2003. Bien qu’attribué à la répression gouvernementale des « manifestations pacifiques » en 2011, le soulèvement armé avait été prévu depuis des années et a été soutenu par des puissances extérieures : l’Arabie Saoudite, la Turquie, les Etats-Unis et la France, entre autres. (...)

Cette conspiration flagrante et tout à fait transparente pour détruire la Syrie est un grand crime international, et les États mentionnés ci-dessus sont co-conspirateurs. Ils sont rejoints dans cette entreprise criminelle collective par des organisations soi-disant « humanitaires » comme Avaaz qui diffusent une propagande de guerre sous couvert de la protection des enfants. Cela fonctionne parce que la plupart des Américains ne peuvent tout simplement pas croire que leur gouvernement serait capable de telles choses. Parce que les gens ordinaires normaux sont bien intentionnés et détestent voir des enfants tués, ils imaginent que leur gouvernement doit être pareil. Il est difficile de surmonter un telle foi réconfortante. Il est plus naturel de croire que les criminels sont des gens méchants dans un pays auquel on ne comprend rien. (...)

Et parmi les complices de cette entreprise criminelle on trouve toutes les organisations pro-gouvernementales « non gouvernementales » telles que Avaaz qui repoussent les limites de l’hypocrisie en exploitant la compassion pour les enfants afin de justifier et perpétuer ce crime majeur contre l’humanité et contre la paix dans le monde. (La Destruction de la Syrie : Une entreprise criminelle conjointe (Counterpunch) 04.10)

Cibles à abattre.

- Syrie : les casques blancs au coeur de l'enfer - LeParisien.fr

- Les gouvernements « occidentaux » ont versé plus de 70 millions de dollars aux « Casques blancs », la fausse « Défense civile syrienne » créée par la firme de relation publique Purpose Inc. de New York, pour faire et pour diffuser des photos et des films qui désignent l’insurrection islamique en Syrie comme « bonne » et le gouvernement syrien et ses alliés comme « méchant » (des milliards (!) supplémentaires sont consacrés chaque année à l’approvisionnement en armes des mercenaires du camp djihadiste et à leurs salaires). (Moon of Alabama 06.10)

A lire aussi :

- Casques Blancs: Des sauvetages soigneusement mis en scène - Arrêt sur Info 07.10

- Les « Casques Blancs » main dans la main avec les groupes terroristes en Syrie - Arrêt sur Info 25.09

L’entreprise commerciale américaine Netflix, qui diffuse des films et séries télévisées en ligne, a consacré aux Casques Blancs un « documentaire choc« . Diffusé depuis le 16 septembre, sur tous les continents et à grand renfort de publicité, ce film de pure propagande, à la gloire des Casques Blancs – une prétendue organisation « humanitaire syrienne » financée par les puissances qui épaulent les groupes terroristes dits « rebelles modérés » -, est destiné à entretenir la fiction que le gouvernement Assad et l’armée régulière syrienne n’agissent pas en faveur de leur peuple, mais bombardent délibérément des civils.

Le documentaire de Netflix, est une compilation d’images prises en zones terroristes où opèrent ces prétendus défenseurs civils qui se disent « a-politiques ». Il s’agit d’une propagande fort bien orchestrée qui n’en est pas moins abondamment reprise ces jours-ci par les grands médias sans aucunement vérifier qui sont ces Casques Blancs, qui les finance, où ils se situent et qui sont ces « vies » qu’ils prétendent sauver.

Les Casques Blancs ont reçu plus de 60 millions dollars et auraient « sauvé 60 000 vies »

Quand il s’agit de la guerre en Syrie – comme démontré par de nombreux témoignages dans nos colonnes [1] – les médias traditionnels, et nombre de grosses ONG, prennent fait et cause pour les forces qui financent les groupes de combattants armés (95 % d’entre eux viennent de l’étranger selon les services de renseignement allemands) engagés à renverser l’Etat syrien en violation du droit international.

« Les Caques Blancs se présentent eux-mêmes en héros de la guerre de Syrie, se donnant pour des sauveteurs médicaux humanitaires indépendants. En réalité, comme l’ont démontré l’écrivain Vanessa Beeley et le réalisateur Steve Ezzedine, cette ONG est étroitement liée à Jabhat al Nusra et a participé à des regroupements confessionnels forcés et à des exécutions. Alors qu’e cette organisation prétend ne recevoir de subventions de la part d’aucun Etat, les gouvernements du Royaume Uni et des États-Unis ont reconnu lui avoir versé des dizaines de millions de dollars. »

« Dans la tentative d’obtenir une légitimité morale, Washington utilise des ONG proches des milices, pour confirmer la fiction que l’armée syrienne n’agit pas, mais attaque les civils. Au premier rang de ces ONG [Organisations non gouvernementales, ndlr] sont Les Casques blancs alias «défense civile syrienne », qui est devenue la source principale des accusations affirmant que les avions syriens et russes ciblent les hôpitaux. »

« En fait Les Casques blancs, qui prétendent être indépendants, sont dirigé par l’ancien soldat britannique James le MESURIER, cofinancé par le gouvernement américain et britannique, opérant dans les zones sous le contrôle de l’organisation terroriste Front al Nosra; groupe interdit par le Conseil de sécurité de l’ONU. Chaque attaque contre al Nosra est ainsi décrite comme une attaque dirigée contre des «civils» et des centres de soins, ou sur des personnels de santé. La même chose vaut pour Médecins sans frontières (MSF), qui finance les cliniques d’ al Nosra (la plupart du temps sans bénévoles étrangers) dans plusieurs zones tenues par les terroristes. »

« Les contradictions entre la politique et la pratique des États-Unis ont récemment été mises en évidence lorsque le chef syrien des Casques Blancs, Raed SALEH, s’est rendu aux Etats-Unis pour recevoir un prix humanitaire, mais n’a pas eu la permission d’entrer sur le sol Américain et a été renvoyé à Istanbul car il est associé à Al-Nosra. »

Seconde cible à abattre.

- Syrie: les terroristes utilisent un camion d'aide humanitaire pour le transfert de roquettes - presstv.com

Le groupe terroriste Ahrar al-Cham se sert des camions d'aide humanitaire de la Croix rouge pour transporter ses missiles dans le nord de la province de Hama.

Le bureau médiatique de ce groupe affilié à Al-Qaïda a diffusé dimanche 2 octobre des images de tir de roquettes sur l’aéroport militaire de la province de Hama. Ces images montrent également les camions d'aide humanitaire de la Croix Rouge en train de transporter des dizaines de roquettes Katioucha pour le groupe terroriste Ahrar al-Cham.

Auparavant, un autre groupe affilié à Al-Qaïda, le Front al-Nosra, qui s’est rebaptisé Fatah al Cham, avait volé un véhicule des forces de maintien de la paix, en juillet dernier, l'utiliser dans des attaques contre les unités de l’armée syrienne dans la province de Quneitra.

A la suite du bombardement, la semaine dernière, d’un convoi des Nations unies dans la cité d’Ourum al-Kobra, située à l’est de la province d’Alep, Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, avait accusé les gouvernements syrien et russe d'avoir mené cette attaque. presstv.com 02.10

Les barbares d'Ahrar al-Cham sont dorénavant qualifiés de "rebelles" par la plupart des médias institutionnels.

En oligarchie massacrer des innocents doit demeurer impuni.

- Londres veut protéger ses soldats contres les plaintes abusives - euronews.com

Les soldats britannques qui combattent à l‘étranger seront bientôt à l’abri de certaines poursuites judiciaires jugées abusives : Londres va déroger à la Convention européenne des droits de l’Homme en période de guerre.

Michael Fallon, secrétaire d’Etat britannique à la Défense :“Une grande partie des litiges auxquels nous faisons face sont liés à l’extension de la Convention européenne des droits de l’homme sur les champs de bataille. Cela a causé du tort à nos troupes, a compromis nos opérations militaires et a coûté des millions aux contribuables qui auraient pu être investis dans la défense”.

Critiquée par les associations des droits de l’homme, la demande de dérogation devrait permettre d‘éviter des procès en cascade contre d’anciens soldats britanniques comme ce fut le cas après la guerre d’Irak. Le Royaume Uni a dû débourser jusqu‘à présent 23 millions d’euros aux victimes en guise de compensation.

Les plaintes pour tortures ne seront pas concernées par cette dérogation.

La France, la Turquie et l’Ukraine ont déjà dérogé à la Convention européenne des droits de l’Homme de manière temporaire. euronews.com 04.10

Médias au service de la propagande de guerre de l'OTAN et du Pentagone.

Les médias qui sont devenus la propriété de quelques oligarques tiennent tous le même discours, ils ne représentent plus les intérêts des différentes couches de capitalistes, ils sont tous alignés sur les besoins des sommets du capitalisme qu'exprime la politique de l'OTAN et du Pentagone que relaient l'AFP ou Reuters.

Ce ne sont plus des médias d'information, ils diffusent en boucle les mêmes messages préfabriqués en direction de la population, de manière à ce qu'elle ait l'impression que c'est la seule interprétation possible de la situation pour qu'elle la reprenne aveuglément à son compte. Sauf, que cela ne fonctionne qu'avec les esprits faibles ou les couches qui ne sont pas familiarisées avec Internet, et qui pour cette raison ignoreront que les médias institutionnels les manipulent et pratiquent la désinformation en permanence.

Encore une fois ce sont les couches les plus défavorisées, arriérées, vulnérables, qui seront leurs victimes privilégiées, parmi lesquels figurent les vieux qui représentent un quart de la population, le sous-prolétariat des banlieues ouvrières et des campagnes.

Qui s'en remet à l'UE pour "libérer l’information" ?

- "... le Parlement européen ne peut plus se contenter de multiplier les rapports sur la concentration des médias et sur les atteintes au pluralisme ; il est urgent, aujourd’hui, de légiférer pour libérer l’information."

Réponse : SNJ-CGT (Vent mauvais sur l’information en Europe - legrandsoir.info 11.10.

Stalinien for ever !

Hollande ministre du Pentagone aurait pu être nommé ministre de la propagande du IIIe Reich.

- Vladimir Poutine renonce à sa visite parisienne - LeFigaro.fr

- Les portes se ferment autour de Poutine - Liberation.fr

- Syrie : la Russie, de nouveau seule contre tous - lemonde.fr

- Syrie: Alep replonge dans l'enfer des raids aériens russes - AFP

- Syrie: Des bombardements aériens russes sur Alep plus violents que jamais - 20minutes.fr

Le petit chef de guerre de l'oligarchie anglo-saxonne-sioniste a de quoi être contrarié ces derniers jours, outre les progrès de l'armée de la République arabe syrienne pour vaincre les barbares à Alep.

- La Chine et la Russie s’accordent sur la Syrie et l’Afghanistan - Sputnik

- La Russie et la Turquie signent un accord sur le gazoduc Turkish Stream - Sputnik

- Poutine: Moscou et Ankara œuvreront pour le départ des terroristes d’Alep - Sputnik 10.10

Pourquoi les autorités et les médias américains sont-ils fébrile au point de ne plus maîtriser leur discours envers la Russie et la Syrie qui relève de la déclaration de guerre ?

Parce qu'ils se rendent comptent qu'ils ont perdu la guerre de la communication ou que les intellectuels aux Etats-Unis et dans le monde ainsi que le mouvement ouvrier (les militants) en occident rejettent à une large majorité leur propagande de guerre et xénophobe envers la Russie ou ne la soutiennent pas.

Ils comptaient sur eux pour faire fléchir le peuple syrien qui continue de plébisciter Bachar al-Assad.

Dans un premier temps le Pentagone avait mis tous ses espoirs dans la minorité armée qui affrontait le gouvernement et l'armée syrienne qui s'est avérée quasiment inexistante et sans soutien parmi le peuple syrien. Ensuite, ils ont reporté leurs espoirs sur les groupes issus d'Al-Qaïda et du Front al-Nosra qu'ils ont instrumentalises et armés en pensant que cela pourrait infléchir l'état d'esprit des intellectuels à travers le monde qui sont opposés à l'intervention des Etats-Unis et de sa coalition en Syrie, et que fort de ce soutien le peuple et l'armée syrienne se retrouveraient plus isolés que jamais et finiraient par lâcher Bachar al-Assad, ce qui ne fut pas le cas, qui plus est en bénéficiant du soutien militaire de la Russie et de l'Iran.

Les Russes et les journalistes d'investigation opposés à cette guerre fomentée par les Américains divulgèrent par le biais de leur agences de presse et de nombreux portails Internet le double langage et jeu de Washington (et ses alliés, Turquie, France, Grande-Bretagne, UE, etc) qui en réalité soutenait militairement Daesh et les différentes milices du Front al-Nosra, et les Syriens qui étaient le mieux placés pour observer les manoeuvres des Américains, Français, Britanniques, etc. et qui depuis longtemps ne se faisaient plus aucune illusion sur leur véritable objectif, ne marchèrent pas dans leur combine pourrie qui consistait à les rallier à leur cause pour faire chuter le régime syrien, du coup ce sont les Américains et leurs alliés qui se retouvent isolés ou sans soutien populaire à leur guerre, ce qui les empêche tout du moins pour le moment de recourir à un engagement militaire direct en Syrie.

Il faut bien distinguer les peuples qui dans leur majorité peuvent être réceptifs à la propagande du Pentagone et de l'OTAN, et les intellectuels toutes tendances confondues qui sont opposés à une confrontation armée entre les Etats-Unis et la Russie, position partagée par l'immense majorité des militants du mouvement ouvrier, ainsi que tous les citoyens engagés dans des associations plus ou moins liées au mouvement ouvrier ou qui en sont issues.

Certes, la majorité du peuple qui demeure ignorante et manipulable peut apporter son soutien aux Américains ou au gouvernement français qui en est le vassal, mais comme elle demeure silencieuse en n'étant pas organisée ou engagée dans cette bataille politique, sa voix ne compte pour ainsi dire pas, contrairement aux intellectuels ou aux dirigeants du mouvement ouvrier qui disposent d'un réel pouvoir en s'exprimant publiquement sur des tribunes ou dans divers médias, et qui par ce biais au nom du peuple sont les seuls interlocuteurs officiels du gouvernement, et qui en dénonçant ou en s'opposant à sa politique impérialiste sapent tous les efforts entrepris pour légitimer la poursuite de cette guerre.

Quand le New York Times, le Washington Post ou le Wall Street Journal ou encore la porte-parole de Ketty hurlent au loup en déclarant hors la loi la Russie, ils ne font que manifester leur impuissance à obtenir l'adhésion des peuples ou plutôt ceux qui s'expriment en son nom (qu'ils soient qualifiés pour le faire ou non est une autre histoire), ils tentent de passer outre pour rallier directement les peuples à leur cause, en vain, soit qu'ils aient de préoccupations sociales plus urgentes à affronter, soit qu'ils sachent déjà qu'ils ont à faire à des démagogues qui passent leur temps à leur mentir.

Les déclarations de guerre à la Russie du New York Times, du Washington Post ou du Wall Street Journal sont à prendre au second degré, c'est de la gesticulation de psychopathes frustrés parce que le monde n'est pas soumis à l'oligarchie anglo-saxonne-sioniste, il n'y a pas matière à s'affoler pour si peu à mon avis. Ce sont de vulgaires propagandistes spécialistes en désinformation que rien n'arrête, qu'on se souvienne de quelle manière ils ont traité le 11 septembre 2001 et toutes les guerres de l'impérialisme américain depuis, sans oublier le coup d'Etat de l'OTAN en Ukraine réalisé par des milices fascistes qu'ils ont qualifié de démocratique.

Leur problème réside désormais dans leur perte de confiance ou de crédibilité auprès des intellectuels, du mouvement ouvrier ou des personnes excerçant une réelle influence sur le peuple, alors en désespoir de cause ils aboient, éructent, insultent ceux qui osent leur tenir tête pour tenter de sauver un régime aux abois.

Je n'ai pas donné d'exemples précis pour argumenter mon analyse, vous en trouverez quotidiennement dans l'actualité ou dans certains passages de cette causerie.

Quand j'ai dit que des intellectuels de toutes tendances n'étaient pas prêts à soutenir aveuglément Washington, c'est parce que j'ai lu des articles de médias ou de portails parmi les plus farouchement réactionnaires où c'était écrit noir sur blanc, par exemple dans Le Point ou Atlantico.fr.

Et de nombreux travailleurs à l'esprit critique, curieux, soucieux de ne pas se faire manipulés ou bien informés sans être forcément des intellectuels ou être organisés dans un parti ouvrier se sont forgés une conviction sur les médias institutionnels ou propriétés d'oligarques au cours des dernières années, deux exemples tirés de commentaires figurant à la suite d'un article de France Info sur la Syrie et diabolisant Assad :

- De la propagande médiatique en démocratie

Il n'aura échappé à personne que le postulat démocratique affirme que les médias sont indépendants, déterminés à découvrir la vérité et à la faire connaitre; et non qu'ils passent le plus clair de leur temps à donner l'image d'un monde tel que les puissants souhaitent que nous nous le représentions, qu'ils sont en position d'imposer la trame des discours, de décider ce que le bon peuple a le droit de voir, d'entendre ou de penser, et de gérer l'opinion à coup de campagnes de propagande...

Première page de "La fabrication du consentement" - Noam Chomski et Edward Herman

- Depuis pas mal de temps la presse dite libre et professionnelle, a prouvé à maintes reprises qu'elle est loin de l'être, faut se rappeler les mises en scènes par les televisions françaises de massacres de bébés par la securitate roumaine, faut se rappeller des deux guerres du Golfe et leur manière de les couvrir, au lieu de faire de l'information, ils faisaient des campagnes de propagande et de diabolisation de Saddam, la CIA n'aurait pas fait mieux, et ils ont mené la m^sme propagande en Libye, en Ukraine et Syrie, cette presse occidentale n'est ni plus ni moins que des boites annexes de CIA, DGSE ou M5...

Et quand à l'état d'ignorance de la majorité du peuple, en principe il ne devrait pas être nécessaire de le prouver, mais bon, on rencontre toujours de furieux ouvriéristes qui tiennent à montrer à quel point ce sont des crétins, on citera les propos anonymes d'une personne reproduits par Le Monde à propos des "réfugiés" qui montrent que la propagande gouvernementale fonctionne sur les esprits faibles :

- Posté devant sa 2 CV bleu ciel, Dominique, 61 ans, retraité du secteur des assurances, répond aux deux opposants : « Cinquante, c’est quand même pas Calais ! » Et de poursuivre discrètement : « On tombe dans la psychose. Il faut bien qu’ils aillent quelque part. En France, on a une tradition de terre d’accueil, il faut la garder. Quand tu reçois des bombes de ton chef d’Etat et que t’es menacé par Daech, et ben tu te casses. ». LeMonde.fr 03.10

Le chef d'Etat syrien qui bénéficie du soutien de l'immense majorité des Syriens est mis sur le même plan que les barbares de Daech conformément au discours d'Obama ou de Hollande.

A propos de cette guerre, quand ce sont les Américains, Français et leurs alliés qui bombardent la Syrie et font des milliers de victimes civiles innocentes, c'est normal, c'est inévitable, cela fait partie de la guerre, bref, c'est légitime et il n'y a pas lieu de le condamner, mais en revanche lorsque c'est l'armée de la République arabe syrienne appuyée par l'armée russe qui procède de même parce qu'elle n'a pas le choix pour défendre la souveraineté et l'intégrité de la Syrie, là c'est condamnable.

Or dans toute guerre ou révolution il y a inévitablement des milliers de victimes innocentes sacrifiées, on peut en être choqué, refusé de l'admettre, le nier, le condamner, etc. mais c'est ainsi et il en sera toujours ainsi. A ceci près toutefois qu'il faut établir une distinction entre les intentions ou objectifs des différents belligérants engagés sur le champ de bataille qui déterminent s'ils disposent en quelque sorte d'une légitimité pour sacrifier une partie de la population, la première distinction consistant à départager les agresseurs des agressés dans le cas d'une guerre, la police et l'armée d'un régime antidémocratique d'un côté, et les exploités partisans du renversement de ce régime de l'autre dans le cas d'une révolution prolétarienne.

Il n'existe donc aucun principe morale pour condamner en général l'usage de la violence lors d'une guerre ou une révolution qui se traduira par la mort de civils innocents parmi la population. En revanche, ce sera les motivations et les objectifs des différents belligérants qui détermineront si l'usage de la violence auquel ils recourent peut se justifier ou non sur le plan de la morale, autrement dit si on le condamnera ou non.

La Syrie ayant été agressée par les Etats-Unis et ses alliés au départ par une armée de barbares (Daesh et Al-Nosra) qu'ils avaient recrutés, entraînés, armés, financés, puis ayant été directement bombardée par l'aviation de cette coalition internationale, les autorités syriennes et ses alliés se retrouvent donc en situation de légitime défense pour répondre à cette agression et peuvent revendiquer l'autorité morale pour repousser et vaincre leurs agresseurs en recourant à une stratégie et des moyens militaires qui leur sont imposés par leurs agresseurs, qui eux seuls devront porter à l'issue de cette guerre la responsabilité ainsi que ses nombreuses victimes, sans parler des destructions qu'elle aura causées.

Cette mise au point me semblait indispensable pour ne pas se tromper de camp ou démêler la confusion à laquelle peut conduire la propagande officielle.

Les âmes sensibles qui ne comprendraient pas notre argumentation ou notre position, feraient bien de se dire que le mode de vie relativement confortable dont ils bénéficient fait quotidiennement des milliers de morts innocents parmi les travailleurs et leurs familles aux quatre coins du monde, et qu'il est dans leur intérêt comme dans celui de ces peuples sacrifiés que les agresseurs de la Syrie soient vaincus, que leur propre impérialiste soit défait en Syrie, donc affaibli pour mieux pouvoir le combattre en France.

Dans la vie on ne fait pas toujours ce qu'on voudrait, il n'y a que le petit-bourgeois misérable pour le penser. Sa bonne conscience mise à l'épreuve des balles de la guerre ou de la révolution révèle sa véritable personnalité faible ou couard, hypocrite ou égoïste, prêt à troquer ses beaux principes dès qu'il estime que sa petite vie tranquille et confortable serait menacée.

C'est en dernière analyse le degré de conscience politique que nous avons acquis qui déterminera notre morale de classe, quel camp nous soutenons, pour quel idéal nous combattons.

C'est la raison pour laquelle il nous faut avoir parfaitement connaissance de la situation, avoir à l'esprit de quelle manière et dans quelle direction elle évolue, et en chercher l'origine pour déterminer quelle peut en être l'issue et quelle devrait en être l'issue conformément aux droits légitimes des travailleurs et des peuples qui se passent de toute justification morale, puisqu'il n'existe rien de supérieur à leurs droits.

En complément. La Turquie prolonge son état d'urgence de trois mois - L'Express.fr

Ce lundi, la Turquie a annoncé qu'elle reconduisait son état d'urgence, une mesure prise initialement pour trois mois, après le putsch raté du 15 juillet. L'Express.fr

Social

Chômage. Désinformation et falsification.

- Comment compter les chômeurs ? - LeParisien.fr

L'Insee meilleur que Pôle emploi pour compter le nombre de chômeurs en France. Un rapport sénatorial publié hier révèle en effet que les chiffres mensuels fournis par Pôle emploi ne sont pas « à eux seuls un indicateur fiable et pertinent du chômage ».

Pour les parlementaires, les chiffres de l'Insee, établis selon les critères du Bureau international du travail (BIT), constituent « une meilleure mesure ». Selon ces critères, il y a 2,8 millions de personnes au chômage en France alors que la catégorie A de Pôle emploi recense 3,56 millions de personnes sans aucune activité.

Le saviez-vous ?

- Le RSA pour une personne seule est d’environ 535 euros par mois, auxquels on peut ajouter, pour un locataire seul à Paris, une aide au logement d’environ 310 euros.

Soit environ 850 euros, somme à laquelle on peut ajouter la prime de Noël des bénéficiaires du RSA (150 euros pour une personne seule, soit environ 12,5 euros si on rapporte ce montant au mois) et à laquelle il faudrait, pour être tout à fait exhaustif, ajouter quelques autres dispositifs selon le cas (par exemple, les réductions sur les cartes de transports selon les villes). Au final, l’écart est effectivement limité avec la personne seule qui travaille et touche le smic (1 140 euros nets), puisque cette dernière ne touchera rien ou presque côté allocation logement (moins de 50 euros par mois dans les mêmes conditions que pour le locataire parisien au RSA, selon nos calculs). lemonde.fr 05.10

A ceci près qui fait toute la différence, la personne qui est au chômage devra déduire du RSA la part du loyer qu'il lui restera à payer, en considérant que son loyer est du même montant que celui de la personne au smic, il lui restera la moitié de la somme dont disposera celle au smic, soit 300 euros environ pour faire le mois, une misère. Ce n'est pas qu'on s'en sortirait mieux avec 500 euros, mais 200 euros c'est une somme importante quand on est en état de survie, ce qui ne pouvait pas effleurer le journaliste du Monde.

- En réalité, le niveau des charges sur les salaires au niveau du smic est déjà très proche du zéro absolu. Face au chômage, les gouvernements successifs les ont progressivement allégées, si bien que le taux de cotisations patronales est d’environ 14 % du salaire brut au niveau du salaire minimum. Alors qu’il se situe autour de 40 à 45 % sans allégement.

Si l’on ajoute le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), qui permet de récupérer après coup environ 6 points de charge, les charges patronales sur un salarié au niveau du smic sont d’environ 8 %. lemonde.fr 05.10

Là le compte est bon et c'est tout naturel !

Non seulement ces mesures servent à abaisser le coût du travail, mais en plus elles tirent les salaires vers le bas ou poussent les patrons à embaucher au smic...

Les hôpitaux américains étouffés par le prix des médicaments LeMonde.fr

Entre 2013 et 2015, les hôpitaux américains ont fait face à une augmentation de plus de 23 % de leurs dépenses en médicaments par patient affirme une étude publiée mardi 11 octobre et commandée par l’association des hôpitaux américains et la fédération des hôpitaux américains, deux des plus gros lobbys du secteur.

Cette étude conduite par l’université de Chicago conclut que c’est l’augmentation du coût des médicaments et non de leur utilisation qui est à l’origine d’une hausse décrite comme « aléatoire, incohérente et imprévisible ». Elle aurait un impact « sévère » sur le budget d’un tiers des 712 hôpitaux observés.

« Clairement, le système ne fonctionne plus », a critiqué Scott Knoer, en charge de l’acquisition des médicaments à la clinique Cleveland. S’exprimant lors d’une téléconférence, il a attaqué l’industrie pharmaceutique qui « a maintes et maintes fois prouvé qu’elle ne savait plus s’autoréguler ».

Pharmaceutical Research and Manufacturers of America, un des lobbys de l’industrie pharmaceutique, a dénoncé un rapport qui donnerait une vision « déformée » des coûts. Mais avant les hôpitaux, patients comme assureurs s’étaient déjà plaint du prix des médicaments. Si les deux organisations à l’origine de l’étude préféreraient éviter une régulation directe du gouvernement, elles appellent à une action rapide. LeMonde.fr

Economie

En oligarchie, la concentration de la richesse et du pouvoir n'est pas un vain mot.

Top 100 des marques les plus puissantes au monde, les valeurs automobiles et technologiques caracolent en tête - usinenouvelle.com

Interbrand a publié ce mardi 5 octobre la 17ème édition de son Best Global Brands des 100 marques les plus puissantes au monde. A eux deux, les secteurs de l’automobile et des technologies représentent 49% de la valorisation du classement avec près de 880 000 milliards de dollars. usinenouvelle.com 06.10

Une rente à vie qui ne cesse d'augmenter garantie par l'état.

- Dette française : + 31,7 milliards d'euros au deuxième trimestre pour un total de 2 170,6 milliards - rt.com 30.09

La dette publique de la France atteint les 2 170,6 milliards d'euros au deuxième trimestre, en hausse de 31,7 milliards par rapport au trimestre précédent, a annoncé l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Rapportée à la richesse nationale, la dette de l'ensemble des administrations publiques françaises, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 98,4% du PIB, contre 97,5% à la fin du premier trimestre de l'année.

Selon l'Insee, «cette hausse provient de l'essentiel de la dette négociable à long terme (+30,7 milliards d'euros)».

Par ailleurs la dette publique nette, qui tient compte de la trésorerie présente dans les caisses des administrations publiques, a augmenté de 24,9 milliards d'euros, représentant 88,3% du PIB. rt.com 30.09

Quelques infos en bref

- Brésil: les députés votent pour un gel des dépenses budgétaires pendant 20 ans - AFP

- Les enseignants vent debout contre la réforme de l‘éducation en Pologne - euronews.com

Des milliers d’enseignants sont descendus dans la rue ce lundi en Pologne pour dénoncer la réforme de l‘éducation portée par le gouvernement conservateur (du Parti Droit et Justice, PiS). euronews.com

- Nouvelle flambée de violences dans les universités sud-africaines - euronews.com

Des affrontements violents ont à nouveau opposé lundi la police à des étudiants hostiles à l’augmentation annoncée des frais de scolarité dans plusieurs universités d’Afrique du Sud, dont celle de Witwatersrand (Wits) à Johannesburg. euronews.com

- Choléra et risque de famine: Haïti face à une crise humanitaire inquiétante - AFP

Faites sauter la banque pour conquérir la démocratie.

- Meeting à Strasbourg : la leçon de démocratie de Macron - LeParisien.fr


Le 19 octobre 2016

CAUSERIE

Ma compagne Selvi ayant été absente ces derniers jours, j'en ai profité pour rédiger cette causerie.

Levé à l'aube, mon premier acte a été d'aller éteindre la lumière extérieure et de caresser les chèvres.

Qui aurait pu imaginer qu'à 61 ans à 6 plombes du mat j'aurais été discuté avec une chèvre ? Maintenant je me souviens qu'il y a 35 ans environ, j'avais envisagé de me retirer en Bretagne pour élever des moutons, cela ne s'était pas fait parce que personne n'avait voulu nous aider, tout le monde nous avait plutôt découragé, non sans raisons valables peut-être je n'en sais rien, toujours est-il qu'à chaque fois que vous voulez entreprendre quelque chose qui sort de la norme et qui présente un risque, votre famille et vos proches s'emploient à vous décourager en ne voyant que les côtés négatifs de votre entreprise, vous faisant comprendre qu'en cas de difficulté il ne faudra pas compter sur eux ce qui vous pousse généralement à renoncer à votre projet.

Quand j'ai décidé de partir m'installer en Inde en 1990, je me suis passé de demander l'avis de qui que ce soit. La première tentative fut un échec, j'en tirai des enseignements et la seconde fut la bonne, et je n'ai pas à le regretter après coup, puisque j'étais mal préparé ou outillé pour affronter les profondes transformations qu'allait connaître la société française. Je ne dirais pas que si c'était à refaire je le referais, je n'en sais rien et personne ne peut le dire à ma place, toujours est-il j'ai réussi à m'en sortir, alors que ce n'était pas gagné d'avance, je me voyais plutôt finir clochard dans la misère noire.

Tout est donc dans l'ordre des choses, ce que deux nouvelles expériences extraordinaires m'ont confirmé les derniers jours, je me souviens que d'une seule malheureusement ma mémoire étant défaillante. Sans être le moins du monde superstitueux ou croire aux phénomènes surnaturels que j'ai également eu le loisir d'étudier autrefois, je pense qu'il existe encore des énergies qu'on n'a pas encore découvertes qui relient entre eux tous les éléments qui composent l'univers, sous la forme d'ondes imperceptibles ou hors de portée des sens des hommes. Depuis août 2008 où j'ai commencé ces causeries, à deux ou trois reprises j'ai abordé ce sujet à l'occasion d'expériences comparables.

Le 11 octobre j'ai rencontré l'assistante sociale (et adjointe du consul) du consulat de France à Pondichéry pour relancer ma demande de retraite. Cette dame fort sympathique et très professionnelle est apparemment issue d'une famille aristocratique ou d'une classe supérieure, elle se nomme de Marguerye, mais n'ayant jamais entendu prononcé son nom et l'ayant lu distraîtement sur sa carte de visite sans lunettes je l'ai prénommée Margerie, comme l'ex-patron de Total. Ce n'est évidemment pas un nom ou un prénom courant, en tout cas pas à ma connaissance, c'est la première fois de ma vie que je croise une femme qui porte ce nom. Le jour même, le soir en regardant un film français des années 50 que j'avais téléchargé quelques jours plus tôt, à un moment donné survient une petite fille qui se prénomme Margerie.

Vous avouerez que c'était une coïncidence pour le moins inattendue ou troublante, aussi me suis-je dit comme les fois précédentes que cela signifiait que j'étais bien à la place où j'étais et que je n'avais pas à en changer, que je ne devais rien changer, que tel devait être mon destin ou que tout était dans l'ordre des choses. Si maintenant cela revenait à dire que j'étais au bon endroit au bon moment, cela signifie que les conditions sont favorables pour exploiter à fond cette situation sans pour autant en conclure qu'elle serait figée, bien au contraire elle n'a jamais autant incarné le mouvement qui est source de changement et toutes créations (et des créatures).

Il arrive parfois dans la vie qu'on se pose des questions sur notre parcours, on s'interroge sur l'orientation qu'on a donné à notre vie, on n'est jamais totalement satisfait puisqu'on subit notre condition, aussi cherche-t-on par quel moyen on pourrait l'améliorer, on se demande qu'est-ce qu'on pourrait modifier dans notre mode de vie, des idées nous viennent à l'esprit, on échaffaude des projets pour la plupart farfelus ou sans consistance qu'on abandonne aussitôt, etc.

Il faut dire que la sédentarisation à laquelle l'homme est contraint de nos jours défie les lois de la nature, et réduit singulièrement l'espace à partir duquel il nourrit son imagination, ce qui aboutit le plus souvent à la fossilisation de sa pensée ou à restreindre considérablement sa portée et ses expériences, ce qui constitue une sérieuse entrave à son évolution ou un handicap pour progresser et saisir l'existence dans son universalité, d'où généralement son esprit étroit et borné, sans profondeur ou amplitude, sa tendance à se recroqueviller davantage sur lui-même, parfois jusqu'à la folie.

Cette expérience est la réponse à toutes ces questions en quelque sorte, réconfortante, une façon de me signaler que le fil qui me relie à la réalité n'est pas coupé ou que je suis en phase avec la réalité, bref que je suis plutôt mentalement équilibré, ce dont je n'ai jamais douté, mais après tout sans m'en apercevoir j'aurais pu développer une tendance schizophrénique puisque c'est à la mode de nos jours. Je vais donc continuer de regarder de vieux films le soir, qui une fois terminé je résume pour en extraire la substance en guise d'enseignement, et je ne me fais pas de souci pour le dossier de ma retraite qui suit son cours.

Cela pourrait servir pour les gens particulièrement anxieux ou qui se demandent ce qu'ils ont fait de leur vie ou encore, qui ne savent plus très bien où ils en sont.

La proclamation universelle des droits de l'homme est tout juste bonne à justifier l'esclavagisme des temps modernes.

- "On a démontré comment la reconnaissance des droits de l'homme par l'État moderne ne signifie pas autre chose que la reconnaissance de l'esclavage par l'État antique. La base naturelle de l'État antique, c'était l'esclavage; celle de l'État moderne, c'est la société bourgeoise, l'homme de la société bourgeoise, c'est-à-dire l'homme indépendant, qui n'est rattaché à autrui que par le lien de l'intérêt privé et de la nécessité naturelle, dont il n'a pas conscience, l'esclavage du travail intéressé, de son propre besoin égoïste et du besoin égoïste d'autrui. L'État moderne, dont c'est là la base naturelle, l'a reconnue comme telle dans la proclamation universelle des droits de l'homme". (K. Marx – F. Engels : La sainte famille ou Critique de la critique critique)

Question adressée à tous ceux qui se proclament de gauche ou d'extrême gauche, à commencer par les dirigeants du mouvement ouvrier.

Pendant combien de temps encore allez-vous continuer de prétendre que le PS était de gauche avec ou sans guillemets, alors que pendant un siècle il n'a cessé de manifester la preuve du contraire ?

Pendant combien de temps encore allez-vous continuer de prétendre qu'ils existeraient des syndicats ouvriers indépendants, alors que pendant un siècle ils n'ont fait que prouver le contraire ?

Pendant combien de temps encore allez-vous continuer de caractériser de tyrans feu Kadhafi ou Assad et leurs régimes qui n'avaient déclaré la guerre à aucun pays, et refuser de qualifier de tyrans Hollande, Obama, Merkel, etc. ainsi que leurs régimes qui sont en guerre avec les peuples de la terre entière ?

Pendant combien de temps encore allez-vous continuer de prétendre que l'on aurait vécu sous un régime démocratique, alors que le peuple n'a jamais réellement détenu ou exercé le pouvoir ?

Pendant combien de temps cette supercherie ou ce déni inouï et criminel de la réalité va-t-il encore durer ?

Où avez-vous la tête, avez-vous toute votre tête, êtes-vous sous influence, laquelle, quelles sont vos réelles intentions?

Il est clair que ces caractérisations sont le produit d'une interprétation partisane des rapports qu'entretiennent ces différents acteurs ou facteurs avec la classe des capitalistes ou leurs Etats, et révèlent au passage le refus des auteurs de ces caractérisations d'affronter le régime, leur volonté d'épargner ses représentants.

Aussi longtemps que les partis dits ouvriers conserveront ce discours agrémenté d'un double langage pour mieux brouiller les pistes ou camoufler au choix, leur incurie politique, leur corruption, leur collusion avec l'ennemi de classe, leur trahison, il demeurera impossible de rassembler les éléments les plus avancés ou les plus conscients du prolétariat, d'avancer vers le socialisme.

Et le PC ? Le PS, de parti ouvrier social-démocrate il s'est transformé en parti bourgeois social-impérialiste, et le PC a emprunté une voie similaire en devenant stalinien, il mérite donc le même traitement.

Je me suis demandé pourquoi cela répugnait-il tant aux militants et à leurs dirigeants de caractériser ces partis de droite, et j'en suis arrivé à la conclusion que cela provenait du fait qu'ils ne combattaient pas pour prendre le pouvoir ou dans cette perspective, qui d'ailleurs n'a jamais été mise en avant par aucun courant de l'avant-garde du mouvement ouvrier, ils se sont condamnés eux-mêmes à être la cinquième roue du carrosse à la remorque du PS et du PC, ce qu'on a pu constater des milliers de fois dans la littérature ou la ligne politique adoptée par les différents courants se réclamant du trotskysme au cours des 70 dernières années, ce qui à partir de là était inévitable et les condamnait d'avance à stagner ou à régresser, à se décomposer (POI, POID, NPA) ou se fossiliser (LO). Poser la question du pouvoir est une chose, combattre pour prendre le pouvoir en est une autre, et quand les deux ne sont pas reliées, on se condamne à ne jamais construire le parti.

Vous vous demandiez sans doute pourquoi nous en sommes arrivés là sans trouver d'explication satisfaisante à cette question, celle que je vous propose ici est cohérente, elle repose uniquement sur les faits, on peut même ajouter que l'examen rigoureux de leur enchaînement contribue à la confirmer et la renforce chaque jour qui passe.

Quand les dirigeants de ces partis doivent analyser ou caractériser des faits ou des rapports, ils s'appliquent à faire en sorte que leurs analyses ou les conclusions auxquelles ils parviendront, coïncident avec les théories qu'ils ont adoptées et qui déterminent un certain nombre de rapports, dont ceux qu'ils entretiennent avec différents acteurs, partis ou institutions, faisant en sorte que leurs positions politiques soient en adéquation avec leurs théories sans se soucier de savoir si la réalité les contedirait puisqu'elle sera minutieusement passée sous silence, tronquée ou falsifiée, ce qui permettra de manipuler ceux qui l'ignorent ou qui ne lui attachent guère plus d'importance pour être eux-mêmes sous l'emprise des mêmes théories ou de leurs vérités qui les rendent aveugles et sourds.

Le refus de caractériser le PS (notamment), les syndicats, les gouvernements, les régimes, etc. se traduit par un manque de repères qui alimente toutes les confusions possibles ou n'aide pas à la clarification politique indispensable pour aller de l'avant. Cette attitude ne peut que diviser nos rangs et contribuer à la dislocation de l'avant-garde ouvrière au lieu de contribuer à son unité pour construire un puissant parti ouvrier révolutionnaire sur la base du programme de la révolution socialiste internationale

Les positions que j'ai adoptées sur les 5 questions évoquées plus haut, font ainsi figure de principes non négociables après coup seulement. Pour cette raison, il me semble que cette démarche est légitime ou mérite d'être examinée sérieusement selon moi.

Si maintenant il arrivait que les faits démontraient que je m'étais fait des illusions en estimant qu'un jour ou l'autre il se trouvera des dirigeants et des militants pour adopter à leur tour ces principes, cela signifierait que le socialisme était voué à demeurer une utopie, et que la destruction de la civilisation humaine sous les coups de la pire des barbaries était inévitable ou que tel devait être son destin.

Bien entendu, je n'en fais pas une question personnelle ou je ne m'identifie pas aux idées que j'ai adoptées qui demeurent libres de tout droit d'auteur. J'ai juste essayé de faire preuve de discernement, de logique, d'appliquer les rudiments du matérialisme dialectique que je maîtrise pour servir notre cause, de nommer un chat un chat tout simplement, sans en tirer le moindre profit individuel.

Le procédé qui a consisté à vouloir recopier à l'identique les analyses d'autrefois devenues en partie obsolètes, à adopter aveuglément des formules ou principes appris par coeur qui étaient valables à une autre époque, à opter sans réfléchir pour des rapports et des conceptions qui avaient vu le jour dans un monde profondément différent de celui dans lequel nous vivons, ne pouvait conduire qu'au dogmatisme ou à l'opportunisme.

On en est arrivé au point où on devrait s'interdire de dire ce qu'on pense, sous prétexte que cela choquerait la plupart des militants, dont le niveau de conscience politique est tombé si bas qu'ils ne sont plus aptes à soutenir la controverse qu'ils vivent comme une agression ou les rend méprisants et hystériques. On notera au passage que nos idées ne choqueront pas la plupart des travailleurs, particulièrement ceux des couches les plus défavorisées.

Les militants qui sont aussi des travailleurs que mes idées choqueraient, feraient bien de se poser des questions sur la nature de leur engagement politique, un simple conseil d'ami. A leur place je me dirais : stop, on arrête tout (dans leur tête), j'ai besoin d'y voir clair, de remettre de l'ordre dans mes idées, où j'en suis, qu'est-ce qui se passe, ce que je viens de lire est juste, je dois en convenir, pourquoi, pourquoi, je ne comprends pas, je veux absolument comprendre pourquoi, il le faut, je le veux et je n'aurais pas l'esprit tranquille tant que je n'aurais pas trouvé une réponse satisfaisante à cette question.

Reprenons chaque sujet à zéro, sans a priori et nous verrons bien où cela nous mènera, peut-être que j'en arriverais aux mêmes conclusion ou peut-être que ce gars-là à raison, au point où nous en sommes qu'est-ce que j'ai à perdre d'essayer, tout au plus cela va nécessité quelques efforts supplémentaires, de lire, étudier et réfléchir à tête reposée, cela ne sera pas perdu de toutes manières, qu'est-ce que je risque sinon d'être grandi par cette expérience si je la mène jusqu'au bout, sincèrement, modestement.

Essayons au moins une fois d'être lucide, de regarder tranquillement les choses en face, d'examiner rigoureusement la réalité telle qu'elle est, dans sa totalité, cessons de nous leurrer nous-même sur le rôle de certains acteurs ou institutions, hypocritement le plus souvent, avant qu'il ne soit trop tard, avant d'avoir atteint le point de non-retour au-delà duquel toute tentative pour rattraper le coup serait illusoire, ce serait dommage sachant qu'au départ nous étions tous animés de bonnes ou généreuses intentions, mais qui hélas ne suffisent pas à nous forger des principes ou à nous indiquer la bonne direction à prendre, et pour personnellement avoir atterri dans ce trou en Inde où je vais sans doute finir mes jours, je sais de quoi je parle, ce n'est pas glorieux je vous assure, ce qui par chance n'empêche pas de penser à notre cause.

Je vais vous avouer un truc assez paradoxal en apparence, je crois que je ne me suis jamais autant leurrer et fourvoyer dans ma vie qu'en interprétant ce que j'avais lu dans les oeuvres des marxistes, parce que je ne maîtrisais pas les bases du marxisme ou du matérialisme dialectique.

Aussi la priorité des priorité, c'est d'acquérir cet instrument logique jusqu'à ce qu'il soit profondément incrustré dans votre cerveau, de sorte que jamais plus vous n'interprèterez la situation avec votre ancien mode de pensée qui faisait la part belle à l'idéalisme et à l'idéologie de la classe dominante. C'est tellement saisissant qu'il fera de vous un homme ou une femme nouvelle, vous y gagnerez en lucidité, en confiance ou en maîtrise de vous-même, en modestie surtout, car vous aurez pris conscience du degré de votre propre ignorance, de vos faiblesses, de vos lacunes, la plupart du temps irréversibles, quelque part pour la première fois de votre vie vous aurez l'impression irremplaçable que là où vous êtes vous êtes à votre place, votre existence prendra une toute autre dimension, vous en sortirez plus fort.

Cela produit en quelque sorte le même effet que l'alcool ou une drogue mais sans leurs inconvénients, la descente s'effectue en douceur sous contrôle de cette prise de conscience qui constitue dorénavant un acquis, jamais plus vous ne redescendrez au niveau inférieur ou antérieur à cette expérience étonnante, à condition toutefois que vous ne lâchiez pas le fil qui vous a conduit à ce stade-là, sinon tout le processus s'évaporerait et tous les gains acquis seraient perdus. En somme c'est un peu comme si vous aviez découvert le secret du bonheur et que vous aviez le devoir de l'alimenter, pour le transmettre, le partager, pour qu'enfin un jour il puisse se réaliser ou que tous les hommes puissent en profiter, si par malheur il vous arrivait de lâcher ce fil, vous seriez à nouveau perdu ou livré au tourment de l'incertitude ou de la confusion, c'est apparemment que vous ne vous étiez pas suffisamment préparé pour être digne de ce bonheur qui vous échappe, avouez que ce serait dommage.

Ce fil, cet instrument, cette méthode logique pour interpréter toute manifestation parcourt l'oeuvre des marxistes, il suffit à travers tous les sujets qu'ils ont traités de saisir comment ils les ont abordés pour acquérir ce merveilleux instrument de mesure à la précision redoutable et qui lui vaut la haine infinie et bien méritée de nos ennemis. A suivre.

Pensons-y

- Penser procure un réel plaisir, et ceux qui ne l'ont jamais ressenti sont en droit de se dire qu'ils n'ont jamais pensé. On entend par penser non pas le fait de remuer ou malaxer sans cesse les mêmes idées sans qu'il n'en sorte quoi que ce soit, mais l'acte créateur qui consiste à faire émerger de la réalité le fil qui relie entre eux tous les facteurs qui la composent, et qui nourrit l'imagination d'où émergera une théorie ou une stratégie en rapport avec la situation sur laquelle on agira dans une direction précise, même si on n'est pas en mesure temporairement d'en modifier l'orientation, l'essentiel étant d'être libre de l'interpréter à notre manière pour conserver la capacité d'agir dessus le moment venu, ce qui nécessite beaucoup de patience et une détermination à toute épreuve. On retrouve cela chez les artistes, qui à partir des matériaux bruts que la réalité ou la nature leur offre, vont la modeler pour la sublimer pour parler comme un psychanalyste.

- On a mis en avant la démocratie, on l'oppose à la dictature, au règne de l'exploitation et de l'oppression de la majorité par une minorité de parasites, mais on a délaissé trop longtemps l'humanisme que le socialisme et le communisme caractérisent au plus haut degré, notre idéal en somme. Constat plutôt troublant, vous ne trouvez pas et ô combien révélateur. D'ailleurs on se demande comment on a pu en arriver à une situation où on se trouve en difficulté pour justifier le passage au socialisme et au communisme, pour les défendre, sinon qu'on s'en était éloigné, non ? Cela semble si évitant que cela en est navrant. Après cela allez raconter à d'autres qu'on ne serait pas gravement fourvoyé.

Les enjeux de la guerre en Syrie et en Ukraine résumés simplement.

- Jusqu’en février 2014, au moment du coup d’état étasunien en Ukraine, la Russie, en utilisant les gazoducs de l’ère soviétique passant par l’Ukraine pour la plupart, a été la source d’approvisionnement majeure pour le gaz européen, venant des énormes gisements de gaz russes. L’objectif de Washington était, et est toujours, de briser ce lien entre la Russie et l’UE. L’administration Obama, guidée par Nuland et le vice-président Joe Biden, a installé un régime vassal à Kiev et a ordonné à ses pions de défier le russe Gazprom pour le paiement du gaz livré, qui se compte par milliards. Ils ont ordonné à leurs vassaux à Kiev de lancer une guerre contre le Donbass russophone de l’Est de l’Ukraine en bordure de la Russie. Kiev a obéi.

Cela a provoqué une crise stratégique à cause de la base navale russe en mer Noire, qui était administrativement, depuis l’époque soviétique, une partie de l’Ukraine, mais historiquement russe et tatar. Un référendum, dans lequel plus de 90% des citoyens de Crimée ont voté pour être rattachés à la Russie, a été utilisé comme prétexte pour Washington pour pousser l’UE à prendre des sanctions économiques autodestructrices contre la Russie. Les sanctions ont visé des personnes et des entreprises clés de l’industrie pétrolière et gazière russe.

L’escalade, menée par une guerre de propagande de l’OTAN et des médias traditionnels contrôlés de l’UE, a permis à la Commission de Bruxelles de placer des entraves bureaucratiques à la réalisation d’un deuxième gazoduc, ne passant pas par l’Ukraine, le South Stream.

En collaboration avec le gazoduc sous-marin, le North Stream, qui vient d’être construit entre Saint-Pétersbourg et le nord de l’Allemagne, le South Stream aurait éliminé la capacité de Washington, via l’Ukraine, de faire chanter ou de nuire à Gazprom. La Bulgarie, le point d’ancrage destiné au passage entre le sud est de l’Europe et l’Italie, a été contrainte par Bruxelles de se retirer de l’accord South Stream avec Gazprom et, en décembre 2014, le président Poutine a annoncé que South Stream était mort.

Maintenant, en Syrie, Bachar al Assad et, à un degré moindre, l’Irak dominé par les chiites, se présentent comme l’obstacle pour que le gaz qatari, sous contrôle américain, arrive jusqu’aux principaux marchés européens. (Le silence des agneaux - Par William Engdahl - Arrêt sur Info 15.10)

Quelle confusion !

- Les échecs de la gauche occidentale - Par André Vltchek - Arrêt sur Info 15.10

Extrais.

André Vltchek - Pendant des années et des décennies, la soi-disant «gauche» en Occident a été modérément critique à l’égard de l’impérialisme et du colonialisme nord-américain (et parfois même de l’européen). Mais chaque fois qu’un individu ou un pays se levait et commençait ouvertement à défier l’Empire, la plupart des intellectuels de gauche occidentaux fermaient tout simplement les yeux et refusaient d’offrir leur soutien total et inconditionnel à ceux qui mettaient leurs vies (et même l’existence de leurs pays) en jeu. (...)

LVOG - "la soi-disant «gauche» en Occident a été modérément critique à l’égard de l’impérialisme et du colonialisme nord-américain (et parfois même de l’européen)", normal pour être elle-même impérialiste ou colonialiste !

André Vltchek - Mais la question est celle-ci : est-ce que la plupart des gens de gauche en Occident soutiennent vraiment les révolutions et les luttes anti-colonialistes du monde opprimé ?

LVOG - Quelles révolutions ? Celles fomentées par le Pentagone, la CIA, le MI5, le Mossad, l'OTAN ?

André Vltchek - Je crois que non. Et c’est clairement visible à la lecture de la plupart des soi-disant médias alternatifs, tant en Amérique du Nord qu’en Europe.

Celui qui se lève, celui qui mène son pays à la bataille contre la dictature mondiale de l’Occident est presque immédiatement défini comme un démagogue. Il ou elle est très probablement baptisé comme «non démocratique», et pas seulement par les médias de masse et «libéraux», mais aussi dans les pages de la soi-disant presse occidentale «alternative» et «progressiste». Pas tous, mais certains, et franchement : la plus grande partie !

LVOG - Je ne suis pas seul à caractériser les régimes occidentaux de dictatures. Demandez-vous quelle est la nature de classe des rapports que les personnes qui animent la presse occidentale «alternative» et «progressiste» et vous aurez les réponses à vos questions en constatant qu'elles sont toutes liées au capitalisme par un bout ou un autre parce qu'elles refusent d'envisager l'existence d'une alternative au capitalisme, le socialisme.

Elles sont corrompues par le capitalisme auquel elles sont redevables de leurs statuts privilégiés ou de leur mode vie confortable, qu'elles n'entendent pas troquer contre ce qu'elles considérent comme des chimères ou une utopie.

Le véritable humanisme pour ne pas parler ici de l'internationalisme prolétarien qui est manifestement étrangers à ces personnes, devrait en principe se situer au-dessus des classes, donc au-delà du capitalisme, ce qui est impensable pour ces gens-là puisqu'il est leur horizon indépassable, ce qui explique pourquoi à l'arrivée ce sont des démagogues ou de piètres humanistes car sans principes, ce qui par certains côtés les rend aussi ou plus insupportables que ceux qui gouvernent le monde et qui n'en ont pas davantage.

Qui a dit ?

«... que tout candidat du Parti socialiste ayant «gouverné» avec lui (Hollande - ndlr) devra «assumer la sanction collective». Il ajoute : «Je ne serais pas d’accord avec un tour de bonneteau où viendrait un autre PS pour nous dire : “moi, je ne suis pas impliqué, je ne suis ni responsable ni coupable ! Amnistie générale”.»

Réponse : Ce "tour de bonneteau" vous a été offert dimanche à Lilles par Mélenchon, l'ex-ministre de Chirac qui valait bien Hollande et qui ne peut pas dire “moi, je ne suis pas impliqué, je ne suis ni responsable ni coupable ! Amnistie générale”.

Mélenchonneries

Il parlait pour lui ?

Le candidat estime, dans le JDD, que François Hollande doit se représenter en 2017, mais que tout candidat du Parti socialiste ayant «gouverné» avec lui devra «assumer la sanction collective». Il ajoute : «Je ne serais pas d’accord avec un tour de bonneteau où viendrait un autre PS pour nous dire : “moi, je ne suis pas impliqué, je ne suis ni responsable ni coupable ! Amnistie générale”.»

Quand les "rêves" d'un usurpateur s'accomplissent, c'est un cauchemar pour ceux auxquels ils sont destinés !

Il a ajouté «... vous ne voyez pas la belle histoire qu’on est en train d’écrire. Vous ne voyez pas nos rêves s’accomplir ?» libération.fr 16.10

On ne voit que cela, mais uniquement dans les tribunes que les médias-oligarques vous accordent si généreusement...

Le recours... du régime.

- Jean-Luc Mélenchon : le recours de la gauche ? - Franceinfo

Selon une enquête publiée ce dimanche 16 octobre dans le JDD, Jean-Luc Mélenchon est celui qui incarne le mieux les idées de la gauche. De quoi donner des ailes aux ambitions du leader de "La France insoumise". Franceinfo

Comme Tsipras, Mélenchon s'emploie à leur donner des gages de ses bonnes intentions envers le régime.

- Jean-Luc Mélenchon ne veut plus faire chanter "L'Internationale" - rtl.fr

Le fondateur du Parti de gauche s'est prêté à une petite confidence devant quelques journalistes, parmi lesquels Olivier Bost de RTL : il songe à arrêter de faire chanter L'Internationale à la fin de ses rassemblements politiques. La décision semble mûrement réfléchie.

Jean-Luc Mélenchon a constaté que beaucoup de ses militants ne connaissaient pas les paroles de L'Internationale. Les temps changent. rtl.fr 13.10

Quand Mélenchon appelle Hollande à se démentir ou témoigne qu'il n'a jamais rompu avec lui.

Mélenchon met en garde Hollande contre les «assassinats ciblés» de djihadistes

Les confessions de François Hollande dans le livre Un président ne devrait pas dire ça (Stock) continuent de faire réagir la sphère politique. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) a mis en garde ce mardi le chef de l’Etat sur le fait que les « assassinats » de djihadistes évoqués dans ce livre « relev [ai] ent en principe du tribunal pénal international ».

Dans le livre écrit par les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande explique en octobre 2015 avoir « décidé au moins quatre » assassinats ciblés pendant son mandat. « Mais d’autres présidents ont fait davantage », ajoute-t-il.

« Je mets en garde François Hollande. Il ferait bien d’y réfléchir. La France a signé [pour] le tribunal pénal international et le Mali aussi ». « Il y a un problème, il y en aura un bien vite. J’espère qu’il va démentir ce qu’il y a dans le livre qui lui est consacré où il reconnaît des assassinats ciblés », a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur RMC et BFMTV.

« La vérité, c’est que c’est un assassinat décidé en haut lieu ». « En principe, ce genre de comportements relève du tribunal pénal international, mais c’est une autre histoire », a insisté Jean-Luc Mélenchon. 20minutes.fr 18.10

Ils vous ont fait le coup de la chèvre et vous avez marché à fond dedans, bravo !

- Sarcelles capitale du Grand Défi Facebook pour nourrir les migrants - Liberation.fr

Ah ben si Wall Street se joint au concert, c'est que c'était forcément une grande cause humaniste ou internationaliste !

Une "bonne idée". En oligarchie, tout doit se monnayer.

- Rémunérer les bons résultats des élèves, quelle bonne idée ! - LePoint.fr

Aux États-Unis, au Brésil et au Mexique, les jeunes qui obtiennent de bons résultats sont récompensés par des gratifications financières. Une idée à suivre ? LePoint.fr

En oligarchie, démocratie rime forcément avec dictature et guerres.

- "C'est la démocratie même qui est en jeu" dans cette élection, met en garde - Obama

"C'est la démocratie même qui est en jeu" dans l'élection présidentielle américaine du 8 novembre, a prévenu le président sortant Barack Obama vendredi lors d'une réunion de soutien à la candidate démocrate Hillary Clinton. AFP

L'Internationale socialiste récompensée par ses maîtres.

- Antonio Guterres, nouveau secrétaire général appelé à muscler l'ONU - Reuters

Le Portugais Antonio Guterres succédera le 1er janvier au Sud-Coréen Ban Ki-moon au poste de secrétaire général de l'ONU.

L'ancien Premier ministre portugais, âgé de 67 ans, succédera au Sud-Coréen Ban Ki-moon, de cinq ans son aîné, dont le deuxième mandat s'achève le 31 décembre.

Antonio Guterres, qui sera le neuvième secrétaire général de l'organisation, a été chef du gouvernement portugais de 1995 à 2002 puis haut commissaire de l'Onu aux réfugiés de 2005 à 2015.

La nomination de l'ex-Premier ministre socialiste portugais, premier ex-chef de gouvernement à accéder à ce poste, a été saluée par un tonnerre d'applaudissements à l'ONU à New York.

Après son élection de jeudi, Antonio Guterres a prononcé un discours au cours duquel il a annoncé vouloir combattre « populistes » et « terroristes ».

Avec lui, « les Nations Unies se dotent du meilleur barreur possible pour cette période de tempêtes : un leader capable de tracer une direction et de rassembler, un grand professionnel capable de réformer et d’innover, un humaniste doté d’une vraie boussole morale », avait estimé avant sa confirmation l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre. Reuters et AFP 13.10

Le clone de Barroso en somme !

Hollanderies.

D'un sot, hommage vaut dommage.

AFP - Les propos du chef de l'État, rapportés par deux journalistes du Monde dans un livre paru ce jeudi 13 octobre, n'ont pas du tout plus au monde judiciaire.

Il n'a donc fallu que deux jours pour que vole en éclats la relation plutôt apaisée depuis 2012 entre l'institution judiciaire et François Hollande.

Jusque-là, les magistrats savaient gré à François Hollande de laisser travailler les parquets. Signe de ce climat apaisé, le président avait été reçu le 7 octobre au congrès de l'Union syndicale des magistrats, organisation majoritaire de la profession, dont de nombreux membres s'étaient levés pour applaudir son intervention.

L'USM s'est depuis dite "stupéfaite" du "double discours" tenu par le chef de l'État.

LVOG - Qu'a-t-il écrit qui fait polémique ?

AFP - Dans le livre "Un Président ne devrait pas dire ça..." des journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet, François Hollande déclare ainsi : "Cette institution, qui est une institution de lâcheté... Parce que c'est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux... On n'aime pas le politique. La justice n'aime pas le politique..."

LVOG - Alors que ce n'est pas faute de l'épargner. Elle lui a rendu service en s'attaquant à Fillon et Sarkozy. Se soumettre ne suffit plus à Hollande, cette institution doit s'engager plus loin dans son soutien à sa politique policière, liberticide, répressive, militariste, guerrière, elle doit chanter ses louanges en s'engageant idéologiquement à ses côtés à l'instar des médias, des gens du spectacle ou de la culture qui rivalisent de servilité.

AFP - ...le premier président de la Cour de cassation Bertrand Louvel a asséné qu'il n'était "pas concevable que la charge de président (...) puisse être utilisée par son titulaire pour contribuer à diffuser parmi les Français une vision aussi dégradante de leur justice".

LVOG - Quand la justice fait preuve de mansuétude envers ceux d'en bas, c'est le pendant de sa tendance à faire preuve d'une mansuétude plus grande encore ceux d'en haut.

AFP - M. Louvel et le procureur général de la plus haute juridiction française, Jean-Claude Marin, avaient été reçus à leur demande en catastrophe mercredi soir par le chef de l'État.

Selon M. Marin, l'entretien de la veille à l'Elysée "n'a pas atténué le sentiment que la magistrature (avait) ressenti face à une nouvelle humiliation".

Le premier président a même estimé que, venant du garant constitutionnel de l'indépendance de la justice, les commentaires de M. Hollande posaient "un problème institutionnel".

Les deux plus hauts magistrats de France ont été rejoints dans leur indignation par le Conseil supérieur de la magistrature, qui a dénoncé des propos "dangereux et injustes", et par les avocats, qui ont fait part de leur "consternation" et "incompréhension" selon le président du Conseil national des barreaux (CNB) Pascal Eydoux.

"Il doit s'excuser, il doit réparer", enjoint même l'avocat Jean-Pierre Mignard, proche du président.

Les organes regroupant présidents et procureurs des tribunaux et cours d'appel ont de leur côté "vivement" déploré des propos qui "portent gravement atteinte au crédit et à la confiance que doivent avoir les citoyens dans leur justice".

Les propos ont été d'autant plus mal compris que la semaine dernière, François Hollande ne tarissait pas d'éloges à l'égard des magistrats. "La justice n'a rien d'abstrait. Elle a vos visages, elle a votre vigilance, elle a votre énergie, elle a votre professionnalisme (...) Je me suis toujours abstenu de critiquer la justice", déclarait-il alors. AFP et Francetv info 13.10 La justice, parlons-en, quelle justice ? Les trois avocats que j'avais contactés pour s'occuper du différent qui oppose mon épouse à la Caf se sont désistés tour à tour, parce qu'ils n'avaient pas le temps ! Des pourritures.

Le FN vole au secours de Hollande.

- Le FN dénonce "les attaques" des magistrats contre "la fonction présidentielle" - AFP

"Les attaques très sévères de magistrats contre un président de la République sont difficilement tolérables pour tous ceux qui sont attachés à la fonction présidentielle et au respect républicain qu'on lui doit", a écrit dans un communiqué Florian Philippot, vice-président du FN.

"Il faut avoir du respect pour la fonction présidentielle. Manifestement les hauts-magistrats se croient absolument intouchables. J'en suis assez stupéfait", a ajouté sur France 3 le sénateur David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle. AFP 13.10

Le Monde roule pour Hollande

- Economie, immigration, terrorisme : les intox du débat de la primaire à droite - LeMonde.fr 13.10

En oligarchie. Militarisation de la société.

- La garde nationale, une réserve opérationnelle - liberation.fr

Fin 2018, la garde nationale comptera 85 000 hommes répartis entre la défense (terre, air, mer) avec 40 000 personnels, 40 000 autres rejoindront la gendarmerie. Enfin les 5 000 restants seront destinés à renforcer les rangs de la police nationale.

...les réservistes, souvent mal formés, devaient se contenter d’équipements de deuxième main et d’un entraînement plutôt rare.

Les futurs membres de cette garde nationale rempliront exactement les mêmes missions que les soldats d’active. Y compris de possibles participations aux Opex, les opérations extérieures. D’ailleurs rien sur leur uniforme ne les distinguera des soldats de métier. Ils ne sont pas uniquement destinés à venir renforcer le dispositif «Sentinelle», prévu pour s’installer dans la durée. liberation.fr 13.10

- Cazeneuve porte plainte après la découverte de tags antipolice à la Sorbonne - lefigaro.fr

Quatre inscriptions appelant à la mort des policiers ont été découvertes mardi soir sur les murs de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Le syndicat Alliance dénonce «une situation alarmante».

Quatre inscriptions appelant à la mort des fonctionnaires de police ont en effet été écrites en gros sur les murs de l'université parisienne du XIIIe arrondissement. En réaction, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déposé plainte ce mercredi contre des inscriptions «constitutives d'apologie de crimes contre des policiers». «Ces insultes et incitations aux violences contre les représentants des forces de l'ordre (...) sont intolérables et seront sanctionnées avec la plus grande sévérité», a indiqué le ministre dans un communiqué.

L'université a elle aussi annoncé qu'elle portait plainte après ces «messages intolérables à l'encontre des fonctionnaires de police laissés sur ses murs», «aux antipodes des valeurs qu'elle défend». La ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem et le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur Thierry Mandon ont demandé au recteur de l'Académie de Paris de prendre «les sanctions contre les auteurs de ces faits dès que ceux-ci seraient appréhendés». lefigaro.fr 13.10

- Bagelstein : les peines de prison ferme de militants féministes commuées en sursis - Liberation.fr

Les quatre jeunes condamnés en mai pour des violences à l’encontre du gérant d’une sandwicherie Bagelstein à Rennes ont vu leurs peines de prison ferme commuées en sursis, a-t-on appris mardi auprès de la cour d’appel. Liberation.fr

Tout est "relatif", ouf les "heureux élus" selon l'AFP sont rassurés !

- Les milliardaires plus nombreux sur le globe mais un peu moins riches AFP

L'année dernière, 210 personnes sont entrées dans le club très fermé des ultra-riches, qui compte désormais près de 1.400 membres dont près d'un tiers (538) d'Américains, selon cette étude co-réalisée avec le cabinet PricewaterhouseCoopers.

La région Asie-Pacifique et ses 520 milliardaires arrivent en deuxième position et menace l'hégémonie américaine, grâce à l'Asie qui voit éclore un nouvel ultra-riche tous les trois jours. L'Europe ferme le peloton avec 339 heureux élus.

Leur fortune totale reste colossale, à 5.100 milliards de dollars, soit près de deux fois le produit intérieur brut de la France, mais elle a reculé d'environ 6% en un an.

Ce mauvais cru 2015 s'explique, selon eux, par les "vents contraires" qui pèsent sur l'économie mondiale, telles que la chute des cours des matières premières et l'appréciation du dollar.

Leurs déboires restent toutefois relatifs: la fortune moyenne de ces ultra-riches s'élève à 3,7 milliards de dollars quand près 800 millions de personnes vivent, selon la Banque mondiale, avec 1,90 dollar pour jour. AFP 13.10

Quand la civilisation humaine chavire.

Animalerie.

- Insémination post mortem : une Française obtient la possibilité d’utiliser le sperme de son mari décédé - LeMonde.fr

La requérante, âgée de moins de 30 ans, a perdu en janvier 2016 son mari malade, puis son enfant in utero à quelques jours du terme. LeMonde.fr 13.10

Acharnement thérapeutique

- L’affaire Vincent Lambert de retour devant le Conseil d’Etat - LeMonde.fr La Cour administrative d’appel de Nancy qui a ordonné en juin à l’hôpital de Reims une reprise de la réflexion sur l’arrêt des traitements de cet homme de 40 ans en état végétatif, a saisi la plus haute juridiction administrative. LeMonde.fr 13.10

Le suppositoire de trop au pays de Bilderberg.

Eugénisme ou comment se débarrasser légalement s'il vous plaît de tous ceux qui ne supportent plus de vivre dans leur monde pourri. Vous aurez constaté que lorsque l'oligarchie se confond avec la monarchie qui lui sert de modèle, elle fait figure de laboratoire dans la guerre qu'elle livre tout azimut à la population laborieuse, et tout particulièrement à ses couches les plus vulnérables, les jeunes, les femmes, les vieux, pour leur bien cela va s'en dire.

- Aide au suicide: Les Pays Bas veulent autoriser la pratique aux personnes âgées non malades - 20minutes.fr

Avec la Belgique, les Pays Bas ont été en 2002 le premier pays au monde à légaliser l’euthanasie. Ils envisagent désormais d’autoriser l’aide au suicide pour les personnes âgées qui ont le sentiment d’avoir « accompli » leur vie, même si elles ne sont pas malades.

« Les personnes qui pensent, après avoir mûrement réfléchi, avoir achevé leur vie, doivent, sous de strictes conditions et selon des critères très précis, être autorisées à finir leur vie d’une manière qui leur semble digne », ont affirmé les ministres de la Santé et de la Justice dans une lettre adressée au parlement.

Le futur texte, qui sera élaboré après des discussions avec des experts, ne portera que sur les personnes âgées mais le gouvernement n’a pas encore évoqué d’âge spécifique. Les personnes concernées « ne voient plus de possibilité pour donner un sens à leur vie, vivent mal leur perte d’indépendance, ont un sentiment de solitude », assure le gouvernement.

Le projet est cependant loin de faire l’unanimité et a été critiqué par plusieurs partis de l’opposition. A l’image du parti socialiste, qui estime qu’un éventuel texte ne peut que mener à « une pression sur les autres personnes âgées qui vont se sentir de trop dans la communauté ».

Il ne s’agit pas d’une « mort sur commande »

« Il faut organiser un processus très consciencieux (…) Il ne doit pas s’agir ici de personnes qui, par exemple, sont seules ou qui sont dépressives ou dont les problèmes peuvent être résolus d’une autre manière », s’est défendue la ministre de la Santé à la télévision publique NOS, assurant qu’il ne s’agissait pas d’une « mort sur commande ».

Selon un sondage publié au début de l’année, 64 % des Néerlandais sont favorables à la mise à disposition d’une « pilule de fin de vie » pour les personnes âgées qui le désirent. 20minutes.fr 13.10

Cela permettrait de résoudre de manière thérapeutique le problème du déficit des caisses de retraite...

"Les personnes concernées « ne voient plus de possibilité pour donner un sens à leur vie, vivent mal leur perte d’indépendance, ont un sentiment de solitude », assure le gouvernement", c'est le cas de tous les clochards, les exclus de leur société, cela pourrait concerner des centaines de milliers ou des millions de personnes.

Vous imaginez les ministres d'un gouvernement impliqué dans les bombardements de la Syrie ayant le sens de la dignité, qui peut croire un instant qu'ils pourraient être animés de bonnes intentions envers le peuple ?

Après les jeunes qu'ils ont livrés à la drogue, les femmes à la prostitution, tout cela pour garantir la stabilité du régime, il leur faut maintenant se débarrasser des vieux qui ne supportent plus leur condition misérable d'existence et qui pourraient se joindre aux autres générations qui contestent la légitimité du régime.

Milice de la pensée et atteinte à la liberté d'expression ou quand l'enfer est pavé de bonnes intentions.

- Proposition de loi PS pour pénaliser des sites internet anti-IVG - AFP

Les députés socialistes ont déposé leur proposition de loi pour élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) aux sites internet diffusant de "fausses informations" sur l'avortement, considérant que leurs pratiques doivent être pénalisées. AFP 13.10

S'ils commencent par réprimer les sites internet qui diffusent de "fausses informations", où s'arrêteront-ils ?

En oligarchie la guerre des sexes doivent faire rage.

- Etats-Unis : les tables à langer bientôt obligatoires dans les toilettes pour hommes - Franceinfo

La proposition de loi BABIES Act a été votée à l’unanimité, vendredi. Elle vise à rendre obligatoire les tables à langer dans toutes les toilettes pour hommes des bâtiments publics américains. Franceinfo 13.10

- Le Sénat réforme la loi sur la presse en facilitant les poursuites contre les internautes - LeMonde.fr

Les sénateurs ont achevé dans la nuit de mercredi 12 au jeudi 13 octobre l’examen en séance publique de l’article 37 du projet de loi sur l’égalité et la citoyenneté, qui modifie en profondeur la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Un texte fondateur qui encadre notamment les délits de diffamation ou d’injure.

Malgré son appellation, la loi de 1881 sur la liberté de la presse ne concerne pas seulement la presse. Il est loin, le temps où les journalistes avaient le monopole de la parole publique : ils le partagent désormais avec les 40 millions d’internautes français, à qui la loi de 1881 s’applique également et que les changements concoctés par les sénateurs concernent au premier chef.

Les sénateurs ont ainsi modifié les dispositions concernant la prescription des délits de presse (injure, diffamation, etc.). Aujourd’hui, une personne qui s’estime injuriée ou diffamée dispose de trois mois pour porter plainte – à l’issue de ce délai, l’auteur d’un contenu ne peut plus faire l’objet de poursuites. La nouvelle version de la loi étend ce délai à un an, avec une dérogation pour les articles publiés sur Internet qui seraient aussi imprimés dans un journal papier.

Les sénateurs ont aussi mis à bas un mécanisme fondamental de loi sur la liberté de la presse : celui qui empêchait le juge de requalifier les faits qui lui étaient soumis. Autrement dit, si un individu se présentait au juge affirmant être diffamé et que ce dernier estimait au contraire qu’il s’agissait d’une simple injure, la procédure était annulée. Ce dispositif obligeait l’accusation à parfaitement préciser son attaque, au risque d’être déboutée : en miroir, cela protégeait la défense et donc la liberté d’expression.

Plus inquiétant encore, le texte fait sauter un autre verrou essentiel : les poursuites au civil, parfois entreprises en complément des poursuites au pénal, seront affranchies des obligations formelles spécifiques au droit de la presse, qui sont largement favorables à la défense. Cela facilitera donc de nombreuses poursuites et « cela concernera n’importe quel propos portant préjudice à autrui », souligne M. Bigot.

Les sénateurs ont souhaité exclure les « journalistes professionnels » de ce champ – mais pas les internautes de manière générale qui pourront donc se voir assignés devant les tribunaux de commerce, sans bénéficier du régime favorable actuel, par quiconque s’estimera lésé par leurs propos. lemonde.fr 13.10

En bref

Si le patronat y tient autant que les bureaucratie syndicales corrompus, est-ce vraiment l'intérêt des travailleurs ?

- Pour le paritarisme, il nous faut décréter l'union sacrée - huffingtonpost.fr 18.10

Thibault Lanxade - Entrepreneur, vice-président du Medef, administrateur dans le monde paritaire de la protection sociale.

Comme à Alep en Syrie ou les barbares sont protégés... par le Pentagone !

- Mossoul: Daesh empêche les civils de quitter le ville et s'en sert comme boucliers humains, selon le Pentagone 20minutes.fr


Le 27 octobre 2016

CAUSERIE

On a laissé de côté beaucoup d'infos que vous trouverez facilement ailleurs.

On poursuivra l'actualisation du site ce soir, on ajoutera notamment l'interview qu'a donné le 19 octobre le Président syrien Bachar al-Assad à la télévision suisse SRF1, dont les propos pourraient servir de leçons aux gauchistes et autres misérables internationalistes qui tiennent un discours similaire à celui de Hollande ou qui ont opté pour le camp de la guerre, celui du Pentagone et de l'OTAN, de l'oligarchie anglo-saxonne-sioniste. Apparemment cela ne les dérange pas, normal quand on est sous influence.

On attend avec un brin d'angoisse le début de la mousson. Ils ont annoncé des cyclones et des pluies diluviennes pendant des semaines, mais bon, avec toutes les conneries qu'ils racontent, ils terrorisent la population plutôt qu'autre chose. En urgence je dois construire un abris pour les chèvres.

Samedi ce sera Diwali ou Dipawali, trois jours de fête, de grosses bouffes et de dépenses, mais pas chez moi, on se ménage, et puis Selvi travaillera samedi et lundi.

J'ai envoyé mon dossier pour ma retraite début avril et je n'ai eu aucune nouvelle. J'ai renvoyé un dossier complet plus un fax. C'est le bordel complet à la Sécu. Ils réclamaient 21.000 euros à mon épouse, puis 1.700, ensuite c'est remonté à 4.500 pour redescendre à 1.400, et à l'heure qu'il est ils ne lui réclament plus que 670 euros.

J'ai été obligé de changer de téléphone portable alors que j'y suis allergique. Une dépense imprévue, une de plus, mais je suis prévoyant !

Celui que j'avais acheté il y a quelques mois suite au passage au G4 est tombé en panne. Je l'ai fait réparer et il est retombé en panne trois jours plus tard, normal quoi. La réception du signal et le haut-parleur étaient médiocres, du coup j'ai cassé ma tirelire pour acheter un truc à écran tactile. La réception est au maximum, au lieu d'aller au fond du jardin pour répondre au téléphone ou passer un coup de fil, je le pose sur la table dans la maison, c'est quand même plus pratique, surtout quand il pleut ou le soir à cause des serpents et autres scorpions !

Je ne pensais pas qu'ils pouvaient commercialiser des produits aussi merdiques, 20 euros, cela ne les méritait même pas, là j'ai dû en dépenser près de 100, une fortune pour moi. Autres avantages, je peux enregistrer les conversations téléphoniques et il est possible de le connecter à l'ordinateur, donc je n'ai plus besoin d'appareil photo. Je vais voir ce que donne la vidéo pour mettre des fichiers dans le site. Et puis je n'ai pas besoin de recharger la batterie tous les jours même quand je ne m'en sers pas, une ou deux fois par semaine suffise. C'est un appareil indien fabriqué près de Delhi, Vivo, j'ai pris le modèle de base, c'était le moins cher. Mais bon, je dois vous paraître archaïque avec mes histoires, même auprès de beaucoup d'Indiens qui se ruinent dans ces trucs-là.

A part cela, une autre petite histoire indienne. J'ai fait réparer le ventilateur d'une dame de mon village qui fait partie de la famille de ma compagne Selvi. Je l'avais démonté et j'en étais arrivé à la conclusion que c'était la capacité ou l'axe du rotor qui posait problème et non le bobinage. Je l'ai emmené chez un réparateur qui m'a réclamé 750 roupies pour changer le moteur complet, j'ai décliné l'offre. Ensuite je suis allé à deux reprise à Pondichéry (25 kms aller-retour) chez un autre réparateur et je m'en suis tiré pour 300 roupies. Cette dame étant pauvre, je me suis dit que j'allais lui faire économiser un peu de sous et qu'elle serait contente. Effectivement, au point qu'elle a imaginé que c'était moi qui paierait sa facture ! Je lui ai répondu non, sans qu'elle me rembourse pour autant. Plusieurs jours ont passé, puis je la croise sur la route du village, je m'arrête et je lui réclame mon argent. Elle me répond qu'elle a un problème avec une douille dans sa maison et qu'il faudrait la changer, en fait elle ne m'a pas écouté. Je lui ai répondu que je passerai plus tard et elle m'attend toujours, elle risque d'attendre aussi longtemps que moi mon argent.

C'est la troisième personne qui me fait le coup, précédemment c'était pour des photos. Elles débarquent chez moi, je prends des photos, je les fais tirer et je paie avec mon argent, je leur remets les photos et puis plus rien. J'ai dit à Selvi que si quelqu'un du village ou de sa famille demandait à ce que je les prenne en photo, elle devait répondre que mon appareil était en panne. Et c'est sans parler de ma voisine qui avait fini par s'introduire chez moi quatre fois par jour sous des motifs divers, me réclamant des aubergines, des bouteilles vides, de l'eau, des fleurs, quand elle ne se servait pas elle-même dans le jardin. Je l'ai raconté à Selvi qui l'a remise en place, du coup j'en suis débarrassé !

Le mieux, c'est qu'après elles vous détestent ou racontent volontiers des conneries sur votre dos.

J'avais pris l'habitude de nourrir le soir quelques chiens errants du village, puis un jour je me suis retrouvé avec une meute de clébards devant ma grille qui hurlaient à la mort à n'importe quelle heure de la nuit. Aussitôt on m'accusa d'en être responsable, du coup je cessai aussitôt de nourrir ces chiens pour éviter les ennuis avec les villageois. En fait, parmi les quatre chiens que je nourrissais figurait une jeune femelle qui était en chasse, ce qui explique pourquoi une dizaine de mâles affamés ont rappliqué. Jusque là je croyais que c'était un jeune mâle, il faut dire que je ne m'étais jamais penché dessus pour l'examiner de près, surtout sans mes lunettes, cela n'aurait servi à rien. C'est Selvi qui m'assura que c'était une femelle, je pris la peine de m'en assurer et effectivement elle avait raison, elle aurait pu me le dire plus tôt, ça c'est Selvi ! Tout cela pour dire qu'à la moindre occasion je peux me mettre à dos tout le village et je n'y tiens pas vraiment.

Une dernière pour la route.

Pendant plusieurs mois la soeur de Selvi a habité plus ou moins chez nous pour faire bref. Je lui ai prêté de l'argent pour construire sa petite maison (qu'elle doit me rembourser sur deux ans), une pièce unique en fait, je lui ai acheté des vêtements, plus un tas de trucs, bref, on l'a nourrie et entretenue pendant des mois, on lavait son linge, jusqu'au jour où elle a réclamé 4.000 roupies, Selvi m'en a parlé, j'ai refusé, du coup du jour au lendemain on ne l'a plus revue et elle ne nous adresse plus la parole.

Vivre au quotidien parmi les couches les plus profondément arriérées est une épreuve qui nécessite beaucoup de patience, et de faire preuve de beaucoup de tact, de discernement, de tolérance et de modestie pour ne choquer personne ou ne pas s'emporter. C'est un excellent exercice pour juger si nous en sommes capables ou si nous ne nous racontons pas d'histoires. Car c'est facile de parler à tort et à travers des pauvres ou des mes masses quand on les côtoie de loin seulement.

La plupart des gens les méprisent ou sont injustes à leur égard, et quant à ceux qui se penchent sur leur sort, ils ne trouvent pas mieux à faire que de flatter leurs côtés détestables, quand ils ne s'en prennent pas tout aussi injustement aux travailleurs qui ont la chance d'avoir des conditions meilleures, comme s'ils ne les méritaient pas ou s'ils étaient responsables de la pauvreté, ce qui est infâme. Etre juste dans tous les cas de figure n'est pas facile ou n'est pas donné à tout le monde, il faut en convenir. Avant de juger le comportement d'une personne et non cette personne en tant que telle pour peu qu'on se l'autorise, nécessite de bien connaître sa condition, son degré de conscience, avant de se mettre à sa place pour estimer ce qu'elle est en mesure de comprendre ou de faire, et lorsque ce n'est pas possible, il vaut mieux tout simplement s'en abstenir ou garder poliment et respectueusement ses distances, ce sera préférable pour tout le monde.

La question du respect entre nous est déterminante, cela aussi est un principe non négociable. On subit tous le mépris des classes supérieures, on devrait s'en inspirer pour ne pas les imiter. J'arrête là, car je pourrais encore continuer longtemps sur ce sujet qui me tient particulièrement à coeur. C'était improvisé.

Quelques réflexions politiques.

1- Des mal nommés réseaux sociaux à l'Opposition de gauche.

Ce n'est pas pour des prunes qu'ils ont appelé réseaux sociaux leurs instruments de propagande planétaires qui leur rapportent un fric monstre, il suffit de voir la cotation de Google à Wall Steet pour en avoir une petite idée, mieux, qui leur font économiser un fric tout aussi faramineux puisqu'ils n'ont pas à débourser un rond de plus pour répandre leur idéologie dans quasiment tous les foyers et atteindre toutes les générations, toutes les classes de la société, ce sont les internautes qui se chargent de la diffuser eux-mêmes, génial !

Et vous direz-vous ? Je les boycotte. Je boycotte également TV, radio et presse écrite. Mais comme Internet est le seul instrument de communication à ma disposition, je suis bien obligé de m'y connecter, sauf à me couper du reste du monde.

Je me borne aux infos gratuites publiées par Yahoo rédigées par les agences de presse ou les médias institutionnels, qui ne peuvent avoir absolument aucune influence sur mes idées, car je les recoupe par la suite avec les articles publiés plus tard par des médias dits alternatifs ou indépendants en prenant bien soin de distinguer entre ce qui relève des faits et ce qui provient de l'interprétation subjective de leurs auteurs.

Et pour m'exprimer je n'utilise que mon portail, la voix de l'Opposition de gauche.

J'ai refusé d'en faire un instrument de leurs réseaux sociaux dans lesquels figurent également les forums, où n'importe qui peut s'exprimer et raconter n'importe quoi, où des provocateurs peuvent facilement s'infiltrer, sans parler des personnes particulièrement mal intentionnées à votre égard, belliqueuses, aigries, etc. , bref, des déséquilibrés en tous genres qui ne cherchent qu'à nuire à ceux qui ne pensent pas comme eux ou plus généralement qui sont mal dans leur peau ou sont incapables de s'assumer, qui ont adopté le plus souvent inconsciemment une conception étroite ou bornée de la liberté d'expression, qu'ils n'accordent qu'à ceux qui leur ressemblent ou partagent leurs idées.

N'ayant nullement l'intention de traiter ces cas cliniques ou de proposer des solutions à leurs problèmes, je m'en tiens à la ligne de conduite que j'ai adoptée, qui consiste à être tel que je suis le plus sincèrement possible avec mes qualités et mes défauts que nul n'est obligé d'imiter, laissant à chacun la liberté de penser et d'agir à sa guise, sans que personne ne porte de jugement sur l'un ou sur l'autre, puisque cela n'a jamais été l'objet de notre démarche qui consiste uniquement à faire avancer nos idées ou servir la cause du socialisme.

Le soutien que l'on peut accorder à un parti ouvrier est une autre question. Il doit être motivé ou justifié.

Il peut être plein ou entier, c'est-à-dire aveugle ou au contraire conditionnel en comportant des réserves qui incluent des désaccords clairement identifiés ou de simples constats faits au fil des jours, qui ne doivent pas forcément servir à alimenter la polémique, disons qu'ils témoignent du bien-fondé de nos critiques ou de nos désaccords. Quelques mots suffisent parfois pour les mettre en relief, car ils témoignent de l'état d'esprit de leurs auteurs ainsi que leurs réelles intentions, dont ils n'ont pas forcément conscience ou sur lesquelles ils ne se sont pas interrogés eux-mêmes.

Je veux dire par là qu'on peut tenir des propos qui révèlent la véritable nature de notre engagement politique sans y prêter attention (ou notre niveau de conscience en général), ce qui arrive aux gens qui ignorent que la dialectique s'applique également à leur pensée et à leur inconscience, à chacune de leurs manifestations qui peuvent être analysées et faire l'objet d'un enseignement. Et si peu de gens se livrent à cet exercice, par ignorance de préférence, il va de soi que c'est parce que la plupart du temps ils seraient effrayés par ce qu'ils découvriraient sur eux-mêmes.

Allons plus loin, et s'ils ne le supporteraient pas, il va de soi également qu'ils ne supportent pas les gens qui pratiquent ce genre d'exercice et qui peuvent s'y livrer sur eux-mêmes, ce qui contribuerait à mettre à nu leur inconsistance, leur incohérence, leurs contradictions, leur hypocrisie, etc. bref, tout ce qu'ils ne veulent pas voir sur eux-mêmes qui n'est pas vraiment à leur avantage. Ne comprenant pas votre démarche, ils vous accuseront de porter un jugement sur eux ou de leur faire un procès d'intention, alors que cela n'a jamais été votre intention, ce qui mettra fin à votre discussion ou à vos rapports.

On peut avoir été rodé à ce genre d'exercice pendant des décennies, il n'en demeure pas moins qu'on ne passe pas son temps à observer et analyser chacune de nos pensées ou chacun de nos actes. La conscience ou la lucidité sont des états qui peuvent se manifester en certaines occasions ou qui peuvent exister au-delà à différents degrés sans qu'on y prête attention, rythmés par des périodes plus ou moins longues où c'est notre inconscience qui prend le dessus, de sorte qu'aucun d'entre nous ne peut se prétendre parfait ou invulnérable, ce qui devrait nous porter naturellement à faire preuve de modestie et nous inciter à éviter de juger nos semblables, à porter des jugements catégoriques ou définitifs souvent à la hâte et injustes.

Si l'idiot est à plaindre car il subit sa condition sans en connaître la nature et sans être en mesure d'agir dessus pour l'améliorer, celui qui est parvenu à s'élever au-delà de cet état primaire n'est pas forcément mieux loti, car il ignore quel niveau de conscience il a atteint, quel champs elle couvre, quelle en est la profondeur, et surtout quel chemin il lui reste à parcourir pour atteindre un degré de conscience si élevée qu'elle peut embrasser n'importe quelle manifestation, pour ainsi dire ne jamais plus en redescendre ou ne jamais plus se retrouver aveuglément sous l'emprise de son inconscience (ou l'influence de l'idéologie de la classe dominante), de sorte qu'en ignorant où se situe le curseur, il va se méprendre sur lui-même au point de commettre de nombreuses et graves erreurs lui portant préjudice ainsi qu'à son entourage, qui plus est devenant arrogeant, méprisant, intolérant, invivable en somme pour les autres.

Il faut donc tenir compte du fait que chacun se situe à un niveau de conscience différent, et que quel que soit le niveau de conscience qu'on a atteint ou qu'on prête à quelqu'un, on n'atteindra jamais le point d'invulnérabilité ou de perfection, tout du moins dans l'absolu à chaque instant ou dans chacune des expériences que nous serons amenés à vivre au cours de notre existence. On continuera de commettre des erreurs, ce qui est le lot inévitable de tous ceux qui ne se contentent pas de leur sort et qui cherche à aller de l'avant.

On a évidemment toute les peines du monde à se situer et à tenir compte de ce facteur.

On s'en rend compte facilement chaque fois qu'on interprète la moindre idée ou le moindre fait, puisque cela déclenche des polémiques, des incompréhensions, des critiques virulentes, des accès de haine ou de violence aveugle parfois, etc. qui sont parfaitement injustes mais pas injustifiés, car on peut détecter qu'elles en sont les origines sociales ou psychologiques ou les deux à la fois, elles sont souvent imbriquées, il faut les identifier pour ne pas commettre de méprise.

Prenons un exemple.

Si j'annonçais que je soutiens le POID après le torrent de critiques que j'ai déversées sur ce parti et ses dirigeants, je ne prends aucun risque en affirmant que cette prise de position serait interprétée de travers par la plupart des lecteurs ou militants, qui parce qu'ils ont leurs propres raisons pour ne pas y adhérer ne se donneraient même pas la peine d'examiner mes arguments. Ils interprèteraient ce ralliement comme une preuve de mon opportunisme, en guise de réflexion ils adopteraient un comportement primaire, parce que le curseur de leur conscience qu'il surestime se situe plus proche de l'idiot dont il a été question précédemment que de l'être doté d'un niveau de conscience supérieur qui devrait nous servir de modèle ou d'idéal, c'est en tout cas de cette manière que j'interprèterais leur réaction, sans leur en vouloir ou les juger évidemment. Inutile de dire qu'avec mon parcours pour le moins archaïque, je suis plutôt mal placé pour prétendre incarner ce modèle, il serait donc ridicule de me balancer une telle accusation.

Je ne ferais pas une telle annonce, cependant j'apprécie l'orientation du POID à sa juste valeur, à la fois critique envers les appareils pourris des syndicats (indépendants le week-end ou les jours de fête ai-je lu quelque part...), toutefois cela reste à confimer dans les faits, tournée contre les institutions de la Ve République, je dirais qu'à ce stade là encore cela exige confirmation, le POID doit abandonner définitivement le double langage qui était la marque de fabrique de l'opportunisme lambertiste, ses dirigeants doivent manifester résolument ou sans ambiguité leur rupture avec le PS et tous ses satellites qu'ils doivent caractériser de droite, et quant au règlement de nos désaccords qui portaient sur le passé, je pense que le développement de la lutte de classes à venir aidera à en venir à bout en se passant de procès, de séances d'autocritiques ou de chasses aux sorcières qui sont des procédés détestables.

Pourquoi affichez-vous une telle confiance, direz-vous peut-être? C'est simple, parce que si vous avez bien observé, les faits ce sont chargés de trancher dans un sens ou dans un autre un tas de questions qui nous divisaient, et peu importe ici de savoir qui avait raison, il en ira de même pour les désaccords encore en suspens. Par exemple, le développement de la crise en Grèce ou le Brexit a montré qu'axer sa politique contre l'UE au lieu de la concentrer contre les institutions nationales était une erreur ou menait à une impasse.

Maintenant, le POID s'est lancé dans l'aventure des réseaux sociaux en ouvrant une page sur Facebook. Cette décision partait sans doute de bonnes intentions, mais je ne suis pas certain qu'elle ait été judicieuse ou alors il faut la recadrer d'urgence, car les commentaires qui y figurent s'inscrivent très souvent à contre-courant de l'état d'esprit qui est censé animé les militants et les dirigeants de ce parti, les auteurs de ces commentaires poursuivant des objectifs politiques ouvertement opposés à ceux du POID.

C'est comme si dans mon portail je permettais à des personnes véhiculant le réformiste ou l'idéologie de la classe dominante de s'exprimer sans ajouter le moindre commentaire, donc en laissant le soin aux lecteurs de les adopter sans qu'ils aient forcément les moyens d'identifier leur nature de classe, ce qui reviendrait à les laisser induire en erreur sans réagir, au demeurant ce serait prendre le risque qu'ils m'attribuent le contenu politique de ces commentaires, ce qui est incevable évidemment.

En voici quelques exemples.

Le 24 octobre à 13h

- "La Cour des Comptes a, elle aussi, été polluée par les théories néolibérales de la bonne gouvernance dont le raisonnement ne repose que sur l'aspect financier et en aucun cas sur l'aspect humain."

Pourquoi, parce qu'avant "l'aspect humain" était pris en compte par la Cour des Comptes, comme on vivait bien alors, vous sans doute... Vous combattez les institutions de la Ve République ou vous les ménagez ? Il n'y a pas lieu de leur accorder dans le passé, le présent ou le futur le moindre crédit, le moindre avantage, la moindre vertu, c'est une question de principe non négociable. Quand on se prétend indépendant, on commence par l'être envers l'Etat et ses institutions.

Le 23 octobre à 14h

Le PSOE va laisser le PP gouverner en Espagne :

- "L'intérêt général, ils ne savent même plus ce que ça signifie !", parce qu'ils l'ont su un jour, pour le compte de quelle classe ? Au PS aussi sans doute.

Il faut avoir à l'esprit en permanence que sans la trahison de la social-démocratie il y a un siècle et sans le stalinisme ensuite, le cours de l'humanité aurait été totalement différent et peut-être qu'aujourd'hui le capitalisme ne serait plus qu'un vieux souvenir. Le perdre de vue un instant et vous basculez dans le camp de la réaction.

Le 22 octobre à 04:35

A propos de Valls, un commentaire :

- "La gauche, ça fait longtemps qu'il l'a laissée tomber"

Vraiment ? Pourquoi Valls aurait-il été un jour de gauche ou pour le renversement du régime, tiens donc, première nouvelle...

Et puis, la gauche n'existait-elle pas avant Valls, avec Mitterrand par exemple, avec Blum sans doute, sans oublier Jaurès l'antithèse de Marx...

La présence de dirigeants de la SFIO dans des cabinets ministériels de droite au début du XXe siècle n'était pas le fait du hasard, elle avait une signification politique, elle était le produit de l'ambiguité de la SFIO pour ne pas dire qu'elle révélait sa véritable nature de classe.

Il y a deux choses avec lesquelles nos dirigeants sont décidément fâchés, caractériser la nature des partis et particulièrement ceux de la pseudo-gauche, caractériser leurs dirigeants, ensuite, fournir la signification politique de certains faits ou de certaines déclarations, parce que dans les deux cas cela ne collerait pas avec leurs propres interprétations présentes ou passées, sur lesquelles ils ne peuvent revenir sans mettre en lumière les erreurs d'appréciation ou d'analyse qu'ils n'ont eu de cesse de répéter inlassablement, qui poseraient de trop nombreuses questions auxquelles il est préférable de ne surtout pas chercher de réponses de crainte de découvrir l'inavouable...

Quand un courant politique est marginalisé, la tentation sera grande d'imiter le discours dominant pour briser son isolement, d'emprunter ses paradigmes au sens grammatical du terme, économie qui lui sera préjudiciable, car dans certains cas il intègrera un contenu et des rapports en contradiction avec ses propres définitions ou interprétations ce qui contribuera à modifier son orientation politique et à l'écarter de ses objectifs, qu'il pourra finir par abandonner à force de ne plus être vraiment lui-même.

La gauche n'est pas morte ou elle ne s'est jamais suicidée puisque nous sommes bien vivants !

Ce n'est pas la gauche qui est morte en 1914, mais le courant politique qui s'était identifié à la gauche après l'avoir abandonnée, et qui a continué à s'identifier à elle frauduleusement en le dotant d'un objectif opposé à celui de la gauche consistant à s'en remettre au capitalisme pour réaliser le socialisme au lieu de le combattre pour le renverser. Cette substitution marquait la fin de l'appartenance de ce courant politique à la gauche, qui dorénavant ne pouvait plus se revendiquer du socialisme qu'en parole, ses actes étant conformes aux besoins de l'impérialisme qu'il avait adoptés. Dès lors il figurait dans le camp de la droite ou des ennemis de la classe ouvrière et du socialisme, et c'est comme tel qu'il aurait dû être caractérisé et combattu. Cela vaut pour le PC une fois stalinisé ou devenu contre-révolutionnaire au milieu des années 20.

Ce sont les militants et les partis qui combattent pour un changement de régime ou pour abattre le régime en place qui seuls incarnent la gauche. Nous pouvons affirmer que la gauche ou la véritable c'est nous, mais cela peut passer pour une prétention exhorbitante aux yeux des travailleurs en proie à une grande confusion sur sa réelle signification ou qui l'ignore tout simplement, ce qui peut les conduire sous l'influence du discours dominant à nous identifier aux mystificateurs qui se prétendent de gauche, PS et PCF ainsi que leurs satellites, aussi est-il préférable de prendre nos distances avec ce signifiant au contenu devenu réactionnaire et d'adopter la formule de l'Opposition de gauche à défaut de mieux car elle ne présente pas que des avantages, sans rapport avec Trotsky, elle peut laisser penser qu'on pourrait se contenter d'un rôle d'opposants au régime ou à la politique du gouvernement, alors que nous combattons pour changer de régime ou prendre le pouvoir ce qui justifie ou légitime la référence à la gauche à laquelle on restitue sa signification originelle ou historique.

La gauche n'est pas morte puisque l'Opposition de gauche existe.

On nous rétorquera que cette argumentation s'inscrit en contradiction avec les analyses de Lénine ou Trotsky sur le PS et le PC ou les rapports que l'avant-garde devait avoir avec ces courants politiques, c'est un fait et je l'assume entièrement.

Cela dit, il faut noter pour être tout à fait honnête, que mon argumentation ne s'inscrit en contradiction avec les leurs qu'en partie seulement, car il ne faut pas oublier qu'ils n'ont jamais considéré le PS et le PC comme de véritables partis socialiste ou communiste, ce que ces partis ont amplement confirmé par la suite, aussi est-il indispensable d'en tenir compte ou de tenir compte que près d'un siècle ou un demi-siècle s'est écoulé depuis, et qu'à un moment donné la quantité s'étant transformée en qualité il faut impérativement rectifier la caractérisation de ces partis à partir de l'évolution de leurs rapports avec les différentes classes, avec l'Etat, le cours de la lutte des classes, le rôle réactionnaires qu'ils ont été amenés à jouer ouvertement au sein des institutions ou en bons gestionnaires de l'Etat bourgeois pour le compte des capitalistes quand ils étaient au pouvoir ou dans l'opposition parlementaire.

Il faut même aller plus loin et concevoir que si Lénine et Trotsky étaient vivants de nos jours, à la manière d'Engels qui peu de temps avant de mourir avait été extrêmement critique envers la manière dont il avait abordé avec Marx certaines questions, donc après coup, après avoir observé attentivement l'évolution de la social-démocratie et du mouvement ouvrier en général, il est probable que Lénine et Trotsky, qui n'avaient pas l'esprit borné ou limité de bien des militants et qui plus est de nos dirigeants, auraient corrigé bien des erreurs qu'ils avaient commises par le passé et qui leur seraient parues évidentes au regard du développement de la situation, ce qui lui aurait amené à modifier ou préciser certaines appréciations, on n'ose même pas imaginer qu'il aurait pu en être autrement par respect pour leur mémoire.

N'étant pas là malheureusement pour nous éclairer, nous n'en dirons pas davantage. Cependant, rien ne doit nous empêcher de nous livrer à nos propres analyses, qui vaudront ce qu'elles vaudront en fonction de notre capacité à avoir réussi ou non à maîtriser le matérialisme dialectique pour interpréter le cours de la lutte des classes pendant la seconde moitié du XXe siècle jusqu'à nos jours, seuls les faits pourront en témoigner, on le précise à l'adresse de nos adversaires.

- "Calendrier du POID". 22 octobre, 09:07

2017 le centenaire de la révolution russe patati patata... pour finalement inscrire en couverture la devise démagogique de l'Etat bourgeois fustigée par Marx en Engels : Liberté, égalité, fraternité...

Un tel amalgame est intolérable, mais non sans signification politique assurément.

Au lieu de Liberté, égalité, fraternité, je leur propose, Prolétaires du monde entier unissez-vous qui est en phase avec les enseignements du marxisme ou de la révolution russe de 1917.

Balancez Jaurès et le réformisme, la collusion entre l'idéalisme et le matérialisme, la collaboration de classes, adoptez Marx ou Lénine, le matérialisme dialectique, la révolution socialiste...

Ces commentaires ont été lus par les responsables du POID avant d'être publiés sur leur page Facebook, on est bien d'accord ? Vous n'imaginez pas un seul instant qu'ils pourraient publier un seul de mes commentaires, n'est-ce pas ? Pour autant je n'en ferai pas toute une histoire, l'essentiel demeure l'orientation politique du POID que je partage.

A ceux qui pourraient croire que j'aurais pris soudain un coup de vieux, je les rassure, ma position est conforme à mes principes, elle s'inscrit dans la dialectique de la lutte de classe qui impose dans cette période difficile et dramatique que nous traversons, de se rassembler dans ou au côté du parti ouvrier qui incarne le mieux les objectifs politiques pour lesquels nous luttons et les tâches que le parti de l'avant-garde doit se fixer pour construire l'instrument politique sans lequel nous ne pourrons jamais vaincre notre ennemi de classe, permettre aux masses révolutionnaires de s'emparer du pouvoir politique en portant ce parti au pouvoir. Car c'est bien de cela dont il s'agit, construire un parti ouvrier révolutionnaire pour prendre le pouvoir, en s'appuyant sur la mobilisation révolutionnaire des travailleurs et les organismes politiques indépendant qu'ils auront créés, garantissant ainsi l'avènement et le fonctionnement de la démocratie.

Si les sympathisants de ce parti, ceux qui acceptent de s'associer à son combat politique sont susceptibles de faire preuve de faiblesse, de faillir, ce que l'on conçoit parfaitement, on ne peut l'accepter de la part des dirigeants de ce parti, et dans une moindre mesure de la part de ses militants, sans compromettre la crédibilité du parti auprès des travailleurs ou la confiance qu'ils lui accordent qui aura été si difficilement acquise. S'il faut faire preuve d'une détermination sans faille et de discipline pour construire cet instrument politique, il ne faut pas confondre fermeté et autoritarisme.

On ne peut exiger le meilleur de quelqu'un en général qu'à partir du moment où il dispose des conditions ou des moyens pour l'atteindre, dans le cas contraire on se comporte en procureur et on produit une injustice, ce n'est évidemment pas notre intention puisque cela serait nuisible à notre cause.

Quand on se fixe des principes, des règles, on doit se donner les moyens de pouvoir les appliquer ou de les respecter, de les défendre aussi, sinon ce n'est pas sérieux, il faut savoir ce que l'on veut dans la vie. De la même manière, si ce n'est pas parce qu'on se fixe un idéal ou un objectif politique qu'on sera en mesure de l'atteindre du jour au lendemain, ce n'est pas parce qu'on adopte des principes qu'on sera forcément en mesure d'en saisir la portée ou de les respecter. Il faut donc faire preuve de patience, de persévérance et cultiver bien d'autres qualités avant d'y parvenir, alors quand cela s'applique à des milliers de militants, il est impossible de leur imposer le même rythme ou les mêmes exigences, il faut faire preuve de beaucoup de pédagogie et de souplesse avant qu'ils ne maîtrisent suffisamment ces principes qui sont indissociables de la nature de ce parti, de ses tâches et de ses objectifs politiques.

Je suis un ouvrier et mon père était menuisier en bâtiment, et bien je vais vous dire un truc. Avez-vous déjà essayé de scier correctement une planche avec une scie mal aiguisée ? Moi j'ai essayé et le résultat a été lamentable, feu mon père m'aurait traité d'incapable ou plutôt de crétin pour avoir seulement essayé et il aurait eu raison. Et bien avec notre affaire, c'est exactement la même chose.

2- Quand "la modernité libérale" rime avec fascisme.

Comment la pseudo-gauche utilise les instruments de propagande des nazis pour le compte de l'oligarchie, afin d'alimenter le fascisme et discréditer ses ennemis à défaut de pouvoir les faire taire ou de les éliminer physiquement.

C'est là qu'on s'aperçoit de l'aspect particulièrement nauséabond et criminel de l'entreprise qui a consisté à caractériser de gauche des acteurs et des partis qui en réalité étaient de droite, qu'il faut mettre au compte des représentants de la classe dominante mais pas seulement, puisque l'ensemble des dirigeants du mouvement ouvrier en ont été leurs complices jusqu'à ce jour.

Au départ de cette imposture on trouve des journalistes qui se prétendent de gauche et qui sévissent dans des médias réputés de gauche, les Inrocks et Libération, appartenant aux oligarques, hommes d'affaires ou banquiers, Niel, Pigasse et Bergé.

Pourquoi avoir choisi des journalistes et des médias prétendument de gauche pour diffuser la propagande de l'oligarchie plutôt que des journalistes ou des médias réputés de droite ou d'extrême droite ? Parce qu'elle cible un public particulier, celui des intellectuels, des membres des classes moyennes, de la petite-bourgeoisie, les couches supérieures ou moyennes du prolétariat qui constituent les lecteurs de cette presse, et qui par leur niveau d'études ou le niveau de connaissances qu'elles sont censées avoir acquises sont les plus à même de développer un esprit critique envers l'orientation de la société définie par l'oligarchie ou le néolibéralisme qui porte atteinte à leurs privilèges, afin de les culpabiliser si elles n'y adhèrent pas au moyen d'un amalgame insupportable avec l'extrême droite, que le cas échéant elles sont appelées à rejoindre du fait de la proximité idéologique qui existerait entre eux selon les auteurs de ce livre, ou au mieux qu'elles cessent leur critique de la politique du gouvernement et se contentent de leur sort.

Cette entreprise consiste à dénoncer sans distinction comme "fachos" tous les personnes qui ne se reconnaissent pas dans la politique ultra réactionnaire du gouvernement, dont celles qui ne sont pas des "catholiques traditionalistes" ou des "fans de Dieudonné", qui graviteraient inconsciemment ou sans le savoir autour d'un "astre central" constitué par "le Front National", au point que certaines d'entre elles surprisent d'apprendre qu'elles appartiendraient à la "fachosphère" s'en sont félicités, par dérision peut-être, cela dit, il n'en demeure pas moins qu'ils ont été amenés à prendre connaissance qu'elles partageaient certaines idées avec l'extrême droite sous-entendant ou laissant imaginer que dans d'autres circonstances elles pourraient en partager davantage.

On s'aperçoit donc ici que cette entreprise était destinée à agir à différents niveaux sur les lecteurs et à conditionner ceux dont les principes sont fragiles ou dont la conscience est pour le moins volatile ou inconsistante, de sorte à les préparer le cas échéant à une mutation future vers l'extrême droite, à laquelle ils seraient préparés inconsciemment de longue date et ce qui ne les rebuterait pas le moment venu.

En quelque sorte, aussi incroyable que cela puisse paraître au premier abord, quelle que soit vos convictions politiques ou la manière dont vous vous définissez, de gauche, de droite, centriste, conservateur, etc. soit vous êtes appelé à soutenir aveuglément la politique de réaction sur toute la ligne du gouvernement que pour cette raison on peut qualifier d'extrême droite sans pour autant disposer des moyens politiques pour appliquer la totalité d'un programme d'extrême droite, on précise pour les esprits pointilleux, soit vous êtes un facho, de toutes manières, si vous n'êtes pas d'extrême droite aujourd'hui, vous le deviendrez demain, vous n'avez pas d'autres alternatives, donc autant vous rendre tout de suite à l'évidence. Et puis cela vous évitera de culpabiliser inutilement, faites comme nous disent les auteurs de ce livre, assumez, abandonnez vos vieux principes, vos vieilles valeurs, dépouillez-vous de votre bonne conscience hypocrite, devenez ouvertement des ordures, on n'en meurt pas et le monde en est plein, votre hiérarchie ou votre patron vous en sera gré, mettez votre esprit critique au service du néolibéralisme.

C'était là un des autres aspects de cette opération, leur véritable intention, le Figaro l'avoue au passage, sinon ils n'auraient pas sorti cette saloperie, multipliez au sein de la population les porte-parole de la "modernité libérale" aujourd'hui contestée par une large frange de la population pour étouffer dans l'oeuf toute contestation à tous les étages de la société, dans tous les milieux, faire régner l'ordre sans avoir à recourir à la force, pour le moment.

Quand il y a quelques années déjà, j'avais écrit que ce qu'ils appelaient la gauche était en réalité l'antichambre du fascisme, je n'étais pas trop en avance sur la situation, j'avais seulement prévu quel devrait être son développement à venir, en vain, puisque personne ne m'a pris au sérieux.

- « Nos très chers Emirs »: « une bouffonnerie insupportable » pour Nathalie Goulet - Public Sénat

La sénatrice centriste Nathalie Goulet répond aux journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot qui dans leur dernier livre rapportent qu'elle aurait réclamé cadeau et rétributions à plusieurs pays du Golfe. « Une bouffonnerie insupportable » selon la sénatrice qui envisage de porter plainte... Public Sénat

- Éric Woerth: "Mediapart, c'est la société de la malveillance" -Le Huffington Post

"Vous préférez être obligé de vous informer uniquement sur Mediapart, ou de lire tous les livres de Yann Moix?". En réponse à cette question posée dans ".pol", la nouvelle webémission politique du HuffPost en partenariat avec... Le Huffington Post

- «L'unité de la fachosphère, c'est l'opposition à la modernité libérale et aux médias» - lefigaro.fr

David Doucet est rédacteur en chef aux Inrocks et auteur avec Dominique Albertini de Libération de La Fachosphère, Comment l'extrême droite remporte la bataille du net, une enquête très factuelle et fouillée sur les coulisses de l'extrême droite sur internet.

Derrière un titre un tantinet racoleur et une expression controversée, c'est à une véritable plongée dans un continent 2.0 de plus en plus puissant que nous invitent les auteurs. On y croise des catholiques traditionalistes remontés contre la loi Taubira, des youtubeurs complotistes, mais aussi des identitaires et des fans de Dieudonné. Une nébuleuse qui a pour astre central le Front National, et qui dicte de plus en plus souvent l'agenda politique. Ce qui fait l'unité de ce vaste réseau sans convergences apparentes, selon David Doucet, c'est d'abord une opposition à la modernité libérale, ainsi qu'une hostilité marquée envers les journalistes appartenant à un «système» dénoncé. Un livre qui peut inquiéter, mais qui questionne aussi objectivement sur la capacité des médias traditionnels à rattraper une audience de plus en plus défiante et happée par la tentation radicale qu'offre internet. lefigaro.fr 21.10

Commentaires d'internautes (abonnés au Figaro).

1- "ainsi qu'une hostilité marquée envers les journalistes appartenant à un «système» dénoncé". En somme, les "faschos" sont outrés que les médias à 98 % mentent et ne soient pas objectifs. Comme dans "Tintin en Amérique" : "oh cet homme là est très méchant, quand on l'attaque il se défend" ! Cela montre d'emblée le niveau de réflexion des auteurs.

2- Que ce monsieur commence d'abord par nous expliquer en quoi la modernité est libérale, ou encore en quoi le libéralisme est "moderne".

A partir de là on pourra commencer à discuter des mérites comparés de la fachosphère, de la gauchosphère, de la bobosphère, et de l'idéolosphère.

Le but de ce livre est avant tout un guide permettant aux novices antifachos de repérer ceux qu'il considère comme des fachos selon ses propres critères à géométrie variable et de les rassembler pour les enfermer définitivement dans un ghetto, celui de la fachosphère.

3- La fachosphère, c'est tout ce qui ne se laisse pas manipuler par la propagande et le politiquement correct. Ce n'est pas nouveau, mais ces personnes qui ne pouvaient pas s'exprimer en ont acquis la possibilité grâce aux réseaux sociaux.

Les médias officiels ont perdu le monopole de la fabrication de l'opinion et c'est une révolution dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences.

4- A partir du moment où on ne pense pas comme eux on est immédiatement qualifié de facho et ils refusent tout débat au seul motif qu'on n'adresse pas la parole à un membre de la fachosphère. Un débat n'est pour eux concevable qu'entre membres de la gauchosphère.

5- Un journaliste de Libération cela veut tout dire.... Lire par contre le bouquin d'Ingrid Riocreux sur "la langue des médias" il vous donne une idée de la destruction du langage et la fabrication du consentement.

6- Cela ne trompe personne. Désigner un adversaire politique comme un fasciste est déjà d'une telle bêtise que je me doute de l'acabit du reste de l'ouvrage...

7- La fameuse citation de Bossuet est clairement d'actualité et s'applique encore une fois à ce livre.

"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes " .

8- "une opposition à la modernité libérale, ainsi qu'une hostilité marquée envers les journalistes appartenant à un «système» dénoncé"

En logique pure, c'est ce que l'on appelle une pétition de principe: on pose que le journalisme ne relaye que "la modernité libérale", et que tout ce qui la critique s'y oppose, et donc postule la défiance aux médias. Et que tout cela constitue la "fachosphère".

C'est évidemment un procédé hautement critiquable, et je crains que la défiance à l'égard des médias traditionnels, et donc leur ruine financière (voir les chiffres de libé, par ex.) n'aille croissant en travaillant sur foi de tels postulats.

9- "une opposition à la modernité libérale" Phrase purement dogmatique qui accole la modernité à l'économie libérale, comme s'il y avait le moindre rapport. .

"hostilité marquée envers les journalistes appartenant à un «système» dénoncé" Quand on voit le traitement de la Syrie, de l'Ukraine et de l'Irak par les médias, tous dans la ligne atlantiste, il serait plutôt normal de s'en défier.

10- Fachosphère, nouveau terme diabolisant pour tenter de discréditer la Résistance à la pensée unique. En réalité le Web offre un formidable espace de liberté et de réinformation, que Voltaire lui même aurait louangé ! Les idéologues sont fébriles parce qu'il ne maîtrisent plus tout. Ça sent la fin de règne à boboland.

11- Il y a une vraie activité intellectuelle en ligne pour faire avancer le débat que les médias ne font plus : les journalistes des Inrocks ont totalement perdu leur pouvoir et plus personne n'a envie de les lire = ils sont soutenu à fond perdu par des milliardaires

12- C'est un bouquin sur l'OTAN ? Depuis Hitler et Mussolini des types en uniformes qui veulent faire la guerre au monde entier en commençant par les plus faibles, les similitudes sont évidentes.

13- Le Fascisme n'est pas ià où que l'on veut nous le montrer du doigt...c'est le doigt qu'il faut regarder ... Ce doigt ne respire pas la tolérance , la solidarité ni la démocratie...mais le sectarisme dogmatique qui sécrète les privilèges d'une seule classe d'Apparatchiks...sous couvert de faux égalitarisme...

14- Je ne crois plus du tout les médias, j'analyse, je fais mes recherches, mais je constate que les médias (TV et grands journaux) ne sont plus objectifs et çà, c'est une certitude. On nous dis ce que l'on veut bien nous dire et c'est très dommage, et dommageable !

15- 1er principe pour gagner une bataille intellectuel, si l'adversaire a des arguments solides, il faut le décrédibiliser lui-même puis le reléguer au rang de paria. Ses arguments en feront de même.

Qui sont les fachos qui imposent des lois et des codes de conduites depuis 5 ans ?

16- Ce flic du Net me fait peur. Déjà le Ministère de la Santé veut interdire tout site qui ne dit pas que du bien de l'avortement. Bientôt l'interdiction de tout site non autorisé par le Ministre de l'Intérieur?

17- À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse : « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

Ca n'a pas pris une ride bien au contraire.

19- "les journalistes appartenant à un «système» dénoncé"

La connivence journaliste/politique n'est plus à démontrer. Les journalistes ne devraient pas suivre aveuglément l'agendat officiel, ils devraient fouiller la merde, mettre les politiques face à leurs contradictions. Les journalistes devraient mettre de côté leurs tendances politiques personnelles, et non pas servir la soupe aux dirigeants. Les journalistes ne devraient pas moraliser leurs publications, mais rapporter froidement les faits et rien que les faits.

Les journalistes ne devraient pas prendre parti, que ce soit pour un parti, une personne, un référendum, un projet de loi...

Les journalistes sont, dans leur majorité, vendus aux politiques. Il est donc normal que leur opinion ne compte plus.

20- Le Figaro faisant la propagande d'un bouquin qui "marque une hostilité marquée envers les gens" qui ne pensent pas comme eux! C'est vrai que la liberté d'opinion c'est dur à accepter.

21- Le simple fait de considérer toute opposition aux idées libérales analysée par nos deux auteurs comme preuve de l'adhésion à la fachosphère signe la grande objectivité de ce genre d'enquête.

Disons le autrement: ceux qui n'adhèrent pas à notre vision du monde libéral ne peuvent être que des fachos. Notre instruction à charge vous le démontrera.

LVOG - Je ne partage pas toutes les idées qui figurent dans ces commentaires.

Outre l'amalgame qui est un procédé scélérat, l'intolérance qui se manifeste à travers le refus d'admettre que des gens peuvent être différents de vous ou développer des idées différentes des vôtres, sécrète la xénophobie, le racine, la violence aveugle que les guerres impérialistes légitiment en prenant un caractère de masse.

3- D'un populisme à l'autre. Le "conflit gauche/droite" ne servait qu'à masquer la collusion gauche/droite".

- ""Le conflit gauche/droite perd de l’intensité pour être remplacé par le combat peuple/oligarchie". C’est le point qui me gêne, chez Mélenchon, car le clivage droite/gauche garde toute sa pertinence. C’est pourquoi des partis comme le parti communiste doivent absolument rejoindre le mouvement pour que l’aspect lutte de classes ne soit pas abandonné."

Vous êtes vous soucié de savoir quel "aspect lutte de classes" incarnait le PCF ? Apparemment non, sinon vous auriez observé que depuis le milieu des années 20 en guise de "conflit gauche/droite" il s'était employé à le réduire à la collaboration de classes, qu'il consacra ou assuma officiellement en renonçant à la dictature du prolétariat 60 ans plus tard, autrement dit en abandonnant le socialisme au profit du capitalisme. A l'instar du PS, d'allié objectif de la droite il est devenu lui-même un parti de droite puisqu'il n'entend pas renverser le régime en place.

Quant au clivage "peuple/oligarchie", il sert juste à camoufler la soumission de Mélenchon au capitalisme qu'il n'entend pas affronter pour y être soumis depuis près de 40 ans.

Retirez vos oeillères

A partir du moment où la gauche avait trahi ou abandonné la cause et les objectifs politiques pour lesquels elle était censée combattre, le clivage droite/gauche n'existait plus qu'à la marge et n'était plus qu'une formidable escroquerie politique, la seule distinction qui demeurait entre la droite et la gauche correspondait aux différents moyens dont disposait le capitalisme pour assurer sa pérennité, donc compatible avec sa survie, tout en ayant pour fonction de neutraliser le mouvement ouvrier ou de l'empêcher de trouver une issue politique à la crise du capitalisme, de renouer avec le socialisme.

Le clivage droite/gauche n'était dès lors plus qu'un pur produit idéologique destiné à corrompre le mouvement ouvier pour mieux le diviser et l'affaiblir, de sorte qu'il ne soit plus en mesure de se passer des partis pourris PS et PCF qui en conserveraient le contrôle et la direction, ruinant au passage la crédibilité de tous les courants politiques extérieurs à ces partis qui ont refusé de dénoncer cette supercherie et de rompre avec le PS et le PCF, ainsi que les dirigeants des syndicats. Bref, le clivage droite/gauche n'existait plus dès lors qu'ils défendaient la même politique et partageaient les mêmes objectifs politiques, le maintien de l'ordre établi.

Pour que cette illusion puisse vivre et pour qu'elle soit adoptée par les militants du mouvement ouvrier, il fallut que soit occulté ou passé sous silence le passé aominable de ces partis, qu'il soit sciemment sous-estimé, tronqué, déformé, réécrit ou fabriqué, que leur rôle contre-révolutionnaire soit minimisé, évoqué au passage pour être aussitôt enterré, de sorte que leur véritable nature réactionnaire n'apparaisse jamais de manière flagrante et insupportable ou ne figure pas au premier plan, pour pouvoir ensuite leur attribuer des mérites ou des vertus les rendant présentables, fréquentables aux yeux des travailleurs et des militants qui se laisseraient facilement abusés ou manipulés, pour être incapables de discerner que leur combat était orienté dans une direction contraire à leurs intérêts fondamentaux les menant sur la voie du corporatisme, à défaut d'emprunter celle les rapprochant de leur émancipation du capital.

Le clivage droite/gauche est comparable à une association de malfaiteurs incapables de s'assumer, puisqu'en guise de rupture existe au contraire une collusion d'intérêts entre eux. L'origine de cette duperie repose sur l'abandon du combat pour une société sans classes ou le refus d'envisager qu'une telle société pourrait exister, objectif politique que ne peuvent pas concevoir les partisans bornés ou vendus de ce clivage qui demeure leur horizon indépassable ou auquel ils se raccrochent désespérément, tout comme au capitalisme.

L'Opposition de gauche est la meilleure réponse à lui opposer, dans la mesure où elle est guidée par une stratégie qui la conduit à mettre au premier plan la nature sociale ou politique de tous les acteurs de la lutte des classes et particulièrement ceux qu'elle combat, de manière à éviter toute confusion sur ses véritables motivations ou objectifs politiques qui nécessitent une indépendance absolue envers le PS et le PCF qui ne sont que des agents du régime que nous devons renverser.

Partant de là nous n'avons aucun intérêt à nous adresser particulièrement à ces partis ou à leurs militants, alors que des millions de travailleurs issus de différentes couches ou classes ne supportent plus leur condition, rejettent ces partis ou tous les partis institutionnels, et sont prêts à rompre avec le régime pour peu qu'on leur propose une stratégie politique claire et cohérente. Il suffirait d'arriver à convaincre quelques pourcents d'entre eux du bien-fondé de notre politique pour construire le parti.

L'Opposition de gauche témoigne de la rupture avec ce faux clivage qui incarne la collaboration entre le capital et le travail par la voix du PS et du PCF qu'il nous faut combattre sans relâche. Pour l'Opposition de gauche, la fausse gauche associée à la droite figure parmi ses ennemis à abattre. Que l'un et l'autre alimentent l'extrême droite ou lui servent de marchepied devrait suffire comme argument pour convaincre les militants les plus pointilleux qui refusent plus longtemps de soutenir cette escroquerie politique.

L'amélioration de la condition ouvrière, les réformes sociales concédées ou arrachées aux capitalistes dans le passé, l'ont été par les millions de travailleurs engagés dans la lutte de classes, jamais elles n'ont été le produit de la politique du PS ou du PCF, qui avait pour seul objectif le maintien de la paix sociale, de l'ordre établi, jamais ils n'ont combattu pour que les travailleurs s'emparent du pouvoir politique et qu'ils s'attaquent aux fondements du capitalisme qu'ils ont toujours laissé intacts quand ils étaient au pouvoir.

Quand la pression était trop forte sur le régime ou lorsque les travailleurs se mobilisaient parce qu'ils ne supportaient plus leur condition, ces partis se sont emparés de leurs revendications pour mieux contrôler ou encadrer leurs mouvements, afin qu'ils ne dégénèrent pas et ne parviennent pas à poser la question du pouvoir. De la même manière, lorsque la position qu'ils avaient adoptée à l'égard du colonialisme qu'ils soutenaient ouvertement était devenue insoutenable, du jour au lendemain ils devenaient soudainement de fervents anticolonistes, ce dont nous sommes censés nous souvenir uniquement pour que le clivage gauche/droite puisse continuer d'exister au profit de la classe qui détient le pouvoir.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce sujet.

Par exemple comment doit-on caractériser ceux qui comptent profiter d'une escroquerie infâme? De recéleurs, d'escrocs, non ? Même sur le plan de la morale nous n'aurions plus rien à envier à nos ennemis avec lesquels nous rivaliserions, vous avouerez que c'est un sort si peu enviable qu'on préfère ne pas le partager.

Le pire encore, c'est que le PS assume ouvertement que le clivage gauche/droite n'existe pas, on parle ici des faits qui seuls nous intéresse et non des déclarations, ce sont les dirigeants du mouvement ouvrier et de ce qui reste de son avant-garde fossilisée qui y sont le plus accrochés. J'allais écrire que cela devrait faire réfléchir les militants, mais je ne suis pas certain qu'ils y tiennent vraiment, car cela les forcerait à revoir leur copie de fond en comble...

Un exemple d'actualité.

23 octobre 2016 – Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) décide de laisser la voie libre à Rajoy (conservateur, président du gouvernement sortant) pour former un nouveau gouvernement. Le Parti populaire de Rajoy, qui est arrivé en tête des deux dernier scrutins législatifs mais n’a pas réussi à former une coalition gouvernementale, assure l’intérim depuis décembre dernier. Le PSOE s’abstiendra lors du vote de confiance auquel Rajoy, a prévu de se soumettre la semaine prochaine au Parlement pour sortir de la crise gouvernementale.

A défaut de pouvoir être de gauche, le PS penche de plus en plus vers l'extrême droite.

- Comment la gauche s'est suicidée - Slate.fr

Slate.fr - (depuis 2002 et la défaite de Jospin) "... le centre de gravité s’est déplacé vers la droite et qui fait une part de plus en plus grande à l’extrême droite. Il faut ici incriminer moins la crise et ses conséquences (un chômage record) que le rejet de l’immigration (fer de lance de la progression de l’extrême droite) et, les attentats aidants, une demande d’autorité qui flirte dangereusement avec l’aspiration à un régime autoritaire.

LVOG - C'est autant la crise du capitalisme que l'absence d'un parti ouvrier révolutionnaire qui permet à l'idéologie de la classe dominante de gagner en influence dans la société ou de gangrener tous les cerveaux. En dehors du ou des partis qui ont résolument pour objectif le renversement du capitalisme et des institutions de la Ve République, tous les autres partis sont amenés à se droitiser, y compris ceux d'extrême gauche qui n'ont jamais rompu avec la social-démocratie dégénérée ou le stalinisme.

Les trois facteurs avancés ici par l'auteur de cet article sont liés ou ont la même origine, la crise du capitalisme débouchant sur une crise politique dont l'oligarchie et ses larbins instrumentalisent les conséquences qui leur sont imposées (chômage de masse, précarité, pauvreté découlant des lois de fonctionnement du capitalisme, donc inhérents à sa nature, à ses fondements, les inégalités entre les classes) ou qu'ils ont créées de toutes pièces (immigration et attentats sur fond de guerres à usage politique mais surtout économique) dans le seul et unique but d'assurer la pérennité de leur système économique et de conserver le pouvoir politique.

Slate.fr - Au-delà de ces circonstances, ce qui rend inévitable et profond le divorce entre l’extrême gauche et la gauche de gouvernement est la place prise par le modèle Syriza. C’est-à-dire par une extrême gauche qui est parvenue à se substituer aux sociaux démocrates, lesquels paraissent avoir plongé dans les oubliettes de l’histoire. Et ce, malgré l’impopularité du gouvernement Tsipras: si les Grecs devaient voter aujourd’hui, la droite reviendrait en force.

LVOG - Rectifions, Syriza ne s'est pas substitué à la social-démocratie dégénérée, il a pris sa place et l'assume puisque leurs objectifs sont identiques. Syriza est un parti de droite comme le PASOK.

Slate.fr - La situation des socialistes français n’est guère séparable d’un contexte plus général, là aussi marqué par une crise profonde. Les travaillistes britanniques, hier modèles avec les sociaux démocrates allemands d’une gauche sachant réformer, sont ceux qui sont allés le plus loin dans la tentation suicidaire. Ils sont coupés en deux et semblent avoir pour ambition de garantir aux conservateurs un bail de longue durée…

LVOG - Quand ils ne font pas le lit de l'extrême droite, ils se contentent de faire celui de la droite officielle.

Slate.fr - Les socialistes espagnols, sous la pression de Podemos (autre modèle de l’extrême gauche française), se sont presque suicidés en tentant de bloquer le système, avant de se reprendre. En Italie, Matteo Renzi rencontre, à peu de choses près, au sein du parti démocrate la même «fronde» hostile que François Hollande au sein du PS. Les socialistes autrichiens se sont gravement compromis un temps avec l’extrême droite et les sociaux démocrates allemands ont du s’incliner durablement face à Angela Merkel.

LVOG - Entre le socialisme et le national-socialisme, les sections de la IIe Internationale ont toujours eu une préférence pour le second, y compris au Chili.

Slate.fr - Ainsi, partout ou presque, la social-démocratie peine à redéfinir et à incarner une alternative aux politiques classiquement libérales de la droite.

LVOG - Autrement avouer que si la social-démocratie ne peut "incarner une alternative aux politiques classiquement libérales de la droite", c'est parce qu'elle est de droite.

Slate.fr - Elle souffre plus que d’autres du mal qui atteint les classes moyennes; et qui est moins le niveau des inégalités que l’absence de perspectives claires en terme d’élévation des conditions de vie et de statut social offertes aux jeunes. slate.fr 24.10

LVOG - Les classes moyennes sont prêtes à vendre leurs âmes aux plus offrants, y compris à l'extrême droite du moment qu'on garantit le maintien de leurs statuts et privilèges. Il faudrait qu'elles soient menacées de prolétarisation et que la classe ouvrière soit massivement mobilisée sur des objectifs politiques claires pour qu'elle se range à ses côtés, et quand ces conditions ne sont pas réunies, elles répondent à la menace qui pèse sur ses intérêts en penchant de plus en plus à droite.




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Quand la survie du capitalisme nécessite de recourir à un Etat policier.

Bernard Cazeneuve dans une lettre aux policiers : «Vous êtes mobilisés sur tous les fronts à la fois : la menace terorriste, les conséquences de la crise migratoire, le maintien de l’ordre public, la lutte contre des formes de plus en plus violentes de la délinquance.» liberation.fr 21.10

- La menace terorriste est à mettre au compte du gouvernement français en tant que membre de la coalition militaire qui bombarde la Syrie et l'Irak. Sans parler qu'il instrumentalise le terrorisme ou commet des attentats qu'il attribue ensuite à des terroristes. La menace terorriste est le produit du double langage du gouvernement qui prétend combattre Daesh et Al-Nosra et leur livre des armes.

En déclarant que Bachar el-Assad n'aurait jamais dû exister et qu'Al-Nosra faisait du bon boulot (décembre 2012), c'est l'ex-ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius qui a encouragé une frange de la jeunesse à rejoindre les rangs des barbares qui combattaient l'armée de la République arabe syrienne, qui en a fait des terroristes.

- Les conséquences de la crise migratoire sont à mettre au compte du gouvernement français en tant que membre de la coalition militaire qui bombarde la Syrie et l'Irak... Elle a été fomentée par l'OTAN donc Washington, pour contraindre la population à s'apitoyer sur le sort de ces migrants instrumentalisés par ceux qui ont déclenché ces guerres, de sorte qu'elle soutienne la politique du gouvernement alignée sur celle des Etats-Unis.

Les images de leur guerre sur les écrans de télévision ou d'ordinateur ne suffisaient pas. Il fallait y faire participer directement la population, de manière à ce qu'elle soit forcée de prendre position ou de s'engager au côté du gouvernement, qui pouvait compter pour mener à bien cette opération sur la collaboration active des humanistes et des internationalistes de pacotille, tout un réseau d'ONG subventionnées par les puissances occidentales relayant la propagande de guerre de l'oligarchie anglo-saxonne-sioniste, ainsi que la quasi-totalité du mouvement ouvrier.

- Les formes de plus en plus violentes de la délinquance sont à mettre au compte de la politique néolibérale et antisociale mise en oeuvre par Hollande depuis 2012. Sans le chômage de masse, la précarité généralisée pour des couches entières de jeunes travailleurs, des salaires de misère, la délinquance n'aurait pas pris un tournant aussi violent, c'est donc l'Etat, le gouvernement et sa cohorte de complices assumés ou inavoués qui en portent la responsabilité et est coupable d'entraîner le peuple vers la guerre civile, qui épargnerait ceux qui détiennent le pouvoir et qui en seraient les seuls bénéficiaires, car sur sont passage elle broierait la plupart de ceux qui l'auraient attisée, qui n'hésiteraient pas à réclamer notre soutien, ce dont nous ne sommes pas certains de leur accorder cette fois-ci pour nous avoir trahis. Il faut bien tirer des leçons des expériences du passé et ne pas commettre les mêmes erreurs, par mansuétude, donc par faiblesse, car les principes de la guerre de classe qui nous animent ne peuvent supporter qu'on puisse nous abuser en toute connaissance de cause et volontairement pour soutenir le camp de notre ennemi.

- Quant au maintien de l’ordre public, c'est la définition de fonction par excellence de l'appareil répressif de l'Etat pour le compte de la classe dominante, les capitalistes que nous devons chasser du pouvoir. C'est sûrement au nom du "maintien de l’ordre public" que Hollande a affirmé que l'Islam et les musulmans étaient un problème en les rendant responsables du développement du djihadisme islamiste, ce qui nous renvoie au paragraphe précédent, en constituant une preuve qu'il pousse le peuple à s'engager dans la voie de la guerre civile.

Ils ont contribué à la formation d'un sous-prolétariat de masse pouvant sombrer dans le lumpenprolétariat, manipulable et facile à corrompre. Idéologiquement ils l'orientent vers la xénophobie, le racisme, la violence aveugle pouvant aller jusqu'à la cruauté la plus extrême, motivée par des objectifs et guidée par des aphorismes archaïques ou simplets destinés à des cerveaux maléables, déstabilisés, faciles à manipuler, à fanatiser. Là encore, les éructations hystériques de Hollande, Valls, etc. sur la Syrie ou la Russie lui montre la voie.

Chaque manifestation de violence aveugle correspond à un appel du gouvernement, une loi, une mesure, une injustice qui eux demeurent impunis, ce qui contribue à laisser croire qu'elle devrait aussi bénéficier de l'impunité.

En complément.

- Les agressions contre le corps enseignant se multiplient - LeFigaro.fr

En l'espace de cinq jours, six membres du corps enseignant ont été agressés, dont trois en banlieue parisienne. LeFigaro.fr

- Incidents chez les médecins : «les incivilités verbales sont loin d'être exceptionnelles» - LeFigaro.fr

Un nouveau rapport de l'Observatoire du Conseil national de l'Ordre des médecins pointe le nombre préoccupant d'agressions verbales et physiques dans les cabinets médicaux. De leur côté, les praticiens ne sont guère surpris. LeFigaro.fr

- Des Parisiens soutiennent les policiers qui manifestent - lefigaro.fr

La manifestation nocturne de policiers vendredi dans la capitale avait des airs de 11 janvier 2015, quand les Français avaient clamé leur attachement aux forces de l'ordre. lefigaro.fr 22.10

- Sondage : neuf Français sur dix soutiennent la protestation des policiers - lefigaro.fr Alors qu'une rencontre entre François Hollande et les représentants de policiers est prévue mercredi soir, un sondage Ifop publié ce mardi révèle que 91 % des Français estiment la grogne policière «justifiée». LeFigaro.fr 25.10

Une "opportunité formidable".

- Les légionnaires au Larzac, une "opportunité formidable", selon Le Drian - AFP

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a visité vendredi le camp du Larzac (Aveyron), où 1.300 légionnaires doivent s'installer à terme, évoquant une "opportunité formidable" pour le plateau, lieu d'une longue contestation antimilitariste dans les années 1970. AFP

Hollanderie à 4%.

C'est le "meilleur", le "mieux placé".

- Sondage: avec 4% de satisfaits, Hollande atteint un record d'impopularité - L'Express.fr

Selon un sondage du Cevipof mené auprès de 17 000 personnes pour Le Monde, le chef de l'Etat atteint un niveau d'impopularité inédit, jamais enregistré depuis la création de cette enquête. L'Express.fr

- Le Roux (PS): Hollande reste le meilleur pour rassembler - AFP

- Présidentielle : « Je ne vois aucun candidat de gauche qui soit mieux placé que François Hollande pour - rassembler » selon Sapin Public Sénat

Les médias conseillent Hollande

- Nos conseils à Hollande s'il souhaite renoncer à une candidature pour 2017 - 20minutes.fr

Une officine de la CIA aussi.

- Corruption : François Hollande reprend certaines des recommandations de l'ONG Transparency International - Public Sénat

Transparency International fait 10 recommandations aux candidats à la présidentielle pour lutter contre la corruption. François Hollande en a déjà repris lors de son discours sur les institutions. Public Sénat

Le terrorisme (d'Etat) n'a surtout pas une origine économique (sociale) ou politique.

- "Nous avons besoin du travail des chercheurs, des universitaires, des spécialistes pour analyser, appréhender ce phénomène dans sa globalité, et dans sa complexité. Il s'agit de comprendre les différents ressorts, sociologiques, psychologiques, psychiatriques, qui amènent à basculer dans le terrorisme" a déclaré le chef du gouvernement, en clôturant à la Villette, à Paris, les "Rencontres nationales État-Collectivités territoriales: tous les territoires mobilisés contre la radicalisation". AFP 24.10

Ce qu'il y a de bien avec Valls et ses semblables fanatiques, c'est qu'on sait à l'avance que tout traitement psychiatrique serait voué à l'échec pour les empêcher de nuire à la société...

Le pire, on est d'accord.

- François Hollande sur le livre de ses confidences: "Ce qui compte, c'est ce que j'ai fait" - Le Huffington Post

Valls le recours.

- Malek Boutih veut lancer une «vraie offensive antiracaille» et inciter Valls à se présenter en 2017 - 20minutes.fr

Le député PS de l’Essonne veut « isoler les voyous du reste de la population et de la jeunesse »… 20minutes.fr

- Primaire socialiste: Et si le meilleur pour remplacer Hollande était... Valls? - 20minutes.fr

Manuel Valls s’attire en revanche les faveurs de 54 % des sympathisants de gauche, qui estiment qu’il ferait un bon chef de l’Etat... 20minutes.fr

- Si François Hollande renonce, Manuel Valls est le mieux placé à gauche pour 2017 selon un sondage - Le Huffington Post

Pas d'engouement massif, mais un candidat qui tire son épingle du jeu. Dans un sondage Odoxa révélé par France info vendredi 21 octobre, plus de la moitié des interrogés estiment que le Premier ministre Manuel Valls ferait un bon président... Le Huffington Post

- «François, fais ton devoir, n’y va pas»: L’appel de parlementaires PS contre la candidature de Hollande - 20minutes.fr

« C’est l’honneur d’un président de la République de mettre fin au suspense qui paralyse et glace le système et d’annoncer qu’il renonce », est-il notamment écrit dans cet appel… 20minutes.fr

- Présidentielle: Pour Jean-Christophe Cambadélis, Valls est l'un des plus «présidentiables» du PS - 20minutes.fr

Si François Hollande ne se représente pas à la présidentielle, « il y a quatre ou cinq personnalités qui peuvent se présenter », selon le patron du Parti socialiste… 20minutes.fr

- Standard & Poor's relève la perspective de la note de la France, Valls exulte - La Tribune

Standard&Poor's relève la note de la France, Valls exulte. L'agence de notation américaine Standard&Poir' s'invite dans la campagne. Ce vendredi soir, elle a relevé la note de la République française à "stable" contre "négative" depuis qu'elle avait dégradé la dette de notre pays à AA.

"Nos réformes pour redresser notre économie, notre attractivité, sans rien sacrifier de notre modèle social, paient. Continuons !", a réagi le Premier ministre Manuel Valls, triomphant. La Tribune 21.10

- Pourquoi Manuel Valls n'ira pas à la présidentielle de 2017 - LePoint.fr

Il y a bien eu une tentation, mais elle a fait long feu. Manuel Valls a compris que l'élection présidentielle de 2017 était injouable pour lui. Il se range derrière le chef de l'État qui s'active, en coulisses, à préparer l'annonce de sa candidature en dépit d'un climat de défiance constatée chez les cadres du Parti socialiste. Même dans l'hypothèse - peu probable - où François Hollande renoncerait, Manuel Valls a compris que la partie était perdue d'avance. « Cette primaire, je ne suis pas certain de la gagner. Et de toute façon, Hollande me collerait Ségolène Royal dans les pattes », a-t-il confié à ses proches. LePoint.fr 24.10

Propulser Juppé président.

- Voici pourquoi, élu Modem, je vais voter Alain Juppé - Le Huffington Post

- «Mon électorat est populaire, ce sont des ploucs», aurait déclaré Nicolas Sarkozy - 20minutes.fr

Cette confidence, rapportée par « L’Obs », est évidemment démentie par l’entourage de l’ancien président… 20minutes.fr

- Jean d'Ormesson : «Juppé sera un Hollande de gauche» - LeFigaro.fr

Dans un entretien à la télévision suisse, l'écrivain et académicien pronostique la victoire d'Alain Juppé à la prochaine présidentielle mais estime qu'il «ne fera rien». LeFigaro.fr

Quand le nihilisme devient la religion d'Etat.

La rapporteure du Conseil d’Etat recommande de ne pas s’opposer aux crèches de Noël dans les mairies - LeMonde.fr

Pour Aurélie Bretonneau, le principe de neutralité « n’interdit pas d’installer des crèches sur le domaine public », sauf quand une « intention religieuse » préside à une telle manifestation. LeMonde.fr

Si une crèche ne manifeste pas une « intention religieuse », un homme en soutane ne professe aucune religion et la cupidité du banquier n'a aucune origine inavouable, de sorte qu'on n'a pas de questions à se poser sur leur légitimité, il suffit de le poser comme acquis et de s'y tenir pour déclarer toute autre interprétation illégitime.

Le principe de neutralité est un détournement de celui de laïcité dont nous ne sommes pas friand, mais qui là présente une certaine utilité en dévoilant les intentions du Conseil d’Etat.

Je pense que Marx aurait dit que la laïcité était un sous-produit des droits de l'homme qu'il a étrillés, tout comme la liberté d'expression.

Le jury du tribunal d'exception qui devrait trancher les différents entre les Etats et leurs citoyens avec les multinationales dans le TTIP est censé être neutre lui aussi.

En France, les institutions de la Ve République, l'Etat, sont neutres, c'est bien connu. Mais pourquoi diable ? Pour qu'on n'ait pas l'idée de les affronter, ce serait injuste, ils sont neutres ! Neutre dans le sens où ils ne produisent pas d'effets nuisibles, sans rire, car leurs intentions envers le peuple sont toujours généreuses ou bien attentionnées.

Le principe de neutralité répond à un besoin pratique, car dans bien des cas il n'existe pas d'échelle et de curseur entre l'injustice et la justice, le droit et le non-droit, ce qui est légitime et ne l'est pas, de sorte que ne pouvant invoquer ni l'injustice ni la justice sans s'exposer à être accusé d'un parti pris idéologique ou politique, ils utilisent ce principe pour camoufler leur forfaiture qui n'est rien d'autre qu'un abus de pouvoir en dictature.

Objectif atteint... mais qui ne change rien !

Ils ont toujours été à l'origine des guerres civiles, des génocides, des pogroms...

- L'accueil des migrants de Calais divise les Français - Franceinfo

Le démantèlement de la jungle de Calais provoque des réticences dans certaines communes, qui doivent accueillir des migrants. Exemple dans le Vaucluse, la Sarthe ou en Normandie. Franceinfo

- Accueil des migrants : la ville de Saint-Brévin-les-Pins divisée (Loire-Atlantique) près de Nantes. - Franceinfo

- Les Alpes-Maritimes votent une motion de soutien aux forces de l'ordre - AFP

Le conseil départemental des Alpes-Maritimes a voté vendredi une motion de soutien aux policiers qui expriment leur ras-le-bol à la suite d'une violente attaque au cocktail Molotov contre 4 policiers à Viry-Châtillon (Essonne) le 8 octobre. AFP

- Hauts-de-Seine : Colombes instaure un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans - LeMonde.fr

L’arrêté concerne les quartiers de la ville classés en zone de sécurité prioritaire (ZSP) et s’applique durant les soirs de week-end ou les vacances scolaires. LeMonde.fr

- De l'Yonne au Vaucluse, le FN poursuit sa mobilisation anti-migrants - Liberation.fr

Alors que débute ce lundi l'évacuation de la jungle de Calais, le parti d'extrême droite multiplie les rassemblements sur le terrain. Liberation.fr

- La justice valide le principe du démantèlement de la «Jungle» de Calais - LeFigaro.fr Le tribunal administratif de Lille a rejeté mardi la demande d'interdiction du démantèlement du camp de migrants de la «jungle», à Calais, formulée par onze associations en référé-liberté. Le démantèlement est «une question de jours», a affirmé Bernard Cazeneuve. LeFigaro.fr

- Un important campement rom évacué à Saint-Ouen - LeMonde.fr

Ce campement, évacué vendredi matin, comptait jusqu’à 600 habitants sur un terrain appartenant à la SNCF. LeMonde.fr

- L'arrivée de migrants divise le village de Troisgots dans la Manche - LeFigaro.fr

Après le démantèlement de la «jungle» de Calais, dix à quinze migrants pourraient venir s'installer provisoirement à la Chapelle-sur-Vire, un lieu-dit rattaché à ce village de 300 habitants. Une annonce qui suscite des remous au sein de la population locale. LeFigaro.fr

- Béziers : Robert Ménard fait adopter un référendum anti-migrants - LeFigaro.fr

Une centaine de manifestants ont protesté devant l'hôtel de ville, certains ont même été expulsés de la salle, avant le débat. Le préfet a annoncé qu'il ferait annuler le référendum en justice. LeFigaro.fr

- Béziers : une campagne publicitaire «pro-migrants» pour contrer Robert Ménard - LeFigaro.fr

Opposé à la communication «anti-migrants» de Robert Ménard, un jeune entrepreneur projette d'acheter des espaces publicitaires pour diffuser des affiches «humanistes» dans les rues de Béziers. LeFigaro.fr

En oligarchie, comment la propagande fonctionne au quotidien.

RDC. Ils ont décidé de se débarrasser de Kabila devenu trop encombrant.

- Crise politique en RDC : l’opposition appelle à une « journée villes mortes » - LeMonde.fr

La majeure partie de l’opposition a appelé à une nouvelle mobilisation, mercredi, pour pousser le président Joseph Kabila à partir à la fin de son mandat, le 19 décembre. LeMonde.fr

Turquie. Ils ont décidé de se débarrasser d'Erdogan.

- Une vie de paria : le témoignage de citoyens turcs, victimes des purges d'Erdogan - Franceinfo

Depuis la tentative de coup d'État, il y a trois mois, plus de 30 000 personnes ont été arrêtées et plus de 90 000 fonctionnaires mis à pied. Alice Serrano, envoyée spéciale de franceinfo en Turquie, a rencontré une partie de ces personnes mises au ban de la société. Franceinfo

Le Réseau Voltaire a révélé qu'Erdogan avait fait l'objet de trois tentatives d'assassinats commandités par les Etats-Unis...

Irak. La stratégie du Pentagone à l'honneur

- François Hollande : « Le défi de Mossoul est militaire, humanitaire et politique » - Public Sénat

Le président de la République s'est exprimé lors de la conférence consacrée à l'avenir politique de la ville irakienne, qui a eu lieu à Paris. Public Sénat

- Irak : avec les peshmergas sur le front de Mossoul - LeParisien.fr

Le jour se lève à peine sur la plaine de Mossoul et les combattants kurdes (peshmergas) arrivent par centaines sur un grand terrain vague qui domine le village de Naweran... LeParisien.fr

Quand l'Empire accuse, c'est qu'il a forcément des raisons inavouables de le faire.

- Syrie: trêve fragile à Alep, l'UE dénonce "les atrocités" russes et du régime d'Assad - AFP

La "pause humanitaire" décrétée par Moscou dans la ville syrienne d'Alep (nord) est entrée en vigueur, mais presqu'aucun habitant des quartiers rebelles n'avait emprunté les couloirs établis pour évacuer les civils et les rebelles. AFP

- Attaques chimiques en Syrie: La France réclame des «sanctions» contre des actes «inhumains» - 20minutes.fr

Le Quai d’Orsay a officiellement demandé des sanctions ce samedi après la publication d’un nouveau rapport de la mission d’enquête conjointe (JIM) de l’Organisation des Nations unies… 20minutes.fr

- Syrie: trêve prolongée à Alep, des experts de l'ONU accusent le régime d'attaque chimique - AFP

L'ONU, dont des experts accusent le régime syrien d'une nouvelle attaque chimique en 2015, a dû retarder l'évacuation de blessés des quartiers rebelles de la ville d'Alep (nord), les conditions de sécurité n'étant pas réunies malgré une trêve décrétée par Moscou. AFP

- La justice française saisie sur la disparition de deux Franco-Syriens à Damas - LeFigaro.fr

Ce pourrait être la première fois qu'un juge français enquête sur des crimes attribués au régime de Bachar el-Assad. LeFigaro.fr

- Yémen: les rebelles accusés de violer la trêve - AFP

La coalition militaire arabe intervenant au Yémen accuse les rebelles chiites Houthis de violer systématiquement la trêve de 72 heures entrée en vigueur sous pression internationale mercredi soir. AFP

Le 1% qui veut renverser le gouvernement vénézuélien, légitimement bien sûr.

- Le Venezuela suspend la collecte des signatures nécessaires pour un référendum anti-Maduro - LeMonde.fr

Des tribunaux locaux dans au moins cinq Etats fédérés ont annulé une première collecte de paraphes représentant 1 % de l’électorat, réalisée en juin. LeMonde.fr

- Des milliers de femmes défilent contre le président du Venezuela - LeMonde.fr

Après les étudiants, ce sont les « resteadas » qui dénoncent le gel de la collecte de signatures. Une séance extraordinaire de l’Assemblée nationale doit se tenir dimanche. LeMonde.fr

- Venezuela: l'opposition dénonce un "putsch" gouvernemental - AFP

L'opposition vénézuélienne, furieuse du gel du processus référendaire contre l'impopulaire président Nicolas Maduro, a appelé les Vénézuéliens à manifester dans tout le pays pour dénoncer le "coup d'Etat" perpétré, selon elle, par le gouvernement. AFP

- Venezuela : le Parlement vote pour destituer Maduro, qui dénonce un "putsch" - tempsreel.nouvelobs.com

La tension monte à Caracas... Le Parlement vénézuélien, contrôlé par l'opposition de centre droit, a voté ce mardi 25 octobre l'ouverture d'un procès en destitution contre le président socialiste Nicolas Maduro, accusé de "coup d'Etat", précipitant davantage ce pays pétrolier dans la crise.

Les députés ont adopté "l'ouverture d'une procédure contre Nicolas Maduro" afin d'examiner sa "responsabilité pénale, politique et les manquements au devoir de sa charge", selon la résolution.

Réplique immédiate du principal intéressé : le président socialiste a accusé l'opposition d'ourdir un "putsch parlementaire".

"En vertu des mes attributions en tant que président de la République bolivarienne du Venezuela [...] j'ai convoqué demain à 11 heures (17 heures en France) un conseil de défense national, afin que tous les pouvoirs publics puissent évaluer le putsch parlementaire de l'Assemblée nationale", a déclaré Nicolas Maduro devant plusieurs milliers de ses partisans à Caracas. tempsreel.nouvelobs.com 25.10

- Harcèlement et revanche. C'est bien un gouvernement pro-impérialisme américain et sioniste en place en Argentine.

- Attentat antisémite de 1994: Buenos Aires veut l'extradition d'un responsable iranien - AFP

Un juge argentin a réclamé jeudi à l'Irak, où il se trouve, l'extradition de l'ex-ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Velayati, un des accusés d'un attentat antisémite en 1994 à Buenos Aires, indique le site internet du ministère de la Justice argentin. AFP

Copier/coller.

- Maison Blanche: Obama accuse Trump de saper la démocratie américaine - AFP

Le président américain Barack Obama a accusé jeudi Donald Trump de "saper" la démocratie américaine, alors que le candidat républicain souffle le chaud et le froid sur la façon dont il accueillera le verdict des urnes le 8 novembre. AFP

- Barack Obama accuse Donald Trump de saper la démocratie américaine - LeMonde.fr

L'influence du lobby sioniste est indissociable de celui du néolibéralisme.

Quand évoquer les « lobbies sionistes » ou "les super-financiers de Wall Street" est jugé antisémite

- NKM saisit la Haute Autorité de la primaire après des propos jugés antisémites de Poisson - 20minutes.fr

La polémique enfle après les propos de Jean-Frédéric Poisson sur les « lobbies sionistes » aux Etats-Unis. La candidate à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé jeudi soir qu’elle saisirait ce vendredi la Haute Autorité de la primaire après des propos tenus par l’un de ses adversaires.

Dans un entretien à Nice-Matin, Poisson a affirmé que « la proximité de (la candidate à la présidence américaine Hillary) Clinton avec les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France ».

Cette déclaration a également été condamnée par Bruno Le Maire, qui participait jeudi soir à l’Emission Politique sur France 2. « Il y a dans notre pays des actes antisémites qui vont jusqu’à l’assassinat et je ne comprends pas qu’on puisse tenir de tels propos. Je le condamne et ce sera aux électeurs de juger », a-t-il dit.

Dans la journée le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) avait demandé à « la Haute Autorité de la primaire de la droite et du centre une condamnation ferme des propos » de Poisson. Avec cette déclaration, le candidat « se place en dehors du cadre de la primaire et s’installe aux côtés d’un Alain Soral ou d’un Dieudonné, dont il épouse les thèses », selon son président Francis Kalifat. 20minutes.fr 20.10

Confirmation. Le FN est pro-sioniste puisque l'heure est à l'islamophobie.

- "Lobbies sionistes": Philippot (FN) "ne partage rien avec M. Poisson" - AFP

Florian Philippot, l'un des vice-présidents du Front national, a assuré samedi "ne rien partager" avec le candidat à la primaire de la droite Jean-Frédéric Poisson, qui a évoqué des "lobbies sionistes" aux Etats-Unis. AFP 22.10

On comprend pourquoi M. Poisson vient de déclarer qu'il votera Le Pen au second tour de la présidentielle en 2017

- « Lobbies sionistes » : Poisson « demande pardon » à la communauté juive de France - 20minutes.fr

Après la tempête déclenchée par ses propos sur les « lobbies sionistes », Jean-Frédéric Poisson a demandé « pardon » à la communauté juive de France, ce lundi lors d’une interview sur France Info.

« Je vois bien que les propos que j’ai prononcés ont provoqué de l’inquiétude et de la peur chez beaucoup de personnes membres de la communauté juive en France, j’en suis désolé, je leur demande pardon », a déclaré le président du Parti chrétien-démocrate (PCD), candidat à la primaire de la droite. 20minutes.fr 24.10


SOCIAL

La pauvrophobie, c'est chic !

- Le futur centre d’accueil pour SDF dans le 16e arrondissement parisien incendié - LeMonde.fr

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « dégradation volontaire par incendie ». Ce centre a suscité de nombreuses oppositions de la part de riverains et du maire de l’arrondissement, Claude Goasguen. LeMonde.fr

- Qu'est-ce que la «pauvrophobie»? - LeFigaro.fr

Le néologisme admis par l'association ATD Quart Monde pour désigner les discriminations pour précarité sociale doit permettre de donner un sens à des actes souvent dissimulés. Avant de rentrer dans le dictionnaire ? LeFigaro.fr

Chômage. Masturbation statistique ou quand il n'y a pas de mal à se faire "du bien".

- Une baisse qui fait du bien - LeParisien.fr

- La baisse historique du chômage en septembre rassure le gouvernement - LeMonde.fr

- Pôle emploi: le chômage connaît sa plus forte baisse mensuelle depuis 1996 - Public Sénat

En pourcentage (-1,9%), il s'agit de la plus forte baisse depuis novembre 2000.

...mais...

...la baisse est légèrement inférieure en comptant l'Outre-mer (-1,8%)...

...mais encore...

Les statistiques baissent aussi, mais nettement moins, si on inclut les demandeurs d'emploi ayant exercé une activité (-0,7%), à 5,48 millions en métropole, 5,78 millions en France entière. Public Sénat 25.10

Haro sur le social !

- La France, championne du monde des dépenses sociales -LePoint.fr

Selon les données de l'OCDE, notre pays dépasse désormais les pays scandinaves, pourtant réputés pour leur grande générosité dans ce domaine. LePoint.fr 21.10

... mais...

Mais si les chiffres français paraissent impressionnants, ils restent à relativiser. En France et en Finlande, les dépenses sociales publiques représentent la quasi totalité des dépenses sociales nettes (public + privé). Les citoyens n'ont donc théoriquement plus rien à débourser de leur poche.

Ce qui est loin d'être le cas dans d'autres pays, comme au Royaume-Uni, au Canada et surtout aux Etats-Unis, qui talonnent la France si l'on cumule les dépenses sociales publiques et privées, avec 28,8% du PIB, contre 19,3% pour les seules dépenses publiques. Et qui dit dépenses privées, dit inévitablement cotisations supplémentaires en amont, pour les pensions notamment. Pas forcément moins coûteux, au final, et pour un ratio de dépenses quasiment similaire. latribune.fr 21.10

Un référendum sur mesure.

- Économie : les référendums dans l'entreprise se précisent. - Franceinfo

Le gouvernement a envoyé aux syndicats le projet de décret. Concrètement, il peut permettre à un syndicat minoritaire, en opposition avec un syndicat majoritaire sur une proposition d'accord de la direction, de demander un référendum. Seule condition : représenter au moins 30% des salariés.

Le vote serait organisé par le syndicat minoritaire qui l'a réclamé et par la direction. Ensemble, ils définiront la date, la question posée et les votants. Les syndicats qui refusent l'accord seront alors exclus de l'organisation du référendum. Franceinfo 24.10

En oligarchie, pour le PS l'exception sociale devient la règle.

- "Oui" aux 12 dimanches à Paris pour les emplois et l'économie. - Le Huffington Post

Le débat sur le travail le dimanche réapparaît au Conseil de Paris. En effet, notre Assemblée va devoir décider des autorisations exceptionnelles d'ouverture dominicale pour les commerces parisiens en 2017. Le Huffington Post

Quand les parrains du terrorisme vous rackettent.

- Fonds d’indemnisation des victimes du terrorisme : la taxe sur les assurances va être relevée - LeMonde.fr

Afin d’accroître sa capacité de financement, la taxe sur les contrats d’assurance va passer de 4,30 à 5,90 euros. LeMonde.fr

Le capitalisme synonyme de "ravages".

- Japon: le surmenage au travail continue de faire des ravages -

Il n'est pas rare au Japon que les salariés cumulent jusqu'à 100h supplémentaires par mois. Les suicides de personnes en "burn out" sont fréquents. L'Express.fr

- Les pays chasseurs de baleines torpillent une proposition de sanctuaire - siècle. AFP


ECONOMIE

Richophilie

- Kering porté par les brillantes performances de Gucci et YSL - Reuters

Concentration du capital... et du pouvoir politique.

- USA: AT&T et Time Warner proches d'une méga-fusion - AFP

Le géant américain des télécoms AT&T, en pleine offensive dans la vidéo, est en discussion avancée pour racheter Time Warner, propriétaire des chaînes de télévision CNN et HBO, a indiqué vendredi à l'AFP une source bancaire proche du dossier.

L'annonce de cette méga-fusion, qui pourrait dépasser 90 milliards de dollars, devrait intervenir d'ici lundi, a ajouté cette source, sous couvert d'anonymat.

Un mariage AT&T-Time Warner devrait être examiné de près par les autorités de la concurrence car la nouvelle entité pèserait à elle seule plus de 300 milliards de dollars en Bourse, avec des activités allant du téléphone aux médias en passant par le câble et l'internet. AFP

La transaction se ferait en cash et en échanges d'actions, selon la source. Et il n'est pas exclu que d'autres acquéreurs se manifestent, notamment le géant informatique Apple regarderait de près l'évolution du dossier, d'après le Wall Street Journal.

Ce rapprochement complèterait le recentrage stratégique vers la vidéo impulsé ces dernières années par AT&T.

L'une des opérations les plus "transformatrices" pour l'opérateur de télécoms avait été l'achat à près de 50 milliards de dollars (sans la dette) de DirecTV, bouclé l'été dernier, qui a fait du groupe l'un des plus gros acteurs sur le marché américain de la diffusion télévisée payante.

Avec Time Warner, propriétaire des studios Warner Bros ainsi que des chaînes de télévision HBO et CNN, AT&T mettrait cette fois la main sur un important catalogue de contenus recherchés dans le sport, le cinéma et les séries télévisées.

Plusieurs analystes prévenaient toutefois qu'un tel mariage risquait de se heurter à des objections des régulateurs américains. AFP


INTERNATIONAL

UE. Le désarroi.

- Le rejet wallon du traité commercial CETA avec le Canada plonge l’UE dans le désarroi - LeMonde.fr

Le gouvernement de la région belge a maintenu son opposition au projet d’accord de libre-échange, et bloque ainsi sa ratification. LeMonde.fr

Pour l'ONU, le modèle de la femme est une pute ou une pin-up siliconnée... made in USA, mais cela on s'en serait douté.

- Wonder Woman ambassadrice de l'ONU : une mauvaise blague ? - lepoint.fr

L'ONU a tranché : Wonder Woman mettra bien ses super-pouvoirs au service d'une campagne d'un an sur l'émancipation des femmes et des filles.

La super-héroïne (et son seyant maillot aux couleurs de l'Oncle Sam) a été désignée vendredi ambassadrice honoraire des Nations unies, en présence de l'actrice Lynda Carter, qui l'a incarnée à la télévision, et de la présidente de DC Entertainment Diane Nelson, qui détient les droits du personnage.

Le lancement de cette campagne coïncide avec le 75e anniversaire de la première apparition de Wonder Woman dans un « comic book », pendant la Seconde Guerre mondiale, et avec un film produit par Warner Bros qui doit sortir l'été prochain. Derrière la mission de Wonder Woman en faveur des femmes, c'est donc aussi une opération de com inespérée pour Hollywood !

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, initialement annoncé, était absent. Son adjointe à la communication Cristina Gallach a salué « l'engagement de Wonder Woman en faveur de la justice, la paix et l'égalité ».

Sur un site internet créé par des protestataires, on pouvait lire que Wonder Woman est « l'incarnation de la pin-up : une femme blanche à la poitrine opulente et aux mensurations improbables », vêtue d'un kitchissime costume moulant aux couleurs du drapeau américain. Les commentaires postés sont cinglants : « mauvaise plaisanterie », « insulte faite aux femmes », ou encore « il vaudrait mieux nommer plus de femmes à des postes de direction à l'ONU ».

Mais Cristina Gallach, a balayé ses réserves : plus que son apparence, « ce sont les valeurs incarnées par Wonder Woman » qui comptent. lepoint.fr 22.10

Commentaire d'un internaute

- "Wonder Woman ne peut être que le symbôle de la toute puissance des États-Unis, elle ne représente aucun idéal autre."

Afrique. Au temps des colonies

- Agadez, nouvelle tête de pont pour l’armée américaine en Afrique - lemonde.fr

La ville nigérienne située en plein Sahel a été choisie par l’armée américaine pour accueillir une nouvelle base de drones.

La construction de cette base est l’investissement le plus important actuellement réalisé par le Pentagone sur le sol africain : son coût est estimé à environ 100 millions de dollars, selon The Intercept.

La base d’Agadez, précise The Intercept, sera ainsi dotée d’une piste d’atterrissage d’une longueur de plus de 1 800 mètres, capable d’accueillir des avions-cargos C-17.

En édifiant la base d’Agadez, qui devrait être opérationnelle en 2017, les Etats-Unis se montrent fidèles à leur approche en Afrique : hormis une base permanente à Djibouti, d’où décollent les drones qui frappent en Somalie et au Yémen, pas d’engagement massif, mais de petits détachements de forces spéciales à des endroits très spécifiques (Ouganda, République centrafricaine et sans doute Libye), des instructeurs dans le Sahel et des moyens de surveillance sophistiqués permettant de renseigner leurs alliés et de cibler eux-mêmes les chefs terroristes. lemonde.fr 25.10


Le 29 octobre 2016

CAUSERIE

Ma compagne Selvi est absente, j'en profite pour actualiser le site. En fait, j'ai besoin d'être seul pour penser...

On ajoutera plus tard 4 ou 5 articles d'actualité.

Les causeries de septembre sont disponibles au format pdf, 36 pages seulement.

Toujours politiquement incorrect.

1- Il est minuit dans le siècle.

Il n'existe plus de limite à l'imposture, au cynisme et à la barbarie.

Effrayant ? Assurément pour qui est incapable de faire preuve d'indépendance dans ses analyses ou son interprétation de la situation. C'est là que l'on mesure à quel degré se situe sur les cerveaux l'influence de l'idéologie ou de la propagande de la classe dominante.

Si vous avez marché dans leur combine ou si vous avez soutenu une de leurs opérations ou positions dans un passé récent, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, il est normal que vous vous sentiez mal, ne cherchez pas ailleurs.

2- Je pense donc je suis. J'ai été injuste de me moquer de Descartes qui fut un de mes maîtres & philosophie au milieu des années 70. En fait je tournai plutôt en dérision ceux qui estimaient que chaque homme pense et qu'il suffisait de penser - de préférence comme eux, pour améliorer le sort des hommes, en réalité les choses sont un peu plus compliquées que cela.

3- Il faut inverser cette formule car c'est le seul moyen de s'en débarrasser ou de conquérir notre émancipation du capital : Le capitalisme pour les travailleurs, le socialisme pour les capitalistes.

4- Pourquoi le développement économique est-il à la base du progrès social ? Pardi, parce qu'il engendre la lutte des classes ou le marxisme pour les nuls.

Le développement économique correspond à des besoins que partagent tous les hommes.

Or, sous le règne de l'exploitation de l'homme par l'homme ou de la division de la société en classes, seule une minorité détenant les moyens de production (des richesses) peut satisfaire ces besoins, du coup il s'en suit une lutte entre les classes pour que chacun de leurs membres puissent satisfaires ses besoins.

Or, cela s'avère impossible puisque la classe qui possède les moyens de production s'accapare l'essentiel des richesses produites pour pouvoir continuer de satisfaire ses besoins qui au fil du temps ne cessent de croître, et comme il est impensable d'envisager que chaque homme puisse disposer de moyens de production, le seul moyen à sa disposition pour parvenir à satisfaire ses besoins réside dans la mise en commun de ces moyens de production qui deviennent la propriété de la collectivité toute entière.

Voilà pourquoi nous ne devons pas lutter pour le partage des richesses, mais pour la socialisation ou la collectivisation des moyens de production, pour exproprier les capitalistes, sans leur verser un centime cela va de soi.

Les moyens de production doivent être transférés à l'Etat que les travailleurs ont créé pour les gérer eux-mêmes, ils deviennent ainsi la propriété collective de l'ensemble des travailleurs. Autrement dit chaque travailleur en devient propriétaire, mais aucun ne peut les accaparer ou en revendiquer la propriété à titre personnel, du fait qu'il ne possède légalement aucun titre de propriété qu'il pourrait faire valoir à cet effet, il en est davantage le gestionnaire afin de satisfaire les besoins de l'ensemble du peuple. Qui plus est, son travail cesse d'être aliéné, puisque l'intégralité du produit de sa force de travail lui revient...

On aura compris que tous ceux qui mettent en avant le mot d'ordre du partage des richesses n'entendent pas remettre en cause le système d'exploitation, ils réclament juste du capitalisme qu'il leur réserve une plus grande partie du gâteau pour eux et leurs semblables.

On aura compris également que le capitalisme repose sur la négation du droit à la propriété qu'il se réserve exclusivement. Concentrons-nous sur cette notion de droit.

Immédiatement, on a envie de dire de quel droit le capitalisme peut-il revendiquer un tel privilège, qu'il ne peut justifier autrement qu'en l'estimant arbitrairement légitime, donc en bafouant toute notion de justice ou d'égalité, ce qui effectivement constituent les fondements du capitalisme.

C'est la raison pour laquelle ceux qui se réclament du capitalisme d'une manière ou d'une autre, qui s'en accommodent ou n'entendent pas l'abolir, et qui par ailleurs prétendent lutter contre les injustices et les inégalités, sont des charlatans ou des opportunistes, de vulgaires agents du capitalisme.

Maintenant si l'existence du capitalisme repose sur le droit que les exploiteurs s'octroient et qu'ils refusent aux exploités et aux opprimés, il va s'en dire qu'en permanence et quels que soient les droits revendiqués par les travailleurs, les capitalistes considèreront de la même manière qu'ils sont illégitimes, ce qui est logique puisqu'ils possèdent l'exclusivité du droit de propriété, ils ne voient pas pourquoi il ne devrait pas s'étendre à celui du droit tout court, autrement dit ils revendiquent tout le pouvoir ou ne peuvent pas concevoir le partager avec leur ennemi de classe.

Les droits que s'accordent ou revendiquent les capitalistes, qu'ils estiment légitimes constituent un privilège exhorbitant, et pour les imposer ou le justifier ils doivent piétiner les notions universelles les plus élémentaires du droit ou de la démocratie, que les exploités doivent défendre ou conquérir uniquement par leur lutte de classe, et non en s'en remettant aux institutions que les capitalistes ont créées pour justement légitimer leur dictature.

On aura compris que tous ceux qui s'en remettent aux parlements nationaux, à l'UE, à l'ONU ou à toute autre institution du capital ne peuvent pas représenter les droits des travailleurs.

Si la négation du droit des exploités est à l'origine du capitalisme, son expression achevée réside dans le fascisme, auquel les capitalistes recourent quand ils ne parviennent plus à imposer leur politique antisociale par des moyens démagogiques ou à imposer leur conception du droit qui prend alors ouvertement une tournure dictatoriale. Vous remarquerez au passage qu'on a soigneusement évité d'accorder au régime une quelconque prétention démocratique, comme quoi il est facile et possible de se passer de ce genre de référence, qui a pour seul mérite de ménager le régime en place.

Les travailleurs (et bien des militants) n'ont pas conscience que leurs droits sont parfaitement légitimes, ils n'ont même pas cette notion élémentaire à l'esprit. L'intérêt qu'ils en prennent conscience est déterminant, puisque cela influencera directement l'orientation de leur lutte de classe ou déterminera sur quel plan ils mèneront leur combat politique, et en manifestant ainsi leur indépendance de classe ils pourront entrevoir qu'il existe une issue politique à la crise du capitalisme ou qu'il existe une alternative au capitalisme, le socialisme.

Entre nous, il paraît évident que les militants qui ne parviennent pas à concevoir qu'il existe une issue politique à la crise du capitalisme, manifestent leur incapacité à se situer sur un terrain de classe indépendant, en somme ceci explique cela.

5- En réfléchissant bien, la question de l'Union européenne était secondaire, pour ne pas dire sans intérêt. Pourquoi ? C'est simple, ce n'est qu'un instrument ayant pour fonction de faciliter l'adoption ou d'accélérer l'adoption par les Etats d'une législation concoctée par les multinationales ou les idéologues néolibéraux devant remplacée les législations nationales, afin d'uniformiser les législations des différents pays de l'UE et graver dans le marbre les rapports qu'ils entretiennent avec le reste du monde conformément à la politique de l'impérialisme américain.

Une fois cette législation adoptée par les Etats, les directives de la Commission européenne, et les traités signés avec l'UE, l'UE peut exploser ou disparaître, cette législation et ces traités qui régissent les rapports avec les multinationales ou entre les différents Etats continueront d'exister et de s'appliquer.

Les Américains ont créé l'Union européenne en vue d'imposer le néolibéralisme à tous les peuples qui la composent. Ils ont saisi l'opportunité de l'annonce de l'implosion de l'URSS dès le début des années 90, pour franchir une nouvelle étape sur la voie qui doit conduire à l'instauration d'une gouvernance mondiale ou d'un nouvel ordre mondial sous les auspices de l'oligarchie anglo-saxonne conformément à leur stratégie.

Stratégie qui a été fondée sur le constat qu'ils ne pourraient plus recourir aux expédients du passé pour temporairement répondre à la crise du capitalisme qui était vouée à prendre une dimension aux conséquences incontrôlables. Pourquoi ? Parce que du fait du formidable développement démographique exponentiel au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les deux pôles qui constituaient les facteurs antagonistes entre les classes n'avaient cessé de se renforcer et de s'éloigner l'un de l'autre et devenaient des facteurs de dislocation de leur système économique, car cette distorsion et cette tension croissante devait alimenter la lutte des classes qu'il s'agissait justement de neutraliser.

Les contradictions exacerbées du capitalisme leur imposaient de concentrer toujours plus de richesses à un pôle représentant moins d'1% de la population mondiale, tandis qu'ils seraient dans l'impossibilité de satisfaire les besoins des 99% restants qui n'allaient cessé de croître en nombre et en volume au fil du temps, (de 3 milliards environ dans les années 40, la population mondiale dépasse dorénavant les 7,40 milliards d'habitants) rendant de plus en plus périlleux la préservation de cet équilibre entre les classes, d'autant plus que les classes exploitées étaient plus éduquées que par le passé, donc étaient davantage susceptibles de prendre conscience de leur condition pour tenter d'en changer ou de renouer avec le socialisme. Ils savent donc que leur système économique est condamné à terme et que le temps joue contre eux, car l'évolution de tous les facteurs leur sont défavorables. C'est à cela que devraient se raccrocher les militants pour conserver le moral.

Ils ont réussi à corrompre tous les partis institutionnels, ils sont parvenus à prendre le contrôle de l'ensemble des institutions nationales de chaque pays de l'UE, à des degrés divers, qu'ils s'agissent des parlements, de la magistrature, des médias, des ONG, du mouvement ouvrier et des syndicats, absolument partout leur emprise ou leur influence a progressé, soit qu'ils aient des agents dans la place, soit qu'ils aient des éléments zélés qui leur soient acquis idéologiquement, au point que l'UE est devenue pratiquement inutile pour que soit appliquée leur politique.

Et qui plus est, du fait du développement économique inégal entre les pays de l'UE et de leur histoire respective, l'UE n'a jamais été foutue de constituer une unité politique durable, même si les Américains n'ont jamais envisagé qu'elle devienne une puissance politique ou militaire capable de rivaliser avec la leur. Bref, ils ont démontré ces dernières années qu'ils pouvaient s'en passer du moment qu'ils avaient le soutien de la Grande-Bretagne, de la France, des Pays-Bas, de l'Italie et de l'Espagne, accessoirement de l'Allemagne, des pays baltes ou scandinaves, car en fait ce n'est pas l'UE qui décide la politique étrangère de ses 27 pays ou qui dispose du pouvoir militaire en Europe, mais l'OTAN sous direction américaine.

Axer sa ligne politique contre l'UE fut une colossale erreur politique.

L'adoption du TTIP, qualifiée d'OTAN économique par H. Clinton, va parachever ce processus d'intégration économique et sociale de l'Europe dans cette gouvernance mondiale néolibérale présidée par l'oligarchie anglo-saxonne-sioniste, de sorte que le rôle de l'UE ne consistera plus qu'à mettre à jour les directives déjà adoptées.

Sur le plan politique, il se peut qu'elle soit mise à contribution pour légitimer le recours à l'OTAN pour ramener l'ordre dans les pays en proie à une explosion sociale, à moins qu'elle justifie une guerre contre la Russie qui demeure improbable à l'heure actuelle sans qu'on puisse l'écarter définitivement.

Les masques tombent. Opposition droite/gauche : une mystification criminelle qui n'a que trop duré.

- Pour les Palestiniens sous occupation israélienne il n’y a jamais eu aucune différence de traitement entre partis de « gauche » et d’extrême droite ». Ce qu’on appelle chez nous « gauche » israélienne n’a jamais exercé une politique moins brutale que celle pratiquée par la « droite » la plus dure. Les gouvernements successifs ont habilement su gagner du temps et endormir l’opinion internationale, en avançant tactiquement; en allant toujours plus loin dans la brutalité et le refus de céder quoi que ce soit aux Palestiniens. Aidés en cette tâche par le lobby pro israélien dans le monde, mais également par la narration biaisée répandue par des propagandistes israéliens soit disant de « gauche ». Arrêt sur Info

Cherchez l'erreur.

Donc si on comprend bien, à l'arrivée la pseudo-gauche a contribué à consolider le pouvoir de la droite officielle (et de l'extrême droite) et favoriser la propagation de son idéologie infâme au sein de la population...

C'est étonnant, parce que tous les dirigeants du mouvement ouvrier sans exception avaient affirmé ou prédit au contraire que cela produirait le résultat inverse, y compris en France. Inutile d'attendre leurs explications, ils passeraient leur temps à se contredire et ne feraient qu'aggraver leur cas.

Vous comprenez peut-être un peu mieux pourquoi on en est rendu là. Si non, vous n'acceptez pas cette explication. Pourquoi, parce que vous vous en sentez responsables ? Il n'y a franchement pas lieu je vous assure.

Les militants ne doivent pas culpabiliser, cela ne ferait que freiner leur engagement politique. Maintenant vous savez à quoi vous en tenir, vous n'accorderez plus votre confiance à des dirigeants sur leurs bonnes mines ou leurs bagouts, si vous gardez cela à l'esprit et que vous ne vous leurrez pas vous-mêmes, vous n'avez pas à craindre d'être manipulés une fois de plus.

PS. Une fonction sur mesure pour monsieur SOS sionisme.

- CETA : Harlem Désir se « réjouit de l'accord intervenu en Belgique » - Public Sénat

Interrogé dans l'émission Sénat 360, Harlem Désir, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, se « réjouit de l'accord qui est intervenu en Belgique ». Accord qui permettrait une sortie de crise dans le dossier du CETA. Public Sénat 27.10

- Le député "anri-racaille" Melek Boutit confesse avoir été formé par le lobby sioniste. - Panamza

Panamza - Jeudi 20 octobre, interrogé sur RTL à propos des policiers agressés à Viry-Châtillon, le député PS Malek Boutih a prôné une "offensive anti-racaille dans les banlieues".

Rappel : Malek Boutih -qui aime poser torse nu (à gauche de l'image, portrait paru dans Libération en 2003; à droite, autoportrait de 2013 en soutien aux Femen)- pratique régulièrement l'amalgame "antisionisme=antisémitisme".

Serviteur zélé du clan Valls, ex-président de SOS Racisme et ancien disciple du sioniste radical Julien Dray, Malek Boutih avait saisi l'opportunité des attentats du 13 novembre pour fustiger -trois jours seulement plus tard, sur France Inter, au micro de Patrick Cohen- le port du voile.

Le 19 mai, l'association "Les Amis du Crif" avait chaleureusement reçu le député Malek Boutih pour une longue "conférence".

Le 1er novembre 2015, Malek Boutih était également l'invité de la 6ème convention nationale du Crif (organisée par l'islamophobe Roger Cukierman) au cours de laquelle il avait rendu hommage -entre autres- à l'Union des étudiants juifs de France, organisation qui avait soutenu Israël durant les bombardements de Gaza, pour avoir contribué à le former. panamza 20.10

En consultant ce portail, j'ai découvert que ce qui vaut pour cette ordure concernait également la plupart des animateurs télé ou radio, les journalistes de la presse écrite, les experts et autres spécialistes auxquels ils donnent la parole, liés à l'extrême droite sioniste et porte-parole de l'OTAN, du néolibéralisme...

Splendeur et décadence ou quand leur régime accouche un monstre.

- Changement d'identité sexuelle: les conséquences folles de la nouvelle loi - lefigaro.fr

Le texte facilite le changement d'identité sexuelle sur les papiers d'identité: il n'est désormais plus nécessaire de passer par la stérilisation ou l'opération lourde. Ce qui pourrait mener à des situations ubuesques, où une femme, devenue homme pour l'administration, pourrait néanmoins accoucher...

Un homme enceint? Cet incroyable scénario pourrait se produire en France. Avec la nouvelle procédure de changement de sexe à l'état civil pour les personnes trans, sans obligation de stérilisation, une personne née femme mais reconnue comme un homme par l'administration pourrait accoucher. L'enfant aurait alors deux pères dont l'un lui aurait donné le jour. lefigaro.fr 27.10

Selon l'auteur de cet article, cela devrait concerner environ 30 personnes en France, pays de 66 millions d'habitants. Le sujet en soi ne nous intéresse absolument pas. En revanche ce qui doit questionner, c'est pourquoi l'Etat, le chef de l'Etat, le gouvernement, le parlement, bref, pourquoi le législateur a-t-il répondu positivement à une requête ou à un besoin qui ne concerne que 30 personnes, soit une infime minorité de la population, alors qu'il témoigne du mépris ou répond négativement aux besoins exprimés par des millions de citoyens ou pire légifère contre leurs intérêts.

Ils s'emploient à mettre en scène et manipuler des questions relatives à la nature biologique de chaque personne (ou citoyen si vous préférez), sachant qu'il n'existe pas au monde deux être humains biologiquement (et socialement) identiques, de sorte qu'à partir de ce constat il leur sera possible de les opposer entre eux en favorisant un des aspects qui permet de les distinguer les uns des autres, dans l'espoir que cela entraînera une réaction quasi épidermique de la part de ceux qui ne leur ressemblent pas, en la suscitant si besoin était.

Pour bien comprendre ce que recouvre leur intérêt névrotique ou obsessionnel pour toutes les questions se rapportant au sexe, il ne faut pas oublier qu'il s'inscrit dans une société où ils ont favorisé la diffusion de la pornographie et l'expansion de la prostitution, donc ils ne peuvent pas faire prévaloir que leur démarche correspondrait à un besoin morale puisqu'ils en sont dépourvus. Elle correspond donc à un objectif politique. Or c'est ce qu'on a le plus de mal à identifier dans ce genre d'opérations.

Toutes ces campagnes sont bien plus que de simples opérations de diversion. Elles contribuent à l'atomisation de la population, elles visent à la dislocation des bases sur lesquelles la civilisation humaine s'est développée et qui furent le corollaire du progrès social, les rapports entre les sexes et l'organisation sociale de la société ayant évolué au rythme du développement des forces productives et des modes de production qui se sont succédés, c'est l'ensemble de ces rapports qu'il leur faut détuire systématiquement conjointement à la régression sociale qui est censée l'accompagnée, les deux questions ou objectifs étant intimement liés. A ce stade on est fondé à se demander quelle modèle de société ils envisagent de nous imposer à la place de celle que nous connaissons aujourd'hui, qui présentait bien des lacunes pour ne pas dire davantage.

Ils s'inspirent de la monarchie absolue, où chaque personne serait un sujet ou un serf dépourvu de tout droit, où tous les rapports seraient régis par un règlement auquel chacun serait sommé de se soumettre sous peine d'excommunication, puisque chaque sujet serait anonyme, sans identité propre, un numéro, un vulgaire matricule qu'il suffirait d'effacer d'un fichier pour qu'il disparaisse dans l'indifférence générale. A suivre.




INFOS EN BREF

Pourquoi nous avons eu raison de ne pas relayer cette info.

- Traité de libre-échange : un accord trouvé in extremis - Franceinfo

La Belgique a finalement trouvé un accord sur le CETA, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Franceinfo 27.10

En famille. Il était de gauche, peut-être que vous aussi !

- Pas de "ni-ni" pour Sarkozy à la présidentielle: il choisirait Hollande contre Le Pen - AFP

Répondant à Hollande qui venait d'affirmer qu'il choisirait Sarkozy, c'est touchant !

Ni ni : Boycott des institutions de la Ve République !

- Sondage 2017 : les Français ne veulent ni de Hollande, ni de Sarkozy - L'Opinion

Selon un sondage BVA pour Orange, plus de deux sondés sur trois (69%) déclarent ne souhaiter ni la candidature de Nicolas Sarkozy, ni celle de François Hollande en 2017. L'Opinion 27.10

Votre avenir est assuré ! Et ne dites pas que ce n'est pas mérité, car il fallait oser.

- Hélène Geoffroy dit à Hollande "d'y aller" - Franceinfo

Secrétaire d'État chargée de la Ville, Hélène Geoffroy est l'invitée de Jeff Wittenberg sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce jeudi 27 octobre. Franceinfo

Qui n'ose rien, n'a rien à attendre !

Ils sont en train d'implanter les ferments de la guerre civile qu'ils se sont employés à développer en Syrie.

- Paris : les riverains de Stalingrad «à bout de nerfs» face aux campements de migrants - lefigaro.fr

Plus de 2000 migrants campent dans les environs de la Gare du Nord à Paris. Des voix s'élèvent chez les riverains qui ne supportent plus les nuisances, et craignent que la situation s'aggrave avec la fermeture de la jungle de Calais.

Les langues se délient parmi les riverains du XIXème arrondissement de Paris, confrontés depuis plusieurs mois à l'arrivée massive de migrants dans leur arrondissement. Pour Marie, qui habite à côté du métro Stalingrad, «c'est devenu tout simplement insupportable.» Un mois après l'évacuation de près de 2500 migrants installés entre les stations de métro Jaurès et Stalingrad, la situation est revenue à l'identique: plus de 2000 migrants dorment dans des tentes sur le terre-plein central de l'avenue de Flandre, sur le quai de Jemmapes et sous le pont aérien de la ligne 2. «Il en arrive tous les jours. Ici, il n'y avait qu'une seule tente hier soir», dit Marie en passant devant la bibliothèque Claude Lévi-Strauss. Trois autres tentes se sont installées dans la nuit. «La fermeture de la jungle de Calais va en faire venir d'autres, c'est certain.»

Les commerçants perdent patience

Les riverains se plaignent de nuisances quotidiennes. «La situation est innommable», assure Monique, qui habite boulevard de la Villette. «Ce sont des ordures et des excréments dans la rue, des cris pendant la nuit, des batailles rangées où les migrants s'affrontent avec des pierres et des barres de fer», énumère-t-elle. Place Stalingrad, un agent d'entretien de la mairie du XIXème passe du nettoyant sur les bordures où des migrants ont installé leurs tentes. «C'est de pire en pire», dit-il. «On balaye, on aspire et on lave tous les jours. On leur donne des bacs pour qu'ils mettent leurs ordures, mais ils ne les respectent pas.»

Les rapports se tendent avec les associations qui interviennent auprès des migrants. «Ils leurs donnent des tentent Quechua et les nourrissent trois fois par jour, évidemment que les migrants ont tout intérêt à venir ici! Et quand on explique aux associations que ça nous rend la vie impossible, on nous répond que nous au moins, on a un toit sur la tête», s'agace une passante. David, qui vit avenue de Flandre, abonde: «Les riverains sont vraiment à bout de nerfs. On ne supporte plus le discours de la préfecture qui nous dit que le devoir de l'Etat est de prendre ces personnes en charge. Il n'y a pas un mot pour nous les riverains qui subissons ça depuis des mois!»

La présence des migrants pèse aussi sur les commerçants qui commencent à perdre patience. «La situation est désastreuse pour notre quartier», juge Naji, gérant du pressing au départ de l'avenue de Flandre. «A chaque descente des forces de l'ordre, la rue est bloquée pendant des heures.» Sur le mois de septembre 2016, le pressing a eu 590 clients en moins par rapport à l'année précédente à la même période. «La survie de mon activité commence à se poser», assure-t-il. Le café mitoyen estime avoir perdu 30% de ses couverts. «Les gens qui travaillent en face ne s'aventurent plus à traverser le terre-plein central pour venir déjeuner chez nous», explique Mehdi, le gérant. Même discours au laboratoire de biologie médicale. «Nos patients n'osent plus venir chez nous», déplore le docteur François Toulat. «Il peut y avoir des cas de tuberculose, de typhoïde ou d'amibes chez les personnes qui campent dehors. Désormais, j'ai des personnes âgées ou de patients en chimiothérapie, dont les défenses immunitaires sont très affaiblies, qui préfèrent ne plus venir dans mon laboratoire. Cela pose clairement un problème d'accès aux soins dans le quartier.»

«La pression monte depuis des semaines»

La mairie du XIXème assure prendre conscience de la gravité de la situation. «Nous interpellons quotidiennement l'Etat pour demander la mise à l'abri immédiate de ces personnes», explique Colombe Brossel, conseillère du XIXème arrondissement et adjointe à la mairie de Paris en charge de la Sécurité et de l'Intégration. «La situation est insupportable pour elles, mais aussi pour les riverains car elle est en train d'asphyxier le quartier.»

La mairie de Paris doit ouvrir prochainement un Centre d'accueil humanitaire, avec la promesse de mettre fin à ces campements sauvages. «Entre 50 et 60 personnes arrivent tous les jours à Paris», estime Colombe Brossel. «Il faut qu'elles soient prises en charge immédiatement par ce centre pour éviter qu'elles ne finissent à la rue.» En attendant, deux associations de riverains excédés se sont formées: le collectif «habitants-réfugiés: dignité pour tous» et le collectif «habitants associés». Elles se réuniront pour la première fois ce jeudi soir pour discuter d'actions à venir.

«On sait que la situation est terrible pour les migrants. Mais on n'en peut plus», explique Pierre, membre des «Habitants associés». Il habite boulevard de la Villette, à côté du Centre d'accueil pour demandeurs d'asile géré par France terre d'asile (FTA). «La pression monte depuis des semaines, et on s'attend à ce que la situation s'aggrave avec les migrants qui vont arriver de Calais. L'ordre public n'est plus respecté devant le centre d'accueil. C'est devenu invivable, on demande sa fermeture», ajoute-t-il. Une pétition en ce sens a rassemblé une centaine de signatures. Mais pour le président de FTA, Pierre Henry, le problème n'est pas là. «Ce n'est pas la suppression du Centre d'accueil qui va supprimer les flux. La situation ne s'arrangera pas tant que des centres d'accueil et de répartition ne seront pas mis en place en amont dans toute la France, pour orienter les migrants avant qu'ils ne se retrouvent à la rue.» lefigaro.fr 27.10

Ceux-là peuvent bien crever dans l'indifférence générale !

- En 2016, au moins 323 sans-abri sont morts dans la rue - LeFigaro.fr

L'année n'est pas encore terminée, mais le collectif Les Morts de la Rue a déjà recensé le décès de 323 personnes vivant dans la rue. Selon l'association, la moyenne d'âge des personnes décédées est de 49 ans. LeFigaro.fr

C'est marrant tout de même, cette bonne conscience qui s'apitoie sur la misère du monde, à l'autre bout du monde, qui se plie en quatre pour les secourir ou leur venir en aide, pour ne pas les laisser crever comme des chiens, et qui s'avère impuissante à sauver 323 malheureux innocents qu'ils laissent crever sous leurs yeux, devant leurs portes, à croire qu'ils avaient la rage...

Le TTIP avant l'heure.

- Lactalis obtient l’interdiction de rediffusion d’une partie d’un reportage d’« Envoyé spécial » - LeMonde.fr

Le géant laitier a saisi le tribunal de grande instance de Laval en référé afin de « mettre un terme à ces attaques injustifiées ».

Le reportage intitulé « Août 2016 : la crise du lait bat son plein » racontait le bras de fer entre les producteurs laitiers et Lactalis. Il dénonçait « les cours intenables imposés par le numéro un mondial du lait », qui assure 20 % de la collecte en France, et « en profite pour dicter ses règles ».

Lactalis exploite des marques très connues de lait de consommation (Lactel), de fromage ou de beurre (Bridel, Président, Lanquetot, Roquefort Société...), et affiche, selon son site Internet, un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros en 2015. Il compte environ 15 000 employés en France et 75 000 au total dans le monde. LeMonde.fr

Militarisation. Au temps de la milice.

- Le regard sur les réservistes transformé par les attentats - LeMonde.fr

- Garde nationale, la génération « Charlie Hebdo » - LeMonde.fr

Depuis 2015, les attentats poussent de jeunes Français à s’engager dans la réserve de l’armée de terre. Leur objectif : être « utiles » face à la menace terroriste. LeMonde.fr

Eat the rich. Mais attention, certains sont plus comestibles que d'autres !

Il est autorisé, voire recommander d'affirmer que des riches soutiennent Trump, mais pas Clinton.

- États-Unis : les riches qui soutiennent Donald Trump - France 2

- WikiLeaks révèle les dessous de «Bill Clinton Inc.» - 20minutes.fr

La fondation Clinton encore dans l’oeil du cyclone. Une note de 2011, tirée des messages volés d’un proche de Bill et Hillary Clinton et publiée par le site WikiLeaks, révèle les dessous des multiples sources de revenus de l’ancien président américain, également visage de la fondation Clinton.

Doug Band, proche de Bill Clinton depuis la Maison Blanche et cofondateur de la petite firme de conseil Teneo en 2011, explique dans une note rédigée en novembre 2011 les services qu’il a rendus à la fondation et à l’ancien président démocrate personnellement.

Plus de 100 millions de dollars pour Bill Clinton

Doug Band y décrit les sommes versées au fil des années à la fondation, sous son impulsion, par certains de ses clients, dont Coca Cola, Dow Chemical ou encore la banque UBS. Selon lui, ni lui ni Teneo n’étaient rémunérés pour ce travail de levée de fonds.

Doug Band raconte également avoir personnellement servi d’intermédiaire principal pour toutes les activités privées de Bill Clinton, qui lui ont rapporté des dizaines de millions de dollars depuis son départ de la Maison Blanche en 2001, dont des services de conseil et des conférences rémunérées.

« Nous avons également sollicité et obtenu, au besoin, des services en nature pour le président et sa famille - pour ses déplacements personnels, son hébergement, ses vacances et autres », écrit-il aussi.

Il estime avoir ainsi rapporté à Bill Clinton personnellement plus de 50 millions de dollars, ainsi que 66 millions en contrats futurs.

Conflits d’intérêts

La note, dont l’authenticité n’a été ni confirmée ni démentie par l’entourage de Mme Clinton, a été piratée du compte Gmail de John Podesta, ancien secrétaire général de la Maison Blanche sous le président Clinton et actuel président de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton. A l’époque, il était alors temporairement conseiller à la fondation. La note en elle-même n’évoque pas Hillary Clinton.

Mais elle lève un coin de voile sur les méandres de conflits d’intérêts entourant les activités de Bill Clinton, à la fois président d’une grande organisation caritative levant des fonds auprès de grandes entreprises et d’Etats étrangers, époux de la chef de la diplomatie de 2009 à 2013, et mari de la possible prochaine présidente américaine. 20minutes.fr 27.10

L'Empire toujours à l'offensive, hystérique.

- Poutine dénonce l'"hystérie" antirusse aux Etats-Unis - Reuters

"Il y a un climat d'hystérie aux Etats-Unis à propos de l'influence de la Russie sur l'élection présidentielle américaine", a déclaré Vladimir Poutine devant un parterre d'experts en politique internationale réunis à Krasnaïa Poliana, dans le sud de la Russie.

"Il est bien plus simple de détourner l'attention des gens avec des soi-disant pirates informatiques, espions et agents d'influence" que de s'attaquer à des problèmes comme la dette ou le contrôle des armes, a poursuivi le président russe.

"Est-ce que quelqu'un pense sérieusement que la Russie peut influencer le choix du peuple américain? L'Amérique est une république bananière, ou quoi? L'Amérique est une grande puissance", a-t-il ironisé.

Commentant le "comportement extravagant" de Donald Trump, qui a multiplié provocations et déclarations choc depuis le début de la campagne, Vladimir Poutine a estimé que le candidat républicain avait adopté cette stratégie délibérément "pour toucher le coeur des électeurs".

Tout en se disant prêt à engager le dialogue avec le futur président américain, quel qu'il soit, il n'a en revanche pas eu de mots assez durs pour l'actuel locataire de la Maison blanche, Barack Obama, qu'il a accusé de n'avoir respecté aucun accord conclu avec Moscou, y compris sur la Syrie.

Vladimir Poutine a plus largement accusé l'administration Obama et d'autres pays occidentaux d'exagérer la menace que représenterait l'armée russe pour justifier leurs propres dépenses militaires, assurant que Moscou n'a "aucune intention d'attaquer un autre pays". Reuters 27.10

- Syrie : la Russie nie être à l’origine de la frappe qui a tué 22 enfants - LeMonde.fr

Ban Ki-moon a demandé une « enquête immédiate », alors que certains médias arabes et occidentaux avaient aussitôt accusé le régime de Poutine, après le bombardement de l’école. LeMonde.fr

- Venezuela: le président Maduro à l'épreuve de la grève générale - AFP

Le président socialiste du Venezuela Nicolas Maduro affronte vendredi une grève générale lancée par l'opposition pour le pousser vers la sortie et a menacé de faire intervenir l'armée dans les entreprises participant à ce mouvement social. AFP

- Brésil: accusé de corruption Lula interpelle l'ONU - AFP

Acculé par le scandale de corruption Petrobras, l'ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a allumé un contre-feu international en prenant l'ONU à témoin de la "persécution politique" dont il s'estime victime. AFP


Le 29 octobre 2016

CAUSERIE

Ma compagne Selvi est absente, j'en profite pour actualiser le site. En fait, j'ai besoin d'être seul pour penser...

On ajoutera plus tard 4 ou 5 articles d'actualité.

Les causeries de septembre sont disponibles au format pdf, 36 pages seulement.

Toujours politiquement incorrect.

1- Il est minuit dans le siècle.

Il n'existe plus de limite à l'imposture, au cynisme et à la barbarie.

Effrayant ? Assurément pour qui est incapable de faire preuve d'indépendance dans ses analyses ou son interprétation de la situation. C'est là que l'on mesure à quel degré se situe sur les cerveaux l'influence de l'idéologie ou de la propagande de la classe dominante.

Si vous avez marché dans leur combine ou si vous avez soutenu une de leurs opérations ou positions dans un passé récent, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, il est normal que vous vous sentiez mal, ne cherchez pas ailleurs.

2- Je pense donc je suis. J'ai été injuste de me moquer de Descartes qui fut un de mes maîtres & philosophie au milieu des années 70. En fait je tournai plutôt en dérision ceux qui estimaient que chaque homme pense et qu'il suffisait de penser - de préférence comme eux, pour améliorer le sort des hommes, en réalité les choses sont un peu plus compliquées que cela.

3- Il faut inverser cette formule car c'est le seul moyen de s'en débarrasser ou de conquérir notre émancipation du capital : Le capitalisme pour les travailleurs, le socialisme pour les capitalistes.

4- Pourquoi le développement économique est-il à la base du progrès social ? Pardi, parce qu'il engendre la lutte des classes ou le marxisme pour les nuls.

Le développement économique correspond à des besoins que partagent tous les hommes.

Or, sous le règne de l'exploitation de l'homme par l'homme ou de la division de la société en classes, seule une minorité détenant les moyens de production (des richesses) peut satisfaire ces besoins, du coup il s'en suit une lutte entre les classes pour que chacun de leurs membres puissent satisfaires ses besoins.

Or, cela s'avère impossible puisque la classe qui possède les moyens de production s'accapare l'essentiel des richesses produites pour pouvoir continuer de satisfaire ses besoins qui au fil du temps ne cessent de croître, et comme il est impensable d'envisager que chaque homme puisse disposer de moyens de production, le seul moyen à sa disposition pour parvenir à satisfaire ses besoins réside dans la mise en commun de ces moyens de production qui deviennent la propriété de la collectivité toute entière.

Voilà pourquoi nous ne devons pas lutter pour le partage des richesses, mais pour la socialisation ou la collectivisation des moyens de production, pour exproprier les capitalistes, sans leur verser un centime cela va de soi.

Les moyens de production doivent être transférés à l'Etat que les travailleurs ont créé pour les gérer eux-mêmes, ils deviennent ainsi la propriété collective de l'ensemble des travailleurs. Autrement dit chaque travailleur en devient propriétaire, mais aucun ne peut les accaparer ou en revendiquer la propriété à titre personnel, du fait qu'il ne possède légalement aucun titre de propriété qu'il pourrait faire valoir à cet effet, il en est davantage le gestionnaire afin de satisfaire les besoins de l'ensemble du peuple. Qui plus est, son travail cesse d'être aliéné, puisque l'intégralité du produit de sa force de travail lui revient...

On aura compris que tous ceux qui mettent en avant le mot d'ordre du partage des richesses n'entendent pas remettre en cause le système d'exploitation, ils réclament juste du capitalisme qu'il leur réserve une plus grande partie du gâteau pour eux et leurs semblables.

On aura compris également que le capitalisme repose sur la négation du droit à la propriété qu'il se réserve exclusivement. Concentrons-nous sur cette notion de droit.

Immédiatement, on a envie de dire de quel droit le capitalisme peut-il revendiquer un tel privilège, qu'il ne peut justifier autrement qu'en l'estimant arbitrairement légitime, donc en bafouant toute notion de justice ou d'égalité, ce qui effectivement constituent les fondements du capitalisme.

C'est la raison pour laquelle ceux qui se réclament du capitalisme d'une manière ou d'une autre, qui s'en accommodent ou n'entendent pas l'abolir, et qui par ailleurs prétendent lutter contre les injustices et les inégalités, sont des charlatans ou des opportunistes, de vulgaires agents du capitalisme.

Maintenant si l'existence du capitalisme repose sur le droit que les exploiteurs s'octroient et qu'ils refusent aux exploités et aux opprimés, il va s'en dire qu'en permanence et quels que soient les droits revendiqués par les travailleurs, les capitalistes considèreront de la même manière qu'ils sont illégitimes, ce qui est logique puisqu'ils possèdent l'exclusivité du droit de propriété, ils ne voient pas pourquoi il ne devrait pas s'étendre à celui du droit tout court, autrement dit ils revendiquent tout le pouvoir ou ne peuvent pas concevoir le partager avec leur ennemi de classe.

Les droits que s'accordent ou revendiquent les capitalistes, qu'ils estiment légitimes constituent un privilège exhorbitant, et pour les imposer ou le justifier ils doivent piétiner les notions universelles les plus élémentaires du droit ou de la démocratie, que les exploités doivent défendre ou conquérir uniquement par leur lutte de classe, et non en s'en remettant aux institutions que les capitalistes ont créées pour justement légitimer leur dictature.

On aura compris que tous ceux qui s'en remettent aux parlements nationaux, à l'UE, à l'ONU ou à toute autre institution du capital ne peuvent pas représenter les droits des travailleurs.

Si la négation du droit des exploités est à l'origine du capitalisme, son expression achevée réside dans le fascisme, auquel les capitalistes recourent quand ils ne parviennent plus à imposer leur politique antisociale par des moyens démagogiques ou à imposer leur conception du droit qui prend alors ouvertement une tournure dictatoriale. Vous remarquerez au passage qu'on a soigneusement évité d'accorder au régime une quelconque prétention démocratique, comme quoi il est facile et possible de se passer de ce genre de référence, qui a pour seul mérite de ménager le régime en place.

Les travailleurs (et bien des militants) n'ont pas conscience que leurs droits sont parfaitement légitimes, ils n'ont même pas cette notion élémentaire à l'esprit. L'intérêt qu'ils en prennent conscience est déterminant, puisque cela influencera directement l'orientation de leur lutte de classe ou déterminera sur quel plan ils mèneront leur combat politique, et en manifestant ainsi leur indépendance de classe ils pourront entrevoir qu'il existe une issue politique à la crise du capitalisme ou qu'il existe une alternative au capitalisme, le socialisme.

Entre nous, il paraît évident que les militants qui ne parviennent pas à concevoir qu'il existe une issue politique à la crise du capitalisme, manifestent leur incapacité à se situer sur un terrain de classe indépendant, en somme ceci explique cela.

5- En réfléchissant bien, la question de l'Union européenne était secondaire, pour ne pas dire sans intérêt. Pourquoi ? C'est simple, ce n'est qu'un instrument ayant pour fonction de faciliter l'adoption ou d'accélérer l'adoption par les Etats d'une législation concoctée par les multinationales ou les idéologues néolibéraux devant remplacée les législations nationales, afin d'uniformiser les législations des différents pays de l'UE et graver dans le marbre les rapports qu'ils entretiennent avec le reste du monde conformément à la politique de l'impérialisme américain.

Une fois cette législation adoptée par les Etats, les directives de la Commission européenne, et les traités signés avec l'UE, l'UE peut exploser ou disparaître, cette législation et ces traités qui régissent les rapports avec les multinationales ou entre les différents Etats continueront d'exister et de s'appliquer.

Les Américains ont créé l'Union européenne en vue d'imposer le néolibéralisme à tous les peuples qui la composent. Ils ont saisi l'opportunité de l'annonce de l'implosion de l'URSS dès le début des années 90, pour franchir une nouvelle étape sur la voie qui doit conduire à l'instauration d'une gouvernance mondiale ou d'un nouvel ordre mondial sous les auspices de l'oligarchie anglo-saxonne conformément à leur stratégie.

Stratégie qui a été fondée sur le constat qu'ils ne pourraient plus recourir aux expédients du passé pour temporairement répondre à la crise du capitalisme qui était vouée à prendre une dimension aux conséquences incontrôlables. Pourquoi ? Parce que du fait du formidable développement démographique exponentiel au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les deux pôles qui constituaient les facteurs antagonistes entre les classes n'avaient cessé de se renforcer et de s'éloigner l'un de l'autre et devenaient des facteurs de dislocation de leur système économique, car cette distorsion et cette tension croissante devait alimenter la lutte des classes qu'il s'agissait justement de neutraliser.

Les contradictions exacerbées du capitalisme leur imposaient de concentrer toujours plus de richesses à un pôle représentant moins d'1% de la population mondiale, tandis qu'ils seraient dans l'impossibilité de satisfaire les besoins des 99% restants qui n'allaient cessé de croître en nombre et en volume au fil du temps, (de 3 milliards environ dans les années 40, la population mondiale dépasse dorénavant les 7,40 milliards d'habitants) rendant de plus en plus périlleux la préservation de cet équilibre entre les classes, d'autant plus que les classes exploitées étaient plus éduquées que par le passé, donc étaient davantage susceptibles de prendre conscience de leur condition pour tenter d'en changer ou de renouer avec le socialisme. Ils savent donc que leur système économique est condamné à terme et que le temps joue contre eux, car l'évolution de tous les facteurs leur sont défavorables. C'est à cela que devraient se raccrocher les militants pour conserver le moral.

Ils ont réussi à corrompre tous les partis institutionnels, ils sont parvenus à prendre le contrôle de l'ensemble des institutions nationales de chaque pays de l'UE, à des degrés divers, qu'ils s'agissent des parlements, de la magistrature, des médias, des ONG, du mouvement ouvrier et des syndicats, absolument partout leur emprise ou leur influence a progressé, soit qu'ils aient des agents dans la place, soit qu'ils aient des éléments zélés qui leur soient acquis idéologiquement, au point que l'UE est devenue pratiquement inutile pour que soit appliquée leur politique.

Et qui plus est, du fait du développement économique inégal entre les pays de l'UE et de leur histoire respective, l'UE n'a jamais été foutue de constituer une unité politique durable, même si les Américains n'ont jamais envisagé qu'elle devienne une puissance politique ou militaire capable de rivaliser avec la leur. Bref, ils ont démontré ces dernières années qu'ils pouvaient s'en passer du moment qu'ils avaient le soutien de la Grande-Bretagne, de la France, des Pays-Bas, de l'Italie et de l'Espagne, accessoirement de l'Allemagne, des pays baltes ou scandinaves, car en fait ce n'est pas l'UE qui décide la politique étrangère de ses 27 pays ou qui dispose du pouvoir militaire en Europe, mais l'OTAN sous direction américaine.

Axer sa ligne politique contre l'UE fut une colossale erreur politique.

L'adoption du TTIP, qualifiée d'OTAN économique par H. Clinton, va parachever ce processus d'intégration économique et sociale de l'Europe dans cette gouvernance mondiale néolibérale présidée par l'oligarchie anglo-saxonne-sioniste, de sorte que le rôle de l'UE ne consistera plus qu'à mettre à jour les directives déjà adoptées.

Sur le plan politique, il se peut qu'elle soit mise à contribution pour légitimer le recours à l'OTAN pour ramener l'ordre dans les pays en proie à une explosion sociale, à moins qu'elle justifie une guerre contre la Russie qui demeure improbable à l'heure actuelle sans qu'on puisse l'écarter définitivement.

Les masques tombent. Opposition droite/gauche : une mystification criminelle qui n'a que trop duré.

- Pour les Palestiniens sous occupation israélienne il n’y a jamais eu aucune différence de traitement entre partis de « gauche » et d’extrême droite ». Ce qu’on appelle chez nous « gauche » israélienne n’a jamais exercé une politique moins brutale que celle pratiquée par la « droite » la plus dure. Les gouvernements successifs ont habilement su gagner du temps et endormir l’opinion internationale, en avançant tactiquement; en allant toujours plus loin dans la brutalité et le refus de céder quoi que ce soit aux Palestiniens. Aidés en cette tâche par le lobby pro israélien dans le monde, mais également par la narration biaisée répandue par des propagandistes israéliens soit disant de « gauche ». Arrêt sur Info

Cherchez l'erreur.

Donc si on comprend bien, à l'arrivée la pseudo-gauche a contribué à consolider le pouvoir de la droite officielle (et de l'extrême droite) et favoriser la propagation de son idéologie infâme au sein de la population...

C'est étonnant, parce que tous les dirigeants du mouvement ouvrier sans exception avaient affirmé ou prédit au contraire que cela produirait le résultat inverse, y compris en France. Inutile d'attendre leurs explications, ils passeraient leur temps à se contredire et ne feraient qu'aggraver leur cas.

Vous comprenez peut-être un peu mieux pourquoi on en est rendu là. Si non, vous n'acceptez pas cette explication. Pourquoi, parce que vous vous en sentez responsables ? Il n'y a franchement pas lieu je vous assure.

Les militants ne doivent pas culpabiliser, cela ne ferait que freiner leur engagement politique. Maintenant vous savez à quoi vous en tenir, vous n'accorderez plus votre confiance à des dirigeants sur leurs bonnes mines ou leurs bagouts, si vous gardez cela à l'esprit et que vous ne vous leurrez pas vous-mêmes, vous n'avez pas à craindre d'être manipulés une fois de plus.

PS. Une fonction sur mesure pour monsieur SOS sionisme.

- CETA : Harlem Désir se « réjouit de l'accord intervenu en Belgique » - Public Sénat

Interrogé dans l'émission Sénat 360, Harlem Désir, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, se « réjouit de l'accord qui est intervenu en Belgique ». Accord qui permettrait une sortie de crise dans le dossier du CETA. Public Sénat 27.10

- Le député "anri-racaille" Melek Boutit confesse avoir été formé par le lobby sioniste. - Panamza

Panamza - Jeudi 20 octobre, interrogé sur RTL à propos des policiers agressés à Viry-Châtillon, le député PS Malek Boutih a prôné une "offensive anti-racaille dans les banlieues".

Rappel : Malek Boutih -qui aime poser torse nu (à gauche de l'image, portrait paru dans Libération en 2003; à droite, autoportrait de 2013 en soutien aux Femen)- pratique régulièrement l'amalgame "antisionisme=antisémitisme".

Serviteur zélé du clan Valls, ex-président de SOS Racisme et ancien disciple du sioniste radical Julien Dray, Malek Boutih avait saisi l'opportunité des attentats du 13 novembre pour fustiger -trois jours seulement plus tard, sur France Inter, au micro de Patrick Cohen- le port du voile.

Le 19 mai, l'association "Les Amis du Crif" avait chaleureusement reçu le député Malek Boutih pour une longue "conférence".

Le 1er novembre 2015, Malek Boutih était également l'invité de la 6ème convention nationale du Crif (organisée par l'islamophobe Roger Cukierman) au cours de laquelle il avait rendu hommage -entre autres- à l'Union des étudiants juifs de France, organisation qui avait soutenu Israël durant les bombardements de Gaza, pour avoir contribué à le former. panamza 20.10

En consultant ce portail, j'ai découvert que ce qui vaut pour cette ordure concernait également la plupart des animateurs télé ou radio, les journalistes de la presse écrite, les experts et autres spécialistes auxquels ils donnent la parole, liés à l'extrême droite sioniste et porte-parole de l'OTAN, du néolibéralisme...

Splendeur et décadence ou quand leur régime accouche un monstre.

- Changement d'identité sexuelle: les conséquences folles de la nouvelle loi - lefigaro.fr

Le texte facilite le changement d'identité sexuelle sur les papiers d'identité: il n'est désormais plus nécessaire de passer par la stérilisation ou l'opération lourde. Ce qui pourrait mener à des situations ubuesques, où une femme, devenue homme pour l'administration, pourrait néanmoins accoucher...

Un homme enceint? Cet incroyable scénario pourrait se produire en France. Avec la nouvelle procédure de changement de sexe à l'état civil pour les personnes trans, sans obligation de stérilisation, une personne née femme mais reconnue comme un homme par l'administration pourrait accoucher. L'enfant aurait alors deux pères dont l'un lui aurait donné le jour. lefigaro.fr 27.10

Selon l'auteur de cet article, cela devrait concerner environ 30 personnes en France, pays de 66 millions d'habitants. Le sujet en soi ne nous intéresse absolument pas. En revanche ce qui doit questionner, c'est pourquoi l'Etat, le chef de l'Etat, le gouvernement, le parlement, bref, pourquoi le législateur a-t-il répondu positivement à une requête ou à un besoin qui ne concerne que 30 personnes, soit une infime minorité de la population, alors qu'il témoigne du mépris ou répond négativement aux besoins exprimés par des millions de citoyens ou pire légifère contre leurs intérêts.

Ils s'emploient à mettre en scène et manipuler des questions relatives à la nature biologique de chaque personne (ou citoyen si vous préférez), sachant qu'il n'existe pas au monde deux être humains biologiquement (et socialement) identiques, de sorte qu'à partir de ce constat il leur sera possible de les opposer entre eux en favorisant un des aspects qui permet de les distinguer les uns des autres, dans l'espoir que cela entraînera une réaction quasi épidermique de la part de ceux qui ne leur ressemblent pas, en la suscitant si besoin était.

Pour bien comprendre ce que recouvre leur intérêt névrotique ou obsessionnel pour toutes les questions se rapportant au sexe, il ne faut pas oublier qu'il s'inscrit dans une société où ils ont favorisé la diffusion de la pornographie et l'expansion de la prostitution, donc ils ne peuvent pas faire prévaloir que leur démarche correspondrait à un besoin morale puisqu'ils en sont dépourvus. Elle correspond donc à un objectif politique. Or c'est ce qu'on a le plus de mal à identifier dans ce genre d'opérations.

Toutes ces campagnes sont bien plus que de simples opérations de diversion. Elles contribuent à l'atomisation de la population, elles visent à la dislocation des bases sur lesquelles la civilisation humaine s'est développée et qui furent le corollaire du progrès social, les rapports entre les sexes et l'organisation sociale de la société ayant évolué au rythme du développement des forces productives et des modes de production qui se sont succédés, c'est l'ensemble de ces rapports qu'il leur faut détuire systématiquement conjointement à la régression sociale qui est censée l'accompagnée, les deux questions ou objectifs étant intimement liés. A ce stade on est fondé à se demander quelle modèle de société ils envisagent de nous imposer à la place de celle que nous connaissons aujourd'hui, qui présentait bien des lacunes pour ne pas dire davantage.

Ils s'inspirent de la monarchie absolue, où chaque personne serait un sujet ou un serf dépourvu de tout droit, où tous les rapports seraient régis par un règlement auquel chacun serait sommé de se soumettre sous peine d'excommunication, puisque chaque sujet serait anonyme, sans identité propre, un numéro, un vulgaire matricule qu'il suffirait d'effacer d'un fichier pour qu'il disparaisse dans l'indifférence générale. A suivre.




INFOS EN BREF

Pourquoi nous avons eu raison de ne pas relayer cette info.

- Traité de libre-échange : un accord trouvé in extremis - Franceinfo

La Belgique a finalement trouvé un accord sur le CETA, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Franceinfo 27.10

En famille. Il était de gauche, peut-être que vous aussi !

- Pas de "ni-ni" pour Sarkozy à la présidentielle: il choisirait Hollande contre Le Pen - AFP

Répondant à Hollande qui venait d'affirmer qu'il choisirait Sarkozy, c'est touchant !

Ni ni : Boycott des institutions de la Ve République !

- Sondage 2017 : les Français ne veulent ni de Hollande, ni de Sarkozy - L'Opinion

Selon un sondage BVA pour Orange, plus de deux sondés sur trois (69%) déclarent ne souhaiter ni la candidature de Nicolas Sarkozy, ni celle de François Hollande en 2017. L'Opinion 27.10

Votre avenir est assuré ! Et ne dites pas que ce n'est pas mérité, car il fallait oser.

- Hélène Geoffroy dit à Hollande "d'y aller" - Franceinfo

Secrétaire d'État chargée de la Ville, Hélène Geoffroy est l'invitée de Jeff Wittenberg sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce jeudi 27 octobre. Franceinfo

Qui n'ose rien, n'a rien à attendre !

Ils sont en train d'implanter les ferments de la guerre civile qu'ils se sont employés à développer en Syrie.

- Paris : les riverains de Stalingrad «à bout de nerfs» face aux campements de migrants - lefigaro.fr

Plus de 2000 migrants campent dans les environs de la Gare du Nord à Paris. Des voix s'élèvent chez les riverains qui ne supportent plus les nuisances, et craignent que la situation s'aggrave avec la fermeture de la jungle de Calais.

Les langues se délient parmi les riverains du XIXème arrondissement de Paris, confrontés depuis plusieurs mois à l'arrivée massive de migrants dans leur arrondissement. Pour Marie, qui habite à côté du métro Stalingrad, «c'est devenu tout simplement insupportable.» Un mois après l'évacuation de près de 2500 migrants installés entre les stations de métro Jaurès et Stalingrad, la situation est revenue à l'identique: plus de 2000 migrants dorment dans des tentes sur le terre-plein central de l'avenue de Flandre, sur le quai de Jemmapes et sous le pont aérien de la ligne 2. «Il en arrive tous les jours. Ici, il n'y avait qu'une seule tente hier soir», dit Marie en passant devant la bibliothèque Claude Lévi-Strauss. Trois autres tentes se sont installées dans la nuit. «La fermeture de la jungle de Calais va en faire venir d'autres, c'est certain.»

Les commerçants perdent patience

Les riverains se plaignent de nuisances quotidiennes. «La situation est innommable», assure Monique, qui habite boulevard de la Villette. «Ce sont des ordures et des excréments dans la rue, des cris pendant la nuit, des batailles rangées où les migrants s'affrontent avec des pierres et des barres de fer», énumère-t-elle. Place Stalingrad, un agent d'entretien de la mairie du XIXème passe du nettoyant sur les bordures où des migrants ont installé leurs tentes. «C'est de pire en pire», dit-il. «On balaye, on aspire et on lave tous les jours. On leur donne des bacs pour qu'ils mettent leurs ordures, mais ils ne les respectent pas.»

Les rapports se tendent avec les associations qui interviennent auprès des migrants. «Ils leurs donnent des tentent Quechua et les nourrissent trois fois par jour, évidemment que les migrants ont tout intérêt à venir ici! Et quand on explique aux associations que ça nous rend la vie impossible, on nous répond que nous au moins, on a un toit sur la tête», s'agace une passante. David, qui vit avenue de Flandre, abonde: «Les riverains sont vraiment à bout de nerfs. On ne supporte plus le discours de la préfecture qui nous dit que le devoir de l'Etat est de prendre ces personnes en charge. Il n'y a pas un mot pour nous les riverains qui subissons ça depuis des mois!»

La présence des migrants pèse aussi sur les commerçants qui commencent à perdre patience. «La situation est désastreuse pour notre quartier», juge Naji, gérant du pressing au départ de l'avenue de Flandre. «A chaque descente des forces de l'ordre, la rue est bloquée pendant des heures.» Sur le mois de septembre 2016, le pressing a eu 590 clients en moins par rapport à l'année précédente à la même période. «La survie de mon activité commence à se poser», assure-t-il. Le café mitoyen estime avoir perdu 30% de ses couverts. «Les gens qui travaillent en face ne s'aventurent plus à traverser le terre-plein central pour venir déjeuner chez nous», explique Mehdi, le gérant. Même discours au laboratoire de biologie médicale. «Nos patients n'osent plus venir chez nous», déplore le docteur François Toulat. «Il peut y avoir des cas de tuberculose, de typhoïde ou d'amibes chez les personnes qui campent dehors. Désormais, j'ai des personnes âgées ou de patients en chimiothérapie, dont les défenses immunitaires sont très affaiblies, qui préfèrent ne plus venir dans mon laboratoire. Cela pose clairement un problème d'accès aux soins dans le quartier.»

«La pression monte depuis des semaines»

La mairie du XIXème assure prendre conscience de la gravité de la situation. «Nous interpellons quotidiennement l'Etat pour demander la mise à l'abri immédiate de ces personnes», explique Colombe Brossel, conseillère du XIXème arrondissement et adjointe à la mairie de Paris en charge de la Sécurité et de l'Intégration. «La situation est insupportable pour elles, mais aussi pour les riverains car elle est en train d'asphyxier le quartier.»

La mairie de Paris doit ouvrir prochainement un Centre d'accueil humanitaire, avec la promesse de mettre fin à ces campements sauvages. «Entre 50 et 60 personnes arrivent tous les jours à Paris», estime Colombe Brossel. «Il faut qu'elles soient prises en charge immédiatement par ce centre pour éviter qu'elles ne finissent à la rue.» En attendant, deux associations de riverains excédés se sont formées: le collectif «habitants-réfugiés: dignité pour tous» et le collectif «habitants associés». Elles se réuniront pour la première fois ce jeudi soir pour discuter d'actions à venir.

«On sait que la situation est terrible pour les migrants. Mais on n'en peut plus», explique Pierre, membre des «Habitants associés». Il habite boulevard de la Villette, à côté du Centre d'accueil pour demandeurs d'asile géré par France terre d'asile (FTA). «La pression monte depuis des semaines, et on s'attend à ce que la situation s'aggrave avec les migrants qui vont arriver de Calais. L'ordre public n'est plus respecté devant le centre d'accueil. C'est devenu invivable, on demande sa fermeture», ajoute-t-il. Une pétition en ce sens a rassemblé une centaine de signatures. Mais pour le président de FTA, Pierre Henry, le problème n'est pas là. «Ce n'est pas la suppression du Centre d'accueil qui va supprimer les flux. La situation ne s'arrangera pas tant que des centres d'accueil et de répartition ne seront pas mis en place en amont dans toute la France, pour orienter les migrants avant qu'ils ne se retrouvent à la rue.» lefigaro.fr 27.10

Ceux-là peuvent bien crever dans l'indifférence générale !

- En 2016, au moins 323 sans-abri sont morts dans la rue - LeFigaro.fr

L'année n'est pas encore terminée, mais le collectif Les Morts de la Rue a déjà recensé le décès de 323 personnes vivant dans la rue. Selon l'association, la moyenne d'âge des personnes décédées est de 49 ans. LeFigaro.fr

C'est marrant tout de même, cette bonne conscience qui s'apitoie sur la misère du monde, à l'autre bout du monde, qui se plie en quatre pour les secourir ou leur venir en aide, pour ne pas les laisser crever comme des chiens, et qui s'avère impuissante à sauver 323 malheureux innocents qu'ils laissent crever sous leurs yeux, devant leurs portes, à croire qu'ils avaient la rage...

Le TTIP avant l'heure.

- Lactalis obtient l’interdiction de rediffusion d’une partie d’un reportage d’« Envoyé spécial » - LeMonde.fr

Le géant laitier a saisi le tribunal de grande instance de Laval en référé afin de « mettre un terme à ces attaques injustifiées ».

Le reportage intitulé « Août 2016 : la crise du lait bat son plein » racontait le bras de fer entre les producteurs laitiers et Lactalis. Il dénonçait « les cours intenables imposés par le numéro un mondial du lait », qui assure 20 % de la collecte en France, et « en profite pour dicter ses règles ».

Lactalis exploite des marques très connues de lait de consommation (Lactel), de fromage ou de beurre (Bridel, Président, Lanquetot, Roquefort Société...), et affiche, selon son site Internet, un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros en 2015. Il compte environ 15 000 employés en France et 75 000 au total dans le monde. LeMonde.fr

Militarisation. Au temps de la milice.

- Le regard sur les réservistes transformé par les attentats - LeMonde.fr

- Garde nationale, la génération « Charlie Hebdo » - LeMonde.fr

Depuis 2015, les attentats poussent de jeunes Français à s’engager dans la réserve de l’armée de terre. Leur objectif : être « utiles » face à la menace terroriste. LeMonde.fr

Eat the rich. Mais attention, certains sont plus comestibles que d'autres !

Il est autorisé, voire recommander d'affirmer que des riches soutiennent Trump, mais pas Clinton.

- États-Unis : les riches qui soutiennent Donald Trump - France 2

- WikiLeaks révèle les dessous de «Bill Clinton Inc.» - 20minutes.fr

La fondation Clinton encore dans l’oeil du cyclone. Une note de 2011, tirée des messages volés d’un proche de Bill et Hillary Clinton et publiée par le site WikiLeaks, révèle les dessous des multiples sources de revenus de l’ancien président américain, également visage de la fondation Clinton.

Doug Band, proche de Bill Clinton depuis la Maison Blanche et cofondateur de la petite firme de conseil Teneo en 2011, explique dans une note rédigée en novembre 2011 les services qu’il a rendus à la fondation et à l’ancien président démocrate personnellement.

Plus de 100 millions de dollars pour Bill Clinton

Doug Band y décrit les sommes versées au fil des années à la fondation, sous son impulsion, par certains de ses clients, dont Coca Cola, Dow Chemical ou encore la banque UBS. Selon lui, ni lui ni Teneo n’étaient rémunérés pour ce travail de levée de fonds.

Doug Band raconte également avoir personnellement servi d’intermédiaire principal pour toutes les activités privées de Bill Clinton, qui lui ont rapporté des dizaines de millions de dollars depuis son départ de la Maison Blanche en 2001, dont des services de conseil et des conférences rémunérées.

« Nous avons également sollicité et obtenu, au besoin, des services en nature pour le président et sa famille - pour ses déplacements personnels, son hébergement, ses vacances et autres », écrit-il aussi.

Il estime avoir ainsi rapporté à Bill Clinton personnellement plus de 50 millions de dollars, ainsi que 66 millions en contrats futurs.

Conflits d’intérêts

La note, dont l’authenticité n’a été ni confirmée ni démentie par l’entourage de Mme Clinton, a été piratée du compte Gmail de John Podesta, ancien secrétaire général de la Maison Blanche sous le président Clinton et actuel président de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton. A l’époque, il était alors temporairement conseiller à la fondation. La note en elle-même n’évoque pas Hillary Clinton.

Mais elle lève un coin de voile sur les méandres de conflits d’intérêts entourant les activités de Bill Clinton, à la fois président d’une grande organisation caritative levant des fonds auprès de grandes entreprises et d’Etats étrangers, époux de la chef de la diplomatie de 2009 à 2013, et mari de la possible prochaine présidente américaine. 20minutes.fr 27.10

L'Empire toujours à l'offensive, hystérique.

- Poutine dénonce l'"hystérie" antirusse aux Etats-Unis - Reuters

"Il y a un climat d'hystérie aux Etats-Unis à propos de l'influence de la Russie sur l'élection présidentielle américaine", a déclaré Vladimir Poutine devant un parterre d'experts en politique internationale réunis à Krasnaïa Poliana, dans le sud de la Russie.

"Il est bien plus simple de détourner l'attention des gens avec des soi-disant pirates informatiques, espions et agents d'influence" que de s'attaquer à des problèmes comme la dette ou le contrôle des armes, a poursuivi le président russe.

"Est-ce que quelqu'un pense sérieusement que la Russie peut influencer le choix du peuple américain? L'Amérique est une république bananière, ou quoi? L'Amérique est une grande puissance", a-t-il ironisé.

Commentant le "comportement extravagant" de Donald Trump, qui a multiplié provocations et déclarations choc depuis le début de la campagne, Vladimir Poutine a estimé que le candidat républicain avait adopté cette stratégie délibérément "pour toucher le coeur des électeurs".

Tout en se disant prêt à engager le dialogue avec le futur président américain, quel qu'il soit, il n'a en revanche pas eu de mots assez durs pour l'actuel locataire de la Maison blanche, Barack Obama, qu'il a accusé de n'avoir respecté aucun accord conclu avec Moscou, y compris sur la Syrie.

Vladimir Poutine a plus largement accusé l'administration Obama et d'autres pays occidentaux d'exagérer la menace que représenterait l'armée russe pour justifier leurs propres dépenses militaires, assurant que Moscou n'a "aucune intention d'attaquer un autre pays". Reuters 27.10

- Syrie : la Russie nie être à l’origine de la frappe qui a tué 22 enfants - LeMonde.fr

Ban Ki-moon a demandé une « enquête immédiate », alors que certains médias arabes et occidentaux avaient aussitôt accusé le régime de Poutine, après le bombardement de l’école. LeMonde.fr

- Venezuela: le président Maduro à l'épreuve de la grève générale - AFP

Le président socialiste du Venezuela Nicolas Maduro affronte vendredi une grève générale lancée par l'opposition pour le pousser vers la sortie et a menacé de faire intervenir l'armée dans les entreprises participant à ce mouvement social. AFP

- Brésil: accusé de corruption Lula interpelle l'ONU - AFP

Acculé par le scandale de corruption Petrobras, l'ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a allumé un contre-feu international en prenant l'ONU à témoin de la "persécution politique" dont il s'estime victime. AFP


Le 30 octobre 2016

CAUSERIE

En forme ? Le moral ? Il faut, il faut, on n'a pas le choix.

Ne vous laissez pas distraire par l'actualité, prenez de la distance, de la hauteur, profitez-en pour faire le bilan, l'inventaire de la lutte de classe, réfléchissez à toutes les questions que nous avons abordées depuis des années, sous quels angles, sans jamais rompre avec le terrain de la lutte des classes. Ne vous laissez pas enfermer dans des modes de pensée préfabriqués qui n'en valent vraiment pas la peine, forgez-le vous-même. Soyez logique, cohérent, rigoureux, méthodique, discipliné, courageux, patient, modeste, vous verrez que cela en vaut la peine à la longue, ce sont des conseils d'ami à prendre ou à laisser, ici on ne vous impose rien.

On ne cherche pas à avoir raison, c'est tellement stupide, on cherche juste à mieux comprendre dans quel monde nous vivons et dans quelle direction il s'oriente pour mieux le combattre. On est au service d'une cause qu'on est censé partager. La faire avancer devrait être notre seule motivation. Ce n'est pas facile. On a du mal à comprendre pourquoi ce qui nous semble si évident ne l'est pas pour la plupart des gens, d'où la nécessité de soigner notre discours, la manière de le présenter.

Quand on a l'habitude de réfléchir intensément, on a du mal à admettre ou on n'a pas à l'esprit que beaucoup de gens réagissent à partir des apparences, il faut donc en tenir compte, les intégrer dans notre discours, en donner la signification, ensuite seulement on peut aller plus loin et peut-être se comprendre.

La plupart de nos désaccords reposent sur des méprises ou des quiproquos, on croit parler de la même chose ou que la personne est sur la même longueur que nous, alors que pas du tout. Il est inutile de faire de longs discours ou de partir dans des démonstrations à rallonge, car il arrive toujours un moment où notre interlocuteur décroche, et en perdant le fil, c'est le rapport que vous essayiez de tisser avec lui qui est rompu.

Je crois que ce qui est important, c'est que votre interlocteur perçoive que vous recourez à une méthode originale pour interpréter la situation ou aborder n'importe quelle question, de sorte que cela le captive ou qu'il ait envie de savoir d'où vous la tenez ou en quoi elle consiste, car vous faites preuve d'un naturel peu ordinaire, d'une simplicité qui suscite la curiosité ou le respect, par ce biais et quel que soit l'avancement de votre discussion, cela peut faciliter la naissance de relations fraternelles entre vous, une certaine complicité qui ne demande qu'à se développer et qui pourquoi pas débouchera sur une confiance mutuelle. Il faut laisser les choses se faire naturellement, éviter d'être maladroit, ne pas forcer le destin, même si un petit coup de main peut aider, c'est comme dans une relation amoureuse, il ne faut pas en abuser car cela peut devenir facilement oppressant, brusquer les choses est la pire erreur à commettre, elle suscitera le rejet.

Et puis surtout, on doit analyser chaque échec, comprendre pourquoi, en tirer un enseignement pour progresser, cela devrait être notre obsession de chaque instant, ne jamais vivre un jour ou s'endormir le soir sans se demander en quoi on a progressé dans la journée, est-ce qu'on a réellement été digne des idées qu'on a adoptées ou qu'on prétend défendre, de notre idéal, tout en sachant qu'on présente des défauts ou des faiblesses incurables avec lesquels on doit bien vivre, l'essentiel étant que le bilan soit positif. Il est nuisible de se mortifier ou de culpabiliser.

De la même manière, on ne juge pas en dernière analyse un parti à ses erreurs, à ses errances qui sont inévitables, mais à son orientation générale, à sa volonté d'aller de l'avant... A ce propos cela m'est arrivé plus d'une fois d'être injuste, mais sans jamais être animé de mauvaises intentions, bien au contraire, j'en suis incapable, je m'en voudrais trop par la suite.

La plupart des gens et des militants ne retiennent que les aspects négatifs d'une expérience, alors que bien souvent cela n'en représente qu'une infime partie. Allez savoir pourquoi ils se focalisent dessus et gâchent les meilleures occasions de leur existence pour finalement se retrouver dans une situation pire ou peu flatteuse qu'ils enjoliveront ou refuseront d'admettre évidemment. Il y a plusieurs explications possibles à cela, mais cela serait trop long de les exposer ici.

En complément à Splendeur et décadence ou quand leur régime accouche un monstre publié hier

En oligarchie. Fabrication du consentement.

Quand l'idéologie s'attribue le privilège d'interpréter le monde réel en accordant à son interprétation le statut de vérité objective, toute connaissance antérieure relative ou absolue est annihilée, tous les instruments logiques permettant de discrimer la matière deviennent hors la loi, le règne de l'arbitraire qui a envahi le pensée va pouvoir dorénavant régner en maître absolu.

L'identité sexuelle d'une personne n'est plus établie en fonction des critères qui distinguent biologiquement une femme d'un homme selon la nature, mais en fonction de critères purement idéologiques. Autrement dit, toute distinction entre deux êtres ou choses ne doit plus reposer sur des critères matériels ou objectifs, mais subjectifs laissés à l'appréciation exclusive du législateur.

Cette prétention ou ce droit relève manifestement du totalitarisme. Ce qui est intéressant à travers cet exemple, c'est qu'on voit poindre nettement les intentions dictatoriales des représentants de l'idéologie néolibérale. Ce serait faire preuve de laxisme ou de dilettantisme de le prendre à la légère ou à la rigolade.

Un homme enceint et qui accouche, on se dit au premier abord que c'est une farce grotesque même pas digne d'une mauvaise comédie de boulevard, et pourtant le législateur y tient, et s'il y tient tant que cela, c'est que forcément il y a une intention inavouable derrière, c'est une affaire sérieuse que l'on doit considérer comme telle.

Telle que je la comprends, cette opération consiste à imposer une interprétation subjective ou idéologique à toute manifestation de toute nature (faits, évènements, discours, lois, etc.) dans tous les domaines (société, culture, art, politique, économie, sciences, etc.), dans l'intention de la substituer à toute interprétation objective prenant en compte des facteurs matériels ou reposant sur des faits, ce qui laisse le loisir à celui qui en est l'auteur de lui donner un contenu hors de tout contrôle ou toute contestation, puisqu'elle n'a aucun lien matériel ou physique avec la réalité, elle est purement du domaine de la subjectivité. Dès lors qu'il sera impossible de la réfuter, chacun sera censé l'adopter aveuglément.

C'est l'idéal pour orienter les idées ou le mode de pensée de la population (son mode de vie aussi) dans une direction donnée à son insu et l'obliger à s'y soumettre, puisqu'elle ne disposera d'aucun lien matériel pour contester cette interprétation. Il y a pire encore.

Puisque cette interprétation constitue un déni flagrant de la réalité, il va de soi qu'elle va faire l'objet d'un rejet massif de la majorité de la population et tout particulièrement de la part de ces éléments les plus avancés disposant d'un esprit critique ou libre et y étant attachés. Et dans la mesure où cette interprétation ne peut être justifiée sans heurter violemment le sens de l'observation ou la logique la plus élémentaire, les représentants de cette idéologie devront recourir à des méthodes de plus en plus scélérates et expéditives pour l'imposer et discréditer ses opposants, comme ils le font déjà quand quelqu'un ose les défier en contestant la version officielle d'un évènement.

Sauf que là ce procédé prend une autre dimension, car il est destiné à couvrir l'ensemble des expériences auxquelles les hommes sont confrontés au cours de leur existence ou l'ont été dans le passé depuis jadis, puisqu'il s'agit de modifier ou de réinterpréter l'ensemble des connaissances qu'ils ont acquises au cours du développement de la civilisation humaine. En guise de conclusion on peut affirmer que cette entreprise vise tout simplement à la détruire, aussi incroyable que cela puisse paraître à un esprit sain, progressiste ou évolué.

Et peu importe que leurs auteurs en aient conscience ou non, car ils visent uniquement en annihilant les progrès réalisés par les hommes pendant des millénaires pour conquérir leur liberté à assurer la préservation de leur domination de classe, qu'ils savent menacée par la lutte de classe du prolétariat mondial qu'ils doivent pervertir, discréditer, neutraliser par n'importe quel moyen, d'où la guerre psychologique et idéologique qu'ils lui mènent, et dont cette entreprise que l'on peut assimiler à une lobotomisation du cerveau fait partie.

C'est une entreprise à caractère purement dictatorial.

Les idiots utiles de l'OTAN

La Lettre n° 9 de Démocratie révolutionnaire comporte un article (signé Isabelle Ufferte) particulièrement nauséabond, où à chaque paragraphe on retrouve la propagande de l'OTAN ou du camp de la guerre contre les peuples adoptée par Hollande.

Que la République arabe syrienne et les Russes cessent leurs bombardements pour que les plans des Américains se réalisent via leur armée de barbares.

- "à Alep, dévastée par les bombes, où 500 personnes sont mortes en moins d’un mois"

La même caractérisation et le même amalgame ordurier que celui repris en boucle par les médias aux ordres depuis 2011.

- "chaque jour des milliers de femmes, d’hommes, d’enfants qui fuient la guerre, les dictatures, la misère et tentent de rejoindre l’Europe"

Quand bien des jeunes renoncent à poursuivre leurs études dans un pays comptant plus de 5 millions de chômeurs et près d'autant de travailleurs précaires.

- "Dans « la jungle » ou dans les bus qui les amènent dans les « centres d’accueils », les jeunes Soudanais, Afghans, Irakiens ou Pakistanais ont les mêmes espoirs et ambitions, faire des études pour devenir médecins, technicien-ne-s, professeurs, avocat-e-s, sportif-ve-s ou autres..."

Décidément, la féminisation des esprits était destinée aux esprits faibles ou déjà fort déséquilibrés, décomposés.

C'est là qu'on s'aperçoit que l'auteur de cet article ne doit pas être une ouvrière ou une employée, un monde qui manifestement lui est étranger. Car voyez-vous, tous les jeunes devraient devenir médecins, techniciens, professeurs, avocats, sportifs, pourquoi pas mécaniciens, boulangers, maçons ? Allons plus loin.

Je suis sûr que parmi les parents des jeunes mécaniciens, boulangers ou maçons de ce pays car il en existe encore, la plupart rêvaient d'un meilleur avenir pour leurs enfants, mais cela n'a pas été rendu possible, cependant cela le devrait forcément pour les jeunes Soudanais, Afghans, Irakiens ou Pakistanais qui débarquent, tout sera fait pour qu'il en soit ainsi, c'est juré. On imagine d'ici ces parents lire ces lignes, ils enrageraient que leurs enfants n'aient pas fait l'objet d'une telle solicitude à vomir qui pour sûr alimente la xénophobie et le racisme.

Et de citer Lénine au secours de leur discours scélérats qu'elle détourne, car Lénine évoquait des "ouvriers émigrés" qui répondaient à l'appel d'offre des industriels occidentaux, et non des aventuriers à la conquête d'un eldorado qui n'existe pas, la seconde citation le confirme.

- "En 1913, dans un article sur« le capitalisme et l’immigration des ouvriers », Lénine écrivait :"...Des centaines de milliers d’ouvriers sont ainsi transplantés à des centaines et des milliers de verstes. Le capitalisme avancé les fait entrer de force dans son tourbillon, les arrache à leurs contrées retardataires, les fait participer à un mouvement historique mondial et les met face à face avec la classe internationale puissante et unie des industriels.

Nul doute que seule une extrême misère force les gens à quitter leur patrie, que les capitalistes exploitent de la façon la plus éhontée les ouvriers émigrés...."

- "En 1913, dans le texte cité plus haut, Lénine écrivait « Après la révolution de 1905 [en Russie], le nombre des immigrants en Amérique a particulièrement augmenté."

Il s'agissait d'une terre d'immigration, de peuplement, ce que n'est pas la France ou l'Europe. Il a toujours existé une immigration, sauf que là il s'agit d'autre chose, de masses manipulées, instrumentalisées à des fins politiques, qui sont pour ainsi accompagnés aux portes de l'Europe pour déstabiliser des Etats ou favoriser la mise en oeuvre d'une politique que les peuples en Europe rejettent.

Les pays de l'OTAN disposent de suffisamment de satellites et de moyens terrestes et navales pour repérer et intercepter toute embarcation se dirigeant vers les côtes européennes ou une foule se dirigeant à pied vers les frontières terrestes d'un des pays de l'UE. Qu'on cesse de nous raconter des conneries, s'ils les laissent passer, c'est parce qu'ils y ont intérêt ou ils ne veulent pas affronter les Américains.

Non, elle a été plannifiée depuis Washington.

- "La crise des migrants est une des conséquences majeures de la crise internationale économique, sociale et militaire."

Et pour témoigner leur incurie politique légendaire, il fallait qu'elle fasse référence aux "révolutions arabes" également plannifiées de longue date par Washington. Ce qui est logique puisque les "révolutions arabes", la "crise des migrants" et la création de Daesh, les attentats en Europe font partie de la même stratégie du chaos dont ces crétins n'ont apparemment jamais entendu parler.

- "Aujourd’hui, ce sont les germes de bien des révoltes, d’expériences de luttes qui sont disséminés, en particulier de l’expérience des révolutions arabes…".

La NED ou la CIA n'ont même pas besoin de les recruter ou de les former à leur propagande, ainsi va le NPA. Ce parti est à fuir en prenant ses jambes à son cou, quelle ignominie ! Vous avez là la nature du NPA.

Je peux me permettre d'écrire cet article dans la situation qui est la mienne, car absolument personne ne peut me traiter de xénophobe ou de raciste. Pour rien au monde je ne quitterai l'Inde et ma compagne pour la France. Et si j'avais à choisir entre signer l'article de Démocratie révolutionnaire ou l'interview de Bachar el-Assad qui figure dans cette page, c'est ce dernier que je signerais.

Cela choquera sans doute certains militants qui ont lu l'interview de Bachar el-Assad, qui assimile ici toute opposition armée à des terroristes, donc quelque part je pourrais me sentir concerné dans un autre contexte, alors qu'en réalité il a grâcié ou réintégré dans la société (ou dans l'armée) des milliers d'opposants armés qui avaient déposé les armes et qui luttaient contre son gouvernement, mais qui n'avaient pas fait partie d'organisations issues d'Al-Qaïda. Il faut préciser encore un point.

En 2011, il n'existait pas d'opposition armée à l'Etat syrien, parce que la contestation du régime n'avait pas atteint le degré de matûrité politique où le peuple s'empare des armes pour se lancer à l'assaut du pouvoir, pas davantage en Tunisie ou en Egypte où la mobilisation du peuple fut sans commune mesure avec ce qu'elle fut en Syrie à cette époque. Il faut avoir en tête la chronologie exacte des faits pour s'exprimer sur cette question ou pour éviter de porter un jugement à l'emporte-pièce, il est préférable de remettre les choses à leur place et de savoir de quoi on parle précisément.

Et puis peu importe dans quel sens les lecteurs interprèteront ma position, elle est motivée uniquement par le sort du peuple syrien et non par des considérations idéologiques, qui manifestement font le jeu des barbares en Syrie. Dans toute guerre il y a deux camps, celui qui est favorable à la guerre et celui qui s'y oppose, à chacun de choisir son camp.

Pour rappel, quand la fondation d'un Etat national en Allemagne se présenta comme un facteur historique progressiste, Marx et Engels le défendirent contre la France et cela malgré le Hohenzollern et ses junkers. (Causerie du 9 septembre 2016) Je défends l'Etat national syrien qui demeure "un facteur historique progressiste" face à ceux qui envisagent de le disloquer et cela malgré Bachar el-Assad, ma position est conforme à celle de Marx et Engels que cela plaise ou non je m'en moque éperdument.

Ce n'est pas le Noir ou le Jaune, l'Arabe, le musulman ou l'hindou, l'immigré, qui me donne envie de gerber, mais le nantis, le tiers-mondiste, l'ouvriériste, l'opportuniste. Quel manque de discernement, quel avilissement, quelle déchéance, quel gâchis aussi, dommage !

Cela ne date pas d'hier que le mouvement ouvrier relaie la propagande officielle.

Quand le mouvement ouvrier adoptait aveuglément la version officielle des évènements survenus en Syrie en 1982, c'était évidemment celle que j'avais encore en mémoire il y a peu.

J'appelle les militants à le vérifier eux-mêmes en consultant les archives des journaux des partis ouvriers de l'époque, ils seront stupéfaits par ce qu'ils découvriront en renouvelant l'expérience à partir d'autres évènements importants depuis 1945, Hongrie, Algérie, Tchécoslovaquie, Chine, Yougoslavie, Allemagne, etc. A moins qu'ils les aient en mémoire depuis longtemps sans avoir jamais osé s'en servir... Ils peuvent aussi consulter les ouvrages que leurs dirigeants y ont consacrés, dont ils compareront le contenu avec les faits réels, la totalité des faits, non tronqués ou arrangés qu'ils auront trouvés ailleurs.

Sans cette mise au point qui doit être sans concession, nous n'avancerons jamais, chacun doit en prendre conscience et commencer par balayer devant sa porte.

- Cette « révolution » syrienne qui n’existe pas…(26.10) - Arrêt sur Info.

Extrait - L’Occident se souvient davantage des événements de Hama en 1982 (s’il s’en souvient du tout), non pas pour les atrocités commises par les Islamistes, mais pour la réaction de l’armée syrienne qui, comme il faut s’y attendre de la part de n’importe quelle armée, a impliqué l’usage de la force pour restaurer la souveraineté de contrôle du territoire saisi par les insurgés. Des milliers de troupes furent déployées pour reprendre Hama aux Frères Musulmans. L’ancien responsable du State Department US William R. Polk a décrit les suites de l’assaut de l’armée syrienne sur Hama comme similaire à celles de l’assaut US contre la ville irakienne de Falloujah en 2004, (à la différence évidemment que l’armée syrienne agissait de manière légitime à l’intérieur de son propre territoire, tandis que les militaires US agissaient de façon illégitime en tant que force d’occupation pour écraser l’opposition à leurs activités.) Le nombre de morts au cours de l’assaut contre Hama demeure encore disputé. Les chiffres varient. « Un rapport précoce paru dans Time affirmait que 1000 personnes y avaient trouvé la mort. La plupart des observateurs estimaient que 5000 personnes avaient été tuées. Des sources israéliennes et les Frères Musulmans » – des ennemis jurés des nationalistes arabes laïcs qui avaient donc intérêt à exagérer le bilan des morts – « ont déclaré que le nombre de morts avait dépassé les 20 000 victimes. » Robert Dreyfus, qui a écrit sur la collaboration de l’Occident avec l’Islam politique, plaide que les sources occidentales ont délibérément gonflé les chiffres du bilan des morts afin de diaboliser les Ba’athistes et les dépeindre en tueurs sans pitié, et que les Ba’athistes ont laissé courir ces histoires pour intimider les Frères Musulmans. Arrêt sur Info.

L'intégralité de cet article figure dans cette page, il est à lire, télécharger et à diffuser largement.

A tout prendre, 5000 Frères Musulmans ou partisans de ces barbares massacrés par l'armée syrienne, valaient mieux que le massacre de tout un peuple et la destruction de tout un pays de 23 millions d'habitants (en 2016).

Je crois me souvenir que Hafez al-Assad avait pendu en place publique des Palestiniens, je serais curieux d'en connaître la cause exacte. On nous a raconté tellement d'histoires, de mensonges, qu'on a colportés inconsciemment à notre tour, que je ne peux plus me fier à aucun auteur issu du mouvement ouvrier des 70 dernières années, c'est trop grave.


Le 31 octobre 2016

CAUSERIE

On a le droit d'apprendre à penser et on n'autorise personne à le faire à notre place.

Qui n'apprend pas à penser, ne peut prétendre penser librement.

Léon Trotsky : Il faut apprendre à penser (1938)

Extrait.

- "Une attitude intransigeante envers le militarisme bourgeois ne signifie nullement que le prolétariat entre en lutte dans tous les cas contre son armée « nationale ». (...)

Si demain les fascistes français tentaient de se lancer dans un coup d'Etat et que le gouvernement Daladier se trouvât contraint de faire agir l'armée contre les fascistes, les ouvriers révolutionnaires, tout en maintenant une indépendance politique complète, lutteraient contre les fascistes, à côté des troupes. Ainsi, dans toute une série de cas, les ouvriers se trouvent contraints non seulement d'admettre et de tolérer, mais encore de soutenir activement des mesures pratiques d'un gouvernement bourgeois."

Cela se discute ou tout dépend ce qu'on entend par "soutenir" et le contenu qu'on donne aux "mesures pratiques", non pas du gouvernement mais des ouvriers pour lutter contre les fascistes.

J'aurais préféré que l'on dise plus clairement que les ouvriers ne devraient pas entraver l'action de l'armée contre les fascistes, dès lors qu'il s'agissait de les neutraliser, afin qu'ils ne s'emparent pas du pouvoir pour ensuite s'attaquer et liquider le mouvement ouvrier, puisque c'est leur principal raison d'être ou objectif politique, qui n'ont rien à voir ici avec ceux de l'armée qui est avant tout de protéger ou de garantir l'existence des institutions en place aussi longtemps que les sommets de la classe dominante l'exigent.

C'est à mon sens aller trop loin que de laisser penser que les ouvriers pourraient être amenés dans certaines circonstances particulières à assurer la défense des institutions qu'ils sont censés combattre pour les renverser, car lorsqu'elles sont menacées, une fois que le danger sera écarté ou tout du moins semblera s'être éloigné, elles se retourneront contre ceux qui les auront défendues comme on a pu le constater en France, non pas contre la bourgeoisie, mais contre la classe ouvrière car il ne peut pas en être autrement. Ce qui était hier un danger pour les institutions allait se transformer demain en bénédiction pour la bourgeoisie. C'est le gouvernement Daladier ou le Parti radical et leurs complices de la SFIO et du PC qui ont permis à un militaire, au maréchal Pétain, de suspendre les institutions de la IIIe République et transmis le pouvoir au régime de Vichy.

On a semble-t-il tendance à perdre de vue la nature de ces institutions auxquelles on attribue volontiers des vertus (démocratiques) qu'elles n'ont pas, du fait qu'elles constitueraient un élément progressiste par rapport à une monarchie ou un régime absolutiste ou dictatorial dépourvu de représentation populaire, et parce qu'elles seraient le produit du processus dialectique qui parcourt la lutte des classes, un peu comme si son orientation était linéaire ou programmé et que quoiqu'il arrive il oeuvrerait à notre côté ou nous serait forcément favorable, or l'issue finale de la lutte des classes n'est inscrite nulle part et rien ne permet d'affirmer quel camp l'emportera.

Pour que ce qui est valable sur le plan historique le demeure sur le plan théorique, il faut concevoir que certaines adaptations ou certains ajustements théoriques soient indispensables. Pourquoi ? Parce que ceux qui sont censés le mettre en pratique sont des hommes qui généralement ne sont pas en mesure de l'assimiler tel quel, à moins bien sûr de doter les hommes de qualités innées ou d'une conscience politique qu'ils n'ont pas. Nous ne nous faisons aucune illusion en la matière et nous ne sommes ni des gauchistes ni des opportunistes.

On a aussi tendance à oublier qu'on est en présence d'un processus dialectique inconscient, et que ce qui apparaît à un moment donné comme un progrès se transforme presqu'aussitôt en obstacle à de nouveaux progrès. Et quand on évoque ce processus dialectique inconscient, on doit avoir à l'esprit que ce sont les hommes tels qu'ils sont qui lui donnent ce caractère inconscient et rien ou personne d'autre.

On peut parfaitement concevoir qu'il faille défendre des institutions qui nous permettent de mener notre combat pour les renverser, cela ne nous pose aucun problème, historiquement c'est justifié, un peu moins théoriquement, car combien sommes-nous à avoir atteint ce niveau de conscience politique, pour comprendre que ce qui apparaît au premier abord comme une contradiction renferme en réalité les conditions qui permettront de liquider les institutions ou de modifier l'orientation de la société.

Si nous passons outre, notre discours pourra induire en erreur militants et travailleurs, les uns estimant qu'on a trahi le socialisme, et les autres en profiteront pour soutenir aveuglément les institutions, bref, on aura faux sur toute la ligne.

On admettra que trouver la formule idéale est difficile ou pratiquement impossible, et que l'essentiel demeure l'orientation générale de notre combat politique.

Pour revenir au cas qui nous intéresse ici, la question est de savoir jusqu'où on peut s'engager à soutenir un gouvernement bourgeois sans se corrompre, sans se soucier que de toutes manières on nous portera cette accusation puisque leurs auteurs sont de manière générale soumis au régime. Tout dépendra des rapports entre les classes et plus particulièrement de l'état d'esprit du prolétariat envers les institutions.

Si les rapports entre les classes sont favorables à la classe dominante et que le prolétariat manifeste de profondes illusions dans les institutions, on pourra alors se contenter du minimum syndical pour ne pas alimenter inutilement ses illusions, ce qui plus est facilitera nos rapports pour approfondir la discussion dès lors qu'en apparence un accord se sera manifesté entre nous, il ne restera plus ensuite qu'à passer du plan historique au plan théorique, ce qui sera une autre paire de manches !

Si au contraire le prolétariat manifeste une méfiance croissante envers les institutions et conspue la classe dominante, on pourra alors charger la barque en prenant un minimum de risques et j'explique pourquoi, histoire qu'il s'interroge sur la véritable nature de ces institutions et qu'il se demande pourquoi on lui demande de les soutenir pour devoir à terme les renverser, autrement dit qu'il saisisse le processus dialectique qui se déroule sous ses yeux ou dont il n'avait pas conscience jusque là et que nous avons intégré dans notre politique, de sorte qu'elle ne lui apparaisse pas contradictoire avec les tâches qu'il a à accomplir conformément à ses intérêts de classe.

La question revient à se saisir de la situation pour aider les travailleurs à prendre conscience du processus dialectique inconscient à l'oeuvre afin qu'ils s'en saisissent et entrevoient qu'il est possible d'en modifier l'orientation pour avancer sur la voie de leur émancipation ou changer la société.

Contrairement à ce que certains pourraient penser ou à ce que les apparences trompeuses pourraient laisser entendre en lisant ces lignes, il ne s'agit pas de se livrer à des manoeuvres pour gagner la confiance des travailleurs ou à leur insu, pas du tout, on intègre dans notre tactique tout un ensemble de facteurs dont les rapports sont contradictoires, on prend la réalité telle qu'elle se présente à nous, aussi tordue, confuse, désordonnée ou inextricable soit-elle, pour au contraire y mettre bon ordre ou s'y retrouver, condition sans laquelle on ne peut pas espérer agir sur elle ou la modifier à terme.

Souvenez-vous de Lénine qui n'arrêtait pas de répéter aux dirigeants et militants du parti bolchevik qu'il fallait encore et encore inlassablement, patiemment expliquer leur politique aux travailleurs, car s'était indispensable pour qu'ils progressent et les gagner au parti, parce que faire grève ou participer à des manifestations n'était pas suffisant en soi pour conquérir le pouvoir politique.

Les ouvriers n'ont pas besoin de soutenir des mesures adoptées par un gouvernement bourgeois, ils doivent au contraire définir les "mesures pratiques" qu'ils doivent appliquer eux-mêmes pour combattre les fascistes. Ils peuvent reprendre à leur compte ces mesures, et le mouvement ouvrier doit désigner les fascistes comme leur ennemi sans qu'il soit nécessaire d'appeler ouvertement à soutenir le gouvernement. Si temporairement l'armée et le gouvernement ne sont pas leur ennemi, ce n'est pas une raison pour qu'ils deviennent leurs amis ou permettre que la moindre ambigüité ou illusion puisse naître dans leur esprit ou persister sur cette question. Et puis, il faut tenir compte que bien des militants auxquels on n'avait pas cessé d'expliquer le contraire ne le comprendraient pas, ce pourrait être une source de confusion ou de division supplémentaire.

Trotsky poursuivra et ne dira pas autre chose à sa manière :

- "Dans quatre-vingt-dix cas sur cent, les ouvriers mettent bien un signe moins là où la bourgeoisie met un signe plus. Cependant, dans dix cas il sont contraints de mettre le même signe que la bourgeoisie, mais ils le font avec leur propre estampille, exprimant ainsi leur défiance envers la bourgeoisie. La politique du prolétariat ne se déduit pas automatiquement de la politique de la bourgeoisie en mettant le signe contraire, — en ce cas-là, chaque sectaire serait un grand stratège ; non, le parti révolutionnaire doit s'orienter chaque fois de façon indépendante dans la situation tant intérieure qu'extérieure, en prenant les décisions qui répondent le mieux aux intérêts du prolétariat. Cette règle concerne aussi bien une période de guerre qu'une période de paix."

Je ne suis pas certain que les ouvriers mettent "un signe moins là où la bourgeoisie met un signe plus" dans "quatre-vingt-dix cas sur cent", sauf peut-être à confondre ouvriers et ouvriers révolutionnaires, en tout cas certainement pas au début d'une guerre ou pendant la période qui précède une guerre, à la fin ou à l'issue d'une guerre c'est plus probable comme on a pu l'observer lors des deux guerres mondiales (Russie, Allemagne, Italie, France, Grèce notamment), et encore je doute que ce pourcentage soit atteint, sauf peut-être lorsque la situation devient ouvertement révolutionnaire.

Voyons comment cela pourrait être transposé à la Syrie.

Il existe une grande différence entre une armée et un chef d'Etat menacé de mort qui combat les fascistes ou leurs équivalents. L'armée peut être vaincue sans que fondamentalement le régime ne change, hormis le fait qu'il devient plus répressif ou violent, alors que la liquidation physique de Bachar el-Assad entraînerait la démoralisation de l'armée et du peuple syrien qui annoncerait leur défaite face aux barbares de Daesh et d'Al-Nosra, qui précéderait un changement de régime.

Vous me direz que c'est bien joli tout cela, mais pratiquement qu'entendez-vous par soutien à Bachar el-Assad ? Les ouvriers syriens sont face à une alternative : soit soutenir les barbares dont ils connaissent les exactions et les actes de cruauté envers des civils innocents de tout âge ou sexe, soit se ranger au côté de Bachar el-Assad et son armée, car on n'imagine pas qu'un seul Syrien puisse demeurer neutre très longtemps en présence d'un tel drame, même s'il est tenté de se réfugier dans la passivité pour sauver sa peau et celle de sa famille. Ils peuvent s'engager dans la résistance contre les envahisseurs, et si c'est le gouvernement qui a pris l'initiative de créer des milices populaires qu'il a armées pour combattre au côté de l'armée, c'est parce que le mouvement ouvrier était dans l'incapacité de le faire, les ouvriers peuvent ou doivent s'engager dans cette milice populaire dans laquelle les plus politisés ou avancés d'entre eux peuvent militer.

Vous aurez constaté qu'il s'agit d'un engagement au côté de l'armée, indépendant de l'armée même si j'imagine que les milices doivent être encadrées par l'armée, cela peut leur éviter bien des maladresses qui sur le champ de bataille leur seraient fatales.

On nous dira que certains ouvriers seront tentés de rejoindre l'armée. Et alors, vous croyez qu'ils auront attendu cette opportunité pour se poser la question, redescendez sur terre. Je n'ai jamais participé à une guerre et je n'en ai jamais observée de visu, mais c'est assez facile de s'imaginer par quel état d'esprit on doit passer. L'ouvrier révolutionnaire combat pour la souveraineté du peuple syrien et la préservation de son unité dans le cadre de l'intégrité du territoire national syrien, il ne combat pas pour assurer une quelconque victoire politique ou militaire de Bachar el-Assad ou alors on s'est mal compris, car dans mon esprit il n'a jamais été question d'autres choses.

Si maintenant il existe des milices constituées à l'origine par des travailleurs syriens, les ouvriers peuvent les rejoindre, tout en sachant que leur champ d'action sera limité ou quasiment nul si elles ne collaborent pas avec les milices populaires et l'armée, à moins que dans son quartier, chacun puisse s'improviser militaire et possèdent des rudiments de la guerre, ce dont je doute fortement, ou alors elles ne participent pas directement au combat. Donc dans ce cas-là, elles se livrent à d'autres types d'activités contre l'ennemi. Ce qui au demeurant est fort utile quand il s'agit de déloger un ennemi qui s'est fondu dans la population. Il ne faut négliger ou pire mépriser aucune forme de résistance, mais il ne faut pas pour autant être aveugle sur leur orientation politique, si on tient à conserver son indépendance politique.

Tout est une question de mesure et de discernement. C'est dialectique que voulez-vous.

On a parfaitement conscience que Bachar el-Assad représente une couche de la bourgeoisie syrienne, mais s'il arrive que les intérêts de cette couche de la bourgeoisie syrienne coïncident ou convergent avec ceux du peuple syrien tout entier, est-ce qu'on va se mettre à hurler à bas cette couche de la bourgeoisie syrienne et Bachar el-Assad, ce serait incompréhensible à la plupart des Syriens, ce serait suicidaire, or on n'a pas envie que le peuple syrien se suicide, on combat au contraire pour qu'il soit libre et vive en paix.

La bourgeoisie syrienne est ou demeure historiquement l'ennemi de la classe ouvrière syrienne, comme dirait Marx et Engels, si à un moment donné dans des circonstances précises elle peut jouer un rôle progressiste, on ne va tout de même pas la condamner pour cela ou alors cela signifie qu'on est incapable de combattre pour le même objectif tout en conservant notre indépendance politique, sinon qu'aurions-nous à craindre d'une telle proximité, qu'elle nous influence, autant dire que cela signifierait que nos convictions seraient bien mal assurées.

Quand on doit faire face à plusieurs ennemis, il faut commencer par éliminer ceux qui nous empêchent d'accéder à ceux qui se trouvent au sommet du régime, pour ensuite pouvoir s'attaquer à ces derniers ou alors on se condamne à la défaite perpétuelle, ce qu'affectionnent par exemple des partis comme le NPA ou LO, les gauchistes et l'ultra gauche.

Parfois on énumère des principes en se demandant à quoi cela correspond ou à quoi cela peut servir concrètement, et bien là vous en avez un exemple : sans ordre ou sans discipline, non seulement on n'arrive à rien, on ne comprend rien ou pas grand chose, c'est une leçon élémentaire que l'on peut tirer de notre expérience de la vie quotidienne, même en temps de paix, quelle chance nous avons, nous devrions en profiter pour nous entraîner, au lieu de nous lamenter sur la tournure que prennent les évènements aussi tragique soient-ils.

La guerre en Syrie nous ramène aux guerres coloniales menées par des puissances impérialistes et nous devons la traiter comme telle. Que bien des dirigeants et militants s'en avèrent incapables démontrent simplement qu'ils ont tourné le dos aux enseignements qu'en avaient tiré Marx, Engels, Lénine et Trotsky, ce qui les amènent inévitablement à se situer sur le même plan que leur impérialiste.

Aux marxistes et autres trotskystes devenus jaurésiens, subitement, pas tant que cela.

L’unification des socialistes français - Rosa Luxemburg 1905

Extraits. Une première unification, bien qu’encore très lâche, des différentes organisations socialistes existant en France depuis longtemps avait eu lieu en 1899. Mais, la même année, l’un des députés socialistes, Millerand, accepta le portefeuille de ministre du Commerce dans le gouvernement bourgeois de Waldeck-Rousseau. Le motif invoqué était que la République française aurait été menacée par les cléricaux et les conservateurs visant à restaurer la monarchie en France et que, partant, tous les républicains sincères devaient s’unir pour défendre solidairement la République contre les attaques des monarchistes. Une partie des socialistes — les partisans de Jaurès — décida de soutenir le gouvernement « républicain » de Waldeck-Rousseau dans lequel, à côté du socialiste Millerand, prit place, en tant que ministre de la Guerre, le général de Galliffet, un de ceux qui, de la manière la plus sauvage et la plus cruelle, avaient écrasé, en 1871, la glorieuse insurrection des ouvriers: la Commune de Paris. Ces socialistes conclurent une alliance (dite « Bloc Républicain ») avec divers partis bourgeois radicaux, donc avec des ennemis de la classe ouvrière, et ils consentirent à la participation de Millerand au gouvernement bourgeois.

C’est alors que tous les socialistes révolutionnaires avec Guesde en tête, ayant compris le danger d’une pareille trahison des principes du socialisme, lesquels exigent une lutte de classe impitoyable et irréconciliable contre tout gouvernement bourgeois, même démocratique, rompirent leur alliance avec les partisans de Jaurès, alliance qui au départ était censée aboutir à la fusion totale des différentes fractions socialistes. Quelque temps après, les blanquistes dirigés par Vaillant rompirent également avec les jaurésistes et, en commun avec les guesdistes, créèrent le Parti socialiste de France. Ils déclarèrent une lutte sans merci aux fondateurs du Parti socialiste français dirigé par Jaurès et Millerand, partisans de la collusion avec les partis bourgeois et du « ministérialisme » — c’est-à-dire de la participation d’un socialiste à un gouvernement bourgeois.

Le danger majeur d’une telle participation était qu’elle engageait la responsabilité des socialistes dans les agissements de ce gouvernement. Quant à ce dernier, le fait qu’il comprenait un socialiste ne l’empêchait nullement de demeurer un gouvernement de domination de classe, l’organisation politico-policière de la bourgeoisie contre le prolétariat révolutionnaire, et il continua de servir fidèlement les intérêts de la classe capitaliste dans tous les domaines de la vie sociale. C’était précisément cette circonstance – la participation d’un socialiste au gouvernement – qui encourageait davantage le gouvernement bourgeois à agir de la manière la plus brutale contre les ouvriers en grève et de recourir en toute occasion à la force armée. Ironie du sort, le sang des ouvriers français n’avait peut-être jamais coulé aussi souvent que du temps du gouvernement « socialiste » de Waldeck-Rousseau.

Dans la période antérieure au récent congrès qui décida l’unification, Millerand n’était plus depuis longtemps au gouvernement, mais les partisans de Jaurès restaient toujours alliés avec les partis bourgeois pour une prétendue « défense » de la République : c’est alors qu’à Limoges coula à flot le sang des ouvriers français qui revendiquaient d’être mieux traités par leurs contremaîtres. En devenant un parti qui soutenait toujours et partout la politique du gouvernement, les jaurésistes étaient obligés de voter un budget dont les plus beaux fleurons étaient les fonds secrets (aux fins de rétribuer les mouchards), des dépenses sans cesse accrues pour la marine et l’armée – cet instrument le plus puissant de la bourgeoisie dans sa lutte contre les revendications ouvrières – , un budget fondé dans sa quasi-totalité sur les impôts indirects et qui pèse donc de tout son poids sur les épaules des couches sociales les plus pauvres. Pris dans cet engrenage, les partisans de Jaurès durent également soutenir l’alliance franco-russe, en tant que prétendue « garantie » de la paix européenne. Tant et si bien que pendant l’Exposition universelle de Paris en 1900, Millerand s’abstint d’assister au congrès socialiste international qui se tenait au même moment, afin de ne pas se compromettre aux yeux de ses collègues bourgeois du ministère, tandis que ses convictions « socialistes » ne l’empêchaient pas d’accueillir à l’Exposition le tsar sanglant et même de laisser orner sa propre poitrine d’une décoration impériale. Fin de l'extrait.

Si après cela vous n'êtes pas dégoûté de Jaurès et des jaurésiens, c'est que vous êtes bon pour rejoindre le PS !

Tous finirent par sombrer dans le social-chauvinisme ou le social-impérialisme, comme quoi le ver de l'opportunisme était dans le fruit dès l'origine et qu'il devait le pourrir entièrement. Cela ne s'invente pas, je suis désolé. On a mis beaucoup trop de temps à le comprendre, y compris Trotsky, ce qui donnera naissance au lambertisme...

On peut également refuser ce constat ou tourner le dos aux enseignements politiques que Lénine en avait tirés, quand on voit le résultat on se dit que se compromettre à ce point-là n'en valait vraiment pas la peine.

On arrêtera là pour aujourd'hui.

En guise d'épilogue.

Quand on a un enfant, on peut avoir différents rapports avec lui ou il existe différentes méthodes pour l'éduquer. Soit on y consacre peu de temps, on y accorde peu d'intérêt ou on demeure distant avec lui ou au contraire on l'opprime, on ne répond pas à ses questions ou de façon lapidaire, on lui inculque des manières ou des principes sans prendre la peine de lui expliquer réellement en quoi ils consistent, on se contente de lui dire pourquoi il doit les appliquer, il doit obéir, aveuglément, de préférence sans poser de questions ou sur un ton autoritaire, parce que cela nous énerve, et pour cause on n'est pas en mesure d'y répondre, qu'il s'en aperçoive et on perdrait l'autorité qu'on a sur lui que l'on estime légitime...

Soit on y consacre beaucoup de temps, on fait preuve de beaucoup de tendresse envers lui, on y prête une attention soutenue et bienveillante, on l'écoute, on joue chaque jour avec lui, non seulement on répond à toutes ses questions de manière argumentée en se mettant à son niveau, on devance même ses questions pour favoriser son éveil ou sa curiosité, on lui explique patiemment pourquoi il doit adopter certains principes, en quoi ils consistent et les bienfaits qu'il est en droit d'en attendre dans la vie, sans jamais brusquer les choses, élever la voix ou le brutaliser, et si jamais il ne doit avoir l'impression qu'il serait de trop, il n'aura pas la tentation de prendre votre place et vous n'aurez pas besoin de le remettre à sa place, vous n'aurez pas besoin d'user de votre autorité naturelle sur lui, les choses se passeront dans la bonne humeur et sans heurts...

J'ai subi la première méthode et j'ai testé la seconde sur ma fille.

La première est détestable et j'en porterai des séquelles toute ma vie, par chance ma fille est épanouie et a réussi sa vie pour autant que je sache.

Si c'était nécessaire, cette expérience m'a enseigné et a conforté la conviction qui me vient du marxisme, que s'adresser à l'intellect d'un enfant, d'un homme ou d'une femme était le meilleur moyen pour qu'il comprenne ce que nous avions à lui dire ou pour qu'il puisse progresser dès lors qu'on a des connaissances ou un enseignement à lui transmettre, et que l'usage de la force ou de toute autre méthode contraignante ou malhonnête était inutile, stupide, car inopérante ou ne permettrait jamais d'atteindre cet objectif.

Vous me direz que cela ne marche pas toujours, effectivement, avec des adultes c'est plus compliqué, y compris avec des enfants qui deviennent adultes, car ils subissent l'inflence nocive de la société sans qu'ils en aient forcément conscience. La question est alors de les aider à en prendre conscience, en utilisant la même méthode.

Et si cela ne marche pas, c'est parce qu'on s'y est mal pris ou que les conditions pour qu'on vous écoute n'existaient pas. Si vous pouvez faire en sorte qu'elles se réalisent tant mieux, et si cela n'était pas de votre ressort ou dépendait de facteurs extérieurs, il ne resterait plus qu'à prendre votre mal en patience ou attendre des jours meilleurs sans désespérer.

Je ne me suis jamais senti aussi seul de ma vie, et pourtant j'ai l'impression du contraire, cela doit être dû au mode de pensée que j'ai adopté, d'où ma reconnaissance infinie aux grands philosophes ou penseurs, et surtout aux maîtres du marxisme.