Le 7 avril 2016

CAUSERIE

Au cours des 8 dernières années écoulées nous avons fourni aux lecteurs les instruments, la méthode et les éléments qui permettent d'interpréter la situation, de comprendre pourquoi et comment nous avons pu en arriver là, nous n'avons rien à ajouter.

Il suffit de relier entre eux les différents éléments qui composent la réalité, y compris ceux créés artificiellement quasi-quotidiennement (Panama Papers par exemple, piloté par les oligarques du groupe Bilderberg et relayé par des médias qui en font partie, la liste des participants des années antérieures le prouve et c'est suffisant pour comprendre cette mystification) par ceux qui détiennent le pouvoir pour avoir une vision globale de la situation et son orientation, ainsi que celle des deux camps qui s'affrontent.

Le refus de prendre en compte un ou plusieurs de ces éléments qui jouent un rôle important dans les rapports entre les classes, ne permet pas d'analyser correctement la situation et de répondre aux questions que les travailleurs et les militants se posent.

Absolument aucun argument ne peut justifier le refus de s'attaquer à la guerre idéologique et psychologique que mène la classe dominante contre les masses exploitées, sinon le refus d'affronter le régime en place.

La décomposition du mouvement ouvrier et de son avant-garde n'est pas davantage une fatalité que la situation actuelle. Ceux qui refusent ce constat sont généralement les mêmes qui en portent la responsabilité, d'où leur impossibilité de l'admettre, ce que chacun comprendra.

On s'est gargarisé de victoires obtenues artificiellement ou largement surévaluées, par exemple après le référendum de 2005 où le non l'avait emporté grâce aux voix des populistes, des souverainistes, des nationalistes et ultra nationalistes, de l'extrême droite, bref, de tout un pan de la pire réaction, pour s'étonner ensuite que son résultat soit bafoué, ce qui n'a pu être possible que parce qu'en réalité le non ne l'avait pas réellement emporté, sauf à se satisfaire des apparences, ce qu'on a ignoré ou feint d'ignorer en refusant d'analyser sous tous les rapports l'ensemble des éléments qui avaient contribués à ce résultat, qui auraient fait apparaître une toute autre réalité que celle qu'on nous a présentée, qui tenait davantage de la fantasmagorie ou d'une interprétation de faits soigneusement sélectionnés destinée uniquement à justifier une analyse à la base corrompue de manière à donner raison à leurs auteurs.

Cela n'a rien d'étonnant quand on subordonne sa stratégie à la tactique ou qu'on substitue l'une à l'autre, on aboutit forcément à une impasse politique ou les leçons qu'on tirera d'une expérience seront à leur tour faussées ou nulles, il suffit d'observer la suite pour en avoir confirmation.

On en est arrivé au point où on interprète un événement en le déconnectant des rapports qui existent entre les classes, dans ces conditions il sera impossible d'agir sur ces rapports, c'est facile à comprendre, nos dirigeants en font la démonstration quotidiennement depuis des lustres.

Demain ils vont se gargariser du non hollandais à l'accord Ukraine-UE, alors que seulement 32% des Hollandais ont participé à ce référendum et le non ayant obtenu environ 61% des voix exprimées, soit 19,52%, sans se démonter le moins du monde ils célèbreront l'éclatante victoire de la démocratie, du rejet de l'UE, patati-patata. Ils ne se demanderont pas pourquoi au pays de la Royal Dutch Shell et du groupe Bilderberg un tel référendum était possible, sans valeur coercitive ou non contraignant pour le pouvoir en place qui n'est pas tenu de prendre en compte ses résultats, donc sans intérêt puisque sans conséquences ou sans effets, sauf de faire croire qu'il existerait un semblant de démocratie dans ce pays, panneau dans lequel tombent justement ceux qui vont l'exploiter politiquement, disons plutôt qu'ils s'en accommodent. Comment cela, mais pourquoi ?

Mais parce que cela leur évitera d'analyser précisément les rapports réels existant entre les classes, qui déboucheraient sur des tâches politiques dont ils ne veulent pas entendre parler, parce qu'elles nécessiteraient de modifier leur conception de la lutte des classes ou de l'adapter à la situation, à la société actuelle dont ils sont déconnectés ou à laquelle ils ne comprennent pas grand chose, ce qu'ils ne peuvent pas avouer évidemment mais qui transpire de l'orientation politique adoptée par leur parti.

Autrement dit, pendant qu'ils tirent des conclusions théoriques et pratiques erronées d'un événement en partant de rapports faussés entre les classes et à l'intérieur des classes, ils n'ont pas à se donner la peine d'analyser les rapports réels existant puisque l'analyse qu'ils ont fournie s'y substitue ou leur suffit, ce qui présente de nombreux avantages pour eux. Ils n'auront pas à reconnaître leurs erreurs et à en tirer les leçons, puisque d'une manière ou d'une autre ils s'arrangent pour que leur interprétation des faits leur donnent toujours raison, ainsi ils n'auront besoin de modifier ni leur ligne ou leur orientation politique, ni d'adapter leur conception de la lutte des classes qui par bonheur ont été validés par les faits une fois manipulés. Finalement cela signifie qu'ils continueront comme avant et ainsi de suite jusqu'à ce que mort s'ensuive, la nôtre.

Quand on ne maîtrise pas le rapport de cause à effet ou qu'on l'ignore, c'est le b.a.-ba de la logique la plus élémentaire qui est ainsi bafouée, ensuite on ne s'étonnera de rien qui puisse se produire, y compris que la civilisation humaine en soit rendue à nouveau à la barbarie, c'est dans l'ordre des choses dans ces conditions, et entre nous, vaut mieux l'admettre que de prendre le risque d'en être le complice consciemment ou non.

Ce qu'on a voulu expliquer ici, c'est qu'une interprétation ou une analyse de la situation destinée à agir sur elle, donnera lieu à des conséquences ou des développements pratiques déterminés, prévisibles, et qu'elle ne pouvait pas déboucher sur autre chose ou qu'on n'était pas en droit d'en attendre autre chose, dit autrement, ce qui devait se produire arrive, mais certainement pas par hasard, en tant qu'acteur politique on en porte la responsabilité et on se doit de l'accepter. Ensuite deux cas de figure se présentent à nous, soit on revoit notre copie et on se donne une chance de s'en sortir, soit on persiste dans notre erreur et les choses iront de mal en pis inexorablement.

Quand je travaillais en France, en entendant mes multiples patrons s'exprimer et en observant la manière dont ils géraient leur entreprise, je ne pouvais pas m'empêcher de constater qu'ils ne pensaient qu'en terme de chiffre d'affaires réalisé, en omettant systématiquement de penser à celui à côté duquel ils étaient passés du fait de leur manque de logique le plus souvent, davantage obnubilés par les seuls objectifs qu'ils s'étaient fixés et qui n'étaient représentés que par des chiffres, plutôt que de s'intéresser aux conditions qui leur permettraient de les atteindre ou de les dépasser, pour parfois se retrouver en difficulté ou finir par mettre la clé sous la porte, on dira bêtement. Mieux encore, connaissant mes idées qu'ils ne pouvaient pas partager évidemment, lorsque je leur glissais de bonnes idées pour améliorer les performances de leur entreprise ou d'un service, ils préféraient ne pas m'écouter, cela m'est arrivé d'en faire la remarque à quelques patrons une fois rendus au dépôt de bilan, histoire de leur montrer qu'ils étaient responsables de ce bilan calamiteux qui aurait peut-être pu être évité, s'ils avaient géré leur affaire plus intelligemment.

Cela vaut pour le mouvement ouvrier et particulièrement pour son avant-garde qui ne savent plus par quel bout prendre la situation et les masses qui leur échappent totalement, il suffit d'observer comment se développe le mouvement social qui accompagne le rejet de la Loi travail pour en avoir confirmation.

On notera qu'un certain nombre de facteurs qui témoignent de la radicalisation des masses sont dors et déjà réunis, sans qu'on puisse dire à ce stade si ces conditions déboucheront à court terme sur une explosion sociale. En tout cas cela prouve que les conditions sont favorables à la construction du parti ouvrier révolutionnaire. Et si aucun parti n'en tire profit pour se développer, c'est qu'ils sont à côté de la plaque parce qu'ils en sont restés à ce que nous disions plus haut. Le jour où ils écouteront les travailleurs au lieu de s'écouter parler, l'humanité aura fait un grand pas en avant vers le socialisme.

Des millions de travailleurs et jeunes cherchent plus ou moins consciemment une issue à la crise du capitalisme qui a atteint un stade insupportable, à partir de leur propre vécu ou expérience, c'est donc de là qu'il faut partir pour les amener au socialisme et non faire l'inverse qui ne fonctionne pas. De très nombreux travailleurs et jeunes pensent davantage que les générations précédentes du fait qu'ils disposent de multiples canaux pour s'informer et communiquer qui n'existaient pas autrefois, ils cherchent à comprendre dans quel monde ils vivent, comment il fonctionne, il leur arrive de se mobiliser sans que le contenu et l'orientation de leur mobilisation ne leur permettent de franchir un pas vers leur émancipation du capital en l'absence de perspective ou d'objectif politique qui les rassemblerait.

On peut leur fournir sans qu'on ne soit plus avancé pour autant, car le problème est ailleurs. Il réside dans le fait que quelque chose les empêche de parvenir à cette compréhension, et qu'il faut parvenir à en déterminer la nature pour qu'il cesse de constituer un obstacle à l'élévation de leur conscience politique. Ignorance, illusions, idées reçues, la classe dominante a développé son offensive idéologique tout azimut afin de multiplier ces obstacles, de sorte qu'il soit difficile de les identifier et d'avoir une emprise sur eux pour les éliminer. C'est le travail que doit effectuer le militant au lieu réciter son catéchisme selon je ne sais quel saint.

Dans ce portail on a fourni les clés ou la méthode pour résoudre ce problème, on l'a mise en pratique des milliers de fois à partir d'une multitude d'événements et on a pu vérifier que cela fonctionnait correctement. Qu'en ont retenu les lecteurs ou militants ? S'ils se sont reconnus dans les analyses que nous proposions ou les positions que nous avions adoptées et qu'ils s'en étaient tenus qu'à cela, ils n'ont rien appris ou ils n'ont pas progressé. Car le plus important résidait dans la méthode qu'il fallait acquérir pour analyser l'actualité sociale et politique. On pourrait ajouter les rapports qu'elle impliquait au capitalisme et à ses institutions, une totale indépendance vis-à-vis du régime ou de l'Etat, de ses institutions, de ses représentants et ses agents infiltrés dans le mouvement ouvrier, conditions sans lesquelles toute analyse ou ses conclusions seraient faussées.

Je ne me suis pas contenté de traiter l'actualité pendant des années, je me suis appliqué à en faire un outil pédagogique ou didactique au service des militants en me servant du matérialisme dialectique. On n'a vraiment rien à ajouter de plus. Et puis je n'ai ni le temps ni l'envie de partir dans de longs développements qui nous amèneraient à nous répéter. Au fil du temps j'ai conçu ce portail comme un sujet d'études et non pour commenter l'actualité.

Comme quoi je ne m'endors pas sous les cocotiers, j'aurais du mal vu que je ne les ai plantés il y a à peine un an. Un brouillon de causerie et d'infos en bref.

Tout se tient. Quelques exemples.

Intox. Les "pirates" ou l'oligarchie financière anglo-saxonne passe à l'action.

« Panama papers » : le cabinet Mossack Fonseca assure avoir été piraté et a porté plainte

La firme panaméenne spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore a annoncé mardi avoir été victime d’un piratage informatique opéré à partir de serveurs étrangers. Les 11,5 millions de fichiers qui constituent les « Panama papers » proviennent des archives du cabinet. LeMonde.fr

Beau travail la NSA... A qui profite le crime ? Les Américains sont épargnés par ce scandale monté de toutes pièces, quelle surprise ! Non, les Etats-Unis possèdent leurs propres paradis fiscaux dans quatre Etats, sur place... Mais alors, oui, on est ou on n'est pas les maîtres incontestés du monde, y compris des paradis fiscaux ou de la finance internationale, il était temps de le rappeler à ceux qui l'auraient oublié...

Contre-propagande. A lire.

- Les #PanamaPapers sont un moyen de chantage idéal. - Moon of Alabama - legrandsoir.info 04.04.2016

- #PanamaPapers : le « journalisme d’investigation » du Ctrl+F - Moon of Alabama - legrandsoir.info 04.04.2016

Connaissiez-vous le Consortium International des Journalistes d’Investigation ? Avouez que vous n’en aviez jamais entendu parler avant. Et pourtant, il existe depuis 1997. Basé aux Etats-Unis (à Washington - quelle meilleure base arrière pour faire des enquêtes et lancer des alertes ?), le Consortium affiche une liste de médias plus prestititigieux les uns que les autres, véritable « dream team » de la presse libre : El Pais, El Mundo, le Monde, Le New York Times, Le Washington Post, BBC, The Guardian, El Nacion... (Des dirigeants du Monde, du New York Times et du Washington Post notamment ont déjà participé à des réunions annuelles du groupe Bilderberg - LVOG)

On se souviendra avec émotion du travail inoubliable accompli par ce Consortium du Monde Libre (*). Leur travail sur les attentats du 11 Septembre 2001 – un modèle du genre. Leur ténacité sur les armes de destruction massive en Irak – un bijou. Leur longues enquêtes sur la plus féroce et longue « tentative de crime humanitaire du 20ème siècle », et qui perdure, à savoir la tentative de blocus des Etats-Unis contre Cuba... Leur détermination à révéler les origines et relations de l’Etat Islamique – j’en pleure encore. Ah, sans oublier leur couverture des nazis en Ukraine...

Le Consortium International des journalistes d’investigation (ICIJ) fait partie du Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption (OCCRP) qui est financé par le gouvernement américain à travers l’USAID. legrandsoir.info 04.04.2016

- La corruption à l’assaut des États. Comment les mafias gangrènent l’économie mondiale. - Par Prof Michel Chossudovsky - Mondialisation.ca, 06 avril 2016

Ce texte fut publié par Le Monde diplomatique en décembre 1996.

Une mystification qui finit de disloquer la gauche et l'extrême gauche corrompues.

- Migrants économiques ou réfugiés? Un démographe français fait le point

Venant de la terre et de la mer, environ un million de personnes sont entrées en Europe en 2015. Un tel afflux de personnes pose de nombreuses questions et "met à l’épreuve des valeurs fondamentales de l’Europe" assène Philippe Fargues, démographe à l’Ined, spécialiste du monde Le Huffington Post

Contre-propagande.

- L’invasion de l’Europe est-elle la conséquence de la « standardisation » mise en oeuvre par les néoconservateurs US ? - Par Valentin Vasilescu - Mondialisation.ca, 06 avril 2016

Selon le Daily Mail, le commandant des forces de l’Otan en Europe, le général états-unien Philip Breedlove, a tenu devant la Commission des forces armées du Sénat US un discours dans lequel il affirme que la Russie et le gouvernement d’el-Assad ont essayé de transformer la crise des migrants en une arme pour détruire la structure de l’UE et casser la détermination des Européens.

Le discours de Breedlove est simplement une continuation des aberrations de George Soros selon qui l’objectif de Poutine est d’accélérer la dissolution de l’Union Européenne et le moyen le plus efficace pour y parvenir est de forcer les Syriens à chercher refuge en Europe. Il omet de rappeler que l’afflux massif de réfugiés a commencé via la Libye, et que le réseau des médias et les 12 fondations mondiales « pour la démocratisation » de Soros ont guidé, pas à pas, certains réfugiés pour les amener au coeur de l’Europe depuis 2005.

Le milliardaire George Soros a déclaré que son objectif est la protection des réfugiés et que les frontières des États en Europe (et donc les identités nationales) sont des obstacles à la réalisation de cet objectif. Il a proposé à l’UE un plan pour résoudre la crise migratoire en établissant des « voies sécurisées de circulation » pour les demandeurs d’asile, leur permettant de passer sans contrôle de la Grèce et de l’Italie vers les pays de destination. Soros exhorte l’UE à recevoir au moins un million de réfugiés par an, d’abroger la législation européenne pour l’obtention de l’asile, et d’accorder à chaque réfugié 15 000 euros par an, pendant les deux premières années passées en Europe. La tendance actuelle des Européens, induite par la Maison-Blanche, nous montre qu’il suffit que quelques « progressistes » US de la stature de Soros ou de Breedlove disent que c’est Poutine qui s’oppose à ce que l’Europe fasse quelque chose, pour que toute l’Europe fasse exactement le contraire, quitte à aller au suicide, juste par esprit d’opposition à Poutine, pour ne pas lui permettre d’enregistrer une « victoire ». Le paradoxe est que cette « sombre » logique commune de Breedlove et de Soros va encore plus loin en continuant à donner l’ordre à l’Europe de montrer à la Russie qu’elle n’est pas déstabilisée. Comment ? En se suicidant, en prenant en charge tous les réfugiés (parmi lesquels se trouvent des terroristes, livrés par la politique de la Maison-Blanche et ses alliés, les monarchies du Golfe et la Turquie), d’après le principe selon lequel « encourager l’immigration est la solution mondiale ». Le plus grave, c’est que les immigrants en Europe sont encouragés à croire que leur loyauté devrait être exercée envers d’autres immigrants à venir, plutôt qu’envers les intérêts de la société européenne qui les a reçus. (...)

En 2001, les États-Unis ont inventé un nouveau concept militaire, la guerre contre le terrorisme pour leur permettre d’intervenir militairement en Afghanistan, en utilisant le réseau terroriste Al-Qaïda. Par la suite les États-Unis ont envahi l’Irak, la Libye pour renverser Kadhafi, et le « printemps arabe » soutenu par des fondations, a entraîné l’invasion de ce pays par des groupes terroristes islamistes. Toutes ces zones « pacifiées » et « démocratisées » par les Etats-uniens sont devenues du jour au lendemain un réservoir de migration. En réalité, au lieu de lutter contre le terrorisme, nous constatons que les États-Unis l’ont plus généré et l’ont dirigé à leur avantage. (...) Les attentats en France et en Belgique ont été commis par les Européens eux-mêmes, des personnes ayant la citoyenneté européenne, nés en Europe (France et Belgique). La propagande occidentale orchestrée par les faiseurs d’opinion transforme les auteurs des attentats terroristes de Paris et Bruxelles en immigrés, modifiant l’évidente réalité : ces gens sont bien des Européens, radicalisés, ayant grandi et ayant été éduqués dans leur propre milieu à part, à savoir des quartiers où les forces de l’ordre hésitent à pénétrer. Peut-on dire des noirs états-uniens qu’ils sont Africains, alors que leurs parents et grands-parents sont nés aux États-Unis ?

Selon l’opinion des faiseurs d’opinions européens, ces Européens qui ont commis des actes de terrorisme à Bruxelles et à Paris, ont bel et bien réalisé leurs actes après qu’ils aient rejoint les terroristes en Syrie, ces terroristes que leurs gouvernements soutiennent alors qu’ils commettent des actes terroristes contre les Syriens, au nom de la « nécessité » de renverser el-Assad.

L’Europe est donc simultanément sous les coups du terrorisme et envahie par des immigrants d’une manière qui semble orchestrée.

Les Européens, qui ont été soumis aux États-uniens par un long processus de lavage de cerveau, ne font aucun lien entre ces détails et le fait qu’ils doivent maintenant se réorganiser et se mélanger avec d’autres populations. Et pour cette nouvelle expérience de laboratoire, tirée apparemment de la doctrine Wolfowitz, il y a besoin d’un catalyseur comme une série de révolutions colorées, intitulées « printemps arabes » pour porter la démocratie. Au lieu de la démocratie, le « printemps arabe » a généré un énorme chaos dans les populations. (...)

Récemment, plusieurs théories du complot sont apparues sur internet, affirmant la volonté de Washington de prendre le contrôle total de la planète, la colonisation massive de l’Europe en étant l’un des éléments clés. Si c’est le cas, y aurait-il quelqu’un pour s’y opposer ? Les opportunistes de l’UE, dirigés par Angela Merkel ont oublié les règles imposées par l’Allemagne aux autres pays de l’UE et invitent maintenant des millions de réfugiés du Proche-Orient à venir en Allemagne. L’argument selon lequel l’UE a besoin de travailleurs supplémentaires pour couvrir le déficit de la main-d’oeuvre allemand est faux. Le taux de chômage moyen dans l’Union Européenne dépasse 11 %, en Espagne et en Grèce il atteint 25 %. En Espagne et en Grèce le chômage des jeunes est de plus de 55 %. (...)

Selon une de ces théories conspirationnistes, il fallait détruire l’identité nationale et religieuse de toute l’humanité pour arriver à une « gouvernance planétaire », dirigée depuis Washington. L’exemple le plus pertinent est l’expérience tragique de la manipulation, de l’extérieur, des conflits identitaires ethniques et religieux, à laquelle a été soumise la Yougoslavie. Des moudjahidin musulmans armés ont été amenés en Bosnie et des Albanais au Kosovo, pour se battre contre les Serbes orthodoxes. La Croatie et la Slovénie catholiques, se sont battues, à leur tour contre les Serbes orthodoxes, soutenues toutes deux par l’Otan. Si l’identité nationale se perd plus facilement par l’immigration massive, l’identité religieuse est plus difficile à neutraliser, et donc une guerre de religion permanente à travers la planète a été créée et entretenue artificiellement, à partir du modèle expérimenté dans l’ex-Yougoslavie. Cela met en évidence que la religion est la source des problèmes mondiaux qui doivent être éradiqués, pour faire place à une religion unique, éventuellement une croyance dans le Grand Architecte de l’Univers. (...)

L’échelle de Kardashev (conçue en 1964 par l’astronome soviétique Nikolai Kardashev) est une méthode de mesure du niveau technologique d’une civilisation basée sur l’énergie consommée dans l’effort de communication de cette civilisation.

Des théories conspirationnistes affirment que le « Project for the New American Century » a repris ce concept, l’adaptant pour les intérêts US de domination planétaire. Or, selon les néoconservateurs états-uniens, nous sommes une civilisation de type « 0 », et eux, en tant que dirigeants de la planète, vont nous envoyer rapidement à l’étape suivante de l’évolution, à savoir une civilisation de type « 1 », l’objectif déclaré étant » la survie de l’espèce humaine ». Ce processus n’est possible que s’il y a un effort global à l’échelle planétaire dans cette direction. Comment cela pourrait-il se réaliser, alors qu’il y a des États-nations ayant des intérêts différents, des ressources et des économies différentes ? Par le biais du mot-clé standardisation. En premier lieu, en unifiant les économies nationales. Il existe déjà l’Union Européenne et l’Union Africaine. Il y a une tentative de former une Union trans-pacifique. L’objectif poursuivi est le mélange des populations, c’est à dire amener les Africains et les Asiatiques en Europe, ce qui signifie tout standardiser, étant donné que certains sont bons dans certains domaines, d’autres dans d’autres.

Dans le livre de George Orwell « 1984 », écrit en 1948, il décrit le « ministère de la Vérité, de la Paix et de l’Amour », dont l’une des attributions est le contrôle des faits, des pensées et des sentiments de chacun, d’après le modèle « Big Brother », de désinformation, de mystification, etc. Le principal délit poursuivi est le « crime de pensée », ce qui signifie que les citoyens ne sont pas autorisés à remettre en question ni à penser à certaines choses. Dans le vocabulaire officiel le mot « coup » se réduit à l’impact physique entre deux corps, et il est interdit d’utiliser le terme « coup d’État » ou de le relier à d’autres idées, attitudes, etc.

Aujourd’hui, à l’ère du « politiquement correct » nous sommes assez près de l’atmosphère décrite par Orwell, dans le sens où nous ne sommes pas autorisés à dire certaines choses, la « Police de la Pensée » veillant à tout ramener à des termes génériques condamnables tels que fascisme, racisme, homophobie, etc. ou autres termes à la mode tels que russophilie ou autres.

Les graines du Mal ne sont pas apparues du jour au lendemain en Europe, mais datent de plusieurs décennies, sapant les fondements de la civilisation européenne. Cela a été induit par le multiculturalisme concomitant avec l’entretien du sentiment de minorisation de la majorité indigène, la tolérance excessive pour le mariage homosexuel, l’encouragement à la non appartenance à une Nation, le manque de respect pour le passé et les ancêtres, le choix d’une seule grande puissance, les États-Unis, comme leader, alors même que ce dernier sélectionne les dirigeants d’autres nations, l’irresponsabilité envers la postérité, etc… Il semble donc y avoir quelque chose de plus grave et de très bien planifié, au-delà de la tendance généralisée à blâmer les Russes pour tous les maux causés par les États-uniens dans le monde. L’Europe serait-elle la cible finale de ce plan diabolique conçu par les États-Unis depuis 15 ans ? Le 6 janvier 2000, le journal Libération a publié un rapport de la Division de la population des Nations Unies, qui montre que l’Europe est confrontée à un déclin démographique accéléré. La solution des auteurs US du rapport était d’amener en Europe 160 millions de migrants au cours des 25 prochaines années. Les experts US de l’Onu avaient déjà affecté des « quotas » nécessaires pour préserver l’équilibre démographique comme suit : la France devait avoir reçu 23 millions d’immigrés en 2025, l’Italie 26 millions, l’Allemagne 44 millions, etc… [1]. Ce que refusent d’accepter les politiciens de Bruxelles, c’est que, sur cette question, la Russie se trouve du côté des intérêts des nations européennes, s’opposant à la migration sous la forme conçue par Washington et désormais dictée à l’Union Européenne. Mondialisation.ca, 06 avril 2016

En complément. - Pour Der Spiegel, Erdogan est lié à Daech - sputniknews.com 02.04 Le magazine allemand Der Spiegel a accusé le président turc Recep Tayyip Erdogan d'avoir laissé passer les extrémistes en Syrie via son pays. "Pour se venger de son adversaire, le président syrien Bachar el-Assad, Recep Tayyip Erdogan a misé sur les groupes islamistes et possiblement sur l'Etat islamique. Les services de sécurité turques laissaient passer les sympathisants de Daech via leur territoire, alors que les Kurdes et les autres insurgés menaient des combats en Syrie. Tous ces terroristes atterrissaient à Istanbul et ensuite traversaient la frontière syrienne sans être inquiétés", lit-on dans l'article du magazine allemand.

Washington, Bruxelles et Ankara ne manquent pas d'agents pour relayer leur stratégie :

POID (http://latribunedestravailleurs.fr) : A propos de la crise migratoire « Ouvrez les frontières » , maintenant et sans condition !

Militarisation de l'Europe.

- Europe : le réarmement est en marche.

C'est un virage pour l'Europe après des années de baisse continue de l'effort militaire. Le réarmement est en cours en France et au Royaume-Uni, mais surtout en Europe centrale. En cause, le réveil de la menace russe.

Le réarmement est en cours en France et au Royaume-Uni, mais surtout en Europe centrale.

Les budgets militaires explosent. Objectif : se défendre contre le puissant voisin russe et éviter la répétition du scénario ukrainien. Partout, les dépenses militaires augmentent, plus 33% en Lituanie, plus 22% en Pologne, plus 17% en Slovaquie, et plus 11% en Roumanie. Des pays qui passent aujourd'hui commande, et leur liste est longue. La Pologne prévoit d'acheter 80 hélicoptères, un système sol-air, trois sous-marins, 60 drones armés et huit missiles Patriot. Total 40 milliards d'euros. La Lituanie, elle, a de nouveau rendu le service militaire obligatoire. L'armée recrute à tour de bras. Francetv info

Etats policiers.

- Terrorisme: les sénateurs approuvent et durcissent la réforme pénale.

Les sénateurs ont voté massivement en première lecture, par 299 voix contre 29, le projet de loi sur la réforme pénale qui vise à prendre le relais du régime de l'état d'urgence, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre. L'Express.fr

- Peine de mort : les exécutions ont bondi de plus de 50 % en 2015.

Selon un rapport d’Amnesty International, au moins 1 634 personnes ont été exécutées l’an dernier. 89 % de ces exécutions ont eu lieu en Iran, au Pakistan et en Arabie saoudite. LeMonde.fr

Des institutions toujours plus antidémocratiques.

- Présidentielle : les règles vont changer

L'Assemblée a adopté les principes applicables dès 2017 concernant notamment parrainages et temps de parole. LeFigaro.fr

Quel dommage, les opportunistes qui légitimaient le régime en présentant des candidats ne pourront même plus le justifier en prétendant que c'était pour se faire connaître ainsi que leur politique ! Ils trouveront autre chose.

L'extrême droite néolibérale a créé son mouvement et trouvé son candidat.

- "En marche!": Le nom du mouvement de Macron inspire les internautes.

Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir à Amiens la création d'un "mouvement politique nouveau", baptisé "En marche" et qui ne sera "pas à droite, pas à gauche". Le Huffington Post

Stratégie du chaos et déstabilisation des Etats provoquées par les Etats-Unis.

- Brésil: premier avis parlementaire sur la destitution de la présidente Rousseff.

La procédure de destitution de la présidente brésilienne Dilma Rousseff doit aller jusqu'à son terme au Sénat, a préconisé mercredi le rapporteur de la Commission parlementaire chargée de présenter un rapport non-contraignant sur le sujet. AFP

Contre-propagande.

- La guerre hybride est déclarée au Brésil, comme en Russie - Par Pepe Escobar - Mondialisation.ca, 05 avril 2016

Si la matrice idéologique et le modus operandi des révolutions de couleur sont maintenant dans le domaine public, ce n’est pas tellement le cas du concept de Guerre non conventionnelle [UW : Unconventional War].

UW a été énoncé en 2010 dans le manuel Special Forces Unconventional Warfare. Voici la citation qui vaut son pesant de cacahuètes :

«Le but des efforts US dans la guerre non conventionnelle [Unconventional Warfare] est d’exploiter la vulnérabilité politique, militaire, économique et psychologique d’une puissance hostile, par le développement et le soutien aux forces d’opposition, pour atteindre les objectifs stratégiques des États-Unis. […] Pour l’avenir prévisible, les forces américaines seront principalement engagées dans des opérations de guerre irrégulière [IW : Irregular Warfare].»

Les pouvoirs hostiles s’entendent non seulement au sens militaire ; tout État qui ose défier un quelconque aspect important de l’ordre du monde décidé à Washington – du Soudan à l’Argentine – peut être déclaré hostile. (...)

Dans le manuel UW, faire vaciller la perception d’une vaste population moyenne non engagée, est essentiel dans la voie du succès, de sorte que ces non-engagés se retournent finalement contre leurs dirigeants politiques. Le processus englobe tout, de l’«insurrection de soutien» (comme en Syrie) au «mécontentement plus large, par la propagande et les efforts politiques et psychologiques pour discréditer le gouvernement» (comme au Brésil). Et quand une insurrection dégénère, elle doit être accompagnée par «une intensification de la propagande ; une préparation psychologique de la population pour la rébellion». Voilà, en un mot, le cas du Brésil. Mondialisation.ca, 05 avril 2016

En famille. Journées d'action et mouvement social bidon pour faire passer la Loi travail.

- Loi travail: nouvelle journée d'action le 28 avril à l'appel de sept organisations

Sept organisations représentant salariés, étudiants et lycéens ont appelé mercredi à une nouvelle journée d'action le 28 avril pour réclamer le retrait de la loi travail, à l'issue d'une intersyndicale qui s'est tenue dans la soirée. AFP

- Plus d'un Français sur deux pour la mobilisation contre le projet de loi travail

56% des Français disent "approuver" la journée d'action de jeudi à l'appel de syndicats de salariés et organisations de jeunesse pour réclamer le retrait du projet de loi El Khomri. L'Express.fr 3.4

- Nuit debout : un mouvement éclectique qui prend de l'ampleur

Depuis jeudi, des milliers de personnes se relaient sur la place de la République, à Paris. Le mouvement Nuit debout prend de l'ampleur et s'étend sur une trentaine de villes de province. Francetv info

A lire.

- Les techniques secrètes pour contrôler les forums et l’opinion publique Par Korben - arretsurinfo.ch 04 avril 2016

Leur modèle social.

- Italie : quand les clandestins chinois font tourner l'économie

En Toscane, l'immigration économique chinoise fait débat. Et pour cause, le modèle économique chinois fait aussi partie du paysage... Francetv info

Quand les maquereaux sont au pouvoir.

- Prostitution: la pénalisation des clients enfin votée après plus de deux ans de bataille

La France a rejoint mercredi le camp des pays européens sanctionnant les clients de prostituées, avec l'adoption définitive par le Parlement de la proposition de loi PS renforçant la lutte contre la prostitution, au terme de deux ans et demi de vifs débats. AFP

La causerie et les infos en bref qui n'ont pas été publiés.

Il s'agit d'un brouillon.

Personne ne pourra dire qu'il ne savait pas.

Qui a commandité les attentats en France et en Belgique ?

- « Il n’y a aucune raison que la bombe qui a explosé à Ankara, n’explose pas à Bruxelles ou dans une autre ville européenne (…) Là, je lance un appel aux États qui leur ouvrent les bras qui, directement ou indirectement, soutiennent les organisations terroristes. Vous nourrissez un serpent dans votre lit. Et ce serpent que vous nourrissez peut à tout moment vous mordre. Peut-être que regarder des bombes qui explosent en Turquie sur vos écrans de télévision ne signifie rien pour vous ; mais quand les bombes commenceront à exploser dans vos villes, vous comprendrez certainement ce que nous ressentons. Mais alors, il sera trop tard. Arrêtez de soutenir des activités que vous ne tolérez jamais dans votre propre pays, sauf lorsqu’elles sont contre la Turquie. ».

Quatre jours plus tard, des attentats frappent Bruxelles, faisant 34 morts et 260 blessés.

Réponse : Durant le sommet UE-Turquie, et donc indépendamment des décisions qui y furent prises, le président Erdogan prononce un discours télévisé à l’occasion du 101ème anniversaire de la bataille de Çanakkale (« la bataille des Dardanelles » ; la victoire de l’Empire ottoman sur les Alliés) et en mémoire des victimes de l’attentat perpétré à Ankara quelques jours plus tôt. (Le mobile des attentats de Paris et de Bruxelles, par Thierry Meyssan - 28 mars 2016)

Le monde entier peut le savoir, et cela peut changer la façon de voir de beaucoup de gens, s'ils observent l'attitude des principaux acteurs ou décideurs politiques et économiques envers Erdogan ils s'en écarteront, il ne leur restera plus qu'à rompre avec les institutions qui les ont mis en place ou les légitiment pour changer la société, comme quoi c'est tout à fait possible.

Abstention massive ou rejet de tous les partis de l'ordre, institutionnels, refus de négocier le dynamitage du droit du travail ou ce qu'il en reste, rejet de la collaboration de classes, rejet des médias diffusant la propagande officielle et pratiquant la désinformation en continu, convergence ou rassemblement de toutes les générations et de toutes les couches d'exploitées, jeunes, actifs et retraités, salariés du privé et du public, membres des couches et des classes moyennes, etc. tous les ingrédients d'une formidable explosion sociale ébranlant le régime sont en train d'être réunis, reste à lui donner une orientation et un objectif politique pour construire le parti ouvrier révolutionnaire au cours de ce processus de maturation politique, ce qui est tout à fait possible puisque des millions de travailleurs et jeunes sont à la recherche d'une issue politique.

L'argument selon lequel il faudrait créer un rapport de force pour que les revendication sociales des travailleurs puissent être satisfaites dans le cadre du régime en place relève de l'imposture, car ces revendications sont incompatibles avec l'existence du régime ou les besoins du capitalisme en crise. Tous les partis qui ont avancé cet argument dans le passé ont ainsi trompé délibérément les travailleurs, cela vaut pour l'ensemble des directions syndicales corrompues par le régime et tous ceux qui les ont soutenus ou ménagés.

Il faut dire en face la vérité aux travailleurs et aux militants, vous n'avez absolument rien à espérer des mobilisations en cours et vous n'aurez rien à attendre des mobilisations à venir, aussi longtemps que les conditions permettant d'envisager sérieusement le renversement du régime pour bâtir une société meilleure ou plus juste n'auront pas commencé à être réunies, aussi longtemps qu'un parti ouvrier incarnant ces objectifs n'émergera pas dans la perspective de conquérir la direction du mouvement ouvrier ou la confiance de millions de travailleurs sans lesquels aucun changement de société ne sera possible, ce qui nous incombe comme devoir et priorité, c'est de construire ce parti, c'est le seul objectif à notre portée et dont nous sommes comptables, auquel doit être subordonné notre combat politique. Tout autre objectif nous conduirait infailliblement à nous accommoder du régime et à devenir ses agents, à renier notre idéal et le socialisme.

Les militants qui s'accrochent aux illusions qu'ont colporté leurs dirigeants pendant plus d'un demi-siècle, n'en ont semble-t-il jamais subi les conséquences pour y être demeurés fidèles, contrairement à l'ensemble des travailleurs qui en ont été victimes à des degrés divers, dont les couches les plus défavorisées du prolétariat.

Un complément.

A la suite de la énième journée d'action (du 31 mars dernier) et après l'annonce des suivantes, bien que les conditions soient réunies pour que les masses se radicalisent, nous ne vous referons pas le coup Où va la France ? sachant qu'en l'absence du parti il ne faut se faire aucune illusion sur ce qu'on est en droit d'attendre de la situation et de la mobilisation en cours pour le retrait de la Loi travail.

Jamais depuis près d'un siècle dans aucun pays dans le monde les conditions n'ont été à nouveau réunies pour que le prolérariat soit en mesure de prendre le pouvoir, tout autre interprétation de la lutte des classes qui s'est déroulée jusqu'à nos jours relèvait de l'ignorance, de l'incurie ou de la supercherie politique.

C'est de ce constat qui repose uniquement sur les faits qu'il faut partir, pour comprendre pourquoi nous en sommes là aujourd'hui. Sinon il demeurera impossible d'y remédier ou de se donner les moyens pour réunir les conditions qui permettraient sérieusement d'envisager la possibilité de renverser l'ordre établi, notre objectif politique.

Un autre complément inachevé.

Pratiquement chaque jour qui passe apporte son lot de révélations sur le degré de pourriture du PS et ses dirigeants dont font notamment partie Hollande et Valls. Dans ces conditions et feignant la naïveté, on se demandera comment des dirigeants se réclamant du trotskysme, du socialisme, ont-il pu soutenir ou ménager un tel parti pendant plus d'un demi-siècle.

On se répète, parce qu'apparemment les militants continuent de refuser de prendre en compte ce facteur qui en grande partie explique pourquoi nous sommes dans cette situation là. Ils ont fait l'objet d'une mystification et refusent de l'admettre. C'était suicidaire, cela leur sera fatal. Nous sera fatal ainsi qu'au prolétariat dont le combat serait perdu d'avance s'il ne se dotait pas d'une nouvelle direction renouant avec le socialisme.

Le régime tient grâce à l'ignorance des masses, et les partis faillis ou traitres du mouvement ouvrier tiennent grâce à l'ignorance de leurs militants.

Quand quelque chose ne fonctionne pas, on essaie de comprendre pourquoi, d'en découvrir l'origine qui implique de faire preuve d'une logique rigoureuse ou implacable, au lieu de s'en tenir à des a priori qui peuvent s'avérer défecteux ou inopérants.

La situation imposait de prendre en compte un ensemble de facteurs et rapports en constante évolution en les estimant à leur juste valeur, donc en évitant de les sur ou sous-évaluer, sachant qu'ils s'inscrivaient dans un processus dialectique et historique orienté dans une direction précise rythmé par la lutte des classes, ou dont le développement des besoins des masses exploitées et les contradictions du capitalisme constituaient à chacun de ses pôles le fil conducteur déterminant leur avenir respectif.

Le capitalisme rendu au stade de l'impérialisme ne pouvait s'orienter que dans une seule direction, se sachant à terme condamné à recourir à la barbarie pour affronter son ennemi et assurer sa survie. Mais l'affronter ne suffisait plus, il s'agissait désormais de le vaincre définitivement pour l'empêcher de se relever, en partant du constat que la principale menace qui pesait sur lui provenait de ses propres lois de fonctionnement dont il devait trouver le moyen de s'extraire ou de s'émanciper.

C'est ainsi qu'il en vint à briser les accords de Bretton Woods en 1971, en optant pour un système financier de type mafieux, opaque et totalement hors de contrôle du pouvoir politique, qu'il allait totalement corrompre ou soumettre à sa volonté, à sa stratégie politique. Pour réunir les conditions politiques afin d'atteindre cet objectif plus facilement, à partir de 1944, il se dotera d'institutions politiques et financières internationales auxquelles tous les Etats adhèreront, se plaçant ainsi sous sa domination ou acceptant son hégémonie.

Au cours des deux décennies suivantes, ce processus d'intégration mondiale allait se poursuivre et aboutir à l'implosion de l'URSS et ses satellites, permettre à l'UE de franchir une étape décisive dans sa construction (Maastricht), le tout émaillé de crises financières, produit de la dérégulation de la finance ou de la spéculation, mais demeurées sous contrôle, pour ne pas dire qu'elles ont été créées artificiellement ou que les sommets de l'oligarchie les ont laisser se produire, afin de mieux maîtriser ou éliminer certains de ses membres indisciplinés, ou tout simplement afin de réorganiser des pans entiers de l'économie ou en prendre le contrôle.

La décennie suivante allait être calquée sur les deux précédentes et s'achever en apothéose le 11 septembre 2001, date à partir de laquelle ce processus allait s'accélérer, s'emballer en débouchant sur de nombreuses guerres (occupation de l'Afghanistan et de l'Irak) auxquelles le coup d'Etat de 2001 servira de prétexte.

Celle qui devait lui succéder s'acheva comme elle avait commencée par l'agression de la Libye et des révolutions de palais en Tunisie et en Egypte, avant de s'attaquer à la Syrie par l'intermédiaire de leur nouvelle armée supplétive de l'OTAN et du Pentagone composée de mercenaires fanatiques et sanguinaires, l'Emirat islamique ou Daesh, armés, entraînés et financés par les régimes féodaux du Golfe alliés à Israël. Parallèlement ou simultanément à partir de 2008 ou la faillite ordonnée de Lehman Brothers allait servir de prétexte aux faux monnayeurs de la Fed pour créer à l'aide de la planche à billets des dizaines de milliers de milliards de dollars que les oligarques allaient généreusement se distribuer, afin d'accroître dans des proportions vertigineuses leur fortune et leur puissance politique, leur hégémonie sur l'économie mondiale, notamment sur l'économie européenne (plus de 7.000 milliards de dollars) en prévision de l'adhésion de l'UE au traité de libre-échange transatlantique aux alentours de 2016 .

Dans ce contexte et dans la perspective de se soumettre la Russie, il allait poursuivre les années suivantes en orchestrant un coup d'Etat en Ukraine en s'appuyant sur des milices fascistes, orchestrer la baisse du prix du baril de pétrole pour tenter d'étouffer l'économie russe, afin que sa population se retourne contre le gouvernement et parvenir à imposer un changement de régime à l'instar des républiques de l'ex-URSS, tandis qu'il allait plannifier des attentats particulièrement sanglants dans plusieurs capitales européennes, après Londres et Madrid, Paris et Bruxelles, pour mieux semer le chaos et justifier la militariseration de la société en proie à une crise et une contestation sociale et politique de plus en plus incontrôlable qui n'épargne aucun pays, le tout alimenter par la guerre en Syrie qui se poursuivait et le déversement d'une gigantesque marée de réfugiés sur l'Europe depuis la Turquie, histoire de fournir sur un plateau des arguments à l'extrême droite, qui en dernier recours lui servirait à mater toute velléité de révolution sociale. Ce tableau constitue à grands traits l'orientation économique et politique adoptée par le capitalisme au cours des dernières décennies jusqu'à aujourd'hui, conformément à la stratégie fixée par les sommets de l'oligarchie financière. On s'aperçoit tout de suite qu'il existe une interaction entre les objectifs économiques qu'elle s'était fixée et les décisions politiques que les différents gouvernements occidentaux ont été amenés à prendre, qui en fait coïncidaient avec celles prises par Washington ou que les Américains leur avaient dictées par l'intermédiaire de l'UE et du FMI notamment.

Chaque crise et chaque guerre pendant lesquelles les affaires continuent en s'avèrant particulièrement juteuse pour les oligarques les plus puissants car tirant profit de tous les côtés à la fois, se traduisent par une nouvelle concentration du capital et la rationalisation de la production poussée toujours plus loin, à un accroissement de la productivité et de l'exploitation dégageant de nouveaux profits précédant une nouvelle accumulation du capital prélude à une nouvelle crise et guerre.

Pour surmonter cette épreuve et sauver le régime, les Etats vont s'endetter auprès des banquiers qui en auront tiré profit en leur concédant une partie toujours plus importante de leur pouvoir politique, jusqu'au moment où ils s'en trouvent pratiquement totalement dépourvu et deviennent les marionnettes de l'oligarchie financière.

En principe ou logiquement, le capitalisme aurait dû s'effondrer dès la fin des années 60, on a vu plus haut par quels moyens étournés il était parvenu à retarder sa chute en contrôlant la crise qui le ravageait et qui au fil du temps allait devenir permanente. Il allait devoir pousser encore plus loin la division internationale du travail.

C'est ainsi qu'il cré les cinq Tigres et les quatre Dragons asiatiques par l'intermédiaire de l'exportation de capitaux qui précédèrent l'ouverture de la Chine aux investissements occidentaux, manoeuvre qui allait servir à la fois à retarder son effondrement en rétablissant artificiellement son taux de profit, et à mieux asservir les Etats dorénavant en proie à un chômage de masse, qui allait se développer inexorablement et servir de prétexte à la remise en cause des droits sociaux des travailleurs en procédant à un chantage scélérat, consistant à rendre responsable du manque de compétitivité des entreprises occidentales en général par rapports aux asiatiques les conditions de travail trop contraignantes et trop coûteuses pour les capitalistes occidentaux incapables de rivaliser sur le marché mondial avec les capitalistes asiatiques bénéficiant d'un coût du travail extrêmement bas et des conditions d'exploitation particulièrement avantageuses.

Simultanément allait se développer une classe moyenne et une aristocratie ouvrière dans les pays dits émergents dont les Brics, qui devaient supplanter celles des pays occidentaux auxquelles le capitalisme allait s'attaquer également, pour s'octroyer ou récupérer une part plus importante de la plus-value produite et qui lui échappa lors de la lutte des classes des décennies antérieures ou qu'il leur accorda pour assurer sa stabilité et son développement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Ce processus fut financé en recourant à un endettement général ou de populations toujours plus vastes jusqu'à atteindre les plus démunis auxquels étaient proposés des crédits ou des micro-crédits à des taux usuraires (en mars 2016 en Inde, l'Etat leur accorde des prêts à un taux d'intérêt de 48% l'an, source, la soeur de ma compagne.) ne leur laissant pratiquement rien pour satisfaire leurs besoins quotidiens les plus élémentaires et les maintenir ainsi dans un état de pauvreté, de dépendance ou d'indigence permanente et demeurent la proie de généreux donateurs parmi lesquels les partis institutionnels.

La dérégulation de la finance devait s'accompagner de la dérégulation du travail, sur fond de violation du droit international par ceux qui l'avait dicté et qui devait en profiter, tandis que les Etats transmettaient leur pouvoir politique à des institutions supranationales contrôlées par l'oligarchie.

Il lui était alors possible d'agir sur la totalité des leviers du pouvoir, des médias aux partis institutionnels en passant par la magistrature et les instituts de sondages. L'oligarchie financière a donc confisqué tous les pouvoirs économiques et politiques à son unique profit avec la connivence de l'élite intellectuelle à son service. Il ne lui reste plus qu'à mater les peuples, vaincre le prolétariat, définitivement.

On pourrait se demander pourquoi c'était une obsession chez eux qui allait tourner à l'hystérie jusqu'à la folie (Bush Trump), pourquoi ne se satisfaisaient-ils pas des colossales fortunes qu'ils avaient accumulées, sinon qu'une grave menace pesait sur leur système économique bien qu'ils en contrôlaient pratiquement tous les rouages, menace qui provenait des lois de fonctionnement du capitalisme et de ses fondements demeurés inchangés depuis son avènement qui devait le mener à la faillite tôt ou tard, inéluctablement, contre lesquels ils étaient impuissants, il leur fallait donc trouver une parade pour se libérer de cette contrainte ou réunir les conditions qui leur permettraient d'assurer leur pouvoir éternellement sur la masse des exploités et des opprimés réduits à l'état d'esclaves, sans avoir à se préoccuper de savoir si elle serait légale ou non puisque ce serait eux qui en décideraient et personne ne s'y opposerait sous peine d'être ruiné ou écarté définitivement de toute source de pouvoir, physiquement éliminé. Sinon pourquoi se seraient-ils attaqués à des confetti comme la Grèce ou Chypre ?

L'origine de la crise actuelle du capitalisme est la même que lors des crises qui ont émaillé le XXe siècle, à ceci près qu'ils ont épuisé durant la même période tous les moyens pour y faire face, y compris en se privant de l'arme d'une nouvelle guerre mondiale qui les emporterait eux-mêmes. On pourrait se demander pourquoi sont-ils obnubilés par l'accroisement de la productivité et de ce qu'ils appellent la croissance, en réalité la production et la consommation de marchandises (et des services attenants), dont le volume devrait toujours augmenter et le cycle s'accélérer sur fond d'un gigantesque gâchis ou destruction de forces productives et d'une surproduction mondiale qui en sont les conséquences inévitables, se traduisant par un chômage de masse à l'échelle planétaire, qui à son tour concourt à la déflation et mène à une dépression, au ralentissement puis à la paralysie de l'ensemble de l'économie mondiale.

Contrairement à la période précédente, leur politique ne consiste plus à faire redémarrer l'économie des pays les plus exposés à cette crise du capitalisme en recourant à une redistribution des profits et à une libéralisation du crédit, histoire d'amorcer un nouveau cycle du capital qui leur permettrait d'accumuler rapidement de nouveaux profits jusqu'à la prochaine crise, elle consiste au contraire à littéralement étrangler toutes les couches de travailleurs qui jusqu'à présent faisaient tourner la machine capitaliste sans leur laisser le moindre espoir de s'y opposer et d''y échapper, comme s'ils avaient décidé d'en finir une bonne fois pour toutes avec les contradictions qui minent de l'intérieur le capitalisme parce qu'ils n'ont pas d'autres alternatives, hormis le plan ou la stratégie qu'ils ont mis au point pour soumettre à leurs bottes l'ensemble des exploités.

C'est ainsi que leur offensive généralisée contre nos droits sociaux et politiques ne se situe plus exactement ni dans le même contexte qu'autrefois ni dans la même perspective, un peu comme s'ils avaient subreptissement modifié les règles du jeu du capitalisme et de la lutte des classes qui sinon leur seraient défavorables à un moment donné au risque de leur échapper.

On peut observer qu'aussi bien leur polique que la manière dont ils la présentent et l'appliquent, qu'incarne au plus haut degré leur projet de traité transatlantique de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne, relève d'un arbitraire absolu et cynique ou teinté d'un despotisme débridé, qu'ils ne se donnent même plus la peine de camoufler derrière une rhétorique démagogique, elle ne tient plus compte du rapport de force existant entre les classes, agissant déjà comme si la lutte des classes était neutralisée ou avait disparu, comme s'ils l'avaient définitivement gagnée au profit d'un régime régi par d'autres lois, un régime, une monarchie oligarchique fonctionnant selon un règlement de police qu'ils avaient élaboré et dont personne ne pourrait contester la légitimité ou s'y opposer, ayant prévu parallèlement à cet effet la militarisation de la société et la mise sous surveillance de la totalité de la population, armes contre lesquelles elle est impuissante à lutter, pire encore puisqu'elle tombe dans le panneau ou en redemande.

En publiant ce genre d'articles, pour qui roule ce portail et le courant politique qu'il incarne ?

- Obama, ne perdez pas l’occasion de faire quelque chose d’historique - legrandsoir.info - 20 mars 2016

- Lettre d’Adolfo Pérez Esquivel au président des États-Unis - legrandsoir.info - 23 mars 2016

Le stalinisme n'est pas mort.

Même cause, même effet, même remède : En finir avec le capitalisme.

- La «violence économique», comme le terrorisme, va encore durer longtemps - Slate.fr

Ce sont des agents du gang mafieux et barbare des oligarques anglo-saxons-sionistes et leurs monstrueuses créatures Al-Qaïda, Daesh, qui vous le disent, vous le promettent, vous le souhaitent. Ils n'ont aucun mérite, puisqu'ils savent que dans l'état actuel des choses nous ne sommes pas en mesure d'abattre le capitalisme, ni même de lui infliger une lourde défaite.

Une imposture peut en cacher une autre ou quand banquiers, mafiosi, gangsters et salafistes oeuvrent au même objectif politique. La police italienne met à jour les liens entre Daesh et la Camorra - voltairenet.org 26.03

La police italienne a arrêté à Naples un Irakien de 46 ans, Aziz Ehsan, qui faisait office d’officier de liaison entre Daesh et la “Camorra” (organisation mafieuse de Campanie).

Les officiels évoquent également des liens de Daesh avec “Cosa Nostra” en Sicile et la “Ndrangheta” en Calabre.

Depuis septembre 2014, Daesh contrôle le trafic d’héroïne afghane. Cependant, jusqu’à présent cette information n’avait été publiée que par le Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants, jamais par des autorités ouest-européennes [1]. voltairenet.org 26.03

[1] « La famille Karzaï confie le trafic d’héroïne à l’Émirat islamique », Réseau Voltaire, 29 novembre 2014.

- Le roi de Jordanie accuse la Turquie de préparer le jihad en Europe - voltairenet.org 26.03

Le 11 janvier 2016, le roi Abdallah de Jordanie participait à Washington à une réunion avec des membres de trois commissions sénatoriales (Renseignement, Affaires étrangères et Armées). Selon David Hearst (ancien journaliste du Scotman, puis du Guardian, actuel rédacteur en chef de Middle East Eye) qui a pu consulter les minutes de la rencontre, le roi aurait accusé le président Recep Tayyip Erdogan d’avoir organisé la vague de migrants vers l’Europe et d’y avoir intentionnellement placé des jihadistes.

Le roi aurait affirmé, concernant la Syrie, que la Turquie œuvre pour une solution confessionnelle, à l’encontre des efforts de la Jordanie.

Le roi aurait confirmé la responsabilité de la Turquie dans le trafic de pétrole volé par Daesh. Observant que l’armée turque entraîne l’armée somalienne, le roi aurait accusé la Turquie de contrôler des groupes jihadistes non seulement en Syrie et en Irak, mais aussi en Libye et en Somalie.

Enfin, le roi se serait interrogé sur la promesse européenne [désormais actée par le Sommet des 17 et 18 mars] de verser 3 milliards d’euros à la Turquie pour l’aider à faire face à ses réfugiés. Il aurait noté le caractère disproportionné de cette aide, laissant entendre que les Européens financent indirectement les ambitions turques. voltairenet.org 26.03

Après avoir semé le chaos et terrorisé la population, détruit la Syrie et adopté de nouvelles lois liberticides sur fond d'actvités militaires illégales et secrètes couvertes par leur propagande de guerre, ayant atteint en grande partie leurs objectifs, les voilà qui lâcheraient le morceau en s'apprêtant à sacrifier l'un des principaux exécutants de leurs basses oeuvres, Erdogan, sans doute histoire de tenter d'enrayer la chute de leur popularité et le rejet de l'ensemble des partis institutionnels par les peuples, afin de mieux faire passer leur traité de libre-échange qu'ils continuaient tranquillement de mettre au point, la prochaine étape décisive de leur plan.

L'agent de l'OTAN Erdogan soutenu par Hollande et Juppé a commandité les attentats de Paris et Bruxelles.

- La Turquie revendique le bain de sang de Bruxelles par Savvas Kalèdéridès - voltairenet.org 24.03

Depuis six mois, la Turquie menace la France, la Belgique et l’Allemagne et les somme de l’aider à éliminer le mouvement de libération nationale kurde. Idéologiquement le régime de Recep Tayyip Erdogan considère en effet que les Turcs sont une « race supérieure » et que les Kurdes doivent obéir ou être éliminés. La France, qui avait pris l’engagement d’aider la Turquie à résoudre la question kurde « sans porter atteinte à l’intégrité de son territoire » (c’est-à-dire en déplaçant les Kurdes turcs en Syrie), mais n’était plus en mesure de tenir sa promesse, fut la première touchée. La Belgique qui donne asile aux Kurdes, a été la seconde cible.

Tout terroriste choisissant sa cible, veille à passer un message pour justifier son action. La plupart du temps c’est ce message qui intéresse les terroristes et non pas l’ampleur de la catastrophe que va provoquer leur acte terroriste.

De la sorte, ils parviennent à contourner l’exclusion dont ils font l’objet de la part des médias conventionnels, et se trouvent soudain au centre du débat, sous le feu des projecteurs.

Dans le cas des attentats terroristes de Bruxelles, il pourrait y avoir plusieurs messages, dont un lié à l’existence même de l’UE [1]. Cependant, le message central, qui n’a cessé d’être répété par le gouvernement turc, par des groupes étatiques et para-étatiques et par la presse turque, concernait le soutien de la Belgique et de l’UE à la cause kurde.

Le président Erdogan en personne, pendant que se tenait le sommet de l’UE avec la Turquie, prononçait une attaque violente contre l’Union européenne accusée d’héberger et de soutenir des organisations du mouvement de libération nationale kurde.

Le quotidien Star, organe officieux du régime de Recep Tayyip Erdogan, ouvrait sa "une" du 22 mars 2016 (c’est-à-dire le matin même des attentats de Bruxelles) sous le titre « La Belgique État terroriste ». Elle était illustrée de photographies de Kurdes brandissant le drapeau du Rojava, la région autonome du Nord de la Syrie qui sert désormais de base arrière au PKK et constitue une menace majeure pour la Turquie.

Le même journal publie les menaces du président Erdogan envers la Belgique.

L’édition spéciale de Star du 23 mars est intitulée : « Le serpent que nourrissait la Belgique en son sein l’a mordue », faisant référence au discours prononcé par le président Erdogan, le 18 mars dernier [2].

De plus, le journal islamiste Akita, un des organes du Parti de la Justice et du Développement, du 23 mars reprend le même argument en "une". Elle est illustrée par des photographies de l’ancien député Zoubair Indar, l’un des dirigeants du mouvement de libération nationale kurde, et de Fehriye Erdal, accusée du meurtre d’Ozdemir Sabanci, tous deux réfugiés politiques en Belgique. Un second titre précise : « La Belgique supporte les terroristes ».

Dans son éditorial d’aujourd’hui intitulé « Celui qui dort avec le terrorisme, se réveille avec lui », Khanty Ozisik, le principal chroniqueur du journal électronique pro-Erdogan Internethaber.com, écrit mot pour mot :

« Le gouvernement qui dirige ce pays [la Belgique], en dépit des protestations et des objections de la Turquie, autorise et permet au PKK de faire sa propagande. Il n’a pas dit mot lorsque le PKK montait ses tentes et organisait des rassemblements avec ses militants. D’autre part, le gouvernement belge, en soutenant les Forces de défense populaire (YPG) [3], qui sont considérées comme le plus grand ennemi de l’État Islamique en Irak et en Syrie, a agi comme s’il disait aux djihadistes "Venez me mettre des bombes" ».

Il y a d’autres documents et éléments attestant de la responsabilité turque, tout comme il y en a pour les attentats contre la France. Ces derniers ont eu lieu pour faire comprendre à François Hollande qui avait accueilli à Paris, à l’Élysée, les dirigeants du YPG en uniformes militaires, qu’il ne pouvait plus reculer quant à son engagement de créer un faux État kurde [4].

Ne prêtez pas attention à qui étaient les exécutants de ces attentats, ni au groupe dont ils se revendiquent. La Turquie constitue un allié stratégique de Daesh et est en mesure de passer « contrat » directement avec son équipe dirigeante.

J’espère que le Premier ministre grec et les membres de son gouvernement liront et analyseront tout cela, alors que par leurs actions ils ont livré notre pays en otage de la Turquie. S’ils ne se réveillent pas, nous serons confrontés à des événements inimaginables. voltairenet.org 24.03

[1] La Millî Görüs, la milice islamiste dont est issue le président Erdogan, est historiquement opposée à l’UE qu’elle considère comme une « club chrétien ». Ndlr.

[2] “Baskan Erdogan AB’yi tehdit”, yazan Recep Tayyip Erdogan, Réseau Voltaire Sitesi, 18 Mart 2016.

[3] Les Forces de défense populaire (YPG) ont été constituées sur instruction personnelle d’Abdullah Öcalan pour défendre les populations kurdes du Nord de la Syrie. Durant la guerre d’agression contre la Syrie, elles se sont battues en collaboration avec l’Armée arabe syrienne. Cependant, le 31 octobre 2014, le chef du YPG, Salih Muslim, trahissant Öcalan, participait à une réunion secrète à l’Élysée avec François Hollande et Recep Tayyip Erdogan. Il était convenu de créer un État fantoche en territoire syrien, de nommer Muslim président, puis d’y expulser les membres du PKK turc, en application du plan Juppé-Davutoglu de 2011. Durant un peu plus d’un an, la plus grande confusion s’étalait dans les rangs kurdes de Syrie jusqu’à ce que la Russie et les États-Unis prennent les choses en main. Depuis le 15 mars, le YPG a retrouvé son unité. Il reçoit des armes de Moscou et de Washington et les transmets au PKK. Ndlr.

[4] « La République française prise en otage », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 novembre 2015.

Quand l'AFP soutient les régimes terroristes turc et qatari.

- Qatar: une base militaire turque en cours de construction achevée dans 2 ans - AFP

Une base militaire turque est en cours de construction au Qatar et sera achevée dans deux ans, a annoncé mercredi le ministre turc de la Défense à Doha.

L'établissement de cette base militaire fait partie d'un accord de défense plus large signé fin 2014 entre Doha et Ankara, tous deux membres de la coalition conduite par les Etats-Unis qui mène des frappes contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

"Nous voulons parvenir à coopérer dans les domaines de l'entraînement (militaire)" et "contribuer à la stabilité dans la région", a encore déclaré M. Yilmaz. (Ben voyons ! - LVOG)

Ce dernier a ajouté que des militaires et des avions qataris étaient actuellement présents en Turquie.

Le Qatar abrite par ailleurs la grande base aérienne d'al-Udeid, siège du Centcom, le commandement des forces américaines au Moyen-Orient. Cette base est utilisée par les avions américains pour bombarder l'EI. (Qui le croit encore à part l'AFP ? - LVOG)

Dans le conflit syrien, la Turquie comme le Qatar soutiennent la rébellion face au régime de Bachar al-Assad. AFP 30.03 (Rébellion fantôme, traduire Al-Nosra et EI - LVOG)

Qui a dit ?

Quel est l'idiot utile du régime qui a sorti cette énormité ?

- "Nous avons donc un ennemi que nous bombardons là-bas et qui, ici, trouve des gens pour mener des opérations de commando. Nous sommes dans un état de guerre dont le principe de base est l'action imprévue et on ne peut pas savoir où on va être frappé", a-t-il ajouté.

Réponse : Mélenchon dimanche sur Canal+.

A notre connaissance notre "ennemi" est dans notre propre pays, apparemment pas pour ce charlatan...

Et d'en rajouter une couche en volant au secours de l'Etat, de la Ve République :

- La réponse au terrorisme, selon lui, ce n'est pas "d'espionner tout le monde par quartiers entiers". "Moi, je crois aux moyens humains, on infiltre, on met des gens" pour le renseignement. Or, a-t-il regretté, "l'État est anémié" et il manque des moyens humains pour mener cette action. AFP 27.03

Quel réac ! Vite plus de flics, CRS, etc. ! Humains de préférence !

Toujours plus réactionnaire, leur vraie nature.

Perpétuité réelle, peine de mort, assignation à résidence... Comment la droite fait de la surenchère sur les propositions sécuritaires. - Francetv info

Après les attentats de Bruxelles, les politiques occupent le terrain médiatique avec des propositions toujours plus radicales. Francetv info 29.03

Vous vous souvenez peut-être qu'un jour j'avais commis l'outrage de prétendre que finalement la droite et l'extrême droite c'était du pareil au même, quelle horreur, les nuances étaient uniquement une question de circonstance ... C'était parfaitement justifié, les faits le démontrent une fois de plus, si nécessaire.

- Sécurité : jusqu'où ira la droite dans la surenchère ?

La créativité et l'imagination en action... Trois jours après les tragiques attentats de Bruxelles, certains à droite s'empressent de dégainer des propositions pour le moins iconoclastes en matière de sécurité.

«Je demande à ce que l’on coule les bateaux des passeurs dans les ports», a expliqué Christian Estrosi, président de la région Paca, vendredi matin sur Europe 1. Avant de préciser : «Quand ils sont vides».

Olivier Dassault, député les Républicains de l'Oise, n'a quant à lui pas hésité à relancer hier le débat sur... la peine de mort. Un sujet qui était pourtant jusque-là l'apanage quasi exclusif du Front national.

Ces propos font écho à ceux de Xavier Bertrand qui, la veille, assurait qu'il « n'aurait pas voté l'abolition de la peine de mort » en 1981.

Quant à Laurent Wauquiez, spécialiste des sorties musclées sur le thème sécuritaire, il a ressorti de son chapeau et sur son compte Twitter sa mesure phare — qu'il avait déjà défendue en novembre dernier après les attentats à Paris — : « l'internement des fichés S et de ceux qui reviennent du djihad ». LeParisien.fr

Etat policier. L'Etat d'exception permanent.

- Des agents de sûreté armés vont patrouiller dans certains trains.

Cette annonce du président de la SNCF s’inscrit dans le cadre des mesures de renforcement de la sécurité, et notamment la loi Savary, entrée en vigueur mercredi. LeMonde.fr

- La réforme pénale va durcir l'état d'urgence - LeParisien.fr

Sans traiter directement de l'état d'urgence, le texte actuellement discuté au Parlement alourdit considérablement l'arsenal de la justice et des enquêteurs dans la lutte et la sanction des activités terroristes. Déjà voté en première lecture à l'Assemblée — où un amendement du député LR Guillaume Larrivé a introduit la possibilité pour les juges de prononcer une « perpétuité incompressible » —, le projet de loi est actuellement débattu par les sénateurs. Lesquels s'appliquent à durcir encore le dispositif préventif et répressif : perquisitions de nuit, régime plus rigoureux d'exécution des peines, circonstance aggravante permettant de criminaliser certains délits liés au terrorisme, extension du contrôle administratif des personnes de retour de zones djihadistes. Le Sénat envisage même de contourner la jurisprudence de la Cour de cassation en facilitant la saisie des flux et des stocks de courriers électroniques.

Autant de mesures presque d'exception qui complètent les dispositions de l'état d'urgence qui restent potentiellement applicables : assignation à résidence, interdiction de manifester et de circuler, etc. LeParisien.fr 30.03

- A Rennes, un syndicaliste frappé à terre par des policiers.

Cette fois-ci, ce ne sont pas des lycéens qui estiment avoir été violentés par les forces de l’ordre mais un syndicaliste rennais de 60 ans. L’homme, membre du syndicat Sud Santé sociaux affirme, vidéo à l’appui, avoir reçu plusieurs coups de la part de deux policiers en marge des manifestations de jeudi à Rennes.

La vidéo amateur, postée sur les réseaux sociaux, montre des policiers charger plusieurs opposants à la loi travail qui voulaient rejoindre le Parlement de Bretagne dans l’hypercentre, ce qui n’avait pas été autorisé par la Préfecture. On y voit notamment un homme tomber près d’une voiture, se rouler en boule et recevoir à terre plusieurs coups de matraque et de pieds de la part de deux policiers. «C’est bien mon client que l’on voit sur cette vidéo affirme Me Olivier Pacheu, l’avocat du syndicaliste. Un certificat médical atteste d’une ecchymose de 12 cm sur ses jambes et d’une incapacité de travail de trois jours. Il a pris de sacrés coups, il boite sérieusement.»

Interpellé quelques minutes plus tard, ce père de famille a ensuite été placé 48 heures en garde à vue. «En dehors des violences subies, cette garde à vue l’a éprouvé. D’autant plus qu’il a attendu 20 heures avant d’être auditionné la première fois et que le procureur voulait même le placer en détention provisoire au départ. Il l’a mal vécu», poursuit l’avocat. Remis en liberté samedi après-midi, il a été mis en examen et sera jugé le 22 avril pour «participation à un attroupement armé» et «violences envers un agent de la force publique avec armes [projectiles ndlr]». Ce qu’il conteste. «Le policier qui l’a interpellé dit qu’il lui a porté un coup pour l’immobiliser parce qu’il était menacé mais la vidéo prouve le contraire. Il a reçu plusieurs coups et il n’a lancé aucun projectile. Il n’a pas de casier judiciaire et comptait rentrer après la manifestation. Sur la vidéo on le voit courir pour éviter les gaz lacrymogènes, c’est tout.»

«Nous demandons des explications officielles indique à Libération Eric Adam, secrétaire départemental Sud Santé sociaux. Ce militant Sud était au sol et tenait un drapeau du syndicat au moment où les policiers l’ont chargé. Il s’agit d’une personne convaincue, déterminée et pacifique. Il n’a commis aucun acte répréhensible si ce n’est d’être dans le cortège. Cette vidéo traduit le manque de discernement de ces policiers alors qu’il n’aspirait qu’à défendre ses valeurs et ses idéaux.»

Goulven Bouilliou, infirmier et militant à Sud, manifestait au côté de son collègue avant de le perdre de vue et qu’il ne soit interpellé. Lui aussi dénonce une réponse totalement disproportionnée des policiers ce jour-là : «En début d’après-midi, on était une dizaine de notre syndicat parmi 1 000 à 2 000 jeunes qui voulaient accéder à la place du Parlement pour occuper la place toute la nuit. On pensait passer facilement le barrage mais les forces de l’ordre ont tout de suite balancé des gaz lacrymogènes. En dix ans de manifs, je n’ai jamais vu ça. Ils en ont envoyé plus d’une centaine. On n’arrivait plus à respirer. Certains manifestants ont alors répliqué mais c’est la police qui a commencé et c’était totalement démesuré.»

Samedi, neuf autres personnes dont trois mineurs, ont été présentées à un juge à Rennes. Elles ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire en attente de leur jugement. Libération.fr 3.4

Etat policier. Une tendance mondiale.

- Vietnam: un haut-gradé de la police devient le nouveau président du pays.

Un haut-gradé de la police vietnamienne a été élu samedi, sans surprise, au poste de président du pays, l'un des postes les plus importants du régime communiste à parti unique. AFP 3.4

Fascisme au quotidien.

- Netanyahu défend la "moralité" de l'armée après la mort d'un Palestinien - AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a défendu dimanche la "moralité" de l'armée après l'arrestation d'un soldat soupçonné d'avoir achevé d'une balle dans la tête un Palestinien blessé.

Une vidéo des faits survenus jeudi à Hébron en Cisjordanie occupée, a alimenté une vive polémique en Israël.

Elle montre deux Palestiniens à terre blessés par balles après qu'ils ont agressé au couteau un soldat israélien. L'un d'eux bouge encore faiblement la tête. Un soldat le met alors en joue bien qu'il ne représente apparemment plus de danger et lui tire une balle dans la tête.

Les défenseurs des droits de l'Homme ont dénoncé une "exécution" et les Palestiniens un "crime de guerre".

"Toute mise en cause de la moralité de l'armée est révoltante et inacceptable", a dit M. Netanyahu lors du conseil des ministres hebdomadaire, selon un communiqué. "Les soldats israéliens, nos enfants, respectent de hautes valeurs morales alors qu'ils combattent contre des assassins assoiffés de sang dans des conditions opérationnelles difficiles", a-t-il ajouté. "Je suis certain que l'enquête tiendra compte de toutes les circonstances" de l'incident. La radio militaire a révélé que 11 minutes s'étaient écoulées entre le moment où les Palestiniens avaient été blessés après avoir agressé le soldat et le moment où le tireur a ouvert le feu sur l'un d'eux. Selon un soldat présent sur place cité par la radio, le tireur lui a dit qu'un "terroriste qui poignarde un soldat mérite de mourir". AFP 29.03

Le Monde a choisi son candidat à l'élection présidentielle américaine : le clone de G.W. Bush !

La très jouissive revanche de l’ultra-conservateur Ted Cruz - LeMonde.fr

L’ancien pestiféré reçoit désormais les adoubements à la chaîne, il est aujourd’hui le dernier rempart encore debout face au bulldozer Donald Trump dans la course à l’investiture républicaine. LeMonde.fr 29.03

Sécurité à échelle variable.

- Pâques : un rendez-vous sous haute sécurité pour le pape François.

Le souverain pontife a adressé un message à la ville et au monde depuis le balcon du Vatican à l'occasion des fêtes de Pâques. Il a abordé les actions terroristes. Francetv info 28.03

- Pakistan: attentat-suicide dans un parc bondé, au moins 65 morts.

Au moins 65 personnes, dont de nombreux enfants, ont péri dimanche soir dans un attentat-suicide dans un parc bondé de Lahore, grande ville de l'est du Pakistan, où des chrétiens célébraient les fêtes de Pâques. AFP

L'intox mortelle suprême.

- L'objectif du désarmement nucléaire réaffirmé à Washington

La cinquantaine de dirigeants réunis à Washington pour assister à un sommet sur la sécurité nucléaire ont réaffirmé leur engagement contre la prolifération des armes et du matériel nucléaire, annonce vendredi un communiqué. Il reste encore beaucoup à faire pour empêcher des entités Reuters 02.04

Grille de lecture.

On avait eu l'occasion de lire dans un article bien informé publié par un média dit alternatif, que Washington allait consacré lors de la décennie à venir 1.000 milliards de dollars à la modernisation de son arsenal nucléaire et à la mise au point de nouvelles armes nucléaires.

Décadence d'un régime.

- Politique : des prises de parole de plus en plus vulgaires

Les hommes et les femmes politiques français se lâchent de plus en plus et n'ont plus aucune gêne à utiliser des mots vulgaires. Francetv info

Ils sont comme ils sont...

Marchandisation à outrance et inégalité infâme.

- Dans le Calvados, certains services des pompiers vont devenir payants

Les syndicats de pompiers et les élus de l'opposition contestent cette décision du Service départemental d'incendie et de secours, votée lundi et révélée par Ouest France . «Le citoyen devient un client», brocarde un conseiller municipal au Figaro .

Les habitants du Calvados risquent bientôt d'avoir une mauvaise surprise s'ils appellent les pompiers. Selon Ouest France, il faudra, dans ce département, payer en contrepartie de certains services des sapeurs-pompiers. C'est le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) qui a voté cette mesure lors de son conseil d'administration du lundi 21 mars. L'entrée en vigueur est fixée au 1er avril prochain.

La facture pourrait même être salée pour certains services: en cas d'alerte incendie alors qu'aucun feu n'est déclaré, la personne devra débourser 463 euros. Pour une personne en état d'ébriété ou qui nécessite un secours sans transfert à l'hôpital, il faudra payer 241 euros. Ouest France s'est procuré la grille tarifaire. Pour une simple recherche de documents administratifs, la note s'élève à 96 euros.

La décision fait déjà polémique. Les pompiers et les élus de l'opposition de gauche de la Ville de Caen ainsi que la minorité du conseil départemental sont mobilisés. Ils ont tenu une conférence de presse à ce sujet ce samedi. «On ne peut pas faire des économies sur le dos de la santé et de la sécurité», pointe Eric Vève, élu PS, qui condamne «des tarifs exorbitants». (On s'étrangle en entendant cela de la part d'un membre du PS qui saccage ou privatise le droit à la santé ! Notez d'ailleurs qu'il n'est pas contre le principe. - LVOG)

Plusieurs dossiers semblent miner les relations entre les pompiers et le Sdis, dans le Calvados. Fin décembre, les pompiers avaient fait grève pendant près d'un mois, en conflit avec leur direction, sur des questions de temps de travail. Ce samedi, une manifestation de soutien aux pompiers a lieu à Caen, contre la fermeture de six casernes décidée par le Sdis.

Pour compenser une baisse des budgets, certains services rendus par les pompiers sont déjà payants dans certains départements. C'est le cas en Haute-Savoie, par exemple, où des mesures ont été prises pour limiter les assistances injustifiées. LeFigaro.fr 26.03

Ici en Inde, les pompiers, c'est comme s'ils n'existaient pas, c'est mieux ! Quand la population fait face à un sinistre, elle doit se démerder toute seule...

20 jours auront suffi. Qui l'aurait cru possible ?

- Le régime syrien reprend au groupe EI la totalité de Palmyre - AFP 26.03

L'armée syrienne a repris dimanche le contrôle total de Palmyre après en avoir chassé les jihadistes du groupe État islamique qui tenaient cette ville antique du centre de la Syrie depuis près d'un an, a affirmé à l'AFP une source militaire à Palmyre.

"Après de violents combats nocturnes, l'armée contrôle entièrement la ville de Palmyre, y compris le site antique et la partie résidentielle. Ils (les jihadistes) se sont retirés".

D'après cette source, les combattants de l'EI "se sont repliés vers Sokhné, Raqa et Deir Ezzor", leurs fiefs dans le nord et l'est de la Syrie.

"Les unités d'ingénierie de l'armée sont en train de désamorcer des dizaines de bombes et de mines à l'intérieur de la cité antique" qui contient des trésors détruits en partie par le groupe extrémiste.

Les forces prorégime, appuyées par l'aviation russe, ont lancé le 7 mars une offensive pour reprendre Palmyre à l'EI, qui s'était emparé en mai 2015 de la ville et ses ruines antiques classées au patrimoine mondial de l'Unesco. AFP 26.03

Parole d'internaute

Il s'agit en fait de la loi loi TFUE article 121.

"Avec le recul du temps, la portée du traité de Maastricht m’apparaît plus clairement : ce fut un changement de régime. Le passage de la démocratie à l’oligarchie. La fin du grand cycle, après la monarchie et la république. Dès la fin de la seconde guerre mondiale, le projet de la construction européenne fut promu avec force par Jean Monnet, un Français d’Amérique, ancien cadre supérieur de la Banque Lazard de New York, inspirateur de la Commission trilatérale. Il voulait abolir les souverainetés nationales, mais en tenant les peuples d’Europe dans l'ignorance de ce qui allait se passer. Il lui paraissait nécessaire d’avancer furtivement, par petits pas successifs, chacun d’eux appelant le suivant au nom de l’urgence économique; on a appelé cela le « système de l’engrenage » ou du cliquet. Il n’y a pas de marche arrière possible. C’est une machine à crans. La méthode n’est connue que du petit cercle de ses initiateurs. Mais on ne peut empêcher les gaffeurs de parler.

Ainsi Claude Cheysson, qui fut ministre des Affaires étrangères et membre de la Commission européenne, en fit- il l’aveu plus tard devant moi : « Dès les origines, nous nous sommes placés dans l’adémocratie. On a toujours mieux avancé hors du contrôle démocratique. » Depuis 1945, nos élites démocrates-chrétiennes et socialistes ont peur de la démocratie qu’elles ont rétablie. L’affaire de Maastricht et de la monnaie unique était trop compliquée pour les populations. On leur dirait, plus tard, que c’était pour leur bien.

Ainsi, récemment, le nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a tenu à dissiper les inquiétudes, après les élections en Grèce : « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités. Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » C’est beau comme l’antique ! Cela signifie que, désormais, la volonté ou la colère d’un peuple ne peut plus rien contre la broyeuse de Bruxelles. On n’a plus le droit de sortir de la camisole, même par le suffrage. C’est trop tard. La consultation du peuple grec par référendum provoqua des haut-le-cœur chez nos élites, au début de l’été. L’Europe obtint de la Grèce ce que les Anciens appelaient une paix carthaginoise. Le peuple grec fut mis en tutelle, condamné par Bruxelles à l’austérité.

Les hasards de la vie m’ont conduit à croiser la route du sociologue Michel Crozier. Il était l’auteur de la formule « la société bloquée ». Un jour, au café Procope, il me lut un extrait du rapport de 1975 de la Trilatérale intitulé : « The Crisis of Democracy », qu’il avait coécrit avec l’Américain Samuel Huntington. Il s’alarmait des signes avant-coureurs d’une pression trop forte des gouvernés sur les gouvernants. Et, pour la première fois, il anticipait l’émergence d’un nouvel âge raisonnable, « postnational et postdémocratique ». Derrière ce rapport et dans l’esprit des concepteurs de la fusion des nations européennes, il y avait un objectif caché, un but ultime - pour l’heure, dissimulé - c’était le dépassement des nations pour transformer le monde en un seul marché de consommateurs.

L’Europe unie n’était qu'une étape, c’était la première cuillerée d’huile de foie de morue ; iI y en aurait une autre : le marché planétaire."

Pas Social.

- Présidentielle 2017: Il n'y a «pas d'alternative à François Hollande à gauche», selon Valls

Manuel Valls se prononce pour une candidature de François Hollande sans passer par la primaire... 20minutes.fr

Entre nous, le Conseil constitutionnel ferait mieux de désigner directement le prochain président de la République , Juppé par exemple...

- PS: le député René Dosière redoute une "bérézina pour la gauche aux législatives de 2017"

Le député socialiste René Dosière redoute "une véritable bérézina aux législatives" et "le plus mauvais résultat de la Ve République" pour le PS, si la gauche perd la présidentielle, "hypothèse qui paraît la plus probable", dans une interview au Figaro de samedi. AFP

Il y avait même des devins au PS !

- Le PS affaibli par la lente désertion de ses militants.

Le Parti socialiste a perdu entre 10 et 20% de ses adhérents depuis l'élection présidentielle de 2012. Une hémorragie qui concerne essentiellement les militants de l'aile gauche du PS, très critique envers l'action du gouvernement.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Depuis 2012, plusieurs fédérations du Parti socialiste connaissent une baisse comprise entre 10 et 20% de baisse des effectifs militants. Une lente hémorragie constatée aux quatre coins du territoire.

C'est le cas à Paris, où la fédération du PS revendique 7800 adhérents, un recul de 10% depuis 2012, en Haute-Garonne (baisse de 4384 à 3760 en début d'année), ou encore en Isère (2400 à 2000) et en Loire-Atlantique (3311 à 2895). Et la situation s'aggrave dans les régions où le PS s'est retiré pour faire barrage au Front national aux régionales.

"Dans le Pas-de-Calais, on est dans l'ordre de 5 à 6000 militants contre 8000", dit un élu socialiste, sans préciser toutefois la période de référence. Mais, ajoute-t-il, "dans le département du Nord, ils sont exsangues, ils ont tout perdu, la région, etc..." Nord et Bouches-du-Rhône en perte de vitesse

La fédération PS du Nord, longtemps l'orgueil du PS, revendiquait 5500 adhérents à jour de cotisation en février, loin de la moyenne de 10 000 de ces dix dernières années.

Du côté de la rue de Solférino, on ne s'empresse pas de fournir des chiffres récents. Le Parti socialiste revendiquait en mai 2015, au moment du congrès de Poitiers, 131 000 militants "actifs", c'est-à-dire à jour de cotisation.

"Il y a davantage de gens qui partent mais il y a aussi des arrivées", assure un responsable socialiste, et les départs sont essentiellement des partisans de 'la motion B', autrement dit appartenant à l'aile gauche, très critique de la politique gouvernementale, jugée trop libérale.

Le phénomène "touche tous les partis"

Ce responsable estime d'ailleurs, sans trop cacher sa satisfaction, que cela peut "contribuer à changer le rapport de forces" au sein du Conseil national, le "parlement" du parti. Quant aux arrivées, il s'agit selon lui de personnes "qui en ont marre qu'on tape sur le gouvernement".

"Je n'identifie pas de mouvements massifs", déclare Emmanuel Grégoire, le "premier fédéral" parisien, mais "on surveille cela de près". Il fait remarquer toutefois que "les formes d'actions militantes et d'organisation que proposent les partis politiques sont totalement périmées par rapport aux attentes des citoyens" et que le phénomène "touche tous les partis".

"Ne restent que les gens qui veulent faire carrière"

"Les départs se font peu à peu. Il y en a qui sont partis sans rien dire", constate une militante parisienne. Il s'agit d'un processus de "mort lente", évoluant "à bas bruit". "Une érosion", abondent d'autres. "Vient un moment où les gens qui ne sont plus du tout d'accord s'en vont. On ne peut plus être à l'intérieur du parti en pensant à l'extérieur. Ce n'est plus possible", ajoute-t-elle.

Julien Jusforgues, trente ans au PS, a quitté le parti et rejoint La Nouvelle Gauche Socialiste. Il déplore que "ne restent au PS que les gens qui veulent y faire carrière et qui sont dépendants économiquement, ou salariés par le PS. On a perdu ce qui faisait sa force, les militants syndicalistes, étudiants, travailleurs".

"Le PS se vide totalement de ses militants. Je me demande bien comment ils vont pouvoir mettre en place la campagne (de 2017) et pouvoir, sans militants" participer aux campagnes électorales, renchérit Franck Rey, un ancien de l'aile gauche du PS. L'Express.fr

Au mieux ces "militants" étaient des réformistes ou de droite, les dirigeants du PS l'assumant, ils n'auront que l'embarras du choix jusqu'au FN.

Le 13 avril 2016

CAUSERIE

J'actualise le site avec moins de rigueur qu'auparavant par manque de temps et d'intérêt pour être tout à fait franc, c'est mon grand défaut, je sais. Il est plus destiné à servir de point de repère à mes réflexions ou analyses qu'à autre chose.

Au point où nous en sommes, nous n'avons plus rien à perdre, n'est-ce pas ? Nous pouvons donc dire directement ce que nous pensons réellement sans se soucier des susceptibilités des uns et des autres. Et si nous sommes incompris, cela ne nous changera guère.

Le mot du jour : En famille.

Entrons dans le vif du sujet

Poser la question "comment est-il possible qu’un gouvernement à ce point déconsidéré et rejeté puisse continuer à porter des coups destructeurs d’une telle ampleur ?" (POI notamment) sert à éviter d'en poser une autre et surtout d'y répondre car ce serait trop compromettant : Comment est-il possible que les représentants de l'oligarchie financière puissent plus que jamais se livrer à de gigantesques impostures ou provocations à l'échelle planétaire qui constituent une falsification ou un déni permanent de la réalité qu'ils ont contribué à façonner ou qui est à leur image, un défi à la logique ou au bon sens le plus élémentaire ?

Parce que les partis ouvriers marchent systématiquement dans leurs combines monstrueuses, adoptent les versions officielles de toutes leurs machinations ou de tous leurs crimes dont ils deviennent ainsi les complices, certains diront par crainte d'être assimilés à des complotistes. Foutaise, en réalité c'est parce qu'ils sont fossilisés et corrompus jusqu'à la moelle et refusent de mener le combat contre la classe dominante sur le plan idéologique et politique.

Mener ce combat les exposerait à la critique féroce ou hystérique des agents de la réaction qui sévissent parmi la population et ils n'y tiennent pas. Ils préfèrent pépère continuer de s'en tenir à une conception de la lutte des classes obsolète qu'ils estiment suffisante dans la mesure où elle permet à leurs militants de défendre leur statut privilégié ou les intérêts des couches de l'aristocratie ouvrière qu'ils représentent, l'unique objectif de leur combat syndical ou politique. Et que cela les entraîne à reprendre à leur compte la démagogie des représentants de l'oligarchie financière ne leur pose pas vraiment de problèmes, puisque la majorité des militants l'ont déjà adoptée ou s'en accommodent très bien pour ne pas en percevoir les conséquences sur les rapports entre les classes, quand ils ne s'en foutent pas littéralement.

Bref, la plupart des militants sont aussi ignorants que les masses tout en étant persuadés du contraire, de surplus ils sont plus hypocrites et lâches que la moyenne, car quelque part ils savent pertinemment que quelque chose cloche dans le discours de leurs dirigeants, mais ils ne veulent pas les affronter ou en tirer les conclusions qui s'imposent. Ils préfèrent que les choses continuent comme avant, c'est plus tranquille ou moins risqué, quitte à ce que la situation pourrisse sur place, et eux avec bien entendu, ce qu'apparemment ils ne soupçonnent pas ou dont ils se moquent également, car après tout dans un monde aussi pourri, quand on a l'impression de l'être moins que les autres on s'en contente ou on peut s'estimer satisfait de soi, il y a toujours des gens pour se satisfaire de peu ou qui s'arrangent avec leur conscience.

On avait offert aux militants un moyen de rompre avec cette attitude détestable, il valait ce qu'il valait et méritait d'être examiné, au lieu de cela ils l'ont rejeté en bloc, ils n'ont même pas voulu l'étudier ou en discuter, confirmant ainsi notre constat.

Qu'est-ce que vous croyez, l'oligarchie et ses représentants observent quotidiennement ce qui se passe au sein du mouvement ouvrier, et ils ont bien compris qu'en menant leur offensive sur tous les plans ils le conduiraient à se renier toujours davantage quand il n'en arrivait pas à les soutenir directement sur un plan ou un autre, ce qui devait contribuer à amplifier ou accélérer sa dislocation ou tout du moins lui interdire de se doter d'une nouvelle direction, on peut dire que jusque là ils ont atteint tous leurs objectifs.

Mais vous ne pouvez pas dire qu'en défendant les acquis sociaux nos dirigeants agiraient en agents de l'oligarchie... Effectivement si on isole cet aspect là du reste de la situation qui est dominée par une formidable imposture qui s'auto-alimente à coups d'attentats, de guerres et de coups tordus en tous genres qu'ils ne dénonceront pas dans le pire des cas ou qui feront l'objet d'amalgames dans le meilleur de manière à embrouiller un peu plus les travailleurs, et surtout ne pas se brouiller avec les tenants des institutions ou du régime. Mais dès qu'on réintroduit l'ensemble des facteurs qui composent la réalité, on s'aperçoit qu'ils prêtent mainforte aux entreprises les plus monstrueuses de nos ennemis.

Par exemple, lorsqu'ils réclament l'ouverture des frontières à tous les réfugiés ou candidats à l'immigration vers l'Europe, sans se soucier le moins du monde qu'il s'agit d'un plan conçu par l'oligarchie anglo-saxonne-sioniste pour dissoudre les nations et les peuples qui incarnent le progrès social le plus élévé jamais atteint par la civilisation humaine, parce qu'il est devenu incompatible avec l'existence du capitalisme à l'échelle mondiale, pour disloquer ou liquider les acquis de la lutte de classe des exploités et des opprimés depuis l'avènement du capitalisme afin de les réduire en esclavage sur tous les continents, condition indispensable pour assurer la survie du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme. Je crois que les militants ne saisissent pas bien de quoi il s'agit ou pire, ils ne veulent pas en tenir compte croyant échapper à ce terrible destin qui pourtant est en train de se réaliser sous leurs yeux.

L'oligarchie anglo-saxonne-sioniste est en quelque sorte au sommet du capitalisme (ou de l'impérialisme pourrissant) le dépositaire de l'avenir du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme dont dépend son existence, plus que du système capitaliste qu'elle sait condamnée à l'effondrement du fait de ses contradictions qui ne peuvent qu'aller en s'amplifiant avec le temps au rythme des inégalités et des injustices qui ne peuvent que se développer.

Au fil du temps elle a dû adapter sa stratégie et définir les différentes étapes qui lui permettraient de réaliser son plan, étapes qu'elle atteindrait à partir des occasions qu'allaient lui procurer un certain nombre d'évènements qu'elle allait provoquer ou instrumentaliser afin qu'ils jouent un rôle capital dans l'orientation de la société et du monde telle qu'elle l'avait déterminée. Tous ces événements (dont les cracks boursiers, les guerres, les génocides, les coups d'Etat, les attentats terroristes, etc.) allaient lui fournir un prétexte pour renforcer sa puissance financière et étendre son pouvoir politique dans l'objectif inavoué de gouverner le monde, sans partage ou à son seul profit.

Elle avait parfaitement conscience qu'elle ne pourrait pas atteindre cet objectif sans se libérer des contraintes qui lui étaient imposées par les rapports sociaux qui étaient à la base à la fois du régime capitaliste et de la lutte des classes, et qu'il lui fallait neutraliser. Dès lors comment s'y prendre pour avancer dans cette voie sans prendre le risque à la fois de précipiter la crise du capitalisme au point qu'elle devienne incontrôlable et d'alimenter la lutte de classe des exploités qui pourrait renouer avec le socialisme et constituer la pire menace sur son existence. En créant un certain nombre d'instruments financiers et de règles déconnectées du fonctionnement du capitalisme qui devaient se substituer ou prendre le relais de ses lois de fonctionnement défaillantes, de telle sorte que les oligarques puissent agir librement sur la crise du capitalisme et s'en servir simultanément pour mettre en place un système économique ayant un contenu purement juridique, totalement arbitraire ou despotique, s'appuyant sur un pouvoir politique acquis à leur cause ou corrompu, amené à le devenir également (despotique) une fois le mouvement ouvrier pourri de l'intérieur, divisé, disloqué, marginalisé par une miriade d'organisations ou associations liées aux institutions ou subventionnées par l'Etat, manipulé par des agents extérieurs, de manière à ce qu'ils reprennent à son compte des thèmes ou des revendications avancées par les représentants de l'oligarchie, qu'il adopte ou soutienne leurs positions, au point dans un certain nombre de domaines d'apparaître comme le fer de lance de la réaction.

Cette double offensive de l'oligarchie sur le plan économique et politique qui allait se combiner avec une guerre idéologique et psychologique tout azimut, avait pour but de cadenasser littéralement la société, de sorte que dorénavant ses opposants cessent de défendre l'idée qu'il serait encore possible de la changer radicalement et s'avouent vaincus, cessent le combat politique ou s'y soumettent. A ce stade, on peut observer qu'elle a largement atteint ces objectifs même si la guerre de classes n'est pas encore totalement terminée.

La faute ou la responsabilité en incombe aux dirigeants du mouvement ouvrier qui ont refusé ou qui n'ont pas été capables de définir la nature des principaux événements qui ont marqué le XXe siècle, quand ils n'en ont pas fait passer à la trappe un certain nombre d'entre eux tout bonnement. Or ce qu'il faut comprendre, c'est que puisqu'ils étaient tous liés par un même fil, en occulter certains revenaient à briser ce fil et à s'interdire d'analyser correctement la situation, de comprendre dans quelle direction s'orientait le capitalisme et la société, de telle manière qu'à partir de ce moment-là il devenait impossible d'agir efficacement sur la réalité, ce qui devait se traduire sur le plan pratique par l'incapacité de construire un nouveau parti ouvrier révolutionnaire ou doter le mouvement ouvrier d'une nouvelle direction.

C'était comme vouloir se rendre à un rendez-vous en vélo sans tenir compte que sa chaîne était cassée ou comportait des maillons défectueux, fatalement il allait s'avérer impossible d'arriver à temps ! Et dans quel état ! Si vous cherchiez où allait se nicher la théorie de la fatalité chère à la pseudo-avant-garde, il n'était pas nécessaire d'aller chercher bien loin, vous avez là la réponse.

Quand par exemple on examine les situations qui prévalaient avant, pendant et après les deux guerres mondiales du XXe siècle, on ne peut s'empêcher de constater qu'un fil les reliait entre elles, qu'il existait un rapport de cause à effet sur les plans économique et politique. On pourrait prendre la déclaration de Balfour en 1919 et la place qu'occupe Israël un siècle plus tard, ou encore la fondation de la banque d'Anglettre en 1694 et celle de la BCE trois siècles plus tard sur le même modèle, celui également adopté par la Fed en 1913, ou encore le 11 septembre 2001 et toutes les guerres qui l'ont suivi, ou encore la chute de Lehman Brothers et les quelque 20.000 milliards de dollars que les faux monnayeurs de la Fed allaient créer et se distribuer par la suite, dont 7 ou 9.000 milliards de dollars je ne sais plus au juste allaient servir à (finir de) noyauter l'économie européenne en prévision du traité de libre-échange transatlantique, le crack de 1929 suivi de l'étranglement de l'économique allemande favorisant la montée du nazisme, puis le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, etc. etc. etc. On aura constaté que chaque fois le pouvoir politique de l'oligarchie financière en est sorti renforcé (au détriment des Etats et des peuples), et que toutes les institutions financières ou politiques internationales qui allaient être créees à son initiative ou avec son accord dans la foulée serviraient exclusivement à réaliser le plan qu'elle avait défini.

Les campagnes orchestrées par les représentants de l'oligarchie contre le racisme, l'homophobie, le sexisme, la pollution, les préjugés ou croyances archaïques des peuples, l'ensemble des sciences sociales, etc. sont reliées au même fil, et poursuivent le même objectif pour avoir été initiés par les mêmes commanditaires, on peut ajouter le terrorisme, le Panama papers, etc.

Le refus d'admettre qu'un seul et unique fil reliait tous ces événements, n'a fait que confirmer que le fil du marxisme avait été rompu depuis l'assassinat de Trotsky pour ne pas remonter à la disparition de Lénine qui l'incarna au niveau le plus élevé au XXe siècle.

On arrêtera là pour aujourd'hui. On pourrait ajouter que la réaction a tissé patiemment sa toile d'autant plus facilement, que les différentes composantes du mouvement ouvrier corrompues ou faillies étaient mûres pour tomber dedans, la suite vous la connaissez, elle se déroule quotidiennement sous vos yeux.

Au fait, c'est très récent et apparemment c'est en train de se généraliser, ils ont entrepris de rendre inaccessible pour ne pas dire de censurer tous les blogs ou portails qui ne seraient pas sécurisés ou qui présenteraient des failles de sécurité dans leur déclaration lors de leur création. C'est ainsi que depuis quelques jours seulement il n'est plus possible d'accéder au blog du POID, je l'ai découvert hier. Ils avaient commencé par certains blogs dont l'adresse commençait par www., maintenant ils s'attaquent à ceux en https. Il paraît que se serait pour protéger les internautes d'intrus éventuels dans leurs ordinateurs, les sachant particulièrement bien intentionnés à notre égard, on est en droit d'en douter fortement.

J'ai noté autre chose de nouveau et de préoccupant. Jusqu'à présent dans la première page des infos de Yahoo on trouvait des articles provenant de médias divers ou d'agences de presse, Le Monde, Libération, Le Figaro, Le Parisien, La Tribune, l'AFP, Reuters, Euronews, Le Point, etc. et bien depuis quelques jours cette page est truffée d'articles des portails d'extrême droite néolibérale sioniste Slate.fr et Atlantico.fr.

Devinette ou mauvais tour d'illusionnistes.

Voilà le genre de rhétorique à bannir à tout jamais :

- "Que fera ce gouvernement, « affaibli comme jamais », au soir du 31 mars ? Cette question sera jeudi dans toutes les têtes des travailleurs et des jeunes, à l’issue de la grève et des manifestations." (POI - Informations ouvrières n°395)

Réponse : Rien. Ceux qui espéraient autre chose sont bourrés d'illusions ou sont des crétins, ils sont manipulés.

Mais Hollande et son gouvernement sont faibles, isolés, effectivement, quand on s'en tient aux apparences seulement. Mais c'est à n'y rien comprendre... Pour ceux qui ne veulent pas se donner la peine de comprendre, le plus souvent parce que cela les arrange, et je ne m'aventurerai pas à rechercher ceux qui comprennent tant leur nombre est insignifiant. Mais encore ? Je vois qu'il faut tout vous dire, bref on n'a pas progressé d'un pouce en 10 ans, c'est à désespérer.

Hollande incarne le régime, on est bien d'accord. Et à votre avis tous ceux qui descendent dans la rue et qui ne le remettent pas en cause ou qui n'ont pas pour objectif de le renverser, qu'incarnent-ils d'autre inconsciemment sinon le régime ? Ah, il ne fallait pas le dire, merde, trop tard c'est dit !

Eh oui, tout mouvement social à un contenu et une orientation politique qui permettent d'en définir la nature pour peu qu'on fasse l'effort d'en pousser l'analyse jusqu'au bout ! Comment, on ne vous l'avait jamais dit, vous n'y aviez pas pensé, et bien essayez de vous en souvenir pour la prochaine fois, cela vous évitera de cultiver des illusions à l'infini.

Pour tout vous dire, on finit pas être excédé de devoir toujours répéter les mêmes choses en vain.

Et puis Hollande n'est pas si faible que cela, il est encore soutenu par l'oligarchie financière, les maîtres du monde, un détail sans doute. Il a le soutien des Républicains, de l'UDI, du MoDem, du PS et ses satellites et alliés électoraux, la totalité des dirigeants syndicaux, les gauchistes ou les opportunistes qui marchent dans ses combines communautaristes ignobles, tiers-mondistes misérables, etc. c'est plutôt nous qui devrions nous sentir bien seuls !

Parole de manifestants pour le retrait de la Loi travail.

- «L'objectif, c'est la grève générale, mais pour cela, il faut se coordonner et que les syndicats de salariés appellent à la grève générale», poursuit-elle (Aïssatou Dabo, 18 ans, étudiante à Paris 8, en 2ème année de sciences politiques et porte-parole de la coordination nationale). Sauf que pour l'heure rien de tout ça. Pire, les centrales ont annoncé une prochaine date de manifestation bien trop tardive aux yeux des étudiants. «C'est désolant», explique Aïssatou Dabo. Les étudiants eux prévoient de manifester les 12, 14 et 20 avril prochain. Mais d'ici là, les annonces du gouvernement en faveur de la jeunesse, annoncées pour lundi, pourraient-elles changer la donne? «Non, assure la jeune femme. D'après ce qui ressort des assemblées générales dans les facs, la mobilisation n'est pas prête de flancher. On ne veut pas de modifications cosmétiques. C'est le retrait qui est demandé, tout simplement.»

Pas question donc de négocier autre chose avec l'exécutif. Ce que l'Unef a pourtant commencé de faire aux yeux de certains. «L'Unef, c'est juste une des forces. Pour le moment, il demande le retrait du texte. Mais on a peur qu'ils finissent par dire qu'il y a eu suffisamment de recul et qu'ils sont satisfaits, pointe Sébastien, un doctorant de l'école normale Ulm, de 24 ans. Quoi qu'il en soit, il n'en doute pas, le mouvement est parti pour durer, même s'il espère lui aussi un renfort plus marqué des salariés: "Quelques mesurettes ça ne suffira pas, il faut une réponse structurelle.»

D'autant que, poursuit Pierre, étudiant à la fac du Mirail, à Toulouse, «il y a un tel ras-le-bol, par rapport au quinquennat. Regardez les rassemblements Nuit debout. La loi El Khomri a ouvert un truc qui dépasse tout ça. On ne se laissera pas amadouer.» Pour Léa, 23 ans, étudiante en droit, ces gestes du gouvernement en faveur des jeunes, dont la probable extension de la durée des bourses pour les étudiants venant de terminer leurs cursus, «ne sont qu'un moyen pour calmer la mobilisation». Mais, ajoute-t-elle, «ça ne calmera rien!». Libération 09.04

A bas les journées d'action décrétées par les agents du régime ! Rupture avec les appareils pourris des syndicats.

Pourquoi les Américains veulent-ils liquider et dissoudre les nations et les peuples de l'Europe ?

Parce que c'est le siège de la lutte des classes mondiale sous le capitalisme depuis le XIXe siècle.

Ils font bien du fromage blanc à 0% de matière grasse.

- La popularité de Hollande au plus bas depuis un an et demi. - LExpress.fr

Jusqu'où peut descendre la courbe de popularité de François Hollande? Selon le baromètre YouGov France réalisé pour Le Huffington Post et iTélé, le président de la République recueille à peine 13% d'opinions favorables.

Le Premier ministre reste stable dans les sondages après avoir enregistré 3 mois de baisses consécutives, et est crédité de 20% d'opinions favorables.

D'une façon plus globale, l'ensemble du gouvernement chute aussi dans les sondages et ne recueille que 12% d'opinions favorables, soit deux points de moins par rapport au mois dernier.

Malgré un recul de leurs cotes de popularité, Alain Juppé et Emmanuel Macron restent en tête du palmarès des personnalités politiques les plus appréciées des Français (28% et 24% respectivement). LExpress.fr 07.04

En famille. Ce serait dommage de mettre fin à une telle mystification, le régime ne s'en remettrait pas.

- «En Marche» de Macron: Valls juge «absurde de vouloir effacer» le clivage gauche-droite - 20minutes.fr

En famille à l'extrême droite néolibérale.

- Le mouvement d'Emmanuel Macron hébergé à l'Institut Montaigne, proche du patronat. - 20minutes.fr

Le président du Medef Pierre Gattaz a fait part ce jeudi de son enthousiasme face à cette initiative. « Je trouve que c’est rafraîchissant, que ça permet de sortir de la politique politicienne », a-t-il déclaré.

L’Institut Montaigne, créé en 2000 par Claude Bébéar, fondateur du groupe d’assurances Axa et figure du patronat français, est un « think tank » d’obédience libérale. Il regroupe des chefs d’entreprises, des hauts-fonctionnaires et des universitaires. 20minutes.fr

Rappel.

- Droit du travail : les propositions chocs de l'Institut Montaigne - lesechos.fr 01.09.2015

Le think tank libéral préconise de laisser les entreprises fixer par accord leur propre Code du travail.

Concrètement, le think tank préconise de donner les quasi pleins pouvoirs aux entreprises pour « adapter à leurs besoins spécifiques » les règles issues du Code du travail, des branches et des accords interprofessionnels. lesechos.fr 01.09.2015

- Droit du travail: cette "bombe" de l’Institut Montaigne - challenges.fr 01.09.2015

L’Institut Montaigne veut étendre considérablement les domaines où la négociation d’entreprise fixe les règles, par exemple, le travail le dimanche, le recours au temps partiel, et même le droit du licenciement, la négociation collective fixant "sa propre liste de motifs de rupture du contrat de travail". challenges.fr 01.09.2015

En complément.

- 4 Vérités - Raffarin verrait bien Macron travailler avec Juppé. - Francetv info

Mystification. La nuit debout, le jour couché.

- « Nuit debout », un mouvement à dormir debout par Thierry Meyssan - Réseau Voltaire 10.04

La presse parisienne se pâme devant la naissance d’un mouvement politique, « Nuit debout ». Des centaines de personnes se rassemblent sur les grandes places des principales villes françaises pour discuter et refaire le monde.

Ce mouvement « spontané » s’est organisé en quelques jours. Il dispose désormais de deux sites internet, d’une radio et d’une télévision web. À Paris, place de la République, 21 commissions ont été constituées comme dans un inventaire à la Prévert : animation artistique, climat, cantine, création d’un manifeste, dessin debout, jardin des savoirs, manifestations, campement, démocratie, science debout, gréve générale, éducation, économie, féminisme, LGTBI+, TV debout, vote blanc, transparence, Françafrique, infirmerie, communication. C’est dans ce bavardage que se jouerait l’avenir du pays.

« Nuit debout » aurait surgi de la projection d’un film militant « ?Merci patron? » de François Ruffin, le 23 février. Les spectateurs auraient constitué un collectif « Convergence des luttes », avec l’idée de rassembler les préoccupations des salariés, des migrants, etc. [1]

Cependant, la lecture de l’appel rédigé par « Convergence des luttes » ne manque pas surprendre. On peut y lire : « Ce mouvement n’est pas né et ne mourra pas à Paris. Du printemps arabe au mouvement du 15M, de la place Tahrir au parc de Gezi, la place de la République et les nombreux autres lieux occupés ce soir en France sont l’illustration des mêmes colères, des mêmes espoirs et de la même conviction : la nécessité d’une société nouvelle, où démocratie dignité et liberté ne sont pas des déclarations vides » [2].

Si ce mouvement n’est pas né à Paris, comme l’affirment ses initiateurs, qui en a eu l’idée ?

Les références au « printemps arabe », au « mouvement du 15M », à la « place Tahrir » et au « parc de Gezi » renvoient toutes quatre à des mouvements clairement soutenus, sinon initiés par la CIA. Le « printemps arabe », c’est le projet du département d’État de renverser les régimes laïques arabes et de les remplacer par les Frères musulmans. Le « mouvement du 15M », en Espagne, c’est la contestation de la politique économique des grands partis tout en affirmant l’attachement aux institutions européenne. La « place Tahrir » en Égypte est habituellement considérée comme un des lieux du printemps arabe, et l’en distinguer ne peut faire référence qu’à son occupation par les Frères musulmans de Mohamed Morsi. Quant au parc Gezi, ce fut le seul mouvement laïque des quatre, mais il était instrumenté par la CIA pour mettre en garde Recep Tayyip Erdogan, qui n’en a pas tenu compte.

Derrière ces quatre références et bien d’autres, on trouve un même organisateur : l’équipe de Gene Sharp, jadis baptisée Albert Einstein Institute [3] et aujourd’hui Centre for Applied Nonviolent Action and Strategies (Canvas), exclusivement financée par les États-Unis [4]. Des gens très organisés, directement liés à l’Otan et ayant une sainte horreur du spontanéisme de Rosa Luxembourg.

La non intervention de la préfecture de police, le discret soutien de l’Union européenne à Radio Debout, et la présence parmi les organisateurs de personnalités jadis soutiens d’Action directe [5] ne semblent pas poser de problème aux participants.

Bien évidemment, le lecteur se demande si je ne force pas la dose en voyant ici aussi la main de Washington. Mais les manipulations de l’équipe de Gene Sharp dans une vingtaine de pays sont aujourd’hui largement attestées et étudiées par les historiens. Et ce n’est pas moi, mais les organisateurs de « Nuit debout » qui font référence à ses actions.

L’équipe de Gene Sharp intervient avec des recettes toujours identiques. Selon les cas, les manifestations manipulées visent soit à changer le régime, soit au contraire à stériliser l’opposition, comme c’est le cas ici. Depuis 2000, cette équipe utilise un logo emprunté aux communistes pour mieux les combattre : le poing levé. C’est évidemment le symbole qu’à choisi « Convergence des luttes ».

Le slogan de « Nuit debout », « On ne rentre pas chez nous », est nouveau dans la longue succession des opérations de Gene Sharp, mais il est tout à fait typique de sa manière d’intervenir : ce slogan ne comprend aucune revendication positive, ne propose rien. Il s’agit juste d’occuper la rue et de distraire les médias pendant que les choses sérieuses se déroulent ailleurs.

Le principe même de « Nuit debout » exclut toute participation des travailleurs. Il faut être bien noctambule pour pouvoir passer ses nuits à discuter. Les « salariés et les précaires » que l’on est censé défendre travaillent, eux, le matin et ne peuvent pas se permettre de nuits blanches.

Ce ne sont pas les commissions de « Nuit debout » —où l’on s’intéresse à tout sauf aux ravages de l’exploitation et de l’impérialisme— qui mettront fin à la domination de la France par une coterie de nantis, qui l’ont vendue aux Anglo-Saxons et viennent d’autoriser le Pentagone à y installer des bases militaires. Imaginer le contraire serait croire une histoire à dormir debout. Réseau Voltaire 10.04

[1] « Nuit debout : genèse d’un mouvement pas si spontané », Eugénie Bastié, Le Figaro, 7 avril 2016.

[2] « Appel de la Nuit Debout », place de la République le 8 avril 2016, Paris.

[3] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.

[4] La présence de l’équipe de Gene Sharp est attestée au moins dans : la chute des Caucescu (1989), la place Tian’anmen (1989), la Lituanie (1991), le Kosovo (1995), la « révolution des Bulldozers » en Serbie (2000), l’Irak (2002), la « révolution des roses » en Géorgie (2003), l’« insurrection de Maafushi » aux Maldives (2003), la « révolution orange » en Ukraine (2004), la « révolution du cèdre » au Liban (2005), la « révolution des tulipes » au Kirghizistan (2005), la « marche du désaccord » en Russie (2006-7), les « manifestations pour la liberté d’expression » au Venezuela (2007), la « révolution verte » en Iran (2009), « Poutine doit partir » (2010), la « révolution de jasmin » en Tunisie (2010), la « journée de la colère » en Égypte (2011), « occupy Wall Street » aux États-Unis (2011), le « mouvement du 15M » en Espagne (2011), le « sit-in » de Mexico (2012), « le départ » à nouveau au Venezuela (1014), la « place Maidan » à nouveau en Ukraine (en 2014), etc.

[5] Action directe fut un groupe d’extrême gauche, qui organisa 80 attentats et assassinats dans les années 80, et fut en définitive manipulé par le Gladio, c’est-à-dire les services secrets de l’Otan.

Vous ne trouvez pas cela étonnant (sic!) que ce ne soit pas un parti ouvrier qui publie ce genre d'articles ?

Tous les médias institutionnels et les instituts de sondages soutiennent cette imposture.

- Pour 80% des Français, le politicien idéal est un amateur

Les citoyens rêvent de femmes et d'hommes politiques qui ne soient pas des professionnels de la politique, selon une enquête dévoilée par « 20 Minutes »... 20minutes.fr

- Loi travail: "Nuit Debout" partout en France après des manifestations émaillées de violences

Le mouvement citoyen des Nuits Debout a essaimé samedi soir dans près de 60 villes, avec notamment une tentative de manifestation aux abords du domicile parisien de Manuel Valls, à l'issue d'une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail, marquée par une moindre affluence et des violences AFP

- Des Nuits Debout organisées partout en France (et même à Tulle)

Le concept né à Paris le 31 mars a fait des petits. Dans la nuit de samedi à dimanche 10 avril, le mouvement citoyen des "Nuits Debout" a en effet essaimé dans près de 60 villes, après une nouvelle journée de mobilisation contre la loi Travail. À Toulouse, Marseille, Reims, et Le Huffington Post

- "Nuit debout" : pourquoi sont-ils là ?

"Nuit debout" se poursuit partout dans l'Hexagone. France 2 revient sur ce mouvement populaire. Francetv info

A Nuit debout, «peut-être que chacun a envie de redevenir vivant» - Liberation.fr

- #NuitDebout : à la recherche de l’application parfaite

« Il faut vraiment se rendre compte du challenge. Nous essayons de construire une organisation qui entend gérer des milliers de personnes rassemblées en quelques jours. Rue89

- Jusqu'où ira #Nuitdebout ?

Alors que les pouvoirs publics empêchent le ravitaillement du mouvement à Paris, ses membres tentent d'organiser des actions concrètes. LePoint.fr

- La diffusion de #NuitDebout, miroir d'un mouvement très actif sur le Web

En comparant les données de Twitter et de Google à partir du mot-clé «Nuit Debout», on découvre que la forte popularité de l'initiative sur le Web est alimentée par les déclinaisons régionales et par un fort écho à l'étranger. LeFigaro.fr

- Danse, débats, et barricades à la Nuit debout parisienne

La place de la République à Paris a encore connu une forte affluence, samedi soir. Un groupe a tenté défiler sous les fenêtres du Premier ministre, des heurts on éclaté en fin de soirée. Liberation.fr

- « Nuit debout s’inscrit dans le sillage de son aîné espagnol »

Il y a cinq ans, les Indignés espagnols, mus par la volonté d’être gouvernés autrement, inventaient de nouveaux outils pour parvenir à leurs fins, rappelle le chercheur Sélim Smaoui. LeMonde.fr

- Nuit debout : un « débordement créatif » qui nourrit « une conscience citoyenne »

Après avoir été évacuée, Nuit debout est de retour. Il est difficile de dire combien de temps durera ce mouvement en marge des partis traditionnels. Pour l'heure, la réappropriation de la parole se mêle à une forme d'« insouciance ». Public Sénat

- Nuit Debout: les limites d'un mouvement sympathique

Le rassemblement nocturne qui dure depuis la fin du mois de mars devra surmonter les difficultés de la démocratie directe et la tentation de l'entre soi. L'étonnant est que la jeunesse ne se soit pas révoltée plus tôt, d'une manière ou d'une autre. Slate.fr

Le PCF en est naturellement.

Laurent (PCF) "choqué" par l'évacuation de la place de la République

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, s'est déclaré "choqué" par l'évacuation du rassemblement "Nuit debout" de la place de la République. AFP

Manipulation des masses programmée

Ils sont issus des mêmes couches d'"indignés" qui ont donné naissance à Syriza, Podemos.

- Nuit debout : genèse d'un mouvement pas si spontané - LeFigaro.fr

Grille de lecture.

- On ne présente plus Syriza qui gouverne pour le compte de la troïka, et Podemos farouche partisan de l'OTAN, quant à EELV et au Front de gauche ils ont en commun avec eux l'UE et l'ONU. Bref, la droite réformiste.

- Cette opération consiste à canaliser le mécontentement grandissant des couches et des classes moyennes ainsi que leurs rejetons pour mieux les soumettre au régime, et éviter qu'elles se tournent vers la classe ouvrière qui en est absente, ils le disent eux-mêmes, lire plus loin.

Le collectif Nuit debout qui organise depuis sept nuits des réunions place de la République à Paris et dans d'autres villes de province, se veut autogéré, sans leaders définis ni appareil organisationnel. Dans leurs AG qui durent tard dans la nuit, on trouve pêle-mêle des militants d'EELV et du Front de gauche, des syndicalistes, des militants associatifs, des étudiants. Sans porte-paroles officiels, ce collectif disparate et mystérieux s'appuie pourtant sur une communication bien rodée: diffusion des AG sur Periscope avec un franc succès, lives sur les réseaux sociaux, un compte Twitter avec plus de 21.000 abonnés. Leur premier tweet date du 22 mars, et appelle à manifester le 31 sous le hashtag #Convergencedesluttes.

Si on observe de plus près ce compte Twitter, on s'aperçoit que les premiers comptes suivis sont celui d'Edwy Plenel, patron de Médiapart et de Pierre Jacquemain, ex-conseiller de Myriam el-Khomri qui a claqué la porte du ministère suite à la loi Travail. D'autres associations militantes de l'ultra-gauche, habituées à ce genre de manifestations, mettent leur expérience au service du mouvement. Ainsi, la demande d'occupation de la place de la République a été déposée par l'organisation altermondialiste ATTAC, tandis que la sono a été prêtée tantôt par l'association Droit au logement, tantôt par le syndicat Sud-solidaires. (Un ramassi de gauchistes, staliniens, néo et crypto-staliniens. - LVOG)

«Il ne faut pas que la place de la République se prenne pour le nombril de la France, il faut qu'elle déborde, que le mouvement s'étende aux couches populaires». «Ni les banlieues ni la classe ouvrière ne sont pour le moment représentées», reconnaît Julien Bayou, porte-parole d'EELV. LeFigaro.fr 07.04

Merci de cette précision. On se demandera au passage qui représentent le Front de gauche et ces syndicalistes à part eux-mêmes et leurs semblables.

NPA - Ce qui germe à République est en effet une promesse. Une promesse que le vieux monde pourrait s’écrouler et le nouveau apparaître. («Nuit Debout» : Repousser avril pour mieux accueillir le printemps! - Mercredi 6 avril 2016)

Les promesses n'engagent que les ignorants qui y croient, c'est bien ce qu'on dit généralement, non ? C'est aussi valable ici. Quand on a lu l'article du Réseau Voltaire accessible au NPA, on ne peut pas s'empêcher de se dire : quelle clique de dégénérés !

En famille ils gouvernent pour le compte du capital.

- La gauche plurielle à la portugaise, un insolite ménage à trois. - Slate.fr

Grille de lecture.

- La gauche, c'est le bras droit d'un bourreau manchot.

- Si leurs valeurs sont compatibles avec celles du PS qui partagent les siennes avec le régime, c'est qu'ils les partagent également, plutôt fastoche comme syllogisme.

Désormais, au Portugal, la «geringonça», c’est l’accord politique original qui permet au pays de fonctionner. Depuis novembre 2015, la gauche est revenue au pouvoir au Portugal grâce à cette «geringonça», l’alliance entre le PS, le Parti communiste et le «bloco de esquerda» (ou Bloc de gauche). Mais le PS gouverne seul; les deux autres partis plus radicaux ont accepté de le soutenir au Parlement tout en refusant d’entrer au gouvernement. Le petit parti écologiste, allié actuel du Parti communiste (et, dit-on, sa création), fait de même; comme il n’a que deux députés, il ne pèse guère.

«Cet accord est totalement inédit. Ce n’est ni une coalition, ni même un programme de gouvernement. C’est une sorte de compromis parlementaire qui a permis au Parti socialiste d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale et de gouverner. Mais chaque parti garde son identité et ses valeurs», explique Ana Catarina Mendes, secrétaire générale adjointe du PS. Slate.fr 07.04

Finalement pendant de nombreuses décennies, en ménageant le PS, en appelant au front unique avec le PS, en appelant à voter pour ses candidats, en refusant de rompre avec les appareils des syndicats liés au PS, l'avant-garde du mouvement ouvrier a livré pieds et mains liés le prolétariat à la réaction et trahi le socialisme.

Corporatisme et dépolitisation. Comment achever le mouvement ouvrier.

On ne pouvait pas écrire comment interdire toute représentation politique des exploités au sein des institutions de la Ve République, puisqu'ils sont incompatibles.

- Pour 80% des Français, l'homme politique idéal est un amateur

Les citoyens rêvent de femmes et d'hommes politiques qui ne soient pas des professionnels de la politique, selon une enquête dévoilée par « 20 Minutes »… 20minutes.fr

- Présidentielle 2017: plusieurs collectifs veulent une "primaire citoyenne"

Plusieurs mouvements, dont le parti "Nous Citoyens" ou le mouvement "Bleu Blanc Zèbre" de l'écrivain Alexandre Jardin, veulent lancer une "primaire des Français" pour désigner un candidat de la société civile pour l'élection présidentielle de 2017.

Plusieurs mouvements, dont le parti "Nous Citoyens" ou le mouvement "Bleu Blanc Zèbre" de l'écrivain Alexandre Jardin, veulent lancer une "primaire des Français" pour désigner un candidat de la société civile pour l'élection présidentielle de 2017.

"Nous ne lançons pas un "Podemos" (du nom du mouvement espagnol) mais un "hacemos!"", a expliqué lundi Alexandre Jardin dans un café près de la Bastille, appelant à "cliquer" sur le "La primaire des Français" pour que s'organise une "primaire citoyenne" en France.

L'idée est de "réunir" au moins 500.000 signatures, "une masse critique", pour faire démarrer le processus. "On rassemble les "faizeux"", s'est félicité l'écrivain.

Se sont regroupés sur cette initiative "Cap 21" de l'ex-ministre Corinne Lepage, le parti "Nous Citoyens" présidé par Nicolas Doucerain, "la Transition" de Claude Posternak, Jean-Marie Cavada à la tête d'un nouveau mouvement "Générations citoyens", ainsi que le collectif "Bleu Blanc Zèbre" d'Alexandre Jardin, et le "Pacte civique".

Alexandre Jardin a fait savoir qu'il avait été en contact avec Pierre Larrouturou à l'origine du parti "Nouvelle Donne" et que celui-ci "réfléchissait" à l'idée de rejoindre l'initiative. AFP

- Laprimaire.org: un site pour renouveler la classe politique

A quelques mois du début de la campagne présidentielle de 2017, une plateforme numérique, laprimaire.org, milite pour la désignation d'un candidat à la présidentielle, issu de la société civile. Les concepteurs, un ingénieur et un avocat... AF

- Présidentielle de 2017 : "Notre citoyen candidat va gagner", assure Posternak

Claude Posternak, fondateur du site L'important et à l'initiative de l'organisation d'une primaire citoyenne, est l'invité politique du Grand Soir 3 ce lundi 11 avril. Francetv info

- Islande: le Parti pirate à l'abordage - AFP

Le Parti pirate islandais, fondé comme groupe contestataire marginal, se retrouve dans la situation étonnante de pouvoir prendre le pouvoir dans un pays écoeuré par son élite politique et financière. (Comme Syriza hier... - LVOG)

D'après les sondeurs, ce sont 43% des Islandais qui affirment vouloir voter pour lui...

Aux législatives de 2013, avec des moyens extrêmement limités, le nouveau-venu dépasse tout juste les 5% des voix nécessaires pour entrer au Parlement, où il a trois députés. Depuis, il n'a fait que déjouer les pronostics qui lui promettaient le sort d'autres mouvements protestataires, plus ou moins sérieux, nés des bouleversements de l'après-crise financière.

Au Parti pirate, on tâche de ne pas se laisser griser par cette popularité et l'intérêt des journalistes du monde entier, pour faire avancer des idéaux. Transparence, démocratie directe, lutte contre la corruption, indépendance vis-à-vis des milieux d'affaires, défense des libertés individuelles sont les thèmes des "Piratar", qui se disent en rupture avec la "vieille" manière de faire de la politique, droite contre gauche, majorité contre opposition. (A la virgule près le même discours que les manipulateurs de Nuit Debout relayé généreusement par les médias de l'oligarchie qui comme chacun sait a pour "idéaux" la démocratie et la "défense des libertés individuelles".... - LVOG)

"Dans les autres partis, quand on est jeune et qu'on s'engage en politique, c'est simple: on commence par écouter des discours des dirigeants du parti, et on applaudit. Ici, rien à voir. Tout le monde participe, tout le monde peut écrire des propositions qui seront débattues", souligne Karl Hedinn, militant de 21 ans qui se déplace dans la petite capitale en skate-board. (Tout et n'importe quoi, le populisme en guise de programme et d'orientation politique... - LVOG)

Le parti insiste sur sa structure "horizontale", avec une hiérarchie réduite à sa plus simple expression: un comité exécutif de sept membres et sept suppléants, à présidence tournante. (Une structure "horizontale", autre similitude avec Nuit Debout. - LVOG)

"Cette structure faible, c'est la force et la faiblesse des Pirates. Ils doivent trouver des gens compétents pour la faire fonctionner, sinon ce sera compliqué. En politique il faut être assez organisé pour que le jour du scrutin, vos électeurs potentiels aillent effectivement aux urnes", souligne Mme Oskarsdottir.

Ils pourraient vouloir connaître les alliances électorales envisagées, dans un pays où aucun parti n'a jamais obtenu seul de majorité parlementaire depuis l'indépendance en 1944. Or officiellement, personne ne discute d'une éventuelle coalition gouvernementale avec le Parti pirate, et inversement, dans une formation qui rassemble libertaires, militants de la gauche radicale, libéraux du centre ou de gauche, ou encore cyberactivistes hostiles aux idéologies. (Cela ne vous fait-il pas penser à Syriza ou au gouvernement portugais... de droite ? - LVOG)

"Nous travaillerons probablement avec la gauche. Avec la droite, le confiance aujourd'hui est rompue", répond la députée Helgadottir. (Elle ne l'était pas hier, révélateur. LVOG)

En famille les fossoyeurs du mouvement ouvrier

- Laurent (PCF): Hollande "disqualifié pour porter les couleurs de la gauche"

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, juge que François Hollande est "disqualifié pour porter les couleurs de la gauche" en 2017 et qu'il n'a donc pas sa place dans une éventuelle primaire, dans une interview au Parisien samedi. AFP

- Pourquoi Emmanuel Macron est à la fois de droite et de gauche

Le ministre de l'Économie a présenté son parti, En marche !, comme un mouvement transpartisan, "ni de droite, ni de gauche". En fait, il emprunte aux deux camps. Francetv info

En famille. Incroyable, le PS était aussi le parti de l'OTAN.

- Paris confirme sa pleine intégration dans l'OTAN

Le Parlement a confirmé jeudi l'intégration de Paris dans tous les organes de l'Otan en ratifiant le protocole sur le statut des quartiers généraux internationaux, ce qui selon les opposants entraînera l'installation de bases étrangères en France. Reuters 07.04

Quitter le PS en déclarant qu'on a pris cette décision parce qu'on ne supporte plus sa politique n'engage à rien ou ne signifie rien, faudrait-il encore se demander comment on a pu militer pendant des années ou des décennies dans un parti aussi pourri, comment on a pu se faire manipuler de la sorte, car rien ne dit qu'on ne continuera pas de l'être tout en n'étant plus au PS, il faudrait se demander à côté de quoi on était passé, bref, apprendre pour comprendre pour cesser de servir la réaction, même ou surtout quand on milite dans un parti réputé de gauche ou d'extrême gauche quand on sait à quel degré de décomposition ils sont parvenus...

C'est que cela rapporte !

- Vers une privatisation des radars ? « Faire du cash et du flash à tout va »

Le gouvernement veut confier la gestion des radars mobiles à des sociétés privées. A la limite de la légalité, selon Remy Joassim, avocat en droit routier, la mesure inquiète : la rentabilité va-t-elle prendre le pas sur la sécurité routière ? Public Sénat 07.04

A qui profite le crime ?

- Envol annoncé du fichier des passagers aériens

Le Parlement européen devrait donner mercredi son feu vert à un nouveau dispositif contre la lutte antiterroriste. Dont l'efficacité fait débat. Liberation.fr

Ils étaient faits pour s'entendre...

- Le Pentagone a besoin de nouveaux moteurs de fusée russes

Le Pentagone aura besoin de jusqu'à 18 moteurs de fusée RD-180, de fabrication russe, dans les six années à venir pour mettre sur orbite des satellites militaires, a déclaré vendredi à Reuters Robert Work, secrétaire adjoint à la Défense. Reuters

Panama Papers. Intox ou désinformation.

- En plein "Panama Papers", l'UE s'attaque à l'opacité fiscale des multinationales

La Commission européenne présente mardi à Strasbourg de nouvelles mesures pour lutter contre l'opacité fiscale des multinationales au moment où le méga-scandale des "Panama Papers" accentue la pression sur tous les grands pays pour combattre ce fléau. AFP

- Pierre Moscovici : « La révolution de la transparence est partie, elle ne s’arrêtera pas » - lemonde.fr

- En plein "Panama Papers", l'UE veut plus de transparence fiscale - AFP

Qui les écoute encore ? Pardi, ceux qui de préférence prétendent combattre l'UE !

Le 19 avril 2016

CAUSERIE

En vrac, je n'ai plus l'intention de consacrer plus de temps à ce portail. On archivera les causeries plus tard.

Commençons par une réflexion personnelle.

Dans la vie il faut éviter de se retrouver placé dans une situation caractérisée par des rapports de dépendance qu'on ne maîtrise pas forcément, vous me direz que c'est ce qui caractérise la plupart des rapports et que c'est pour ainsi dire impossible d'y échapper dans cette société puisqu'ils nous sont imposés.

Certes, on conçoit très bien que cela soit inévitable dans une large mesure, cela dit, il faut concéder qu'on a souvent tendance à en rajouter une couche, comme si la vie n'était pas assez compliquée comme elle est. Dit vulgairement, quand tout va bien ou aussi bien qu'on est en droit d'attendre de notre condition, on finit par s'emmerder, alors on se foutra volontairement dans la merde histoire de briser cette routine qui nous pesait ou que nous avions désignée comme notre pire ennemi.

C'est là commettre une faute quand on n'en a pas conscience ainsi que les conséquences désagréables qui pourront en découler un jour et que nous ne supporterons pas pour cette raison, nous retournant injustement contre celui, celle ou ceux qu'on accusera d'en être responsables.

C'est également commettre une faute que de pousser quelqu'un à en commettre une, qui plus est pour ensuite lui reprocher, c'est injuste évidemment.

Pour pouvoir penser librement, il faut éviter de se retrouver embringuer à la légère dans des rapports de dépendance qu'on ne supportera plus à un moment donné, parce qu'ils sont trop contraignants ou exigent de nous quelque chose qui se situe au-dessus de nos forces ou de nos capacités, au point de nous faire commettre des actes (ou des pensées) contraires à nos convictions et donc qui nous rabaisseront, au-delà du fait qu'il n'y a rien de bien glorieux là-dedans.

D'où l'intérêt de s'interroger régulièrement sur sa condition et de la maîtriser, de se connaître soi-même pour éviter de se retrouver dans ce genre de situation désagréable et peu envieuse, afin de progresser au lieu de prendre le risque de régresser, car c'est ce qui nous pend au nez quand on n'en a pas conscience.

Se placer (ou placer ses semblables) dans un état de faiblesse ou de vulnérabilité inutilement, est une faute qui témoigne de l'impasse à laquelle notre existence a abouti ou plutôt de l'interprétation erronée qu'on en a faite. Et nous ne tirerons profit de cette expérience pour ne pas avoir à la renouveler, qu'à condition d'admettre qu'on s'était surestimé ou leurré sur nos capacités ou notre niveau de conscience.

J'ai écrit cela non pas parce que je serais un familier du fait décrit ici, mais pour prendre le risque d'admettre dans mon existence des gens qui présentent ces caractéristiques, de sorte qu'un jour ou l'autre je me retrouverai forcément confronté à ce genre de difficultés que je n'avais pas du tout recherchées pour les avoir identifiées, pas toutes cependant, car on ne peut pas toujours imaginer de quoi l'homme ou la femme est capable, on préfère ne pas imaginer le pire pour rendre nos rapports vivables ou supportables, sinon ce serait impossible et on se condamnerait à la solitude.

Et puis je tiens beaucoup à ma tranquillité, à l'équilibre précaire que j'ai su créé pour que ma condition ne me pèse pas trop ou être le plus libre possible pour penser, ce qui constitue un paradoxe sachant que j'ai une existence particulièrement routinière (donc réputée abrutissante), mais explique très bien pourquoi il m'arrive de me placer dans des situations déstabilisatrices, histoire de tester mes capacités et de vérifier ainsi que je ne me leurre pas sur moi-même, quitte à me corriger si nécessaire et cela se produit évidemment, c'est un peu le but de l'opération, faire en sorte de se donner les moyens de progresser, ce qui ne conviendra pas à quelqu'un ayant une haute idée de lui-même ou qui se méprend sur ce qu'il est réellement, la plupart des gens, même les plus médiocres.

On commet tous de nombreuses erreurs au cours de notre vie, et si nombreux sont prêts à l'admettre, peu en revanche seront disposés à les corriger, alors qu'il n'est jamais trop tard quel que soit notre âge, encore faut-il avoir conscience de ne rien avoir à perdre, ce qui est rarement le cas.

Ces réflexions m'ont été inspirées par le comportement de ma compagne et son entourage familiale, mais pas seulement, par toutes mes expériences passées qui n'ont été qu'une suite de rapports de force imposés dont les règles étaient faussées à la base, qui pour ces raisons m'ont laissé un souvenir plutôt amer ou désagréable, ce qui expliquera pourquoi on ne trouvera nulle trace de nostalgie dans mon comportement ou si peu, qui relèverait de l'inscouciance dont se pare parfois la jeunesse ou l'existence, qui heureusement ou par chance ne se résume pas obligatoirement à une suite ininterrompue de mésaventures ou de déboires.

Je vous livre un élément de ma situation pour illustrer ce passage.

Je suis seul pendant une semaine, Selvi et Adi demeureront chez leur frère Kumar, puis chez leur frère aîné qui marie son fils Sankar le 22 avril. Il paraît que c'est une coutume. Donc en plus de leur dure journée de travail, elles devront servir de bonnes à leur frère aînée, son épouse et leur fils, ainsi qu'à la mariée qui n'en foutront pas une pendant une semaine.

Hier matin, ils sont venus les chercher à 5 heures du matin, du coup Selvi et Adi ont dû se lever à 4 heures. Selvi s'est ensuite tapée une dure journée, puisque c'est le lundi qu'elle lave à la main le linge de l'Italienne, y compris le linge de maison, les draps, etc. il fait 40°C, cette femme despotique est alergique à la machine à laver qui pourrait abîmer ses vêtements, tandis qu'elle n'a rien à faire des mains déjà très ridées de son esclave. Cette semaine va être épuisante pour Selvi, mais apparemment tout le monde s'en tape.

De mon côté, je ne verrai donc personne pendant une semaine, que je me démerde après tout, passé les convenances du début, cela fait déjà un moment que j'ai été relégué aux oubliettes, sauf quand ils ont besoin d'argent ou d'un service, là ils se souviennent que j'existe encore, je n'ai jamais connu d'autres relations en Inde.

J'ai tenté en vain d'expliquer sans insister à Kumar que cette coutume se justifiait peut-être quand les femmes ne travaillaient pas à l'extérieur, mais qu'aujourd'hui elle est insupportable, lui faisant remarquer que bien d'autres coutumes avaient disparu ou avaient été obligées de s'adapter à l'évolution de la société indienne au cours des deux dernières décennies.

Il n'a rien voulu savoir, parce que cette coutume présente un aspect contraignant uniquement pour les femmes, comme la plupart des coutumes qui épargent les hommes ou qui en tirent profit de préférence. Sur le coup j'ai trouvé cela injuste ou dégueulasse, je lui ai dit et notre discussion s'est arrêtée là, lui tout sourire me gratifiant d'un "c'est comme cela" qui ne méritait pas d'être relevé.

La vie est très dure pour les Indiens, alors imaginez un instant ce qu'elle peut être pour quelqu'un qui a vécu autre chose. Je ne vous demanderais pas de me plaindre, vous en seriez incapables. D'ailleurs je ne me plains pas, et franchement entre nous je me demande qui est le plus à plaindre. Encore une chance que je sois resté en Inde.

Quelques réflexions politiques

1- Au passage, l'état d'urgence destiné en partie à interdire les manifestations, à dissuader les travailleurs d'y participer, a fait long feu ! Du coup ils se vengent en les réprimant brutalement et aveuglément.

2- Ce qui marque les quarante dernières années, c'est la dégradation continue, profonde, inexorable de la condition des masses exploitées ou plus généralement de la situation ou la décomposition de la société livrée au carnage hystérique et sans fin du règne de l'exploitation de l'homme qu'incarne le capitalisme, dont l'existence et les exigences sont incompatibles avec la satisfaction des besoins et des aspirations des peuples, de l'humanité qu'il livre au chaos et à la barbarie.

Depuis que nous sommes entrés dans cette ère décadente et putride du capitalisme, il apparaissait clairement qu'il n'y avait pas lieu d'en attendre autre chose que le sort dramatique qu'il nous avait réservé de longue date, puisqu'il avait déjà achevé sa tâche historique depuis le début du XXe siècle. Pour ne pas en avoir pris conscience à temps ou s'en être lâchement accommodé, nous allions lui permettre de poursuivre son oeuvre destructrice, dont nous commençons seulement à saisir la portée toute aussi édifiante que terrifiante.

Dans ces conditions nous devions fatalement nous retrouver impuissants à le combattre efficacement. Pour autant cela ne signifiait pas que nous ne parviendrions pas à le vaincre, à le renverser, car inévitablement la conviction qu'il n'existait pas d'issue politique dans le cadre du capitalisme devait germer, puis mûrir dans la tête des masses exploitées du monde entier, pour finalement s'imposer. Il arrivera forcément un moment où cette conviction reposant sur une longue, injuste, douloureuse, voire cruelle expérience de la réaction sur toute la ligne, s'imposera logiquement à la majorité de la population laborieuse, puisque toute autre attitude serait fatale, suicidaire ou conduirait à partager le destin des couches ou des peuples qui en subissent les conséquences les plus effroyables, ce à quoi aucun travailleur n'aspire ou n'envisagera sans chercher à réagir ou à passer à l'action afin d'éviter de vivre ce sort effroyable.

S'il n'y a rien à négocier avec le gouvernement ou le patronat concernant la Loi travail, cela signifie que l'existence du régime capitaliste n'est pas négociable, il doit disparaître. Et si des millions de travailleurs et jeunes, voire la majorité d'entre eux estiment que la Loi travail doit être rejetée ou retirée, cela signifie que les conditions existent pour les rassembler et construire un parti ouvrier révolutionnaire ayant pour objectif l'abolition du capitalisme et de ses institutions.

C'est sur cet axe politique qu'il faut mener le combat, car ils unifient toutes les couches des exploités entraînant des pans entiers des classes moyennes ou de la petite bourgeoisie qui ne se reconnaissent plus dans le capitalisme ou ne supportent plus son existence et ses méfaits monstrueux qui mettent en péril la civilisation humaine. Il s'agit en somme ni plus ni moins que remettre à l'honneur le socialisme, tâche que l'on conçoit difficile après l'avoir renié ou s'en être délibérément écarté, mais pas impossible.

A l'opposé, axer son combat contre le gouvernement revient à refuser d'affronter le régime, sachant qu'aucun gouvernement ne pourrait appliquer une autre politique puisqu'aucun parti institutionnel ou ayant déjà gouverné n'a l'intention de rompre avec le capitalisme. Cette ligne politique sous-entend le contraire et nourrit des illusions dans le régime qu'incarnent ces partis qu'on le veuille ou non, autrement dit il suffirait de changer le personnel politique à la tête de l'Etat pour que la situation des travailleurs s'améliore... On comprendra pourquoi les travailleurs rejetteront instinctivement cette politique profondément opportuniste, qui s'inscrit dans le cadre de l'idéologie réformiste qui nous a conduits où nous en sommes.

A ce stade, la question n'est pas de savoir quel gouvernement satisferait nos besoins, puisque concrètement nous ne sommes pas en mesure d'y répondre autrement qu'en s'en remettant à un parti qui n'existe pas ou à un processus politique hypothétique, donc demeurant à l'état d'utopie à l'heure qu'il est, perspective posant davantage de questions qu'elle n'en résoud et qui pour cette raison n'inspira pas forcément confiance, mais plutôt de savoir si nos droits ou acquis, besoins ou aspirations sont oui ou non légitimes sans qu'on ait besoin de les justifier, ce qui permet à partir de cette base ou de cet acquis de poser la question des tâches et objectifs politiques qu'on doit se fixer pour envisager sérieusement la possibilité de les satisfaire.

La question est donc de partir de la situation actuelle en prenant en compte l'ensemble des facteurs et rapports qui la composent, sans négliger ceux qui en seraient absents ou qui seraient relayés au second plan temporairement, et qui seront amenés à se développer dans le futur pour parvenir à modifier l'orientation de la société et entrevoir la possibilité d'en finir avec le capitalisme.

Notre démarche doit être claire, précise, cohérente, sérieuse, résolue, pour inspirer confiance ou pour que les militants et les travailleurs l'adoptent à leur tour. Plus que jamais la vérité est révolutionnaire.

3- Quelle issue politique ? Pour un changement de gouvernement ou pour un changement de régime, telle est la question à l'ordre du jour.

POI - Lu dans le n°396 d'Informations ouvrières.

- Un gouvernement isolé...

- Le gouvernement est totalement suspendu en l’air...

- Le gouvernement est fragilisé à l’extrême...

- Le PS est en crise de dislocation ouverte...

- Au sein du groupe parlementaire du PS, c’est une véritable foire d’empoigne...

Quelle affaire ! Toujours accroché aux basques du PS, en famille puisque le POI considère que le PS serait également de gauche, et peu importe si la majorité des sympathisants du PS sont satisfaits de M. Valls, donc toujours plus à droite, ce que vient de confirmer un sondage publié hier (54%). (source : AFP 16.4)

La question du gouvernement ramène à celle du parti qui pourrait gouverner en faveur des besoins des travailleurs, alors qu'il n'existe pas ou qu'aucun parti n'est en mesure d'inspirer confiance aux travailleurs du fait qu'ils ont tous liés leur propre sort à celui du PS et du PCF (ainsi que les appareils syndicaux) dans lesquels les travailleurs n'attendent rien, quelque part ils méritent tous le même traitement, ce qu'illustre la crise qu'ils traversent.

La question du gouvernement pose davantage de questions ou soulève plus de problèmes qu'elle n'en résoud, elle est donc contre-productive. Il est trop facile de la faire dévier de son objectif politique pour la lier à des questions de personne ou à des intérêts purement individuels, de la traiter sur le plan existentiel ce qui produira l'effet inverse de celui recherché.

La question du gouvernement relève plus de l'idéalisme que du matérialisme dans le contexte actuel parce qu'elle ne dépasse pas le stade hypothétique ou du conditionnel au lieu de s'appuyer sur de fermes, indépendantes, inébranlables convictions.

En revanche la question du régime pose directement celle de la condition à remplir sans laquelle tout changement de politique ou de société demeurera impossible, et elle renvoie à la légitimité de nos besoins ou aspirations indépendamment de l'existence du capitalisme ou des besoins du marché qui sont jugés illégitimes, autrement dit la poser suffit à la légitimer sans avoir à la justifier puisqu'on en assume d'avance les conséquences pratiques qui en découleraient si elle se réalisait.

La question du régime pose la question de savoir si oui ou non on considère nos droits, nos besoins ou nos aspirations légitimes et si on est prêt à se battre pour les défendre ou les faire triompher, ou si au contraire on se laisse vivre, on prie le ciel ou on baisse les bras dans l'espoir futile que le futur sera par miracle meilleur que le présent, alors que tout porte à croire qu'il sera pire comme c'est parti.

La question du régime remet à l'ordre du jour la nécessité de changer la société que chacun perçoit plus ou moins comme une nécessité, mais qu'il n'ose pas se poser faute de moyens pour y parvenir. Or en la posant il est possible de définir ces moyens, ce qui assure sa cohérence ou son sérieux. Et quant à sa crédibilité, elle respose autant sur les convictions qui en sont à la fois à l'origine et l'objectif dans lesquelles figure le développement historique du capitalisme, que sur ces moyens qui découlent des enseignements de la lutte des classes au cours de ce processus historique dont l'issue demeure incertaine ou ouverte entre barbarie et socialisme.

La question du régime présente l'avantage de placer chacun face à lui-même, et de s'interroger non pas sur ce qu'il ne veut plus, mais de se demander plutôt sur ce qu'il veut vraiment et de s'y tenir sans flancher, sans concession, car on ne peut pas s'engager dans une voie indépendante conduisant à rompre avec le régime en place et dans le même temps y demeurer subordonné ou s'en accommoder, collaborer avec lui ou ses représentants, on se retrouve face à un choix ou une alternative qui impose de prendre une décision, de s'engager consciemment pour une cause qui embrasse toute notre existence présente et future.

Un exercice d'une logique implacable.

La question du gouvernement ne résoud rien, celle du régime résoud tout. Un changement de gouvernement ne suffit pas pour appliquer une autre politique, dit autrement, un changement de gouvernement sans un changement de régime ne permet pas de mettre en oeuvre une autre politique. Une autre politique est impossible sans renverser le régime en place. Seules le soulèvement des masses révolutionnaires peut atteindre cet objectif, encore faut-il qu'elles soient guidées par un parti ouvrier qui l'incarne, qu'elles portent au pouvoir et qui à son tour s'appuie sur elles pour que ce processus révolutionnaire soit mené à son terme. Le développement de la révolution et sa victoire dépend de ces deux facteurs déterminants irremplaçables, le mouvement révolutionnaire des masses et le parti qui incarne consciemment l'objectif de son combat politique.

Toute autre équation est vouée à l'échec comme nous l'enseigne la lutte de classes du passé jusqu'à nos jours. Il nous faut donc à la fois aider les masses à rompre avec le régime et à conquérir leur indépendance de classe en intervenant dans la lutte des classes et en élevant leur niveau de conscience politique, en les organisant et en construisant ce parti. Il n'existe pas d'autres alternatives, d'autres voies, d'autres moyens pour parvenir à notre objectif politique, s'emparer du pouvoir politique.

Ce ne sont pas là des formules, une théorie ou une doctrine, un choix idéologique, mais un simple constat auquel on se tient ou dont on s'écarte, qu'on peut toujours nier pour fatalement aboutir à une impasse politique ou finir par s'accommoder du régime. Axer sa politique contre le gouvernement ne peut que nourrir des illusions dans le régime, axer sa politique contre le régime ne peut que hâter son renversement en nourrissant la conscience des masses qu'elles n'ont rien à en attendre.

Pour illustrer ce propos.

Tout faux.

Entendu samedi dans les rues de Londres parmi les dizaines de milliers de manifestants contre la politique d'austérité du gouvernement de David Cameron :

- "L'austérité n'est pas une nécessité économique, mais un choix politique", a souligné de son côté Chris Nineham, membre du mouvement pacifiste Stop The War Coalition. "Ce n'est pas seulement de David Cameron dont il faut nous débarrasser, mais de tout ce gouvernement conservateur pourri". AFP 16.4

Pour le remplacer par un gouvernement travailliste tout aussi "pourri" ?

- Le chef des Travaillistes pour le maintien du Royaume-Uni dans l'UE - Liberation.fr

Jeremy Corbyn est sorti de sa réserve, jeudi, pour défendre «la nécessité de rester membre de l'Union européenne» à la veille de l'ouverture de la campagne officielle du référendum, qui se tiendra le 23 juin. Liberation.fr

Le clone de Tsipras, Iglesias, Mélenchon et Cie...

4- Pourquoi devrait-on nier que la réaction n'a cessé d'avancer à pas de géants vers son objectif final pendant que le prolétariat mondial subissait défaite après défaite ? Quelle en est la signification politique ?

Alors qu'ils ont réalisé la partition de la Yougoslavie, de la Tchécoslovaquie, du Soudan, alors qu'ils ont ravagé l'Afghanistan, l'Irak, la Libye, la Syrie, Gaza, alors qu'ils sont parvenus à placer à la tête des Etats africains des présidents soumis à leur politique, Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali, Centrafrique, etc. alors qu'ils viennent de signer le traité de libre-échange transpacifique, alors qu'ils ont entrepris l'exploitation effrénée du gaz et du pétrole de schiste notamment aux Etats-Unis, alors continuent à faire marcher jour et nuit la planche à billets, Fed, BCE, BoJ, alors l'endettement généralisé à l'échelle mondiale se poursuit sans que le capitalisme ne s'effondre, alors que les budgets de la Défense et le marché de l'armement battent des records, alors qu'ils procèdent à la remilitarisation de l'Allemagne et du Japon, alors qu'ils sont dans la bonne voie pour reconquérir l'Amérique latine qu'ils n'avaient jamais totalement perdu d'ailleurs, Honduras, Argentine, Bolivie, Pérou, et demain le Brésil, le Venezuela, alors qu'ils ont réussi à déstabiliser le Liban, l'Ukraine, le Soudan, demain l'Algérie, alors qu'ils sont parvenus à mettre en place un régime néonazi en Ukraine envié par les pays baltes dont la Lettonie, alors qu'ils ont réussi à prendre le contrôle de la Grèce, alors qu'ils se sont livrés à une suite d'attentats en Europe particulièrement sans avoir été le moins du monde inquiété par l'interprétation qu'en feraient les partis ouvriers, alors qu'ils ont créé une armée de mercenaires sanguinaires et barbares supplétif de l'OTAN et du Pentagone, Daesh, Al-Nosra, alors qu'ils ont ouvert de nouvelles bases militaires en Afrique ou renforcé celles déjà existantes, alors qu'ils sont parvenu à placer leurs hommes à la tête de tous les Etats ou à des ministères clés, alors qu'ils ont adopté toute une batterie de nouvelles lois liberticides, allant même jusqu'à imposer l'état d'urgence, alors qu'ils sont en train de militariser la société après avoir mis l'ensemble de la population sous surveillance, alors que tous les Etats européens sont en train de se réarmer dans la perspective d'une guerre à ce stade hypothétique, alors qu'ils ont réussi à imposer leur politique d'austérité, alors qu'un par un ils liquident tous nos droits sociaux et politiques, alors que le mouvement ouvrier est toujours incapable de se doter ne serait ce que d'un embryon d'une nouvelle direction, alors que l'extrême droite se porte mieux que jamais en Europe, alors qu'ils sont sur le point d'adopter le traité transatlantique, etc. etc. etc. excusez du peu, voyez-vous il n'y aurait pas matière à s'inquiéter, tout irait très bien en somme, on ne serait pas sur le point de perdre la guerre de classe car la classe ouvrière et les peuples résisteraient, bref, tant qu'il y a de l'espoir...

Pure démagogie, falsification ou déni de la réalité, car qu'ils résistent est une chose, le bilan de leur résistance en est une autre, et là le moins que l'on puisse dire c'est qu'il contredit l'argumentation suivante produite par Patrick Hébert, un dirigeant "trotskyste" du POI (Informations ouvrières n°396 page 2) :

Il y a quelques années, le milliardaire Warren Buffet a déclaré : « Tout va très bien pour les riches de ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. C’est une guerre de classes et c’est ma classe qui est en train de la gagner.»

Il a raison sur un point. C’est bien une guerre de classes, par contre, il est certainement présomptueux d’affirmer que c’est sa classe qui va la gagner. En réalité, la politique imposée par le FMI et les institutions internationales se heurte à la résistance de la classe ouvrière et des peuples.

Sans rire, il a osé affirmer que "c’est le mouvement de résistance qui l’emporte", donc si vous aviez l'impression ou la conviction du contraire ou que la société et le monde devenait chaque jour qui passait pire que la veille depuis de longues décennies, c'est sans doute parce que vous étiez en proie à des hallucinations, et si tous les mouvements sociaux ou politiques sur tous les continents se sont systématiquement soldés par des échecs pour finalement renvoyer les peuples des décennies en arrière, il doit falloir s'en féliciter car cela aurait pu être pire encore.

On retrouve là l'idéologie réformiste selon laquelle le but n'est rien et le mouvement ou la résistance est tout, comme disait Couvertin à propos des jeux olympiques, l'essentiel c'est de participer, et ce ne sont pas les dirigeants syndicaux qui continuent de participer au dialogue social avec le gouvernement et le patronat qui diront le contraire

Hébert est un faussaire disions-nous, un autre exemple.

- "Toutes les conquêtes sociales sont le produit de la lutte des classes. Rien n’a jamais été octroyé."

Faux, le capitalisme pour se développer a dû procéder à des réformes sociales, car comment faire tourner des usines avec des prolétaires illettrés, affamés, mal nourris, mal logés, par conséquent trop souvent absents car faibles, malades, quand il ne les a pas octroyées au prolétariat pour mieux le subordonner ou mieux le corrompre, quand elles n'ont pas fait l'objet d'un marchandage avec les directions traites du mouvement ouvrier lorsque le régime s'estimait menacé.

Patrick Hébert, après avoir déclaré que les mesures prises par le gouvernement depuis 2012 avaient consisté à "détruire méthodiquement toutes les conquêtes sociales issues du Conseil national de la Résistance", ne voilà-t-il pas que "concernant les conquêtes de 1936, c’est la grève générale et non le Front populaire qui les a gagnées", sur ce point nous sommes d'accord, cependant pour les staliniens ou néostaliniens (lu dans de nombreux articles publiés par Le Grand Soir auxquels nous renvoyons les lecteurs s'ils tiennent à le vérifier, au MPEP ou au PRCF également.) "les conquêtes sociales issues du Conseil national de la Résistance" étaient inclues dans le programme du Front populaire dont l'application avait été interrompue du fait de la guerre, ce qui revient de la part d'Hébert à faire les louanges du Front populaire.

Cette concession ou ce clin d'oeil au Conseil national de la Résistance (mélange de Front populaire et d'union nationale derrière les gaullistes avec les monarchistes) de la part d'un prétendu trotskyste (lambertiste) ne manque pas d'intérêt, quand on se souvient qu'autrefois ce courant politique vomissait dessus, en apparence faut-il croire, c'est ce que j'avais déjà suggéré en affirmant que leur soi-disant lutte contre le stalinisme n'avait finalement servi qu'à masquer leur soumission à la social-démocratie, au régime ou leur conversion au réformisme.

Finalement les lambertistes donnent raison aux gaullistes qui revendiquent "les conquêtes sociales issues du Conseil national de la Résistance", dont la Sécu et les nationalisations réalisées à cette époque.

5- Pour qui roulent-ils ?

Chacun sait ou est censé savoir que les médias institutionnels dont la presse nationale sont la propriété de l'oligarchie financière ou les banquiers, chacun sait ou est censé savoir que les grands patrons de presse participent aux réunions annuelles du groupe Bilderberg dirigé par les banquiers anglo-saxons-sionistes.

Chacun aura donc compris ou aurait dû comprendre instantanément que personne d'autre que cette oligarchie (via la NSA) ne pouvait être à l'origine des « Panama papers » relayés par leurs médias officiant au sein du Consortium international des journalistes d’investigation subventionné par Washington.

Dès lors, le minimum qui s'imposait consistait à dénoncer cette nouvelle grossière imposture, et au-delà poser la question à qui profite le crime sinon à ses auteurs, les banquiers américains qui dominent la couche des oligarques qui avaient monté de toutes pièces cette "fuite" d'informations, de manière d'une part à mieux contrôler ou soumettre les couches les plus riches à leur pouvoir, les rendre vulnérable pour mieux les mettre au pas, d'autre part à faire en sorte que leur fortune soit dorénavant, soit déclarée et taxée dans leur pays d'origine, de sorte que cet impôt serve à financer la dette des Etats envers le marché, autrement dit les mêmes banquiers principalement, soit qu'ils la transfèrent dans des paradis fiscaux anglo-saxon.

Pour détourner l'attention de la population des véritables intentions des auteurs de cette opération orchestrée par les oligarques américains, tout comme les attentats commis sous de faux drapeaux pour le compte des mêmes oligarques, à défaut de pouvoir livrer l'identité de ses auteurs, et pour cause, elle allait être présentée comme un acte démocratique à mettre au compte des médias aux ordres largement discrédités au sein de la population de manière à redorer leur blason, et ainsi renforcer un des piliers chancelant du régime en place.

Cette version étant la version officielle, tout ce que compte de représentants le régime se devaient de l'adopter au garde-à-vous, et c'est ce qui s'est passé, au-delà de leurs espérance peut-être puisse cela inclut tous les partis ouvriers semble-t-il. Un exemple

POID - 4 avril 2016 – 11,5 millions de documents internes du cabinet panaméen Mossack Fonseca, ont été obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation et analysés par 107 médias, dont le Monde en France. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias. Les « Panama papers » révèlent qu’outre des milliers d’anonymes, de nombreux chefs d’Etat, des milliardaires, des grands noms du sport, des célébrités ou des personnalités ont recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs. La justice française a ouvert ce lundi une enquête pour «blanchiment de fraudes fiscales aggravées ».

Voilà de quelle manière le Parti ouvrier indépendant démocratique a traité cet événement planétaire, en bon serviteur du régime, simple constat.

A lire le POID, ces médias, dont Le Monde, seraient indépendants pour n'avoir fait qu'exploiter le plus honnêtement du monde une "fuite d'informations", suggérant aux lecteurs ou aux militants que Le Monde et ces médias ne sauraient être impliqués de près ou de loin dans ce coup tordu, leur probité ou impartialité légendaire les plaçant au-dessus de tout soupçon, dès lors toute personne qui en douterait devrait être taxé de complotiste ou de dérangé du cerveau.

On remarquera au passage que le POID recourt à la même méthode ou au même mode de pensée pour vendre sa politique à la plèbe, évacuant d'avance tout questionnement comme si c'était la parole divine qui venait de s'exprimer et à laquelle chacun était appelé à adhérer.

Que les militants du POID se rassurent, ce n'est pas propre à ce parti qui participe ainsi à la manipulation des consciences des masses, qui là sont instrumentalisées pour le compte du sommet de l'oligarchie financière mondiale qui n'a rien à craindre d'un tel scandale.

Vous voyez où mène la soumission au capitalisme ? Au nom du socialisme ou du trotskysme. Cela devrait interpeller les militants, non ? Plutôt non généralement, malheureusement.

Partant de là, cet épisode ne fait que confirmer une multitude d'exemples similaires que nous avons traités dans ce portail, qui nous font dire qu'on est en droit de se demander si au cours du demi-siècle écoulé nos dirigeants ne nous avaient pas fourni des interprétations ou des analyses faussées guidées par les mêmes intentions ou intérêts politiques qui n'avaient rien à voir avec ceux qu'ils affichaient. Là on vient de les prendre une nouvelle fois en flagrant délit, donc personne ne pourra affirmer le contraire ou prétendre qu'on leur intenterait un procès d'intention.

Comme ils disent si bien, les faits, rien que les faits suffisent ici à comprendre la collusion qui existe entre le POID (c'est valable pour tous les partis ouvriers sans exception) et le régime ou ses représentants. On peut le nier, on peut tout nier, je peux nier être l'auteur de ces lignes, et après cela va nous avancer à quoi dites-moi ? Vous comprenez mieux pourquoi on n'a jamais réussi à contruire le parti ? Non, vous ne le voulez pas, alors c'est à croire que vous vous complaisez dans la situation actuelle.

Ces gens-là ont délibérément écarté un certain nombre de facteurs qui composent la situation qu'ils prétendent analyser, cela fait sourire tellement c'est ridicule. Pourquoi d'après vous insistons-nous autant pour lier mondialisation et mondialisme, crise du capitalisme et statégie néolibérale, lois de fonctionnement du capitalisme et système financier mafieux, sinon qu'il est impossible d'analyser correctement les événements qui se produisent et qui semblent tomber du ciel si on ne prend pas en compte l'ensemble de ces facteurs et les rapports qu'ils entretiennent, à partir de là il est impossible de définir une conception de la lutte de classe et une ligne politique juste, des tâches et une stratégie correcte pour construire le parti.

Leur méthode conduit à laisser leurs militants totalement désarmés pour répondre aux questions que se posent les travailleurs et bien des militants, qui ne se bornent pas heureusement à leur littérature de faussaires. Il suffisait d'aller sur le Net et de chercher à en savoir plus sur ce Consortium international de journalistes, sur son origine et son financement pour être fixé, vous avouerez que c'était à la portée de n'importe qui, c'est donc délibérément que le POID trompe lecteurs, travailleurs ou militants.

C'est bien triste et dommage. Assurément vous avez le droit de vous inquiéter pour la suite, car on ne s'en sortira jamais de la sorte, c'est la seule chose dont on peut être sûr aujourd'hui.

6- Comment l'idéologie de la classe dominante parvient à s'ancrer profondément dans le mouvement ouvrier. Un exemple.

Lu dans le Communiqué commun des confédérations CGT, FO, FSU, Solidaires, de l’Unef, de l’UNL et de la Fidl daté du 31 mars 2016

- la détermination sans faille des étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es...

- Le gouvernement doit entendre les milliers d’étudiant-es, de lycéen-nes, de salarié-es, de privé-es d’emploi et de retraité-es...

Quelle débilité affligeante ! C'est à croire que ces gens-là auraient quelque chose à se reprocher que cet exercice syntaxique grotesque sert à camoufler ou à faire oublier.

Quand j'évoque les hommes cela inclut les femmes, je n'ai donc pas besoin de le préciser, à moins de leur accorder des particularités qui nécessitent de les distinguer. Quelle différence y aurait-il entre un lycéen et une lycéenne, quelle différence y aurait-il entre deux salariés ou retraités de sexe différent ? Aucune, sauf quand on introduit un facteur extérieur à leur condition, ce qui signifie qu'au point de départ on était animé par cette intention qui n'avait rien à voir avec l'objet de notre discours, autrement dit on a introduit un élément parasite qui avait vocation à distinguer ce qui n'avait pas lieu d'être à seule fin de les opposer ou de les diviser.

Ainsi on crée artificiellement des oppositions ou ils n'en existent pas, de manière à ce qu'elles figurent sur le même plan que ce qui rassemblent les éléments en présence des deux sexes, afin d'affaiblir ce qui les réunit ou peut donner lieu inutilement à polémique, à division. On introduit dans le concept de la lutte de classe un facteur de discrimination entre les travailleurs, jeunes, actifs ou retraités qui vient heurter les préjugés archaïques des uns et progressistes des autres qui n'ont rien à voir avec leur combat.

C'est plus qu'une simple concession à la réaction, cet exercice témoigne du degré de soumission au régime de la part de ces auteurs qui placées sous l'emprise de son idéologie jusque dans les moindres détails ont adopté sa rhétorique.

Quand l'extrême droite néolibérale et sioniste a pris le pouvoir en France.

Mercredi 6 avril, Bernard-Henri Lévy a participé -pour la première fois- au gala annuel de l'Absi Keren-Or, association « pour le bien-être du soldat israélien ».

Au cours de son discours, l'essayiste a notamment présenté Israël comme « l'une des démocraties les plus exemplaires de la planète » et son armée comme « la plus éthique au monde »

Rappels :

- le gala annuel de l'ABSI -association déclarée en 2000- suscitait généralement de vives protestations en provenance des partis de gauche et des associations propalestiniennes. En cette année 2016, aucune polémique n'a été portée par une quelconque organisation française

- proche de Manuel Valls, le directeur-fondateur de l'Absi Keren-Or est Gil Taïeb, figure emblématique de la communauté juive, vice-président du Crif, sympathisant de la LDJ, ancien militant d'un groupuscule extrémiste dénommé "Bétar" et époux de l'élue PS Karen Taïeb. panamza.com

Lundi 28 mars, un éminent journal juif-américain et ultra-sioniste, fondé en 1972 et dénommé The Algemeiner, organisait son gala annuel dédié aux "100 personnalités influençant positivement la vie juive"

Présent à la cérémonie, Bernard-Henri Lévy a reçu le "Prix du Guerrier pour la Vérité" {https://youtu.be/D6Aot9W5Tu0}. panamza.com

- Lundi 4 avril, le Premier ministre a participé à un colloque -dénommé "le Sursaut 2016"- au cours duquel il fit savoir que le voile, présenté comme un «asservissement de la femme», était également un «signe politique qui vient confronter la société française».

Quelle était la principale organisation de ce colloque?

"L'American Jewish Committee" : Simone Rodan-Benzaquen, directrice de l'antenne parisienne, en fut la maîtresse de cérémonie

Qu'est-ce que l'AJC?

Littéralement, un "lobby", à savoir un groupe de pression dont l'activisme se concentre exclusivement à favoriser les intérêts de la communauté juive et d'Israël.

En 2013, Panamza a révélé et décrit en détail les liens étroits de l'AJC avec Manuel Valls, alors député-maire qui avait suivi une "formation" au sein de ce groupe ultra-sioniste

4 éléments d'information complémentaires à souligner :

- Le communiqué de presse officiel, publié sur le site du gouvernement, a édulcoré le rôle-clé du "Comité juif américain" en se contentant de son acronyme, non identifiable pour les non-connaisseurs : "AJC Europe".

- le 10 mars, la page Facebook du "Sursaut 2016" faisait savoir que les autre associations co-organisatrices étaient notamment "Onze janvier" (groupuscule fondé par Mohamed Sifaoui, agent médiatique de la mouvance sioniste) et "Henry Jackson Society" (influente association d'inspiration néoconservatrice et radicalement antimusulmane) Le journaliste indépendant Olivier Pechter et l'animateur du blog "5ème colonne" ont signalé dès la mi-mars que la mention de l'HJS avait disparu des communiqués ultérieurs.

- Le 4 avril, Le Monde a publié une tribune de personnalités qui soutiennent la tenue de ce colloque islamophobe organisé par la nébuleuse du sionisme international. Parmi les signataires : l'acteur-réalisateur Yvan Attal, l'humoriste Kev Adams, le réalisateur Arthur Benzaquen ("Aladin"), le professeur Samuel Mayol, Ahmed Meguini (bras droit de Caroline Fourest) et l'écrivain Boualem Sansal.

- Le 4 janvier 2016, l'AJC -visiblement agacé par les enquêtes à son sujet de Panamza- avait dénoncé, sans rire, un «site antisémite, conspirationniste et homophobe». panamza.com

Sans entrer dans cette polémique qui pue, il semblerait au regard des arguments douteux avancés parfois par l'auteur de ce portail, que cette accusation ne soit pas totalement infondée. Nous nous en tiendrons aux infos sourcées qu'il publie.

Brèves notes de lectures

Des discours calqués ou inspirés par la propagande officielle qui ne méritent que l'indifférence.

C'est à croire que cela leur manque ou qu'ils veulent terroriser un peu plus la population .

- Paul Craig Roberts sur la probabilité réelle d’une guerre nucléaire - Arrêt sur Info 08 avril

- Les États-Unis sont-ils sur le chemin d’une guerre mondiale ? - Sergueï Glaziev - Arrêt sur Info 08 avril

Les malheureux, heureusement que l'erreur est humaine. Allez, les Syriens leur pardonnent.

- Frédéric Pichon: Syrie – « Pourquoi l’Occident s’est trompé » - Arrêt sur Info 29 mars

Guerre idéologique tout azimut.

Bienvenue chez les idéologues néolibéraux dont la pseudo-gauche et extrême gauche s'inspirent ou partagent les préoccupations, pour ne pas dire les objectifs.

Un engouement pour la légalisation du cannabis pour le moins intéressé...

- La législation actuelle sur le cannabis est de plus en plus difficile à défendre

Lançons le débat sur le cannabis de manière transparente. Avec la prostitution, la légalisation du cannabis (parmi d'autres drogues douces) fait partie des hydres de mer du débat public en France. Le feu a été allumé par le secrétaire d'État aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen... Slate.fr

- La guerre au cannabis est une mauvaise politique

Il est temps de développer une «politique de santé des addictions» en insistant sur la santé et les addictions plus que la politique, alerte le médecin interniste et addictologue William Lowenstein, président de SOS Addictions. Slate.fr

La mystification du féminisme, c'était eux aussi.

- «Féministe», un mot inutile

Pour l'actrice Maisie Williams, qui joue Arya Stark dans «Game of Thrones», ce sont les personnes sexistes qu'il faut qualifier. Le féminisme, un concept dépassé? Après ce titre assez provocateur, vous vous attendez sûrement à ce que le mot féministe soit critiqué, vilipendé, jeté aux orties. Slate.fr

- Comment nos rues se féminisent et s'internationalisent (lentement)

Les femmes ne représentent pour l'instant que 15 des 200 noms de personnalités les plus donnés à nos rues, un de plus que les étrangers. Deuxième épisode de notre enquête data en trois parties sur les rues françaises. Slate.fr

- Un examen de médecine sexiste? Et alors?

Plusieurs ministres ont dénoncé la pratique mais peu de sanctions sont réellement prévues. Une femme fessée en réunion par son patron, devant ses collègues, arrive aux urgences pour une consultation. Mérite-t-elle d'aller au coin? C'est la question sexiste qui a été posée lors d'un examen... Slate.fr

- Examen blanc en médecine: encore un triste exemple de sexisme ordinaire

Les étudiants en médecine de trois facultés parisiennes passaient un iECN blanc ce vendredi durant lequel leur a été posée une question symptomatique d'un état d'esprit très «masculin». Pour certains, le trait d'humour a du mal à passer. Slate.fr

Tout ce qui est féminin ou favorise les femmes au détriment des hommes est correcte selon eux, cherchez l'erreur. Fastoche, elles dépendent toujours très largement des hommes, elles sont souvent plus faibles, plus fragiles, c'est donc une manière comme une autre de rabaisser les hommes, d'en faire des êtres soumis, sans volonté, des carpettes, le sort qu'ils réservent également aux femmes.

Ils mettent en scène ou dénoncent les préjugés envers les femmes qu'ils n'ont eu de cesse d'entretenir dans le passé, ils sont donc bien mal placés pour les combattre, on peut donc en déduire qu'ils sont animés de mauvaises intentions aussi bien envers les femmes que les hommes, ce qui n'empêche pas ces abrutis de la pseudo-gauche et extrême gauche de marcher dans leur combine pourrie.

L'éloge de la décadence.

- Un auteur gay de livres pour enfants a décidé d'arrêter de se cacher

Aux États-Unis, être homosexuel et travailler avec des enfants est encore parfois considéré comme suspect.«Est-ce que je suis marié? Pourquoi, c'est une proposition? Je suis un peu vieux pour toi, tu sais.» Slate.fr

- Homosexualité: plus de génétique, c'est moins d'intolérance.

Comprendre que l'orientation sexuelle est en grande partie déterminée par les gènes permet de réduire les préjugés négatifs dont sont victimes les minorités sexuelles. Savoir que l'homosexualité est en grande partie d'origine génétique -et que les homosexuels ne «choisissent» pas leur orientation... Slate.fr

Il est vrai que lorsqu'un homme devient soudain homosexuel à 30, 40 ou 50 ans ou plus jeune après avoir été élevé par une mère dominatrice, ou après avoir vécu des expériences décevantes avec des femmes, ou après avoir eu des rapports sexuels avec des dizaines de femmes ou davantage encore, blasé, complexé, infériorisé ou féminisé, cela n'a aucun rapport, on appelle cela du déni.

Personnellement je n'ai connu aucune de ces situations, et étrangement, il faut feindre l'étonnement pour ne pas être accusé de partie pris, sur le tard par hasard je suis devenu polygame, je suis épaoui sur le plan sexuel et mes deux compagnes féminines le sont tout autant.

Une société basée sur des inégalités et reproduisant ce rapport à tous les étages de la société en allant jusqu'à opposer les sexes entre eux, conduit fatalement chez certains d'entre eux à l'exclusion de l'un des deux jugé insupportable à vivre. L'homosexualité est largement due à des causes sociales et non génétiques.

- Oui, «PD», c'est homophobe

Petite leçon de sociologie à destination du Conseil des prud'hommes de Paris.Vous l'avez sûrement déjà vu passer tant elle est devenue virale: une décision du Conseil des prud'hommes de Paris, qui considère que le terme de «PD» adressé à un coiffeur n'est pas homophobe, a fait bondir... Slate.fr

Quand il y a exactement 40 ans mon père m'a traité de tante, de tantouse, de petite pédale, de gonzesse, parce que j'avais les cheveux longs ainsi que mes potes, cela ne m'a pas choqué, au contraire je me suis marré et je me suis dit qu'il était très con et qu'il allait le rester, ce qui n'a pas manqué jusqu'à son dernier souffle. Je ne lui en ai jamais voulu pour autant. Il voulait que je lui ressemble et c'était plutôt raté, à vrai dire c'était bien la dernière chose au monde que je me serais souhaité, et ce fut d'ailleurs ce qui détermina l'orientation que je devais donner à ma vie, sans regret.

Les homosexuels sont généralement de grands frustrés et qui le resteront. Pour autant que je me souvienne mon expérience homosexuelle qui dura quelques années au moment de la puberté et les années suivantes, le souvenir du plaisir intense que j'en éprouvai n'atteindra jamais le niveau de jouissance procuré lors de l'orgasme éprouvé avec une femme. Encore faut-il que cette femme soit également libérée de toute contrainte d'ordre mental ou psychologique pour que cette pulsion animale puisse s'exprimer pleinement ou sans retenu. En réalité, peu d'hommes et de femmes y ont accès au cours de leur vie, parce que l'un ou l'autre est incapable de faire abstraction d'un tas de préoccupations, de préjugés ou de complexes qui viennent court-circuiter ce processus naturel. N'oublions pas que l'aliénation de l'homme l'a rendu étranger à la nature, à sa propre nature, et qu'il ne se la réappropriera que lorsqu'il aura mis un terme aux rapports sociaux qui en sont à l'origine. Entre nous, vous avez le droit de le répéter, d'où l'intérêt d'adopter le socialisme libérateur ! Je plaisante, à peine.

Si un coiffeur adopte les gestes ou la mimique d'une femme, on pourra en déduire qu'il est homosexuel, ce qui est son droit et il n'y a pas lieu de s'étendre sur cette question qui ne regarde que lui. C'est personnellement mon attitude. Et si maintenant cela vient heurter les préjugés d'un ou une de ses clientes, ni lui ni cette personne n'en est responsable, puisque lui n'a pas été capable d'assumer le sexe qui lui a été donné à sa naissance sans qu'on lui en tienne grief, et cette personne n'a pas été en mesure de résister à ce préjugé que la société s'est employée à lui refiler au cours de son éducation quand elle était plus jeune, sans qu'on l'en blâme pour autant. Nous avons en horreur l'état d'esprit des procureurs du régime ou des chiens de garde de la pensée unique.

L'homosexualité et l'homophobie sont le produit d'une injustice qu'ils ne font que reproduire, et qui s'exprime par des gestes ou des mots, que ceux qui en portent la responsabilité instrumentalisent pour mieux les dresser les uns contre les autres afin de mieux les contrôler.

Pour eux c'est juste un instrument pour mieux asservir la population.

Cet engouement des porte-parole des sommets de l'oligarchie financière pour la cause homosexuelle a pour seul objectif de s'attaquer aux masses à travers les préjugés qu'elles véhiculent et que la classe dominante (et les religieux) leur a inculqués de longue date. C'est une manière comme une autre de les détourner des véritables responsables de leur condition, afin qu'elles se défoulent sur les victimes innocentes qu'elle leur a désignés, au-delà sur tout ce qui ne leur ressemble pas à titre individuel. Ils ont besoin de cette diversion pour gouverner ou appliquer leur politique réactionnaire, dresser toutes les couches de la société les unes contre les autres pour mieux les ficher et les réprimer par la suite.

Si vous êtes un homme et que vous aimez les femmes malgré tous leur défauts ou plutôt leurs faiblesses qui plus est en leur faisant savoir, c'est que vous n'êtes pas normal, à la limite vous feriez mieux de préferez les hommes dont les défauts ou faiblesses sont supportables.

Et si vous êtes une femme et que vous aimez les hommes malgré leurs grossiers défauts qui plus est dont vous avez conscience, c'est que vous n'êtes pas normale, à la limite vous feriez mieux de préferez les femmes dont les défauts ou faiblesses sont nettement moins violents ou prononcés.

On aura compris que les tenants de cette idéologie ne supportent pas l'attirance réciproque que peuvent éprouver deux personnes de sexe opposé, dans la mesure où inconsciemment ce rapport intègre ce qui permet de les distinguer, alors que le but de leur propagande consiste à le faire disparaître, à le nier au profit d'un être asexué, asocial, apolitique, bref, sans identité, sans personnalité, sans famille, sans statut, sans patrie, sans passé, présent ou avenir, un simple matricule enregistré au fichier unique du marché planétaire aux esclaves.

L'homosexuel, c'est comme la femme, l'handicapé, le malade, le jeune, le chômeur, le pauvre, le vieillard, l'étranger, l'Arabe, le Noir, l'Asiatique, l'Africain, un être faible ou réputé vulnérable sur lequel les masses ignorantes sont invitées à cogner, à insulter, et ils savent que cela fonctionne à merveille puisque quel que soit son statut il trouvera toujours quelqu'un au statut inférieur au sien auquel s'en prendre.

Ici en Inde je baigne dans un milieu particulièrement pauvre et profondément arriéré, et bien quand ils ont une blague à sortir, elle concernera de préférence plus miséreux qu'eux ou moins intégré encore dans la société, les conducteurs de rickshaw par exemple ou les Katuvasi crasseux ou en guenilles, les indigènes qui vivent en marge de la société dont finalement ils ne sont pas si éloignés que cela. Sinon ceux qui sont issus du même milieu qu'eux et qui sont parvenus à atteindre un statut supérieur, au-delà les autres couches et classes leur semblent inaccessibles pour s'y attaquer et ils y renoncent, c'est ainsi que le riche ou le puissant est épargné.

Connectez-vous au nouvel ordre mondial et déconnectez-vous du monde réel...

- Pour paraître sincère sur internet, attention à l'abus d'emojis.

Un abus de sourires à la fin d'un message a beaucoup plus de sens que l'on pense. Plus besoin de le démontrer: les emojis apparaissent bien souvent comme un complément indispensable aux mots dans les messages que l'on s'échange. Un sourire à la fin d'un texto permet de signifier... Slate.fr

Votre bracelet connecté peut vous sauver la vie.

Grâce aux données de son Fitbit, des médecins ont pu poser le bon diagnostic sur les troubles cardiaques d'un Américain de 42 ans - et lui proposer le bon traitementUn bracelet connecté, ça peut surveiller votre sommeil et vous réveiller en phase avec votre biorythme, vous rappeler de vous bouger Slate.fr

Si vous n'êtes pas encore cinglé, ils vont vous aider à le devenir.

- Vidéo. Comment recréer une invasion extraterrestre en quelques minutes

La chaîne YouTube Shanks FX propose un tutoriel pour tromper voisins et médias.En attendant qu'Hilary Clinton révèle la vérité sur les extraterrestres si elle est élue présidente des États-Unis, les spécialistes des effets spéciaux de Shanks FX proposent un tutoriel détaillé pour recréer une visite... Slate.fr

- Betty Hill, première femme à avoir (soi-disant) rencontré les extraterrestres

Première femme à s'être fait enlever par des extraterrestres en pleine Guerre froide, Betty Hill a posé les bases de l'imaginaire ovni aux États-Unis. En décembre 2015, alors que la course à l'investiture démocrate est largement entamée, Hillary Clinton déclare à un journal local du New Hampshire Slate.fr

- Cet Allemand est fin prêt pour la fin du monde.

Le journal Die Welt a rencontré un survivaliste paré à divers types de catastrophes.Imaginez que les centrales nucléaires d'un pays soient paralysées par une attaque informatique, que tout le réseau d'eau potable d'une ville se retrouve contaminé par des substances chimiques mortelles... Slate.fr

- Envie de regarder des zombies toute la journée? Il y a un site pour ça.

Sur Zombie Go Boom, préparez-vous tranquillement en attendant l'apocalypse zombie.Si vous êtes fans de The Walking Dead, vous vous demandez probablement quoi regarder après cette fin de sixième saison légèrement frustrante. The Wall Street Journal a trouvé une solution pour tous les fans de zombies... Slate.fr

The Wall Street Journal est toujours bien inspiré...

Comme ils sont généreux... ces va-t-en-guerre hystériques.

- Comment le Danemark a empiré la crise des réfugiés.

Le Danemark a joué un rôle précurseur dans la course européenne à l'abîme vers des politiques restrictives et de déviation. En juin 2015, l'alliance entre sociaux-démocrates et sociaux-libéraux a cédé la place à un gouvernement minoritaire formé du seul Parti libéral soutenu par les conservateurs. Slate.fr

Quand le Brexit les rend fébrile...

Cameron est leur porte-parole, il a annoncé qu'il allait faire campagne contre le «Brexit», alors pourquoi ce référendum ? Pourquoi prendre le risque de devoir quitter l'UE juste avant que le traité transatlantique ne soit signé ? Pour que la City dont le statut n'a rien à envier aux paradis fiscaux conserve sa totale indépendance ? Pour éviter d'être mêlé à quel événement à venir ? L'effondrement ou l'implosion de l'UE plus qu'improbable, sauf peut-être au cas où elle serait entraînée dans une guerre contre la Russie toute aussi improbable, mais pas impossible puisqu'ils multiplient les provocations pour y venir et la justifier ?

- Des hugs pour sauver la Grande-Bretagne du «Brexit».

Les Européens sont encouragés à témoigner tout leur amour des Britanniques pour faire pencher la balance du côté d'un maintien dans l'Union lors du vote du 23 juin prochain. Ils ne pourront pas voter, mais ça ne les empêchera pas de s'exprimer. Slate.fr

Un soutien qui n'a rien d'anodin, sauf pour les crétins.

- #NuitDebout, un mouvement parti pour durer

Derrière son apparente étroitesse sociologique, le rassemblement marque peut-être le début de quelque chose qui subsistera au-delà de l'occupation de la place de la République. Slate.fr

- Nuit Debout: les limites d'un mouvement sympathique

Le rassemblement nocturne qui dure depuis la fin du mois de mars devra surmonter les difficultés de la démocratie directe et la tentation de l'entre soi. L'étonnant est que la jeunesse ne se soit pas révoltée plus tôt, d'une manière ou d'une autre. Slate.fr

Ils ont enfin trouvé l'antidépresseur miracle.

- Macron et la figure du sauveur, un grand classique français.

Un grand espoir politique se lève. Il vient d'un camp, mais ne lui ressemble pas. Ça ne vous rappelle vraiment rien? On n'en finira jamais avec cette engeance, l'invention d'un sauveur qui dépassera les vulgarités de la droite et de la gauche et arrachera la France à son blocage dépressif... Slate.fr

Comment ils sélectionnent l'élite intellectuelle qui doit les servir...

- Invitation à une auto-dissolution des intellectuels.

Une remise en cause corrosive du privilège exorbitant des intellectuels, difficilement compatible avec l'exigence de l'égalité démocratique. Pour un suicide des intellectuels... Les intellectuels sont-ils une catégorie anti-démocratique vouée à disparaître? Slate.fr

Médiacrasse.

Enfin ! L'AFP s'impatientait.

- Le PNR européen, nouvel outil anti-terroriste, enfin devant le Parlement

Après cinq ans de débats, le registre européen des données des passagers aériens, dit PNR, doit enfin être voté jeudi par les eurodéputés en plénière, dans une UE en quête de nouveaux outils anti-terroristes après le choc des attentats de Paris et Bruxelles. AFP

En complément.

- Données personnelles : le nouvel accord entre l’UE et les Etats-Unis fait jaser - La Tribune

Propagande et désinformation.

Le Monde formule un voeu à haute voix

- Brésil : faut-il destituer Dilma Rousseff ? LeMonde.fr

- Brésil: Quelles sont les chances que la procédure de destitution de Dilma Rousseff aboutisse? Les députés brésiliens se sont massivement prononcés en faveur de la destitution dimanche... 20minutes.fr

La suite du coup d'Etat fomenté par les Américains

- Brésil : les députés votent en faveur de la destitution de la présidente Dilma Rousseff

Le camp de la destitution l'a emporté par 367 voix, 25 de plus que les 342 requises pour autoriser le Sénat à mettre en accusation la présidente. Francetv info

Le conditionnel des imposteurs.

Grille de lecture.

- Prétendre vouloir limiter le pouvoir des capitalistes sert à camoufler le refus de combattre pour en finir avec le capitalisme et sa soumission à l'ordre établi.

AFP - Invité du Grand Soir 3 ce mardi, Pierre Laurent estime qu'il faudrait "empêcher les paradis fiscaux ou encadrer les salaires des patrons". "Nous sommes les 99% et il faut faire quelque chose de cette force collective", explique-t-il.

"Ça passe par une révolution démocratique pour remettre le monde sur ses pieds. Ça passe par les élections, les mobilisations sociales comme sur la loi Travail ou la prise de parole politique du plus grand nombre comme Nuit debout", conclut Pierre Laurent. AFP 13.04

Comme en Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie, à croire qu'il ne s'est rien passé au cours des 12 derniers mois dans ces pays, Laurent prend vraiment les travailleurs pour des cons ! C'est le seul argument qu'il lui reste.

Quelle est la différence entre un aveu et un déni ? Cela demeure un complot pour ceux qui l'ignorent.

- Fraude fiscale : Christine Lagarde invite les multinationales à plus de transparence - La Tribune 17.4

Ceux qui veulent sanctionner les banquiers ne peuvent pas s'en passer en réalité.

La pétition que nous ne signerons pas...

- Eva Joly - #PanamaPapers: En finir avec le secret, sanctionnez les banques !

Comme quoi nous ne nous trompons pas d'ennemi, les initiateurs de cette pétition viennent de s'adresser aux députés pour qu'ils s'attaquent aux paradis fiscaux, no comment !

... et pour cause...

- PS, LR et FN unis pour approuver la directive sur le secret des affaires - LeMonde.fr

Un étrange hasard de calendrier avait programmé le vote du Parlement européen sur la directive sur le secret des affaires le 13 avril, dix jours après le début des révélations des « Panama papers » sur les sociétés offshore dans les paradis fiscaux.

Une directive très critiquée, notamment par les journalistes et les lanceurs d’alerte, qui y voient une menace sérieuse contre la liberté d’informer. Mais malgré une pétition signée par plus de 500 000 personnes, les députés européens ont voté à une très large majorité (77 %) le texte proposé par la Commission européenne.

Les 74 eurodéputés français n’ont pas dérogé à cet unanimité : ils ont approuvé le texte à 81 %. Seuls les 10 représentants d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et du Front de gauche ont voté contre. Les Républicains, l’UDI, le Modem, Génération citoyens et le Parti radical de gauche ont voté « pour » comme un seul homme (à quelques absences près). La délégation du PS a connu de son côté 3 abstentions, 1 absence et 8 suffrages favorables. LeMonde.fr 16.4

Toutes les pièces du puzzle du nouvel ordre mondial sont en place.

- L’effondrement à venir ne peut être que global - Par Liliane Held-Khawam - arretsurinfo.ch 14 avril 2016

Une élite a décidé que la planète devait être réorganisée. Il est prévu de passer d’un monde structuré autour de nations à un monde intégré dans toute sa complexité autour d’une élite apatride, apolitique, areligieuse et araciale. Une élite transnationale, mondialiste et élitaire base tous ses espoirs sur la technologie et la puissance de la Science. Une myriade de processus regroupés sous des organisations supranationales ont récupéré l’ensemble des activités étatiques, publiques et collectives. (...)

Toute l’évolution de la société est sous nos yeux. Les composantes du puzzle sont étalées au grand jour. Il suffit pour cela de se donner la peine de reconstituer l’image finale. arretsurinfo.ch 14 avril 2016

Syrie ou le déni permanent dénoncé.

- Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France - Tempête sur le Proche et Moyen-Orient» paru en 2015 aux éditions Ellipses. Extrait. :

- Depuis cinq ans, nos politiciens combinards, nos journalistes complaisants, nos intellectuels perdus ou dévoyés participent, à quelques exceptions près, à l’énorme conspiration du mensonge qui fait passer la Syrie souveraine et légale pour usurpatrice et massacreuse, et ses agresseurs et leurs parrains, orientaux ou occidentaux, pour des libérateurs révolutionnaires. Outre l’horreur et l’effroi que soulèvent les images de cette guerre sauvage, comment ne pas avoir la nausée devant l’aveuglement, volontaire ou non, de nos élites qui préfèrent donner du crédit aux mensonges de leurs alliés et protégés criminels plutôt qu’aux témoignages innombrables des victimes qui désignent sans ambiguïté leurs bourreaux ?

Comment ne pas avoir la nausée devant cette complicité assumée, à peine camouflée par une omerta systématique ? Comment enfin ne pas frémir devant cet aplomb et cette bonne conscience bétonnée de nos faiseurs d’opinion ?

Il faut rendre justice à ce peuple martyrisé et humilié. Et la plus élémentaire des justices, la première, est de ne plus couvrir d’un voile de vertu les criminels féroces qui cherchent à détruire au nom de l’intolérance la Syrie tolérante… Assez de mensonges, assez d’hypocrisie, assez de leçons. arretsurinfo.ch 14 avril 2016

En complément.

- Syrie : le parti d’Assad remporte sans surprise « ses » élections législatives - LeMonde.fr

Le parti Baas, au pouvoir en Syrie, et ses alliés ont remporté sans surprise la majorité des sièges du Parlement à l’issue des législatives organisées le 13 avril dans les territoires contrôlés par le régime, selon les résultats officiels diffusés dimanche 17 avril.

5,08 millions des 8,83 millions d’électeurs en capacité de voter se sont rendus dans les bureaux de vote pour choisir parmi les trois mille cinq cents candidats à ces élections — soit une participation de 57,5 %. En Syrie, qui comptait quelque 23 millions d’habitants avant le conflit, 13,5 millions de personnes sont affectées ou déplacées par la guerre, selon l’ONU. LeMonde.fr 17.4

Où va se nicher leur dictature. Un neurone unique ne risque pas de transpirer par contact ou frottement. Voilà qui méritait bien une étude.

On aurait pu intituler cela sexe, drogue, sport, OGM, ONG, réseaux (anti) sociaux.

- Le « manspreading », une arme de séduction ? - LeMonde.fr

Contre

Analysons le terme du débat. Manspreading (littéralement, « l’étalement masculin ») : un mot apparu en 2014 pour désigner la propension – pas si nouvelle – des hommes à écarter les jambes en toutes circonstances. Héritage lointain de la lutte pour l’élargissement du territoire ? Au XXIe siècle, en tout cas, le manspreading a rejoint les conversations téléphoniques et les « frotteurs » au rang des pires calamités des transports en commun. Des blogueurs se déchaînent contre cette attitude jugée machiste, certains proposent des photomontages dans lesquels ils placent un objet ou un animal entre les jambes du fautif. Cette posture véhicule une image très animale, on ne peut plus directe, une volonté d’afficher sa virilité qui ne laisse aucune place à l’élégance, pas plus qu’à son voisin ou à sa voisine.

Pour

Certains hommes assurent que cette posture est avant tout liée à un besoin physiologique de laisser respirer une partie de leur anatomie souvent comprimée et de favoriser ainsi une meilleure ventilation des gonades, ce qui, on le sait, améliore la production de spermatozoïdes. Cette donnée serait-elle inscrite dans l’inconscient collectif ? C’est ce que tend à démontrer une récente étude menée par l’université Berkeley, en Californie. Ses chercheurs ont utilisé les applications de sites de rencontres pour mesurer le succès rencontré par la même personne avec deux photos différentes, l’une avec les jambes fermées, l’autre ouvertes. Conclusion : hommes et femmes sont plus sensibles aux profils qui laissent s’exprimer leur morphologie. De là à conclure que les femmes seraient plus attirées par les hommes adeptes du manspreading, il n’y a qu’un pas… que franchissent les chercheurs de Berkeley. LeMonde.fr 16.4

Vous n'aviez jamais pensé à cela, n'est-ce pas ? C'est que vous êtes mentalement équilibré, c'est rassurant.

Comme quoi on ne vit pas dans le même monde que ces cinglés. Et dire qu'ils paient des chercheurs pour faire ce genre d'études, qui, si elles n'apportent rien à la civilisation humaine participent à sa destruction. Ce serait intéressant de savoir quelle est la proportion des intellectuels qui se livrent à des activités inutiles ou nuisibles à la société, sans doute la majorité d'entre eux, quel gâchis ! Mais ce sont des parasites utiles au régime, surtout quand ils servent à la police de la pensée et des comportements, à culpabiliser, brimer, brider, soumettre les masses à leur ordre infâme et policier.

On emmerde ceux qui voudraient nous empêcher de respirer, au même titre que ceux qui voulaient nous faire taire.

Il est 11h10, il fait 36°C dans la pièce qui me sert de bureau, les deux fenêtres sont ouvertes en grand ainsi que la porte, le ventilateur est à fond à un mètre de mon siège et je transpire, je suis torse nu, je porte juste un short et j'ai le cul et les cuisses trempés, largement écartées pour aérer entre les deux l'objet humide qui me démange et réclame mon attention tellement sa situation est inconfortable, et quand je me mettrai à table en présence de Selvi et Adi j'adopterai la même position, je n'avais pas pensé que cela pourrait les exciter, à vrai dire ce n'était pas vraiment nécessaire ! Et si je préfère encore le scooter à la moto, c'est parce qu'on peut rouler les jambes écartées pour les mêmes raisons.

Et que dire de ces femmes en sari (toutes) qui ne portent pas de culottes, et celles comme Adi qui en plus ne portent pas de soutien-gorge, assurément des perverses, des allumeuses, des nymphos, de grosses salopes quoi, surtout qu'en plus elles ont une partie du ventre à l'air, ah quelles putains !

Hollandries.

Toujours plus bas

- Hollande à 14% de satisfaits, son plus bas niveau depuis son élection - AFP

Manuel Valls, avec 25 % de satisfaits, atteint lui aussi son niveau le plus bas depuis avril 2014...

Mais contrairement à ce qui se passe pour le président, une majorité de sympathisants PS sont satisfaits de M. Valls (54%, - 3 points). AFP 16.4

Vive la démocratie par les urnes ! N'est-ce pas Mélenchon et Laurent.

Revue de presse. Hollande au pilori au lendemain de sa prestation télévisuelle.

- Hollande: "Je poursuivrai jusqu'au bout" les réformes AFP

A David Pujadas qui lui demandait s'il avait encore assez d'autorité pour que la dernière année du quinquennat ne soit pas perdue, le président de la République a répondu sur France 2: "Je poursuivrai jusqu'au bout. Nous avons trois grandes réformes à mener", dont le projet de loi réformant le code du travail. "Je réformerai tous les jours de mon mandat, je l'ai fait dès le premier, je le ferai jusqu'au dernier jour de mon mandat", a-t-il ajouté plus tard. AFP 14.04

- France : malgré les manifs, la loi travail “ne sera pas retirée” (Hollande)

Malgré les nouvelles manifestations ce jeudi contre la loi travail à Paris et dans plusieurs villes de province, le gouvernement n’a pas l’intention de retirer son projet de loi. La mobilisation semble s’essouffler après les annonces faites lundi par le gouvernement en faveur de l’insertion professionnelle euronews.com

- Hollande sur France 2: la méthode Coué vouée à l'échec, selon des éditorialiste

La plupart des éditorialistes de la presse quotidienne sont sceptiques au lendemain de la prestation télévisée de François Hollande relevant avec sévérité que la "méthode Coué" utilisée par le président ne redressera pas son image dans l'opinion. AFP

- Economie, chômage des jeunes, imam de Brest... Trois intox de François Hollande dans l'émission "Dialogues citoyens"

Les propos de François Hollande n'ont pas toujours brillé par leur exactitude, jeudi soir sur France 2 à l'occasion de l'émission Dialogues citoyens. Francetv info

- Hollande, technocrate en manque d'audience

Trois millions et demi (contre 9,9 millions en février) de téléspectateurs ont regardé jeudi soir l?émission "Dialogues citoyens" avec le président François Hollande, selon France Télévisions. Un score relativement faible pour le chef de l'Etat, qui a égrené les réformes déjà engagées sans apparaître comme un leader visionnaire. Liberation.fr

- Le diagnostic optimiste de Hollande boudé par les Français

Les téléspectateurs ont boudé la prestation de François Hollande jeudi soir sur France 2, signe du désintérêt pour le président qui a défendu son action sans changer de cap, en tentant de rassurer la gauche sur ses choix, notamment économiques. Reuters

- Hollande sur France 2 : mauvaise audience TV et sur les réseaux sociaux

L'audience de l'émission de François Hollande sur France 2 jeudi soir, n'a pas été bonne. Les retombées sur les réseaux sociaux non plus. LeParisien.fr

- Tesson - Hollande, le président fantôme

Pour Philippe Tesson, François Hollande s'est montré aveugle sur France 2 face à la réalité des Français. Un président sur la défensive à court d'arguments. LePoint.fr

- Les ressorts d’un président que tout le monde a déjà enterré Dans une société éruptive qui menace de couper la tête de ses dirigeants, François Hollande joue la carte du dialogue citoyen, mais pour quel projet ? LeMonde.fr

- Hollande sur France 2: Le Président n'attire pas les foules et fait trois grosses erreurs 20minutes.fr

- La France « va mieux » : la méthode Coué de Hollande

François Hollande a voulu faire la pédagogie de son action devant quatre Français lors d'une nouvelle émission sur France 2. Public Sénat

- "Dialogues Citoyens": François Hollande très en dessous de la moyenne Dans l'émission Dialogues citoyens jeudi soir, François Hollande est resté attentif aux Français mais a perdu en force de conviction. Il n'a pas compris la mutation de l'économie et déroule une politique d'intentions plus que de réalisations. L'Express.fr

- L'étrange litanie des nécrologies du quinquennat

Il reste un an à François Hollande à l'Élysée. Mais opposants, médias et observateurs ne l'y voient déjà plus après 2017. Slate.fr

En représentant 7,75% des électeurs inscrits, ils n'ont aucune légitimité pour nous imposer la Loi travail (notamment).

- Législative partielle: duel PS-LR pour l'ancien siège d'Ayrault.

Avec 30,41% des voix, Mme Daniel (PS) devance nettement son adversaire de droite, Matthieu Annereau (Les Républicains/UDI/MoDem), qui obtient 23,54% des suffrages.

Le taux d'abstention s'est établi à 74,51% lors de ce premier tour.

Pour l'emporter au second tour, le PS devra notamment rallier les voix du candidat écologiste, Jean-François Tallio (17,05%), qui relègue le Front national à la quatrième position (11,30%).

La position d'EELV est "très claire", "il n'y a pas de possibilité d'un appel à voter pour une candidate qui soutient le oui au référendum (sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, prévu le 26 juin, ndlr) et qui soutient la loi El Khomri", avait prévenu M. Tallio avant le premier tour. 11 candidats étaient en lice. AFP17.4

Une comparaison flatteuse.

- Emmanuel Macron apprécie être comparé à Tony Blair

Emmanuel Macron sera-t-il le Tony Blair français? L'actuel ministre de l'Économie apprécie la comparaison proposée par le journaliste Andrew Marr, dans une interview donnée à la BBC ce dimanche 17 avril. Le Huffington Post 17.4

Que la Belle et la Bête... immondes meurent.

- Le PS lance sa "Belle Alliance populaire" avec des radicaux et écolos

Le PS a mis sur les rails mercredi à Paris sa "Belle Alliance populaire", avec pour ambition de rassembler les représentants politiques et membres de la société civile se reconnaissant dans la "gauche de transformation". AFP

Les rats colleurs...

- Le PCF accuse le PS de vouloir "planter" la primaire à gauche

Le Parti communiste qui organise vendredi un conseil national devant "clarifier" sa position sur la primaire à gauche, a accusé mercredi la direction du Parti socialiste de vouloir "planter" ce processus en refusant l'organisation de débats publics d'ici l'été. AFP

- 2017: Hollande exclu du second tour, Macron candidat préféré pour représenter le PS

François Hollande ne se qualifierait pas pour le second tour en 2017 quelle que soit la configuration envisagée, selon une enquête TNS Sofres-OnePoint pour le Figaro, LCI et RTL publiée dimanche soir, qui montre également qu'Emmanuel Macron est le candidat préféré des Français pour représenter le AFP

A qui profite le crime ? Qui est à l'origine de cette législation ? Les Américains qui l'appliquent déjà.

- Les eurodéputés adoptent le PNR, nouvel outil anti-terroriste.

Après cinq ans de débats, le registre européen des données des passagers aériens, dit PNR, a enfin été adopté jeudi par les eurodéputés, dotant l'UE d'un nouvel outil antiterroriste après le choc des attentats de Paris et Bruxelles. AFP

- Le maire de Nice veut légaliser la reconnaissance faciale pour l'Euro-2016.

Christian Estrosi, maire (LR) de Nice, a indiqué vendredi avoir écrit au Premier ministre Manuel Valls pour demander la légalisation de l'utilisation de la reconnaissance faciale par les caméras de surveillance avant l'Euro-2016. AFP

- Comment la Belgique a renforcé son arsenal sécuritaire après les attentats.

Après avoir été taxées de laxisme au lendemain des attentats de Paris en novembre, puis de ceux de Bruxelles en mars, les autorités belges sont-elles en train d’opérer un tour de vis sécuritaire ? 20minutes.fr

Vous avez dit syndicalisme ?

- L'ex-patron de la CGT, Thierry Lepaon, recasé par le gouvernement - BFM Business

Qui va prendre la tête de la nouvelle Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, transformée en Agence de la langue française et de la cohésion sociale? L’ancien patron de la CGT Thierry Lepaon, qui avait dû abandonner son poste après la polémique sur le coût de son appartement de fonction. Une agence créée sur mesure pour lui permettre de continuer à percevoir une rémunération. Mercredi 13 avril sur BFMBusiness, son successeur Philippe Martinez, trouvait tout à fait normal que Thierry Lepaon soit ainsi recasé.

Et qui va en effet diriger le nouveau Haut commissariat à l’engagement civique? François Chérèque, l’ancien leader de la CFDT. En plein psychodrame de la loi El Khomri et au beau milieu de la négociation sur l'assurance-chômage, le gouvernement avait tout intérêt à faire un geste en direction de la CFDT qui est au coeur des négociations.

Il faut dire que la création d'organismes publics à l'utilité souvent peu évidente est une vraie maladie dans notre pays. Il y avait en France fin 2015 504 agences, instituts et autres établissements administratifs dépendant de l’Etat, en plus bien-sûr des administrations classiques. C'est le cas de Pôle emploi, du CNRS, de l’INA mais aussi de l’Agence des aires marines protégées ou encore de l'Agence pour la garantie des droits des mineurs.

Mais ce n’est pas tout. A côté de ces "opérateurs de l'Etat" comme on les nomme, il y a aussi 500 commissions administratives rattachées à tel ou tel ministère comme le Conseil d’orientation des retraites dépendant de Matignon, ou le Comité de l’environnement polaire rattaché à l'Ecologie. BFM Business

- La CGT en Congrès à Marseille pour réfléchir à son avenir - yahoo.com

Confrontée à la montée en puissance de la CFDT et toujours polluée par l'affaire Lepaon, la CGT va réfléchir à son avenir et son "efficacité" lors d'un congrès à Marseille de lundi à vendredi, qui promet d'être tendu.

"On a besoin d'une CGT qui s'adresse à tous les salariés", insiste Philippe Martinez, secrétaire général du premier syndicat français, 121 ans cette année.

Très présente auprès des CDI, dans les entreprises de plus de 500 personnes, la confédération reconnaît ne pas l'être assez auprès des précaires, des jeunes, des intérimaires. "On a de vrais efforts à faire dans ce domaine", dit M. Martinez.

Faute d'effort, la CGT, qui a obtenu 26,77% des voix lors des élections professionnelles nationales en 2013, risque de passer derrière la CFDT (26% en 2013).

Si le secrétaire général dit ne pas être "obnubilé par cette histoire de représentativité", il n'empêche que la CGT a déjà perdu depuis 2014 des points dans ses bastions historiques, dont la fonction publique, à la SNCF ou chez Orange.

Se pose donc la question de "l'efficacité du syndicalisme, de la CGT", souligne le document d'orientation, débattu au Congrès qui démarre à 14H00.

Ce rituel qui se produit tous les trois ans, est l'occasion de réfléchir à la feuille de route pour les années à venir: il y sera question de l'organisation et de l'évolution de la CGT, de son rapport aux autres syndicats, de sa place dans le syndicalisme européen et mondial, de celle du syndicalisme retraité, de la parité.

Le Congrès est aussi, à plusieurs titres, un test pour M. Martinez, élu en catastrophe en février 2015 après la démission de Thierry Lepaon, épinglé pour le coût exorbitant des travaux de ses bureau et appartement de fonction.

D'une part, comme le prévoit la tradition, M. Martinez sera adoubé par le millier de délégués présents au Congrès. C'est une formalité, mais elle est indispensable pour Philippe Martinez: il y a un an, il n'avait été élu que par une centaine de responsables cégétistes.

D'autre part, il va présenter sa garde rapprochée, le Bureau confédéral, composé de dix membres (cinq femmes-cinq hommes, dont lui-même). Il risque d'y avoir débat.

Enfin, le Congrès doit également élire la cinquantaine de membres de la Commission exécutive, sorte de "Bureau" élargi, également paritaire.

La confédération a du mal à tourner la page Lepaon, qui a "affecté douloureusement tous les syndiqués", relève le rapport d'activité préparé pour le Congrès. "Il y a eu des dysfonctionnements graves sur les prises de décision impliquant l'argent des syndiqués. Il y a eu une responsabilité collective qui ne peut masquer des fautes individuelles".

L'ex-numéro un, qui n'a plus aucune responsabilité à la CGT, est toujours payé par cette dernière tant qu'il n'a pas trouvé d'emploi. La presse évoque sa nomination à la tête d'une agence gouvernementale pour la langue française.

La CGT Goodyear s'est agacée du "spectacle honteux du reclassement de Thierry Lepaon par François Hollande", se demandant s'il s'agissait d'"une récompense pour service rendu". En outre, elle prévoit de prendre la parole lors du Congrès, sans l'accord de la direction, pour "témoigner" de la condamnation des huit anciens salariés de l'usine d'Amiens-Nord pour la séquestration de deux cadres de cette entreprise promise à la fermeture.

Le projet de loi travail sera aussi omniprésent au Congrès, la CGT souhaitant son retrait. Un nouvel appel à manifester a été lancé pour le 28 avril par sept organisations syndicales, dont la centrale de Montreuil. Mais en son sein, des questions se posent sur l'efficacité de la stratégie adoptée, celle des manifestations et grèves à répétition.

Près de 3.000 amendements ont été déposés par les délégués. Une grande partie porte sur les relations CGT-CFDT: "il y a beaucoup d'interrogations en interne sur le fait qu'on discute avec la CFDT", dit M. Martinez, évoquant "beaucoup de rancoeur": "le soutien de la CFDT à la réforme des retraites en 2003 a marqué. Et puis là, sa position sur la réforme du travail, ça marque aussi". yahoo.com 18.4

Déstabilisation des Etats. Stratégie du chaos et de la guerre.

- La procédure de destitution de Dilma Rousseff est engagée.

La Cour suprême du Brésil a rejeté vendredi une tentative de la dernière chance de la présidente Dilma Rousseff d'éviter la procédure de destitution lancée à son encontre. Le ministre de la Justice, José Eduardo Cardozo, avait saisi la Cour suprême jeudi pour suspendre le vote Reuters

- Amnistie en Macédoine: nouvelle manifestation contre Ivanov, soutenu par Moscou.

Des milliers de personnes ont manifesté jeudi soir à Skopje contre le président macédonien Gjorge Ivanov, exigeant qu'il renonce à amnistier plus de cinquante personnalités impliquées dans un scandale d'écoutes illégales. AFP

- La Russie plus dangereuse que l'EI, assure le chef de la diplomatie polonaise.

Le chef de la diplomatie polonaise Witold Waszczykowski a estimé vendredi à Bratislava que la Russie présente une plus grande menace pour l'Europe que le groupe Etat islamique, "une menace très sérieuse" mais "non existentielle". AFP

- Le FMI prépare son retour en Argentine en septembre

Cette mission d’évaluation sera la première de l’institution financière dans le pays depuis juillet 2006. LeMonde.fr

Opération provocation-répression-récupération...

- Importantes dégradations à Paris en marge du rassemblement Nuit Debout.

Alors que plusieurs centaines de manifestants quittaient la place de la République, jeudi soir, avec l'idée de marcher vers l'Élysée, ils ont été déviés par les CRS vers le centre et le nord de la capitale lorsque des casseurs sont intervenus brisant notamment des vitrines et des véhicules LeFigaro.fr

- Nuit Debout : des casseurs hors contrôle.

La manifestation Nuit Debout a dégénéré hier soir lorsque plusieurs centaines de protestataires ont quitté la place de la République pour des quartiers du nord-est parisien. Des groupes de casseurs ont ensuite affronté les forces de l'ordre et dégradé équipements publics et commerces. M6info

Imposteurs et provocateurs sur fond d'impasse politique.

- Brésil: tension et insultes au vote sur la destitution de la présidente Rousseff.

Les députés brésiliens votaient dimanche soir à tour de rôle pour ou contre la destitution de la présidente de gauche Dilma Rousseff, accusée de maquillage des comptes publics, lors d'une séance historique et survoltée. AFP

- Nuit debout: Finkielkraut conspué, indignation dans la classe politique.

Les images du philosophe Alain Finkielkraut invectivé samedi soir place de la République ont suscité dimanche des réactions indignées au sein de la classe politique française, la droite dénonçant "l'intolérance" du mouvement Nuit debout. AFP

Le 21 avril 2016

CAUSERIE

On actualisera le site demain. La tonalité sera particulièrement offensive, donc sans concession envers les agents de la réaction, Nuit debout, Mélenchon, la direction de la CGT, le gouvernement et le PS, sans oublier le portail Slate.fr...

Le 25 avril 2016

CAUSERIE

L'art de se coucher. Nuit Debout : Un cauchemar.

Grille de lecture.

- Le constat qu'il faut éviter d'évoquer : Avec l'accord de la Préfecture de police, du ministère de l'Intérieur, de Matignon et de l'Elysée. Ajoutons et la complaisance bienveillante des médias institutionnels.

- Comment faire pour récupérer et détourner les travailleurs, étudiants et lycéens de la mobilisation initiée par des militants de syndicats et de partis ouvriers pour exiger le retrait de la Loi travail ? Faire appel à tous ce que compte le mouvement ouvrier et au-delà de charlatans, d'aventuriers, de gauchistes, de décomposés ou de dégénérés.

C'est qui, c'est quoi ?

- Le DAL (Droit au logement) fut contacté pour réserver l'esplanade de la République auprès de la préfecture. On chercha à baptiser cet « after » manifestant un peu inédit : Nuit rouge ? Trop dur, trop connoté. Ce sera Nuit debout... La suite est désormais connue. Le Point 21.4

- ...le cofondateur du Parti de Gauche se dit convaincu que sa campagne présidentielle est aujourd'hui portée par la fronde anti-loi Travail ou par le mouvement "Nuit debout"... Huffington Post 21.4

Chirac président, non merde, Mélenchon président...

- Parti de gauche. Nuit debout dont certaines commissions sont animées par des cadres de son parti... Le Point 21.4

- A la Nuit debout, les réunions non mixtes des féministes font débat

- La commission « Féminismes » tient une réunion réservée aux femmes et aux minorités de genre, en plus d’une réunion mixte. Ce qui est revendiqué par elles comme un outil d’émancipation politique divise au sein de la Nuit debout, dont les débats se veulent ouverts à tous. LeMonde.fr

Pire que les néolibéraux en somme, bravo !

Révélateur.

- la liste des commissions et ateliers ignore la question du travail, alors même que Nuit debout est né d'une protestation politique et sociale contre un projet de réforme du Code du travail. (Michel Pigenet, professeur d'histoire du travail et des mouvements sociaux - Nuit debout, les enfants des sans-culottes - Le Point 22.4)

Dissolution. - Le « piège » de l’ultrahorizontalité.

Mais pas simple, face à l’infinie possibilité des schémas qui existent, de définir qui peut émettre les propositions, les soumettre, les débattre, les évaluer, puis les voter, si vote il doit y avoir. Et le mouvement arrive désormais à cette phase charnière où deux options s’offrent à lui : il faut soit se structurer, et risquer de faire perdre à Nuit debout son originalité par rapport à un mouvement politique classique ; soit choisir l’horizontalité absolue, au risque de ne jamais rien pouvoir décider. Et de finir par s’essouffler. lemonde.fr 23.4

Nuit Debout aussi l'apprécie.

- Yanis Varoufakis apprécie «beaucoup» Emmanuel Macron. - 20minutes.fr

Pour l’ex-ministre grec, le ministre français de l’Economie est le seul à avoir compris la crise en Grèce…

Emmanuel Macron, un héros pour la Grèce ? Dans une interview accordée à l’Opinion, l’ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis n’hésite pas à confier qu’il « aime beaucoup, personnellement » le ministre de l’Economie français. « Nous avons travaillé ensemble, c’était le seul ministre français qui semblait comprendre ce qui était en jeu au sein de la zone euro ».

« C’est quelqu’un d’honnête et, en ami, il a essayé de jouer les intermédiaires entre nous [la Grèce] et la troïka de nos créanciers, même si on ne lui a pas permis de jouer ce rôle. Nous partageons la même vision des profonds défauts de la zone euro, de la différence entre productivité et compétitivité », poursuit celui qui avait jusqu’à présent affiché sa proximité avec le prédécesseur d’Emmanuel Macron, Arnaud Montebourg. 20minutes.fr

Ca se fête paraît-il chez les monarchistes.

- Emmanuel Macron présidera les fêtes de Jeanne d'Arc à Orléans - 20minutes.fr

Emballage sous vide pour marchandise avariée.

- Emmanuel Todd : « Nuit debout contre le grand vide » - Le Grand Soir - 20 avril 2016

C'est le néant !

Lancée de pétitions... à la poubelle.

- Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP). - Soutien à toutes les Nuits Debouts, 8 avril

Nous appelons à soutenir cette initiative, à y participer et à signer la pétition lancée par le mouvement Nuit Debout.

Les militants du Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP) iront remettre ces pétitions, dans chaque ville, aux citoyens rassemblés sur ces places.

De qui Nuit Debout est-il l'émanation ?

- Entretien de François Ruffin avec Emmanuel Todd sur le mouvement Nuit Debout

Emmanuel Todd : Les jeunes diplômés du supérieur, c’est désormais 40 % d’une tranche d’âge. Ce n’est plus une minorité privilégiée, c’est la masse. Il y a donc un énorme potentiel d’extension du bobo. Et surtout, il faut comprendre, faire comprendre, que les stages à répétition, les boulots pourris dans les bureaux, les sous-paies pour des surqualifications, c’est la même chose que la fermeture des usines, que la succession d’intérim pour les jeunes de milieu populaires. La baisse du niveau de vie, c’est pour toute une génération.

François Ruffin : Mais dans ce mouvement, il y a comme un refus de l’organisation…

Emmanuel Todd : C’est le drame de cette jeunesse : c’est nous, en pire. Les soixante-huitards ont découvert les joies de l’individualisme, mais ils avaient derrière eux, dans leur famille, une solide formation dans des collectifs : le Parti communiste, l’Eglise, les syndicats. Là, ces générations sont nées individualistes, ce sont des soixante-huitards au carré, quasiment ontologiques. Il n’y a même pas le souvenir de ces collectifs forts. Et la volonté de ne pas s’organiser est presque élevée au rang de religion.

Mais c’est terrible parce que s’ils savaient, s’ils savaient à quel point les mecs en face d’eux, les patrons, l’Etat, le Parti socialiste, les banques sont organisés. Ce sont des machines. Et moi qui suis plutôt modéré, keynésien, pour un capitalisme apprivoisé, je me souviens de la leçon de Lénine : « Pas de révolution sans organisation » ! Le Grand Soir

Précisons la pensée de Lénine incomplète ici et on aura compris pourquoi : Pas de révolution sans théorie révolutionnaire, et pas d'organisation sans programme révolutionnaire, donc qui rompt avec le capitalisme et ses institutions.

Invitation au "voyage"... sur place.

- Voyage au bout de la Nuit debout - par Gearoid O’Colmain - Le Réseau Voltaire 21.4

Le journaliste irlandais Gearoid O’Colmain s’est rendu place de la République à Paris pour y voir le mouvement « Nuit Debout ». À sa grande déception, ce que l’on présente comme une prise de parole citoyenne n’était qu’un rassemblement gauchiste. Ici, loin de voir dans le capitalisme « le stade suprême de l’impérialisme », on déplore les mensonges d’un grand patron, mais on ignore la financiarisation de l’économie et l’on célèbre les coups d’État maquillés du « printemps arabe ».

Gearoid O’Colmain.

Dans son roman Voyage au Bout de la Nuit, Louis-Ferdinand Céline décrivait de manière provocante les soldats qui sont morts durant la Première Guerre mondiale comme des « idiots ». L’écrivain français faisait référence au fait que ces soldats avaient donné leur vie pour une cause qui n’était pas la leur — le massacre futile des pauvres pour le bénéfice des riches. Au long des nombreuses et pertinentes réflexions du livre sur la condition humaine, Céline note combien, dans la modernité, la rue en est venue à constituer le lieu des rêves. « Que fait-on dans la rue, le plus souvent ? On rêve. C’est un des lieux les plus méditatifs de notre époque, c’est notre sanctuaire moderne, la rue ».

Depuis que le gouvernement français a récemment introduit une législation réformant le droit du travail, un nouveau mouvement social « spontané » et sans leadership a pris racine à travers les villes de France — le mouvement Nuit Debout. Comme le suggère son titre, ce mouvement social se déroule pendant la nuit, et l’un de ses slogans est « Rêve Général ! » — un jeu de mots sur le terme « grève générale ». Donc, plutôt que d’appeler à une grève générale afin d’amener le gouvernement à genoux, les activistes appellent à rêver dans les rues !

Le mouvement a pris son envol après la sortie le 23 février du film du journaliste François Ruffin Merci Patron !, un film qui critique la ploutocratie française.

Bien que le film fasse la critique de l’avarice du capitalisme contemporain, il ne traite pas de la relation entre le capitalisme monopolistique, les guerres étrangères de conquête au service de l’accumulation de capital, la lutte des classes et la désinformation médiatique massive.

Le film de Ruffin n’expose pas non plus la complicité de toutes les officines médiatiques françaises dans des crimes de guerre et de génocide au Moyen-Orient et à travers l’Afrique, par la dissémination de mensonges et de désinformation sur le rôle de l’impérialisme occidental dans ces conflits. Il n’y a pas d’évocation du fait que la raison pour laquelle le président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo s’était fait kidnapper par les forces spéciales françaises en 2010 — son pays bombardé et son image démolie — tenait au fait qu’il avait défié le puissant Club de Paris, le cercle de banquiers français qui contrôlent l’argent de la néo-colonie africaine ; Gbagbo avait proposé que la Côte d’Ivoire imprime son propre argent — un geste courageux qui aurait permis à ce pays riche en ressources de construire sa propre base industrielle, indépendamment d’intérêts coloniaux.

Malgré le fait qu’il se trouve un stand sur la Place de la République affirmant exposer le rôle nuisible de la politique française en Afrique, il n’y a pas de réelles informations sur ce qu’est ce rôle, et aucun des intellectuels pan-africanistes ayant écrit sur le sujet n’a été invité à s’exprimer et à vendre ses livres. Le mouvement Nuit Debout est majoritairement blanc, et de la classe moyenne.

Le film de Ruffin échoue également à démontrer comment les patrons français des industries céréalières ont fricoté avec le terrorisme contre le peuple de Libye quand ils ont secrètement rencontré des traîtres libyens à Paris en novembre 2010, afin d’organiser le bombardement et la destruction du pays le plus riche et le plus démocratique d’Afrique.

La classe dirigeante française n’est pas seulement coupable de la destruction de siècles d’acquis sociaux des travailleurs français, ils sont complices de génocide et de crimes contre l’humanité. Alors pourquoi Ruffin n’en parle-t-il pas ?

Ruffin écrit pour des publications "gauchistes" qui ont soutenu les "rebelles" appuyés par l’Otan en Libye — des rebelles qui étaient en réalité des terroristes d’al-Qaïda au service de l’Otan. En 2011, le mensuel « de gauche » Le Monde diplomatique a publié un article sur la Libye affirmant qu’il n’y avait aucun doute sur la « brutalité du régime », en dépit du fait que tous les crimes imputés au colonel Kadhafi aient été perpétrés par les « rebelles » takfiristes.

Ruffin et les publications malhonnêtes pour lesquelles il écrit sont tous complices du génocide commis par l’Otan contre les peuples des états de l’Hémisphère Sud, du Moyen-Orient et de l’Afrique à l’Amérique latine.

Non, aucune de ces réalités inconfortables n’est décrite dans l’anti-capitalisme de Ruffin. En lieu et place, nous avons des slogans d’extrême gauche, de l’ironie de petit bourgeois et l’occupation écervelée d’une place publique par des jeunes, qui n’ont ni l’éducation ni l’expérience nécessaires pour comprendre les raisons structurelles et les implications profondes de la réforme du travail qu’ils affirment rejeter.

Le mouvement Nuit Debout n’est assurément pas spontané, il ne vient pas non plus de la base et n’est pas sans leadership, ainsi que le prétendent tellement d’observateurs.

Au contraire, il est le résultat de décennies d’analyse politique attentive de la part d’idéologues impériaux étasuniens. Depuis la dissolution non-démocratique de l’URSS en 1991, les États-Unis ont perfectionné une technique de changement de régime communément dénommée comme celle des « révolutions colorées ». La stratégie comprend la cooptation de slogans et de symboles gauchistes pour servir un programme de droite. Lénine et le parti bolchévique avaient plusieurs fois dénoncé Léon Trotsky pour l’utilisation de cette technique contre-révolutionnaire avant comme après la Révolution d’Octobre. C’est désormais devenu l’outil standard de la politique étrangère US. (Cet argument non étayé relève de la propagande destinée à amalgamer les trotskystes en général aux ennemis de la classe ouvrière, méthode chère aux staliniens mais pas seulement, qui vouent une haine farouche aux trotskystes parmi lesquels il y a certes des fripouilles et des gauchistes, parce que le trotskysme incarne encore la lutte pour la rupture avec le capitalisme à laquelle sont justement opposés l'auteur de cet article et les fondateurs ou dirigeants du portail qui publient cet article. Ils saisissent les occasions que leur fournissent les fossoyeurs du trotskysme non pas pour les dénoncer tels quels, mais pour s'attaquer au seul courant politique qui incarne encore le socialisme. Lire plus loin leurs références qui ne laissent aucun doute sur leur nature et leurs réelles intentions, qui n'ont absolument rien à voir avec la cause du mouvement ouvrier qu'ils combattent. - LVOG)

La manipulation de la naïveté et de la rébellion de la jeunesse dans le but de renverser un gouvernement hostile aux intérêts US, ou la création d’un mouvement d’opposition « de gauche » dans les pays impérialistes conçu pour étouffer toute opposition réelle - c’est une stratégie que tout aspirant activiste a besoin d’étudier s’il espère s’engager dans des mouvements capables de réel changement social, politique et économique.

Le mouvement Nuit Debout est dirigé par des petits-bourgeois-Bohème qui ne comprennent pas ou peu le capitalisme contemporain. Le mouvement est organisé selon les mêmes principes que les révoltions colorées appuyées par les USA en Europe de l’Est et pendant le « Printemps arabe » — des slogans vides de sens, des jeux de mots stupides et un infantilisme politique. Bien que nous ne puissions pas encore le prouver, l’usage du poing fermé comme logo du mouvement couplé à celui de slogans débiles rappelle très fortement les stratégies et tactiques de CANVAS, le Center for Applied Non-Violent Actions and Strategies [Centre pour les Actions et Stratégies Non-Violentes Appliquées, NdT], une organisation de formation de la jeunesse proche de la CIA.

La classe dirigeante française a de toute évidence passé plus de temps à lire Marx que leurs prétendus adversaires. Car les alliés objectifs du capitalisme monopolistique en Europe aujourd’hui sont les gens comme François Ruffin et l’autre idéologue éminent de la bourgeoisie gauchiste dans ce mouvement, Frédéric Lordon — qui tous les deux camouflent la nature réactionnaire de leur pseudo-anticapitalisme ou, pour être plus précis, leur « anti-néolibéralisme », avec un mélange de sémantique alambiquée, d’attitude pseudo-intellectuelle et de slogans d’extrême gauche.

Il y a des milliers d’authentiques organisations issues de la base populaire en France, et ils obtiennent une grande part de leurs informations de médias indépendants comme Meta TV, le Cercle des Volontaires, le Réseau Voltaire et beaucoup d’autres. Une réelle analyse du capitalisme est fournie par des organisations communistes telles que l’OCF et l’URCF (Des staliniens en réalité, ils le revendiquent eux-mêmes et ils en sont fiers, à lire dans leurs portails. - LVOG) . Une critique bourgeoise cohérente de l’impérialisme français et européen est fournie par le parti politique UPR (Issu du RPF et de l'UMP, flirtant avec l'extrême droite, Soral, Cheminade, etc. - LVOG).

Les activistes de Nuit Debout parlent d’une « convergence des luttes » alors que des journalistes et des activistes provenant de ces organisations véritablement issues du peuple ont été escortés sous la contrainte hors de la Place de la République et dénoncés comme étant des « fascistes ». Les Antifas sont une organisation qui prétend combattre le fascisme mais passe le plus clair de son temps à attaquer tous les activistes authentiquement anti-impérialistes en souillant leur nom avec l’étiquette « fasciste ».

Les Antifas ont encore été actifs dans le mouvement Nuit Debout où de réels anti-impérialistes français tels que Sylvain Baron ont été forcés de quitter la Place. v

L’auteur de ces lignes avait souligné à plusieurs reprises en 2011 que l’échec de la gauche à comprendre l’idéologie réactionnaire du « Printemps arabe », et le rôle des agences US dans son organisation et son exécution auraient de graves conséquences pour la politique progressiste. Dorénavant, des techniques similaires sont employées à travers le monde afin de criminaliser la vraie opposition anti-capitaliste et créer les conditions d’une dictature militaire. Les alliés objectifs de cette stratégie sont des anti-capitalistes petits-bourgeois comme François Ruffin et Frédéric Lordon ; ce sont des intellectuels putatifs et fantasmagoriques qui brillent dans les rues du monde onirique nocturne et métropolitain si éloquemment dépeint par Céline.

La représentation des guerres d’agression étrangères de l’impérialisme en tant que « révolutions » et « interventions humanitaires », mariée à la défense puérile de concepts vaseux comme « l’Europe sociale » — c’est là le rôle néfaste joué par ces « révolutionnaires » post-modernes, qui sont l’avant-garde de l’impérialisme réactionnaire. Une maladie quand l’auteur de ces lignes l’avait dénoncée en 2011, le pseudo-gauchisme a muté en une sérieuse pandémie planétaire. Si cette forme de gauchisme n’existait pas, l’impérialisme aurait été contraint de l’inventer. Le mouvement Nuit Debout s’étend maintenant à travers le monde. Les médias pseudo-gauchistes présenteront avec zèle ce mouvement comme une évocation mondiale du tableau de Delacroix La Liberté guidant le Peuple alors que malheureusement, il s’agit plutôt d’une sinistre version du Joueur de flûte de Hamelin.

Les soi-disant « anti-fascistes » de ce mouvement dénoncent comme « fascistes » ceux qui exposent les mensonges des médias corporatistes utilisés pour justifier les crimes des guerres étrangères de l’Otan — les guerres étrangères de l’accumulation du capital menées par les mêmes multinationales qui imposent domestiquement l’austérité et la lutte des classes ; mais ce sont eux qui sont les fascistes, ce sont eux qui sont les ennemis de la classe laborieuse !

La confusion idéologique est la grande pathologie politique de notre époque. Céline décrit la guerre et la maladie comme les deux « infinités du cauchemar ». L’écrivain français aurait pu inclure le fascisme parmi les cauchemars cités, la pernicieuse idéologie que son cynisme l’amena éventuellement à embrasser. L’on peut décrire les deux « infinités du cauchemar » contemporaines comme la prolifération de guerres d’agression et le triomphe de la répression capitaliste, due à la maladie politique du crétinisme d’extrême gauche qui a supplanté le mouvement travailliste au cours des 30 dernières années. Jusqu’à ce que notre jeunesse s’émancipe de l’influence pernicieuse de l’opposition sous contrôle et de l’idéologie pseudo-gauchiste — qui fait d’eux les idiots utiles du capitalisme monopolistique plutôt que des révolutionnaires — leur activisme de bon aloi est tragiquement destiné à précipiter le voyage au bout de la nuit de la civilisation. voltairenet.org 21.4

Je m'y suis repris à plusieurs reprises pour répondre à cet article dont je partage en grande partie le contenu, pour finalement préféré l'aborder en partant des différents acteurs auxquels il est fait référence, le mouvement ouvrier et ses partis, les intellectuels qui se prétendent anti-impérialistes (à géométrie variable ou de manière sélective), les néolibéraux et les officines qui relaient leur idéologie.

Les partis ouvriers qui lorgent sur les républicains, les démocrates de droite, les Républicains, le PRG, le PS et le MRC ou des think tanks, instituts (Jean Jaurès) ou fondations (Copernic) qu'ils ont fondés.

Les intellectuels qui s'expriment le plus souvent par l'intermédiaire de portails, composés de souverainistes, de nationalistes, de démocrates chrétiens, de staliniens, de membres proches ou issus, flirtant avec l'extrême droite. (Réseau Voltaire, Comité Valmy, Le Grand Soir, Agoravox, le Cercle des volontaires, Arrêt sur Info, OCF, URCF, UPR, etc). Le Réseau Voltaire va jusqu'àpublier des articles du FN, au nom de la liberté d'expression, sans rire du tout.

Les néolibéraux qui procèdent à un amalgame rouge-brun entre les deux premiers acteurs. (Conspiracy Watch, confusionnisme.info et Cie)

Vous aurez deviné tout de suite quel état le cocu de cette mauvaise comédie : le prolétariat et les militants demeurés fidèles au socialisme.

Qui représentent-ils ?

Les premiers, l'aristocratie ouvrière, la petite bourgeoisie ou certains pans des classes moyennes, les appareils syndicaux corrompus, dont les statuts, les avantages ou les prérogatives sont menacés. La classe ouvrière uniquement dans la mesure où ils en ont besoin pour étayer leur mobilisation.

Les seconds, la couche des capitalistes incapables de s'adapter à la mondialisation ou qu'elle menace d'absorber ou de broyer, ainsi que certaines couches de la petite bourgeoisie ou des classes moyennes liées à celle de ces capitalistes et qui risquent de connaître le même sort. Leur collusion entre le stalinisme et l'extrême droite traduit leur anti-impérialisme à géométrie variable. La plupart se réclament du CNR. Ils militent pour un capitalisme régulé, réformé qui les épargnerait au détriment de la classe ouvrière à laquelle ils ne peuvent pas s'adresser, d'où leur haine farouche des couches du mouvement ouvrier qui incarnent à des degrés divers le socialisme, les trotskystes de préférence.

Les troisièmes, l'oligarchie financière parmi laquelle le cercle le plus réactionnaire, l'élite intellectuelle à son service.

Les premiers et les troisièmes accusent les seconds de verser dans le complotisme, tandis que ceux-ci pratiquent l'alliance gauche-droite, gaulliste-stalinisme, nationaliste-anti-impérialiste, quant à leurs discours aux relents marxistes ils ne servent qu'à cautionner le stalinisme ou l'allié fidèle de l'impérialisme. Ils reprochent également aux premiers leur imposture, leur gauchisme ou leur alignement sur leur impérialiste, leur rejet de toute alliance avec des partis issus du PCF ou du FN.

Bref, chacun s'emploient à défendre son fond de commerce tout en ajoutant toujours plus de confusion à la situation actuelle, de manière à ce que les travailleurs ne s'y retrouvent pas et que les militants se déchirent de plus belle, pendant que les représentants du régime appliquent la politique dictée par l'oligarchie.

Nuit Debout est l'expression achevée ou caricaturale de la décomposition du mouvement ouvrier qui n'offre plus depuis longtemps déjà aucune perspective politique aux travailleurs, qui avait surfé sur la vague de mai-juin 68 avant son atterrisage forcé au début des années 80, qui devait précéder son écrasement final au début des années 90 symbolisé par l'adoption du traité de Maastricht. Depuis il n'a cessé de se disloquer, processus facilité et accéléré par l'apparition de milliers d'associations le concurrençant, avant qu'Internet et les réseaux dits sociaux consacrent son atomisation finale.

L'avant-garde allait s'avérer incapable de prendre la mesure de ce processus, de sa portée, d'en définir les conséquences à venir ainsi que son orientation ou ses objectifs, et se priver ainsi des moyens d'adapter ou de modifier sa conception de la lutte des classes, ses tâches, qui nécessitaient de façon impérieuse de rompre avec les partis et les appareils syndicaux liés au régime, donc s'interdire de contruire le parti, partis et appareils syndicaux qui au cours de la période suivante allaient s'associer à la guerre idéologique et psychologique menée sur tous les fronts par la classe dominante contre les masses laborieuses, de sorte qu'ils allaient apparaître de plus en plus étrangers aux besoins des travailleurs en s'affichant aux cotés des partis de la réaction, dont le PS.

En complément

https://bourgoinblog.wordpress.com - OCF- Staline, et la direction du Parti Communiste de l’Union Soviétique, conscients de cette problématique se mirent à rédiger des documents essentiels qui nous permettent encore aujourd’hui de saisir la justesse des orientations, avant la guerre autant qu’après la guerre, tant sur le plan politique, idéologique, qu’économique. (Le socialisme, seule alternative au capitalisme - document programmatique de l’OCF - )

http://www.marxisme.wikibis.com - L'URCF est un des groupes oppositionnels au PCF les plus radicaux, proche de Communistes. À l'endroit où d'autres groupes, comme le Pôle de renaissance communiste en France, affirment refuser la criminalisation de l'expérience soviétique, l'URCF défend dans son ensemble l'expérience stalinienne et qualifie l'anti-stalinisme de «révisionnisme». C'est ce «révisionnisme» qui est , selon elle , responsable de la disparition de l'URSS et des États socialistes d'Europe, mais aussi du «déclin» des partis communistes d'Europe.

Elle se revendique aussi de l'héritage du PCF de l'époque stalinienne, c'est -à-dire la politique classe contre classe, le Front populaire, la Résistance et l'anti-colonialisme.

Chronique d'une faillite politique annoncée.

Ceux qui avaient misé sur les intellectuels, ainsi que les couches moyennes ou supérieures du prolétariat ont eu tout faux sur toute la ligne. Ils ont non seulement abandonné la majorité des masses exploitées à leur triste sort, ils les ont livrées désarmées à l'extrême droite ou à des charlatans.

Avant-hier Mélenchon encensait Tsipras, puis une fois la déconvenue passée il s'afficha avec Varoufakis qui fut présenté comme l'antidote de Tsipras, et voilà que le même Varoufakis encense le banquier Macron. Alors là trop c'est trop vont s'exclamer des militants dégoûtés qui ne comprennent plus rien à rien depuis longtemps ou qui n'ont jamais rien compris en réalité.

Et que dire de ces millions de travailleurs qui avaient un jour placé leur confiance dans Mélenchon, ils sortiront brisés, démoralisés de ces expériences douloureuses teintées d'illusions qui devaient s'avérer fatales.

Tout aura été fait délibérément pour casser leur résistance et les détourner de la politique, des partis ouvriers, du mouvement ouvrier. Laissez donc l'oligarchie gouverner à votre place, vous voyez bien que vous n'en êtes pas capables, puisque vous n'êtes même pas foutus de vous doter de dirigeants qui ne vous trahissent pas ou qui représentent réellement vos intérêts, qui ne soient pas corrompus par l'idéologie de la classe dominante au point de favoriser la réalisation de son plan ou d'y collaborer.

Nous ne prétendons pas être vertueux, nous estimons simplement que nous sommes en mesure de diriger la société parce que nous nous appuyons sur ceux qui la font tourner, fonctionner si vous préférez, l'ensemble des travailleurs ou producteurs de richesses, de biens ou de services, manuels et intellectuels, du public et du privé, des villes et des campagnes. C'est très concret, on ne brasse pas du vent, et l'on sait que l'on ne trouvera un équilibre permettant de vivre en harmonie avec les autres, de s'épanouir sur le plan individuel que nous ne bannissons pas bien au contraire, sachant que c'est le point faible des hommes, que dès lors qu'on se sera débarrassé du capitalisme parce qu'il n'existe pas d'autres alternatives. Ce qui au passage légitime le socialisme, ce qui prouve que ce n'est pas un dogme ou seulement une utopie.

L'interprétation matérialiste et dialectique de l'histoire permet de définir concrètement dans quelle direction peut s'orienter l'humanité à partir des facteurs dominants qui ont façonné son développement, les forces productives et la lutte des classes, selon la classe qui la dirige ou le niveau de conscience et d'organisation de la population laborieuse, c'est donc en dernier ressort la combinaison (ou le rapport) de ces facteurs objectifs et subjectifs qui détermine le destin de la civilisation humaine. Et dès lors qu'on occulte ou nie l'un de ces facteurs, on ne peut plus comprendre la situation et on s'interdit d'agir pour l'orienter dans une direction donnée, il ne nous reste plus qu'à subir le sort que la classe dominante nous a réservé.

Les 1% et les miettes tombées de leur table.

Il y en a qui se gargarisent des 1% qui concentrent les richesses mondiales, au point de vouloir faire croire qu'ils seraient isolés ou seuls à défendre le système économique qui leur a permis de s'enrichir dans des proportions colossales, alors qu'en réalité ils peuvent compter sur le soutien de l'immense majorité de la population qui a des degrés divers en profite également ou en tirent quelques satisfactions, quitte à s'avilir ou à s'abaisser, à accepter d'importants sacrifices, qui ne sont rien à côté de ceux qui sont imposés sans compensation aux couches les plus déshéritées de la société.

Dans bien des cas à notre époque, c'est davantage l'hypocrisie et la cupidité aveugle calquée sur les plus riches que l'ignorance, qui déterminent l'état d'esprit ou le comportement des couches privilégiées des masses exploitées, dont font partie généralement ceux qui parlent en notre nom.

Les 1% qui concentrent l'essentiel des richesses mondiales ont conscience de leurs intérêts et ils sont très bien organisés, ils ne risquent pas de les confondre avec ceux des 99% qui ne le sont pas, à l'exception toutefois de ceux qui bénéficient d'un statut privilègié pour être indispensables à la classe dominante et qui s'identifie à elle, ainsi que ceux beaucoup plus nombreux qui de par le secteur économique dans lequel ils interviennent bénéficient d'importants avantages, reste enfin selon les pays ou leur degré de développement l'immense masse qui subit silencieusement son sort, parmi elle on distinguera ceux qui pour être intégrés dans le circuit de la consommation ou du marché jouissent de ce que la société peut leur offir sans se donner la peine de réfléchir à leur condition ou s'en contentent, et enfin il y a ceux qui cumulent les handicaps et qui de par leur condition profondément arriérée sont incapables de s'élever au-dessus du stade de l'insouciance ou de la résignation.

Parmi les 99%, il y a ceux qui tentent plus ou moins maladroitement d'éveiller à la conscience la population laborieuse sans y parvenir, car animés par une vanité dévorante qui ne cadre pas avec les généreuses intentions qu'ils affichent qui consiste d'abord à camoufler leur propre hypocrisie et cupidité, puisqu'ils n'ont pas l'intention de rompre avec le système économique en vigueur auquel ils doivent leur statut ou condition privilégiée.

Vous aurez remarqué que tous ceux qui s'indignent, s'opposent, se rebellent contre le capitalisme n'entendent pas rompre avec lui, ses représentants, ses institutions, toutes leurs critiques, leurs analyses, tous leurs discours ne servent finalement qu'à cautionner son existence ou conduisent à une impasse politique, ce qui revient au même, il n'y a que la manière de présenter les faits qui varie en fonction des circonstances.

Et quand ils abordent le passé, systématiquement ou presque il leur faut le réécrire, pas forcément en faisant appel à leur imagination, tout simplement en tronquant la réalité et en lui substituant celle qu'ils auront créée, à partir d'une sélection minutieuse de faits qu'ils mettront ensuite bout à bout ou en rapport, de manière à ce que cette version de la réalité colle à leur discours ou cautionne leur interprétation de la situation, leur donnant raison finalement, sinon à quoi bon, puisque c'était leur objectif. C'est ainsi qu'ils roulent pour eux et le régime.

On a vu que le 1% n'était pas si marginalisé que cela, loin de là.

Quand on évoque les acquis sociaux, généralement leurs auteurs évitent soigneusement de rappeler dans quelles conditions ils ont vu le jour, il en va de même de nos droits politiques.

Comme on l'a vu précédemment, on s'aperçoit qu'ils escamottent sciemment une partie des faits, qu'ils recourent à des méthodes malhonnêtes ou de faussaires qui caractérisent leur discours, et qui parce qu'elles le traversent de part en part dévoilent leurs réelles intentions ou leur véritable nature, car avec le temps, qu'ils y soient contraints ou non ils s'en hardissent, ils deviennent moins vigilants, ils vont commettre l'erreur fatale d'aller toujours plus loin dans l'imposture au point de se faire prendre en flagrant délit, bêtement quand ils ne s'en moquent pas sachant que les travailleurs et les militants ont également une mémoire très sélective.

Ce qui explique des forfaitures énormes, comme par exemple réhabiliter Bakounine à la barbe de Marx et Engels qui l'avaient exclu de l'Internationale, ou encore faire du social-patriote Jaurès un internationaliste à la moustache de Lénine et Trotsky, ils en sont rendus à occulter la Commune de Paris ou la Révolution russe de 1917 au profit de la révolution bourgeoise de 1789 histoire de justifier les liens étroits ou permanents qu'ils ont tissés avec des pans de la réaction, à vanter les mérites du CNR qui n'était rien d'autre qu'une émanation du Front populaire ou la négation de la révolution socialiste pour tenter de briser leur isolement, à ménager ou soutenir, s'encanailler avec des partis figurant dans le camp de nos ennemis depuis un siècle ou presque sous prétexte qu'ils auraient été ouvriers autrefois, donc ne tenant pas compte de leur épouvantable orientation par la suite, de leurs multiples trahisons ou forfaits commis contre la classe ouvrière, allant même après certains événements jusqu'à couvrir les pires impostures commises par la classe dominante en adoptant leur version officielle, ce qui entre nous n'est pas une nouveauté, puisque leurs interprétations des deux guerres mondiales étaient déjà largement falsifiées, on peut même affirmer qu'ils n'ont jamais décrit la laideur extrême du vieux monde ou que leurs discours pour radicaux qu'ils aient pu être, n'ont jamais été à la hauteur de la description sans concession qu'en avaient faite les marxistes, description qui inspirait une haine farouche, infinie, indélébile, définitive ou irréversible du capitalisme.

Les mêmes qui vantent les vertus du CNR sont nostaliques de la IVe République, des "jours heureux", des "Trente glorieuses", bref, des jours de gloire de la France coloniale, miséreuse et des sans abris ! On a bien là l'alliance de l'aristocratie financière et de l'aristocratie ouvrière propre à l'impérialisme décrit par Lénine. C'est elle qui par la suite devait déterminer l'orientation du mouvement ouvrier et sceller son sort. Il ne s'en est jamais remis et il ne s'en remettra pas temps qu'on n'aura pas dressé cet inventaire ou ce bilan honnêtement, car on demeurerait incapable de corriger le tir ou nos erreurs, à jamais une tâche indélébile ternirait le mouvement ouvrier et l'empêcherait de s'élever au niveau de la tâche historique qu'il avait à accomplir.

Contrairement à nos adversaires ou nos détracteurs qui nous traitent en ennemis, on peut comprendre pourquoi, nous ne passons notre temps à refaire l'histoire, franchement soyons sérieux, à notre place on ne voit pas très bien quel intérêt on pourrait en tirer, on préfèrerait de loin à ne pas avoir à la rétablir dans son intégrité car cela dévore beaucoup de temps et d'énergie, pour nous concentrer sur la situation actuelle et son évolution. C'est dans la mesure où le passé refait irrésistiblement surface dans les discours des uns et des autres qu'on se doit de l'aborder à nouveau.

Les intellectuels ne sont pas en reste.

Il y a quelques jours un journaliste géopolitologue a comparé les prestations télévisuelles de Hollande et Poutine pour tout au long de son article encenser Poutine, alors que la condition des masses exploitées en Russie n'est guère meilleure qu'en France, peu importe, il fallait afficher son soutien au représentant de l'impérialisme russe qui serait un bon président pour l'ensemble du peuple russe au point que les travailleurs français pourraient l'envier...

Le plus sérieusement du monde et sans que cela ne choque leurs auteurs, c'est le même portail qui vient de publier deux articles dénonçant à juste titre l'opportunisme hystérique de Nuit debout.

On peut comprendre qu'ils ne trouvent aucune contradiction dans leurs différentes positions, puisque dans aucun des articles publiés par ce portail depuis de longues années vous n'en trouverez un qui soit en faveur de l'abolition du capitalisme.

L'art de tourner autour du pot.

LVOG - Tout sauf l'abolition du capitalisme ou comment cautionner le règne de l'exploitation de l'homme par l'homme qu'incarne le capitalisme.

La dette illégitime n’est pas une notion technique ou juridique, c’est un concept politique.

LVOG - Un instrument financier destiné à l'asservissement politique des peuples réduit au rang insignifiant de "concept". Changer de "concept" et le capitalisme devient supportable, sa crise, envolée comme par enchantement, CQFD.

"Nous travaillons à la construction d’un large mouvement populaire, conscient, critique et mobilisé" - Le Grand Soir 18 avril 2016

LVOG - Sur quelle orientation, quel axe, quelle ligne, dans quel objectif ? L'abolition du capitalisme ? Quelle horreur mon dieu, tout mais pas cela !

Jérôme Duval est un militant du CADTM, le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde, créé en 1990 à Liège, en Belgique, et devenu aujourd’hui un réseau mondial.

Quels sont les objectifs principaux du CADTM ?

Jérôme Duval - Tel qu’il est stipulé dans nos textes fondateurs, le CADTM s’engage à favoriser l’émergence d’un monde plus juste dans le respect de la souveraineté des peuples, de la justice sociale, de l’égalité entre les hommes et les femmes. Son travail principal, axé sur la problématique de la dette, consiste en la réalisation d’actions et l’élaboration d’alternatives radicales visant à l’émergence d’un monde basé sur la souveraineté, la solidarité et la coopération entre les peuples, le respect de la nature, l’égalité, la justice sociale et la paix. Il s’agit de mettre un terme à la spirale infernale de l’endettement insoutenable au Sud comme au Nord et de parvenir à l’établissement de modèles de développement socialement justes et écologiquement durables. (Que du vent ! - LVOG)

La dette fait partie d’un système qu’il s’agit de combattre dans son ensemble mais, pour le CADTM, l’annulation de la dette illégitime ne constitue pas une fin en soi. Il s’agit d’une condition nécessaire, mais non suffisante, pour garantir la satisfaction des besoins et des droits humains. Il faut donc nécessairement aller au-delà et mettre en pratique d’autres alternatives radicales qui libèrent l’humanité de toutes les formes d’oppression : sociale, patriarcale, néocoloniale, raciale, de caste, politique, culturelle, sexuelle et religieuse. (Quelles "autres alternatives radicales" ? La réponse figure plus loin. En étant "soi-même le média", à croire que la conscience politique serait innée, quelle niaiserie ! En recourant au « peuple classe », comme si les "99%" appartenaient à la même classe, pardi, il se trouve que c'est justement l'objectif politique du 1% dissoudre toutes les classes afin qu'elles ne disposent plus de points de repères pour combattre le sort que leurs réserve l'oligarchie. - LVOG)

La dette illégitime n’est pas une notion technique ou juridique, c’est un concept politique (La non convertibilité du dollar en or, l'hégémonie planétaire du dollar, la planche à billets, les instruments financiers mafieux que l'oligarchie a créés dont la titrisation, tout cela ce ne sont que des idées, des concepts, rien de matériel ou de sonnant et trébuchant dans tout cela. Un déni pour justifier leur refus d'affronter le capitalisme. - LVOG) Une dette illégitime est une dette qui va à l’encontre des intérêts de la population, celle-ci n’étant donc pas tenue de la rembourser.

Il est important de rappeler que cette définition repose sur les principes généraux du droit international. (Défini par les maîtres du monde ! Vive l'ONU ! - LVOG) C’est sur ce concept que s’appuient de nombreux mouvements sociaux pour exiger le non-paiement de toute dette considérée illégitime, et celle-ci représente une très grosse partie de la dette publique de nos États, au nom de laquelle les pouvoirs publics appliquent des politiques antisociales d’austérité. (Ce qu'ils défendent en fait ce sont "nos États", ceux que nous devons renverser. Au moins on sait quel camp ils se situent. - LVOG)

Il est dès lors essentiel d’humaniser nos relations au quotidien, de socialiser le savoir et renforcer les expériences et résistances qui se multiplient à l’écart des grands débats médiatiques. Il faut être soi-même le média si l’on veut diffuser les nombreuses victoires de luttes locales qui ne sont pas relayées et même étouffées par les grands groupes médiatiques privés. Ces bonnes nouvelles (voir par exemple le site Bonnes nouvelles en français), aussi petites soient-elles, nous prouvent chaque jour que des alternatives sont possibles, elles œuvrent à la démolition du dogme capitaliste comme quoi il n’existerait pas d’alternatives, le célèbre TINA (« There is no alternative » de Margaret Thatcher) doit mourir. Cette information vitale et subversive peut nous encourager et nous rassembler afin d’élargir les cercles résistants à l’ordre capitaliste oppressif. Bien sûr ce n’est pas évident, mais comme disait Antonio Gramsci, « Il faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté ». Il faut récupérer les mots sans cesse détournés pour s’adapter au système que nous combattons, afin de parler, de créer, de résister ensemble pour vivre enfin au présent. L’émancipation des peuples passe par sa conscientisation de classe, son unification en tant que « peuple classe » des 99 % contre le 1 % qui l’exploite, mais la prise de conscience ne peut s’opérer sans libérer la parole en acte. (Sauf que "la parole en acte" n'a jamais changé quoi que ce soit, surtout pas la société, seule l'organisation des élément les plus conscients de la classe entraînant toutes les couches exploitées en est capable, cela s'appelle le parti ouvrier révolutionnaire. A-t-on vu un jour une armée combattre et vaincre son ennemi sans commandement, sans hiérarchie, sans discipline, sans tactique, sans stratégie ? Jamais, ces gens-là sont les apôtres de notre défaite annoncée. - LVOG)

Il ( le CADTM - ndlr) participe, dans une perspective internationaliste, à la construction d’un large mouvement populaire, conscient, critique et mobilisé. Convaincu de la nécessité de faire converger les luttes émancipatrices, le CADTM international soutient toutes les organisations et coalitions qui agissent pour l’égalité, la justice sociale, la préservation de la nature et la paix. (Nulle part il n'a été question d'en finir avec le capitalisme, on est bien d'accord, on a bien tous lu la même chose, n'est-ce pas ? Ces petits bourgeois veulent juste pouvoir vivre tranquillement sous les cieux prospères du capitalisme, et tant pis si c'est au détriment du prolétariat ici ou ailleurs dans le monde. - LVOG)

Mystification et populisme.

Vive de Gaulle et le capitalisme !

- EDF-GDF. Avec la nationalisation, « la belle France qu’ils allaient faire » ! - François Duteil - Le Grand Soir18 avril 2016

A croire qu'il n'était pas non plus vraiment de gauche.

- En défense de la démocratie brésilienne - République sociale - Le Grand Soir 15 avril 2016

Un coup d’Etat est entrain de se dérouler sous nos yeux au Brésil, sous fond de fortes tensions sociales. La droite, les élites, appuyées par la diplomatie nord-américaine tentent une fois de plus de renverser un gouvernement de gauche, démocratiquement élu. Le Grand Soir 15 avril 2016

Sans blague ?

LO - À bas le secret des affaires ! - 18/04/2016

- Hollande a dit se réjouir des révélations de fraude fiscale par les Panama Papers. Quelle blague !

Les députés du PS, mais aussi ceux des Républicains et du Front national au Parlement européen viennent d'adopter, comme 77 % des députés européens, une directive qui renforce la protection du secret des affaires au niveau de l'Europe.

Ils veulent ainsi camoufler des révélations gênantes pour le grand patronat. Cela montre bien de quel côté se trouvent ces politiciens.

On a vraiment à faire à des abrutis à la direction de LO.

LO ne se demandera pas qui est à l'origine de cette "fuite", encore moins quel cercle de l'oligarchie financière ni pourquoi, dans quelle stratégie économique et politique elle s'inscrit. Normal, puisque LO nie qu'ils aient plannifié l'instauration d'un nouvel ordre mondial qu'ils gouverneraient et qu'ils sont en bonne voie pour y parvenir, parce que cela contredit leur dogme ou leur interprétation figée du capitalisme dont ils ne peuvent pas se passer, car cela les forcerait à revoir leur copie et ils en sont incapables, on allait ajouter sous peine de disparaître mais ce n'est même pas la peine puisqu'ils n'existent pour ainsi dire pas ou ils sont voués à végéter misérablement, ils sont déjà fossilisés.

LO ne se demandera pas non plus pourquoi des médias détenus par des oligarques ou des banquiers ont été choisis par ces derniers pour servir de relais à cette opération destinée à faire le ménage aux seins des couches les plus nantis, pour les mêmes raisons qu'énoncées ci-dessus.

LO s'en prend aux députés européens qui voudraient "camoufler des révélations gênantes pour le grand patronat", il faudrait donc féliciter ces médias et surtout ne pas se poser de questions...

Le plus fort, c'est que des militants en arrivent à identifier la stratégie politique de l'oligarchie financière à la théorie du complot, sans s'apercevoir que ceux qui procèdent à cet amalgame sont justement des porte-parole de ses idéologues, pas seulement puisque les dirigeants de la plupart des partis ouvriers ont adopté cette version officielle à la suite des partis institutionnels.

Nier l'existence de cette stratégie politique qui détermine l'orientation du capitalisme mondial depuis le début des années 70, et donc les mesures politiques qui l'accompagnaient, devait aboutir à la confusion à laquelle nous assistons ou à la situation inextricable dans laquelle nous nous sommes mis dont nous ne sommes pas prêts de sortir malheureusement. Nuit Debout en est l'expression achevée ou la caricature.

Y a plus qu'à ! Ah ben c'est con, cela ne marche pas comme ça. Merde, je ne comprends plus rien. Cherche pas, c'est normal si tu les écoutes.

NPA - Paradis fiscaux et banques françaises : Oudéa menteur, Sapin enfumeur, socialisation des banques - Jeudi 7 avril 2016,

- ...il faut en finir avec ce système bancaire accros aux paradis fiscaux : Crédit agricole, Crédit mutuel, etc. y ont tous des filiales. Les banquiers démontrent jour après jour à quel point ils sont capables de commettre des délits dans le seul but d’augmenter leurs profits, il faut donc socialiser le secteur bancaire en expropriant les gros actionnaires sans indemnité pour aller vers un monopole public bancaire. C’est un point de passage nécessaire pour casser cette logique capitaliste dont salariés, chômeurs, jeunes, retraités, payent les conséquences.

Il faut, il faut, il faut, ils n'ont que cela à la bouche les uns et les autres, mais quand on leur demande comment ils comptent s'y prendre, là il n'y a plus personne pour vous répondre. Remarquez bien qu'ils sont très forts pour dresser des plans sur la comète, mais quand il s'agit d'aborder les moyens à mettre en oeuvre pour réunir les conditions qui permettraient d'envisager sérieusement la possibilité de changer la société, là il n'y a plus personne, ce qui somme toute est normal puisqu'en niant que la crise du capitalisme (qui est bien réelle) servirait les desseins de la stratégie des néolibéraux ou qu'elle ferait l'objet d'une manipulation de leur part pour atteindre un autre objectif, ils s'interdisent de se donner les moyens de la combattre, sans imaginer un seul instant que perdre la guerre idéologique devait conduire à perdre la guerre de classes.

Dire que les banquiers commettraient des délits est en dessous de la réalité ou ne rend pas compte de la situation exacte. La preuve ci-dessous.

Qui a dit ?

- « Nous ne devrions pas permettre que le fait de ne pas payer d’impôts soit légal »

- les lois sont trop souvent « mal conçues » et « permettent aux gens ayant assez d’avocats et de comptables d’échapper aux responsabilités auxquelles les citoyens ordinaires doivent se soumettre ».

Réponse : Barack Obama quelques jours après la publication des « Panama papers ». (La justice américaine ouvre une enquête sur les révélations des « Panama papers » - LeMonde.fr 20 avril 2016)

C'est quoi un système qui permet légalement à certains de se jouer de la légalité ? Un système mafieux. Merci à Obama de l'avoir confirmé.

Les militants le nient, normal, ils savent ces choses-là mieux que tout le monde ! Ils arrivent même à lire dans Le capital de Marx ce qu'il n'y a jamais figuré. Et pour cause, jusqu'à son époque les banquiers s'étaient contentés de magouiller avec l'argent de leurs clients dans leurs dos, ils n'avaient pas poussé le bouchon jusqu'à créer de la monnaie à partir de rien.

D'1% à l'autre : C'est l'impérialisme !

- Militantisme : les partis sont à l'agonie.

Exit les partis de masse, la grande époque où le RPR et le PCF revendiquaient 500 000 à un million d'adhérents. Aujourd'hui, c'est l'heure des basses eaux. Entre le PS ( 135 833 militants, mais 86 171 vraiment à jour de cotisation au 1er janvier), les Républicains (238 208 à jour au 1er janvier), le FN (84 000, mais 57 000 à jour au 1 er avril), le PCF (70 000 à jour environ), le MoDem (14 000), le Parti de gauche (8 000), les Verts (4 000 à 5 000 en 2015), à peine 1 % des Français de plus de 18 ans ont leur carte dans un parti.

C'est l'un des symptômes du rejet massif des électeurs envers la classe politique. La raison ? Le sentiment que les querelles d'hommes ont pris le pas sur le débat d'idées et que les partis ne sont plus que des écuries. leparisien.fr 23.4

Le titre est un clin d'oeil à la définition de l'impérialisme de Lénine...

Mystification. Vous avez le président que vous méritez, il est à votre image.

Hollande et le PS seraient devenus soudainement le 12 mai 2012 au soir les chantres de la réaction sur toute la ligne, et évidemment absolument rien ne permettait de le percevoir ou de le soupçonner avant, qui peut le croire ?

Entendu au Congrès de la CGT à Marseille

Au Congrès CGT de Marseille, les militants ont critiqué avec véhémence François Hollande, à la "solde de la finance", évoquant une "rupture" avec le président de la République pour lequel le premier syndicat français avait appelé à voter en 2012.

"Trahison": sur la tribune du palais des Congrès de Marseille mais aussi dans les couloirs, le mot est répété à l'envi par les militants dès qu'on évoque le chef de l'État.

"Il est sur des régressions sociales permanentes en direction de ceux qui lui ont fait confiance. La CGT a appelé à voter pour le candidat Hollande et c'est d'autant plus dérangeant, car elle a ainsi contribué à son élection. Et maintenant on est trahi", résume David Gistou, secrétaire général de l'Union départementale de l'Aveyron, interrogé par l'AFP.

"Il y a eu le discours du Bourget (du candidat Hollande, ndlr), les gens y ont cru. On s'aperçoit que c'est encore pire que la politique libérale de Sarkozy. C'est d'autant plus douloureux que ça vient d'un gouvernement dit de gauche", relève de son côté Lina Desanti (Tarn-et-Garonne). "Le candidat "ennemi de la finance" se montre au service du Medef."

"On ne l'a pas élu pour avoir la loi El Khomri", relève Jacques Bugon (La Réunion). yahoo.com 21.4

De deux choses l'une ou les deux à la fois, soit on a à faire à des abrutis finis pour n'avoir rien vu venir, soit se sont des vendus qui espéraient secrètement que Hollande les épargnerait, mais pas les autres couches de travailleurs dont le sort les laisse indifférents. Ils ont leur place à Nuit Debout...

Hollande ou quand un parangon de vertu a enfin trouvé un biographe à sa mesure.

- François Hollande, l'un des leaders mondiaux les plus influents, selon Time - Figaro.fr

Le philosophe Bernard-Henri Lévy, chargé de rédiger le court portrait du chef de l'État, salue «un grand leader mondial».

«Quoi que nous puissions penser de Hollande sur le front intérieur, pendant quatre ans, il a agi comme un grand leader mondial. Cela n'est une opinion. C'est un fait». Cette affirmation, signée Bernard-Henri Lévy, vise à décrire l'actuel chef de l'État français. François Hollande figure en effet dans la liste annuelle dressée par l'hebdomadaire américain Time des 100 personnes les plus influentes du monde. Il fait ainsi partie d'une liste de personnalités qui incarnent, selon le magazine, «une avancée: ceux qui brisent les codes, les records, les silences, les limites, pour révéler ce dont nous sommes capables».

Le philosophe - sollicité par le magazine américain, indique-t-il au Figaro - a ainsi été chargé de rédiger le court portrait présentant le président français. Un texte pour le moins élogieux, à travers lequel il qualifie Hollande «d'anti-Obama»: «l'un se tient en arrière-plan, l'autre dirige de devant». BHL explique que François Hollande «a été au premier plan des questions internationales» telles que la guerre en Syrie ou «la propagation du terrorisme en Afrique». Il rappelle qu'en août 2013, la France était prête à faire «comprendre à Bachar el-Assad qu'il avait franchi la ligne rouge» en utilisant des armes chimiques contre les rebelles. «Si Obama n'avait pas tout arrêté, si la position de Hollande avait prévalu, le monde serait peut-être différent. L'armée d'Assad aurait peut-être battu en retraite dans ses casernes; Daech aurait peut-être été tué dans l'œuf.» Figaro.fr 21.4

La décomposition atteint le sommet de l'Etat.

- Hollande : l'opération reconquête a commencé

Le président, en berne dans les sondages, va-t-il se représenter en 2017 ? Rien n'est moins sûr. En attendant, ses proches s'organisent. LePoint.fr

- Emmanuel Macron : le divorce semble consommé avec François Hollande

Rien ne va plus entre le chef de l’Etat et le ministre de l’Economie. Ce dernier multiplie les phrases qui déplaisent à François Hollande. Francetv info

- Emmanuel Macron déclare ne pas être «l'obligé» de François Hollande puis rétropédale Celui qui vient tout juste de lancer son mouvement « En marche » revendique sa liberté politique… 20minutes.fr

- ISF : Macron titille à nouveau Valls

Emmanuel Macron s'attaque à l'ISF dans la revue "Risques". La prise de position agace dans le camp socialiste, à commencer par Manuel Valls. Macron sur l'ISF : "Il ne faut pas empêcher les gens de s'enrichir" Francetv info

- Meeting de «Hé, oh, la gauche»: Emmanuel Macron snobé par Stéphane Le Foll?

Le mouvement initié par Stéphane Le Foll sera officiellement lancé lundi 25 avril... 20minutes.fr

- Woerth (LR) à Macron: "Chiche, vas-y Emmanuel, supprime l'ISF" - AFP

- Cambadélis tacle Macron sur Twitter après ses déclarations sur l'ISF

Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a taclé sèchement le ministre de l'Economie jeudi dans un tweet, après ses déclarations sur l'ISF, estimant que "le jeu" n'est pas "d'être compatible avec Alain Juppé mais de l'empêcher de gagner"... AFP

- Le Drian recadre Macron: "il faut jouer collectif sinon on ne gagne pas"

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a appelé jeudi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron à "jouer collectif" au sein du gouvernement et François Hollande à "se préparer" au "combat" pour la présidentielle de 2017. AFP

- Gouvernement : Macron poussé vers la sortie

En petit comité, François Hollande commence à s'agacer des insolences de son jeune ministre et surveille ses embardées. « Il se rend compte que Macron ne lui a pas tout dit... LeParisien.fr

- PS: des adhérents saisiront la justice si une primaire n'est pas organisée

Trois adhérents du Parti socialiste somment le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis de réunir "avant le 6 mai" un Conseil national fixant le calendrier et les modalités d'organisation de la primaire prévue par les statuts du parti, menaçant au besoin de saisir la justice. AFP

Racisme d'Etat déguisé.

- Le débat sur l’islamophobie relancé

Il est revenu sur la table après l’appel à boycotter les marques qui proposent des « vêtements islamiques » et les propositions de bannir le voile des universités. LeMonde.fr

En famille à l'extrême droite.

- Marine Le Pen inquiète 64 % des Français...

Selon un sondage BFM TV, un tiers des personnes interrogées jugent que la présidente du FN "a la stature d'un président". Et 36 % la trouvent "honnête". LePoint.fr

... mais pas Macron...

- Présidentielle: Macron en tête à gauche, selon un sondage

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, est la personnalité de gauche préférée des Français pour l'élection présidentielle de 2017, selon un sondage Viavoice pour Libération publié jeudi. AFP

Quand on vous disait qu'ils étaient d'extrême droite...

- Manuel Valls fait du Marine Le Pen, c'est elle qui le dit

Marine Le Pen et Manuel Valls se posent-ils la même question à propos de la compatibilité de l'islam avec la République? C'est en tout cas ce que pense la présidente du Front national en faisant le rapprochement entre un livre qu'elle a publié en 2006 et les récentes déclarations du premier ministre dans Libération. Le Huffington Post

Même en famille à droite ils sont minoritaires.

En oligarchie quel que soit les résultats d'une élection, vous serez élu puisque ce n'est pas vous qui gouvernez.

25,08%

- Départementale partielle en Meuse: éliminé, le PS appelle à "faire barrage" au FN

La fédération PS de Meuse, dont les candidats à l'élection départementale partielle de Saint-Mihiel ont été éliminés dimanche par l'UDI et le FN, a appelé lundi à "faire barrage à l'extrême droite" au second tour.

"Considérant que le Front national et ses candidats représentent un danger pour notre territoire et notre pays, nous appelons les électeurs de ce dimanche 24 avril, en conscience et en responsabilité, à se mobiliser pour faire barrage à l'extrême droite", explique la fédération PS de Meuse dans un communiqué.

Avec 39% de participation, les 20,02% de voix recueillis par le binôme Séverine François et Thibaut Villemin ne leur permettent pas de se qualifier pour le second tour.

Ce sont les candidats de l'UDI, arrivés en tête avec 41,16%, et ceux du FN (38,81%) qui s'affronteront dimanche 24 avril. AFP

41,16% + 20,02% de 39% = 23,86%

Au second tour dimanche 24 avril l'UDI l'a emporté avec 57,8 % des voix le taux d'abstention s'est réduit à 56,6%, il a donc été élu avec 25,08% des inscrits

14,27%

- Le PS remporte la législative partielle en Loire-Atlantique - Le Monde.fr avec AFP

- Législative partielle en Loire-Atlantique : victoire du PS avec 55,44% des voix - lefigaro.fr

Avec 55,4% des voix, Karine Daniel devance son challenger de droite Matthieu Annereau (Les Républicains/UDI/MoDem), qui a recueilli 44,56% des suffrages dans cette circonscription aux mains de la gauche depuis près de 40 ans, lors d'un scrutin marqué par une très forte abstention (74,23%). lefigaro.fr 24.4

Commentaire d'internaute

- Obtenir 55,44 % des suffrages exprimés avec 74,23 % d'abstentions c'est représenter 14 % des inscrits.

La nouvelle député a donc été élue à minima mais revendiquera une très grande victoire pour la gauche rassemblée. Il fallait le dire et ils l'ont dit !

Nous sommes donc dans un système ou les représentants de 14 % des électeurs font la loi !

Un tel système doit bien porter un autre nom que démocratie. Lequel ?

L'oligarchie.

L'oligarchie, c'est aussi cela.

- L'extrême droite en tête de la présidentielle en Autriche Reuters

Le candidat de l'extrême droite autrichienne, Norbert Hofer, est arrivé dimanche largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle, montrent les projections de la chaîne publique ORF.

Avec 36% des suffrages, il devance les candidats indépendants Alexander van der Bellen et Irmgard Griss, respectivement crédités de 20% et 19%.

- Le taux de suicide explose aux Etats-Unis Libération.fr

Presque toutes les tranches d'âge et tous les groupes ethniques sont touchés. Isolement, crise économique et exigence de performance expliquent ces chiffres.

Entre 1999 et 2014, le taux de suicide a augmenté de 24% aux Etats-Unis, selon une étude des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la principale agence gouvernementale américaine de santé publique. Ainsi en 2014, 42 773 personnes ont mis fin à leurs jours, contre 29 199 en 1999. On compte désormais 13 suicides pour 100 000 habitants, le chiffre le plus élevé depuis 1986. Libération.fr 24.4

Quel monde de "cons" ! Le leur.

- L'invasion des «métiers à la con», une fatalité économique? slate.fr

Alors que la technologie devait nous libérer du travail, l'économie contemporaine crée toujours plus de «métiers à la con» que ceux qui les exercent savent parfaitement inutiles, déplore l'anthropologue David Graeber. Ou pourquoi la semaine de 20 heures est encore loin.

Dans cet article intitulé «A propos du phénomène des jobs à la con», le chercheur rappelle en introduction que le progrès technologique a toujours été vu comme l’horizon d’une libération du travail, mais que cet horizon s’est constamment éloigné à mesure que les progrès devenaient tangibles. En 1930, le célèbre économiste John Keynes estimait dans une fiction futuriste qu’on pourrait se contenter de travailler 15 heures par semaine un siècle plus tard et que d’ailleurs, on s’ennuierait tellement que le principal problème collectif serait de répartir le travail.

Or, le progrès n’a fait depuis que nous donner des raisons supplémentaires de travailler, dans des métiers que même ceux qui les occupent trouvent parfois profondément inutiles.

Les bullshit jobs de l’auteur appartiennent au secteur des services: les fonctions dites de support et les services aux entreprises (ressources humaines, management, droit, qualité, finance, communication, conseil, etc.) et plus largement les emplois de bureau, de l’employé administratif au manager:

«Nous avons pu observer le gonflement, non seulement des industries de “service”, mais aussi du secteur administratif, jusqu’à la création de nouvelles industries comme les services financiers, le télémarketing, ou la croissance sans précédent de secteurs comme le droit des affaires, les administrations, ressources humaines ou encore relations publiques.»

Des gens qui, au-delà des 15 heures de travail efficace hebdomadaire, passent selon lui «le reste de leur temps à organiser ou aller à des séminaires de motivation, mettre à jour leur profil Facebook ou télécharger des séries télévisées».

David Graeber est bien conscient que personne n’a la légitimité pour décider quels boulots sont utiles et quels boulots sont «foireux». Il ne s’agit même pas d’une distinction entre travail productif et improductif, mais plutôt entre travail socialement utile et travail vidé de sens. D’ailleurs, comme il l’observe, un métier est d’autant moins payé qu’il est utile à la société.

«Que se passerait-il si toute une classe de gens devait simplement disparaître?», se demande-t-il. A ce jeu là, ce ne sont évidemment ni les postes les mieux rémunérés ni les plus éloignés de la production qui viennent immédiatement à l’esprit: plutôt les éboueurs, les enseignants, les mécaniciens ou les infirmiers.

La critique de David Graeber est en fait moins économique que sociétale. L'auteur n’est pas anarchiste pour rien: il critique en fait le principe même de la division du travail, que d’autres considèrent comme étant justement le ciment de la cohésion sociale, dans la mesure où elle rend les individus plus interdépendants.

L’auteur précise d’ailleurs que les toiletteurs d’animaux de compagnie, les babysitters ou les livreurs de pizzas qui travaillent la nuit n’existeraient pas si les gens avaient du temps pour s’occuper de ces tâches. Or, ce qu’on vit va dans le sens contraire: nous allons vers un stade ultime de la division du travail social.

Graeber pense que l'explication de ce paradoxe des bullshit jobs n’est pas économique: elle est politique. C’est parce que «la classe dirigeante a réalisé qu’une population heureuse et productive avec du temps libre était un danger mortel» que le travail inutile continue à prospérer.slate.fr 24.4

Etat policier.

- Euro-2016 et Tour de France: le gouvernement veut prolonger l'état d'urgence - AFP

Le gouvernement français a décidé mercredi de prolonger de deux mois supplémentaires l'état d'urgence en vigueur depuis les attentats du 13 novembre pour couvrir la période de l'Euro-2016 de football et du Tour de France cet été face à la menace terroriste. AFP

- Lille : la police défonce la porte du local de la CNT. - Liberation.fr

Selon le procureur, les policiers agissaient en flagrant délit à la suite de violences sur un agent de la force publique, mais sans donner aucune précision sur leur nature. Liberation.fr

- Installation de portillons de sécurité dans des collèges des Bouches-du-Rhône. - LeMonde.fr

Les clôtures et portails des collèges du département sont également renforcés, et la vidéosurveillance développée. LeMonde.fr

Quadrillage policier du pays.

- Terrorisme: Cazeneuve muscle le GIGN et le RAID face aux risques d'attentats

Sept nouvelles antennes GIGN et Raid, effectifs renforcés, fin des frontières police/gendarmerie: le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a dévoilé mardi le "schéma d'intervention" censé mettre les unités d'élite en ordre de bataille en cas d'attentat de masse.

Bernard Cazeneuve a également annoncé un renforcement des moyens. Quatre nouvelles antennes régionales du GIGN verront le jour à Nantes, Tours, Reims et Mayotte, s'ajoutant à celles qui existent à Dijon, Orange et Toulouse.

Ainsi que trois nouvelles antennes du Raid à Montpellier, Nancy et Toulouse (en plus du GIGN) qui s'ajoutent à celles de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes et Strasbourg.

La BRI, composée actuellement plus de cent hommes, verra ses effectifs doubler.

Selon Beauvau, "l'ensemble des agglomérations et territoires les plus sensibles sera ainsi couvert à bref délai".

- Militaires français morts au Mali: hommage national la semaine prochaine - BFMTV Deux soldats français sont morts des suites de leurs blessures provoquées par l'explosion d'une mine, mardi, dans le nord du Mali, qui avait déjà coûté la vie à l'un de leurs camarades. BFMTV

- Cazeneuve déplore une campagne "irresponsable" contre la police - Reuters

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a dénoncé mardi des "campagnes irresponsables et médiocres" contre la police, faisant allusion à une affiche d'une branche de la CGT déplorant des violences policières. Reuters

Chasse aux sorcières.

- Mathieu Laine - Motion de défiance au racolage anti-libéral de "Cash investigation" - LePoint.fr

Pour l'essayiste Mathieu Laine, l'émission d'Élise Lucet diffusée sur France 2 est clairement anti-libérale, alors que le service public se doit d'être neutre. LePoint.fr

Tirez la chasse !

Sa Majesté Cyril Hanouna ! - LePoint.fr

Dans la rubrique défoncez-vous et ne pensez à rien d'autres.

- Le Canada veut légaliser le cannabis au printemps 2017 - LeMonde.fr Cette annonce fait suite aux grandes lignes tracées début décembre par le premier minsitre, Justin Trudeau, dans son discours de politique générale. LeMonde.fr

- Vers la dépénalisation du cannabis au Mexique - euronews.com

Enrique Peña Nieto vient d’ouvrir une brèche dans la loi mexicaine anti-cannabis. Longtemps opposant à tout adoucissement de la loi, le Président de droite a changé d’avis. euronews.com

Bienvenue en oligarchie

- Vos gènes déterminent le moment de votre premier rapport sexuel

Une étude pointe du doigt l'impact de la génétique sur nos comportements sexuel et reproductif. Non, l'âge que vous aviez lors de votre premier rapport sexuel n'est pas le simple fruit des circonstances. Ce moment précis, nos gènes l'ont déterminé à hauteur de 25%... Slate.fr

- Femmes journalistes et hommes politiques, épisode 2 - Liberation.fr Le harcèlement sexuel est un sujet important: nous invitons les journalistes qui souhaitent s’en emparer de mener des enquêtes basées sur des faits recoupés. Liberation.fr

- Education nationale : Najat Vallaud-Belkacem annonce son plan de la lutte contre la pédophilie - Public Sénat

La ministre de l'Education nationale a énuméré ce vendredi plusieurs mesures pour renforcer la lutter contre la pédophilie dans l'Education nationale. Najat Vallaud-Belkacem a rappelé son attachement à la « loi Villefontaine » adoptée en début du mois : une législation jugée « dangereuse et inapplicable Public Sénat

Une obsession chez ces sauvages.

Une photographe belge capture l'intimité d'un couple de lions mâles

L'avocate de profession, premier prix du Wildlife Discovery of the Year, a publié sur son site six clichés des deux félins, réunis dans une série baptisée «True Love».

Les lions font partis des 450 espèces parmi lesquelles l'homosexualité a déjà été décrite par les scientifiques.

Des ébats entre lions mâles avaient déjà été décrits par les scientifiques. L'homosexualité des animaux sauvages est en réalité connue chez au moins 450 espèces. Interrogé par le Guardian Liberty Voice, le zoologiste Petter Bøckman rappelle que l'hétérosexualité exclusive n'a été démontrée chez aucune espèce à reproduction sexuée.

Observée dans la nature comme en captivité, l'homosexualité animale apparaît donc de plus en plus comme une donnée tout à fait naturelle, rendant l'un des arguments phare des opposants aux droits des homosexuels de plus en plus bancal. Slate.fr

Commentaire d'un internaute:

- "six clichés des deux félins réunis dans une série baptisée «True Love»"

J'imagine que les relations normales (hétérosexuelles) ne sont donc pas du véritable amour, il faut s'enculer pour connaître "le vrai amour" !

Guerre idéologique sur tous les fronts

- Faut-il confier le choix du prénom de son enfant à des professionnels?

Certaines agences spécialisées dans le «naming» ont trouvé une nouvelle clientèle: les parents anxieux de l'avenir de leur enfant.Quand ils choisissent un prénom pour leur enfant, les futurs parents souhaitent affirmer leur individualité en se démarquant des choix des autres parents. C'est ce Slate.fr

- Et si les inégalités face à l'orgasme étaient aussi d'ordre anatomique?

Pourquoi certain(e)s jouissent facilement, et d'autres pas? Parce que les orgasmes sont des phénomènes complexes impliquant des facteurs psychologiques, physiologiques et anatomiques, nous disent les chercheurs.À peu près 80% des femmes et 20% des hommes rencontrent des difficultés quelconques à Slate.fr

- On sait pourquoi la voix de Freddie Mercury était extraordinaire

Des chercheurs ont réalisé une analyse acoustique poussée du spectre vocal du chanteur de Queen.Une équipe de scientifiques européens vient de publier une analyse acoustique poussée de la voix de Freddie Mercury dans la revue Logopedics Phoniatrics Vocology. Pour leur article sur la fréquence vocale Slate.fr

- Shakespeare aurait voté contre le Brexit, c'est certain

Toute sa vie, l'auteur, dont on fête le 400e anniversaire de la mort, a combattu nationalisme et xénophobie.Shakespeare, dont on fêtera le 400e anniversaire de sa mort ce samedi 23 avril, doit se retourner dans sa tombe alors que le débat sur le maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne Slate.fr

- Ce clavier qui permet de jouer du Finkielkraut va égayer votre weekend

Ce clavier va vous rendre hilare -comme il amuse l'Internet francophone depuis 24 heures. Il permet de jouer du Kylie Minogue («Can't get you out of my head») avec de petites interjections du philosophe Alain Finkielkraut, prononcées lors de son éviction de la place de la République... Slate.fr

- Comment les entreprises tentent de se protéger des lanceurs d'alerte

Pour se prémunir de fuites de documents par des lanceurs d'alerte, les entreprises ont recours à de nouveaux logiciels, du profilage et à de l'analyse comportementale. Slate.fr

- Fini le clickbait, Facebook veut vous offrir un fil d'actualité sur-mesure

Le réseau social va modifier son algorithme afin d'afficher sur votre fil d'actualité uniquement des articles sur lesquels vous passez du temps. Si vous utilisez Facebook depuis un moment déjà, alors vous savez mieux que quiconque que les fonctionnalités du réseau social ont tendance à évoluer... Slate.fr

- Les Chinoises alertées sur les risques de tomber amoureuses d'un étranger

Une bande dessinée réalisée par les autorités insiste sur les manoeuvres d'espionnage dont elles pourraient être victimes. Alors que de récents cas d'espionnage ont été observés dans le pays, la Chine a célébré le 15 avril dernier la première édition de son «National Security Education Day», Slate.fr

- La procédure de destitution de Dilma Rousseff n'est pas un coup d'État - Slate.fr

Le Donald Trump nouveau est arrivé Les médias américains s'émerveillent du tout nouveau ton «présidentiel» de Donald Trump. Slate.fr

Couac quoique...

Clinton et Trump, des vainqueurs toujours aussi impopulaires

La bonne nouvelle pour les favoris, c'est qu'ils ont gagné. Hillary Clinton et Donald Trump, sans surprise, ont remporté les primaires de l'État de New York, leur fief, avec une large avance.

La mauvaise nouvelle, c'est que les deux candidats sont de plus en plus impopulaires. Selon un sondage récent, un quart des Américains seulement ont une opinion favorable de Trump, contre 65 % qui le voient de manière très négative. Quant à Hillary, elle enregistre 32 % d'opinions favorables, contre 56 % de vues défavorables.

Vol MH17. Confirmation. Quel dommage pour ceux qui nous accusent de relayer les théories du complot.

Passage rédigé après avoir reçu un courriel.

C'est une accusation qui nous gonfle au dernier degré parce qu'elle est injuste ou infondée. On va enfoncer le clou. Ceux qui nous balancent cette accusation dégueulasse démontrent à quel point ils se trouvent sous l'emprise de la propagande officielle dont ils se font ainsi les agents. Oui, parfaitement et je pèse mes mots.

Parfois on se dit qu'on a à faire à des militants pas très futés ou qui ne sont pas habitués à réfléchir par eux-mêmes, aussi s'efforce-t-on de leur expliquer les choses en long, en large, en travers et en diagonal à partir des faits et uniquement des faits, on se dit qu'ils vont comprendre la même chose que nous tellement cela nous paraît évident, et bien non, en vain, parce qu'ils sont butés, bornés, bourrés d'idées préconçues, incapables de faire preuve de la moindre logique ou d'une mauvaise foi sans fond contre laquelle tout argument rationnel sera impuissant. Car voyez-vous, pour peu que les faits que vous relatez aient été publiés par des gens catalogués par les agents du régime comme des "complotistes", peu importe que ce soit ou non à juste raison, ils ne se donneront même pas la peine de considérer ces faits ou vos arguments, ils les rejetteront et vous avec qui sera assimilé à ces "complotistes". Si ce n'était que cela, à la limite on s'en foutrait, personne ne les oblige à avoir des relations avec nous ou à ce connecter à ce portail. Mais le plus grave, c'est qu'en se privant de ces faits ou de cette argumentation, ils se priveront de la possibilité d'interpréter la situation en toute indépendance pour finalement colporter la version officielle destinée à conditionner les travailleurs.

Ce qui fait le plus défaut aux militants notamment, c'est une faiblesse humaine semble-t-il, c'est l'absence de modestie, parce qu'ils ont lu Le capital ou les oeuvres des marxistes il aurait automatiquement acquis un niveau de conscience supérieur, qui leur permettrait de se déterminer sur une question avant même de l'avoir étudiée, pour un peu, avant même qu'on l'ait formulée ou qu'on leur ait soumise, la vérité révélée par les anges quoi.

Comme je l'expliquais au début, ils ne vous écoutent ou ne vous lisent même pas ou distraitement, normal car à leurs yeux vous êtes que dal, notez bien que ce n'est pas forcément une question de statut social, non, c'est plutôt l'idée supérieure qu'ils ont d'eux-mêmes qui les fait agir de la sorte. Quand j'observe leur comportement et que je le compare à celui de ma compagne illettrée et profondément arriérée, à laquelle j'ai finalement renoncé à faire comprendre quelque chose du fait de la pauvreté de son expérience de la société, je me dis que leur prétention est usurpée et le produit d'un individualisme dont ils sont inconscients. Quand vous baignez pour ainsi dire en permanance dans ce milieu profondément arriéré, vous reconnaissez au premier coup d'oeil l'attitude de ceux qui n'en sont pas si éloignés ou qui n'en sont jamais totalement sortis. Et peuvent y retourner, même avec bac + 7 ! Finalement ils sont comme l'idiot du proverbe chinois, qui au lieu de regarder la lune que lui désigne le philosophe, regarde son doigt. Et si le lendemain quelqu'un venait à lui demander s'il avait vu la lune la veille, il répondrait sur un ton assuré qu'il ne l'avait pas vu parce qu'elle ne devait pas être visible, alors qu'en fait il avait été occupé à regarder le doigt du philosophe.

Il y a vraiment de quoi être exaspéré parfois.

- Crash du vol MH17: la BBC met en cause la chasse ukrainienne - sputniknews.com

La BBC a procédé à une enquête approfondie qui a confirmé l'hypothèse selon laquelle le Boeing malaisien effectuant le vol MH17 aurait été abattu par un chasseur et non par un missile tiré depuis le sol.

Ce dimanche, certains journaux britanniques ont mis leurs lecteurs en effervescence en annonçant la projection d'un documentaire intitulé "Conspiracy Files: Who Shot Down MH17?". Le film sera diffusé le 3 mai sur la chaîne BBC Two.

Selon The Sunday Express, le documentaire contient de "nouvelles accusations choquantes" portant sur la tragédie survenue le 17 juillet 2014 dans le ciel du Donbass. Rappelons qu'un avion de ligne malaisien effectuant le vol MH17 d'Amsterdam à Kuala Lumpur avait été abattu par un missile de combat. Cette attaque avait emporté la vie des 298 personnes qui se trouvaient à bord de l'appareil.

D'après les conclusions de l'enquête officielle menée pendant plus d'un an par le Bureau néerlandais pour la sécurité (OVV), l'avion a été détruit par un missile tiré depuis un système antiaérien Bouk. Différentes versions de ce système sont en service dans les forces armées russes et ukrainiennes. Dès le début, l'Occident s'est mis à promouvoir l'hypothèse non étayée par les faits selon laquelle le missile aurait été tiré depuis un système remis par la Russie aux insurgés de la République populaire de Donetsk (DNR). Et ce, malgré le fait que le rapport de l'OVV n'accusait formellement aucune des parties.

Cela dit, le Bureau néerlandais pour la sécurité a dès le départ écarté la piste présentée par un technicien de l'aérodrome militaire ukrainien d'où plusieurs chasseurs équipés de missiles air-air avaient décollé le 17 juillet 2014. Selon ce témoin, qui a dû fuir l'Ukraine pour s'établir en Russie, un de ces chasseurs était revenu sans missiles, et son pilote (le capitaine Vladislav Voloshin) était descendu, tout pâle, du cockpit. A la question de savoir ce qui s'était passé, le pilote avait répondu au technicien: "L'avion s’est retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment…".

Ce témoin-clé avait raconté de nombreux autres détails relatifs à la mission du capitaine Volochine, mais les médias occidentaux n'avaient pas pris son récit au sérieux.

Le film de la BBC fournit de nouveaux témoignages à l'appui de la thèse selon laquelle le Boeing malaisien aurait pu être attaqué par des chasseurs ukrainiens.

Les journalistes de la chaîne BBC Two ont interrogé des dizaines de personnes dans la région du crash. Ces témoins ont affirmé avoir aperçu depuis le sol deux chasseurs en train de survoler la région au moment où une explosion avait retenti dans le ciel.

Une des personnes interrogées, Natalia Beronina, a témoigné: "Nous rentrions la récolte lorsqu'une détonation s'est fait entendre. Au début, nous avons aperçu une fumée noire, mais une seconde après, deux petits avions sont apparus dans le ciel. Ils étaient tout petits, comme des jouets en argent. L'un d'entre eux a continué de voler en avant, mais l'autre a fait un demi-tour immédiatement après la détonation et est revenu en arrière".

The Sunday Express rapporte également que le journaliste d'investigation allemand Billy Six a retrouvé au moins sept témoins qui affirmaient avoir observé un chasseur au moment du crash du Boeing. L'un d'entre eux a déclaré qu'il avait vu le chasseur tirer un missile: "une ligne fine et courte comme un fil s’est échappée dans les nuages". Puis, une explosion a retenti.

D'après le journaliste allemand, le Boeing malaisien aurait pu être attaqué par deux chasseurs à la fois: l'un aurait lancé un missile et l'autre tiré avec un canon.

Le film de la BBC a ceci d'important qu'il est le premier documentaire à présenter au public occidental les récits de témoins réels et non les élucubrations de politiciens et de propagandistes. sputniknews.com 24.4