Causeries mars 2022


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Le 1er mars 2022

J'ai reformaté la causerie de janvier en pdf, parce qu'il y avait un défaut d'affichage, le même était apparu avec celle de février dû aux adresses Twitter trop longues, je les ai supprimées ou coupées, j'y ai passé 40 minutes, merde !

La causerie de février est disponible au format pdf 129 pages, celle de janvier est passé de 70 à 89 pages sans modification du contenu je précise.

Quel monde merveilleux, n'est-ce pas ?

En occident, ce sont des imposteurs qui gouvernent, mais ils n'ont absolument aucun pouvoir, c'est l'oligarchie anglo-saxonne et ses alliés internationaux qui le détient, dont l'OTAN est le bras armé, l'UE le bras politique en Europe. Israël est leur colonie au Proche-Orient, l'Ukraine au coeur de l'Europe.

Apparemment cela ne choque pas grand monde qu'ils soient compatibles avec le fascisme, il faut dire qu'après avoir accepté d'être piquousés et de porter une muselière pendant deux ans, les masses ont eu le temps de s'en accommoder ou il n'y a pas lieu de s'en étonner...

Cette causerie au format pdf (10 pages)



INTRODUCTION

Sadisme ou cruauté ordinaire. Comment ils prennent soin de votre santé en vous empoisonnant ou en vous assassinant.

Le paracétamol effervescent, un danger pour le cœur ? - Yahoo 28 février 2022

LVOG - Vous ne risquez rien, de toutes manières il n'existe pas de traitement, rentrez chez vous et prenez du paracétamol qui entre autres vous démolit le foie... et mourrez tranquille !

Covid-19 : l'odynophagie, quel est ce symptôme effrayant qui touche surtout les vaccinés ? - Yahoo 28 février 2022

Ce trouble occasionne des douleurs au niveau de la gorge lors de la déglutition. Les jeunes patients et les personnes vaccinées seraient les premiers concernés.

Cette infection de l'épiglotte et des tissus environnants peut aboutir à une obstruction soudaine des voies respiratoires et au décès.

Pour cette étude, le docteur Pr Krzysztof Piersiala et son équipe de l'université de Stockholm ont analysé le profil des patients du Covid-19 admis dans les services ORL, entre le 1er et le 23 janvier 2022. Sur 20 patients, 15 étaient complètement vaccinés et quatre ont dû être hospitalisés.

D’après les résultats publiés dans la revue National Library of Medicine, aucun cas d'épiglottite n'a été identifié parmi les participants à l’étude. Les symptômes déclarés se rapprochaient davantage d’une laryngotrachéite ou d’une pharyngite, des douleurs à la gorge qui peuvent entrainer des douleurs lors de la déglutition Yahoo 28 février 2022

LVOG - Les symptômes d'un rhume ! Les vaccinés principalement visés, à bas la vaccination contre la Covid-19 et ses variants !


La dictature du capitalisme au grand jour.

LVOG - La radicalisation de la réaction va-t-elle contribuer à celle des masses ? Va-t-elle favoriser leur réarmement politique et théorique, la refondation du mouvement ouvrier sur les bases du socialisme ? Une nouvelle avant-garde va-t-elle enfin s'organiser ? De la réponse à ces questions dépend l'avenir de l'humanité.

La guerre néolibérale contre la dissidence en Occident Par Glenn Greenwald (21 février 2022) - Mondialisation.ca, 28 février 2022

Extrait - Lorsqu’il s’agit de pays lointains et adversaires, on nous apprend à reconnaître la tyrannie par l’utilisation de tactiques de répression révélatrices. La dissidence par rapport aux orthodoxies est censurée. Les protestations contre l’État sont interdites. Les dissidents sont sévèrement punis sans procédure régulière…

…De longues peines de prison sont infligées pour des transgressions politiques plutôt que pour des crimes violents. Les journalistes sont traités comme des criminels et des espions. L’opposition aux politiques des dirigeants politiques est considérée comme un crime contre l’État.Lorsqu’un gouvernement opposé à l’Occident adopte un tel comportement, il est non seulement facile mais aussi obligatoire de le qualifier de despotique.

C’est ainsi que l’on peut trouver, presque quotidiennement, des articles dans la presse occidentale citant l’utilisation de ces tactiques par le gouvernement en Russie, en Chine, en Iran, au Venezuela et dans tout autre pays que l’Occident a intérêt à dénigrer (les articles sur des tactiques identiques de la part de régimes soutenus par l’Occident – de Riyad au Caire – sont beaucoup plus rares). Que l’utilisation de ces tactiques répressives rende ces pays et leurs populations soumis à des régimes autocratiques est considéré comme indiscutable.

Mais lorsque ces armes sont brandies par des gouvernements occidentaux, c’est le cadre exactement inverse qui s’impose : les qualifier de despotiques n’est plus obligatoire mais quasiment interdit. Le fait que la tyrannie n’existe que chez les adversaires occidentaux, mais jamais en Occident même, est traité comme un axiome permanent des affaires internationales, comme si les démocraties occidentales étaient divinement protégées des tentations d’une véritable répression. En effet, suggérer qu’une démocratie occidentale est descendue au même niveau de répression autoritaire que les ennemis officiels de l’Occident revient à affirmer une proposition jugée intrinsèquement absurde ou même vaguement traîtresse.

Le garant implicite de ce cadre réconfortant est la démocratie. Les pays occidentaux, selon cette mythologie, ne peuvent jamais être aussi répressifs que leurs ennemis parce que les gouvernements occidentaux sont au moins élus démocratiquement. Cette assurance, aussi séduisante soit-elle en apparence, s’effondre complètement au moindre examen critique. La Constitution des États-Unis et d’autres textes similaires partent du principe que le despotisme majoritaire est extrêmement dangereux ; la Déclaration des droits n’est guère plus que des limitations imposées aux mesures tyranniques que les majorités pourraient chercher à promulguer démocratiquement (l’expression des idées ne peut être criminalisée même si les majorités le souhaitent ; la liberté de religion ne peut être abolie même si de larges majorités l’exigent ; la vie et la liberté ne peuvent être privées sans procédure régulière même si neuf citoyens sur dix y sont favorables, etc.)

Plus gênant encore, bon nombre des dirigeants étrangers que l’on nous apprend à considérer comme des despotes sont populaires ou même tout aussi démocratiquement élus que nos propres fonctionnaires défenseurs de la liberté.

Aussi puissant que soit ce cadre mythologique, renforcé par les grandes entreprises médiatiques depuis tant de décennies, il ne peut résister à l’utilisation de plus en plus flagrante de ces tactiques despotiques en Occident. Regardez Justin Trudeau – le prince gentil et bien élevé d’un des pays les plus agréables de l’Occident, avec un si joli visage (même à de nombreuses occasions lorsqu’il est maquillé en noir(blackface)) – invoquer et ensuite imposer durement des pouvoirs d’urgence douteux, niant les libertés civiles, n’est que le dernier coup de marteau qui fait s’écrouler cette sculpture occidentale.

Pour lire l'article en entier :

- Cliquez ici.

En complément.

La voie vers une tyrannie numérique mondiale : l’application de vérification avec un code QR se mondialise par Prof Michel Chossudovsky - Mondialisation.ca, 27 février 2022

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DOSSIER UKRAINE

En bref...

- Ukraine. Hubert Védrine : « Le Poutine de 2022 est largement notre création ../.. Kissinger et Brzezinski, les deux grands pontes de la géopolitique américaine, ont dit à plusieurs reprises que c'était complétement absurde de parler sans arrêt de mettre l'Ukraine dans l'OTAN.». Twitter 23 février 2022

- Among the 248 armed conflicts that occurred in 153 regions across the world from 1945 to 2001, 201 were initiated by the US, accounting for 81% of the total number. Chinese Embassy in Russia 25 février 2022

Traduction LVOG - Parmi les 248 conflits armés qui ont eu lieu dans 153 régions à travers le monde entre 1945 et 2001, 201 l'ont été à l'initiative des Etats-Unis, soit 81% du nombre total de guerres.

- En réaction aux sanctions des pays occidentaux qui prévoient notamment la fermeture de leurs espaces aériens aux compagnies russes, Moscou prend des mesures similaires restreignant les vols des compagnies aériennes de 36 pays, dont la France. sputniknews.com 28 février 2022

- La Lettonie permet à ses citoyens de combattre en Ukraine Le Parlement letton a voté à l'unanimité ce 28 février pour autoriser ses ressortissants à combattre en Ukraine s'ils le souhaitent, a déclaré l'institution dans un communiqué. sputniknews.com 28 février 2022

- Sputnik a été interdit d'accès sur Facebook et Instagram dans les 27 pays de l'UE et en Ukraine, ressort-il des mails adressées à la rédaction de Sputnik par ces réseaux sociaux. Sputnik reste toujours accessible sur Telegram. sputniknews.com 28 février 2022

- Les soldats stationnés sur l'île des Serpents, présentés comme morts en héros par l’Ukraine, sont vivants, a reconnu la marine ukrainienne. Selon la Russie, ils sont détenus actuellement à Sébastopol et seront renvoyés prochainement auprès de leurs familles.

Le Président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait déclaré le 24 février qu’ils étaient morts en héros et qu’ils seraient tous décorés à titre posthume.

Le 26 février, la chaîne russe Pervi Kanal a révélé que les garde-côtes ayant été capturés sur l’île du Serpent faisaient partie des 82 soldats ukrainiens à s’être rendus. Ceux-ci ont été envoyés à Sébastopol afin de remplir des formalités administratives avant de repartir auprès de leurs proches. sputniknews.com 28 février 2022


Message de service - Réseau Voltaire 28 février 2022

Voltairenet.org a été indisponible ce week-end. Ce serveur était situé en Ukraine à 70 kilomètres de la ligne de front. La société qui l’hébergeait l’a laissé tomber. Notre technicien sur place est parvenu à transférer les données en Finlande (pays membre de l’Union européenne, mais pas de l’Otan). Le site fonctionne à nouveau.

Les troupes russes ne se préoccupent absolument pas de prendre les grandes villes. Elles mènent une opération spéciale contre les groupes néo-nazis (Bataillons Aidar et Azov). Les populations civiles affolées par la propagande de guerre fuient les grandes villes où elles ne risquent pourtant pas grand-chose. Toute guerre fait des victimes innocentes, tuées par des tirs qui ne leur étaient pas destinés. De nombreux Ukrainiens soutiennent l’action de l’armée russe. Des appels à la désertion ont circulé sur les réseaux sociaux de l’armée ukrainienne. Ils sont présentés par le gouvernement Zelensky comme l’œuvre de saboteurs. Ces citoyens cherchent simplement à libérer leur pays des néo-nazis. L’armée russe n’a pas l’intention d’occuper l’Ukraine, mais fera payer à ce pays d’avoir soutenu les néo-nazis en lui arrachant de quoi relier la Transnistrie à la Crimée. C’est pourquoi l’Otan transfère des troupes en Roumanie et des armes en Moldavie. Réseau Voltaire 28 février 2022


Rectification. Cette info reproduite hier était en partie fausse.

Hier - "La photo de cette femme qui est apparue dans les médias du monde entier au sujet de l'Ukraine a été prise lors d'une explosion de gaz en 2018."

Fake news. J'ai fait des recherches et je n'ai pas trouvé de preuve qu'elle datait de 2018. En revanche, les médias ont publié une autre photo de cette femme qui après avoir nettoyé sommairement son visage ne présentait pratiquement plus aucune blessure ! Elle s'était donc mise en scène devant des journalistes complaisant en quête de clichés à sensation pour émouvoir la population et la gagner à la cause de l'OTAN.

C'est vrai qu'on a dû mal à imaginer ce qui se passe dans la tête de ces sadiques où de quoi ces ordures sont capables. Je vous avais raconté que, lorsque j'avais été victime du tsunami en décembre 2004, je vivais alors sur une plage, la mer avait pénétré dans la maison et j'étais coincé dedans, elle avait envahi le jardin et parcouru encore une cinquantaine de mètres après la maison... Je reçu un coup de téléphone du journaliste de France 2 je crois basé à Chennai (ex-Madras), en quête d'hémoglobine, il me demanda s'il y avait des morts dans mon village, je lui répondu non, du coup il m'a dit qu'il ne viendrait pas, cela ne l'intéressait pas et il me raccrocha au nez !

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La seconde photo d'Olena Kurilo moins sensationnelle.

LVOG - C'est inévitable quand on ne peut pas vérifier les sources. La photo de cette femme a été prise devant un immeuble de 5 étages, sur la photo supposée prise en 2018, non pas en Ukraine mais en Russie, l'immeuble comptait 8 étages, je les ai comptés !

Source :

https://74.ru/text/gorod/2020/12/29/69656036/

https://www.br.de/nachrichten/wissen/faktenfuchs-desinformation-durch-bilder-im-ukraine-krieg,SyT5oIQ


Quelques rappels utiles...

Ukraine: autopsie d’un coup d’état par Ahmed Bensaada (8 mars 2014) - Mondialisation.ca, 27 février 2022

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Formation militaire de jeunes enfants à un « camp d’été néonazi » en Ukraine. Le recrutement « d’enfants soldats » serait-il financé par l’aide militaire « non létale » des USA? par Prof Michel Chossudovsky (10 septembre 2015) - Mondialisation.ca, 27 février 2022

Si vous ne lisez pas l'article, regardez au moins les photos...

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Les USA et l’Union soviétique étaient alors des alliés. Par Prof Michel Chossudovsky (7 novembre 2017) - Mondialisation.ca, 27 février 2022

«Rayer l’Union soviétique de la carte» en larguant 204 bombes atomiques sur ses villes importantes. Les USA planifiaient une attaque nucléaire contre l’URSS pendant la Deuxième Guerre mondiale.

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Coup d'Etat de l'OTAN en Ukraine en 2014, suite. L'OTAN militaire et politique (UE) avait bien déclaré la guerre à la Russie en 2014.

L'Union européenne va livrer des armes à l’Ukraine, même si ce n'est pas prévu par les traités - francesoir.fr 28 février 2022

« Pour la première fois, l'Union européenne va financer l'achat et la livraison d'armements et d'autres équipements à un pays victime d'une guerre. C'est un tournant historique », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au cours d’une allocution en ligne. Une décision historique qui fait polémique, puisque les traités européens ne confèrent pas cette compétence à l’Union européenne, l'Ukraine n’étant membre ni de l’UE ni de l’OTAN. Si de nombreux responsables politiques se sont satisfaits de cette décision, d’autres, en revanche, dénoncent un « coup d'État ». francesoir.fr 28 février 2022

Commentaire d'un internaute.

- "Comme pour les injections, c'est pour sauver des vies!"

Tous aux abris avant 2030 !

L'Union européenne adopte un plan pour zéro sans-abri d'ici 2030 - 20minutes.fr 28 février 2022


Que défendent-ils vraiment ? 50 nuances de racisme.

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“On n’est pas autorisé, toute personne noire, à entrer par la barrière. Seuls les Ukrainiens sont autorisés”. Les expatriés africains en Ukraine qui tentent de fuir la guerre dénoncent le traitement qui leur est réservé.

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L'extrême droite se mobilise en solidarité avec l'OTAN. Vive la guerre contre tous les peuples !

Guerre en Ukraine : BHL organise un meeting de solidarité mardi à Paris, en présence de Pécresse et d'Hidalgo - Journal du Dimanche 28 février 2022

Pour télécharger l'affiche, cliquez ici.

Mardi, de 17 heures à 20 heures à l’initiative du philosophe Bernard-Henri Lévy, le Théâtre Antoine à Paris accueillera des intellectuels, responsables d’associations et personnalités politiques pour manifester leur soutien au peuple ukrainien. Les candidates à la présidentielle Anne Hidalgo (PS) et Valérie Pécresse (LR), le général américain David Petraeus, l'essayiste Caroline Fourest et l'ancien ministre Bernard Kouchner ont déjà confirmé leur présence. Le site de la revue La Règle du jeu, fondée par BHL, annonce également la participation de l'ex-chef de l'Etat François Hollande, du chef de file des députés de La République en marche, de l'ancien président ukrainien Petro Porochenko (2014-2019) et de l'opposante biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa.

Seront également diffusés des témoignages venus d’Ukraine. Ce grand meeting de soutien à la résistance et au président, Volodymyr Zelensky, sera aussi retransmis dans certaines villes d’Ukraine.


L'autre guerre qu'ils mènent mille fois plus meurtrière dans l'indifférence générale.

LVOG - Avertissement à ceux qui ont les intestins fragiles, vous savez notre deuxième cerveau, cela s'adresse uniquement à ceux qui en ont deux. A lire entre deux repas de préférence, car avant de manger cela pourrait vous couper l'appétit, ou après, mais là cela pourrait contrarier votre digestion !

Baidoa, carrefour du désespoir dans une Somalie écrasée par la sécheresse - AFP 23 février 2022

Baidoa (Somalie) (AFP) – Sous un soleil de plomb, Salado Adan Mohamed consolide son abri de fortune, fait de branchages et de morceaux de tissu élimé. Elle vient d’arriver dans la ville somalienne de Baidoa, dernier refuge pour les habitants de cette région sinistrée par la sécheresse.

Avec ses trois enfants, cette mère de 26 ans a parcouru durant cinq jours, à pied et « sans manger », les 70 kilomètres qui séparent son village de cette grande ville située à 250 kilomètres de la capitale Mogadiscio.

Elle s’est installée à Muuri, un des 500 campements de déplacés que compte l’agglomération, où les aqal – huttes traditionnelles en forme de dôme – bricolés à la hâte se multiplient ces dernières semaines.

Ruinés, affamés, assoiffés, ils sont de plus en plus nombreux à converger vers Baidoa depuis les campagnes du sud de la Somalie, une des régions les plus durement frappées par la sécheresse qui accable la Corne de l’Afrique.

Selon l’ONU, près de 13 millions de personnes – agriculteurs et éleveurs – ont faim dans cette partie du continent: 5,7 millions en Ethiopie, 2,8 millions au Kenya et 4,3 millions en Somalie, soit un quart de la population du pays.

Plus de 550.000 Somaliens ont quitté leur foyer à la recherche d’eau et de nourriture ou de pâturages pour leur bétail, un chiffre qui a doublé en janvier, selon l’ONU.

« Nous n’avons plus rien »

Salado et son mari ont vu leurs cultures dévorées par les criquets qui ont ravagé l’Est de l’Afrique ces dernières années. Le peu qui leur restait a été anéanti par une troisième saison des pluies inférieure à la moyenne.

« Trois chameaux morts, dix chèvres – on en a mangé certaines, d’autres sont mortes et on en a vendu quelques-unes – et cinq vaches mortes à cause du manque d’eau et de pâturage », énumère la jeune femme: « Nous n’avons plus rien ».

Avec son mari et ses enfants, ils ont pris la route de Baidoa, dernier espoir de survie dans la région. Les campagnes étant sous contrôle des islamistes shebab, quasiment aucune aide ne peut être acheminée hors de la ville.

Son mari, atteint de tuberculose, n’a pas atteint Baidoa. Trop faible, il a rebroussé chemin. Elle est sans nouvelle depuis.

Même à Muuri, Salado peine à assurer un repas par jour à ses enfants. « Parfois, on a à manger, parfois pas. (…) S’il n’y a pas assez, je me sacrifie », explique-t-elle, le regard fatigué.

Spectre de 2011

Depuis plusieurs semaines, les organisations humanitaires multiplient les alertes sur la dégradation de la situation dans la Corne de l’Afrique, qui fait craindre un drame similaire à celui de 2011, la dernière famine qui avait fait 260.000 morts en Somalie.

Le manque de pluie depuis fin 2020 est venue porter un coup fatal à des populations déjà éprouvées par une invasion de criquets entre 2019 et 2021 et la pandémie de Covid-19.

« On avait nos réserves habituelles de sorgho, mais on les a mangées ces trois dernières années. Elles sont terminées », explique Ibrahim Mohamed Hassan, sexagénaire aveugle qui a marché une soixantaine de kilomètres avec sa famille jusqu’au camp de Garas Goof.

Dans son village, 30 des 50 familles sont parties. « Les autres vont suivre », prédit le vieil homme en réajustant ses lunettes de soleil rafistolées avec un élastique.

Malnutrition et maladies

Depuis une décennie, Baidoa est habituée à accueillir de larges afflux de population. Le nombre de campements de déplacés a explosé, de 77 en 2016 à 572 aujourd’hui. En octobre dernier, la ville comptait 475.000 déplacés, soit 60% de sa population estimée entre 700.000 et 800.000 habitants.

Mais au centre médical du camp Tawkal 2 Dinsoor, l’ampleur de l’exode des derniers mois inquiète.

« Avant, on recevait environ un millier de personnes, voire moins, par mois. Aujourd’hui, nous en accueillons 2.000 à 3.000 », explique Hassan Ali Amin, le responsable du centre, qui observe une recrudescence des cas de malnutrition et de diarrhées chez les enfants, ainsi que les maladies (rougeole, pneumonie…) accablant les corps déjà affaiblis.

A ce rythme, « nous craignons des pénuries d’eau et de médicaments », ajoute-t-il.

« Si la situation continue de s’aggraver, on s’attend à accueillir des milliers, des centaines de milliers de personnes », confirme Mohamednur Mohamed Abdirahman, directeur terrain de l’ONG Save The Children, qui intervient dans plusieurs campements et infrastructures médicales à Baidoa. (Hundreds of foundations partner with Save the Children to fulfill their individual missions and help us achieve positive outcomes for children (dont) the Bill & Melinda Gates Foundation. savethechildren.org - Eh oui, ici aussi, partout où la souffrance est insupportable et dont ils sont responsables. Vous comprenez pourquoi nous les traitons de monstres. - LVOG)

« Triste et maigre »

Abdulle Kalar Maaney, lui, ne veut pas croire au scénario tant redouté: une quatrième saison de pluies insuffisantes. Il a « grand espoir » que la pluie revienne en mars et qu’il puisse retourner dans son village.

Il est arrivé à Muuri avec sa femme et ses dix enfants en ayant perdu ses dernières possessions: son âne et sa charrette. Il comptait dessus pour gagner un peu d’argent une fois à Baidoa, mais l’âne est mort durant les 90 kilomètres de voyage et il a abandonné la charrette.

« Jamais je n’aurais pensé me retrouver comme ça », soupire cet homme élancé de 48 ans, dans sa chemise devenue trop grande.

« J’étais gros et costaud quand j’avais mon bétail », explique-t-il: « Je suis devenu triste et maigre depuis que la sécheresse a tout tué ». AFP 23 février 2022

LVOG - Nous, on est bien logé et on mange à notre faim, on a encore de quoi vivre confortablement, remplir le frigo et le réservoir de la bagnole, on envisage d'en acheter une électrique à la fin de l'année, on a tout ce qu'il nous faut à la maison, on peut encore se payer des divertissement ou aller au resto, là on va partir une semaine aux sports d'hiver, super, cet été on a programmé un voyage dans les Caraïbes avec une mini croisière s'il vous plaît...

Bref, que demande le peuple, franchement, on ne va pas faire les difficiles, on est servi. Bon, c'est vrai qu'on trime comme des cons, on nous prend pour des esclaves, on a une vie et un boulot de merde en réalité, un mode de vie complètement débile, on vit dans une société détestable, mais on s'y est adapté. Et puis, cela pourrait être pire, la preuve, donc on se fait une raison, on se plaint, mais c'est juste pour la forme, pour ne pas passer pour des salauds de nantis... Bordel, la vie est courte, alors il faut en profiter un maximum sans trop se poser de questions et s'occuper de ce qui se passe autour de nous ou ailleurs dans le monde, cela nous rendrait malheureux et on n'y tient pas, chacun sa merde ou sa croix, désolé les amis.

On a abandonné depuis longtemps l'espoir de vivre dans une société meilleure ou plus juste, c'était juste un rêve d'adolescent, une illusion ou une utopie irréalisable il ne faut pas se raconter d'histoires. Nous, le seul truc qui nous motive encore ou pour lequel on serait prêt à se mobiliser, c'est le pognon pour préserver notre mode de vie, de toutes manières on vit dans une société où tout se monnaie, tout s'achète, donc le seul truc qui compte c'est le fric, je confirme, c'est bien le nerf de la guerre !

Voilà à peine caricaturé, comment s'exprime le niveau de conscience politique proche de zéro de la majorité des masses, à commencer par les classes moyennes, c'est le produit de l'idéologie de la classe dominante. Dans le mouvement ouvrier conventionnel, conformiste ou conditionné, c'est tabou ou il est strictement interdit de le formuler.

Ici en Inde, des pauvres, des malheureux, des miséreux, j'en vois défiler pratiquement toutes jours chez moi, alors ce qui se passe dans les pays dits riches ou développés me choque particulièrement. Je sais pourquoi, j'en connais les origines, c'est pour cela que je mène ce combat politique, c'est pour eux surtout, comment je pourrais les oublier, impossible. Je plains les pauvres d'esprit qui se contentent du sort misérable qu'on leur a réservé.


Le 2 mars 2022

On ne reproduira pas ici ce que vous avez pu entendre ou lire ailleurs sur le conflit entre la Russie et l'Otan ou la plupart des déclarations reprises en boucle par une multitude de supports ou médias, mais également dans les documents et vidéos que j'ai mis en ligne après avoir estimé nécessaire de les porter à votre connaissance.

J'essaie de me concentrer sur l'essentiel en suivant ma propre voie, je vous livre des réflexions et des analyses que chacun est libre de partager ou non.


Séquence eugéniste discrète.

Sondage : 58 % des Français ont déjà renoncé à des soins à cause des délais d’obtention des rendez-vous - Publicsenat.fr 1 mars 2022

En ce qui concerne l’accès aux soins, plus de la moitié des personnes interrogées (58 %) déclarent avoir déjà renoncé à des soins de santé en raison des délais d’obtention d’un rendez-vous. 50 % y ont renoncé pour des raisons financières et 42 % car le professionnel de santé était situé trop loin.

LVOG - Plus inquiétant. La piquouse du totalitarisme aurait-elle prise ? Serait-on revenu aux années 30 ?

- Enfin, peut-être un effet de la pandémie sur nos modes de vie, 75 % des Français se disent favorables au partage de leurs données médicales avec les professionnels de santé et 61 % avec les organismes publics, 42 % avec les entreprises privées comme Doctolib. En 2017, ils n’étaient que 14 % à être favorable au partage de leurs données avec les entreprises privées. Publicsenat.fr 1 mars 2022

Cette causerie au format pdf (6 pages)



DOSSIER UKRAINE

Vidéo. A quoi était déjà soumise la population du Donbass et de Donetsk ?

Représentation France de la République Populaire du Donbass

- Anne-Laure Bonnel, jeune réalisatrice et mère de famille française, décide d’accompagner Alexandre, un père de famille d’origine ukrainienne, dans la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine en zone pro-russe. Au cœur de la guerre, elle capte les images terribles d’un conflit.

LVOG - Apparemment cette vidéo sous-titrée en français date du début 2021. Vous noterez que c'était déjà l'enfer quotidien au Donbass et cela dure depuis 8 ans... Plus de 13000 victimes innocentes du régime néonazi de Kiev mis en place par l'OTAN.

Vidéo. Donbass

Un pilonnage d'artillerie sur un quartier résidentiel de Donetsk vu de l'intérieur le 31.01.2017

Vidéo. Donetsk


Si vous n'avez pas accès aux faits ou si vous les ignorez, comment voulez-vous vous forger librement votre propre idée sur la situation et agir en conséquence ? C'est impossible. Ensuite, chacun est libre de partager ou non les analyses et conclusions figurant dans les documents ou vidéos que nous vous proposons dans ce portail de combat politique pour le socialisme, donc pour la guerre au capitalisme et la paix entre les peuples.

Vidéo. Thierry Meyssan à propos des Bataillons nazis ukrainiens

Document. Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens par Thierry Meyssan - Réseau Voltaire 1er mars 2022

Document. Ukraine : c’est l’Otan qui a lancé l’attaque, il y a huit ans par Manlio Dinucci - Réseau Voltaire 1er mars 2022

Précision.

LVOG - Nous ne partageons pas la conclusion de l'article de Thierry Meyssan paru hier, Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens, et j'explique pourquoi et sa signification politique.

TM - "C’est une des leçons de cette crise : les peuples gouvernés démocratiquement sont responsables des décisions longuement prises par leurs dirigeants et maintenues après des alternances au pouvoir."

LVOG - "Alternances au pouvoir" qui consacre le régime antidémocratique en place, Meyssan en est ouvertement un partisan et idéologue.

C'est une manière comme une autre de plébisciter les institutions antidémocratiques en place ou affirmer que les peuples auraient les dirigeants, les chefs d'Etat ou les gouvernements qu'ils méritent, ce qui pour nous est inacceptable.

Car on peut observer, en tous cas dans tous les pays occidentaux, que, quel que soit le parti au pouvoir, le chef d'Etat et le gouvernement en place, ils poursuivent la même politique que leurs prédécesseurs, et ils n'abrogeront jamais les mesures ou lois antisociales ou liberticides qu'ils avaient adoptées, et qui vont s'accumuler années après années au point d'aboutir à un régime ouvertement dictatorial. Mais vous avez compris, que ce n'était pas le message que monsieur Meyssan voulait faire passer, lui qui voue un culte aux institutions en place ou à l'ordre établi.

Et puis on se demande où il a vu que les peuples seraient "responsables des décisions longuement prises par leurs dirigeants" sachant que la plupart du temps ou en fait toujours ou chaque fois, les mesures que les gouvernements imposeront aux peuples ne correspondront jamais à leurs intérêts, mais uniquement à ceux des capitalistes.

Nous considérons au contraire, que les travailleurs ou les peuples ne sont en aucune manière "responsables des décisions longuement prises par leurs dirigeants" dans la mesure où ils les ont trompés, ils ne leur ont jamais livré leurs véritables intentions, ils les ont toujours maintenu dans l'ignorance pour mieux les manipuler et les asservir.

En revanche, vous, monsieur Meyssan et vos semblables, l'ensemble des intellectuels, la masse des éléments les plus diplômés, universitaires, chercheurs, scientifiques, tous ceux qui ont fait de longues études, qui font partie des couches les plus instruites des moyennes et supérieures des classes moyennes, vous portez l'écrasante responsabilité de la situation actuelle de la société, vous pensiez vous en tirer en reportant votre responsabilité sur les classes populaires, la classe ouvrière, parce que vous n'êtes pas capable de l'assumer, et bien c'est raté, et permettez-moi de vous de vous dire que votre procédé est infâme, pour ne pas dire dégueulasse en langage populaire.

Si les masses se résignent à leur triste sort, c'est parce que ceux qui prétendaient représenter leurs intérêts les ont trahis ou abandonnés, ce qui leur manque justement, c'est une direction ou des penseurs dignes de ce nom pour les organiser et les préparer au combat politique pour en finir avec le régime en place. Où sont-ils les intellectuels appelant à un changement de régime politique et social, où sont-ils ? Ils sont quasiment inexistants de nos jours, personnellement je n'en connais pas, à des degrés divers ils sont tous corrompus par l'idéologie capitaliste.

Je précise à l'intention des lecteurs mal intentionnés à mon égard ou qui se seraient posés des questions inutiles ou déplacées sur mes réelles intentions, je n'ai jamais partagé l'orientation politique de monsieur Meyssan, et à plusieurs reprises au cours des années précédences j'ai eu l'occasion d'en témoigner dans mes causeries.

Cela dit, c'est une mine précieuse de données fiables et sourcées qu'on ne trouve pas ailleurs ou très difficile à dégotter, et les éléments qu'ils rassemblent dans ses analyses nous sont très utiles pour avoir un aperçu assez large de la situation qu'il nous reste plus qu'à compléter, cela nous fait gagner beaucoup de temps, ce dont on manque pour faire nos propres recherches, donc ce serait stupide de s'en passer et de ne pas en faire profiter les lecteurs.


Le saviez-vous ?

Le maccarthysme sévissait déjà en Ukraine depuis le 16 décembre 2015.

- Une semaine avant Noël, la justice ukrainienne a sonné le glas du Parti communiste d’Ukraine (KPU) en confirmant son interdiction en vertu d’une loi entrée en vigueur en mai 2015 portant sur la pénalisation de l’utilisation de symboles communistes ou nazis. Cette loi proscrit notamment l’usage du terme « communiste ». Ce texte vise à rompre avec le passé soviétique de l’Ukraine au moment où les autorités de Kiev combattent les rebelles prorusses dans l’est du pays. Des peines allant jusqu’à dix ans de prison peuvent être prononcées. humanite.fr 24 décembre 2015

Mais les milices néonazies n'ont jamais cessé de parader en Ukraine en toute impunité.

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CSI. Rapport des violations des droits syndicaux en Ukraine

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- Le gouvernement ukrainien prépare une offensive législative majeure contre les droits syndicaux fondamentaux. Le cabinet des ministres de l’Ukraine a soumis, le 27 décembre 2020, au Verkhovna Rada (Parlement ukrainien) un nouveau projet de loi sur le travail, qui priverait les travailleurs de leurs protections juridiques et les syndicats de leur capacité à les protéger.

Le nouveau projet de loi constitue une violation flagrante de nombreuses Conventions fondamentales et techniques de l’OIT, en particulier la Convention n° 87 sur la liberté syndicale, la Convention n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective, la Convention n° 144 sur les consultations tripartites, la Convention n° 131 sur la fixation des salaires minima, ainsi que l’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine.

En outre, ces modifications législatives ont été élaborées à huit clos et sans une consultation tripartite approfondie et franche avec les syndicats représentatifs.

Les syndicats ukrainiens ont annoncé une campagne de contestation des projets de loi et de l’approche du gouvernement. En outre, une campagne de solidarité internationale est actuellement organisée.

LVOG - Suit une liste d'agressions perpétuées contre des représentants syndicaux ou de violations des droits syndicaux. Notez qu'on retrouve le même phénomène dans pratiquement tous les pays, à ceci près qu'en Ukraine le nombre d'agressions physiques sont légions.


Faites tomber les masques des imposteurs et des tyrans.

Un flop, les suppôts de nazis n'ont même pas pu remplir la salle du Théâtre Antoine qui contient 780 places.

Plusieurs figures politiques dont Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et François Hollande ont affiché mardi leur "solidarité" avec l'Ukraine et son "président-courage" Volodymyr Zelensky, au Théâtre Antoine à Paris, au sixième jour de l'invasion russe.

400 personnes ont répondu présent à cette initiative du philosophe Bernard Henri-Lévy, à l'instar d'Anne Hidalgo et de Valérie Pécresse, au sixième jour de la guerre en Ukraine.

LVOG - Ils osent tout. Au nom de la liberté qu'ils ont confisquée, muselée depuis mars 2020.

Valérie Pécresse : "Saurons-nous défendre la liberté?"

Anne Hidalgo : "Ce qui se joue en ce moment, c'est notre liberté"

François Hollande : "les démocraties (...) sont portées par l’esprit de liberté, l’oxygène des peuples". AFP 1 mars 2022

En complément. BHL : Il n'y a pas de néonazis en Ukraine.

Quand les manifestants pro-ukrainiens embrassent le salut fasciste Slava Ukraini (Gloire à l’Ukraine) - reseauinternational.net 1 mars 2022

Vidéo. Cliquez ici


Mélenchon le lâche et vendu à l'OTAN.

Mélenchon à l’Assemblée nationale - «Quelles que soient les causes de l'invasion de l'Ukraine, rien ne peut l'excuser, ni la relativiser. La menace que contient cette invasion, c'est celle d'une guerre totale et cela en fait un crime contre l'intérêt général humain de notre temps. Le gouvernement de Monsieur Poutine en porte la totale responsabilité, puisque c'est lui et personne d'autre qui est passé à l'acte», a-t-il estimé, soulignant toutefois que le peuple russe n'était «pas notre ennemi».

Mélenchon : «Le gouvernement nationaliste de monsieur Poutine porte la responsabilité de l'entrée en guerre.» RT 1 mars 2022


Infos en bref...

- Le Mexique écarte toute sanction antirusse et s'oppose à la «censure des médias de Russie» - RT 1 mars 2022

- Ukraine : le président vénézuélien Nicolas Maduro exprime son «fort soutien» à Vladimir Poutine - RT 2 mars 2022,

- Les eurodéputés ont adopté dans l'après-midi de ce 1er mars à une écrasante majorité (637 voix pour, 13 contre, 26 abstentions) une résolution condamnant «dans les termes les plus durs l'agression militaire illégale et l'invasion de l'Ukraine». Le texte, non contraignant, appelle aussi les institutions européennes à «travailler pour l'octroi à l'Ukraine du statut de candidat à l'UE» et réclame un élargissement des sanctions contre Moscou. RT 1 mars 2022

- Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, désormais visé par des sanctions américaines et européennes, a aussi été massivement boycotté au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, a constaté l'AFP le 1er mars. «Il est inacceptable pour nous que, en contradiction avec les principes fondamentaux du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, des armes nucléaires des Etats-Unis se trouvent toujours sur le territoire de certains pays européens. La pratique perverse des missions nucléaires conjointes impliquant des pays non-nucléaires de l’OTAN persiste. Dans le cadre de ces missions, le scénario d’une utilisation d’armes nucléaires contre la Russie fait l’objet d’exercices», a noté Sergueï Lavrov.

«Il est grand temps de ramener les armes nucléaires américaines à la maison, et de démanteler complètement les infrastructures associées en Europe», a-t-il également plaidé. Les diplomates ont quitté en très grand nombre le Conseil quelques secondes avant la diffusion du discours du chef de la diplomatie russe. Ce dernier aurait dû venir en personne à Genève, mais il a annulé lundi sa venue en invoquant les «sanctions anti-russes» lui interdisant le survol de l'Union européenne.

«L’essentiel pour nous est de protéger la Fédération de Russie de la menace militaire que représentent les pays occidentaux, qui tentent d’utiliser le peuple ukrainien dans le cadre de la lutte contre notre pays», a commenté ce 1er mars le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

«L’armée russe n’occupe pas le territoire ukrainien et prend toutes les mesures nécessaires pour préserver la vie et la sécurité des civils. Je souligne que les frappes ne sont effectuées que contre des installations militaires et uniquement avec des armes de haute précision», a-t-il poursuivi, ajoutant que l'armée russe continuerait à «mener l'opération militaire spéciale jusqu’à ce que les objectifs fixés soient atteints». RT 1 mars 2022


Le 3 mars 2022

Le mot du jour : L'OTANazi en Ukraine.

Avec tous les partis dits ouvriers et les médias dits indépendants je pratique de la même manière, marcher séparément, frapper ensemble, autrement dit, quand je partage leurs analyses ou positions je le dis, et quand je ne suis pas d'accord avec eux, j'explique pourquoi. Chaque fois les lecteurs disposent des deux versions, la leur et la mienne, ensuite ils sont libres de partager celle qui leur convient.

Je n'ai jamais appliqué un autre principe et je n'en changerai pas. Cela déplaît à ceux que je critique, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? Je suis indépendant, sincère et honnête, s'ils l'étaient également, ils n'adopteraient pas cette attitude, non ? J'affiche toujours la couleur, je ne cache rien, mes intentions sont parfaitement claires ou identifiables. Pourquoi tout le monde n'en fait-il pas autant ?


L'OTAN ou la guerre permanente.

Les 70 Ans de l’Otan (1949-2019) : De Guerre en Guerre. par Comité No Guerra no Nato ( 18 avril 2019) - Mondialisation.ca, 02 mars 2022

L’Otan naît de la Bombe
Dans l’après-guerre froide l’Otan se rénove
L’Otan démolit la Yougoslavie
L’Otan s’étend à l’Est vers la Russie
USA et Otan attaquent l’Afghanistan et l’Irak
L’Otan démolit l’État libyen
La guerre USA/Otan pour démolir la Syrie
Israël et émirs dans l’Otan
La gestion USA/Otan dans le coup d’état en Ukraine
L’escalade USA/Otan en Europe
Le porte-avions Italie sur le front de guerre
USA et Otan rejettent le Traité ONU et déploient en Europe de nouvelles armes nucléaires
USA et Otan enterrent le Traité FNI
L’empire Américain d’Occident joue la carte de la guerre
Le système planétaire USA/Otan

Pour sortir du système de guerre sortir de l’Otan

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Le saviez-vous ? La médecine des ondes.

LVOG - Ils ont ostracisé le Pr. Luc Montagnier parce qu'à terme ses recherches signaient l'arrêt de mort de Big Pharma.

Le professeur Montagnier et la médecine du futur (1/2) - francesoir.fr 2 mars 2022

Après l’heure de gloire des antibiotiques, le déclin de la médecine chimique

La médecine du 20e siècle est issue de la révolution pharmacologique. Après la découverte enthousiasmante des antibiotiques, dans les années 1930, on a découvert des milliers de molécules qui « soignent ».

Dans les années 1950-1960, ce fut l’heure de gloire de la chimie de synthèse. Mais, cela n’a pas duré. Dès les années 1980, on ne trouvait déjà quasiment plus de nouvelles molécules intéressantes.

Et, face aux maladies chroniques, la chimie est restée globalement impuissante. Alzheimer, obésité, maladies cardiovasculaires, arthrose… Les médicaments ne guérissent aucune de ces maladies ; dans le meilleur des cas, ils stabilisent les symptômes... au prix de sérieux effets indésirables quand ils sont pris sur longue période.

C’est pourquoi les médecins éclairés s’appuient aussi sur des molécules naturelles qui agissent en profondeur, et sans effet indésirable : vitamine D, omega-3, probiotiques, etc.

Mais, dans les deux cas, le principe médical est le même : on compte sur une molécule pour soigner. Or, ce principe fondamental est en voie d’être dépassé par une nouvelle médecine.

Il s’agit de la médecine par les ondes, et c’est sur cela que travaillait le Pr Montagnier.

Aux origines de la médecine « énergétique » (la médecine des ondes).

Pour lire la suite, un sujet passionnant :

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Cette causerie au format pdf (16 pages)



DOSSIER UKRAINE - FRANCE

Ukraine. Lu dans le blog d'un économiste.

Tout cela est-il moral ou seulement légal ?

Avant de conclure cette analyse difficile, nous devons lever la contradiction légaliste et morale à laquelle se heurte traditionnellement l’analyse géopolitique.

La géographie, l’histoire et les grands équilibres géopolitiques peuvent bien donner raison à Poutine et révéler le jeu trouble des États-Unis : C’est Poutine l’agresseur.

Sa guerre est illégale et immorale, donc Poutine c’est mal nous disent les plateaux télé les moins débilitants et Macron dans son allocution, même Védrine y verse.

Encore un miroir à la Grande Muraille qui s’élève et à l’inversion des causes (les sanctions) et des moyens (la guerre) : Cette manière de dresser des murs de moralité à l’intelligence est d’une médiocrité abyssale et inverse la relation de causalité :

Vous connaissez ma position après Bourdieu et Marx, les rapports de force et leur évolution établissent le droit et la morale et non l’inverse.

Au fond, tous ces gens qui se revendiquent du droit et de la morale sont d’horribles réactionnaires qui, faute de s’adapter aux mouvements du monde, provoquent plus sûrement les conflits de demain.

Il n’y a guère que les dictateurs qui se revendiquent de ces hautes notions, mon cher lecteur. Les hommes de bien mettent leur cœur et leur raison à appliquer le droit et la morale mais se gardent bien de convoquer comme de vulgaires sujets les principes mêmes qui les gouvernent.

Aussi, la question de la responsabilité entre l’instigateur et le déclencheur, m’importe peu. Je ne suis ni juge, ni moraliste. Il m’importe de lire les causes profondes des événements pour nous permettre de nous projeter, nous adapter et guider notre action de manière juste dans un monde qui ne l’est pas.

La souveraineté est première et celle-ci se construit dans le rapport de force historique, géographique et social. Le droit et la morale ne viennent qu’après : Encore faut-il être souverain pour les établir.

Rappelez-vous Clausewitz et la continuation de la politique par d’autres moyens.

Rappelez-vous que les champions américains du droit et de la morale trouvent la guerre préventive juste en Irak et mauvaise en Ukraine...


Fabrication du consentement et manipulation des consciences.

Guerre en Ukraine: 83% des Français soutiennent le peuple ukrainien - Le HuffPost 2 mars 2022

Selon un sondage "YouGov", 65% des Français souhaitent rester dans l'Otan. Ils sont 70% à approuver les sanctions économiques contre la Russie.

Ils sont 83% à “soutenir le peuple ukrainien dans le conflit armé face à la Russie”. (Voyez comment a été posée la question. Dans un pays où la population n'a été consultée sur rien par le gouvernement ou par qui que ce soit qui pourrait avoir une influence sur son destin, quelle que soit l'origine des conditions qui lui sont imposées, ce serait cruel de ne pas le soutenir. Donc, sans réfléchir à l'instrumentalisation politique qui sera faite de leur réponse, spontanément les gens lui accorderont leur soutien. - LVOG)

70% des sondés soutiennent le renfort de troupes de l’OTAN aux frontières de l’Ukraine soutenu par Emmanuel Macron dans les pays membres de la force atlantique comme la Roumanie. Ils sont aussi nombreux (72%) à approuver les sanctions européennes prises contre la Russie.

Ainsi, 99% des Français qui se disent proches de la République en Marche soutiennent le peuple ukrainien. A droite, 96% des électeurs des Républicains soutiennent les Ukrainiens et 87% chez les ceux du Rassemblement national.

Un chiffre qui grimpe à 90% dans l’électorat proche du parti socialiste. Le HuffPost 2 mars 2022

LVOG - Que les électeurs supposés de LREM, LR, RN et le PS soutiennent l'OTANazi n'aurait rien d'étonnant.

Il ne faut pas se faire d'illusion, l'immense majorité des Français et pas seulement va une nouvelle fois se laisser manipuler par ceux qui leur avaient vendu la mystification au coronavirus et celle du réchauffement climatique d'origine anthropique entre autres.

La dernière mystification n'est même pas encore terminée, qu'ils sautent à pieds joints dans la suivante. Ils n'auraient donc tiré aucun enseignement de l'expérience qu'ils viennent de vivre pendant 2 ans, c'est plausible puisque tous les partis de l'extrême droite à l'extrême gauche leur ont caché la vérité jusqu'à aujourd'hui. Il est vrai qu'après avoir soutenu que les barbares de Daesh ou du Front Al-Nosra ou Bachar el-Assad c'était du pareil au même, qui va leur accorder la moindre crédibilité. Poutine est un dictateur, c'est Hitler, Kadhafi aussi, mais pas Bush père et fils, surtout pas.

On comprend pourquoi aussi certains parmi nous en arrivent à la conclusion qu'ils sont irrécupérables ou que notre combat serait perdu d'avance. Je ne juge personne, je n'accable personne. Et pourtant, il faut faire avec ! Je crois qu'avec les masses ou les travailleurs en général que nous rencontrons, il ne faut pas avoir d'a priori, le plus important n'est pas qu'on soit d'accord ou pas sur je ne sais quoi, mais s'ils sont disposés oui ou non à discuter sincèrement et honnêtement, c'est la condition que l'on doit poser et que les deux parties doivent accepter, sinon ce n'est pas la peine, on perdra notre temps.


Il l'a confisquée il y a 2 ans.

Guerre en Ukraine: pour Macron, "notre liberté n'est plus un acquis" - BFMTV 2 mars 2022

LVOG - En réalité, on n'en a jamais vraiment eu, mais cela on ne peut pas le dire, c'est tabou, puisque 99% croient le contraire. On vit dans un monde, où les hommes se comportent plutôt comme des bêtes sauvages que voulez-vous, et quand on les croit civilisés, ils ne se livrent qu'à des singeries, des postures, des numéros d'illusionnistes, des imitations, des mimiques, des caricatures. Ils endossent une myriade de personnages au cours de leur vie, qui n'en font qu'un finalement. Et si vous grattez, en dessous vous découvrirez qu'il n'y a rien, que c'est vide, creux comme leur cerveau ou leur imagination s'est asséchée, c'est une illusion ou le portrait tout craché de ce qu'on a voulu qu'ils soient, ils n'ont aucune personnalité, aucune dignité, aucun principe, aucune morale, aucun idéal. Comment peut-on se complaire dans une société aussi pourrie, pire la cautionner ?

Présidentielle: Macron assure que le "débat démocratique" se tiendra malgré la guerre en Ukraine - BFMTV 2 mars 2022

LVOG - Après avoir muselé celui sur le covid-19, on n'en doute pas un seul instant...


Un complément en famille.

Raffarin soutient Macron : « La recomposition » et « la tectonique des plaques » encore à l’œuvre - Publicsenat.fr 2 mars 2022

Manuel Valls appelle à voter pour Emmanuel Macron, le «seul choix possible» - Europe1 2 mars 2022


Ils nous refont le coup de la muselière.

Pour le POI, c'est la Russie qui est responsable de la guerre et non l'OTAN "Depuis plusieurs semaines, l'Otan masse des troupes et renforce sa présence militaire aux portes de la Russie et de l'Ukraine, mais pas en Ukraine, comme lorsqu'en 2014 l'OTAN organisa le coup d'Etat...

Le POI relaie la propagande de l'OTAN, "Kiev et les principales villes d’Ukraine sont bombardées" par l'armée russe, ce qui est faux puisqu'elle vise les installations militaires, en revanche pas un mot sur les régions autonomes du Donbass et de Donetsk bombardées par l'armée ukrainienne.

Et évidemment pas un mot sur les partis ou milice nénazies qui terrorisent la population, agressent les syndicalistes ou les militants ouvriers, chut, BHL a dit qu'il n'y en avait pas en Ukraine !

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Au POID, c'est pire encore, Gluckstein mérite la légion d'honneur de la main de Macron ou du président du Crif : - "les fascistes sont au Kremlin", citant une inscription sur une pancarte dans une manifestation à Moscou, mais surtout pas à Kiev.

Lui aussi se prononce "pour le retrait des troupes russes d’Ukraine et celles de l’OTAN massées aux frontières de la Russie", parce que les troupes ukrainienne n'obéiraient pas à l'OTAN.

Le POID a le même ennemi "Frères de combat aussi, contre les responsables, tous les responsables, à commencer par ceux qui siègent au Kremlin.", pas à Kiev, Paris, Londres, Bruxelles ou Washington

Et le POID ne doute de rien, " le parti ouvrier agit en toute indépendance", quelle légitimité a-t-il après avoir plébiscité la muselière et la vaccination, quelle indépendance ? Aucune.

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DOSSIER UKRAINE - INTERNATIONAL

L'ONU otage de l'OTAN

Guerre en Ukraine : L’Assemblée générale de l’ONU vote massivement contre la Russie - 20 Minutes 3 mars 2022

L’Assemblée générale a adopté mercredi une résolution qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine », lors d’un vote approuvé massivement par 141 pays, 5 s’y opposant, et 35 s’abstenant dont la Chine, sur les 193 membres que compte l’Organisation. (Le texte exigeait : « également que la Fédération de Russie retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l’intérieur des frontières internationalement reconnues du pays » (Source : https://news.un.org/fr/story/2022/03/1115472) , mais pas celles de l'OTAN. - LVOG)

Les cinq pays ayant voté contre sont la Russie, le Biélorussie, la Corée du Nord, l’Erythrée et la Syrie.

Outre l’Amérique du Nord et l’Europe, la résolution a bénéficié d’un vote favorable de nombreux Etats africains, mais pas celui de l’Afrique du Sud qui s’est abstenue, comme l’Algérie, la Centrafrique et le Mali, deux pays développant actuellement leurs liens avec la Russie. Le Burkina Faso, où s’est produit récemment un coup d’Etat, n’a pas voté, le Sénégal choisissant une abstention surprenante.

Une résolution non contraignante

L’abstention de la Chine est en outre fidèle à sa position adoptée depuis une semaine au Conseil de sécurité. L’Inde, membre non permanent de ce Conseil et aux relations militaires étroites avec la Russie, s’est aussi abstenue, malgré de fortes pressions des Etats-Unis. Le Pakistan, aussi sous pression notamment des Européens pour un vote favorable, s’est abstenu. L'Iran, l'Irak, Cuba et le Nicaragua se sont également abstenus

L'Iran, en négociations sur son programme nucléaire avec la Russie notamment, s'est abstenu, une position adoptée aussi par l'Irak. L'Arabie saoudite et Israël ont voté pour la résolution. 20 Minutes avec AFP et RT 3 mars 2022

LVOG - Lu dans cet article.

- (La première phrases) Le Kremlin a presque toute l’ONU contre lui.

LVOG - Faites le compte des voix des pays qui se sont abstenus ou qui ont voté contre et vous dépasser les 3 milliards d'habitants. En réalité le nombre de voix favorables à cette résolution n'a rien d'extraordinaire, qui plus est sachant qu'elles ont été obtenues sous la contrainte par crainte de représailles des Etats-Unis, d'Israël ou de l'UE. La preuve.

Dans le texte sur le règlement pacifique de la question de Palestine, adopté par 148 voix pour, 9 voix contre et 14 abstentions, l’Assemblée générale demande de nouveau qu’une paix globale, juste et durable soit instaurée sans délai au Moyen-Orient sur la base des résolutions pertinentes de l’ONU... 1 décembre 2021 (Source : https://www.un.org/press/fr/2021/ag12390.doc.htm)

LVOG - Cette résolution demeurera sans effet, Israël n'en respecta aucune depuis 1948. Par contre la suivante, elle a été appliquée à la lettre et pour cause, sans rire, elle fut adoptée par 33 pays dans le monde. Certes, il y avait moins de pays à l'ONU, mais ils étaient toutefois beaucoup plus nombreux dans le monde.

- La Résolution 181 fut adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 29 novembre 1947, avec 33 pays votant en faveur, 13 pays votant contre et 10 pays s’abstenant. Elle consacrait la partition ou liquidation de la Palestine au profit des sionistes.


Quelle aubaine ou à qui profite le crime, devinez ?

L'inflation pulvérise ses records en Europe et la guerre devrait l'aggraver - AFP 2 mars 2022

L'inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en février, à 5,8% sur un an, toujours propulsée par la flambée de l'énergie, mais aussi désormais de l'alimentation, alors que la guerre en Ukraine fait craindre une folle envolée. AFP 2 mars 2022


Les rats.

Guerre en Ukraine: Fabien Roussel propose de "réquisitionner" les villas des oligarques russes pour les réfugiés - BFMTV 2 mars 2022

Zemmour loue le «patriotisme héroïque» de Zelensky face à «l'agresseur» Poutine - Europe1 2 mars 2022

Sous le feu des critiques pour des propos jugés pro-russes, le candidat d'extrême droite Eric Zemmour a loué mercredi soir sur CNews le "patriotisme héroïque" du président ukrainien Volodymyr Zelensky face à "l'agresseur" russe Vladimir Poutine. Alors qu'il décrivait lundi encore M. Poutine comme un "démocrate autoritaire", Eric Zemmour a insisté cette fois sur le fait qu'il est le "seul agresseur". Europe1 2 mars 2022

Faites tomber les masques. Quand un important média dit indépendant avoue qu'il ne l'était pas vraiment.

- Mondialisation.ca n’est pas en faveur de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Et le genre de connerie qu'on peut lire dans un article publié par Mondialisation.ca au nom du "pluralisme" sans doute, en réalité un exerce qui témoigne de la lâcheté, de la démagogie, de la corruption des intellectuels.

- Peut-être devrait-on inviter, soit le Secrétaire général des Nations unies, António Guerres, ou le Pape François, à servir de conciliateur, afin d’arrêter la guerre en cours entre la Russie et l’Ukraine, avant que tout ne dégénère en une guerre mondiale.

LVOG - Mondialisation.ca a déjà commencé à publier des articles condamnant unilatéralement l'intervention militaire russe, donc sans réserver le même traitement à l'OTAN.

Souvenez-vous comment finalement ils ont cautionné la vaccination contre le covid-19 : - Nous sommes contre la vaccination obligatoire, mais pas contre la vaccination, certains ajoutant, la preuve nous sommes vaccinés nous-mêmes... Alors qu'ils savaient qu'il existait des traitements efficaces et qu'il était possible de se passer de tout vaccin, qui plus est on ne vaccine jamais en période d'épidémie. Tous ces gens vous trompent en tenant en permanence un double langage...


En bref...

- ...cette guerre en Europe va précipiter une escalade des budgets militaires enclenchée depuis déjà quelques années. Le Monde Diplomatique

- Lu. Last but not least: les entreprises d’armements américaines trouvent un motif extraordinaire pour vendre à la Pologne, à la Roumanie, aux Pays Baltes et aux 30 pays de l’OTAN en général, toujours plus d’armes, majoritairement américaines, en vertu du principe de « standardisation » et de « compatibilité » technique et opérationnelle des armées de l’Alliance. Bref, l’ennemi russe « rapporte » aux entreprises américaines!

Cette augmentation du prix du gaz rend plus rentable le GNL de schiste américain, très coûteux à produire et exporté par métaniers (fracturation hydraulique, transport maritime par métaniers couteux, liquéfaction et regassification).

Le gaz américain y gagne en vertu. Il se présente désormais comme politiquement « vertueux », versus un gaz russe devenu « immoral ».

- 1.502 infrastructures militaires ont été détruites en Ukraine, rapporte la Défense russe

Parmi celles-ci figurent 51 points de commandement et de communication des forces armées ukrainiennes, 38 systèmes de défense aérienne S-300, Bouk M-1 et Ossa, 51 stations radar, 472 chars, 62 lance-roquettes multiples, 206 équipements d’artillerie et mortiers, 336 véhicules militaires, ainsi que 47 avions à terre et 11 dans les airs, et 46 drones. sputniknews.com 2 mars 2022

- Une décision regrettable, déplore Ferdinand Ditengou Mboumi, directeur de publication de Mir Magazine, média spécialisé dans la l’actualité russo-africaine. sputniknews.com 2 mars 2022

"Au motif de véhiculer la propagande russe et la désinformation, Sputnik vient de faire l’objet d’une censure – donc banni de l’espace européen – une décision inique, car la propagande existe bel et bien dans les deux camps", estime notre intervenant.

Le journaliste dénonce le double discours de ce qu’il appelle les "médias dominants occidentaux". Notamment sur le dossier ukrainien: "Pourquoi ces mêmes médias adoptent ils un comportement complice face aux violations systématique des droits humains et à la résurgence des mouvements néonazis en Ukraine?" s’interroge-t-il. En effet, les bombardements des forces ukrainiennes dans le Donbass depuis 2014 et la présence de factions néonazies dans les rangs ukrainiens ont été largement passés sous silence dans les médias occidentaux, estime-t-il. Et ce, au profit d’un narratif visant à diaboliser un camp et angéliser un autre.

À propos des factions néonazies, notre interlocuteur rappelle au passage qu’il s’agit là d’"un phénomène qui pourrait être une bombe à retardement au centre de l’Europe et face aux exécutions sommaires par les nationalistes ukrainiens; ou encore du silence des médias dominants face à l’autocratie du président ukrainien qui censure à tout-vent de nombreux médias ukrainiens… Et j’en passe."

Ainsi, lorsque tout est propagande, plus rien ne l’est réellement. Le journaliste gabonais ne comprend pas pourquoi la censure s’applique à Sputnik et pas à d’autres.

D’autant que, pour lui, la perception de Sputnik comme organe de propagande est une vision ethnocentrée des sociétés occidentales. "Ce média bénéficie d’une audience auprès des Africains." La perception depuis le continent africain est ainsi tout à fait différente de celle des classes dirigeantes européennes:

"C’est un média qui, de mon point de vue, propose non seulement un regard russe sur l’actualité, mais il traite des sujets souvent ignorés par les médias dominants en proposant un regard alternatif sur les évènements et les principaux problèmes du monde."

- "On parle de ce conflit depuis une semaine, mais il dure en réalité depuis huit ans et a fait plus de 13.000 morts. Ici, les gens sont très surpris que l’Europe se rende compte seulement maintenant de la situation. Pour eux, les bombardements, l’artillerie lourde, la vie dans les caves, c’est un quotidien depuis 2014", confiait à Sputnik Anne-Laure Bonnel, reporter œuvrant dans le Donbass. sputniknews.com 2 mars 2022

- L'Espagne a décidé d'envoyer du «matériel militaire offensif» à la «résistance ukrainienne», a affirmé ce 2 mars le chef du gouvernement de gauche espagnol, Pedro Sanchez, lors d'une intervention devant la Chambre des députés. Il n'a toutefois donné aucun détail sur le type d'armes que l'Espagne allait livrer. RT 2 mars 2022


Le régime qu'ils cautionnent.

La loi raciale ukrainienne - Réseau Voltaire 3 mars 2022

Historiquement l’Ukraine a deux origines, l’une scandinave et l’autre slave. Les groupes qui se définissent comme « nationalistes ukrainiens », ne défendent pas l’Ukraine en tant que nation, mais se réfèrent à son origine scandinave contre les Russes.

Alors que la population ukrainienne parle à la fois le Russe et l’Ukrainiens, mais aussi souvent le Hongrois (dit aussi Magyar), il est strictement interdit de parler toute autre langue que l’Ukrainien dans les administrations publiques et les écoles depuis le 1er septembre 2020. Les écoles enseignant en Russe ou en Magyar ont été fermées, provoquant des protestations officielles de la Russie et de la Hongrie.

Le 21 juillet 2021, le président Volodymyr Zelensky a promulgué la « Loi sur les peuples autochtones ». Celle-ci stipule que seuls les Ukrainiens d’origine scandinave, les Tatars et les Karaïtes ont « le droit de jouir pleinement de tous les Droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentale » (sic). Par conséquent, les Ukrainiens d’origine slave ne peuvent pas en jouir.

Les néo-nazis ukrainiens utilisent largement les symboles nazis. Non seulement l’alphabet runique des langues proto-germaniques, mais aussi les chiffres 14 et 88. Ceux-ci renvoient aux 14 mots des suprémacistes blancs et aux initiales du salut nazi.

Les 14 mots sont le slogan de David Lane : « Nous devons assurer l’existence de notre peuple et un avenir pour les enfants blancs » (en anglais « We must secure the existence of our people and a future for white children »). David Lane est un des chefs de l’Ordre, une organisation terroriste états-unienne. Il est mort en prison en 2007.

Le chiffre 88 renvoie aux huitièmes lettres de l’alphabet : HH (abréviation de « Heil Hitler »).

Par exemple, le groupe actuellement chargé par le maire de Kiev, l’ancien champion du monde de boxe poids lourds Vitali Klitschko, de débusquer et de tuer des « saboteurs » parmi les Ukrainiens d’origine slave se dénomme C14 (photo). « C » pour les anciens « Cent de Svyatoslav » et « 14 » pour leur idéologie de suprémacistes blancs.


Défaite du bataillon nazi Aïdar - Réseau Voltaire 2 mars 2022

Le bataillon nazi Aïdar a subi une très lourde défaite au Sud-Est de l’Ukraine, le 2 mars 2022. Plus de 5 000 hommes sont en fuite, y compris leurs instructeurs de Greystone (ex-Blackwater). Ils ont abandonné le matériel qu’ils avaient reçu de l’Otan.

Le bataillon nazi Azov continue le combat. Réseau Voltaire 2 mars 2022


Le général nazi Marchenko nommé gouverneur d’Odessa - Réseau Voltaire 3 mars 2022

Le président Zelensky a nommé, le 2 mars 2022 au soir (décrets ?87/2022 et ?88/2022), les généraux Igor Taburets et Maxim Marchenko, gouverneurs des régions de Tcherkassy et d’Odessa.

Le général Igor Taburets est l’ancien commandant du Renseignement militaire.

Le général Maxim Marchenko est l’ancien commandant du Bataillon nazi Aïdar qui a été mis en déroute dans la matinée.


Une autre analyse sur cette guerre.

Suivez l’argent : comment la Russie va contourner la guerre économique de l’Occident par Pepe Escobar - Mondialisation.ca, 02 mars 2022

Les États-Unis et l’Union européenne vont trop loin dans leurs sanctions contre la Russie. Le résultat final pourrait être la dédollarisation de l’économie mondiale et des pénuries massives de matières premières dans le monde entier.

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Extrait.

Pour comprendre comment ces sanctions de l’OTAN vont « ruiner la Russie », j’ai demandé l’analyse succincte de l’un des esprits économiques les plus compétents de la planète, Michael Hudson, auteur, entre autres, d’une édition révisée de l’incontournable « Super-Impérialisme : La stratégie économique de l’empire américain ».

Hudson a fait remarquer qu’il est « tout simplement abasourdi par l’escalade quasi atomique des États-Unis ». En ce qui concerne la confiscation des réserves étrangères russes et la coupure de SWIFT, le point principal est « qu’il faudra un certain temps à la Russie pour mettre en place un nouveau système, avec la Chine. Le résultat mettra définitivement fin à la dollarisation, car les pays menacés par la “démocratie” ou affichant leur indépendance diplomatique auront peur d’utiliser les banques américaines ».

Ceci, selon Hudson, nous amène à « la grande question : si l’Europe et le bloc dollar peuvent acheter des matières premières russes – cobalt, palladium, etc, et si la Chine se joindra à la Russie dans un boycott des minéraux ».

Hudson est catégorique : « La Banque centrale de Russie dispose bien sûr d’actifs bancaires étrangers afin d’intervenir sur les marchés des changes pour défendre sa monnaie contre les fluctuations. Le rouble a plongé. Il y aura de nouveaux taux de change. Mais c’est à la Russie de décider si elle doit vendre son blé à l’Asie occidentale, qui en a besoin, ou arrêter de vendre du gaz à l’Europe via l’Ukraine, maintenant que les États-Unis peuvent s’en emparer ».

À propos de l’introduction éventuelle d’un nouveau système de paiement Russie-Chine contournant SWIFT et combinant le SPFS (système de transfert de messages financiers) russe et le CIPS (système de paiement interbancaire transfrontalier) chinois, Hudson ne doute pas que « le système Russie-Chine sera mis en œuvre. Les pays du Sud chercheront à y adhérer et, en même temps, à conserver SWIFT – en transférant leurs réserves dans le nouveau système ».

Je vais me dédollariser

Ainsi, les États-Unis eux-mêmes, dans une autre bévue stratégique massive, vont accélérer la dédollarisation. Comme l’a déclaré Hong Hao, directeur général de Bocom International, au Global Times, la dédollarisation des échanges énergétiques entre l’Europe et la Russie « marquera le début de la désintégration de l’hégémonie du dollar ».

C’est un refrain que l’administration américaine a entendu discrètement la semaine dernière de la part de certaines de ses propres plus grandes banques multinationales, dont des notables comme JPMorgan et Citigroup.

Un article de Bloomberg résume leurs craintes collectives :

« L’exclusion de la Russie du système mondial critique – qui traite 42 millions de messages par jour et sert de lien vital à certaines des plus grandes institutions financières du monde – pourrait se retourner contre elle, faire grimper l’inflation, rapprocher la Russie de la Chine et soustraire les transactions financières à l’examen de l’Occident. Cela pourrait également encourager le développement d’une alternative SWIFT qui pourrait à terme porter atteinte à la suprématie du dollar américain ».

Ceux dont le QI est supérieur à 50 dans l’Union européenne ont dû comprendre que la Russie ne pouvait tout simplement pas être totalement exclue de SWIFT, mais peut-être seulement quelques-unes de ses banques : après tout, les commerçants européens dépendent de l’énergie russe.

Du point de vue de Moscou, c’est un problème mineur. Un certain nombre de banques russes sont déjà connectées au système CIPS de la Chine. Par exemple, si quelqu’un veut acheter du pétrole et du gaz russes avec le CIPS, le paiement doit être effectué dans la monnaie chinoise, le yuan. Le CIPS est indépendant de SWIFT.

En outre, Moscou a déjà relié son système de paiement SPFS non seulement à la Chine, mais aussi à l’Inde et aux pays membres de l’Union économique eurasiatique (UEE). Le SPFS est déjà relié à environ 400 banques.

Avec un plus grand nombre d’entreprises russes utilisant le SPFS et le CIPS, même avant leur fusion, et d’autres manœuvres pour contourner SWIFT, comme le troc – largement utilisé par l’Iran sous sanctions – et les banques agents, la Russie pourrait compenser au moins 50% des pertes commerciales.

Le fait essentiel est que la fuite du système financier occidental dominé par les États-Unis est désormais irréversible dans toute l’Eurasie – et qu’elle se déroulera en tandem avec l’internationalisation du yuan.

La Russie a sa propre panoplie de tours

En attendant, nous ne parlons même pas encore des représailles russes à ces sanctions. L’ancien président Dmitri Medvedev a déjà donné un indice : tout est sur la table, de la sortie de tous les accords d’armement nucléaire avec les États-Unis au gel des actifs des entreprises occidentales en Russie.

Que veut donc « l’Empire du mensonge » ? (Terminologie de Poutine, lors de la réunion de lundi à Moscou pour discuter de la réponse aux sanctions).

Dans un essai publié ce matin, délicieusement intitulé « Les États-Unis battent l’Allemagne pour la troisième fois en un siècle : les MIC, OGAM et FIRE conquièrent l’OTAN », Michael Hudson présente une série de points cruciaux, en commençant par la façon dont « l’OTAN est devenue l’organe d’élaboration de la politique étrangère de l’Europe, au point même de dominer les intérêts économiques nationaux ».

Il décrit les trois oligarchies qui contrôlent la politique étrangère des États-Unis :

La première est le complexe militaro-industriel, que Ray McGovern a baptisé de façon mémorable MICIMATT (militaire, industriel, congressionnel, renseignements, médias, académie, think tank).

Hudson définit leur base économique comme « une rente de monopole, obtenue avant tout par les ventes d’armes à l’OTAN, aux exportateurs de pétrole d’Asie occidentale et à d’autres pays dont la balance des paiements est excédentaire ».

Le deuxième secteur est celui du pétrole et du gaz, rejoint par l’exploitation minière (OGAM). Leur objectif est de « maximiser le prix de l’énergie et des matières premières afin de maximiser la rente des ressources naturelles. Monopoliser le marché pétrolier de la zone dollar et l’isoler du pétrole et du gaz russes est une priorité majeure des États-Unis depuis plus d’un an, alors que le gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne menaçait de relier les économies ouest-européenne et russe ».

Le troisième est le secteur « symbiotique » de la finance, de l’assurance et de l’immobilier (FIRE), que Hudson définit comme « le pendant de l’ancienne aristocratie foncière post-féodale européenne vivant de la rente foncière ».

Alors qu’il décrit ces trois secteurs rentiers qui dominent complètement le capitalisme financier post-industriel au cœur du système occidental, Hudson note comment « Wall Street a toujours été étroitement fusionnée avec l’industrie pétrolière et gazière (à savoir les conglomérats bancaires Citigroup et Chase Manhattan) ».

Hudson montre comment « l’objectif stratégique le plus urgent des États-Unis dans la confrontation de l’OTAN avec la Russie est la flambée des prix du pétrole et du gaz. En plus de créer des profits et des gains boursiers pour les entreprises américaines, les prix plus élevés de l’énergie vont freiner l’économie allemande ».

Il met en garde contre la hausse des prix des denrées alimentaires « avec en tête le blé ». (La Russie et l’Ukraine représentent 25% des exportations mondiales de blé.) Du point de vue du Sud global, c’est une catastrophe : « Cela mettra sous pression de nombreux pays d’Asie de l’Ouest et du Sud souffrant de carences alimentaires, aggravant leur balance des paiements et menaçant de faire défaut sur leur dette extérieure ».

Quant au blocage des exportations de matières premières russes, « cela menace de provoquer des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement de matériaux clés, notamment le cobalt, le palladium, le nickel, l’aluminium ».

Et cela nous conduit, une fois de plus, au cœur du sujet : « Le rêve à long terme des nouveaux adeptes de la Guerre froide américains est de briser la Russie, ou du moins de restaurer sa kleptocratie managériale qui cherche à encaisser ses privatisations sur les marchés boursiers occidentaux ».

Cela n’arrivera pas. Hudson voit clairement comment « la plus énorme conséquence involontaire de la politique étrangère des États-Unis a été de pousser la Russie et la Chine ensemble, ainsi que l’Iran, l’Asie centrale et les pays le long de l’Initiative Ceinture et Route ».

Confisquons un peu de technologie

Comparez maintenant tout ce qui précède avec la perspective d’un magnat des affaires d’Europe centrale ayant de vastes intérêts, à l’est comme à l’ouest, et qui privilégie la discrétion.

Dans un échange de courriels, ce magnat des affaires a posé de sérieuses questions sur le soutien apporté par la Banque centrale russe à sa monnaie nationale, le rouble, « qui, selon les plans des États-Unis, est en train d’être détruit par l’Occident au moyen de sanctions et de meutes de loups monétaires qui s’exposent en vendant des roubles à découvert. Il n’y a vraiment presque aucune somme d’argent qui puisse battre les manipulateurs du dollar contre le rouble. Un taux d’intérêt de 20% tuera inutilement l’économie russe ».

L’homme d’affaires affirme que le principal effet de la hausse des taux « serait de soutenir des importations qui ne devraient pas être importées. La chute du rouble est donc favorable à la Russie en termes d’autosuffisance. À mesure que les prix à l’importation augmentent, ces biens devraient commencer à être produits sur place. Je laisserais simplement le rouble tomber pour trouver son propre niveau, qui sera pendant un certain temps inférieur à ce que les forces naturelles permettraient, car les États-Unis le feront baisser par le biais de sanctions et de manipulations de vente à découvert dans cette forme de guerre économique contre la Russie ».

Mais cela ne semble raconter qu’une partie de l’histoire. L’arme fatale dans l’arsenal de réponses de la Russie a été identifiée par le chef du Centre de Recherche économique de l’Institut de la Mondialisation et des Mouvements sociaux (IGSO), Vasily Koltashov : la clé est de confisquer la technologie – comme dans le cas où la Russie cesse de reconnaître les droits des États-Unis sur les brevets.

Dans ce qu’il qualifie de « libération de la propriété intellectuelle américaine », Koltashov appelle à l’adoption d’une loi russe sur « les États amis et inamicaux. Si un pays figure sur la liste des pays hostiles, nous pouvons commencer à copier ses technologies dans les domaines pharmaceutique, industriel, manufacturier, électronique et médical. Cela peut être n’importe quoi – de simples détails à des compositions chimiques ». Cela nécessiterait de modifier la constitution russe.

Koltashov soutient que « l’un des fondements du succès de l’industrie américaine était la copie des brevets d’invention étrangers ». Maintenant, la Russie pourrait utiliser « le vaste savoir-faire de la Chine avec ses derniers processus technologiques de production pour copier les produits occidentaux : la libération de la propriété intellectuelle américaine causera des dommages aux États-Unis à hauteur de 10 000 milliards de dollars, rien que dans la première phase. Ce sera un désastre pour eux ». Mondialisation.ca, 02 mars 2022


Le 4 mars 2022

- Lu. Nous vivons dans un monde de mensonges qui prévaut sur les faits et réalités.

- Lu. Il y a un contraste frappant entre le reportage qui célèbre une « résistance » ukrainienne fabriquant des bombes improvisées contre l’armée russe qui avance et la diabolisation systématique par les médias des Palestiniens présentés comme « terroristes » pour leur résistance aux décennies d’occupation israélienne.

- Imaginons un entretien avec un citoyen ukrainien du Donbass. J'ai enregistré cela vendredi soir avec le smartphone en sirotant un verre de bière au sirop d'hibiscus, c'est totalement improvisé ou spontané. Désolé pour la qualité médiocre, je n'ai pas les moyens de me payer du matériel vidéo. Si les liens ne fonctionnaient pas je ferai demain une retranscription où j'améliorerai le contenu. Je ne peux pas le vérifier, je dois demander à un camarade en France de faire un essai.

1ère partie

2ème partie

3è partie

Cette causerie au format pdf (17 pages)



INTRODUCTION

Macron n'est pas en guerre contre la Russie, cela fait 2 ans qu'il a déclaré la guerre au peuple français.

LVOG - La dictature instaurée par Macron va s'inscrire dans la durée...

Levée du passe vaccinal le 14 mars, décide Emmanuel Macron - francesoir.fr 3 mars 2022

« Dans les établissements de santé, les maisons de retraite et les établissements accueillant des personnes en situation de handicap », le passe sanitaire continuera d'être demandé. Par ailleurs, le port du masque ne sera plus obligatoire que dans les transports en commun.

Une autre mesure à avoir été décriée se trouve être l'obligation vaccinale pour le personnel soignant. Elle, restera effective. Les soignants suspendus ne pourront donc pas retrouver leur poste. Couplée au fait que le passe sanitaire est maintenu dans les établissements de santé, cette décision ne promet pas d'arranger le système d'accès aux soins. francesoir.fr 3 mars 2022

Totalitarisme. Maccarthisme ou chasse aux sorcières sur fond de wokisme ou "cancel culture".

LVOG - Voilà pour leur conception de la démocratie et de la liberté. Si après cela on n'admet pas vivre sous un régime dictatorial, qu'est-ce qu'il faut alors, que les tyrans au pouvoir vous livrent sur papier glacé leurs réelles intentions, l'armée dans les rues, les arrestations et liquidations sommaires ?

Patron américain de presse: "Il y a un grand conformisme, un suivisme horrible dans les médias" - sputniknews.com 3 mars 2022

La "cancel culture" fait peser une chape de plomb en Occident, aussi bien sur questions culturelles que politiques. John MacArthur, journaliste, auteur et président du Harper’s Magazine, témoigne de son expérience au micro de Rachel Marsden.

Le monde semble basculer chaque jour davantage dans des conflits de toute nature: militaire et géopolitique, bien sûr, mais aussi culturelle et politique. Parmi les causes profondes qui permettent de comprendre comment nous en sommes arrivés là, le dévoiement du concept de promotion de la diversité.

C’est pourtant un noble objectif lorsqu’il s’agit de favoriser le débat et d’accroître le pluralisme des idées. Mais il est de plus en plus axé sur la promotion de la "diversité" la plus superficielle et sur l’exclusion d’une gamme significative d’opinions et de pensées. Aujourd’hui, soit on est dans le camp du "Bien" et on adhère au récit dominant, soit on se retrouve ostracisé ou exclu. Une mécanique qui s’est emballée avec la "Cancel culture" ou "culture d’annulation", notamment en Amérique du Nord. Un phénomène qui ne fait pas que des heureux, même parmi les progressistes. John MacArthur, journaliste, auteur et président du Harper’s Magazine, dévoile sa position au micro de Rachel Marsden:

"Je suis vraiment un gauchiste depuis longtemps et je suis très critique vis-à-vis de la “cancel culture” venant de la gauche. Tout cela a débuté il y a trois ou quatre ans avec la montée du mouvement “Me Too” et la destruction de Harvey Weinstein."

Désormais, un simple mot ou une phrase mal prononcée suffit à "effacer" jusqu’aux plus ardents partisans de la version de la "diversité" promue par les bien-pensants.

Expression libre, une gageure?

Ce fut le cas lorsque Whoopi Goldberg, coanimatrice du talk-show "The View" sur la chaîne ABC et première Afro-Américaine à remporter un Golden Globe Award en 1986, a été suspendue d’émission. Son crime? Lors d’un échange sur le plateau le 31 janvier dernier, elle a affirmé que l’Holocauste n’était "pas lié au racisme, mais à l’inhumanité de l’Homme envers l’Homme", un commentaire pour lequel elle s’est depuis platement excusée.

L’expression d’opinions jugées politiquement incorrectes par une minorité active devient donc une gageure. Notre interlocuteur a directement vécu le début de ce phénomène. Le patron américain de presse mainstream John MacArthur explique que sa revue a été "très, très critiquée" après une publication qui s’en prenait au mouvement "Me Too" et à un féminisme que sa journaliste trouvait "exagéré". Il évoque une condamnation systématique des paroles jugées déplaisantes, qui va jusqu’à mettre fin à la carrière de leur auteur:

"Il y a toujours ce conformisme vraiment dégueulasse. Pour rééquilibrer la situation, il faudrait réembaucher les gens qui ont été virés. Jusqu’à présent, ce n’est pas le cas."

Joe Rogan, qui anime le talk-show le plus populaire de la plateforme en ligne Spotify, a pour l’instant échappé au couperet. Il a pourtant lui aussi subi les foudres de la "cancel culture". Le 31 décembre dernier, l’animateur a diffusé un podcast dans lequel deux professionnels de santé présentaient des analyses de la crise du Covid-19 non conformes au récit dominant sur le dossier.

Il n’en fallut pas plus pour susciter une vaste polémique, qui a même attiré l’attention de la Maison-Blanche.

Quand la Maison-Blanche appelle à la censure

Jen Psaki, porte-parole de la présidence US, a en effet encouragé Spotify à aller au-delà de la publication de simples avertissements pour promouvoir le discours officiel sur le Covid-19. Pour le moment Joe Rogan conserve son émission, mais pour combien de temps?

Alors que la presse soi-disant libre subit des pressions de plus en plus fortes pour se conformer au discours officiel, validé par le gouvernement, comment conserver les conditions du débat d’idées, l’une des pierres angulaires de la démocratie? À moins que le débat libre et ouvert ne finisse bientôt dans les poubelles de l’histoire? À ce titre, le cas de John Mac Arthur n’incite pas à l’optimisme. Le patron de presse explique les conséquences personnelles de la publication dans le Harper’s Magazine de l’article sur le mouvement "Me Too":

"Je passais souvent dans les émissions de télévision nationale, mais plus depuis la publication." sputniknews.com 3 mars 2022


Comment la physique quantique agit sur le vivant.

Le professeur Montagnier et la médecine du futur (2/2) - francesoir.fr 3 mars 2022

Jusqu’à récemment, il paraissait évident que l’odorat fonctionnait selon les lois de la biologie « classique ». Les molécules odorantes, disait-on, stimulent nos cellules comme toutes les molécules de notre corps : par leur forme.

Il faut rappeler ici la théorie de base : chaque molécule a une forme particulière, comme une clé. Lorsqu’elle entre en contact avec une cellule qui a la même forme (la serrure), la porte s’ouvre, et l’information est transmise.

C’est comme cela que fonctionnent tous les médicaments ; ils comportent une molécule chimique spécifique, choisie parce qu’elle « ouvre la serrure » de certaines cellules et déclenchent des réactions physiologiques.

Mais… ces effets chimiques n’expliquent pas tout. Rappelez-vous la phrase du Pr Montagnier, citée plus haut :

« Le paradigme que je propose, c’est que les molécules biologiques non seulement interagissent par contact, par complémentarité de forme, mais aussi à travers des ondes. »

C’est ce qui a été prouvé récemment, de manière éclatante, dans le cas de l’odorat. En effet, si le modèle de la « clé » et de la « serrure » était le bon, des molécules de forme similaire devraient avoir la même odeur.

Or, ce n’est pas ce qu’on observe en pratique. Une molécule à l’odeur d’urine est quasiment identique à celle d’une molécule qui ne sent rien. Et, des molécules chimiquement très différentes émettent la même odeur de musc. C'est alors qu'un scientifique « hors norme », Luca Turin, a eu une idée révolutionnaire. Pour lui, ce n’est pas la « forme » de la molécule qui compte… mais la fréquence électromagnétique à laquelle elle vibre.

Nos neurones olfactifs fonctionneraient en captant les vibrations des molécules odorantes. De fait, plusieurs molécules de soufre ont la même odeur caractéristique d’œuf pourri… alors qu’elles ont des formes très différentes — et comme par hasard, ces molécules vibrent à la même fréquence, autour de 76 terahertz. Luca Turin a même trouvé une molécule qui vibre à 78 terahertz, et c’est la seule molécule au monde qui sent l’œuf pourri… sans être du soufre.

C’était un indice fort, mais pas encore une preuve définitive. Alors, des chercheurs ont conditionné des mouches drosophiles, connues pour leur odorat délicat, à ressentir certaines molécules odorantes comme des « punitions ».

Ils leur ont ainsi appris à éviter certains composés vibrant à 66 terahertz. Puis, lorsqu’ils ont diffusé des molécules totalement différentes chimiquement, mais vibrant à la même fréquence (66 THz), les mouches ont fui ces molécules comme la peste.

On ne pouvait pas mieux prouver que l’odorat fonctionne par les ondes, et non par les molécules. C’est une découverte qui bouleverse la conception traditionnelle du vivant. Non seulement cela remet en cause le dogme « moléculaire », mais cela confirme que la physique quantique agit sur le vivant. Parce qu'il est impossible de détecter des vibrations aussi faibles par les voies de la physique « classique ».

C’est « l’effet tunnel » qui est en jeu dans l’odorat, et c’est un phénomène quantique.

La biologie quantique ouvre des possibilités infinies

C’est révolutionnaire, car cela ouvre la possibilité que d’autres phénomènes électromagnétiques puissent agir en profondeur sur nos cellules. Selon les lois de la physique classique, la plupart des fréquences électromagnétiques sont trop faibles pour avoir le moindre impact… mais ce n’est pas le cas avec les phénomènes quantiques.

Voilà pourquoi les hypothèses du Pr Montagnier sont crédibles et méritent d’être prises au sérieux. D’autant qu’elles ouvrent la porte à beaucoup d’autres effets et d’autres actions thérapeutiques.

Pour lire la suite :

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"Quand des nouveaux concepts émergent, ils sont très attaqués avant d'être acceptés" La Mémoire de l'eau, documentaire (2014)

Documentaire diffusé en 2014 - "La mémoire de l'eau" suit les travaux du Pr Luc Montagnier, prix Nobel français nous ayant quitté le 9 février dernier.

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DOSSIER UKRAINE

L'OTAN le bras armé du Forum économique mondial à l'origine de cette guerre.

Nous sommes pleinement solidaires du peuple ukrainien - weforum.org 27 février 2022

L'essence de notre organisation est sa croyance dans le respect, le dialogue et les efforts de collaboration et de coopération.

Nous condamnons donc profondément l'agression de la Russie contre l'Ukraine, les attaques et les atrocités.

Nous sommes pleinement solidaires du peuple ukrainien et de tous ceux qui souffrent innocemment de cette guerre totalement inacceptable.

Nous ferons tout ce qui est possible pour aider et soutenir activement les efforts humanitaires et diplomatiques.

Nous espérons seulement qu'à long terme, la raison l'emportera et que l'espace nécessaire à la construction de ponts et à la réconciliation émergera à nouveau.

Klaus Schwab et Børge Brende

- L'article en anglais


Guerre en Ukraine: "The Economist" (Rothschild - ndlr) dévoile une Une symbolique - Le HuffPost 3 mars 2022

Comme vous pouvez le voir ci-dessous, le magazine, disponible en version papier ce vendredi 4 mars, s’est paré de bleu, de jaune mais aussi de sang, couleurs d’une Ukraine blessée et meurtrie par la guerre qui la frappe de plein fouet.

“Notre nouvelle couverture. Pas de slogan, pas d’éclat”. Ces mots, ce sont ceux de Tom Nuttall, journaliste de l’hebdomadaire britannique The Economist. Alors que l’Ukraine est envahie depuis la semaine dernière par la Russie, celui-ci a dévoilé sur Twitter ce mercredi 2 mars la couverture symbolique, œuvre de l’illustrateur Andrea Ucini, du prochain numéro de son journal.

“Lors des premiers jours de la guerre, la puissance blindée de Vladimir Poutine s’est ratatinée devant le courage de la nation qu’il avait attaquée (...) Le peuple ukrainien a découvert qu’il était prêt à mourir pour l’idée qu’il devait choisir son destin. Pour un dictateur cynique, cela doit être incompréhensible. Pour le reste de l’humanité, c’est une source d’inspiration”, a fait valoir le journal, qui ne signe jamais ses papiers. Le HuffPost 3 mars 2022


Quand l'Agence Française de Propagande ou AFP vous offre une info datée du 4 mars 2022 relatant un évènement survenu... le 5 mars 2022 !

LVOG - Vous allez voir qu'avant d'interprétrer un évènement et pour éviter de raconter n'importe quoi, il vaut mieux s'y reprendre à plusieurs reprises, vérifier nos informations, les recouper, et si nécessaire attendre d'en savoir un peu plus. Evidemment, cela prend du temps !

Dans l'exemple qui suit, on pouvait retenir plusieurs hypothèses. On va les passer en revue.

Ukraine: la plus grande centrale nucléaire d'Europe touchée par des frappes russes - AFP 4 mars 2022

Une capture d'écran d'une vidéo de l'Autorité nucléaire de Zaporijjia le 5 mars 2022 montrant de multiples explosions après un bombardement par les forces russes. AFP 4 mars 2022

LVOG - Je vous mets l'adresse de cette dépêche pour que vous puissiez vérifier vous-même son authenticité.

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Question : Cette capture d'écran ne montre aucun dégât, on est donc en droit de penser que c'est une fausse information, car si l'AFP disposait réellement d'une image montrant les conséquences d'un bombardement de cette centrale nucléaire par l'armée russe, elle se serait empressée de nous les montrer. On peut aussi imaginer que des néonazis ukrainiens pourraient la bombarder eux-mêmes pour ensuite imputer le bombardement à la Russie, avec des détraqués de néonazis tout est absolument possible.

Autre scénario provenant d'une autre source.

Cette fois il s'agit d'instrumentaliser un incident banal et sous contrôle s'étant produit dans cette centrale nucléaire, comme il s'en produit tous les jours dans le monde. Il leur faut un prétexte pour que l'OTAN entre officiellement en guerre contre la Russie, les membres de l'Etat profond US au sein de l'OTAN et le président ukrainien font tout pour le fournir à ses membres.

Décryptage d'un autre article de l'AFP reproduit par BFMTV.

Notez bien l'ampleur et la menace phénoménale du sinistre : Pour maîtriser un incendie, ils ont mobilisé seulement 40 pompiers, autrement dit, ils nous prennent vraiment pour des cons !

Tir russe sur une centrale : le président ukrainien accuse Moscou d'avoir recours à la "terreur nucléaire" - BFMTV avec AFP 4 mars 2022

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé ce vendredi Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et de vouloir "répéter" Tchernobyl après un tir russe contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, et a appelé à "une action européenne immédiate" pour "empêcher que l'Europe ne meure d'un désastre nucléaire".

Selon Kiev, un bombardement russe a touché aux premières heures de vendredi la centrale atomique de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, située dans le centre de l'Ukraine et qui compte six réacteurs. Selon le président, des chars russes ont ouvert le feu sur la centrale.

LVOG - Sur quoi les chars russes ont-ils tiré, la réponse un peu plus loin. Quel intérêt les Russes auraient-ils à provoquer un tel incident aux conséquences incalculables ? Aucun. Qui au contraire y aurait intérêt, devinez, leurs ennemis évidemment.

AFP - Un incendie s'est déclaré ensuite dans un "bâtiment pour les formations" et un laboratoire du site, mais la sécurité nucléaire de ce dernier est pour l'heure "assurée", ont indiqué les autorités ukrainiennes. À 05h50 locales (03h50 GMT), les secours ukrainiens ont indiqué que l'incendie continuait de ravager ce bâtiment sur une surface de 2000 m².

Selon les secours ukrainiens, une quarantaine de pompiers et une dizaine de véhicules sont impliqués dans l'opération. Par ailleurs, aucune victime n'est à déplorer pour l'heure, toujours selon cette source.

Les niveaux de radioactivité restent inchangés sur le site de la centrale et l'incendie n'a pas affecté les équipements "essentiels", a indiqué de son côté l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), citant le régulateur nucléaire ukrainien. BFMTV avec AFP 4 mars 2022

LVOG - Bref, pas de quoi fouetter un chat ! L'AFP va-t-elle être censurée par Facebook, Google, le gouvernement français, l'UE, les Etats-Unis ? Vous connaissez la réponse.

Des infos complémentaires d'une autre source.

npr.org - Le feu a pris après que le ministre ukrainien des affaires étrangères a déclaré sur Twitter, plus tôt dans la journée de vendredi, que la centrale nucléaire de Zaporizhzhia était sous le feu des troupes russes.

LVOG - Les troupes se seraient bombardées elles-mêmes ou plutôt, elles auraient bombardé des troupes ukrainiennes qui étaient sur place. Dès lors on ne peut pas évacuer l'hypothèse qu'un projectile ait atteint un batiment adjacent. Mais qui l'a tiré ? Les Russes forcément ! Et puis, soyons sérieux, ce n'est pas un coup de canon provenant d'un char qui va mettre en danger une centrale nucléaire, là aussi il ne faut pas nous prendre pour des abrutis.

npr.org - Des images de sécurité de la porte principale de la centrale, géolocalisées par NPR, ont montré ce qui semblait être des troupes russes à l'entrée de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia, engagées dans un combat actif sur le site. Les images montrent également ce qui semble être un incendie dans l'un des bâtiments administratifs de la centrale.

LVOG - On a là la confirmation de "combat actif sur le site". En fait, le projectile en question a atteint "un des bâtiments administratifs, bref un feu de paille, pour un peu ils nous referaient le coup du 11 septembre 2001 où un incendit de matériel de bureau aurait entraîné l'effondrement de 3 tours du Word Trade Center !

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Courrier International 4 mars 2022- Si les dernières informations concernant la situation au sein de la plus grande centrale nucléaire d’Europe se veulent rassurantes, la possibilité de voir d’autres sites à risque bombardés préoccupe les experts et la communauté internationale. Cette attaque sur Zaporijjia “était tout de même dangereusement proche”, a notamment expliqué à BuzzFeed Ed Lyman, directeur chargé des questions de sécurité nucléaire au sein de l’association américaine Union of Concerned Scientists.

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LVOG - Une attaque "dangereusement proche”, donc pas dangereuse en l'état, un prétexte pour contrainte la Russie à plier bagage ou à amplifier la pression internationale sur elle.


Le IIIe Reich était aussi social-démocrate.

L’ex-chancelier allemand Schröder menacé d’expulsion de son parti pour ses liens avec la Russie - sputniknews.com 3 mars 2022

La menace d’expulsion du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) pèse désormais sur l’ex-chancelier Gerhard Schröder pour ses liens étroits avec la Russie pour lesquels il a été longtemps critiqué, rapporte Zeit Online.

Les présidents du SPD, Lars Klingbeil et Saskia Esken, lui ont écrit lui demandant de démissionner de son poste dans les entreprises publiques russes. Le premier a déclaré lors d’une visioconférence de presse conjointe après une réunion de l’exécutif du parti que ces contacts n’étaient "en aucun cas compatibles avec l'attitude de la social-démocratie" et qu’une réponse "rapide" était attendue.

Une date précise n’a pas été donnée par les présidents. Cependant, si l’ex-chancelier ne se conforme pas à la demande qui a été faite samedi dernier, des suggestions seront données sur le processus à suivre, indique Zeit Online.

Lars Klingbeil a déclaré que l'ancien chancelier était "complètement isolé" au sein du parti en raison de ses liens avec la Russie et qu’il n'y avait personne qui approuvait le comportement de Schröder ou le justifiait.

Anke Rehlinger, vice-présidente du SPD et vice-ministre-présidente de Sarre, fait écho.

"Si Schröder reste sur la liste de paie de Poutine, il ne peut pas rester au SPD. Point final", a-t-elle écrit sur Twitter.

Une déclaration similaire a été faite par la présidente des jeunes socialistes au sein du SPD, Jusos, Jessica Rosenthal. sputniknews.com 3 mars 2022


L'OTAN est déjà en guerre contre la Russie.

- Paris avoue avoir fourni des armes à l'Ukraine

Dans un entretien accordé à France Info, la ministre française des Armées Florence Parly a reconnu que son pays avait livré des armes et des équipements aux forces ukrainiennes. sputniknews.com 3 mars 2022

- Berlin va livrer 2.700 missiles de fabrication soviétique à l'Ukraine - 3 mars 2022

- Les Tchèques autorisés par leur gouvernement à se battre pour l'Ukraine s'ils le souhaitent - BFMTV 4 mars 2022

Quelque 300 demandes de Tchèques souhaitant rejoindre l'Ukraine pour lutter contre l'armée russe ont déjà été déposées. BFMTV 4 mars 2022


L'OTAN est déjà en guerre contre la Russie. Un aveu.

Avant d'y venir, cette déclaration du président ukrainien, nous verrons immédiatement après de quoi ou plutôt qui il est si fier.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité dans la nuit du 2 au 3 mars d'avoir contrecarré les plans «sournois» de la Russie, se disant fier de la résistance «héroïque» des Ukrainiens. (RT 3 mars 2022)

LVOG - Les militaires ukrainiens ne sont pas motivés pour se battre contre la Russie, alors le président ukarinien à fait appel à une armée de mercenaires néonazis recrutés armés par la France, les Etats-Unis et l'OTAN.

Sputnik - "Selon Zelensky, l’Ukraine attend l’arrivée de quelque 16.000 mercenaires qui doivent rejoindre ceux qui y sont déjà présents pour compenser les échecs écrasants des militaires ukrainiens. Pour eux, un régime sans visa a été adopté. La semaine dernière, près de 200 mercenaires sont arrivés en Ukraine depuis la Croatie à travers la Pologne pour compléter l’une des unités nationalistes dans le sud-est de l’Ukraine", a indiqué le porte-parole du ministre Igor Konachenkov.

D’après lui, des pays occidentaux ont envoyé davantage de mercenaires alors que l’armée russe "encercle et détruit des groupes de nationalistes ukrainiens". Il a précisé que ces mercenaires attaquent des convois de l’armée russes ainsi que les avions qui les escortent.

Toutes ces attaques de mercenaires étrangers sont menées à l'aide d'armes fournies par l'Occident au régime de Kiev.

"Il s’agit de systèmes antichars Javelin (États-Unis), NLOW (Royaume-Uni) et de systèmes de missiles antiaériens portables Stinger, dont le maniement nécessite une préparation sérieuse", a-t-il ajouté.

Igor Konachenkov a souligné que le renseignement militaire américain avait lancé une campagne à grande échelle pour recruter des soldats auprès de sociétés militaires privées pour les envoyer ensuite en Ukraine.

Il a rappelé que le Royaume-Uni, le Danemark, la Lettonie, la Pologne et la Croatie ont autorisé leurs citoyens à participer aux hostilités sur le territoire de l'Ukraine. Le commandement de la Légion étrangère française prévoit également d'envoyer des mercenaires d’origine ukrainienne pour aider le régime de Kiev.

La Défense russe met en garde

Igor Konashenkov a également averti ces pays contre l’idée d’envoyer des mercenaires en Ukraine.

"Tous les mercenaires envoyés par l'Occident pour aider le régime nationaliste de Kiev, selon le droit international humanitaire, ne sont pas des combattants. Ils n'ont pas droit au statut de prisonnier de guerre. La meilleure chose qui attend les mercenaires étrangers en détention est un responsabilité pénale. Nous exhortons les citoyens des pays étrangers qui envisagent d'aller se battre pour le régime nationaliste de Kiev à réfléchir à deux fois avant de partir", a-t-il conclu. sputniknews.com 3 mars 2022

LVOG - Pourquoi les Ukrainiens seraient-ils motivés pour soutenir un régime corrompu, pourri jusqu'à l'os, qui les maintient dans la pauvreté et qui plus est fasciste, qu'auraient-ils à y gagner ?


Les juifs d'extrême droite sont des clones des nazis ou plutôt l'inverse.

Lu. Zemmour parle des Tchétchènes qui sont prêts à mourir et défendre les chrétiens orthodoxes dans le Donbass. Il parle des Tchétchènes qui ont combattu les terroristes en Syrie. Il parle des Tchétchènes qui vont faire face au régiment ukrainien Azov qui arbore fièrement des symboles nazis et massacre les russophones de l’Est de l’Ukraine.

Mais, chose étrange, la judéité du président Zelensky ne semble pas ébranlée par tous ces nazis qui pullulent dans les rues ukrainiennes. Là encore, Zemmour préfère jouer la carte hébraïque : « Le président Zelensky n’est pas un nazi, c’est grotesque, je sais que Zelensky est juif et il est accusé de nazisme (…) je trouve ça grotesque et indigne. »

La question que nous nous posons à la rédaction du 4-4-2 est donc pourquoi, le 2 novembre 2021, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a nommé le leader nazi idéologue du Troisième Reich Dmitro Yarosh comme conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes du général Valerii Zaluzhnyi ? Est-ce que la judéité de Zelensky lui permet ce petit écart ? Est-ce grotesque de savoir que le néo-nazi Dmitro Yarosh ait dirigé le Bataillon Azov du colonel Andrey Biletsky ?

LVOG - Comme quoi être juif peut être compatible avec être nazi, en Israël ils n'ont cessé de le démontrer depuis 1948, lire dans les archives de notre portail...


Les militaires ukrainiens vont commencer à commettre des crimes de guerre : "Nous massacrerons les Russes innocents comme des cochons". - newspunch.com 3 mars 2022

Extrait.

La Fraternité SSO d'Ukraine envoie ses salutations à l'artillerie russe ! (...) A partir de maintenant, il n'y aura plus d'artillerie russe capturée. Aucune pitié, aucun "s'il vous plaît ne tuez pas, je me rends" ne s'échappera. Chaque calcul, peu importe : commandant, chauffeur, guide, chargeur - sera abattu comme un cochon. Attachez votre pantalon, nous sommes déjà venus pour vous. Appelle ta mère une dernière fois. Dis que tu vas bientôt mourir, chacal. Nous ne sommes pas la mort, nous sommes pire !

Les militaires ukrainiens ont le droit d'annoncer leur intention de commettre des crimes de guerre.

La semaine dernière, Facebook a même supprimé manuellement le groupe "néonazi" du bataillon Azov de sa liste des "personnes et organisations dangereuses" afin qu'il puisse être couvert d'éloges.

https://newspunch.com/ukraine-military-to-start-committing-war-crimes-well-slaughter-innocent-russians-like-pigs/

Wikipédia - Le régiment Azov, jusqu'à septembre 2014 le bataillon Azov, connu aussi sous le nom des « hommes en noir », est une unité d'extrême droite néonazie intégrée à la garde nationale de l'Ukraine.

LVOG - J'ai été vérifié, l'info est exacte.

Le bataillon Azov

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La boutique du bataillon Azov

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Facebook is reversing its ban on posts praising Ukraine's far-right Azov Battalion, report says - businessinsider.in 25 février 2022

Traduction - Selon un rapport, Facebook revient sur l'interdiction des publications faisant l'éloge du bataillon Azov d'extrême droite en Ukraine.

Facebook revient sur l'interdiction faite aux utilisateurs de faire l'éloge du bataillon Azov, une force paramilitaire d'extrême droite de la Garde nationale ukrainienne.

The Intercept a été le premier à rapporter la nouvelle.

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Confirmation : le président ukrainien Zelinsky a menti, les Russes n’ont pas détruit le mémorial juif de Babi Yar - lemediaen442.fr 3 mars 2022

Le 1er mars 2022, le président ukrainien Zelensky postait sur Twitter son indignation concernant le bombardement russe du site du mémorial juif de Babi Yar. Volodymyr Zelensky : « Au monde : à quoi bon dire “plus jamais ça” pendant quatre-vingts ans, si le monde se tait lorsqu’une bombe tombe sur le même site de Baby Yar ? Au moins cinq tués. L’histoire se répète… »

Les organisations juives ont crié leur indignation et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a renchéri, soulignant qu’il s’agit d’une volonté de Moscou d’« effacer » l’histoire ukrainienne. Le grand rabbin d’Ukraine condamnera les « bombardements » qui ont touché le mémorial de victimes de la Shoah. Opposant viscéral à la Russie, Natan Sharansky, ira jusqu’à dire sur I24News : « Babi Yar est le plus grand tombeau de masse de la Shoah et l’URSS a toujours voulu effacer jusqu’à son souvenir. Cette frappe de l’armée russe est la réalisation de cela (…) Poutine veut retrouver la grandeur de la Russie tsariste. » Une propagande qui a fait le tour de toutes les rédactions du monde, de tous les réseaux sociaux, sans prendre la peine de vérifier les faits.

La réalité est pourtant très différente, tellement différente qu’on se demande si le président ukrainien est actuellement en Ukraine comme il l’affirme. Car le président de l’Ukraine ment au monde et ment aux Juifs du monde entier :

L'envoyé spécial du @YediotAhronot en Ukraine affirme que le Mémorial du Massacre de Babi Yar n'a pas été endommagé par les bombardements russes d'hier.

lemondejuif1fo

Le président ukrainien Zelensky a menti : le Mémorial juif de BabiYar n’a pas été détruit par les Russes.

Charles Enderlin

Ron Ben Yshaï envoyé spécial de Ynet s’est rendu à Babi Yar., le mémorial est intact.

La journaliste de l’AFP, Daphné Rousseau a publié deux photos des sculptures mémorielles encore intactes dédiées aux enfants morts et de la Menorah (le chandelier à sept branches) en hommage aux juifs exécutés. La reporter constate : « Le mémorial lui-même, un parc situé à 1 kilomètre de la tour, est intact comme vous pouvez le voir ». Dans sa dépêche, l’AFP ajoute que le mémorial « n’a pas été directement touché par les frappes ».


Le Mémorial de Yad Vashem et les nazis ukrainiens - Réseau Voltaire 3 mars 2022

Le mémorial de Yad Vashem, principale institution au monde à conserver la mémoire de la « solution finale nazie de la question juive », a, dans un premier temps, condamné l’amalgame du président russe Vladimir Poutine entre certains groupes ukrainiens et les nazis.

Le porte-parole du Kremlin, Dmirty Preskov, a alors invité l’institution à venir dans le Donbass constater les charniers.

L’ambassadeur ukrainien à Tel-Aviv a déploré les « mensonges » russes et déclaré que le Kremlin vit décidément dans un autre monde. Tandis que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, rappelait qu’il est juif et ne saurait donc être nazi.

À ce jour, le Mémorial Yad Vashem n’a pas répondu au Kremlin.

Les institutions juives européennes soulignent, qu’il y a plusieurs années, elles ont exclu de leurs rangs le milliardaire ukrainien Ihor Kolomoïsky en raison de ses liens avec la pègre et les néo-nazis. M. Kolomoïsky était le producteur de l’acteur juif Volodymyr Zelensky. Réseau Voltaire 3 mars 2022


500 000 dollars pour la capture des commandants nazis en Ukraine - Réseau Voltaire 3 mars 2022

Le gouverneur de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a annoncé la prise de la plus grande base militaire ukrainienne par un régiment tchétchène. Traditionnellement les Tchétchènes sont considérés comme des combattants exceptionnels.

M. Kadyrov a également promis une récompense de 500 000 dollars pour l’arrestation des commandants nazis ukrainiens qui sont venus se battre en Tchétchénie avec les jihadistes de l’Émirat islamique d’Itchkérie.

En 2007, le néo-nazi Dmytro Yarosh, actuel conseiller spécial du chef des armées ukrainiennes, avait organisé avec l’émir Dokou Oumarov, le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), un congrès pour sceller l’alliance entre les néo-nazis européens et les jihadistes moyen-orientaux contre la Russie. Réseau Voltaire 3 mars 2022


D'autres infos.

Le canal de Crimée du Nord en cours de rénovation - Réseau Voltaire 3 mars 2022

La partie septentrionale du Canal de Crimée du Nord, reliant la Crimée au Dniepr, a été pris par l’armée russe. Immédiatement des travaux ont débutés pour rétablir l’approvisionnement en eau potable de la Crimée, coupé par le gouvernement de Kiev en juillet 2019.

Construit en 1971 par les Soviétiques, ce canal alimentait 85 % de l’eau potable en Crimée.

Le Pentagone ne veut pas que vous voyiez ces documents sur les laboratoires biologiques en Ukraine, affirme une journaliste. par The Rio Times (28 février 202) - Mondialisation.ca, 03 mars 2022

Le personnel de l'ambassade des États-Unis aurait oublié de retirer un document montrant que le Pentagone finance deux nouveaux biolabs à Kiev et à Odesa. C'est ce qu'a écrit la journaliste d'investigation Dilyana Gaytandzhieva sur les médias sociaux.

L’ambassade américaine en Ukraine a retiré samedi de son site Internet tous les documents concernant les biolabs financés par le Pentagone en Ukraine. C’est ce qu’écrit la journaliste d’investigation Dilyana Gaytandzhieva sur les médias sociaux.

Le personnel de l’ambassade a oublié de retirer un document montrant que le Pentagone finance deux nouveaux biolabs à Kiev et à Odesa.

L’Ukraine n’a aucun contrôle sur les biolabs militaires. Le gouvernement ukrainien n’est pas autorisé à divulguer des informations sensibles sur le programme.

L’un des laboratoires est situé à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine. En janvier 2016, au moins 20 soldats ukrainiens y sont morts en deux jours d’un virus de type grippal. Deux cents autres soldats ont été hospitalisés. Le gouvernement ukrainien n’a pas fourni de détails sur les soldats décédés.

L’hépatite A s’est déclarée en 2018 dans des circonstances suspectes dans le sud-est de l’Ukraine, où se trouvent également un certain nombre de biolabs. En janvier 2018, 37 personnes ont été hospitalisées pour une hépatite A dans la ville de Mykolayiv.

La police a ouvert une enquête. Dans la même ville, plus de 100 personnes ont été infectées par le choléra en 2015.

Durant l’été 2017, 60 personnes ont été hospitalisées pour une hépatite A dans la ville de Zaporizhzhya. En juin 2017, 19 enfants d’un orphelinat ont été hospitalisés pour une hépatite A. En novembre de la même année, des cas d’hépatite A ont également été signalés à Kharkiv.

Les États-Unis et l’Ukraine ont créé conjointement le Centre pour la science et la technologie en Ukraine (STCU). Au cours des 20 dernières années, le STCU a investi plus de 285 millions de dollars dans quelque 1850 projets menés par des scientifiques qui travaillaient auparavant au développement d’armes de destruction massive, a découvert le journaliste d’investigation.

Les documents sont également disponibles sur le site internet ici.

Ce sont ces documents que l’ambassade des États-Unis ne veut pas que vous voyiez, selon le journaliste : L’ambassade américaine en #Ukraine vient de supprimer de son site internet tous les documents concernant 11 biolaboratoires financés par le Pentagone en Ukraine. J’ai publié tous ces documents (maintenant supprimés par l’ambassade) ici

https://t.co/Odc0ermmZe

et dans le fil de discussion ci-dessous pic.twitter.com/benFmDwguI

Cependant, ils ont oublié de supprimer ce document du registre des contrats fédéraux américains, qui montre que le Pentagone finance deux nouveaux biolabs à Kiev et Odessa, écrit le journaliste.

Tous les documents et références ont depuis été sécurisés sur ce site.

(https://gab.com/IamTHE3percent/posts/107860785599275446)

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Documents expose US biological experiments on allied soldiers in Ukraine and Georgia

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Le Mur de l’OTAN, l’encerclement de la RUSSIE, le Rideau de Mépris de l’UE L'extension du domaine impérial USA-OTAN - Première partie - par Luis Basurto Mondialisation.ca, 03 mars 2022

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Les États-Unis, avec leur instrument de domination et d’agression militaire nommé Organisation du traité de l’Atlantique nord OTAN, avec aussi l’Europe occidentale vassalisée – la Communauté économique européenne CEE, devenue Union européenne UE (Traité de Maastricht en 1992) – conçurent et bâtirent activement dès 1989, coûte que coûte, une stratégie conquérante rapide. Stratégie déjà préalablement théorisée et annoncée depuis des décennies par de géopoliticiens étasuniens, et synthétisée par exemple en 1989 par le Polonais devenu Étatsunien Zbigniew Brzesiñski (1).

Une stratégie géopolitique agressive, très agressive, avec les alliances géopolitiques d’après-guerre et avec l’OTAN, devenant ouvertement provocateurs et conquérants. Contre la République fédérative socialiste RFS de Yougoslavie d’abord. Aussi contre l’Union des républiques socialistes soviétiques URSS, finalement disloquée en 1991. Puis contre la Fédération de Russie dès 1991. Tout cela visait d’ailleurs autant le Pacte de Varsovie que le Conseil d’assistance économique mutuelle CAEM (2), tout le Bloc de l’Est, les pays socialistes, les démocraties populaires européennes nées dès 1945, après la victoire de l’URSS contre l’Allemagne nazi.

Il faut rappeler justement ce fait historique majeur et bien insister pour que l’Europe UE, vassalisée de nos jours aux États-Unis, cesse son révisionnisme voire négationnisme historique, qui tente depuis de décennies d’occulter ou minimiser le fait que la défaite définitive de l’Allemagne nazie en Russie puis dans toute l’URSS et dans l’Europe toute c’est bien l’exploit des Russes soviétiques, victoire ayant libéré l’URSS, puis l’Europe de l’est, centrale, du sud, les Balkans, et l’Allemagne elle-même, ayant gagné la bataille de Berlin, et poussé Hitler au suicide et le régime nazi à la capitulation définitive. Les vingt-sept millions de morts soviétiques, russes et d’autres soviétiques, furent le prix payé par les Soviétiques pour gagner la Deuxième guerre mondiale. L’Europe ne devrait jamais oublier cela, et le devoir européen de mémoire devrait sans faille être concordant avec les actes des Européens de l’UE de nos jours face à la Russie.

La stratégie géopolitique agressive USA-OTAN dès 1989 était une stratégie destructrice, de dépeçage, tendant au démembrement du Pacte de Varsovie, et de l’URSS, voire de la Fédération de Russie ensuite. Nous n’oublions pas les tentatives centrifuges « spontanées », dans les petits territoires baltes, l’Ukraine, la Biélorussie et la propre RSS de Russie (celle de Boris Eltsine), dans la Tchétchénie de la Terreur islamiste par la suite, dans la Transcaucasie velléitaire encore de nos jours et dans les pays soviétiques de l’Asie centrale.

Une véritable stratégie destructrice, stratégie de vautours, de charognards, qui pousse au crime, à l’automutilation, au suicide des États, aux guerres civiles. Les vautours et charognards d’Occident se précipitant ensuite pour bien manger et digérer les restes. Et nous constaterons que cette stratégie de vautours et charognards est ancienne, que l’Occident capitaliste et impérialiste a de la suite diabolique dans les idées.

Sans nous remonter même au Congrès de Vienne en 1815, ou au Congrès de Berlin de 1884-85 où l’Afrique, tout le continent, fut dépecé et avalé par les puissances colonialistes européennes. Nous resterons dans XXe siècle. Déjà en 1918, lors de la fin de la Première guerre mondiale, les puissances victorieuses, suite à l’écroulement de quatre empires, organisèrent (3) soit le démembrement des uns soit d’importantes pertes territoriales des autres, à savoir : l’empire allemand, l’empire russe, l’empire austro-hongrois et l’empire ottoman.

Les Ottomans et Austro-Hongrois furent morcelés, leurs territoires devenant un confetti des nouveaux pays. Les Russes n’évitèrent pas le pire, ils furent amputés des territoires baltes, de la Finlande, et de larges territoires russes, biélorusses et ukrainiens au profit de la Pologne, tous, sauf la Finlande, réintégrés après 1945. L’Allemagne de la république de Weimar perdit 1/7 du territoire du l’Allemagne wilhelmienne (1871-1918), au profit surtout de la réinvention de la Pologne, avec les territoires de l’ancienne Prusse, dont le « corridor de Dantzig », qui fut l’un des motifs de le Deuxième guerre mondiale.

Vers la fin du XXe siècle, l’objectif fut faire éclater les pays et espaces post-communistes en Europe, devenus des pays-cibles, pour mieux les mater premièrement, pour les neutraliser, en les affaiblissant et in fine bien morcelés pour les dominer, économiquement et militairement. Les Yougoslaves, les Soviétiques et les Russes d’aujourd’hui, ne sont pas devenus les cibles, des pays-cibles, parce qu’étant tout simplement communistes. Alors, communistes autrefois et non communistes depuis 1991, les Yougoslaves furent attaqués par l’Allemagne « réunifiée » en 1989 et ses perfides desseins, afin de faire disparaître leur pays, pour mieux les digérer bien morcelés.

Les Russes de même, n’étant plus communistes mais étant à présent quand même harcelés et attaqués par des méthodes de guerre hybride tout simplement parce qu’ils ont le tort d’être toujours Russes, ayant un pays trop grand, avec ses 17 125 191 km² et ses plus de 146 millions d’habitants, en pleine renaissance depuis les années 2000. Cela gêne donc trop l’impérialisme étatsunien, et ses alliés, un empire vacillant qui depuis 1989 théorisait la fin de l’Histoire avec Y.F. Fukuyama (4) et sa théorie de la victoire universelle et éternelle des États-Unis.

La Russie est encore trop grande, et trop puissante à nouveau, elle se reconstruit encore, sa puissance grandit, et tout cela est inadmissible pour être tolérée par les prétentions impérialistes de Washington. Celui-ci étant maintenant clairement une puissance en déclin, à bout de souffle, et prête à tout genre de soubresauts pour enrayer sa décadence. La guerre est toujours un bon moyen, et ce qui est clair c’est que la guerre est bien toujours la politique étrangère des Etats-Unis.

L’Europe de l’UE, de l’UE-OTAN, celle de l’énorme Mur de l’OTAN de nos jours, devenue plus otanienne que les USA dans ce temps de bruit de bottes, peine à se rendre compte de comment cet affrontement avec la Russie de nos jours la rend plus vulnérable dans le monde et plus dépendante de Washington. Déjà poussée à prendre ses distances avec la puissante Chine, premier PIB du monde en parité de pouvoir d’achat PPA. Une EU en désindustrialisation permanente, sauf la RFA, tributaire du commerce avec l’Asie de l’Est, avec la Chine, et avec la Russie, une UE sans les matières premières dont elle a besoin, pétrole, gaz, charbon, blé, intrants agricoles, acier, métaux, terres rares, produits industriels finis, composants électroniques, médicaments, simples masques chirurgicaux, etc. C’est parfait pour Washington, avoir une Europe alliée mais faible, cessant d’être une concurrence ou une menace de concurrence. D’une pierre deux coups ! Les plans étasuniens ne sont pas avares en objectifs, un génial coup de billard à trois bandes. Fini donc le gaz russe, et son Nord Stream 2, mais fini aussi tout un tas d’autres choses !

La disparition de l’URSS généra en 1991 un grand vide et généra aussi la « question russe », ce nouveau et digne départ postcommuniste, qui n’est toujours pas résolue en ce 2022. Les tentatives de l’Occident sous emprise étasunienne de la résoudre par l’encerclement, par la menace et par la force, par encore plus de recul et l’affaiblissement des Russes, nous mène directement à la guerre. La Russie se défend, avec ou sans V. Poutine. L’Ukraine n’est qu’un de ces scénari. Les apprentis-sorcier occidentaux agissent. La planète entière pourrait exploser.


Crise : Un scénario de troisième guerre mondiale au plus fort de la crise Covid par Prof Michel Chossudovsky - Mondialisation.ca, 03 mars 2022

Guerre économique

Un programme complexe de guerre économique et sociale sous les auspices du COVID-19 « Verrouillage » a été lancé le 11 mars 2020 contre 193 États membres des Nations unies. L’objectif déclaré était de combattre la propagation du virus « en vue de sauver des vies« .

Amplement documentée, cette initiative émanait des échelons supérieurs de l’establishment financier. Son but n’était pas de sauver des vies, bien au contraire. Elle impliquait une procédure décisionnelle complexe nécessitant la collaboration de plus de 190 gouvernements nationaux.

Son objectif non avoué était de déclencher un chaos économique et social, entraînant faillites, chômage et pauvreté.

Le confinement de la main-d’œuvre, le masque facial, l’éloignement social, la fermeture des écoles et des universités, le mandat de vaccination, etc.

La question fondamentale : Quel est son rapport avec la géopolitique et les stratégies de la guerre mondiale. Quel est son rapport avec la politique étrangère des États-Unis et l’agenda militaire des États-Unis et de l’OTAN ?

D’un point de vue stratégique, les verrouillages et les mandats de Covid-19 constituent un acte de « guerre économique ».

Sans précédent dans l’histoire du monde, ce projet diabolique affectant plus de 7 milliards de personnes dans le monde a été mis en œuvre simultanément et de manière concertée au cours des deux dernières années avec la planification et le déploiement stratégique des forces américaines, de l’OTAN et des forces militaires alliées contre la Russie et la Chine.

Deux crises apparemment différentes se déroulent simultanément

Les dangers d’une guerre mondiale dirigée contre la Russie et la Chine,

Les mandats Covid dirigés contre plus de 7 milliards de personnes.

Ces deux crises majeures qui se déroulent simultanément sont intimement liées

Pour lire la suite :

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Après Saddam Hussein, Poutine : l’Occident et le dangereux scénario du « dirigeant fou » par Jonathan Cook (Middle East Eye 28 février 2022) - Mondialisation.ca, 03 mars 2022

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Le 5 mars 2022

L'adresse du lien suivant a été modifiée.

2ème partie

La causerie d'ici 1 heure, il est 12h35 en Inde, 8h05 en France.

Bonne journée à tous.

Un énorme merci au camarade qui en France vérifie que la page d'accueil du portail s'affiche correctement et qui m'envoie plein de documents, dommage que vous ne soyez pas plus nombreux...

Je n’ai pas le temps de commenter chaque article, la priorité va à l’information, qui lorsqu’elle est bien faite ou claire permet facilement à chacun de comprendre la situation ou de se faire sa propre idée sans avoir besoin de recourir à quelqu’un pour interpréter les faits, c’est très bien ainsi. Je ne suis pas du tout du genre à dicter à qui que ce soit ce qu'il doit penser.

La Voix de l'Opposition de Gauche, c'est la voix de tous les exploités et opprimés de la planète qui ne supportent plus les inégalités et les injustes, les mauvais traitements, les souffrances et les guerres que leur inflige le capitalisme, qui aspirent au contraire à la paix, à vivre en harmonie avec tous les peuples, au bien-être social, à l'épanouissement individuel, à la démocratie et à la liberté.

La Voix de l'Opposition de Gauche, c'est la voie du combat pour le socialisme, pour une République sociale universelle débarrassée de l'exploitation de l'homme par l'homme ou de la servitude. Rejoignez-nous !

Déclaration et position de La Voix de l'Opposition de Gauche

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». (La Fontaine : les animaux malades de la peste. Fables)

Comment les choses se sont-elles passées avec la Libye ? Puis comparons avec le traitement accordé à l'Ukraine.

Pour intervenir militairement en Libye, l'OTAN a prétexté qu'une communauté faisait l'objet de bombardements par l'armée libyenne. Or, il s'est avéré que cet argument avait été complètement fabriqué par l'OTAN pour justifier le bombardement de la Libye et l'assassinat de son président, M. Kadhafi, afin de mettre un terme à sa tentative de mettre en place une banque centrale africaine, pour faire bref.

En réalité, aucune communauté particulière n'était martyrisée par le gouvernement libyen et n'avait fait appel à qui que ce soit pour la délivrer d'un horrible dictateur, tout simplement parce qu'il n'existait pas.

Ensuite, l'OTAN s'est appuyée sur une résolution adoptée par le conseil de sécurité de l'ONU pour justifier la légalité de son intervention militaire en Libye, donc sur la base d'un grossier mensonge, d'un fait inexistant qu'elle avait fabriqué à cette fin.

En conclusion, l'OTAN avait déclaré la guerre ou attaqué militairement un pays sans mandat du peuple de ce pays, à partir duquel elle aurait pu justifier son intervention, qui fut donc illégale, non pas au regard de l'ONU ou du droit international qui ne nous intéresse pas ici, mais du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes qui a été violé par l'OTAN.

Pour intervenir en Ukraine, la Russie a prétexté qu'une communauté faisait l'objet de bombardements par l'armée ukrainienne appuyée par des milices néonazies, après vérification il s'est avéré que ces faits étaient exacts, amplement confirmés par une multitude de témoignages, reportages ou documentaires, photos, vidéos, produits depuis 8 ans par des journalistes de différentes nationalités, dès lors il ressort que cet argument parmi d'autres pour justifier cette intervention militaire, était recevable.

En conclusion, selon le droit d'ingérence humanitaire dans un pays tiers dont s'était réclamé ou plutôt avait abusé l'OTAN pour intervenir en Libye, il est légitime que la Russie avance ce principe pour justifier son intervention militaire en Ukraine puisque ses arguments reposent sur des faits prouvés et vérifiables.

Quant à l'attitude de cette communauté et au-delà les très nombreux ukrainiens désireux de se débarrasser d'un régime flanqué de néonazis, parmi eux un grand nombre de militants ouvriers ou de syndicalistes victimes d'agressions fascistes, elle est sans ambiguïté, elle soutient l'intervention militaire russe sans se soucier de sa condamnation par la majorité des représentants des Etats présents à l'ONU, sachant qu'ils avaient été intimidés ou menacés de représailles par l'OTAN contrôlée par l'oligarchie anglo-saxonne et ses alliés internationaux.


Confirmation. Il y a ceux qui ont du pif et ceux qui ont le tarin et le cerveau bouchés

LVOG - C'était dans la causerie du 1er mars.

Vous vous souvenez de cette femme ? - reseauinternational.net 4 mars 2022

Vous vous souvenez de la femme dont les photos ont fait le tour des médias mondiaux ? Cette civile (partie gauche de la photo) aurait vu sa maison bombardée.

À présent nous vous présentons le personnage qui a brillamment joué ce rôle. Elle est membre du 72ème CIOPs (Centre d’Information et d’Opérations psychologiques), plus précisément, du groupe opérationnel « Prometheus ».

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Cette causerie au format pdf (13 pages)



ACTUALITE EN BREF

Le dictateur, c'est Poutine !

Wauquiez compare Macron à un "dictateur" puis "retire" ses propos - Le HuffPost 4 mars 2022

LVOG - Tout le monde semble déjà avoir oublié, que Macron et ceux qui avaient rejoint l'union nationale étaient directement responsables d'environ 100.000 morts victimes du refus de leur permettre de se soigner avec les traitements efficaces qui existaient pour traiter la Covid-19 et ses variants depuis janvier 2020.

Tous les candidats à l'élection présidentielle sont des criminels ou complices de crimes de masse contre la population, en plus tous avaient adopté la muselière et la piquouse qui allait servir de caution à l'infâme pass vaccinale ou à la vaccination obligatoire qui allait causer plus de morts encore...


Le dictateur et son mentor, un banquier.

Après avoir prédit l’élection d’une femme, Jacques Attali annonce qu’il votera Macron à la présidentielle - lemediaen442.fr 4 mars 2022

Jacques Attali annonce sur sa page Twitter qu’il votera pour Emmanuel Macron aux deux tours. L’homme qui reste à son poste, contrairement à tous les présidents qu’il voit défiler depuis Mitterrand, et se vantait même d’avoir fabriqué Macron :

« Emmanuel Macron ? C’est moi qui l’ai repéré. C’est même moi qui l’ai inventé. Totalement. A partir du moment où je l’ai mis rapporteur, où il y avait Tout-Paris et le monde entier et où je ne l’ai pas éteint, il s’est fait connaître. C’est la réalité objective. » Tiré du livre d’Anne Fulda, Emmanuel Macron. Un jeune homme si parfait.

Attali avait pourtant prophétisé qu’une femme aurait dû prendre la succession de son poulain et ce devait être Audrey Tcherkoff qui écrivait le livre — préfacé par son mentor — Manuel pour une sortie positive de la crise, livre qui préparait l’avenir du Nouvel Ordre Mondial, rien que ça ! Mais voilà, à trop se vanter sur les plateaux TV, les internautes avaient flairé le lièvre et ainsi neutralisé une candidature télescopée d’avance par l’homme en noir. lemediaen442.fr 4 mars 2022

LVOG - Je n'avais pas suivi, je croyais qu'il pensait à Pécresse qui avait été invitée à la réunion annuelle du groupe Bilderberg en 2013, à moins qu'ils se soient ravisés ou qu'ils aient cherché mieux... Ce n'est pas difficile avec la multitude de candidats qu'ils ont recrutés dans leurs différents think tanks néolibéraux, genre Young americain leader, le Forum des jeunes leaders mondiaux de Davos, etc.


Et pendant ce temps-là...

Lu - Rien de tel qu’une bonne crise pour occuper les esprits. Et faire obstinément avancer un agenda mondial.

Et après deux années à découvrir que nos médias racontaient à peu près n’importe quoi à peu près tout le temps, tout le monde a immédiatement oublié. On recommence à donc écouter avec ferveur les mêmes médias débiter les mêmes approximations, les mêmes mensonges, à cacher les mêmes vérités inconfortables au discours officiel, participant ainsi à l’espèce de communion d’esprit débilitante dans laquelle une masse considérable d’individus barbote avec une certaine volupté.

C’est extraordinairement pratique parce que ça permet de faire passer complètement en dehors du champ de vision toute une avalanche de nouvelles qui ne sont bonnes que pour une infime proportion de l’Humanité et qui sont des cauchemars en devenir pour plus des 99,9% restants.



DOSSIER UKRAINE

C'était une fausse information de l'OTAN relayée par son agence de presse, l'AFP.

Attaque d'un site nucléaire ukrainien: l'ambassadeur russe à l'ONU dénonce "un mensonge" - BFMTV 4 mars 2022

La Russie n'a pas attaqué le site nucléaire ukrainien de Zaporojie, une accusation qui est un «mensonge», a affirmé au Conseil de sécurité de l'ONU l'ambassadeur russe Vassily Nebenzia, en accusant l'Ukraine d'avoir provoqué un incendie dans cette installation. L'accusation selon laquelle la Russie est responsable «fait partie d'une campagne de mensonges» à l'encontre de Moscou, a-t-il asséné. L'Ukraine et les Occidentaux ont accusé la Russie d'être à l'origine de l'attaque.

Selon le magazine Défense & Sécurité internationale, les images de combats montrent surtout «des bâtiments administratifs, avec une progression terrestre (pas d'artillerie/aviation)». «La centrale n'est donc pas "bombardée" et jusqu'à preuve du contraire, les bâtiments réacteurs ne le sont pas», a poursuivi le magazine dans un fil de publications sur les réseaux sociaux revenant sur les enjeux de l'épisode en question.

Répondant aux journalistes, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Mariano Grossi, a expliqué que selon ses informations, le projectile à l'origine des dégâts «prov[enait] des forces russes». «Nous n'avons [toutefois] pas de détails sur le type de projectile, cela pourrait être beaucoup de choses différentes», a-t-il précisé. RT 5 mars 2022

Se référant à l'Inspection d'État pour la réglementation nucléaire de l'Ukraine, l'administration militaire de la région a annoncé vendredi 4 mars que la centrale a été prise par les forces militaires de la Russie.

Par la suite, le maire de la ville d'Enerhodar, Dmitri Orlov, a déclaré qu’il n’y a pas de combat ni dans la ville ni sur le site de la station. sputniknews.com 4 mars 2022


Faits et arguments pour démonter la propagande de guerre officielle.

Lu - Posons maintenant la question suivante qui revient sans cesse.

Pourquoi Poutine n’a-t-il pas coupé le gaz à une Europe qui en manque rapidement ?

Parce que cela viserait les populations civiles. S’il ne cible pas les civils en Ukraine pour minimiser leur colère d’être envahi, alors pourquoi utiliserait-il cette arme maintenant contre des civils en Allemagne qui détiennent la clé pour renverser les politiciens et les oligarques fous qui ont provoqué cette guerre en premier lieu ?

Cela n’a aucun sens stratégique. Cela témoigne également d’une sorte de confiance dans la position militaire de la Russie en Ukraine, ce qui donne du crédit aux informations selon lesquelles la Russie atteint ses objectifs stratégiques sur le terrain en Ukraine.

D’accord, c’est la configuration du terrain.

Alors, quels sont les véritables objectifs de Poutine ? Comme je l’ai dit au début, rien de moins que de briser le dos de Davos et de leurs agents aux États-Unis et au Royaume-Uni, agents qui tourmentent la Russie depuis plus d’un siècle.


Les pivots géopolitiques : Azerbaïdjan, Ouzbèkistan et Ukraine

Lu - La réponse est donné en 1997 par l’ancien conseiller du 39ème président américain, Jimmy carter : « les trois quarts des ressources énergétiques connues y sont concentrées… L’Eurasie demeure, en conséquence, l’échiquier sur lequel se déroule le combat pour la primauté globale… Les conséquences géostratégiques de cette situation pour les États-unis sont claires : l’Amérique est bien trop éloignée pour occuper une position dominante dans cette partie de l’Eurasie, mais trop puissante pour ne pas s’y engager… Les États qui méritent tous les soutiens possibles de la part des États-Unis sont l’Azerbaïdjan, l’Ouzbèkistan et l’Ukraine car ce sont tous les trois des pivots géopolitiques » 2.

2 - Zbigniew Brzezinski, « Le grand échiquier ». Bayard Editions, 1997. p. 59, 61, 193 et 194.


Rappel des évènements depuis 2014 ou la version censurée par les médias et gouvernements occidentaux et leurs vassaux.

Lu - L’Occident est allé trop loin en fomentant un coup d’État en Ukraine en 2014 suite aux nombreuses manifestations organisées à Kiev en réaction à l’annonce du président Ianoukovytch de préférer conclure des accords avec la Russie plutôt qu’avec l’Europe.

Derrière ces manifestations appelées « l’Euromaïdan », on trouve la CIA et sa Radio Free Europe/Radio Liberty qui émet en Europe et au Moyen Orient, offrant des programmes dans toutes les langues pour déstabiliser des pays. Réalisé par un mélange répugnant composé d’une belle brochette de charognards, tels que des agents de la CIA et autres services de pays de l’OTAN, d’ONGs dont International Renaissance Foundation de George Soros, des nazis de Svoboda et autres nostalgiques de Stepan Bandera, un nationaliste ukrainien qui s’est illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale en collaborant avec l’Allemagne nazie et en créant la Légion ukrainienne sous commandement de la Wehrmacht, ce coup d’État a mené à la fuite puis à la destitution du président Viktor Ianoukovytch considéré comme trop proche de la Russie.

Depuis la chute de l’URSS, l’Ukraine était le point de concentration de toute l’attention de l’empire qui n’a de cesse de vouloir déstabiliser la Russie en créant de fausses « révolutions » dans tous les pays qui l’entourent et toujours avec le financement des ONG de George Soros. Déjà en 2004, on avait vu la « révolution orange » qui a marqué le rapprochement de l’Ukraine avec l’Europe et l’OTAN.

L’empire avait donc gagné et a installé ses marionnettes à la tête de l’Ukraine livrée à une bande de nazis et de bandits rivalisant d’ignominie. Quand on donne le pouvoir aux fascistes, on peut s’attendre au pire. La haine ethnique s’est installée, propagée par les médias et le pouvoir. Les partis nazis Svoboda et Pravy Sektor financés par les Occidentaux, organisaient des camps d’entraînement et formaient des bataillons paramilitaires qui défilaient dans les rues sous les acclamations des civils, comme au bon vieux temps de Tonton Adolphe. Et le pire est arrivé, avec la bénédiction des « grandes démocraties » que sont les États-Unis et l’Union européenne. Tout ce qui était pro-Russe, communiste, antifasciste, rom, était pourchassé et lynché dans les rues. C’est le massacre d’Odessa, le 2 mai 2014, qui a montré au monde ce dont étaient capables ces nazis soutenus par Oncle Sam et l’UE. 48 personnes d’ascendance russe qui s’étaient rassemblées devant la Maison des Syndicats, ont été massacrées, les Ukrainiens « innocents » ayant mis le feu au bâtiment où elles s’étaient réfugiées pour échapper à la folie furieuse de cette horde de nazis bavant la haine. La plupart ont été brûlés vifs, dont des gamins de 16 ans et des pensionnés, et ceux qui sautaient dans le vide pour échapper aux flammes étaient battus à mort avec des barres de fer. Une femme enceinte a été étranglée avec le cordon d’un téléphone dans l’un des bureaux. Et pendant ce temps-là, des civils au-dehors remplissaient des cocktails molotov pour aviver l’incendie. Voilà ce qu’est l’Ukraine aujourd’hui : un peuple de nazis pour la plupart, et fiers de l’être. Les autres vivent dans la terreur depuis des années. D’ailleurs, beaucoup de ceux qui fuient le pays devant l’avancée de l’armée russe savent qu’il va leur en cuire pour ce qu’ils ont fait ou laissé faire. La preuve, c’est que malgré le fait qu’ils soient devenus des réfugiés, cela ne les empêche pas de montrer leur racisme dégoûtant en refoulant les personnes noires, arabes ou asiatiques pour les précéder au passage de la frontière. Et ce sont ces gens-là que l’Europe accueille à bras ouverts…

Dans l’est de l’Ukraine, le Donbass, région minière, où s’étaient installés des familles russes du temps de l’URSS, la population étant forcément proche de la Russie à travers des liens de parenté et de culture, s’est vu interdire de parler la langue russe et a été considérée ouvertement comme une sous-race : bombardements, pogroms, viols, crucifixions, et toutes les horreurs que peuvent commettre les fascistes lorsqu’ils sont déchaînés.

Leur but était de « nettoyer » cette région de tout russophone. Comprenant qu’elle était destinée à être exterminée, la population du Donbass s’est rassemblée et a fait sécession, réclamant son autonomie. Le Protocole de Minsk a été mis en place pour mettre fin à la guerre qui sévissait au Donbass, l’armée ukrainienne pilonnant sans relâche la région autonome. Il y eu 14 000 morts au Donbass depuis 2014, pour la plupart des civils, sans que l’UE ne bronche. L’accord réclamant un cessez-le-feu immédiat a été signé le 5 septembre 2014 par les représentants de l’Ukraine, de la Russie, de la République populaire de Donetsk (DNR) et de la République populaire de Lougansk (LNR) pour mettre fin à la guerre en Ukraine orientale. Il n’a jamais été respecté par Kiev.

Voici un petit aperçu de la façon dont les gens du Donbass sont perçus par l’Ukraine avec le discours de l’ancien président Porochenko en décembre 2014 : « Nous aurons du travail et eux non ! Nous aurons les retraites et eux non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants, eux non ! Nos enfants iront à l’école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves ! Parce qu’ils ne savent rien faire ! Et c’est comme ça, précisément comme ça, que nous gagnerons cette guerre ! ». Entretemps, l’armée américaine entraînait les milices nazies qui faisaient des émules et grossissaient, pour finir par intégrer la garde nationale, dont le Bataillon Azov basé à Marioupol. À titre d’information, il est intéressant de noter que ce bataillon nazi est financé par l’oligarque milliardaire ukraino-israélien Ihor Kolomoïsky qui finance aussi les bataillons Aïdar, Donbass, Dnipro 1, tous nazis et chargés du nettoyage ethnique du Donbass.

Le nouvel homme de l’OTAN et de l’UE, le « héros » actuel de l’Ukraine, Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky, a remplacé Porochenko à la tête de l’Ukraine depuis le 20 mai 2019. D’origine juive et sioniste convaincu, c’est un guignol au sens propre du terme puisqu’il était un humoriste très populaire en Ukraine et qu’il a notamment dansé en talons aiguilles et a joué du piano avec son sexe. Il suffit de taper son nom sur internet pour avoir accès à ses « prestations ». Il a donné le nom de son émission télévisée « Serviteur du peuple » à son parti et a ouvertement déclaré qu’il voulait que l’Ukraine entre dans l’UE et dans l’OTAN. Cela signifierait accepter des bombes nucléaires américaines sur le territoire ukrainien…

C’en était trop. Vladimir Poutine a sifflé la fin de la partie.

En Occident, c’est l’hystérie collective et les masques tombent. Tous sont en faveur de l’Ukraine fasciste, même la « gauche », et des manifestations rassemblent des foules dans tous les pays occidentaux avec des drapeaux ukrainiens bleu et jaune et des drapeaux aux couleurs de Bandera, ce criminel nazi, rouge et noir.

Les Occidentaux sont tétanisés et ne parviennent pas à comprendre que leur empire s’écroule, cet empire qui est à l’image de son « commandant en chef », Joe Biden, dit « Sleepy Joe », un ancien « vieux beau » coureur de jupons complètement sénile qui bafouille et mélange tout. Sa dernière déclaration dans une conférence de presse en dit long sur son état mental : « Poutine peut encercler Kiev avec des chars mais il ne gagnera jamais le cœur et l’âme du peuple iranien ». Oui, vous avez bien lu. Ce serait drôle si le sort de l’humanité n’était pas en jeu avec cette bande de dégénérés.

Les Occidentaux sont pathétiques. Ils sont unanimes à pleurer sur le sort de cette « pauvre » Ukraine en comparant Poutine à Hitler, alors qu’ils soutiennent des nazis purs et durs. C’est hallucinant. Tout cela démontre que l’Occident est dans une crise à la fois politique, sociétale et économique. Il n’y a pas de politiciens consistants, ce sont des gens qui s’engagent dans la carrière politique par opportunisme mais ils sont désespérément incompétents et médiocres. Ce sont de vrais parasites qui dirigent les pays occidentaux et qui se retrouvent à tous les niveaux des institutions. Cet état de fait mène à ce que nous vivons actuellement. Ils sont tous responsables et pourtant ils s’enorgueillissent de leur ignorance crasse.


L'OTAN va-t-elle intervenir officiellement en Ukraine ?

Extrait de Reuters :

« Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré vendredi que l’alliance déployait des éléments de sa force de réaction prête au combat et continuerait à envoyer des armes à l’Ukraine, notamment des défenses aériennes, tout en affirmant que la Russie tentait de renverser le gouvernement ukrainien.

“Nous voyons la rhétorique, les messages, qui indiquent fortement que l’objectif est de renverser le gouvernement démocratiquement élu à Kiev”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion virtuelle des dirigeants de l’OTAN »1.

Stoltenberg a raison, la Russie remet en question les valeurs fondamentales de l’OTAN en matière de sécurité et exige que l’Alliance retire ses forces et ses infrastructures du seuil de la Russie. Ce que Stoltenberg omet de mentionner, c’est que l’expansion de l’OTAN constitue une menace existentielle pour la Russie en plaçant des sites de missiles, des bases militaires et des troupes de combat à sa frontière. Il ne mentionne pas non plus que l’expansion de l’OTAN viole les accords (dont tous les membres de l’OTAN sont signataires) stipulant que toutes les parties à l’accord s’abstiendront de toute action qui pourrait affecter les intérêts de sécurité des autres parties. À Istanbul (1999) et à Astana (2010), les États-Unis et les 56 autres pays de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) ont signé des documents « qui contiennent des principes interdépendants visant à garantir l’indivisibilité de la sécurité ».

Concrètement, cela signifie que les nations ne peuvent pas installer des bases militaires et des sites de missiles dans des endroits qui constituent une menace pour les autres parties. Cela signifie que les parties doivent s’abstenir d’utiliser leurs territoires respectifs pour mener ou aider une agression armée contre d’autres parties. Cela signifie qu’il est interdit aux parties d’agir d’une manière contraire aux principes énoncés dans le traité. Cela signifie que l’Ukraine ne peut pas devenir membre de l’OTAN si son adhésion constitue une menace pour la sécurité de la Russie.

Donc, oui, la Russie conteste l’approche de l’OTAN en matière de sécurité, principalement parce que l’approche de l’OTAN est construite sur les décombres de traités que les États membres ont déjà signés et approuvés mais qu’ils refusent maintenant d’honorer parce qu’ils ne font pas avancer leurs objectifs géopolitiques.

Stoltenberg aimerait que nous croyions tous que l’adhésion à l’OTAN devrait simplement être une question de choix personnel (« Chaque nation a le droit de choisir ses propres arrangements de sécurité »), comme on choisit le parfum de la glace que l’on veut manger. Mais ce n’est pas ainsi que les dirigeants protègent leur pays des menaces potentielles. Ces menaces ne peuvent être atténuées que lorsque les autres nations conviennent qu’elles « ne renforceront PAS leur propre sécurité au détriment de celle des autres ». C’est l’essentiel et cela ne changera jamais. La sécurité nationale est la priorité absolue de tout dirigeant et elle le sera toujours. Stoltenberg rejette ce principe fondamental de la sécurité mondiale, et son rejet a ouvert la voie à la guerre. Si vous voulez savoir qui est responsable de la guerre en Ukraine : Blâmez l’OTAN. Voici comment Poutine résume la situation :

« Au cours des 30 dernières années, nous avons patiemment essayé de parvenir à un accord avec les principaux pays de l’OTAN concernant les principes d’une sécurité égale et indivisible en Europe. En réponse à nos propositions, nous nous sommes invariablement heurtés soit à des tromperies et des mensonges cyniques, soit à des tentatives de pression et de chantage, tandis que l’alliance de l’Atlantique Nord continuait à s’étendre en dépit de nos protestations et de nos préoccupations. Sa machine militaire est en marche et, comme je l’ai dit, elle s’approche de notre frontière.

Pourquoi cela se produit-il ? D’où vient cette manière insolente de parler du haut de leur exceptionnalisme, de leur infaillibilité et de leur toute-puissance ? Comment expliquer cette attitude méprisante et dédaigneuse à l’égard de nos intérêts et de nos demandes absolument légitimes ? …

« Pour les États-Unis et leurs alliés, il s’agit d’une politique d’endiguement de la Russie, dont les dividendes géopolitiques sont évidents. Pour notre pays, c’est une question de vie ou de mort, une question de notre avenir historique en tant que nation. Il ne s’agit pas d’une exagération, mais d’un fait. Il s’agit non seulement d’une menace très réelle pour nos intérêts, mais aussi pour l’existence même de notre État et pour sa souveraineté. C’est la ligne rouge dont nous avons parlé à de nombreuses reprises. Ils l’ont franchie »3.

Il est intéressant de noter que Stoltenberg a été choisi pour devenir le prochain chef de la Banque centrale de Norvège, ce qui illustre la relation intime entre le grand capital et les machinations géopolitiques qui se terminent invariablement par une guerre. (...)

...il serait assez facile pour l’OTAN de mettre fin aux combats en acceptant simplement de rendre l’Ukraine définitivement neutre, en appliquant le protocole de Minsk et en abandonnant tout projet de déploiement de missiles nucléaires en Pologne et en Roumanie. La seule exigence de Poutine est que l’OTAN réponde sérieusement aux préoccupations légitimes de la Russie en matière de sécurité


Est-ce que le recrutement de Français pour combattre en Ukraine est légal? par Philippe Rosenthal (Observateur continental) - Mondialisation.ca, 04 mars 2022

L’ambassade d’Ukraine à Paris, comme France Info le rapporte, organise le transfert de ces volontaires français pour accéder au territoire ukrainien et aux zones de combats.

Observateur Continental reste étonné de voir que les médias ne se posent pas la question sur cet envoi de combattants français en Ukraine, à savoir si cela est bien légal?

Pour lire l'article :

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Organisation Tyrannique de l'Atlantique Nord, qui plus est xénophobe et raciste...

Lu - Des dizaines de résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies condamnant par exemple l’embargo sur Cuba ou l’extension des colonies israéliennes en Palestine ont été totalement ignorées par l’empire.

La russophobie dans les territoires soumis à l’empire tourne au ridicule. L’université de Milan en Italie a annulé un cours sur Dostoïevski parce qu’il est russe. Une autre université veut annuler Tolstoï au motif que ce très grand auteur fut artilleur lors de la Guerre de Crimée (1853-1856).

Les sportifs russes sont bannis de tous les évènements internationaux et des artistes de renom sont sommés d’exprimer leur opinion contre la Russie sous peine de licenciement ou de démission.

Israël a attaqué des forces syriennes au Golan et continue un véritable nettoyage ethnique à Jérusalem. Au Yémen, les raids aériens de la coalition se sont intensifiés depuis la reprise de la guerre en Ukraine.

L’administration Biden envisage de sanctionner l’Inde en vertu du « Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act » ou (CAATSA). reseauinternational.net 4 mars 2022

En complément, lu dans un autre article.

- Au niveau culturel et sportif, l’hystérie est à ce point que les ressortissants russes sont expulsés des manifestations artistiques, des clubs de sport, etc. Les Russes sont pointés du doigt dans les pays européens, leurs voitures sont taguées, ils reçoivent des lettres de menaces, ou on leur exprime ouvertement qu’ils doivent rentrer chez eux. L’Orchestre Philharmonique de Zagreb en Croatie retire de son répertoire les œuvres de Tchaïkovski en solidarité avec le régime fasciste de Kiev. Le chef d’orchestre russe Valery Gergiev a été limogé de la direction de l’Orchestre philharmonique de Munich, il a également dû démissionner de ses postes de directeur musical des orchestres du Verbier Festival, en Suisse, et du festival d’Edimbourg, en Écosse, tandis que la soprano Anna Netrebko a décidé de suspendre ses concerts.

Finis les « droits de l’homme, finie la « liberté d’expression », finie « la démocratie », l’Europe montre son vrai visage fasciste et hideux. La haine prend le dessus. Dans le journal Le Monde du 28/2, on lit « Les artistes remettent en question leurs engagements auprès de la Russie : Faut-il continuer à diffuser les artistes russes, jouer leur musique ou exposer leurs œuvres au nom de l’universalité de la culture, ou boycotter toute collaboration ? » À quand les autodafés ? Et dire que c’est la Russie qui a libéré l’Europe ! Et à quel prix ? 29 millions de morts soviétiques !


Ukraine : Trente trois ONG dénoncent le racisme anti-noir par Madaniya - Mondialisation.ca, 04 mars 2022

Extrait. Trente trois O.N.G. ont dénoncé vendredi 4 Mars 2022 le racisme anti noir constaté en Ukraine à l’occasion de la guerre russo-ukrainienne, dans un communiqué collectif parvenu au site madaniya.

Exprimant leur « grave préoccupation face aux actes de traitement dégradants et inhumains que les ressortissants africains vivant ou résidant en Ukraine subissent suite à la guerre déclenchée depuis le 24 février 2022 », le collectif invite les autorités ukrainiennes à « mettre un terme au racisme manifesté à l’égard des africains résidant ou séjournant » dans ce pays.

Intitulé « Stop au racisme dans la guerre », le communiqué relève « que plusieurs citoyens d’origine africaine sont confrontés à la persécution, à la xénophobie, au racisme, à la discrimination raciale de la part des autorités ukrainiennes.

« Selon les informations parvenues à nos organisations ainsi que des témoignages recueillis auprès de victimes, la police ukrainienne empêcherait l’évacuation des ressortissants d’origine africaine. A cela s’ajoutent les actes xénophobes orchestrés par les autorités polonaises qui procèdent de manière sélective à l’autorisation d’entrée des personnes fuyant la guerre sur des critères liés à leur couleur de peau. C’est ainsi que plusieurs citoyens africains sont retenus à la frontière Ukraine-polonaise, poursuit le communiqué.

« A cet effet, nos organisations rappellent l’Article1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule: «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité».

« Devant les risques d’aggravation de cette guerre et ses conséquences dévastatrices pour les populations civiles et plus largement en Afrique », le collectif dénonce ces pratiques hideuses, xénophobes et discriminatoires relevant d’un autre âge et condamne fermement ces atteintes contraires aux droits humains et aux principes du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire ».

Devant cette montée fulgurante de la haine raciale dans le monde il est urgent que tous les pays respectent et mettent en application la Convention des nations contre le racisme ainsi que le programme et plan d’action de la Conférence Mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie qui y est associée. (Durban en Afrique du Sud, du 31 août au 8 septembre 2001).

Le collectif invite en outre impérativement à l’Union Africaine, l’Union Européenne et aux Nations Unies de se saisir immédiatement de cette situation afin de garantir et assurer une protection adéquate à ces personnes en détresse, conclut le document.

Le document est disponible à la suite de cet article.

Note de la rédaction

La guerre en Ukraine a révélé le tréfonds de la pensée d’une fraction de l’élite occidentale, particulièrement en France, La «Patrie des Droits de l’Homme». Jean Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, a ainsi vanté l’immigration de qualité qui résulterait de l’afflux d’Ukrainiens en France par comparaison avec les Afghans, les Irakiens ou les Syriens.

M. Bourlanges, pourtant député Modem, une formation qui se revendique de la «Démocratie Chrétienne» a assuré que les Ukrainiens constitueraient en France une «immigration de grande qualité, dont on pourra tirer profit», faisant valoir qu’elle était composée «d’intellectuels».

Ce qui reviendrait à déduire de ces propos qu’il existe de par le monde des réfugiés moins utiles… Parce que culturellement trop différents? Pas chrétiens ou pas Européens? qui conduit les commentateurs à distinguer «accueil de réfugiés» en parlant des Ukrainiens, mais «crise des migrants», quand il s’agit du sort des «basanés» …Irakiens, des Syriens ou des Afghans! Beaucoup de commentateurs et éditorialistes de renom se sont paresseusement laissés aller à ces raccourcis conscient ou inconscient depuis le déclenchement du conflit le 24 Février 2022

Pour aller plus loin sur ce thème, cf ces deux liens :

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/01/guerre-en-ukraine-le-traitement-mediatique-du-conflit-cree-l-emoi-au-moyen-orient_6115693_3210.html

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/01/guerre-en-ukraine-le-difficile-exode-des-etudiants-africains_6115635_3212.html

L'article en entier :

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Les voix de l'organisation internationale du crime organisé ou CIA.

Le sénateur Lindsey Graham appelle à assassiner le président Vladimir Poutine Réseau Voltaire 4 mars 2022

Le 4 mars 2022, le sénateur Lindsey Graham (Républicain, Caroline du Sud) a appelé sur Fox News à assassiner le président russe Vladimir Poutine, lors d’un entretien avec Sean Hannity.

L’ambassadeur de Russie à Washington, Anatoly Antonov, a qualifié cet appel au meurtre de « criminel, inacceptable et scandaleux ».

Les dirigeants politiques occidentaux n’appellent jamais publiquement à assassiner les dirigeants d’autres pays. Cependant, en 2012, le ministre français des Affaires étrangères (aujourd’hui président du Conseil constitutionnel), Laurent Fabius, avait appelé à assassiner le président syrien Bachar el-Assad. Réseau Voltaire 4 mars 2022


Le ministre luxembourgeois, Jean Asselborn, veut assassiner le président Poutine - lemediaen442.fr 4 mars 2022

La diplomatie européenne est catastrophique… Après Macron et ses menaces juste avant de prendre son envol pour la Russie, Bruno Le Maire qui menace la Russie d’une guerre économique, c’est au tour du ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, de vouloir résoudre le problème ukrainien de manière radicale… en éliminant physiquement le chef du Kremlin.

Invité le 2 mars 2022 sur la radio 100,7, le ministre luxembourgeois a tenu des propos extrêmement graves à l’encontre du président russe Vladimir Poutine en évoquant un possible assassinat : « Si le peuple russe voyait ce que Poutine faisait là-bas en Ukraine et à quel point les Ukrainiens ont peur […], alors, à mon avis, le Kremlin serait renversé. J’aimerais qu’il puisse vraiment être physiquement éliminé pour que cela s’arrête. » lemediaen442.fr 4 mars 2022



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La fin des distributeurs automatiques de billets en Australie? Des milliers de distributeurs automatiques de billets sont supprimés dans le pays alors que les banques passent au numérique. par Andrew Prentice (DailyMail.com 28 février 2022) - Mondialisation.ca, 04 mars 2022

Alors que les banques australiennes continuent de se concentrer sur les transactions numériques pour les clients, les guichets automatiques et les agences bancaires disparaissent à travers le pays, selon de nouvelles données.

L’analyse a révélé que près de 460 agences bancaires ont fermé à travers la nation ces dernières années, et en remontant jusqu’en 2020, environ 3800 guichets automatiques précédemment actifs ont été supprimés.

La Nouvelle-Galles du Sud à elle seule compte désormais 140 banques en magasin de moins, et près de 300 banlieues ne disposent pas d’un guichet automatique singulier pour retirer de l’argent.

L’histoire est similaire dans l’État de Victoria, où 120 agences ont définitivement fermé leurs portes aux clients.

Les fermetures ont un impact dévastateur sur les communautés locales », a déclaré Julia Angrisano, secrétaire nationale du syndicat du secteur financier.

Les fermetures ont frappé durement les zones régionales et rurales, ainsi que les personnes âgées, a ajouté Mme Angrisano.

Un autre facteur clé de la fermeture des agences et de la réduction des distributeurs automatiques de billets est le fait que les banques gagnent une petite fortune grâce aux transactions numériques quotidiennes.

Alors que l’Australie s’achemine vers une société sans argent liquide, les frais facturés par le client ou le fournisseur pour les services bancaires en ligne sont devenus monnaie courante.

Dans un monde numérique moderne, on estime que 80 % des Australiens préfèrent effectuer leurs opérations bancaires en ligne.

Mais les 20 % restants, à savoir les personnes handicapées ou celles qui ne sont pas familières avec le numérique, sont restées en retrait.

Il est révélateur que la CBA dispose désormais de 875 agences bancaires dans tout le pays, contre 1134 en février 2020.

Leur nombre de distributeurs automatiques de billets a été réduit à un peu plus de 2000 – en 2019, il y avait 4118 distributeurs en circulation.

L’année dernière, la responsable de la distribution d’ANZ, Kath Bray, a déclaré que les fermetures d’agences bancaires étaient un signe des temps, les transactions numériques étant désormais le principal objectif pour beaucoup. Mondialisation.ca, 04 mars 2022


Le 6 mars 2022

J'ai corrigé quelques fautes d'orthographe laissées hier, en fait je relis très vite, je fais confiance au correcteur automatique qui n'est pas fiable. Je manque cruellement de temps et mes yeux fatiguent à l'écran, c'est l'âge aussi. Je suis épuisé à nouveau, mais moralement en pleine forme, remonté à bloc.

En Inde, je baigne depuis plusieurs décennies dans un milieu tellement hyper arriéré, que les cons en France (et ailleurs) me laissent indifférents à la longue, ça m'exaspère, mais quand on sait qu'on doit commencer par changer de régime avant de changer les hommes, on supporte tout. Adoptez le marxisme et le socialisme, vous verrez, c'est plus efficace que n'importe quelle thérapie pour se sentir mieux... et c'est gratuit !

On n'a jamais cru si bien dire!

Il n'y a pas eu hier en France un raz de marée pour soutenir la guerre de l'OTAN, c'est rassurant, on se rassure comme on peut ! Qui peut encore croire les menteurs qui nous gouvernent, les médias, tous ces partis pourris va-t-en-guerre, après l'épisode covid-19 ?

Leur humanisme est la politesse des salauds, face à laquelle toute impolitesse est honorable.

L'impolitesse honorable, hier c'était de défendre les molécules efficaces qui permettaient de traiter le covid-19 contre la vaccination et le pass vaccinal, aujourd'hui, c'est de dénoncer l'OTAN qui a conduit la Russie à intervenir militairement en Ukraine.

Après la victoire de la révolution russe de 1917, à peu de choses près la même coalition militaire livrera une guerre à la Russie en l'encerclant et en l'asphyxiant économiquement, et surtout en armant les forces de la réaction qui livrera une guerre civile d'une cruauté extraordinaire pendant 3 ans au nouvel Etat ouvrier en faisant des millions de morts, mais qui finalement échouera à le renverser, parce que le peuple russe ne voulait pas revenir à l'ancien régime dictatorial et féodal tsariste, pour résumer en gros.

La comparaison avec la Russie d'aujourd'hui s'arrête là, puisque la Russie est retournée à un régime capitaliste depuis 1991.

Toujours est-il que la Fédération de Russie fait l'objet aujourd'hui de la même menace de dislocation programmée par l'OTAN, qui a intégré presque toutes les ex-république de l'URSS, qui lui servent à encercler (militairement) et mener une guerre de harcèlement perpétuelle contre la Russie, au point de constituer une réelle menace pour sa sécurité et sa survie.

Sentant venir le moment où cette menace pourrait se transformer en une agression armée sans qu'elles puissent l'empêcher suite aux déclarations belliqueuses des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, les autorités russes ont décidé de prendre les devants pour neutraliser cette menace insupportable sans attendre qu'il soit trop tard. Autrement dit, au lieu de faire un jour eux-mêmes l'objet de bombardements, elles ont décidé d'intervenir militairement où le foyer de cette menace se précisait et de liquider les installations militaires de leur ennemi, tout en exigeant que la neutralité militaire de ce pays lui soit accordée, incluant l'indépendance des régions attenantes à ses frontières de manière à écarter toute menace de guerre dans l'avenir.

Ainsi, cette intervention militaire russe a davantage un caractère défensif qu'offensif contrairement à ce qu'affirme l'OTAN, qui compte bien se servir de cet argument pour rallier les peuples à sa cause et les tromper sur ses réelles intentions qui n'ont jamais rien eu à voir avec la paix, mais bien avec la guerre, sinon l'OTAN serait dissoute depuis 1991.

Nous ne doutons pas un instant que les esprits faibles ou les âmes sensibles, les citoyens ou travailleurs qui ignorent le déroulement de l'histoire depuis l'avènement du capitalisme ou depuis le début du XXe siècle, condamneront la Russie ou ils manifesteront une réaction purement émotionnelle dénuée de discernement parce qu'ils ont comme nous la guerre en horreur, mais il faut qu'il sache que ces pulsions sont généralement mauvaises conseillères ou ne correspondent pas à la situation ou aux rapports qui existent entre les différents protagonistes, or eux seuls dictent la marche des évènement, leurs émotions aussi légitimes soient-elles répétons-le, ne permettent pas de les comprendre. Bien au contraire, le plus souvent elles induisent en erreur ceux qui leur laissent libre cours, et c'est ainsi qu'ils se font facilement manipuler par des politiciens véreux qui passent leur temps à leur mentir éhontément ou qui abusent de leurs faiblesses et de leur ignorance pour les convaincre d'adopter leur propagande ou d'adhérer à leurs idées, sans leur révéler leurs véritables intentions qui sont à l'opposé des intérêts de la population.

Le scénario simpliste que les acteurs politiques liés à l'OTAN leur serve, est destiné à flatter et amplifier leurs émotions jusqu'à les rendre aveugles ou hystériques, parce qu'une fois cette condition remplie, ils savent que les hommes ne réfléchissent plus, ils obéissent, ils perdent d'un coup tout esprit critique, ils ne sont plus en mesure de penser librement, on peut les manipuler facilement et leur faire croire n'importe quoi, on peut dès leur les embrigader dans n'importe quelle aventure, les mener à l'abattoir sans qu'ils s'en aperçoivent ou alors il est trop tard.

Voilà ce que je m'emploie à éviter et rien d'autres. Si vous considérez que c'est condamnable, n'attendez pas plus longtemps, logez-vous une balle dans la tête !

Un complément de dernière minute après avoir lu un article qu'un lecteur m'a envoyé.

Lu - Le coup d’État organisé en 2014 par les États-Unis en Ukraine, l’installation dans ce pays d’un gouvernement anti-russe corrompu et à leur botte, la volonté de le faire rejoindre l’OTAN pour y installer des armes offensives dirigées contre eux, tout ceci a convaincu les Russes que l’affrontement devenait inévitable. La façon dont ils s’y sont préparés sur les plans militaires économiques et financiers aurait dû attirer notre attention à tous. Le refus des pays occidentaux qui en étaient pourtant les garants d’appliquer les accords de Minsk ont probablement fini de les convaincre que la solution militaire était inéluctable.

La force du sentiment de supériorité occidentale si présent dans nos têtes nous a empêchés de comprendre le sens de l’offensive diplomatique de l’automne dernier. Les demandes écrites de la Russie exigeant des réponses également écrites dont manifestement leurs dirigeants savaient qu’elles étaient vouées à l’échec, tout cela constituait une maskirova, c’est-à-dire une opération d’intoxication destinée à masquer les préparatifs militaires. Une opération du type de celle qui vient de se déclencher nécessitait plusieurs mois de préparation et la décision de principe avait probablement été prise depuis longtemps.

LVOG - Tout cela est évident, je crois que Thierry Meyssan l'avait décrit pour ne pas dire prédit. Oui, ce qui se passe était inéluctable, à l'initiative de l'OTAN ou de la Russie. Et dire que notamment les crétins de dirigeants de l'extrême gauche le nient.

- On attribue à Lénine la citation selon laquelle : « Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons ».

LVOG - Alors qu'attendons-nous ?


Une des conneries lues ce matin.

- "Je crois que l’incompétence médiatique est à son paroxysme. "

En fait d'incompétence, il s'agit plutôt de connivence...

Et l'auteur de cette connerie de sortir plus loin :

- "Depuis le début de la crise sanitaire, les médias de masse se font les porte-voix, voire les amplificateurs du discours officiel des autorités en tentant toujours de discréditer ceux et celles qui s’expriment autrement. "

Bref, encore un qui baigne en pleine confusion et dont l'article servira à l'entretenir. Il y en a à la pelle, que dis-je, des brouettes entières du même genre dans les médias dits alternatifs. Ces intellectuels sont inconsistants, ils feraient bien de commencer par se remettre en cause avant de partager leurs idées.


Parole d'internaute.

- "Vous imaginez que ces "illuminés", par la malveillance, pourraient se mettre à résoudre les problèmes qu'ils ont créés ? Et pour lesquels ils ont été commandités et placés, aux fins de les réaliser !

Vous avez dû louper quelque chose au film, là !"


Soutien au Réseau Voltaire.

Le site internet du Réseau Voltaire résiste ! par Thierry Meyssan - Réseau Voltaire 5 mars 2022

Le site internet du Réseau Voltaire, Voltairenet.org, a été gravement malmené.

Vendredi 24 février au soir, la société qui l’hébergeait en Ukraine l’a laissé tomber. Tous ses employés se sont enfuis. Notre équipe est parvenue à récupérer le serveur à 70km de la ligne de front et à transférer les données en Finlande (Etats membre de l’Union européenne, mais pas de l’Otan).

Jeudi 3 mars, une équipe professionnelle a commencé à attaquer notre nouveau site internet avec d’impressionnants moyens. Elle est parvenue à entrer dans la partie privée du site et à le désorganiser. Nous avons remis en ligne une copie du site datant du 26 février. Toutes les données postérieures sont perdues.

Nous venons juste de rétablir notre système de communication sécurisée. De la sorte, nous pouvons à nouveau échanger avec nos correspondants partout dans le monde.

Malgré les attaques informatiques et les tentatives d’assassinat contre nos journalistes, nous faisons un travail d’information irremplaçable depuis 28 ans. Nous ne reprenons pas des articles d’autres auteurs, mais nous produisons nous-mêmes de l’information. Nous sommes une source sans équivalent.

Nous ferons tout pour poursuivre notre travail, c’est notre combat.

Cependant, nous ne pouvons diffuser ces informations qu’avec ce site internet. Nos moyens sont dérisoires. Si nous subissons de nouvelles attaques nous disparaîtrons. C’est pourquoi, nous avons besoin immédiatement de votre soutien financier.

Participez en :

versant un don de 25 euros
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vous engageant à verser un don de 10 euros par mois

Vous pouvez aussi nous faire parvenir la somme de votre choix par virement bancaire à

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21, rue Jeanne d’Arc, 45000 Orléans, France

LVOG - J'ai eu un échange par courriel avec Thierry Meyssan au cours duquel il m'a fourni d'autres détails qui n'ont pas à figurer dans la causerie.

Cette causerie au format pdf (22 pages)



INTRODUCTION

Lu

- «Mais les médias états-uniens et occidentaux qui ont menti sur le Vietnam, sur l'Irak, sur la Libye, sur la Syrie, sur la Palestine, sur le Venezuela, sur Cuba, vous allez les interdire quand, alors ?»

«RT France, ou Sputnik, ou Al Jazeera etc... Vous ne l'aimez pas ? Eh ben zappez ! Et ne les regardez pas ! Qui oblige qui que ce soit à regarder quoi que ce soit ?»

«J'aimerais qu'on puisse dire, dans un endroit où effectivement on croit à la démocratie : on supporte tous les journaux – y compris des journaux qui défendent des positions russes. Les gens sont assez intelligents pour passer d'un média à l'autre» RT 4 mars 2022


Mais où sont donc passés les antifas ?

C'est à croire qu'ils ont été recrutés par l'OTAN !

Comment se fait-il que les bandes néonazies en Ukraine n'apparaissent nulle part à la Une ou dans les éditoriaux de l'extrême gauche ?

Par crainte d'apparaître comme des suppôts du "dictateur" Poutine, ils préfèrent passer pour des complices de l'OTAN ou s'aligner sur Macron, c'est moins risqué, ils ont bien mérité qu'on les caractérise de populiste, ils en font ici une nouvelle fois la démonstration, ainsi ils dévoilent au grand jour leur nature réactionnaire.

La première question qu'on devrait se poser est celle-ci : Pourquoi au lendemain de l'implosion de l'URSS et la dissolution du Pacte de Varsovie, l'OTAN n'a-t-elle pas été dissoute ? Pourquoi cette machine de guerre a-t-elle continué d'exister, sinon que la lutte contre le prétendu communisme n'était qu'un prétexte parmi d'autres pour en fait étendre sa domination sur le monde au fil des décennies à venir, afin de servir la stratégie politique de l'oligarchie anglo-saxonne et ses alliées, donc ses intérêts économiques.

L'oligarchie anglo-saxonne a maintenu l'OTAN pour poursuivre ses guerres partout dans le monde en court-circuitant l'ONU...


Quand les suppôts de fascistes crient au fascisme !

Tout ce que comptent la gauche et la droite, l'extrême gauche et l'extrême gauche en viennent à manifester en soutien au régime néonazi ukrainien et à l'OTAN. Qui l'aurait cru ?

On devrait savourer que le clan de l'oligarchie mondialiste ou de l'Etat profond anglo-saxon se retrouve en difficulté, et que les contradictions entre les membres de toutes les institutions internationales qu'elle contrôle se trouvent exacerbées, et qu'à terme elles explosent suite à la réponse que la Russie a apporté à l'étranglement et aux provocations belliqueuses dont elle faisait l'objet depuis 30 ans de la part de son bras armé, l'OTAN.

On devrait savourer qu'une fois passé l'engouement populaire pour la guerre, l'heure du bilan sonne et qu'elle se retourne en son contraire ou qu'un mouvement ou une perspective révolutionnaire se dessine enfin,

Et bien non, hormis quelques cas isolés, nos braves anticapitalistes ou révolutionnaires regrettent le temps de la paix armée, de la paix sociale qui permettait aux capitalistes de vaquer paisiblement à leurs affaires, bref, de la collaboration de classes tranquille. Vous nous permettrez de ne pas en être hier comme aujourd'hui ou demain.


Le Ministère de la propagande vous informe.

LVOG - La dernière psychose collective. Ils en sont à "anticiper" ou annoncer par avance le nombre de participants à des manifestations.

- Des rassemblements de soutien à l’Ukraine sont prévus ce week-end dans plus d’une centaine de villes de France. Quelque 25.000 manifestants étaient attendus dans toute la France, a anticipé une source policière. AFP 5 mars 2022

Le soir du 5 mars 2022.

- Plus de 40.000 manifestants, selon le ministère de l'Intérieur, ont défilé samedi en France pour protester contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie et dire "non à la guerre en Europe". AFP 5 mars 2022

LVOG - On sait qu'ils truquent et réduisent systématiquement le nombre de participants aux manifestations contre la politique de Macron, donc on est en droit de penser qu'ils procèdent à l'inverse quand se déroulent des manifestations en soutien à la politique de Macron.

Poutine grimé en Hitler, alors que c'est à Kiev que paradent ouvertement les milices néonazies qui ont été intégrées dans l'armée ukrainienne.


Comment la pseudo-gauche et extrême gauche soutiennent l'OTANazi

"Poutine en porte la totale responsabilité", l'OTAN dédouanée, ouf ! Signé: Mélenchon.

Extrait d'Informations ouvrières (POI) n°695.

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Extraits de l'intervention de Mélenchon à l’Assemblée nationale, le 1 er mars 2022

- Quelles que soient les causes de l’invasion de l’Ukraine, rien ne peut l’excuser ni la relativiser. La menace qu’elle contient est celle d’une guerre mondiale totale, ce qui en fait un crime contre l’intérêt général humain de notre temps. Le gouvernement de M. Poutine en porte la totale responsabilité, puisque c’est lui, et personne d’autre, qui est passé à l’acte.

LVOG - Voilà pour le déni de 8 ans de guerre en Ukraine, Mélenchon, pas une voix !

Mélenchon est un falsificateur et un agent de l'OTAN en voici la preuve :

- La solution existe aussi : c’est la proclamation de la neutralité de l’Ukraine. Le président Zelensky s’y est dit officiellement prêt. D’ailleurs cette neutralité avait été adoptée par le parlement de l’Ukraine en 1990, le jour du vote de sa déclaration de souveraineté, par 339 voix contre 5. Dans ce document, l’Ukraine déclare solennellement son intention d’être un État perpétuellement neutre qui ne participe à aucun bloc militaire.

LVOG - Il s'est livré là à un exercice consistant à inverser la responsabilité de cette guerre en l'attribuant à la Russie, comment cela ?

C'est simple, à entendre cet escroc, Zelensky serait disposé à satisfaire les demandes de la Russie, or c'est totalement faux, peu importe pour notre illusionniste malfaisant, la Russie est de mauvaise foi, et pour qu'on en soit persuadé, il a passé délibérément sous silence que depuis la "Révolution orange" de 2004 portant au pouvoir le candidat de l'OTAN-CIA-UE, Viktor Iouchtchenko, à l'issue d'une insurrection qu'ils ont orchestrée et un coup d'Etat constitutionnel, puis le coup d'Etat perpétré dix ans plus tard par les mêmes acteurs flanqués de milices néonazies, hormis la période entre 2010 et 2014 où un président ukrainien (pro-russe) Victor Ianoukovytch fut élu et qui sera renversé pour avoir osé défier l'UE, l'OTAN politique en Europe, après qu'en novembre 2013, Ianoukovytch eut renoncé de signer un accord d'association avec l'Union européenne au profit de la Russie, ce qui signifie bien qu'à aucun moment l’Ukraine n'a été neutre, et que depuis 2004 l'OTAN-UE la considérait comme un de ses Etats vassaux, à cela on pouvait ajouter les 8 laboratoires militaro-biologiques américains installées en Ukraine.

Le NPA a choisi son camp.

À bas les guerres impérialistes ! Solidarité avec les Ukrainien·ne·s contre la guerre de Poutine ! - 4 mars 2022

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- L’urgence est (le) retrait des troupes russes de toute l’Ukraine...

LVOG - Mais pas des dizaines de milliers de mercenaires et autre néonazis provenant de toute l'Europe qui combattent au côté de l'armée ukrainienne conseillée officiellement par un néonazi. Si cela ne vous suffisait pas pour comprendre qu'on est en présence d'agents de l'OTAN ou de la guerre.

- Les appels des UkrainienEs à se faire livrer des armes défensives sont à ce titre parfaitement compréhensibles...

LVOG – Quelle bande de dégénérés avec leur écriture inclusive à la con ! Avis à tous les pays de l’OTAN et à Macron, tu peux livrer des armes au régime néonazi de Kiev, tu as la bénédiction du NPA ! Je sens que les marchands d’armes vont voter Poutou !

LO se range dans le camp de la guerre de l'OTAN

À bas les guerres de Poutine, de Biden et de l'OTAN contre les peuples ! - 28 février 2022

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- L’attaque de Poutine contre l’Ukraine est criminelle.

LVOG – Votez Arthaud ou Macron !

- Poutine est un dictateur aux méthodes brutales et criminelles.

LVOG – Votez Arthaud ou Macron !

- Les travailleurs n’ont pas à se ranger dans un camp ou dans l’autre.

LVOG - Notons que ceux qui prétendent les représenter se rangent bel et bien dans un camp en adoptant sa rhétorique.


Faites tomber les masques des imposteurs.

L'ex ministre socialiste, François Rebsamen, appelle à voter pour Emmanuel Macron, "le plus compétent" - BFMTV 5 mars 2022

L'ancien numéro deux du PS et ex-ministre du Travail, François Rebsamen, a annoncé samedi qu'il voterait Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, "aucun autre" candidat n'étant "plus compétent". BFMTV 5 mars 2022

LVOG - Alors, les trotskystes lambertistes (POI et POID) ou pablistes (NPA) toujours nostalgique du front unique ouvrier avec le PS ?


Vous allez comprendre pourquoi les imposteurs ne pouvaient souffrir G. Orwell

Vrais mensonges et fausses vérités: les nouveaux standards de la propagande par Xavier Azalbert - francesoir.fr 5 mars 2022

Depuis peu, une translation de l'espace dans lequel nous opérons, intervient.

Dans cette vergence dialectique que l'on nomme «metaverse», le faux est le nouveau vrai. La vérité ne se doit plus d’être un jugement conforme à son objet, l’objet doit se conformer à la vérité. Dans ce paradigme à la merci du pouvoir, au gré de ses besoins, elle est transformée et reformée, inversée et renversée. Aussi, la vérité d'aujourd'hui peut s'opposer à la vérité d'hier. Elle devient ainsi soit un dogme élastique interprétable, soit une notion dépassée qui se doit d'être écartée. C’est un mouvement de flux et reflux incessant dans lequel une chose peut être affirmée un jour et son exact contraire dès le lendemain.

La vérité n’est plus la correspondance entre ce qui est dit et ce qui est. Elle est dite. La vérité n’est plus recherchée et démontrée. Elle est imposée. Devant le pouvoir, le fait s'efface devant l'opinion, la cohérence devant l'incohérence, la constance devant l’inconstance, l'objectivité devant la subjectivité.

Loin « cent faux » (s'en faut), ce n’est pas en empruntant un chemin sémantique tortueux que nous pouvons nous rendre dans la bonne direction. Ni même la moins pire. Le réel finit par rattraper le récit.

Dans le métaverse permanent qui nous est imposé par la propagande d'État en guise d'informations vérifiées et démontrées, c'est donc dorénavant un ensemble de fausses vérités inversées et de mensonges assumés qui accaparent l'actualité. Concomitamment à la modification de la terminologie en droit de la notion d'urgence, une torsion du réel a permis aux pouvoirs publics d'avoir une gestion à vue et à géométrie variable de la crise sanitaire liée à la covid-19. Cette torsion leur a permis d’imposer le récit suivant :

l'hydroxychloroquine et les traitements précoces ne fonctionnent pas ;
les thérapies expérimentales doivent être approuvées en usage de masse ;
le principe de précaution consiste à injecter les enfants et les femmes enceintes ;
le droit doit être étatisé ;
l'État peut substituer aux droits individuels, des devoirs mutualisés ;
les médias ne doivent plus jouer le rôle de 4ème pouvoir : ils ne doivent pas aller à l'encontre des messages du Gouvernement, cela pour ne pas exposer inutilement les citoyens.

Tout ceci va à l'encontre de l'expérience empirique, de l'observation.

Ainsi, dans le plan raisonné de la nouvelle vérité du métaverse, le théorème d'incomplétude de Gödel prend, hélas, tout son sens. En mathématiques, la notion de « démontrabilité » étant relative à un système d’axiomes, une certaine affirmation mathématique peut très bien être démontrable par un système sans l’être par un autre. Aussi, de la même manière qu’il existera toujours des énoncés mathématiques vrais, mais indémontrables sans recourir au bon système, dans le système du métaverse, il est possible d’asséner des vérités sans nécessairement les démontrer.

Cela en devient Orwellien, sauf pour ceux qui analysent le plan connexe de la vraie vie.

Car ceux qui se heurtent au réel constatent que, en réalité :

les traitements précoces fonctionnent : de nombreuses études le démontrent ;
les vaccins ont des effets secondaires importants et peu de bénéfices : ils n'empêchent ni la contamination, ni la transmission, ni les formes graves de la maladie ;
le principe de précaution devrait prévaloir sur l'urgence à injecter des enfants ;
l'État devrait être garant de nos droits et non pas nous imposer des devoirs qui bafouent nos droits ;
le droit devrait être indépendant de toutes considérations politiques ;
les médias devraient être indépendants et libres.

Dans le meilleur des mondes, la vérité devrait l'emporter sur le mensonge, le faux, ce nouveau vrai antinomique à la vérité, que l'on constate partout dans le métaverse. Il est donc temps de ramener le bon sens à un espace orthonormé, où les axes sont indépendants les uns des autres.

Ainsi dans cet espace orthonormé aux dimensions indépendantes, la justice, par exemple, est réellement indépendante du pouvoir, et l'État agit véritablement dans l'intérêt des citoyens. La norme serait alors la raison et le bon sens serait au service du bien commun. Ce n'est plus une organisation des dysfonctionnements imposée artificiellement par le mensonge à la population pour les privilèges de certains, qui opère. (Précisons que l'Etat agit en priorité en fonction des intérêts de la classe dominante ou qui détient le pouvoir économique, et non en fonction des intérêts des citoyens, à moins de nier l'existence des classes aux intérêts antagoniques. - LVOG)

Comme quoi, comme souvent (comme toujours ?), Proudhon avait donc bel et bien raison, totalement raison, concernant le principe de mutuelle*. (Rappelons tout de même que Proudhon se prononça contre la réduction du temps de travail à 8 heures, et condamna le recours à la grève pour y parvenir. - LVOG)

*Ce qu'il appelait le mutuellisme (Système des contradictions économiques ou philosophie de la misère [1846])

Dans le métaverse, alors que la réalité est tout autre, le faux serait devenu le nouveau vrai, un paradigme instauré au moyen d'un "illusionnisme scientiste". francesoir.fr 5 mars 2022

Commentaire d'un internaute.

- "On est dans "1984", avec le "Ministère de la Vérité" qui est chargé de réécrire l'histoire chaque jour, en l'adaptant aux choix du jour, notamment de l'ennemi du moment.

En fait nous avons collectivement fait l'erreur d'avoir crû que c'était un roman de science-fiction, alors que ce n'est qu'un roman d'anticipation."

LVOG - Je n'ai pas commis cette gravissime erreur.


Qui finance les fact-checkeurs qui cautionnent les fake news des agences de presse et censurent à tour de bras?

Pfizer finance les fact-checkeurs employés par Facebook - francesoir.fr 4 mars 2022

Le laboratoire pharmaceutique Pfizer finance une partie des programmes de formation au journalisme utilisés par Facebook pour former ses partenaires de « fact-checking » chargés de « combattre la désinformation » et de censurer les publications qui critiquent les vaccins contre le Covid-19. Alors que la notion de conflits d'intérêt a été complètement évacuée au cours de cette crise Covid, le géant médical a tissé une vaste toile avec géants du numérique et organismes de presse, dont les fils apparaissent progressivement au grand jour.

Pfizer et l'ICFJ, organe de formation des journalistes financé par les lobbys

Pfizer verse des fonds à l'ICFJ (International Center For Journalists - Centre international pour les journalistes), organisation américaine également financée par les fondations Open Society du banquier milliardaire George Soros. L’ICJF détient un partenariat avec Meta, la société mère de Facebook, dans le cadre de son initiative "Journalism Project". Pour son recrutement, le réseau social s’appuie sur les journalistes formés par cette organisation, qui reçoit le soutien financier de Pfizer via sa bourse Arthur F. Burns 2022 – du nom d'un ancien président de la banque centrale des États-Unis (Fed).

« Le programme le plus ancien de l'ICFJ, la bourse Arthur F. Burns, offre à de jeunes journalistes américains, allemands et canadiens talentueux la possibilité de vivre et de travailler dans ces différents pays. Ce programme hautement personnalisé et concret améliore la qualité de la couverture de l'actualité dans chaque pays et renforce la relation transatlantique », peut-on lire dans le texte de présentation du programme. Après quoi le programme vante ses mérites : « Parmi les journalistes en milieu de carrière qui couvrent les affaires internationales en Allemagne aujourd'hui, au moins la moitié sont des anciens étudiants de la bourse Burns. Plus de 40 anciens élèves de cette bourse travaillent désormais comme correspondants étrangers dans 20 pays pour des médias bien connus, tels que le Washington Post, Reuters, CNN, ARD, Deutsche Welle et le Süddeutsche Zeitung. »

La relation financière entre l’ICJF et Pfizer remonte au moins à 2008, alors que le centre s'est associé au laboratoire dans le cadre d’un « atelier de formation sur la couverture journalistique des problèmes de santé » en Amérique latine.

« L'objectif de l'atelier est de sensibiliser davantage à l'importance de la couverture des questions de santé dans la région et de rappeler comment les médias peuvent devenir des acteurs de premier plan lorsqu'il s'agit d'informer et d'éduquer le public sur les questions de santé qui affectent directement votre santé et votre qualité de vie », est-il écrit sur le site de l’ICJF.

L'unique sponsor de l'atelier : Pfizer.

Des liens d'intérêts multiples

Outre l’ICJF, Pfizer détient des liens d'intérêt avec d’autres organes de presse comme l’agence Reuters dont le président du conseil d’administration, Jim Smith, siège… dans le conseil d’administration de Pfizer. Jim Smith siège également dans plusieurs conseils d’administration du Forum Économique Mondial fondé par Klaus Schwab, comme la Partnering Against Corruption Initiative et son International Business Council.

Selon le site du Forum Économique Mondial, ses partenaires comprennent : Pfizer, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Moderna, Facebook, Google, LinkedIn, Amazon, l'Oréal, Gucci, H&M, Zoom, Total, des fonds financiers qataris, des grands groupes chinois, la fondation Bill & Melinda Gates, BlackRock, de nombreuses banques et des médias comme le TIME, Bloomberg, NBCUniversal et le New York Times.

Reuters fait également partie de la Trusted News Initiative (TNI), créée à partir d’un partenariat entre grands organismes de presse et géants du numérique. Son objectif revendiqué est de « protéger le public de la désinformation, particulièrement lors des moments critiques comme les élections. »

En décembre 2020, la TNI a annoncé dans un communiqué de presse élargir son champ d'action pour lutter contre la désinformation autour des vaccins et des théories du complot.

Selon la BBC, les autres partenaires de la TNI sont Google/YouTube, Facebook, Twitter, Microsoft, l’Agence France-Presse, The Washington Post (propriété de Jeff Bezos), la BBC, l’Associated Press, CBC/Radio-Canada, European Broadcasting Union, le Financial Times, First Draft et The Hindu.

En complément.

- Le British Medical Journal étrille le fact-checking de Facebook : "inexact, incompétent, irresponsable" - francesoir.fr 28 décembre 2021

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DOSSIER UKRAINE

Ce que vous ne devez pas savoir sur le régime néo-nazi de Kiev.

Montée des tensions (9) - « Une bande de drogués et de néo-nazis » - Réseau Voltaire 5 mars 2022

En évoquant une bande de drogués et de néo-nazis au pouvoir à Kiev, le président Poutine a beaucoup choqué. La presse atlantisme s’est efforcée de le présenter comme un malade mental. Pourtant, les faits sont là : le pouvoir en Ukraine est bien occupé par une bande de drogués qui a volé les revenus du gaz. Une loi raciale a été votée. Des monuments au Collaborateur nazi Stepan Bandera ont été érigés. Et deux bataillons nazis ont déjà été incorporés dans l’armée régulière.

Par Thierry Meyssan

La stratégie militaire de la Russie est aujourd’hui impossible à décrypter car nous n’avons pas de relevé exact des opérations sur le terrain. Seuls les états-majors russe et otanien en ont. Ce qui est diffusé est clairement faux, dans le cas des journaux occidentaux et du gouvernement ukrainien, et invérifiable, dans le cas des armées de la Russie, de Donestz et de Lougansk.

La seule chose qui est certaine, c’est que —pour le moment— les combats se limitent au territoire ukrainien alors que le conflit concerne la Russie et les États-Unis, et uniquement de manière incidente l’Ukraine.

Nous nous attendons à ce que, le 5 mars 2022, la Russie hausse le ton et porte le conflit sur un second théâtre d’opération.

En attendant, je vais expliquer ce dont le président Vladimir Poutine voulait parler en décrivant les autorités ukrainiennes comme « une bande de drogués et de néo-nazis », une expression extrêmement choquante, mais très étayée.

Peut-être le président Poutine accorde-t-il trop d’importance à ces faits, ou peut-être est-ce nous, Occidentaux, qui les minimisons.

« Une bande de drogués »

Le gouvernement de Viktor Ianoukovytch (2010-14) tentait de maintenir l’Ukraine dans un juste milieu entre son voisin russe et son ami états-unien. Cependant selon le mot du président Bush fils, « Ceux qui ne sont pas avec nous, sont contre nous ». Par conséquent, il était considéré par les Occidentaux comme « pro-Russe ». Il fut renversé par les États-Unis, sous le commandement de l’assistante du secrétaire d’État pour l’Eurasie, la straussienne Victoria Nuland, à l’occasion de la « révolution de la dignité » sur la place Maïdan. Le régime transitoire était au mains d’émeutiers professionnels. On découvrit alors l’ampleur de la corruption de l’équipe Ianoukovytch et les Straussiens décidèrent de gagner plus d’argent encore.

Le 3 avril, un des anciens conseillers du secrétaire d’État états-unien, John Kerry, l’escroc David Archer, et son camarade de défonce, le fils du vice-président Joe Biden, Hunter Biden, rencontrèrent le milliardaire Stephen Schwartman, directeur du fonds d’investissement Blackstone (à ne pas confondre avec Blackrock) en Italie, sur les bords du lac de Côme, à l’Ambrosetti Club.

David Archer, fut placé au conseil d’administration de Burisma Holdings, une des principales sociétés gazières ukrainiennes dont le propriétaire était sous le coup de poursuites judiciaires du FBI et du MI5 en Occident. Les policiers états-uniens et britanniques avaient acquis la conviction que le propriétaire de Bursima, l’oligarque Mykola Zlochevsky, qui était le ministre des ressources naturelles du régime de Ianoukovytch s’était illégalement octroyé des licences pour ses sociétés gazières et pétrolières. Pour cette fonction d’homme de paille, Archer fut rémunéré 83 333 dollars par mois. Une photo de lui à la Maison-Blanche avec le vice-président Biden fut placée sur le site de la compagnie.

Puis le vice-président Joe Biden et ses conseillers Jake Sullivan et Antony Blinken arrivèrent à Kiev pour promettre l’aide des États-Unis au nouveau régime et organiser des élections crédibles. Cependant, les oblasts de Donestzk et de Lougansk rejetèrent le gouvernement provisoire qui comprenait cinq ministres nazis et, par référendum, proclamèrent leur indépendance. Le lendemain, 12 mai 2014, le fils du vice-président Biden, le junkie Hunter Biden, rejoignit le conseil d’administration de Burisma Holding. Par la suite, un troisième homme, le beau-fils du secrétaire d’État John Kerry, Christopher Heinz, rejoignit David et Hunter au conseil d’administration de Burisma.

Durant le second semestre 2014, sur instructions de David Archet et Hunter Biden, Burisma a versé 7 millions de dollars de dessous de table au Procureur général d’Ukraine du nouveau régime Poroshenko pour rédiger des faux et clore les poursuites judiciaires contre elle et son oligarque de propriétaire. Une écoute téléphonique a permis d’entendre le président Petro Poroshenko confirmer au vice-président Biden que l’affaire était « arrangée ». Les États-Unis avaient donc recyclé l’ancien ministre du « pro-Russe » Ianoukovytch. Par la suite, le procureur général, décidément très gourmand, fut évincé par un vote du Parlement provoqué par les États-Unis, l’Union européenne, le FMI et la Banque mondiale qui souhaitaient aussi sauver l’oligarque et ancienne Première ministre Yulia Tymoshenko, mais à moindre prix.

Tous ces événements ont largement été relatés dans la presse ukrainienne. Ils ne sont que le sommet de l’iceberg. Par exemple, selon le Wall Street Journal, le secrétaire à l’Énergie états-unien Rick Perry aurait fait pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour virer les administrateurs de la société gazière publique Naftogaz et les remplacer par d’autres dont le straussien Amos Hochstein.

En juillet 2019, le président états-unien Donald Trump demande à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’enquêter sur ces affaires de corruption (incluant celle de son propre secrétaire à l’Énergie), celui-ci refuse. Alors que Trump se fait de plus en plus pressant, un fonctionnaire du Renseignement US révèle le contenu de cette conversation et accuse le président Trump d’instrumenter l’Ukraine pour nuire à son rival, le candidat démocrate Joe Biden. Il s’en suivra une procédure de destitution du président Trump au Congrès, l’Ukrainegate.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’un grand nombre de faits de corruption est avéré, qu’ils ont été perpétrés au bénéfice de personnalités ukrainiennes et états-uniennes, et qu’en définitive, des dizaines de milliards de dollars ont disparu et le niveau de vie de la population ukrainienne s’est effondré. Tout cela a été effectué grâce à des hommes de paille qui n’ont aucune compétence en matière de gaz, mais ont en commun de participer aux soirées de consommation de drogue d’Hunter Biden. C’est cela que le président russe Vladimir Poutine a évoqué à juste titre.

D’un point de vue européen, chacun a constaté que depuis un an, le prix du gaz à la consommation a été multiplié par dix. Certes, l’augmentation de la demande est plus importante que celle de l’offre, mais cela ne peut absolument pas expliquer l’ampleur de cette hausse du prix. En réalité, les contrats de gaz à long terme sont toujours calculés à des prix un peu plus chers que par le passé, tandis que les contrats à court terme ont subit une envolée. La différence s’explique exclusivement par la spéculation. Et précisément, Blackstone et les amis du président Joe Biden ont été les premiers à spéculer. Ils s’attendaient à l’évidence à une crise dans un des pays producteurs.

On comprend mieux pourquoi la presse atlantiste minimise l’affaire Hunter Biden, dans laquelle son père devenu président des États-Unis est mouillé jusqu’au cou. En définitive, l’opération militaire actuelle en Ukraine provoque une hausse supplémentaire des prix du gaz, toujours au profit des amis du président US et au détriment des Européens.

Ces faits doivent être reliés à ce que j’écrivais dans l’article précédent de cette série. Jake Sullivan, Antony Blinken et Victoria Nuland, qui ont piloté ces combines, sont des Straussiens. Et comme l’écrivait le premier d’entre eux, Paul Wolfowitz, en 1992 : « Le premier rival des États-Unis, c’est l’Union européenne dont il faut empêcher le développement ».

Au demeurant, ces faits sont des affaires intérieures ukrainiennes et ouest-européenne. Ils ne justifient pas d’intervention extérieure.

« Une bande de néo-nazis »

Le président Vladimir Poutine a également évoqué une bande de néo-nazis. Cette fois, il ne s’agit plus d’un petit groupe de quelques dizaines de personnes, mais de quelques milliers, entre 10 et 20 000.

Pour comprendre, il faut se souvenir qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l’URSS ont chacun fait prisonnier de nombreux dignitaires nazis. Tous ont essayé de récolter leurs informations. Mais si, au bout de huit mois, les Soviétiques les ont renvoyés chez eux, les États-uniens en ont conservé un certain nombre et les ont recyclés. Chacun sait que, par exemple, le savant nazi qui imagina les V2, Werner von Braun, devint le directeur de la Nasa (opération « Paperclip »). Ou encore que le conseiller spécial du chancelier Adolf Hitler pour l’Ordre nouveau en Europe, Walter Hallstein, devint le premier président de la Commission européenne. Ou encore que l’alpiniste Heinrich Harrer fut chargé par la CIA d’élever le Dalaï-Lama. Ce que l’on sait moins, c’est que la CIA recycla aussi de nombreux SS et policiers de la Gestapo un peu partout dans le monde. Elle plaça par exemple le gestapiste Klaus Barbie à la tête de la Bolivie où il parvint à assassiner Che Guevara, ou le SS Alois Brunner en Syrie (alors alliée de Washington).

Durant toute la Guerre froide, la CIA utilisa les nazis. Cependant, le président Jimmy Carter chargea l’amiral Stansfield Turner de remettre de l’ordre dans l’agence, d’y limiter le rôle de ces agents et d’en finir avec les dictatures. La plupart des nazis furent renvoyés, mais ceux qui pouvaient agir dans le Pacte de Varsovie furent conservés. Ainsi le président Ronald Reagan célébra les « nations captives » d’Europe de l’Est, créant une ribambelle d’associations pour déstabiliser les États membres du Pacte de Varsovie, voire l’URSS.

C’est donc de manière tout à fait logique, qu’en 2007, la CIA organisa à Ternopol (Ukraine) un congrès pour rassembler les néo-nazis européens et les jihadistes moyen-orientaux anti-Russes. Il fut présidé par le nazi ukrainien Dmitro Yarosh et l’émir tchétchène Dokou Umarov. Toutefois ce dernier, recherché par Interpol, ne put pas se rendre sur place. Il envoya donc un message vidéo de soutien. Par la suite, les néo-nazis et les jihadistes se battirent ensemble pour imposer l’Émirat islamique d’Itchkérie à la place de la République tchétchène.

En 2013, l’Otan forma au combat de rue les hommes du même Dmitro Yarosh en Pologne. De la sorte, ils furent opérationnels lors du changement de régime diligenté par Victoria Nuland en Ukraine : la « révolution de la dignité » dite aussi « EuroMaïdan ». La plupart des journalistes sur place ont remarqué la présence inquiétante de ces nazis, mais les personnalités occidentales qui venaient participer à cette « révolution », comme Bernard-Henri Lévy étaient aveugles.

Dans les mois qui suivirent, la présence de cinq ministres nazis dans le gouvernement de transition provoqua les référendums d’indépendance des oblasts de Donestz et Lougansk. Le président Petro Porochenko, sur les conseils des amis d’Hunter Biden, les organisa en unités militaires qu’il plaça à la frontière des nouvelles Républiques populaires de Donestz et de Lougansk. Les groupes néo-nazis étaient financés par le parrain de la mafia locale Ihor Kolomoïsky. Le fait que ce dernier soit président de la Communauté juive d’Ukraine ne l’a pas empêché de choisir ainsi ses hommes de main. Cependant lorsque Kolomoïsky tenta de prendre le contrôle des organisations juives européennes grâce à son argent et par la menace, il se fit éjecter.

Pour renverser le président Porochenko, Ihor Kolomoïsky fabriqua de toutes pièces un nouvel homme politique en produisant une série de télévision, Serviteur du peuple, dont l’acteur principal était un certain Volodymyr Zelensky. Lorsque celui-ci fut élu président et que les Straussiens accédèrent à nouveau à la Maison-Blanche, il accepta toutes leurs suggestions. Il dressa des monuments en hommage à Stepan Bandera, le chef des Collaborateurs nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En définitive, il soutint son idéologie selon laquelle la population ukrainienne a deux origines, d’une part scandinave et proto-germanique, d’autre part slave, seuls les premiers sont de véritables Ukrainiens, les seconds ne sont que des Russes, des sous-hommes. Il promulgua, le 21 juillet 2021, une « Loi sur les peuples autochtones » qui prive les Ukrainiens d’origine salve de la jouissance des Droits de l’homme et des libertés fondamentales. Cette loi n’a pas encore été appliquée.

Durant sept ans, les groupes nazis ont massacré des habitants du Donbass, au hasard. L’Allemagne et la France, garants des accords de Minsk, n’ont rien fait . Les Nations unies elles mêmes ont fermé les yeux. Pendant sept ans, ces groupes se sont développés. Ils sont passés de centaines de soldats à des milliers.

A la demande de Victoria Nuland, le président Zelensky nomma Dmitro Yarosh conseiller spécial du chef des armées. Ce dernier, manifestement gêné, refusa de commenter cet étrange duo pour des questions de « sécurité nationale ». Yarosh réorganisa les néo-nazis en deux bataillons et en groupes urbains. Il lança une vaste attaque des oblasts séparatistes le week-end de la Conférence sur la sécurité de Munich, déclenchant ainsi la réponse russe.

Le 3 mars, le bataillon nazi Aïdar fut vaincu par l’armée russe. Le président Zelensky nomma alors son commandant gouverneur d’Odessa avec pour mission d’empêcher les armées russes de faire la jonction entre la Crimée et la Transnistrie.

Tous ces faits sont indiscutables. On peut estimer que la réponse de la Russie est disproportionnée et inappropriée, mais pas qu’elle soit injustifiée.

Il faut garder à l’esprit que la Seconde Guerre mondiale a été vécue différemment à l’Ouest et à l’Est. En Europe de l’Ouest, le nazisme était une dictature qui s’en est prise à des minorités, les Tsiganes et les Juifs, qu’elle a enlevés et exterminés par millions dans des camps. En Europe de l’Est, le projet était tout autre. Il s’agissait de de libérer un espace vital en exterminant la population slave. Il n’y avait pas besoin de camp. Il fallait tuer tout le monde. Les destructions ne sont pas comparables. La seule URSS a compté 27 millions de morts. La Russie moderne s’est construite sur le souvenir de cette Grande Guerre patriotique contre le nazisme. Pour les Russes, il est inacceptable de porter des croix gammées et de voter une loi raciale. Il faut agir sans attendre qu’elle soit appliquée. Réseau Voltaire 5 mars 2022

Qui est vraiment Zelensky ?

L’homme qui a vendu l’Ukraine par Mike Whitney (unz.com) - Mondialisation.ca, 05 mars 2022

Volodymyr Zelensky est l’actuel président de l’Ukraine. Il a remporté une victoire écrasante à l’élection de 2019 sur la promesse d’apaiser les tensions avec la Russie et de résoudre la crise dans les républiques séparatistes de l’est de l’Ukraine. Il n’a pas même essayé de tenir aucune de ces deux promesses. Au contraire, il a considérablement exacerbé la crise interne de l’Ukraine, tout en provoquant sans relâche la Russie. Zelensky a eu de nombreuses occasions d’aplanir les difficultés avec Moscou et d’empêcher le déclenchement des hostilités. Au lieu de cela, il a constamment aggravé la situation en suivant aveuglément les directives de Washington.

Zelensky est adulé par l’Occident et loué pour sa bravoure personnelle. Mais, dans les faits, il a échoué à rétablir l’unité nationale et à mettre en œuvre l’accord de paix crucial qui est la seule voie vers la réconciliation. Le président ukrainien n’aime pas le protocole dit de Minsk et a refusé d’en respecter les exigences fondamentales. En conséquence, la guerre fratricide à forte connotation ethnique qui a embrasé l’Ukraine au cours des huit dernières années se poursuit aujourd’hui sans qu’aucune issue ne soit en vue. Le président Vladimir Poutine a fait référence à l’obstination de Zelensky dans un récent discours prononcé au Kremlin. Il a déclaré :

« Lors de l’événement d’hier… les dirigeants ukrainiens ont déclaré publiquement qu’ils n’allaient pas respecter ces accords. Qu’ils ne les respecteraient pas. Eh bien, que peut-on dire de plus ? » (Vladimir Poutine)

La plupart des Américains ne réalisent pas que le rejet de Minsk par Zelensky a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les responsables russes avaient travaillé pendant huit ans sur Minsk, élaborant des conditions acceptables pour toutes les parties. Puis, à la onzième heure, Zelensky a mis le holà à l’accord d’un simple geste de la main. Pourquoi ? Qui a dit à Zelensky d’abandonner l’accord ? Washington ?

Bien sûr.

Et pourquoi Zelensky a-t-il déployé 60 000 soldats le long de la ligne de contact (dans l’est de l’Ukraine), d’où ils pouvaient lancer des obus meurtriers sur les villes et villages des Russes ethniques qui y vivaient ? De toute évidence, le message envoyé à la population était qu’une invasion était imminente et qu’elle devait sortir immédiatement des maisons et/ou s’abriter dans ses caves. Quel objectif Zelensky espérait-il atteindre en forçant ces gens à se tapir dans leurs maisons en craignant pour leur vie ? Et quel message entendait-il envoyer à Moscou, dont les dirigeants étaient absolument horrifiés par ce qui se passait ?

Savait-il que ses actions allaient déclencher l’alerte en Russie, forçant Poutine à mobiliser son armée et à la préparer à une éventuelle invasion pour protéger son peuple de ce qui semblait être une opération massive de nettoyage ethnique ?

Il le savait.

Alors, ces actions sont-elles cohérentes avec les promesses de campagne de Zelensky de restaurer l’unité nationale et de résoudre pacifiquement les problèmes de l’Ukraine avec la Russie ?

Elles ne sont pas du tout cohérentes, elles sont diamétralement opposées. En fait, Zelensky semble fonctionner sur la base d’un scénario totalement différent. Prenez, par exemple, son refus absolu de prendre en compte les préoccupations minimales de la Russie en matière de sécurité. Zelensky savait-il que Poutine avait déclaré à plusieurs reprises que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était une « ligne rouge » pour la Russie ? Savait-il que Poutine n’a cessé de répéter la même chose depuis 2014 ? Savait-il que Poutine avait averti que si l’Ukraine prenait des mesures pour rejoindre l’OTAN, la Russie serait obligée de prendre des mesures « militaro-techniques » pour assurer sa propre sécurité ? Zelensky sait-il que l’OTAN est une alliance contrôlée par Washington qui s’est livrée à de nombreuses agressions contre d’autres États souverains. Voici une courte liste des haut-faits de l’OTAN :

La destruction de la Yougoslavie
La destruction de l’Afghanistan
La destruction de la Libye
La destruction de l’Irak
La destruction de la Syrie

Zelensky sait-il que l’OTAN est ouvertement hostile à la Russie et considère la Russie comme une menace sérieuse pour ses ambitions expansionnistes ?

Oui, il sait tout cela. Pourtant, il a exprimé publiquement son souhait de développer des armes nucléaires. Qu’est-ce que cela signifie ? Imaginez le problème que cela poserait à la Russie. Imaginez qu’une marionnette soutenue par les États-Unis, comme Zelensky, ait des missiles nucléaires sous la main. Comment pensez-vous que cela pourrait affecter la sécurité de la Russie ? Pensez-vous que si Poutine ignorait tous ces développements, il serait fidèle à son devoir de protéger le peuple russe ?

Et pourquoi Zelensky a-t-il accepté que soient livrées à l’Ukraine des cargaisons successives d’armes létales s’il recherchait sincèrement la paix avec la Russie ? Pensait-il que Poutine était trop stupide pour voir ce qui se passait juste sous son nez ? Pensait-il qu’il normalisait ses relations en développant son arsenal, en menaçant son propre peuple et en se pliant à toutes les exigences de Washington ?

Ou pensait-il que les demandes de garanties de sécurité de Poutine étaient déraisonnables ? C’est cela ? Pensait-il que, si la situation était inversée, les États-Unis permettraient au Mexique d’installer des bases militaires, des pièces d’artillerie et des missiles le long de la frontière sud des Etats-Unis ? Y a-t-il un président dans l’histoire étasunienne qui n’aurait pas fait la même chose que Poutine ? Y a-t-il un président dans l’histoire étasunienne qui n’aurait pas lancé une attaque préventive sur ces armes mexicaines et vaporisé tout être vivant dans un rayon de 30 km ?

Non, les demandes de Poutine étaient tout à fait raisonnables, mais Zelensky les a quand même ignorées. Pourquoi ?

Zelensky sait-il qu’il y a des membres du Secteur droit, des néo-nazis au sein du gouvernement, de l’armée et des services de sécurité. Sait-il que, même s’ils sont peu nombreux, ils constituent une force avec laquelle il faut compter et qui joue un rôle important dans la haine et la persécution des Russes ethniques ? Sait-il que ces éléments d’extrême droite participent à des défilés aux flambeaux, impriment des croix gammées ou des tatouages SS sur leurs bras, et vénèrent l’idéologie racialiste d’Adolph Hitler ? Se rend-il compte que nombre de ces nazis se sont livrés à des actes criminels d’une grande violence, qu’ils ont notamment brulé 40 civils dans le bâtiment des syndicats à Odessa en 2014 ? Se figure-t-il que les programmes secrets de la CIA pour armer et former ces militants d’extrême droite renforcent la confiance mutuelle ou se figure-t-il que cela rappelle à Moscou une guerre catastrophique au cours de laquelle 27 millions de Russes ont été exterminés par la Wehrmacht allemande ?

N’est-il pas évident que tout ce que Zelensky a fait, a été fait dans l’intention de provoquer la Russie ?

Toutes les discussions sur l’adhésion à l’OTAN, toutes les discussions sur le développement d’armes nucléaires, l’accumulation constante d’armes létales, le mouvement des troupes vers l’est, le refus d’appliquer le traité de Minsk et le rejet des demandes de sécurité de Poutine. Tout cela était des provocations délibérées. Mais pourquoi ? Pourquoi « appâter l’ours » (1), telle est la question ?

Parce que Washington veut attirer la Russie dans une guerre pour pouvoir diaboliser davantage Poutine, isoler la Russie, lancer une opération de contre-insurrection contre l’armée russe et imposer des sanctions économiques sévères qui infligeront un maximum de dommages à l’économie russe. C’est en deux mots la stratégie de Washington, et Zelensky aide Washington à atteindre ses objectifs. Il se fait l’outil de Washington. Il sacrifie son propre pays pour faire avancer les intérêts des États-Unis.

Tout cela contribue à souligner un point qui n’est jamais pris en compte par les médias et jamais discuté par les experts des chaînes câblées, à savoir que l’Ukraine va perdre la guerre, et Zelenskyy le sait. Il sait que les forces armées ukrainiennes ne font pas le poids face à l’armée russe. C’est comme écraser une mouche avec un marteau. L’Ukraine est la mouche. Les gens doivent le savoir mais personne ne le leur dit. Au lieu de cela, on les abreuve de blablas sur des Ukrainiens héroïques qui combattent l’envahisseur russe. Mais ce sont des absurdités, des absurdités dangereuses qui encouragent les gens à sacrifier leur vie pour une cause perdue. L’issue de ce conflit n’a jamais fait de doute : L’Ukraine va perdre. C’est certain. Et si vous lisez entre les lignes, vous verrez que la Russie est en train de gagner la guerre haut la main ; ils écrasent l’armée ukrainienne à chaque pas, et ils continueront à les écraser jusqu’à ce que l’Ukraine se rende. Regardez cette brève interview du colonel Douglas MacGregor sur Tucker Carlson et vous comprendrez ce qui se passe réellement :

Tucker : « Où en est la guerre ce soir ? » (1er mars)

Colonel McGregor : « Eh bien, les 5 premiers jours, nous avons assisté à un mouvement très lent et méthodique des forces russes entrant en Ukraine… Elles se sont déplacées lentement et prudemment et ont essayé de réduire les pertes parmi la population civile, en essayant de donner aux forces ukrainiennes l’opportunité de se rendre. C’est terminé. Et dans la phase dans laquelle nous nous trouvons maintenant, les forces russes ont manœuvré pour encercler et entourer les forces ukrainiennes restantes et les détruire par une série de frappes massives de roquettes d’artillerie, de frappes aériennes avec les blindés russes qui se rapprochent lentement mais sûrement et anéantissent ce qui reste. Donc, c’est le début de la fin de la résistance ukrainienne.

Tucker : Quel est l’objectif de Poutine ici ? »

Colonel McGregor : « Poutine est en train de remplir la promesse qu’il a faite en 2007 à la Conférence sur la sécurité de Munich : ‘Nous ne permettrons pas l’expansion de l’OTAN jusqu’au point où l’OTAN touche notre frontière, en particulier en Ukraine et Géorgie’. Nous considérons ces pays comme des chevaux de Troie de la puissance militaire de l’OTAN et de l’influence des États-Unis… ». Il a répété cet avertissement à maintes reprises, dans l’espoir de ne pas avoir à nettoyer l’est de l’Ukraine de toute force d’opposition, quelle qu’elle soit, et de ne pas avoir à placer ses forces dans une position, par rapport à l’OTAN, qui nous dissuaderait de toute nouvelle tentative d’influencer l’Ukraine ou d’en faire un tremplin pour projeter la puissance américaine et occidentale en Russie.

Son objectif – à ce jour – est de s’emparer de toute cette zone de l’est de l’Ukraine (à l’est de la rivière Dniepr) et il a traversé la rivière et il se prépare à entrer et à capturer entièrement cette ville (Kiev).

À ce stade, Poutine doit décider de ce qu’il veut faire d’autre. Je ne pense pas qu’il veuille aller plus à l’ouest. Mais il veut s’assurer que quelle que soit la forme que prendra ensuite l’Ukraine… elle sera « neutre », non alignée et, de préférence, amicale envers Moscou. Cela ll l’acceptera. S’il ne l’obtenait pas, sa guerre n’aurait servi à rien. »(« Colonel Douglas MacGregor avec Tucker Carlson« , Rumble)

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Que pouvons-nous déduire de cette courte interview :

1.La Russie va l’emporter et l’Ukraine va perdre.

2.L’Ukraine va être divisée. Poutine va créer le tampon dont il a besoin pour assurer la sécurité de son pays.

3.Quiconque gouvernera la partie occidentale de l’Ukraine devra déclarer sa « neutralité » (par écrit) et rejeter toute offre d’adhésion à l’OTAN. S’ils violent cette promesse, ils seront démis par la force.

Mais la chose la plus importante est que tous les principaux acteurs de ce fiasco savaient dès le départ que l’Ukraine n’avait aucune chance de vaincre l’armée russe. C’était couru d’avance.

Ce que nous voulons savoir, c’est pourquoi Zelensky n’a pris aucune mesure pour éviter la tragédie avant qu’elle ne se produise ?

La réponse à cette question permet de comprendre « qui est vraiment Zelensky ».

Posez-vous cette question : Pourquoi Zelensky n’a-t-il pas négocié avec Poutine quand il pouvait le faire ? Pourquoi n’a-t-il pas retiré ses 60 000 soldats de l’Est ? Pourquoi n’a-t-il pas arrêté les livraisons d’armes de Washington ? Pourquoi n’a-t-il pas appliqué le traité de Minsk ? Pourquoi n’a-t-il pas rejeté l’offre d’adhésion à l’OTAN ?

Enfin, pourquoi était-il si déterminé à faire exactement ce qui allait mettre Moscou en colère et accroître la probabilité d’une guerre ?

Il n’est pas difficile de répondre à ces questions.

Zelensky a agi sur les ordres de Washington depuis le début. Nous le savons. Il a également mis en œuvre l’agenda de Washington, pas le sien et certainement pas celui de l’Ukraine. Nous le savons aussi. Mais cela ne l’exonère pas de sa responsabilité. Après tout, c’est un adulte capable de distinguer le bien du mal. Il sait ce qu’il fait, et il sait que c’est mal ; pire que mal, c’est impardonnable. Il envoie des hommes mourir dans une guerre qu’il sait qu’ils ne peuvent pas gagner ; il inflige des souffrances et des blessures incalculables à son propre peuple sans aucune raison ; et – le pire de tout – il a ouvert la voie à la dissolution de l’Ukraine elle-même, le pays qu’il avait juré de défendre. Ce pays va être brisé en morceaux dans le cadre d’un règlement final avec la Russie, et Zelensky aura une bonne part de responsabilité. Mondialisation.ca, 05 mars 2022


La haine contre les Russes a remplacé la haine contre les non-vaccinés.

LVOG - Vous observerez que l'exemple, le pire, vient toujours des élites ou d'en haut, pas d'en bas ou du peuple.

Le boycott antirusse en marche accélérée - francesoir.fr 5 mars 2022

Nous sommes au dixième jour du conflit russo-ukrainien et le bannissement des artistes ou sportifs parce qu'ils sont russes, s’intensifie de toutes parts. Devenus persona non grata de toutes les scènes occidentales, ils sont suspendus de leurs fonctions les uns après les autres.

Punir les Russes à tout prix

Cela a commencé un peu comme une farce, avec l’exclusion de la Russie du concours de l’Eurovision. Depuis, on ne compte plus le nombre d’artistes chassés des théâtres, opéras, festivals ou compétitions sportives.

Punir les Russes parce qu’ils sont russes… telle semble être la volonté des Occidentaux. Désormais, s’ils veulent continuer à exercer leurs fonctions, les Russes sont invités à exprimer publiquement leurs opinions politiques et à dénoncer la politique de Vladimir Poutine.

Ces derniers jours, le monde de la musique classique a été secoué par le limogeage de Valery Gergiev, chef d’orchestre et directeur artistique de l’Orchestre philharmonique de Munich.

Le maire de la ville, Dieter Reiter, lui avait demandé de s’exprimer sur le conflit en prenant clairement ses distances avec le régime de Poutine. Une demande à laquelle le chef d’orchestre, connu pour sa proximité avec le maître du Kemlin, n’a pas cédé.

Depuis le 23 février 2022, Valery Gergiev était à la direction musicale de l’opéra "La dame de pique" de Piotr llitch Tchaïkovski, joué à la Scala de Milan. La direction du théâtre lui avait demandé de s’exprimer publiquement en plaidant pour une "solution pacifique" au conflit. Une demande à laquelle le chef d’orchestre n’a pas accédé. Ce refus lui vaut aujourd’hui d’être retiré de l’affiche à partir du 7 mars 2022, pour une période indéterminée.

La censure peut prendre également des allures d’autocensure. En délicate posture, la chanteuse lyrique Anna Nebrebko a décidé de suspendre tous ses concerts.

Hier, c'était au tour du délégué général du Festival de Cannes d’exclure les délégations russes de sa prochaine édition, qui aura lieu du 17 au 28 mai prochain. « Une façon pour nous de protester contre ce qui se passe là-bas » déclare Thierry Frémaux, sur France Info. « On a voulu marquer notre désapprobation, aussi modeste soit-elle ». Cette décision est d’autant plus incompréhensible que l'immense majorité des réalisateurs et acteurs russes ne soutiennent pas la politique de Vladimir Poutine et ont fait connaître leur position publiquement.

Aux pires moments des tensions avec l’Iran, les échanges artistiques n’ont jamais cessé. Les réalisateurs iraniens, dont l'immense majorité dénonçaient le régime des mollahs, n’ont jamais été interdits de Festival de Cannes.

La bêtise passe la barrière des espèces

Après les artistes, les sportifs, les restaurateurs, c’est au tour des chats d’origine russe d’être exclus des différents événements où ils sont censés participer. « Le conseil d’administration de la Fife estime qu’il ne peut pas simplement être témoin de ces atrocités et ne rien faire » a écrit la Fédération Internationale féline dans un communiqué paru le 3 mars. Que s’est-il passé pour que ces pauvres bêtes soient ainsi chassées ? Auraient-elles répondu « niet » lorsqu’on leur a demandé de condamner la politique russe ?

Sur les traces du wokisme

Si l’on pense que le monde des idées ne progresse que par l’échange et le débat contradictoire, nous avons de quoi être inquiet. Sans dialogue, il ne reste que la confrontation violente. Aujourd’hui, le conflit entre la Russie et l’Ukraine infecte les rapports humains et sociaux, et achève de fracturer une société sérieusement fissurée.

La haine contre les Russes, encouragée par les autorités, les médias et les institutions n’a plus aucune limite. Tout ce qui est russe semble disqualifié et bon à jeter à la poubelle. Même les morts font les frais de cette crise.

Le théâtre national de Zagreb vient de déprogrammer des œuvres de Tchaïkovski, en solidarité avec le peuple ukrainien. En Slovaquie, l’orchestre philharmonique national a censuré de son programme une partie de la cantate Alexandre Nevski de Serge Prokofiev.

Le 1er mars 2022, l’écrivain italien Paolo Nori, également professeur à l'université de Milan, a dénoncé l’annulation de son cours dédié à l’écrivain russe Fedor Dostoïevski.

« Je pense que ce qui se passe en Ukraine est une chose horrible et j'ai envie de pleurer rien qu'en y pensant. Mais ce qui se passe en Italie aujourd'hui, ces choses-là, sont des choses ridicules : censurer un cours est ridicule. Non seulement être un Russe vivant aujourd'hui en Italie est un péché, mais être un Russe mort l'est également. Lorsque Dostoïevski était vivant, en 1849, il a été condamné à mort parce qu'il avait lu quelque chose d'interdit » a déclaré Paolo Nori, très abattu.

De très nombreuses institutions prestigieuses ont pris des distances avec la culture russe. C’est le cas du Royal Opera House de Londres qui vient d’annuler la série de représentations du ballet du Bolchoï prévues pour l’été prochain. Des actions qui ne sont pas sans rappeler celles des wokes dont elles partagent toutes les simplifications renforcées par l’esprit de meute.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que les batailles avaient lieu sur le territoire, personne n’a jamais eu l’idée d’interdire Goethe, Schiller, Mozart ou Beethoven.

Si les appels à la paix se multiplient de toutes parts, la guerre à la culture russe semble bien avoir été déclarée. francesoir.fr 5 mars 2022

En complément. Lu dans un article publié par Mondialisation.ca

- L’occident woke et moralisateur se perd encore une fois dans la cancel culture en annulant tout ce qui touche de près ou de loin à la Russie et en amalgamant les produits de consommation russes, les joueurs de hockey russes, les orchestres symphoniques russes à Vladimir Poutine. Il faut vraiment être naïf pour croire que cesser de vendre de la vodka à la SAQ et empêcher les adolescents russes de jouer au World junior va changer quoi que ce soit à la stratégie militaire du clan Poutine.


L’impérialisme US, seul responsable de la crise

Le Hezbollah soutient la Russie et l’Ukraine contre les USA - Réseau Voltaire 5 mars 2022

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a pris position sur la crise ukrainienne lors d’un discours télévisé, le 4 mars 2022.

Selon lui, il suffit de réfléchir un peu et de se souvenir de ce qui se passe depuis des années pour constater que la Russie et l’Ukraine sont tous deux victimes de l’impérialisme US, seul responsable de la crise. Réseau Voltaire 5 mars 2022


Le 7 mars 2022

En temps de guerre un militant est mobilisé 24H/24 !

Depuis le 26 février le portail est actualisé quotidiennement, je ne vous promets pas de tenir à ce rythme-là longtemps. Je partage toutes les tâches ménagères avec ma compagne qui n'est pas ma servante, et il arrive souvent qu'elle s'absente pour aller aider sa famille, c'est une brave femme et je la respecte.

La plupart des féministes ne peuvent pas en dire autant, ils ou elles sont comme les opportunistes, gauchistes, écologistes, pacifistes ou anticapitalistes, etc. devenus des fanatiques hystériques va-t-en-guerre au côté de l'OTAN et Macron !

Ici, on dit ce qu'on pense et on fait ce qu'on pense, cela ne peut déplaire qu'à ceux qui ne sont pas capables d'en faire autant ou qui n'y sont pas habitués, désolé, on ne changera jamais, personne ne les oblige à se connecter à ce portail, je n'ai pas une conception de la liberté à sens unique, voyez-vous.

Bachar el-Assad a défendu avec le peuple syrien la souveraineté de la Syrie contre une horde de barbares venus d'une centaine de pays soutenus et armés par L'OTAN, le Pentagone, la CIA, l'Union européenne, qui l'ont traité de dictateur.

Volodymyr Zelensky a fait entrer dans son gouvernement des néonazis sans consulter le peuple ukrainien soutenus par L'OTAN, le Pentagone, la CIA, l'Union européenne, qui le traitent en démocrate.

Nous nous sommes placés au côté du peuple syrien en refusant d'apporter le moindre soutien à ceux qui voulaient renverser Bachar el-Assad, nous nous plaçons au côté du peuple ukrainien, dont les intérêts ou aspirations sont incompatibles avec l'existence d'un régime s'appuyant sur des organisations militaires néonazies.


Leur humanisme est la politesse des salauds... la preuve.

LVOG - Ils osent tout. La voix du Forum économique mondial qui affame, pille, saccage, surexploite et opprime l'Afrique, voilà pour leur "impératif moral".

- Afrique : « Pourquoi promouvoir l’égalité salariale est un impératif moral » - LePoint.fr 7 mars 2022


Qui a osé dire ?

- Joe Biden est "le chef d’État le plus populaire du monde libre"

Réponse : Le Premier ministre israélien Naftali Bennett dans le Times of Israel. courrierinternational.com 6 mars 2022

Cette causerie au format pdf (18 pages)



INTRODUCTION

L'opportunisme a ses limites.

Ceux qui se réclament du droit international sont pris à leur propre piège. Comment cela ?

Cela vaut pour ceux qui se disent anti-impérialistes en général ou qui dénoncent les méfaits de l'impérialisme américain en ménageant la Russie et la Chine, là en l'occurrence, avec l'intervention militaire russe en Ukraine ils sont gênés aux entournures, car au nom du principe dont ils se réclament, ils se voient contraints de condamner la Russie donc de faire le jeu de leur ennemi, l'impérialisme américain ou l'OTAN.

Ils refusent d'admettre habituellement, bien qu'il leur arrive parfois de l'affirmer, ce qui signifie qu'ils ont parfaitement conscience d'être inconsistants ou opportunistes, que le droit international a été forgé essentiellement par et pour servir les intérêts de l'impérialisme américain, il s'en réclame quand il y trouve son compte, et si ce n'est pas le cas il le contourne ou le viole délibérément, donc en aucun cas il n'a aucune valeur coercitive ou il ne doit s'opposer à ses intérêts.

En l'impérialisme américain exige que tous les autres Etats membres de l'ONU, hormis la Grande-Bretagne et Israël ou ponctuellement leurs alliés principalement des puissances occidentales respectent à la lettre les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité ou l'Assemblée plénière de l'ONU sous peine de sanctions politiques, économiques ou militaires.

Le droit international est donc conçu pour être un instrument politique au service de domination de l'impérialisme américain sur le reste du monde et rien d'autres. Donc s'en réclamer en se proclamant anti-impérialiste, c'est comme donner un bâton à l'impérialisme américain pour se faire battre, c'est ridicule et forcément improductif.


Déclaration de La Voix de l'Opposition de Gauche

La confrontation entre l'OTAN et la Russie qui a débuté fin février 2022 modifie la situation politique en France, de telle sorte que tous les candidats qui manifestent bruyamment leur soutien à l'OTAN vont être perçus de plus en plus comme des faiseurs de guerre, alors que les masses aspirent profondément à la paix, du coup se profile un autre scénario que celui que nous avions prévu ou qui était sur le point de se réaliser avant cette guerre.

Cette guerre pourrait bien être celle de trop, mais pas pour ceux que les éditorialistes désignent, car intervenant à la suite de celle que Macron a déclenché contre le peuple depuis deux ans pour ne pas dire cinq ans, ce qu'on observe, c'est qu'elle contribue à modifier le rapport entre les classes et ouvre la voie à une crise politique au lendemain de l'élection présidentielle qui frapperait de plein fouet les institutions de la Ve République, si Mélenchon était élu président de la République, cette crise politique pourrait dès lors déboucher sur une crise révolutionnaire suite à la guerre civile déclenchée par la réaction...

Ce que je veux dire, c'est que cette élection n'intervient plus exactement dans le même contexte politique que celui dans lequel nous étions avant le 24 février. On assiste à une radicalisation des classes que Mélenchon a répercutée en partie dans ses derniers discours et qui est bien accueilli par les travailleurs et les jeunes, le gigantesque meeting de Lyon le 6 mars où étaient présents plus de 15.000 personnes en atteste si besoin est, de son côté Poutou (NPA) a fait salle comble le 1er mars à Villeurbanne, Arthaud (LO) tiendra un meeting national au Zénith à Paris le 3 avril, ce qui était totalement impensable il y a encore quelques mois. Bref, il faudrait être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas s'apercevoir qu'une dynamique est enclenchée qui pourrait balayer tous les pronostics ou sondages truqués débouchant sur une confrontation au second tour entre des candidats de la réaction, donnant Macron gagnant dans tous les cas de figure.

Les médias qui votent Macron se focalisent toujours sur un des aspects du discours de Mélenchon en le présentant comme un suppôt de Poutine et de la guerre, de manière à dissuader les électeurs influencés par la propagande officielle de voter pour lui. Aveuglée par leur haine de tout discours déviant de la ligne officielle commanditée par l'oligarchie anglo-saxonne ou l'OTAN, l'AFP s'est félicitée de sa condamnation de "la guerre de monsieur Poutine", y voyant un moyen de "dissiper les critiques de certains à gauche qui lui attribuent une attitude complaisante vis-à-vis de Vladimir Poutine ces dernières années" (20minutes/AFP 6 mars 2022), en commettant toutefois une grave imprudence ou erreur révélatrice, en précisant que Mélenchon "a assuré vouloir comprendre et pas excuser Poutine", ce qui pour ceux qui savent lire ou entendre signifiait, qu'à défaut de s'abstenir de ne pas condamner Poutine, parce que dans ce cas-là la meute enragée des médias lui tomberait dessus, Mélenchon admettait à demi-mot que Poutine était moins à blâmer que l'OTAN dans la responsabilité de cette guerre.

Si de notre côté nous ne sommes pas dupe du double langage permanent de Mélenchon, toujours est-il qu'il n'en fallait pas davantage pour que tous ceux qui se réclament de la gauche, à tort ou à raison, c'est une autre histoire, se rallient à Mélenchon ou appellent à voter pour lui. Partant de ce constat, on peut en déduire qu'une grande partie de ceux qui s'apprêtaient à voter pour d'autres candidats se réclamant de la gauche ou de l'extrême gauche vont être tentés de voter Mélenchon, car il est le seul candidat à pouvoir battre le tyran Macron.

Du coup, sans modifier d'un iota notre caractérisation de Mélenchon, sans se faire la moindre illusion sur ses réelles intentions, sans renier nos principes et notre indépendance, compte tenu de la situation telle que je viens de l'exposer succinctement et la manière dont elle pourrait évoluer au cours des mois qui suivraient l'élection présidentielle si Mélenchon était élu, la question politique se pose avec acuité dorénavant de savoir si on doit ou non soutenir sa candidature sans se compromettre le moins du monde ou prendre le risque de participer à l'échec de son élection, sachant que de toute évidence son élection précipiterait une crise politique accélérant la lutte de classe du prolétariat, qui espérons-le pourrait entraîner une recomposition du mouvement ouvrier sur la base du socialisme, auquel n'adhère pas Mélenchon ou contre Mélenchon qui l'a abandonné il y a fort longtemps faut-il préciser, tout du moins dans l'état actuel des choses.

La situation sociale et politique nous commande de demeurer plus lucide que jamais ou raisonnablement optimiste, et de conserver en permanence à l'esprit les objectifs politiques pour lesquels nous combattons, le renversement du régime en place et l'instauration d'une République sociale, rien ni personne ne peut prévoir à l'avance comment placés dans des conditions nouvelles les hommes peuvent réagir, n'ayant pas vraiment le choix, nous sommes contraints de faire comme si nous accordions le bénéfice du doute à Mélenchon.

En aparté.

J'ai soumis ce texte à plusieurs lecteurs du portail avant de le publier. Un d'entre eux m'a répondu ceci :

- Vraiment bien vu et expliqué ! j'ai pensé la même chose après avoir éteint le poste dès les premières paroles de Mélenchon j'ai repris après quelques minutes et au finale j'ai fait la même analyse que toi sans trop y croire.


Le numéro d'illusionnisme de Mélenchon.

Jean-Luc Mélenchon lors du meeting le 6 mars, à Lyon.

Twitter

- Démonstration de force pour J-L Mélenchon qui réalise aujourd’hui le plus grand rassemblement de la campagne : 15.000 personnes étaient réunies à Lyon.

- "Craignez-moi puissants. J'ai 70 ans, je n'aspire pas à une carrière mais à un honneur, celui d'être le 1er président qui tient sa parole"

Quelle parole ?

- “Stop à la guerre, stop à l’invasion de l’Ukraine, à bas l’armée qui envahit l’Ukraine. Solidarité avec les Ukrainiens, que ce soit l’armée régulière ou ceux qui montent sur les chars pour ralentir leur avancée” (Qui montent sur ces chars ? - LVOG)

- Jean-Luc Mélenchon a également brocardé les “cinq milliardaires qui possèdent autant que 27 millions de personnes”, ou cogné, encore, sur l’augmentation de la fortune des plus riches, “des parasites covidaires” qui profitent de la politique mise en place par la majorité depuis cinq ans, selon ses dires. Et d’ironiser: “Le ruissellement à l’envers, ça s’appelle un aspirateur”. (Qui a voté à l'Assemblée nationale les quelques 600 milliards d'euros versés aux capitalistes dont les plus riches ? LFI. - LVOG)

- « Je m’engage, si vous m’élisez, à consulter l’Assemblée nationale au moins une fois par an s’il y a quelque conflit où nous serions engagés militairement », a promis le député des Bouches-du-Rhône. Le HuffPost 7 mars 2022 (Vous avez bien lu, il nous engagerait dans un conflit militaire et c'est seulement ensuite qu'il consulterait l’Assemblée nationale, qui en plus n'aurait pas disparu, tout comme l'intégralité des institutions de la Ve République, autrement dit il agirait comme ses prédécesseurs. - LVOG)

Twitter

- L'invasion de l'Ukraine change le cours de l'Histoire. Vladimir Poutine commence un nouvel ordre mondial basé sur la force. (Le Great Reset, le nouvel ordre mondial totalitaire version Forum économique mondial, jamais entendu parler ! - LVOG)

- Monsieur Poutine est seul responsable, parce que c'est lui qui a décidé de passer à l'acte ! (Parce que l'OTAN ou les Américains n'étaient pas passés à l'acte avant en Ukraine et toutes les ex-républiques de l'URSS ? - LVOG)

- "Je propose la sortie de l’Otan, organisation inutile, qui provoque par son agitation un peu partout des tensions" (Des "des tensions", il appelle ainsi toutes ses guerres depuis plus de 50 ans ! Inutile, vraiment ? Pas pour tout le monde. - LVOG)

- A la place, il a plaidé pour des « alliances altermondialistes qui partent de l’intérêt général humain » (Là il nie que la société est divisée en classes aux intérêts antagoniques et irrémédiablement opposés, il nie la lutte des classes. - LVOG)


Au NPA ils sont bourrés de fric !

Poutou en meeting le 1er mars à Villeurbanne

« Le papier pour les bulletins de vote nous a coûté 800.000 euros, on a loué les salles de meeting… Tout est fait pour qu’on n’ose pas se présenter. »

LVOG - Au NPA, ils sont combien, entre 2 et 3000 militants, mais où trouvent-ils tout ce fric ?



DOSSIER UKRAINE

En bref

- Le Danemark a annoncé vouloir rejoindre par référendum la politique de défense de l'Union européenne, dont il se tenait à l'écart depuis trois décennies, ainsi qu'une forte hausse de ses crédits militaires.

Volonté de s'affranchir du gaz russe «le plus vite possible», 2% du PIB consacré à la défense d'ici à 2033 et près d'un milliard d'euros de dépenses militaires en plus dans les deux prochaines années : la Première ministre Mette Frederiksen a présenté ce 6 mars soir un accord noué avec la quasi-totalité des partis au Parlement. RT 7 mars 2022

- La Russie a mis en garde les pays voisins de l'Ukraine contre l'accueil d'avions de combat de Kiev qui seraient ensuite utilisés contre les forces de Moscou, mettant nommément en cause la Roumanie, un Etat membre de l'OTAN.

«Pratiquement toute l'aviation du régime de Kiev apte au combat a été détruite. Mais nous savons de source sûre que des appareils ukrainiens se sont envolés vers la Roumanie et dans d'autres pays voisins», a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

«L'utilisation du réseau d'aérodromes de ces pays pour servir de base à des avions militaires ukrainiens et leur utilisation subséquente contre les forces armées russes pourraient être considérées comme une implication de ces pays dans un conflit armé», a-t-il ajouté. RT 7 mars 2022


Confrontation OTAN - Russie

Guerre en Ukraine : nouvelles menaces de Poutine envers l'Europe - La Tribune 6 mars 2022

Le président russe Vladimir Poutine a souligné samedi que la Russie considérerait comme cobelligérant tout pays tentant d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, une revendication de Kiev que l'OTAN a rejetée, et a affirmé que les sanctions imposées à son pays s'apparentaient "à une déclaration de guerre".

Poutine a également mis en garde contre une éventuelle perte par l'Ukraine de son "statut d'État" si les autorités ukrainiennes ne changent pas de politique.

"Les autorités actuelles (ukrainiennes, ndlr) doivent comprendre que si elles continuent de faire ce qu'elles font, elles mettent en question l'avenir du statut d'État ukrainien. Et si cela se passe, elles en seront entièrement responsables", a déclaré le maître du Kremlin.

"Ces sanctions qui sont mises en place, cela s'apparente à une déclaration de la guerre", a estimé Vladimir Poutine. "Mais Dieu merci, on n'en est pas encore arrivé là", a-t-il ajouté. La Tribune 6 mars 2022

Il a ensuite adressé aux Occidentaux une “mise en garde glaçante” contre l’instauration par l’Otan d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine, réclamée avec insistance par le président ukrainien Volodymyr Zelensky ces derniers jours, mais jusqu’ici catégoriquement écartée par l’alliance, écrit The Independent.

Une telle décision “représenterait une menace pour nos soldats” et serait considérée comme “une entrée en guerre”, quel que soit le pays concerné, a expliqué Vladimir Poutine. “Les conséquences seraient catastrophiques pour l’Europe et pour le monde entier”, a-t-il averti.

Tout aussi inquiétant, il a affirmé que les sanctions financières imposées par les Occidentaux depuis l’invasion de l’Ukraine s’apparentaient à une “déclaration de guerre” courrierinternational.com 6 mars 2022


Sans surprise, ONG et OTAN : même camp, même combat !

Greenpeace dénonce l'amarrage en France d'un méthanier venu de Russie - Paris Match 6 mars 2022

Greenpeace a condamné samedi l'arrivée du "Boris Vilkitsky" en Loire-Atlantique, un méthanier transportant du gaz liquéfié venu de Russie.


La Russie se tourne vers la Chine.

Visa et Mastercard c’est fini en Russie qui se tourne encore plus vers la Chine ! - insolentiae.com 7 mars 2022

“Les spécialistes américains des cartes de paiement Visa et Mastercard ont annoncé samedi suspendre leurs opérations en Russie après l’invasion de l’Ukraine, poussant des banques russes à migrer sur le système chinois de cartes de paiement UnionPay.

Dans les jours à venir, toutes les transactions initiées avec des cartes Visa émises en Russie ne fonctionneront plus en dehors du pays et toutes les cartes Visa émises en dehors de la Russie ne fonctionneront plus dans le pays, a déclaré l’entreprise”.

Cela va également pénaliser considérablement les transactions des “touristes” et des “étrangers” en Russie. Remarquez, ce n’est pas forcément le meilleur moment pour aller visiter Moscou !

Selon l’agence de presse russe Tass, la banque russe Sberbank, la plus grande banque du pays, a déclaré que les sanctions annoncées par Visa et Mastercard n’affecteraient pas les utilisateurs des cartes qu’elle émet en Russie.

“Après les annonces de Visa et de Mastercard, plusieurs banques russes parmi lesquelles Sberbank, Alfa Bank et Tinkoff, ont annoncé qu’elles allaient prochainement commencer à émettre des cartes de paiement utilisant le système chinois UnionPay couplé au réseau russe Mir”.

La Russie se tourne donc encore un peu plus vers son voisin chinois capable de le fournir en tout. Je dis bien en tout. Des puces aux écrans d’ordinateurs, tant que la Chine est approvisionnée en énergie russe elle pourra produire tout ce qu’il faut à la Russie, y compris des logiciels et des systèmes de paiements !

D’un point de vue analytique pur, la Russie pourra tenir bien plus longtemps que l’Europe à condition que la Chine ne se joigne pas aux sanctions occidentales. insolentiae.com 7 mars 2022


La réponse russe aux sanctions.

La Russie recommande la suspension temporaire des exportations d'engrais - Reuters 4 mars 2022

Le ministère russe de l'Industrie et du Commerce annonce vendredi avoir recommandé aux producteurs nationaux d'engrais de suspendre temporairement leurs exportations au regard de la situation géopolitique et de ses conséquences.

"Au vu de la situation actuelle avec les opérateurs logistiques étrangers et des risques associés, le ministère a dû recommander aux producteurs russes de suspendre temporairement les expéditions à l'étranger d'engrais russes, jusqu'à ce que les transporteurs reprennent un rythme de travail et fournissent les garanties que les exportations d'engrais russes seront intégralement assurées", peut-on lire dans un communiqué.

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine a déjà provoqué une hausse des cours des intrants agricoles. Les sanctions prises par les Etats-Unis et l'Union européenne contre Moscou, et plus particulièrement les transactions financières russes, entravent les exportations. Reuters 4 mars 2022


Une remarquable analyse de la situation

De la vaccinolâtrie à la PSYOP ukrainiste occidentale par Sébastien Renault - Réseau International 6 mars 2022

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Après des années d’expérimentation dans les laboratoires pathogènes de classe 4, un tout nouveau coronavirus a finalement été mis au point et introduit intentionnellement fin 2019. Les criminels qui ont présidé à son introduction ont fait en sorte qu’il se répande sur toute la planète. Ils ont, pour ce faire, mis en œuvre les moyens coercitifs les plus aptes à contrecarrer le développement d’une immunité collective naturelle (autrement dit, d’une immunité stérilisante), pour finalement imposer aux populations des injections expérimentales qui les empêchent désormais de développer une immunité durable contre le SRAS-CoV-2.

Les concepteurs de ce virus artificiel sont parvenus à flouer le monde entier par la promotion d’une grande peur mystificatrice pratiquement inédite, avant d’encourager tous les grands pays civilisés, si fiers de leur « haute conscience » et de leur primauté scientifique, à adopter des politiques de confinements… antiscientifiques ! Ces confinements unilatéraux n’ont fait que renforcer la virulence pathogénique et mutationnelle du SRAS-CoV-2, tout en assurant une destruction systématique des économies des nations dans la foulée. Nous en subissons amèrement les conséquences aujourd’hui, et nous n’avons encore rien vu.

Les citoyens libres et conscients de la systématisation politico-médiatique de la contrevérité peuvent certes continuer de lutter contre ce mensonge métastasé en démontrant, preuves en main, que de nombreuses personnes « vaccinées » (y compris des enfants) sont aujourd’hui hospitalisées des suites d’une soudaine thrombose ou myocardite ; que d’autres sont atteintes du syndrome de Guillain Barré, entre autres émergences subites de troubles neurologiques « inexpliqués » ; que d’autres sont décédées des suites d’une crise cardiaque quelques jours, parfois même tout juste quelques heures après avoir été inoculées (raison inavouée pour laquelle l’injection Johnson & Johnson a désormais été suspendue) ; que ces thérapies géniques expérimentales ne protègent pas contre la transmission du SRAS-CoV-2 ; qu’elles ont déjà tué un nombre par trop élevé de personnes qui n’avaient pas le moindre besoin de se faire « vacciner », etc…

Pour les psychopathes à la tête de nos gouvernements, cela n’a pas la moindre espèce d’importance. C’est la technocratie qui décide, non pas la réalité. Le scientisme, en lieu et place de la science et des faits. Le modèle collectiviste de gouvernement qui s’impose aujourd’hui au sein de nos États sécuritaristes ne tolèrera aucune résistance de la part de complotistes et autres camionneurs de la liberté, puisqu’il repose sur le « consensus » scientifique (comprendre, encore une fois, scientiste). Ce dernier a parlé. Fin du débat.

Peu importe que les privations de liberté n’aient aucune justification sanitaire. Les besoins politiques de la technocratie en marche justifient à eux seul l’autoritarisme en usage, pour introduire les démocraties dans l’ère nouvelle du post-État de droit. La criminalisation des mouvements de protestation contre la ségrégation sociale et les restrictions « sanitaires » injustifiées s’impose donc d’elle-même, et les forces armées de ce nouvel ordre de la république totalitaire et vaccinolâtre ont bel et bien été au rendez-vous de la répression arbitraire contre les droits et les libertés inaliénables des peuples.

Le déclenchement précipité des hostilités en Ukraine a fait disparaître presque toute allusion médiatique à la gravité de la crise sanitaire qui avait pourtant occupé sans relâche les devants de la scène évènementielle depuis mars 2020. En passant du matraquage covidiste à celui du conflit d’opérette atlantico-russe (mené en Ukraine au profit des intérêts du mondialisme), nous sommes soudainement passés de cet ordre de la vaccinolâtrie d’État à celui de la propagande occidentale de guerre, pour procurer une échappatoire « providentielle » aux principaux traîtres envers les nations, à commencer par les dirigeants d’États ayant présidé à la mise en place de toutes les mesures directement impliquées dans la mort de millions de personnes depuis mars 2020 – suppression des traitements précoces, confinements ayant décimé les petites entreprises et profité aux milliardaires du Forum économique mondial, injections expérimentales dangereuses et inefficaces, passes sanitaires et « vaccinaux », etc.

De leur côté, ces mêmes dirigeants occidentaux se font aujourd’hui les messagers unanimes de la liberté du peuple ukrainien opprimé sous la pression impérieuse de la féroce Russie poutinienne. La veille encore, on les voyait porter atteinte aux libertés fondamentales de leurs propres compatriotes « non-vaccinés » à grands coups de promulgations exécutives de régimes de restrictions et de permissions d’essence dictatoriale…

Quelle cabale d’hypocrites !

Il fallait donc détourner l’attention des populations en voie de révolte plus que justifiée face à la répétition des initiatives étatiques liberticides et à l’aggravation corrélative de leur appauvrissement économique inéluctable. Il fallait donc laisser la vedette à la « guerre en Ukraine », que les forces de l’ingérence et de la suprématie économique étasunienne en Europe et en Eurasie n’ont eu aucune difficulté médiatique à présenter comme une invasion du territoire ukrainien par la Russie conquérante de Vladimir Poutine.

Opération dénazification de l’Ukraine et logique interne de ce conflit

Le coup d’envoi des opérations de l’armée russe le 24 février dernier en Ukraine a été présenté (à un monde occidental tristement accoutumé à l’acceptation des fabrications narratives de ses médias s’alignant systématiquement sur la logique de coopération militaire, politique et économique entre les États-Unis et l’Europe occidentale) comme une agression criminelle expansionniste de la part de la Russie dirigée par un chef d’État mégalomane et dictatorial en la personne de Vladimir Poutine. Lors de son intervention télévisée de ce même 24 février1, Poutine n’avait pourtant pas manqué d’afficher clairement les ambitions légitimes de la Russie justifiant son double objectif de démilitarisation des forces armées ukrainiennes néo-nazifiées et de protection des civils contre les manœuvres sous faux drapeau du régime pro-atlantiste basé à Kiev. Rappelons que ce dernier mène depuis huit ans une guerre contre la population d’origine russe installée dans l’est de l’Ukraine (avec des pertes qui se comptent aujourd’hui à plus de 10 000 morts), en toute impunité et sans soulever la moindre indignation de la part de l’Occident. Le seul « crime » commis par ces pauvres gens, oubliés par l’unanimisme pacifique à la sauce occidentale, réside dans leur refus d’accepter la légitimité du coup d’État atlantiste de février 2014.

La Russie ne demande que le respect des limites qu’il est juste et nécessaire d’imposer à l’essor euroasiatique de l’OTAN. Ce respect n’implique rien d’autre qu’un retour de ce dernier à la configuration plus restreinte de sa zone d’influence, telle qu’elle existait en 1997. Les forces de monopole pro-occidental cherchent depuis des années à adjoindre l’Ukraine à leur zone de contrôle et de suprématie géo-économique. L’intégration en 25 ans de quatorze pays au sein des « frontières » toujours plus englobantes de l’OTAN atteste qu’elle n’a jamais cessé de poursuivre un expansionnisme autocratique visant à encercler progressivement la chasse gardée, à bon droit, de l’ours russe. La résistance de celui-ci est parfaitement légitime, au sens rationnel du terme (d’aucuns protestent haut et fort qu’elle contrevient violemment au droit international pénal, sans pour autant se soucier des infractions régulières de ce même droit international par l’empire occidental aux quatre coins de la planète), comme l’est sa revendication de voir l’OTAN renoncer à son assimilation de ces quatorze pays à proximité de ses frontières.

Vladimir Poutine a par ailleurs clairement énuméré quatre mesures qu’il met en demeure l’oligarchie ukrainienne pro-occidentale dirigée par Volodymyr Zelensky d’adopter de toute urgence pour éviter les conséquences d’une action militaire beaucoup plus sévère et radicale de la Russie. Elle doit :

reconnaître la Crimée et Sébastopol comme territoires russes ;
renoncer officiellement à adhérer à l’OTAN (conformément au projet d’accord soumis par la Russie aux États-Unis et à l’OTAN en décembre 2021) ;
négocier un accord avec les États sécessionnistes du Donbass, les républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL) dont l’indépendance a été officiellement reconnue par Poutine le 21 février dernier ;
consentir à sa propre démilitarisation (désarmement).

Notons d’ailleurs, à l’encontre du désaveu ou simplement de la sourdine complice des grands médias occidentaux sur cette question simplement fondamentale pour l’intelligence du conflit actuel et de ses enjeux géostratégiques immédiats, que la présence de milices de combattants néonazis2 et de djihadistes tchétchènes aux côtés des forces armées nationalistes ukrainiennes, particulièrement actifs à l’intérieur du Donbass séparatiste (dont la population majoritaire est acquise aux actions menées par la Russie), est un fait amplement démontré.

Ce qui se voit sur le terrain, loin des distorsions habituelles du narratif si cher aux amateurs occidentaux de fausses nouvelles atlantistes et de diabolisation hollywoodienne de la Russie, c’est que les forces gouvernementales ukrainiennes ne font pas preuve d’une résistance efficace depuis le commencement des hostilités ouvertes. Leurs diverses formations réparties dans plusieurs zones du Donbass, y compris les gardes-frontières, ont très vite déposé les armes face au déploiement des forces armées de la Fédération de Russie. Celles-ci ont montré leur résolution dès le début du conflit en menant une frappe étendue à travers l’entièreté du territoire ukrainien, neutralisant ses infrastructures militaires au moyen d’armes de haute précision. Dans le même élan d’actions ayant pour objectif le démantèlement des équipements de défense des forces nationalistes3, elles ont encore pris le contrôle de leurs installations nucléaires, dont la centrale de Tchernobyl.

Dans la foulée des avancées de l’armée russe, les forces des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ont amorcé leurs propres percées offensives et libéré plusieurs villes et agglomérations de l’oblast de Louhansk.

L’administration de Zelensky se voit donc déjà acculée, sans recours stratégique réaliste face à la progression inéluctable de son ennemi beaucoup plus intelligent et efficace. Ne lui reste plus que la technique du bourrage persuasif de la désinformation en continu et le recours à des actions terroristes dirigées contre les infrastructures civiles, pour pouvoir en accuser les « envahisseurs » russes par l’entremise des médias occidentaux, toujours trop heureux de se prêter à la répercussion du narratif propagandiste en provenance de Kiev.

Les puissances occidentales n’ont évidemment rien à gagner en Ukraine, si l’on considère ce pays et ses propres problèmes internes en tant que tels. Ils ne s’en servent qu’à des fins stratégiques de pression dirigée contre la Russie, exutoire diabolisé de l’Occident.

Le passage d’une crise à une autre n’a certes rien d’étonnant. Et l’on peut parier, sans grand risque de tomber à côté de la plaque, que le réveil d’une guerre latente (menée pour des intérêts aussi bien russes qu’atlantistes), au moment précis où la propagande sanitaire commençait à s’enrayer, n’est pas du tout un accident.

Les gens aujourd’hui si indignés en Occident seraient, encore une fois, bien inspirés de se pencher tant soit peu sur ce qu’a été la réalité des huit dernières années de bombardements réguliers des provinces de l’est de l’Ukraine (dans le Donbass). Ces crimes ne sont pas le fait des forces russes, mais bien des forces néo-nazies pro-atlantistes de l’Ukraine fanatiquement russophobe. Réalité systématiquement occultée par les grands médias propagandistes américano-européistes.

Si l’on regarde une carte, les États-Unis ont maintenant amené leur crise des missiles de Cuba aux portes de la Russie, tout cela au nom de la « liberté » et de la « paix ». Malheureusement, c’est toujours la même formule et toujours les mêmes techniques de fabrication du consentement et du soutien unilatéral du monde occidental à une certaine conception de la guerre, de la justice, et de la paix. Parce qu’une grande partie des gens en Europe occidentale comme aux États-Unis sont parfaitement inconscients de la nazification de l’Ukraine d’obédience atlantiste, des crimes qu’ils ont commis avec le soutien des États-Unis, de la Grande-Bretagne et des pays de l’Union Européenne, ils tombent dans le panneau de la russophobie à la mode et d’une certaine hystérie dénonciatrice à son endroit. Sans parler d’un faux sens de supériorité morale, incarnée, comme toujours, par l’engeance politico-médiatique et le monde du divertissement (vedettes hollywoodiennes et sportives, entre autres donneurs de leçon patentés).

On se demande ce que nombre d’occidentaux, au comble de l’indignation par rapport aux récents développements en Ukraine et rivalisant de « signaux vertueux » sur les réseaux sociaux, pensent (s’ils y pensent encore) des invasions étasuniennes de l’Irak et des curieux bombardements (anglo-étasuniens et français), surtout en Libye et en Syrie, pour ne parler que des dix ou onze dernières années… Évidemment, pas de tour Eiffel éclairée aux couleurs de ces nations à l’époque…

Ce qui n’implique nullement qu’il faille verser dans un contre-soutien unilatéral envers Vladimir Poutine en tant que tel. Nous n’ignorons pas les accusations qui rôdent autour de Poutine, telles que ses amitiés douteuses avec plusieurs oligarques du monde de la finance russo-internationaliste, ou encore les rumeurs d’empoisonnement de certains de ses opposants politiques et critiques4. Mais elles n’invalident en rien la pertinence historique, géopolitique et même civilisationnelle de son raisonnement, qui va bien au-delà de ses intérêts personnels, dans les décisions qu’il vient de prendre, et qui attestent de son envergure comme chef d’État incarnant en ce moment le destin et la mission historique de son pays, voué à incarner la résistance salutaire pour tous les peuples du monde à l’hégémonie mondialiste incarnée par l’impérialisme des forces de l’OTAN.

Quoi qu’il en soit réellement, Poutine est parfaitement dans son droit de chef d’un État souverain de réclamer expressément que soient respectées les limites de l’influence de l’OTAN (à défaut de pouvoir s’en débarrasser complètement) ; et qu’en conséquence, fin soit mise à son expansionnisme sauvage à l’est visant non seulement à s’annexer l’Ukraine, mais encore à poursuivre son implantation effrénée de bases militaires étasuniennes à proximité des frontières russes avec l’Ukraine à l’ouest, avec la Biélorussie, la Lettonie, l’Estonie et la Finlande à l’ouest-nord-ouest, et avec la Norvège au nord-ouest.

Dans la mesure où beaucoup de nos contemporains d’Amérique et d’Europe occidentale restent cantonnés dans un manichéisme inexorable, le discours que nous tenons ici cours sans doute le risque de susciter certaines réactions virulentes qui n’ont pourtant pas lieu d’être.

Ce que nous disons, en substance, c’est qu’il n’est nullement question, de la part de Poutine, quoi que l’on pense du personnage, d’entreprendre quelque restauration de l’empire russe.

Les forces mondialistes à l’œuvre en Ukraine sont en train de nous vendre un conflit sous la forme d’une opération de manipulation psychologique et dés-informationnelle. N’est et ne sera autorisée qu’une seule façon de considérer la question (comme avec la crise sanitaire).

Si la guerre froide est terminée, l’OTAN n’a pas besoin d’étendre son influence en Eurasie. Au contraire, sur la base des nouvelles réalités politiques, les institutions de la guerre froide (y compris la Banque mondiale et le FMI) doivent être supprimées pour s’adapter au nouveau système international… lequel est multipolaire (et inclut inévitablement la Russie) et non unipolaire, hégémonique, à l’américaine.

Les guerres sont tragiquement inévitables dans le cadre du système capitaliste, et ce sont donc des guerres menées au nom de l’argent. C’est ce que font les Mammonistes : ils orchestrent les guerres et accroissent leur richesse sur le dos de la chair à canon. Et c’est bien sûr ce qui est cruellement réel et tragique dans ces guerres mises en scène par ceux qui vénèrent le plus ardemment le « dieu » qui s’érige devant leurs yeux insatiables par l’entremise de la planche à billets, à savoir : le sacrifice de vies humaines sur l’autel du Capital. Les « intérêts occidentaux » se basent strictement sur les principes de la logique du Capital. Ce pourquoi les élites représentatives de ces intérêts sont fatalement des adeptes et des adorateurs de Mammon. Et leurs guerres sont parties intégrantes du culte qu’il leur faut rendre à cette déité.

Aux dernières nouvelles5, les pontes du département de la Défense des États-Unis se préparent à allouer une partie substantielle6 des fonds d’aide humanitaire et militaire promis par l’administration Biden à l’Ukraine atlantisée, en vue d’assurer une formation paramilitaire et à fournir des armes à quelques 500 000 réfugiés désormais installés dans les régions frontalières des pays limitrophes de l’Ukraine.

Rien de nouveau de la part du complexe militaro-industriel occidental et des stratagèmes pas très réguliers de l’OTAN dans diverses régions du monde, surtout celles qui regorgent de ressources énergétiques naturelles comparativement peu abondantes du côté des terres atlantistes – outre qu’elles sont moins accessibles dans ces pays où, progressisme écologiste oblige, on proscrit l’exploitation du gaz de schiste.

Les États-Unis se sont déjà tournés vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, territoires également riches en matières premières énergétiques, comme sources potentielles de nouveaux approvisionnements en gaz naturel. Fin janvier, Biden a convoqué un « sommet bilatéral » avec Tamim ben Hamad Al Thani7, l’émir du Qatar, l’un des plus grands fournisseurs de gaz naturel au monde, en vue de déterminer si ce dernier pourrait être en mesure, le cas échéant, de compenser la perte d’approvisionnement en gaz russe de l’Europe, principalement en ce qui concerne les besoins de l’Allemagne. Les réponses du Qatar n’ont laissé aucun doute sur les difficultés d’une réorientation du marché mondial de l’énergie en réponse au conflit désormais entériné entre l’Ukraine et la Russie.

Le déclenchement armé de ce conflit intensifie donc les spéculations occidentales visant à déterminer des sources territoriales d’énergie alternatives, notamment de gaz naturel, alors même que la Russie n’a pas, à ce jour, coupé ou réduit ses exportations énergétiques.

Rumeurs d’armes biologiques…

Alors que les États-Unis prévoient d’accroître leur présence militaire en Europe de l’Est pour assurer la protection de leurs alliés contre les « agressions de la Russie », celle-ci a récemment réitéré ses accusations portant sur la présence de laboratoires et de programmes de bio-ingénierie sécuritaire maintenus et financés par le département de la Défense des États-Unis sur le territoire ukrainien. Elle a diffusé un certain nombre de documents faisant état de la préparation d’une attaque aux armes biologiques dans le Donbass, préparation qui impliquerait donc Kiev et le Pentagone, lequel agit en Ukraine à travers le Defense Threat Reduction Agency (DTRA)8 dont les onze laboratoires ukrainiens sont maintenus dans le cadre de son « Programme de réduction des menaces biologiques » (le Biological Threat Reduction Program, ou BTRP9).

Quoiqu’on pense de ces accusations et de l’attestation de leur véracité, imaginons, ne serait-ce qu’un instant, de renverser la situation – puisque l’existence de ces laboratoires étasuniens sur sol ukrainien n’est aucunement en doute – en plaçant une dizaine de laboratoires et de programmes de bio-ingénierie sécuritaire maintenus et financés par le ministère de la Défense de la Fédération de Russie sur les territoires mexicains et canadiens, à proximité des frontières étasuniennes.

D’aucuns ont d’emblée crié à la pure et simple « cyberattaque de désinformation russe » répercutée sur les réseaux sociaux10, certes en soi tout-à-fait possible. D’autres11 vont simplement jusqu’à dénier l’existence de ces laboratoires américains biotechnologiques basés en Ukraine (à Kiev et à Odessa) et en Géorgie (à Tbilissi), alors même que leur existence, encore une fois, ne fait pas l’objet du moindre doute. La seule question qui fasse aujourd’hui litige interprétatif est de savoir ce qui s’y passe exactement. Le fait qu’ils soient implantés en terres ukrainiennes et géorgiennes nous semble y répondre au moins partiellement…

Combien de projets le DTRA finance-t-il dans des régions du monde, à commencer par l’Ukraine, où les intérêts géostratégiques de l’OTAN entrent avant tout en ligne de compte ? La question vaudrait la peine d’être explorée en détails, ce que nous ne ferons pas ici.

Ce qui est certain, c’est que l’ambassade des États-Unis en Ukraine a désormais retiré de son site Internet tout élément documentaire en rapport avec les laboratoires en question12.

Les allégations de la Russie relatives au développement de programmes d’armes biologiques et chimiques à proximité des frontières russes ont donc certes été qualifiées d’accusations « complotistes » par les détenteurs occidentaux de toute vérité sur ce que sont ou ne sont pas les complots. En bref, nous sommes priés de croire que les seuls véritables complots sont ceux dont les méchants Russes sont les auteurs, à l’encontre des forces occidentales du bien.

Pourtant, les façonneurs et les contrôleurs du narratif autorisé eux-mêmes ne peuvent plus aujourd’hui qu’admettre que les recherches menées dans les laboratoires de niveau de confinement 4 de l’Institut de virologie de Wuhan en Chine, recherches portant sur le gain de fonction de virus semblables au SRAS, ont été financées par les États-Unis13. Et qu’elles ont directement impliqué, entre autre figures de proue virologiques et membres de l’OMS telles que Anthony Fauci le Fausti (directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases, de son acronyme NIAID), James Le Duc (directeur du Galveston National Laboratory, ou GNL), et Peter Daszak (Président d’EcoHealth Alliance et employé de la CIA14), dans le but désormais avoué15 de perfectionner (au sens de maximiser) leur pathogénicité.

Serait-il donc si inconcevable de retrouver les États-Unis derrière le financement de projets secrets de développement d’armes bio-pathogéniques du même acabit dans d’autres régions du monde, dont l’Ukraine hostile à la Russie et bénéficiant du soutien de l’OTAN ? Soyons sérieux.

À défaut pour l’heure de pouvoir vérifier les allégations russes, nous en resterons à ce que nous savons. À commencer par le simple fait que l’armée ukrainienne nationaliste bénéficie de drones de combat turcs de la gamme Bayraktar (de types TB2 et Akinci) conçus et développés par le fabricant turc Baykar. Qu’elle les a déployés dans le Donbass16, en dépit des engagements de Kiev à mettre en œuvre et à respecter le cessez-le-feu conclu dans le cadre des accords de Minsk. Kiev a également négocié avec la Turquie la production de drones supplémentaires qui, selon le ministre ukrainien de la défense, Oleksiy Reznikov, auraient été livrés il y a quelques jours17.

Les drones turco-ukrainiens Bayraktar TB2 ne sont pas les seuls à patrouiller au-dessus de la ligne de contact de l’est ukrainien séparatiste. À côté des avions de reconnaissance et de combat américains, des drones étasuniens survolent également la même région, avec les meilleures intentions du monde, n’en doutons pas un instant…

Une offensive aux armes chimiques ou biologiques a-t-elle été planifiée par Kiev et ses partenaires américains par le biais de la DTRA ? En l’état actuel des choses, nous ne pouvons en être assurés. Ce que tiennent pour attesté les sources russes de ces accusations, c’est que l’armée ukrainienne aurait dernièrement procédé à la configuration ajustée de ses drones Bayraktar Akinci pour les équiper de conteneurs destinés à la diffusion de produits aérosols. Pourquoi faire ?

De leur côté, les médias occidentaux s’enthousiasment pour ces drones18, qu’ils saluent un peu comme la fronde de la vaillante petite armée ukrainienne face au Goliath russe, instrument qui leur permettrait de contenir les forces terrestres de l’envahisseur en faisant notamment reculer ses formations de chars blindés. Délire hollywoodien de pure désinformation pro-ukrainienne, s’il en est. Parfait pour les consommateurs occidentaux de films de guerre quelque peu infantiles.

Pour autant, puisque l’on parle ici de « rumeurs d’armes biologiques », que la guerre des mondialistes menée aujourd’hui en terres ukrainiennes ne nous fasse pas oublier la guerre des mondialistes menée contre des milliards de cobayes « vaccinés ».

Le SRAS-CoV-2 lui-même n’est pas un coronavirus ordinaire, d’origine naturelle. Il est une concoction de modifications génétiques ajoutées à un virus artificiel, dont l’intentionnalité sous-jacente est d’accroître sa transmissibilité et sa virulence. Il est donc bien, techniquement parlant, une arme biologique. Celle-ci reste active aujourd’hui, et le restera pour de bon. La spicule (ou protéine S) qui caractérise le SRAS-CoV-2 (et que font produire les injections à ARN messager), comporte des séquences génétiques extraites du VIH19. C’est ce qu’avait notamment remarqué le professeur Luc Montagnier (1932-2022), paix à son âme.

Quelle que soit l’origine exacte du SRAS-CoV-2 (qui, quand, comment ?), les composants similaires au VIH sont bien là, et nous savons pertinemment qu’ils endommagent l’immunité, qu’ils tuent les lymphocytes T et causent des séquelles cardiovasculaires et neurologiques très étendues.

Avec l’imposition politico-financière des injections à ARN messager comme « solution » universelle à l’encontre de la diffusion du SRAS-CoV-2 et du développement de ses « formes graves », les abonnés au « vaccin » sont constamment réinjectés avec la version originale de la spicule de ce même virus. Leurs lignes de défenses lymphatiques finissent par être constituées de cellules dont les anticorps n’ont plus d’autres points focaux que cette seule protéine virale de pointe qui finit par s’intégrer comme un constituant propre des cellules instruites par ARN messager.

Le mécanisme de base des injections anti-covid consiste à utiliser des nanoparticules lipidiques pour introduire dans les cellules des personnes dites « vaccinées » un ARN messager comportant d’étranges nucléotides (signature indéniable de l’origine artificielle du SRAS-CoV-2). Les cellules des victimes de ces injections produisent ainsi la protéine S, conformément aux instructions spécifiées par l’ARN messager. Contrairement à ce que les mécanismes d’immunité naturelle des cellules sont censés accomplir moyennant une chaîne très sophistiquée de signaux cellulaires, ces mêmes cellules ne génèrent ici aucun signal d’alarme supplémentaire. De telle sorte que leurs globules blancs restent pour ainsi dire « insouciants » et, par conséquent, incapables de prendre le relai immunitaire approprié pour s’attaquer à la production de ces protéines toxiques de surface, en vue d’en assurer l’anéantissement définitif.

Avec l’administration de chaque nouvelle dose de ces produits d’ingénierie pharmaceutique prétendument « vaccinaux », les populations sont donc rendues de plus en plus vulnérables et prédisposées à la réinfection. Leur capacité de résistance face à l’émergence rapide de nouveaux variants s’en trouve drastiquement réduite. La déferlante de nouvelles contaminations en atteste depuis des mois, ce que la rhétorique de manipulation gouvernementale s’efforce toujours d’attribuer aux « non-vaccinés ».

Mener un programme de « vaccination » de masse au milieu d’une pandémie n’avait évidemment aucun sens sur le plan virologique. Au cours d’une pandémie naturelle face à laquelle aucun vaccin n’a encore été mis au point, la plupart des gens sont naturellement contaminés par une version légèrement différente du même virus. L’organisme de chacun développe en conséquence une réponse immunitaire naturelle distincte, ce qui rend de plus en plus difficile une mutation du virus qui rendrait l’ensemble de la population vulnérable à une réinfection (le contraire même de ce à quoi nous assistons ces derniers mois). De cette façon, la pandémie finit par devenir un phénomène endémique, les gens ayant acquis une immunité naturelle diversifiée.

Ce qui est le plus significatif dans la situation actuelle où des milliards de personnes ont été plusieurs fois injectées en l’espace d’un peu plus d’un an (pour certaines, jusqu’à quatre fois), c’est qu’elles semblent souffrir d’une immunité affaiblie et désorganisée20, que le virus semble apprendre à utiliser à son propre avantage (ce que l’immunité naturelle ne permet pas à un virus naturel de faire). Ce sont ainsi les mécanismes de l’immunité tant innée qu’adaptative (au plan tant humoral que cellulaire) qui semblent être aujourd’hui compromis chez de nombreuses personnes ayant reçu plusieurs injections de ces armes biologiques produits géniques expérimentaux.

Nous nous retrouvons à présent avec des milliards de cobayes humains exerçant, par homogénéisation immunitaire induite par ces « vaccins » mondialistes, une forte pression immunitaire sélective dont la tendance est de favoriser l’émergence de variants échappant aux anticorps. Avec une immunité ainsi homogénéisée à une certaine échelle planétaire, les mutations permettant d’échapper à l’action des anticorps peuvent désormais trouver un avantage sélectif au sein d’une population vastement « vaccinée » – alors qu’elles n’auraient eu aucun avantage sélectif au sein d’une population naturellement immunisée. CQFD.

À ce stade de développement de la grande tromperie sanitaire axée sur la solution « vaccinale », il n’est plus possible de cacher que l’expérimentation massive à coups d’injections à ARN messager capables d’induire une augmentation des anticorps facilitants, est un échec conséquent sur le plan de la prévention et de l’efficience immunitaire – puisqu’elle s’avère, au contraire, un grand succès sur le plan de la réduction immunitaire des populations.

La crise Ukrainienne est certes arrivée à point nommé pour faire oublier à de nombreux esprits facilement emportés et captés par les vents bruyants de l’information médiatique en continu les ravages programmatifs cauchemardesques du covidisme institutionnel du post-État de droit. Covidisme institutionnel plus que jamais focalisé sur l’universalité « vaccinale ». Les conséquences de cette bio-ingénierie mondialisée vont de toute façon refaire surface, quoiqu’il arrive sur le champ de bataille de la guerre territoriale faisant rage aujourd’hui en Europe de l’Est. Nous étions soudainement passés de la vaccinolâtrie à la PSYOP occidentale en Ukraine. Soyez certains que nous retournerons en son temps à la vaccinolâtrie d’État, laquelle reste à l’œuvre aujourd’hui, avec ou sans notre vigilance.

Conclusion : guerres et rumeurs de guerres dans un monde multipolaire

Le but premier et express de la Fédération de Russie à travers ses actions militaires en Ukraine initiées le 24 février 2022, consiste à en finir avec cette main basse du régime ukro-nazie s’exerçant sur un pays mis au service des intérêts géostratégiques de l’Occident, après huit ans de guerre civile orchestrée par Washington et ses vassaux européistes à Bruxelles. De son côté, la grande opération psychologique de propagande américano-européiste consiste à rendre aveugle et à hystériser autant que possible l’opinion publique des populations occidentales, alors que Poutine et la Russie n’ont aucunement l’intention d’occuper l’Ukraine. Parler aujourd’hui d’ « occupation ukrainienne en violation directe de la charte des Nations Unies », parler de « crimes d’agression », de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité » de la Russie guerroyeuse en raison de ses dernières opérations dans le Donbass, comme on en parlait déjà lors des opérations russes d’annexion pacifique de la Crimée en mars 2014, relève strictement de la propagande pro-occidentale. Quant à la « solidarité européenne » unanime face à l’invasion d’un Poutine hitlérisé à l’envi par les médias de la honte, il vaut certes mieux en rire qu’en pleurer.

Les appuis néo-nazis au gouvernement de substitution pro-atlantiste à Kiev et l’entretien de sentiments occidentaux hostiles à l’égard de la Russie reposent sur une intention délibérée de la part des États-Unis, de la Grande-Bretagne et des États européens de provoquer une confrontation avec la Russie poutinienne. Ceux qui en doutent encore, par refus délibéré ou par impuissance à appliquer leur regard politique au-delà de la polarisation conditionnée par la logique du paradigme opposant les élucubrations de la « gauche » et celles de l’ « extrême droite », se leurrent tout simplement.

Préconisation pratique : oubliez les Mélenchon, les Zemmour et les Le Pen.

Il conviendra également de ne pas perdre de vue que le territoire litigieux du Donbass est naturellement riche en gaz naturel et en pétrole, et qu’il était l’une des principales visées de la société ukrainienne d’énergie Burisma. La particularité politiquement chargée de Burisma, en matière de corruption se cachant au grand jour (collusion, blanchiment d’argent, évasion fiscale), tient évidemment à l’installation du fils de Joe Biden, le très dissolu Hunter Biden21 (au demeurant parfaitement incompétent dans le domaine de l’énergie), au sein de son conseil d’administration22. No further comment.

En somme, le triste état actuel de l’Ukraine, ravagée par la guerre civile et par les opérations d’ingérence internationaliste multipolaire, est avant tout la conséquence d’une longue série de provocations de la part des forces de l’impérialisme atlantiste, comme la très bien mis en lumière le chef d’État de la Russie à l’occasion de ses dernières allocutions télévisées à l’adresse de son peuple et du monde entier : expansion de l’OTAN (premier instrument géopolitique de consolidation du monopole étasunien), expansion de l’Union Européenne à l’est, bombardement de la Serbie par l’OTAN, reconnaissance du Kosovo mais pas de la Crimée… Vladimir Poutine n’est certainement ni un imbécile, ni un personnage de théâtralité politique (ce que l’on ne peut évidemment pas dire de tous les dirigeants actuels en Occident, à commencer par les États-Unis). Et, nonobstant la propagande outrancière des principales puissances de l’expansionnisme occidental sans foi ni loi, la Russie a elle aussi des droits.

En fin de compte, la synagogue de la « grande réinitialisation » satanique manipule ce système en profondeur, en exploitant des doléances parfois légitimes, voire en les fabriquant sur des critères à la fois historiques et culturels. L’objectif, peu mystérieux, étant de faire advenir les circonstances géopolitiques qui lui permettront d’utiliser les actions militaires de l’État russe pour servir les intérêts vampiristes du mondialisme insatiable. Ce pourquoi un grand nombre d’Occidentaux aujourd’hui, par trop facilement aveuglés, ne peuvent s’empêcher de tomber dans le panneau…

Macron et ses consorts à Bruxelles, comparses de Washington, ne se soucient pas le moins du monde du peuple ukrainien, malgré les signaux de vertu (illumination de la tour Eiffel aux couleurs de l’Ukraine), les rassemblements du Conseil de défense, les menaces de représailles, les déploiement aériens et militaires… Macron ne pense qu’à sa réélection, essentiellement assurée, puisque le peuple en tant que peuple ne pourra s’empêcher de répondre à une certaine programmation par désactivation de son immunité intellectuelle face au bilan sanitaire, économique et géopolitique pourtant abyssal de ce abject et trouble personnage.

Si les forces de l’OTAN, conformément à la propagande de guerre occidentale, entraient en conflit armé officiel sous prétexte de libérer l’Ukraine de son « envahisseur russe », ce serait évidemment à des fins très différentes. L’atlantisme se fiche complètement du peuple ukrainien, comme il se fiche complètement des nations en tant que telles, sauf dans la mesure où elles s’avèrent utiles à ses intérêts de reconfiguration du monde. Et c’est à cet effet qu’elles constituent précisément la matière première de l’offrande sacrificielle qu’exige l’ultime (et fausse) déité mondaine derrière l’inspiration de toutes les crises et guerres contemporaines du mondialisme. Réseau International 6 mars 2022

Notes

1- Discours de Vladimir Poutine annonçant une opération militaire dans le Donbass — RT en français. Nous invitons ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion d’écouter ce discours d’en trouver le temps (28 minutes) à l’occasion, car il est, objectivement, tout-à-fait remarquable, aussi bien de ton, que de contenu historique et géopolitique factuel, que de trame claire et parfaitement logique. Bravo, certains dirigeants d’États pourraient en prendre de la graine.

2- Entre autres, les membres du fameux régiment Azov incorporé à la garde nationale ukrainienne et ceux du parti du Secteur droit.

3- Il est important de souligner que l’armée russe, dans ses opérations en cours aujourd’hui en Ukraine, se distingue clairement des États-Unis et de ses alliés de l’OTAN, comme on l’a vu en Irak et dans d’autres pays ayant cruellement subi le poids de leurs diverses invasions.

4- 6 Prominent Russians Who Suffered Poisoning Attacks | The Moscow Times.

5- https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-02-25/white-house-asks-congress-for-6-4-billion-for-ukraine-crisis.

6- 3,5 milliards de dollars sur une total de 6,4 milliards.

7- Qatar’s emir set for first White House meeting with Biden | Taliban News | Al Jazeera.

8- https://www.dtra.mil/.

9- Biological Threat Reduction Program – U.S. Embassy in Ukraine (usembassy.gov).

10- Social Media Posts Misrepresent U.S.-Ukraine Threat Reduction Program (msn.com)

11- PolitiFact | There are no US-run biolabs in Ukraine, contrary to social media posts.

12- L’ambassade des États-Unis supprime discrètement tous les documents relatifs au laboratoire d’armes biologiques de l’Ukraine – Blackout médiatique (anguillesousroche.com).

13- Documents Provide New Evidence U.S. Funded Gain-of-Function Research (theintercept.com).

14- Peter Daszak claimed he was working with the CIA, EcoHealth official says | World Tribune.

15- Globalist White Papers on Twitter: « @AGHuff https://t.co/QIdXhzoI5h » / Twitter.

16- Ukrainian Military Deploys Turkish-made Bayraktar Drone in Donbas (defenseworld.net).

17- Ukraine conflict: Turkey airlifts additional TB2 UCAVs to Ukraine (janes.com).

18- https://time.com/6153197/ukraine-russia-turkish-drones-bayraktar/.

19- Uncanny similarity of unique inserts in the 2019-nCoV spike protein to HIV-1 gp120 and Gag | bioRxiv.

20- Innate Immune Suppression by SARS-CoV-2 mRNA Vaccinations: The role of G-quadruplexes, exosomes and microRNAs – Authorea.

21- https://www.lepoint.fr/monde/hunter-biden-fils-de-joe-biden-empetre-dans-un-scandale-sexuel-12-04-2021-2421705_24.php.

22- https://www.hsgac.senate.gov/imo/media/doc/HSGAC_Finance_Report_FINAL.pdf.

LVOG - A bien des égards cet article est remarquable, hormis à quelques endroits (gaz de schiste...), et chaque mot semble avoir été pesé de telle sorte qu'ils sonnent justes à quelques exceptions près (synagogue, satanique…). Cependant il lui manque une dimension, celle de la lutte des classes, hormis une brève incursion faisant allusion au "sacrifice de vies humaines sur l’autel du Capital"...


Le 8 mars 2022

- En Inde non plus je ne peux plus accéder au média russe Spunik (bloqué au 4 mars) et difficilement à RT.

- En fait, parmi les 52 pays qui ont refusé de condamner l'intervention militaire de la Russie en Ukraine lors du vote de l’Assemblée générale de l’ONU, 13 n'ont pas participé au vote, 5 ont voté contre et (35) se sont abstenus, ils représentent non pas la minorité, mais la majorité de la population mondiale, soit 4.6 milliards contre 3.3 milliards sur les 7.9 milliards au total, donc la Russie n’est pas si isolée que certains veulent nous le faire croire !

Lu - Si la stratégie du vote utile à gauche venait à prendre de l’ampleur, il y a fort à parier que des électeurs d’EELV ou du PCF se résoudraient à voter pour Jean-Luc Mélenchon.

LVOG - C'est aussi l'hypothèse que j'ai formulée.

Discussion sur la candidature de Mélenchon

J'ai eu un bref échange par courriel avec un métallo à la retraite et une enseignante. Je leur ai répondu rapidement sans tourner autour du pot, faire des manières ou camoufler une partie de ce que je pense, bref sans user des conventions habituellement en usage dans les causeries à destination de lecteurs anonymes aux courants de pensée très divers, on discutait entre nous.

- Moi, "prendre mes désirs pour la réalité", tu rigoles ou quoi ?

Tu as oublié que je refusais de faire parti du club des pleureuses quand les masses se font matraquer par des mesures infâmes ou en prenaient plein la gueule, et j'encourageais Macron à en rajouter une grosse louche pour qu'enfin elles bougent leur cul, j'avais déjà tenu ce discours sous Sarkozy et Hollande, et ce n'est pas pour des prunes si j'ai toujours combattu les ouvriéristes, ceux qui dénoncent la dureté des mesures qu'on leur impose, alors que c'est le seul moyen pour qu'elles se mobilisent contre le régime, ce que les dirigeants traitres du mouvement ouvrier ne souhaitent pas.

Si tu te souviens, je n'ai pas pleuré quand le premier flic de France a été élu, je n'ai pas non plus sorti mon mouchoir quand le rejeton de Rothschild a été élu, donc figure toi que j'adopterais exactement la même attitude si Macron était réélu. Je me dirais que les masses et les militants vont en prendre encore plus dans la gueule, et que parmi eux il y en aura forcément qui chercheront à renouer avec le socialisme.

Mais alors, qu'elle est la différence entre l'élection de Mélenchon ou de Macron ? C'est simple, si Macron est réélu, les masses l'interprèteront comme une terrible défaite, ce sera comme si une chape de plomb leur était tombée sur la tête, tandis qu'avec l'élection de Mélenchon les masses pourraient pousser un ouf de soulagement, et se sentir pousser des ailes de liberté, et il sera plus difficile de leur couper pour les faire rentrer à nouveau dans leur cage, c'est tout du moins ce qu'on peut imaginer au regard d'expériences passées, encore faut-il les avoir en tête ou avoir un peu d'imagination...

Une lectrice : "Je ne suis quand même pas convaincue que son élection générerait une quelconque crise."

Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit ! Elle n'a pas compris ce que j'ai voulu dire, parce que rien n'est simple. Peut-être n'ai-je pas été suffisamment clair. Alors reprenons.

J'ai expliqué que le maintien des mesures liberticides comme notamment le port de la muselière dans les transports en commun, la non-réintégration des travailleurs non-vaccinée, combiné à la fois à l'aggravation de la crise sociale qui va forcément s'approfondir et s'étendre dans les mois à venir, et au non-respect des engagements pris par Mélenchon lors de la campagne électorale, parce qu'on ne doit se faire aucune illusion sur ses réelles intentions, c'est uniquement la combinaison de ces facteurs et pas un facteur pris isolément qui pourrait devenir explosive et se traduire par une crise politique incontrôlable, sans prédire à l'avance dans quelle direction elle pourrait évoluer...

Ce que j'ai voulu dire, c'est que même s'il existait une infime chance de remettre en cause ou d'inverser le rapport de forces entre les classes qui nous est défavorable depuis 40 ans, et bien il faudrait saisir cette opportunité, qui n'a évidemment rien à voir avec la personnalité ou le programme de Mélenchon, puisqu'il fait aussi parti des candidats de l'ordre ou de la paix sociale.

En 81, cette combinaison n'existait pas, c'est la raison pour laquelle appeler à voter Mitterrand ne se justifiait pas, car il était évident que son élection serait contre-productive et contribuerait à accélérer la dislocation du mouvement ouvrier au lieu de favoriser sa recomposition, le niveau de vie et les conditions des masses en général étaient meilleurs qu'aujourd'hui, certes avec son lot de pauvres, mais le chômage de masse n'existait pas encore, etc.

A cette époque il suffisait qu'un couple ait deux salaires au SMIC pour s'en sortir, vivre confortablement et même économiser chaque mois, j'ai été dans ce cas-là et je m'en souviens encore, et si j'ai arrêté de militer en 81, certes pour des raisons personnelles, il n'en demeure pas moins que ma condition favorisa aussi cette décision, du jour au lendemain j'ai abandonné le militantisme sans grands regrets, je pèse mes mots, en tout cas, tel fut mon état d'esprit à l'époque.

Après les mauvais traitements dont les masses ont été victimes au cours des deux dernières années, il faut avoir aussi à l'esprit qu'absolument personne n'y échappa, il n'est pas dit qu'elles souhaiteraient en supporter davantage et qu'elles se rabattent sur le candidat qui leur semble le plus éloigné de Macron tout en ayant une chance de le chasser, or il n'y en a qu'un et il se trouve que c'est Mélenchon.

Qu'est-ce que tu veux que je te dise d'autres, on n'y peut rien, c'est comme cela, ce n'est pas moi ou les masses qui en décident ainsi, il s'impose à nous ou on n'a pas le choix.

Et puis, il faut aussi avoir à l'esprit, que si la majorité des masses renouaient avec l'espoir d'une vie meilleure, alors que tout a été fait minutieusement et avec constance pour leur ôter définitivement cette idée de leur cerveau, on devrait s'en féliciter et les encourager au lieu de leur dire que c'est foutu, car je ne crois pas que ce serait en procédant de cette manière-là qu'on aiderait ses couches les plus conscientes à chercher une issue politique à la crise du capitalisme et les inciter à s'organiser, à prendre leur destin entre leurs mains.

Moi je m'appuie sur les aspirations des masses qui ne sont pas mortes et qui peuvent rejaillir à tout moment.

Même si les apparences n'en témoignent pas vraiment à un moment donné ou pendant une longue période, les choses peuvent évoluer très vite et s'inverser, la foule qui assiste aux meetings de Mélenchon est tout de même le signe qu'il est en train de se passer quelque chose dans la tête de millions de travailleurs. Si leur attente est immense et bourrée d'illusions, cela ne signifie pas forcément qu'ils s'identifieraient à Mélenchon.

Vous, vous privilégiez les illusions des masses ou sinon leur propension à la passivité ou à la soumission, on n'est manifestement pas sur la même longueur d'onde. A suivre.

LVOG - J'estime qu'il faut mettre sur la table et étudier tous les faits et arguments ou hypothèses avancées par les uns et les autres, évaluer ce qu'ils valent, ensuite chacun se fait librement sa propre idée.

Cette causerie au format pdf (10 pages)


Le dictateur n'a pas de rival.

Emmanuel Macron ne débattra pas avec ses rivaux avant le premier tour - Le HuffPost 8 mars 2022

Le président-candidat met en avant le choix identique fait par ses prédécesseurs en course pour leur réélection à l’Élysée.

Présidentielle : la gauche « est inutile dans le débat », affirme Manuel Valls - Publicsenat.fr 8 mars 2022

Twitter - Manuel Valls, qui vient d’annoncer son soutien à Emmanuel Macron pour 2022, a bénéficié d’un versement de 55.000€ de la part de LREM pour renflouer son microparti endetté, révèle La Lettre A.



INFOS EN BREF

- Face aux enquêteurs de la PJ parisienne, Laurent Bigorgne, ex-directeur de l’Institut Montaigne,qui fut l’un des architectes de la campagne d’E.Macron en 2017, a reconnu avoir administré à l’une de ses collaboratrices de la MDMA (ecstasy). Il a également reconnu avoir déjà drogué sa compagne à son insu. (Mediapart 7 mars 2022)

- Annie Chapelier, députée macroniste qui a décidé de ne pas se représenter, évoque "un parlement en toc" : "C'est l'une des rares réussites de LREM. Ils ont perdu environ 50 parlementaires, mais ils ont réussi à fabriquer des gens très dociles, aussi". (itw Inter)

- L’ex-sec. d’État Nathalie Elimas qui vient d'être écartée du gouvernement suite à des accusations de "maltraitance" et de "harcèlement" annonce qu'elle va s’engager pour la réélection d’E. Macron et qu'elle souhaite reprendre sa place de députée dès que possible. (LP)

- Ministre du Budget, sous enquête pour corruption
- Ex-Secrétaire d'État chargée du harcèlement scolaire accusée de "harcèlement"
- Ministre de la Justice, mis en examen
- Ex-ministre des PME condamné
- Ministre des Outre-mer soupçonné de prise illégale d’intérêts
- Mais aussi Grivaud, Benallah, Ferrand, Darmanin, etc... tous dans des affaires...

Vassaux des Etats-Unis, ils le revendiquent.

« On est en train enfin de créer une Europe puissante », estime l’eurodéputée Aurore Lalucq (ex-PS) - Publicsenat.fr 7 mars 2022

Guerre en Ukraine: Bernard Kouchner appelle à arrêter d'acheter le gaz et le pétrole à la Russie - BFMTV 7 mars 2022

L’Union européenne ne veut plus dépendre des énergies russes - euronews 7 mars 2022



DOSSIER UKRAINE

Vassaux des Etats-Unis, ils le revendiquent.

LVOG - Avec les néonazis ils luttent pour la démocratie, qui en douterait ?

Guerre en Ukraine : "Nous luttons pour la démocratie en Europe", clame Vitali Klitschko - BFMTV 7 mars 2022

Invité en direct sur BFM TV lundi 7 mars, le maire de Kiev et ancien boxeur Vitali Klitschko

Quand le régime néonazi prend la population civile en otage ou s'en sert comme bouclier humain.

Guerre en Ukraine: Kiev refuse les "couloirs humanitaires" russes - BFMTV 7 mars 2022

Au 12e jour de la guerre en Ukraine, Moscou a annoncé l'instauration de cessez-le-feu locaux dès 7 heures, et l’ouverture de couloirs humanitaires

Mais en revanche...

Guerre en Ukraine : Des lions et des tigres évacués vers la Pologne - 20minutes.fr 7 mars 2022

Le convoi a fait près de 1.000 kilomètres pour mettre les animaux en sécurité.

Macron, après il n'y a pas de traitement contre le covid-19, il n'y a pas de nazis en Ukraine.

Les crimes de guerre du bataillon punitif Aïdar dans la région de Lougansk (Amnesty International) - wikistrike.com 6 Mars 2022

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Ukraine : Ce qui s’est passé à Odessa - les-crises.fr 3 mai 2014

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Donbass

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2016 - Ukraine. Les Masques de la révolution par Paul Moreira

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Les néonazis ukrainiens sous protection de la censure.

Ukraine, les Masques de la Révolution". Festival International des Programmes Audiovisuels. Retrieved 8 February 2016.

http://fipa.tv/program/ukraine-les-masques-de-la-revolution-144009/

La page ne peut pas être trouvée.

Ukraine sous les masques de la Révolution - Documentaire de Paul Moreira (2016)

https://www.senscritique.com/film/Ukraine_sous_les_masques_de_la_Revolution/21676250/videos

Vidéo non disponible

Ukraine sous les masques de la Révolution diffusé par Java Films

https://javafilms.fr/?s=Ukraine%2C+masks+of+the+revolution&post_type=film&x=8&y=6

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Comment les Etats-Unis ont sauvé et recyclé les nazis ukrainiens.

- Les anglophones disposent d’un historique précis du rôle des États-Unis dans le sauvetage-recyclage des criminels de guerre banderistes ukrainiens dès la fin de la guerre : le chapitre 5 de Richard Breitman et Norman J. W. Goda (historiens attachés au Département d’État pourtant), Hitler’s Shadow : Nazi War Criminals, US Intelligence and the Cold War, 2010, http://www.archives.gov/iwg/reports/hitlers-shadow.pdf, sur les œuvres américaines là-bas entre 1945 et 1990, appuyées sur les criminels de guerre et massacreurs de juifs, de rouges et de Polonais -- mais oui, aussi -- Bandera et Lebed.

Qui connaît la situation entre 1945 et 1990 comprend aisément d’où vient Maidan, présenté par « la propagande de guerre » comme le symbole d’une Ukraine « démocratique ». Annie Lacroix-Riz (http://www.historiographie.info/videov2.html)


Les Ukrainiens otages de l'OTAN et l'UE sa branche politique.

"L’excuse d’une guerre contre la Russie nous dirige vers une dictature globale" Karine Béchet-Golovko - francesoir.fr 7 mars 2022

« La guerre réelle qui se joue est de savoir si nous allons vivre dans un monde unipolaire atlantiste. Dans ce cas-là, l’Europe disparaitra dans sa dimension civilisationnelle et culturelle et les États européens n’existeront plus que pour transmettre les ordres pris ailleurs », affirme Karine Béchet-Golovko, docteur en droit public et professeur invité à l’université d’État de Moscou.

Dans cet entretien, la juriste explique que la population russe était depuis longtemps dans l’attente d’une réaction de la part de la Russie contre le gouvernement de Kiev, ce dernier, sous tutelle des Américains, menant depuis pas moins de huit ans des opérations militaires contre les populations ukrainiennes russophones. Ce qui a été le déclencheur de l’intervention militaire russe, nous dit-elle, c’est la volonté affichée de l'Etat ukrainien de se renucléariser, une ambition annoncée par la voix de son président Volodymyr Zelensky le 19 février.

L’enseignante nous relate qu’à l'inverse des États-Unis, qui ont envahi l’Irak en bombardant les civils irakiens, la Russie ne s’en prend aucunement à la population civile, ciblant spécifiquement les infrastructures militaires. A contrario, l’armée ukrainienne place son artillerie lourde dans les quartiers d’habitation jusque dans les cours d’école, ce qui a conduit à la défection de nombreux soldats dans leurs rangs. Aussi, en plus de « dénazifier et de démilitariser l’Ukraine », l’objectif de Vladimir Poutine serait d’œuvrer à faire prendre à la population ukrainienne qu’elle n’est qu’un instrument au service des forces atlantistes. Karine Béchet-Golovko en est certaine : « L’opération militaire russe se déroule sur le territoire ukrainien, mais elle n’est pas contre l’Ukraine. »

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Retour sur le Kosovo et Odessa.

Opération « Z », ou la fracture des mondes par Slobodan Despot (Antipresse 27 février 2022) - Réseau International 7 mars 2022

Extrait.

2) Kosovo, le précédent innommable

C’est, bien entendu, l’éléphant dans la pièce qu’on contourne à pas de loup et qu’il est interdit de nommer. Le 23 février, l’avocat et conseiller national UDC Yves Nidegger débattait à la radio suisse avec le socialiste Sommaruga au sujet de l’Ukraine. Il est immédiatement remonté à la source.

« Je vous rappelle qu’en 2008, [le président de la Confédération] M. Couchepin a reconnu le Kosovo qui est une province serbe…

— C’est un autre débat ! » le coupe immédiatement l’animateur comme le font tous les journalistes du monde occidental lorsqu’on prononce ce mot clef. « Tout à fait autre chose, oui », enchérit Sommaruga pour bien verrouiller le couvercle de la boîte de Pandore.

Un autre aurait été intimidé. Mais Nidegger, très posément, enfonce le clou :

« Ce n’est pas un autre débat… C’est le débat. Après avoir – ce qui d’après moi est une erreur – reconnu l’indépendance d’une province d’un autre État, donc porté atteinte à l’intégrité d’un autre État – il faut voir les choses en face, quel que soit le contexte moral dans lequel vous emballez tout ça -, il est difficile aujourd’hui de dire à M. Poutine que ce n’est pas bien de reconnaître le Donbass… Si la Suisse avait été plus rigoureuse, nous serions en meilleure position et en meilleure crédibilité pour agir ».

Tout est dit dans ces quelques phrases. Depuis que le pays le plus diplomatiquement correct a reconnu le produit d’une expropriation forcée d’un État souverain, l’Occident tout entier s’est privé de tout fondement moral pour juger les actes de la Russie. Comme il ne peut pas s’empêcher de juger quand même, il doit absolument imposer l’amnésie sur cet épisode. De fait, l’amnésie est totale. Les médias répètent en boucle que l’invasion de l’Ukraine est « le plus grave acte de guerre en Europe depuis 1945 » comme si 1999 n’avait jamais existé.

En termes d’engagement militaire, le bombardement totalement illégal de la Serbie en 1999 dépasse de loin l’intervention russe en Ukraine : des dizaines de milliers (!) de sorties aériennes, toute l’infrastructure civile d’un pays visée et détruite, quelques milliers de morts civils pour une centaine de militaires et une dizaine de blindés détruits. De fait, pour limiter les risques, l’OTAN s’en était délibérément prise aux civils. Les destructions massives ont abouti à un accord de cessez-le feu, puis à une résolution de l’ONU (nº 1244) qui reconnaissaient la souveraineté de la Serbie sur le Kosovo. N’importe : les pays d’Occident ont violé même ces accords – et la Suisse parmi les premiers – en reconnaissant l’indépendance de la province.

On ne pouvait démolir l’édifice du droit international de manière plus complète. Sur le moment même, en 2008, Poutine l’avait annoncé : « Le Kosovo vous reviendra à la figure ». Le monde entier le comprend et s’en souvient, mais l’Occident s’enferme dans son oubli. Lorsqu’on lui rappelle cet événement fondateur de la réorganisation du monde, il rétorque par l’inversion accusatoire : « Vous ne pouvez pas justifier l’agression de l’Ukraine en invoquant le Kosovo ! ». Afin ne pas entendre la phrase à l’endroit : « Vous, Occidentaux, n’êtes plus en position de critiquer qui que ce soit après votre banditisme au Kosovo ».

3) Une longue amertume

« Quand on comprime un ressort jusqu’à la butée, il finit par se déployer violemment. Il convient de ne jamais l’oublier ». (Vladimir Poutine, 18 mars 2014.)

On pensera ce qu’on veut de Poutine, mais chacun admettra qu’il est à la hauteur, au moins, des hommes d’État de la génération précédente en Occident, voire de ceux du XIXe siècle. Et surtout que son action s’inscrit dans une dimension devenue totalement étrangère à la vision du monde occidentale : la profondeur de l’histoire. Le survol historique du 21 février par lequel il a motivé la reconnaissance du Donbass, puis l’allocution du 24 à l’aube (version texte ici) où il annonce l’intervention en Ukraine, seront attentivement étudiés demain. On peut contester leur orientation, mais ni la cohérence, ni la culture historique, ni la détermination morale dont ils témoignent. On ne peut non plus contester la trahison et l’escroquerie qui y sont dénoncées. Pendant trente ans, les Occidentaux ont traité comme une pure invention la promesse faite à Gorbatchev en 1990 que l’OTAN ne s’étendrait « pas d’un pouce » vers l’Est après le retrait des armées soviétiques. Or des archives viennent d’émerger qui prouvent la bonne foi des Russes sur ce cas précis.

J’ai écouté en direct l’allocution du 21 février au soir. Plus encore que le contenu, c’était le ton qui m’a frappé, le ton d’une colère retenue à grand-peine. Je n’avais pas compris, malgré cela, que les mots de Poutine étaient à prendre au pied de la lettre lorsqu’il promettait aux Ukrainiens soi-disant « anticommunistes » de pousser leur « décommunisation » jusqu’au bout en revenant sur les frontières généreusement accordées à ce pays par Lénine. Ou qu’il annonçait sa volonté d’aller chercher les leaders nazis et les auteurs de crimes contre les civils, notamment les dizaines de manifestants brûlés vifs en 2014 à Odessa.

L’alignement des actes sur les mots nous est devenu tellement étranger que nous sommes sidérés de découvrir que certains le pratiquent encore, pour le meilleur ou pour le pire.

Dénazification, démilitarisation, neutralisation de l’Ukraine et châtiment des coupables : tels sont les buts annoncés de l’opération en cours, qui se veut de courte durée. Dans les propos de Poutine, comme dans les communiqués officiels qui ont suivi, la dénazification occupe la première place. La lutte contre le nazisme est certes un pilier de la propagande nationale depuis les temps soviétiques, mais l’indifférence – la surdité, encore – de l’Occident face à ce problème est inconcevable. Le grand avocat Régis de Castelnau fait la même observation :

« Il est surprenant que personne n’ait relevé ce qu’a dit Vladimir Poutine dans son discours du 21 février à propos du massacre de la maison des syndicats : “nous savons qui ils sont, nous connaissons leurs noms, nous les prendrons et nous les punirons”. La complaisance occidentale avec l’incontestable présence active en Ukraine d’un fort courant néonazi héritier de ceux qui furent les collaborateurs de la Shoah, était quelque chose de scandaleux ».

Le réveil du nazisme en Ukraine est ignoré en bloc par l’Occident, comme il l’a été en Croatie dans les années 1990. On traite cela comme un phénomène marginal, sans impact sur la politique du pays, ou comme un alibi de la propagande russe (ou serbe). Que cette idéologie « marginale » ait imprégné toutes les structures d’un État aujourd’hui membre de l’UE pour aboutir au nettoyage ethnique intégral de la Krajina en 1995 — parachevant le travail entrepris sous Hitler en 1941 -, personne ne veut le voir. En Ukraine, elle incarne sans aucun filtre la « résistance du peuple ukrainien » dans les médias occidentaux, même dans les canaux les moins russophobes. Ainsi peut-on voir un leader du mouvement extrémiste Secteur Droit interviewé par Fox News au titre de brave « militant ukrainien » alors qu’il est accusé de meurtre de civils dans le massacre d’Odessa en 2014. De tels exemples sont légion. Des néonazis sont militairement formés à l’ouest. Le fil twitter de Eduard Dolinsky, directeur du Comité juif ukrainien, est une chronique du nazisme et de l’antisémitisme « tels qu’on les respire » au quotidien en Ukraine. Rien n’y fait.

Comme l’a observé Xavier Moreau, le nazisme qui fleurit dans l’Europe slave est un nazisme « de transition » : incapable de prendre le pouvoir ou de gouverner seul, mais pratique et opérationnel comme l’outil jetable d’une transformation radicale de la société en fonction de la « nouvelle normalité » ultralibérale.


Les Ukrainiens sont « racialement » différents des Russes.

Les néo-nazis exécutent un membre de la délégation de paix ukrainienne - Réseau Voltaire 7 mars 2022

Un membre de la délégation officielle de Kiev aux pourparlers de paix russo-ukrainiens de Minsk, le banquier Denis Kireev, a été exécuté pour trahison à son retour.

Il a été abattu en plein centre de Kiev par le SBU (service secret ukrainien). Il était soupçonné d’être un « saboteur russe ». Le ministère ukrainien de la Défense a confirmé sa mort.

Les néo-nazis considèrent comme des « saboteurs russes » toute personne qui évoque les liens familiaux et culturels communs des Ukrainiens et des Russes. Pour eux, les Ukrainiens sont « racialement » différents des Russes.


Confirmation : Des laboratoires militaires US en Ukraine.

Le ministère russe de la Défense confirme l’activité militaire biologique en Ukraine - Réseau Voltaire 7 mars 2022

Le commandant des troupes de protection radiologique, chimique et biologique (RCB) des Forces armées du ministère russe de la Défense, Igor Kirillov, a donné une conférence de presse à Moscou à propos des laboratoires militaires US en Ukraine.

La journaliste Dilyana Gaytandzhieva avait publié en janvier des documents du Pentagone attestant de la dangerosité de ces expériences : les cobayes humains géorgiens et ukrainiens à qui on inoculait ces produits étaient susceptibles d’en mourir rapidement [1].

Une quinzaine de laboratoires de ce type existent en Ukraine. Ils ne sont pas tous opérationnels. Ceux de Lviv, de Kharkov et de Poltava travaillaient sur des agents pathogènes de la peste, de l’anthrax et de la brucellose, mais aussi de la diphtérie, de la salmonellose et de la dysenterie. L’armée russe a détruit avec précaution 320 conteneurs.

Les États-Unis sont signataires de la Convention des Nations unies sur l’interdiction des armes biologiques. En principe, ils ne mettent pas au point d’armes biologiques. Cependant, le Pentagone subventionne des recherches dans des pays tiers qui, eux, ne sont pas signataires de la Convention ou la violent allégrement. C’est notamment le cas de l’Ukraine et de la Géorgie.

En 2018, un agent pathogène cultivé dans un laboratoire géorgien pour le Pentagone avait été transporté par des soldats belges et avait provoqué une épidémie de peste porcine en Belgique [2].

Le commandant des troupes de protection radiologique, chimique et biologique (RCB) des Forces armées du ministère russe de la Défense, Igor Kirillov, a donné une conférence de presse à Moscou à propos des laboratoires militaires US en Ukraine.

La journaliste Dilyana Gaytandzhieva avait publié en janvier des documents du Pentagone attestant de la dangerosité de ces expériences : les cobayes humains géorgiens et ukrainiens à qui on inoculait ces produits étaient susceptibles d’en mourir rapidement [1].

Une quinzaine de laboratoires de ce type existent en Ukraine. Ils ne sont pas tous opérationnels. Ceux de Lviv, de Kharkov et de Poltava travaillaient sur des agents pathogènes de la peste, de l’anthrax et de la brucellose, mais aussi de la diphtérie, de la salmonellose et de la dysenterie. L’armée russe a détruit avec précaution 320 conteneurs.

Les États-Unis sont signataires de la Convention des Nations unies sur l’interdiction des armes biologiques. En principe, ils ne mettent pas au point d’armes biologiques. Cependant, le Pentagone subventionne des recherches dans des pays tiers qui, eux, ne sont pas signataires de la Convention ou la violent allégrement. C’est notamment le cas de l’Ukraine et de la Géorgie.

En 2018, un agent pathogène cultivé dans un laboratoire géorgien pour le Pentagone avait été transporté par des soldats belges et avait provoqué une épidémie de peste porcine en Belgique [2].

Notes :

[1] « Les expériences létales du Pentagone en Géorgie et en Ukraine », Réseau Voltaire, 1er février 2022.

https://www.voltairenet.org/article215495.html

[2] « Les expériences du Pentagone en Géorgie provoquent une épidémie de peste porcine en Belgique », Réseau Voltaire, 7 octobre 2018.

https://www.voltairenet.org/article203358.html


Le 9 mars 2022

J'ai soumis à Mélenchon la proposition suivante, elle vaut ce qu'elle vaut.

Bonjour,

Je viens d'avoir une idée qui pourrait être géniale à l'heure où le prix de l'essence flambe, et beaucoup de travailleurs prennent leur voiture pour se rendre à leur lieu de travail.

Proposer une banque de données destinée à échanger des emplois similaires en fonction du lieu d'habitation des salariés et celui des entreprises qui les emploient.

Cette banque de donnée pourrait être alimentée dans chaque commune et département par les salariés et les patrons, le Medef et les autres syndicats d'employeurs du commerce à la grande entrepris en passant par la PME, de sorte à rapprocher chaque salarié de son lieu de travail. Les syndicats ouvriers pourraient être mis à contribution s'ils le souhaitaient.

En pleine période électorale, cette proposition pourrait déclencher une dynamique extraordinairement favorable à Mélenchon.

Maintenant, c'est sûr que tous les salariés n'ont pas le même salaire ou traitement en fonction de la boîte où ils bossent, mais c'est peut-être quelque chose qui peut se négocier, car tout le monde aurait à y gagner.

Cela peut concerner aussi ceux qui prennent les transports en commun et qui se tapent des trajets à rallonge.

J'ai bossé dans plus de 40 boîtes en France et j'ai eu l'occasion de constater à de multiples reprises des trucs aberrants de ce genre. Vous me direz que c'est connu, je le sais évidemment, mais jamais personne n'a voulu y remédier ou proposer quoi que ce soit jusqu'à présent.

Et puis il y a un autre aspect que financier, le temps libre économisé, ne serait-ce qu'une heure par jour, cela ferait entre 20 et 22 heures par mois, ce n'est pas négligeable quand on manque cruellement de temps libre pour s'occuper de ses enfants ou s'adonner à une activité quelconque.

Bien à vous.

Tardieu Jean-Claude

Cette causerie au format pdf (16 pages)



INTRODUCTION

Mystifications en série ou ils ont déclaré la guerre totale à tous les peuples.

Green New Deal + Covid-19 + guerre de l'OTAN = Great Reset.

Ne racontez pas de conneries, on sait tous que c'est Poutine qui a déclenché cette guerre, sauf qu'en réalité les choses sont plus compliquées que cela, d'une part il y a été conduit et il n'avait plus le choix, d'autre part, c'est l'interprétation officielle des évènements qui conduit à imputer cette guerre à la Russie et non à l'OTAN ou aux Etats-Unis, mais rien ne dit qu'elle serait exacte, non ? Après tous leurs énormes mensonges qu'on vous a servis pendant 2 ans sur le covid-19, vous gobez encore aveuglément leur discours ?

Vous pouvez constater que tout concorde pour arriver aux mêmes conclusions et conséquences, les objectifs qu'ils s'étaient fixés ou les conditions de vie ou de travail qu'ils voulaient absolument vous imposer, parce que la hausse de la température serait inévitable si on refusait de modifier notre mode vie et de travail, ensuite, pour éviter la propagation d'un virus vous deviez rester confiner chez vous et restreindre vos déplacements, et toutes les mesures qu'on vous a imposées jusqu'à l'obligation vaccinale et le pass du même nom étaient inévitables soi-disant en l'absence de traitement, chacun se souvient de cet énorme mensonge, et enfin, puisque nous sommes en guerre, il est inévitable que vous subissiez les privations et autres mauvais traitements qui accompagnent chaque guerre, grâce à la hausse du prix de l'essence, vous roulerez moins ou vous en achèterez une bagnole électrique, quoique là l'argument est plutôt plombé puisque le prix de l'électricité explose aussi, et bien vous n'aurez qu'à vous en passer, vous vous chaufferez moins en hiver, vous ne partirez plus en vacances en avion parce que le prix des billets va aussi exploser, en fait c'est déjà le cas, vous réduirez toutes vos dépenses dont celles alimentaires, etc. tandis que la fortune des oligarques continuera d'augmenter dans des proportions phénoménales, ce qui leur permettra d'étendre encore leur pouvoir tentaculaire sur la société, tandis que le vôtre sera réduit à pouvoir manifester votre rejet de cette dictature absolue au risque de vous faire gazer, matraquer, amputer, éborgner et j'en passe.

Quant à savoir si glisser un bulletin de vote dans une urne lors des prochaines élections servira à quelque choses, peut-être bien que oui, peut-être bien que non, à changer radicalement de société, n'y comptez pas, à enclencher un mécanisme pouvant déboucher sur une situation incontrôlable où une crise sociale et politique se combineraient, c'est une hypothèse qu'on ne peut pas écarter, tout dépendrait de l'intensité ou de l'ampleur que prendraient ces crises, c'est le sens de mon appel à voter Mélenchon.

En déclarant - “Stop à la guerre, stop à l’invasion de l’Ukraine, à bas l’armée qui envahit l’Ukraine. Solidarité avec les Ukrainiens, que ce soit l’armée régulière ou ceux qui montent sur les chars pour ralentir leur avancée” et en envoyant un “message de solidarité et d’amour aux Russes qui refusent la guerre”, Mélenchon a endossé la livrée du populiste. Cet exercice répugnant l'a amené à se vautrer dans la boue en espérant peut-être que ce camouflage le protègerait des agressions de ses détracteurs ou qu'ils le ménageraient, et bien il s'est trompé.

S'il se figurait qu'en procédant ainsi ils cesseraient de le harceler, c'est raté ou c'est plutôt le contraire qui se produit, cela les rend hystérique, et vous savez pourquoi, parce qu'ils savent aussi la vérité, tout comme vous et moi, par conséquent, ils savent que Mélenchon se réfugie comme eux dans le déni permanent de la réalité, et que le récit officielle qu'ils ont adopté avait été entièrement fabriqué par Washington, et ce qui les rend carrément hystérique, c'est qu'ils ne peuvent évidemment pas l'avouer sans se trahir eux-mêmes.

C'est là-dessus que compte Mélenchon, c'est un manoeuvrier professionnel, il se contrefout de la vérité des faits et du sort de qui que ce soit à part sa petite personne. Il sait que ses contradicteurs sont pris à leur propre piège. Il a adopté la version officielle sur cette guerre pour que les médias lui foutent la paix, par ailleurs, il sait que si demain il révélait ce qui se passe en réalité en Ukraine, il perdrait 10 points d'un coup dans les sondages ou 9 électeurs potentiels sur 10, puisque les Français ont plongé tête baissée dans cette nouvelle mystification.

La posture adoptée par Mélenchon est d'autant plus condamnable, qu'en 2017, bien qu'il ait fait l'objet d'une attaque similaire ou tout autant virulente pour le diaboliser, suite à l'évocation de l’alliance bolivarienne pour les peuples (ALBA) créée en 2004 par Hugo Chávez et Fidel Castro en Amérique latine, le Huffpost rappelle que "cette polémique n’avait pas empêché (Mélenchon) d’atteindre les 19%, à un sparadrap du second tour".

Peut-être que Mélenchon considère que vaut mieux sacrifier la vérité pour un "sparadrap" et avoir une chance de figurer au second tour ? Pourquoi pas, c'est un argument, tout argument mérite d'être étudié, cela se discute, en attendant on peut lui rafraîchir la mémoire.

Autrefois, Mélenchon et ses amis auraient qualifié d'électoraliste ce procédé et ils l'auraient condamné, maintenant ils y recourent peut-être en estimant qu'ils n'ont pas le choix, face à une meute de chiens enragés qui emploient les grands moyens pour le discréditer, sachant que ses électeurs potentiels sont très influençables.

Tout cela est vrai. Mon intention n'est ni de le charger ni de le ménager, j'essaie de montrer aux lecteurs tous les aspects de la campagne électorale de Mélenchon, qui inclut des contradictions ou des paradoxes qu'ils ne perçoivent pas forcément avant d'adopter une position, sans chercher à les embobiner. Je ne suis pas certain que beaucoup de lecteurs soient ne mesure de faire preuve de suffisamment de discernement pour se mettre à la place de Mélenchon, entre nous je ne voudrais pas y être, je ne le pourrais pas.

Ce dont on parle ici, c'est de tactique, dans un contexte imposée où on n'a pas le choix des armes, et on vous interdit quasiment de dire ce que vous pensez autrement qu'à demi-mots dans le meilleur des cas, sous peine de faire fuir les électeurs comme je l'ai expliqué plus haut ou de se retrouver à 1 ou 2% en compagnie de Poutou ou Arthaud, dans ce cas-là vaut mieux encore ne pas participer à cette élection et la boycotter.

En complément.

Tribune - La Primaire populaire choisit Mélenchon : 29 soutiens se désolidarisent de la décision - lejdd.fr 8 mars 2022

- Quelque 29 soutiens actifs de la Primaire populaire annoncent dans une lettre aux membres de l'initiative qu'ils se désolidarisent de la décision du conseil d'administration de soutenir Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle. lejdd.fr 8 mars 2022

LVOG - Si vous vous arrêtez là comme la plupart des lecteurs de ce torchon, vous allez croire que les auteurs de cette tribun se prononcent pour un ou d'autres candidats que Mélenchon , alors que ce n'est du tout le cas et ils l'ont écrits beaucoup plus loin : "Nous précisons que notre désaccord ne porte pas sur la personne que le conseil d’administration a choisi de soutenir mais sur la méthode."

- Désormais, la stratégie du PS, des écolos, et d’une partie de la gauche consiste à taper très fort sur le député des Bouches-du-Rhône et sa vision des relations internationales.

Un pilonnage efficace?

Pas forcément. Rudes, les attaques ne sont, pour l’instant, pas suivies d’effets dans les rapports de force à gauche, à un peu plus d’un mois de l’élection. Comme vous pouvez le voir à travers notre compilateur de sondages ci-dessous, Jean-Luc Mélenchon poursuit au contraire sa lente remontée enclenchée dès les premières semaines de 2022. Il récolte, en moyenne, 12% des intentions de vote -à l’heure actuelle- quand Yannick Jadot et Anne Hidalgo plafonnent loin derrière autour respectivement des 5 et des 2,5%. Le HuffPost 8 mars 2022


L'imposture et l'imposteur

Sondage BFMTV - Présidentielle: Macron bondit à 33,5% au premier tour, devant Le Pen à 15% et Mélenchon à 13% - BFMTV 8 mars 2022

Macron moqué pour son débat (pas spontané du tout) à Poissy - Le HuffPost 8 mars 2022

"France Inter" révèle que les questions posées par les habitants étaient écrites à l'avance, et sélectionnées par l'organisation. Le HuffPost 8 mars 2022


Leur humanisme est la politesse des dégénérées, face à laquelle toute impolitesse est honorable.

Journée internationale des droits des femmes - Johanna Luyssen (Si je veux) : "Faire un enfant seule a été la décision la plus rationnelle et féministe" - Yahoo 8 mars 2022

LVOG - Quelle connasse ! Les femmes qui détestent les hommes à ce point-là sont des détraquées. Elles ont la haine chevillée au corps, c'est vrai que c'est à vous dégoûter d'avoir des rapports avec elles. La société du Great Reset telle qu'ils la conçoivent, c'est cela aussi.


Faites tomber les masques. Bill Gates le philanthrope sadique.

Omicron, le concurrent redouté par Bill Gates - francesoir.fr 8 mars 2022

Extrait.

« Malheureusement, le virus lui-même, - en particulier le variant Omicron -, est une sorte de vaccin en soi, créant à la fois une immunité par les lymphocites B et les lymphocites T ».

Comment interpréter ce « malheureusement » lâché par Bill Gates, dont la tristesse se lisait sur son visage et s'entendait dans sa voix ?

On sait que Bill Gates a été très inquiet lors de l’apparition de ce nouveau variant. Il semble bien que cette inquiétude ne soit pas liée aux personnes qui pourraient en mourir, mais à l’immunité naturelle et stérilisante que l’infection par Omicron induirait potentiellement.

Poursuivant son analyse, il déclare :

"Omicron a fait un meilleur travail de diffusion auprès de la population mondiale que nous avec les vaccins. ... Cela signifie que le risque de maladie grave - qui est principalement associé au fait d'être âgé et d'avoir de l'obésité ou du diabète - ces risques sont maintenant considérablement réduits en raison de cette exposition à l'infection".

Par ces mots, on comprend bien que Bill Gates déplore que l’immunité mondiale ne se soit pas uniquement construite par le biais de la vaccination. Loin de voir la réduction des risques comme une bonne nouvelle pour l’humanité, les dernières déclarations de Bill Gates révèlent la pensée profonde d'un homme qui semble bien regretter l'émergence de ce nouveau variant qui fait concurrence aux vaccins promus par lui.

L’image du bienfaiteur de l’humanité s’est fracturée avec la crise du coronavirus

Loin des apparences, la crise sanitaire a révélé un autre visage de Bill Gates, à qui certains prêtent des desseins funestes. Quoique l’on pense de ces accusations, le langage et la pensée sont consubstantiels et par ses dernières déclarations, il semble bien avoir trahi sa pensée. francesoir.fr 8 mars 2022



DOSSIER UKRAINE

Comment la Rand Corporation ou les Etats-Unis légitiment l'intervention militaire russe en Ukraine.

LVOG - C'est excellent, ils nous expliquent comment ils ont contraint la Russie à intervenir en Ukraine.

Ukraine, tout était écrit dans le plan de la Rand Corp par Manlio Dinucci (ilmanifesto.it) - Mondialisation.ca, 08 mars 2022

Le plan stratégique des États-Unis contre la Russie a été élaboré il y a trois ans par la Rand Corporation (il manifesto, Rand Corp : comment abattre la Russie, 21 mai 2019). La Rand Corporation dont le quartier-général siège à Washington, est “une organisation mondiale de recherche qui développe des solutions pour les défis politiques” : elle a une armée de 1.800 chercheurs et autres spécialistes recrutés par 50 pays, qui parlent 75 langues, distribués en bureaux et autres sièges en Amérique du Nord, Europe, Australie et Golfe Persique. Le personnel étasunien de la Rand vit et travaille dans plus de 25 pays. La Rand Corporation, qui s’auto-qualifie comme “organisation sans profit et non partisane”, est officiellement financée par le Pentagone, par l’Armée et l’Aéronautique USA, par les Agences de sécurité nationale (CIA et autres), par des agences d’autres pays et de puissantes organisations non-gouvernementales.

La Rand Corp. se vante d’avoir contribué à élaborer la stratégie qui permît aux États-Unis de sortir vainqueurs de la Guerre froide, en contraignant l’Union Soviétique à consumer ses propres ressources dans l’exténuante confrontation militaire. De ce modèle s’est inspiré le nouveau plan élaboré en 2019 : «Overextending and Unbalancing Russia», soit : contraindre l’adversaire à s’étendre excessivement pour le déstabiliser et l’abattre. Voilà les principales lignes directrices d’attaque tracées dans le plan de la Rand, sur lesquelles les États-Unis ont effectivement avancé ces dernières années.

Avant tout, stipule le plan, il faut attaquer la Russie sur son flanc le plus vulnérable, celui de son économie fortement dépendante de l’exportation de gaz et de pétrole : à cet effet on va utiliser les sanctions commerciales et financières et, en même temps, faire en sorte que l’Europe diminue l’importation de gaz russe, en le remplaçant par du gaz naturel liquéfié étasunien. Dans le domaine idéologique et informatif, il faut encourager les protestations internes et en même temps miner l’image de la Russie à l’extérieur. Dans le domaine militaire il faut opérer pour que les pays européens de l’OTAN augmentent leurs forces dans une fonction anti-russe. Les USA peuvent avoir de hautes probabilités de succès et de forts bénéfices, avec des risques modérés, en investissant majoritairement dans des bombardiers stratégiques et des missiles d’attaque à longue portée dirigés contre la Russie. Déployer en Europe de nouveaux missiles nucléaires à portée intermédiaire pointés sur la Russie leur assure de fortes probabilités de succès mais comporte aussi de grands risques. En calibrant chaque option pour obtenir l’effet désiré -conclut la Rand- la Russie finira par payer le prix le plus haut dans la confrontation avec les USA, mais ceux-ci et leurs alliés devront investir de grosses ressources en les soustrayant à d’autres objectifs.

Dans le cadre de cette stratégie -prévoyait en 2019 le plan de la Rand Corporation- “fournir des aides létales à l’Ukraine exploiterait le plus grand point de vulnérabilité extérieure de la Russie, mais toute augmentation des armes et du conseil militaire fournis par les USA à l’Ukraine devrait être attentivement calibrée afin de provoquer les coûts pour la Russie sans provoquer un conflit beaucoup plus ample dans lequel la Russie, à cause de la proximité, aurait des avantages significatifs”. C’est justement là -dans ce que la Rand Corporation définissait comme “le plus grand point de vulnérabilité extérieure de la Russie”, exploitable en armant l’Ukraine de façon “calibrée pour augmenter les coûts pour la Russie sans provoquer un conflit beaucoup plus ample”- qu’est advenue la rupture. Prise dans l’étau politique, économique et militaire que les USA et l’OTAN resserraient de plus en plus, en ignorant les avertissements répétés et les propositions de négociations de la part de Moscou, la Russie a réagi avec l’opération militaire qui a détruit en Ukraine plus de 2.000 structures militaires réalisées et contrôlées en réalité non pas par les gouvernants de Kiev mais par les commandements USA-OTAN. L’article qui, il y a trois ans, rapportait le plan de la Rand Corporation se terminait par ces mots : «Les “options” prévues par le plan ne sont en réalité que des variantes de la même stratégie de guerre, dont le prix en termes de sacrifices et de risques est payé par nous tous”.

Nous sommes en train de le payer maintenant, nous les peuples européens, et nous le paierons de plus en plus cher, si nous continuons à être des pions sacrifiés dans la stratégie USA-OTAN. Mondialisation.ca, 08 mars 2022


Un entretien très instructif sur l'histoire de la Russie et de l'Ukraine

"L'Ukraine est une entité fragile instrumentalisée par les Occidentaux" (Xavier Moreau) - francesoir.fr 8 mars 2022

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Homme d'affaires et analyste politico-stratégique installé à Moscou depuis 16 ans, Xavier Moreau est Saint-Cyrien et diplômé de la Sorbonne (Paris IV) en histoire des relations internationales, et dirige la société LinkIT vostok à Moscou. Il conseille différents groupes internationaux dans les pays de l'ancienne URSS, dont la Russie et l'Ukraine, et dirige le site d'analyse géopolitique Stratpol.


Australie. Après la répression féroce des opposants à la vaccination contre le covid-19, le soutien aux nazis ukréniens.

LVOG - On pourrait appeler cela d'un déni à l'autre, d'une censure à l'autre ou une dérive de type fasciste.

Au passage, comme quoi j'avais vu juste en qualifiant ce genre de régime comme celui de la France de fasciste, non, malheureusement ce n'était pas une exagération de ma part, la preuve par les faits.

L’Australie sanctionne les informations sur les nazis ukrainiens - Réseau Voltaire 8 mars 2022

Alors qu’il est impossible de se connecter à de nombreux médias ou sites officiels russes depuis les pays membres de l’Otan, l’Australie a décidé de qualifier toute information sur les groupes néo-nazis en Ukraine de « faux récits » et de sanctionner ceux qui les relaient.

Pourtant, durant huit ans, de très nombreux médias ont publié des articles et des reportage vidéos sur ce sujet sans que le gouvernement australien ne mette en doute ces récits.

Dans un communiqué daté du 8 mars 2022, Marise Payne, ministre des Affaires étrangères australienne, déclare :« Le gouvernement australien impose de nouvelles sanctions aux propagandistes et aux pourvoyeurs de désinformation de Moscou, qui tentent de légitimer l’invasion non provoquée et injustifiée de la Russie avec de faux récits tels que la "dénazification" de l’Ukraine » [1].

[1] « Further sanctions on Russia », Marise Payne, May 8, 2022.

En complément. Au Québec ils instituent le STO des nazis.

Inacceptable ! Le travail forcé des infirmières - Plainte à l'Organisation Mondiale du Travail (OMT) par Julie Bouchard et Orian Dorais - Mondialisation.ca, 08 mars 2022

Bien, c’est simple, notre position c’est que si l’employeur oblige des employées à rester, contre leur gré, sur leur lieu de travail, au-delà du temps qui a été convenu dans une convention collective, bien c’est du travail forcé. Le temps supplémentaire obligatoire (TSO), c’est exactement ça ! On force les infirmières à rester au travail plus longtemps que la journée normale, ou bien on annule leurs congés. C’est inacceptable.

Oui, dans le code de déontologie des infirmières, ça stipule qu’on doit parfois accepter de faire plus d’heures que prévues, mais c’est quand y a des urgences incroyables. Comme une catastrophe naturelle, par exemple. Sauf que, depuis quelques années, le ministère de la Santé utilise le TSO de manière abusive. Si, dans telle plage horaire, il manque de personnel, l’employeur va juste forcer des infirmières à rester plus longtemps. Le TSO n’est plus une mesure d’urgence; au contraire, ça devient normalisé pour tous les travailleurs de la Santé. Et ça nuit beaucoup à la rétention de la main-d’oeuvre dans le secteur de la santé. Les employées qui ne démissionnent pas, c’est parce qu’ils ou elles ont peur de ne pas survivre financièrement en quittant leur emploi. Donc, oui, quand on normalise l’usage d’une mesure exceptionnelle pour outrepasser les droits d’employés qui ont peur d’être ruinés s’ils ou elles partent, ça s’appelle du travail forcé.

Pour lire la suite :

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Un juif flanqué de néonazis

Montée des tensions (10) - Dégâts collatéraux Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens - Réseau Voltaire 8 mars 2022

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La présence organisée par l’État de néo-nazis au sein de l’armée ukrainienne n’est pas anecdotique, même s’il n’est pas possible de la quantifier de manière certaine. Il est par contre aisé de dénombrer leurs victimes. Dans l’indifférence générale, ils ont tué 14 000 Ukrainiens en huit ans. Cette situation est l’une des causes de l’intervention militaire russe en Ukraine. Israël se trouve confronté pour la première fois à ce qu’il n’a jamais pu imaginer : le soutien de son protecteur US à son ennemi historique, le nazisme.

par Thierry Meyssan

Israël est confronté à un problème inattendu face à la crise ukrainienne : est-il exact, comme le prétend Moscou, que le pays est aux mains d’une « bande de néo-nazis » financée par des juifs ukrainiens et états-uniens ? Si oui, c’est un devoir moral pour Tel-Aviv de clarifier sa position sur les juifs qui soutiennent des nazis, indépendamment de toute prise de position sur la crise ukrainienne.

La question est d’autant plus cruelle que les quelques juifs états-uniens qui soutiennent ou instrumentent les groupes nazis ukrainiens sont un groupuscule d’une petite centaine de personnes, les straussiens, aujourd’hui au pouvoir dans l’entourage immédiat du président Joe Biden.

Que représentent les néo-nazis ukrainiens ?

En février 2014, la « révolution de la dignité », dite aussi « EuroMaïdan », fut un changement de régime sponsorisé par la straussienne Victoria Nuland, assistante des secrétaires d’État Hilary Clinton et John Kerry. Dans ce contexte, un groupe de hooligans supporters du club de football de Kharkiv, la « Secte 82 », occupa les locaux du gouvernorat de l’oblast et passa à tabac les employés de l’ancien régime.

Devenu ministre de l’Intérieur, Arsen Avakov, qui avait été gouverneur de Kharkiv durant l’ancien régime et l’un des organisateurs de l’Euro 2012, autorisa la formation d’une force paramilitaire de 12 000 hommes, autour des hooligans de la « Secte 82 » pour défendre la « révolution ». Le 5 mai 2014, le « Bataillon Azov » ou « Corps de l’Est » était officiellement formé sous le commandement d’Andriy Biletsky.

Ce dernier, dit le « führer blanc », est un théoricien du nazisme. Il avait été le leader des « Patriotes d’Ukraine », un groupuscule néo-nazi partisan d’une Grande Ukraine et violemment anti-communiste.

Andriy Biletsky et Dmitro Yarosh fondèrent ensemble le « Secteur Droit » qui joua le rôle principal sur la place Maïdan, en 2014. Cette structure, ouvertement anti-sémite, homophobe était financée par le parrain de la mafia ukrainienne, le milliardaire juif Ihor Kolomoïsky. Au plan international, le « Secteur Droit » est violemment opposé à l’Union européenne et entend au contraire constituer une alliance des Etats d’Europe centrale et de la baltique, l’Intermarium. Cela tombe bien, c’est aussi le projet des Straussiens qui, depuis le rapport Wolfowitz de 1992, considèrent l’Union européenne comme un rival pour les USA plus dangereux que la Russie. Vous vous souvenez de la conversation téléphonique interceptée entre Madame Nuland et l’ambassadeur US, elle s’y exclamait : « Qu’on encule l’union européenne ! » (sic).

Dmitro Yarosh est un agent des réseaux stay-behind de l’Otan qui organisa avec l’émir Dokou Oumarov un congrès anti-Russe à Ternopol, en 2007, sous le regard attentif de Victoria Nuland, qui à l’époque était ambassadrice des États-Unis à l’Otan. Yarosh réunit des néo-nazis de toute l’Europe et des islamistes du Moyen-Orient pour faire le jihad en Tchétchénie contre la Russie. Par la suite, il fut le leader du « Trident de Stepan Bandera » (dit « Tryzub »), un groupuscule glorifiant la Collaboration ukrainienne avec les nazis. Selon Stepan Bandera, les Ukrainiens authentiques sont d’origine scandinave ou proto-germanique, malheureusement, ils se sont mêlés avec des slaves, les Russes, qu’ils doivent combattre et dominer. Fin 2013, les hommes de Yarosh et les jeunes d’un autre groupe nazis furent formés au combat de rue par des instructeurs de l’Otan en Pologne. Je fus très critiqué lorsque je révélai cette affaire car j’avais cité en note un journal satirique, cependant le Procureur général de Pologne ouvrit une enquête qui, bien sûr, n’aboutit jamais car elle aurait mis en cause le ministre de la Défense [1].

À l’été 2014, le Bataillon Azov comprenait déjà tous ces groupes néo-nazis, mais pas seulement eux. Ils furent envoyés combattre les rebelles de Donetsk et de Lougansk, ce qu’ils firent avec jouissance. Leur solde fut augmentée pour atteindre plus de deux fois celle des soldats réguliers. Le Bataillon prit la ville de Marinka à la République populaire autoproclamée de Donestk où il massacra des « séparatistes ».

En septembre 2014, le gouvernement provisoire chargea la Garde nationale d’absorber le Bataillon Azov et d’écarter quelques leaders nazis de la formation.

Aux élections d’octobre 2014, deux anciens leaders nazis du Régiment Azov, Andriy Biletsky et Oleh Petrenko furent élus à la Rada (Assemblée nationale). Si le « führer blanc » siégea seul, Petrenko rejoignit le groupe parlementaire soutenant le président Petro Porochenko. Le Bataillon Azov devint alors le Régiment Azov de la Garde nationale.

En mars 2015, le ministre de l’Intérieur (toujours Arsen Avakov) négocia avec le Pentagone qu’une formation militaire soit donnée par les Forces spéciales états-uniennes au Régiment Azov dans le cadre de l’opération « Gardien sans peur » (Operation Fearless Guardian). Mais immédiatement les représentants John Conyers, Jr. (Démocrate, Michigan) et Ted Yoho (Républicain, Floride) dénoncèrent une folie. Ils firent valoir qu’armer les islamistes en Afghanistan avait rendu possible la formation d’Al-Qaïda et la généralisation du terrorisme. Ils convainquirent leurs collègues que les États-Unis ne pouvaient pas former des néo-nazis sans risquer d’en payer un jour les conséquences. Les parlementaires interdirent donc au Pentagone de poursuivre et d’armer le Régiment Azov avec des lance-roquettes (MANPAD) lors du vote du budget de la Défense [2]. Cependant le Pentagone revint à la charge et parvint à faire retirer l’amendement. [3], soulevant des protestations du Centre Simon Wiesenthal.

Au cours de cette période, le sénateur John McCain (Républicain, Arizona), partisan du soutien aux ennemis de la Russie, après avoir entretenu des liens avec les chefs d’Al-Qaïda puis de Daesh en Libye, au Liban et en Syrie [4], visita une unité du Régiment Azov, Dnipro-1. Il félicita chaleureusement ces braves nazis qui défient la Russie comme il avait jadis félicité ces braves jihadistes.

C’est à ce moment la que le Régiment Azov recruta à l’étranger. Il en vint de tout l’Occident, notamment du Brésil, de Croatie, d’Espagne, des États-Unis, de France, de Grèce, d’Italie, de Slovaquie, de Tchéquie, de Scandinavie, du Royaume-Uni et de Russie. Pourtant les Accords de Minsk, dont l’Allemagne et la France sont les garants, interdisent formellement aux autorités de Kiev d’engager des mercenaires étrangers. Le Régiment Azov a aussi organisé des camps de jeunesses pour 15 000 adolescents et des associations pour les civils de sorte que l’ensemble du Régiment comprenait environ 10 000 hommes et au moins deux fois plus de « sympathisants ». Andriy Biletsky pouvait déclarer que le Régiment avait pour mission historique d’unir « les races blanches du monde dans une dernière croisade pour leur survie […] une croisade contre les sous-hommes conduits par les juifs ».

Deux rapports du prince Zeid Raad al-Hussein, en qualité de Haut Commissaire des Nations unies pour les Droits de l’homme font état des crimes de guerres commis par le Régiment Azov [5].

En 2017, une délégation officielle de l’Otan, comprenant des officiers des États-Unis et du Canada, rencontra officiellement le Régiment Azov.

De très nombreux médias ont consacré des reportages aux groupes néo-nazis ukrainiens. Tous, sans exception, ont été horrifiés par l’idéologie et la violence du Régiment Azov. À titre d’exemple, le Huffington Post mettait en garde contre la complaisance des responsables politiques ukrainiens dans un article intitulé : « Note à l’Ukraine : Arrêtez de blanchir le dossier politique » [6].

En 2018, le FBI entra à nouveau en conflit avec la CIA. Cette fois à propos des néo-nazis états-uniens qui avaient été se former auprès du Régiment Azov et étaient revenus perpétrer des violences sur le sol américain. L’ennemi de l’intérieur qu’est le Mouvement pour s’élever au-dessus (Rise Above Movement — RAM) avait été formé par la CIA en Ukraine [7].

Après les attentats du Christchuch (Nouvelle-Zélande), qui firent 51 morts et 49 blessés en octobre 2019, 39 membres de la Chambre des Représentants US écrivirent au département d’État pour réclamer que le Régiment Azov soit qualifié d’« organisation terroriste étrangère » (FTO) car le terroriste néo-zélandais avait fréquenté l’organisation ukrainienne. Cependant le néo-zélandais était anti-musulman, tandis que les néo-nazis ukrainiens se sont battus en Tchétchénie avec les jihadistes.

En 2020, le milliardaire Erik Prince, le fondateur de l’armée privée Blackwater, souscrit divers contrats avec l’Ukraine. L’un d’entre eux lui donnait toute latitude pour encadre le Régiment Azov. Prince espérait à terme prendre le contrôle de l’industrie d’armement ukrainienne héritée de l’Union soviétique [8].

Le 21 juillet 2021, le président Zelensky promulguait une loi sur les « peuples autochtones ». Elle ne reconnait la jouissance des Droits de l’homme et du citoyen et des Libertés fondamentales qu’aux ukrainiens d’origine scandinave ou germanique, mais pas à ceux d’origine slave. C’est la première loi raciale adoptée en Europe depuis 77 ans.

Sur suggestion de Victoria Nuland, le 2 novembre 2021, le président Volodymyr Zelensky nomma Dmitro Yarosh, conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes, le général Valerii Zaluzhnyi, avec mission de préparer l’attaque du Donbass et de la Crimée. Il importe de garder à l’esprit que Yarosh est nazis, tandis que Victoria Nuland et Volodymyr Zelensky sont juifs ukrainiens (d’origine pour Madame Nuland qui est aujourd’hui états-unienne).

En huit ans, du changement de régime à l’opération militaire russe non comprise, les néo-nazis en Ukraine ont tué au moins 14 000 Ukrainiens.

Le défi moral d’Israël

Le président Zelensky répondit à son homologue russe qui dénonçait une « bande de néo-nazis » au pouvoir à Kiev que c’était impossible puisqu’il était juif. Comme cela ne suffisait pas, au sixième jour du conflit, il accusa la Russie d’avoir bombardé le mémorial de Babi Yar où 33 000 juifs furent massacrés par les nazis. Non seulement, il ne soutenait pas les nazis, mais les Russes effaçaient leurs crimes.

Sans attendre, le Mémorial Yad Vashem, l’institution israélienne qui entretient la mémoire de la « solution finale de la question juive » par les nazis se fendit d’un communiqué rageur. Il paraissait outrageant aux Israéliens que la Russie compare l’extrême-droite ukrainienne avec les nazis de la Shoah et plus encore qu’elle bombarde un lieu de mémoire.

C’est alors que des journalistes israéliens se rendirent sur le lieu du crime pour constater qu’il n’avait jamais été bombardé. Le président ukrainien avait menti. Puis, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Preskov, invita le Mémorial Yad Vashem à envoyer une délégation en Ukraine pour constater de visu, sous la protection de l’armée russe, ce dont le président Poutine parle.

Un grand silence suivit. Et si le Kremlin, comme jadis le Centre Simon Wiesenthal, disait vrai ? Et si les juifs straussiens aux États-Unis, le leader juif ukrainien Ihor Kolomoïsky et son employé le président juif Volodymyr Zelensky travaillaient avec de vrais nazis ?

Immédiatement, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, se rendait à Moscou et recevait le chancelier Scholtz à Tel-Aviv, puis téléphonait au président ukrainien dont tous avaient pu constater la mauvaise foi. Présenté comme une énième tentative de paix, ce voyage avait en réalité pour seul but de savoir si oui ou non les États-Unis s’appuyaient sur de vrais nazis. Désorienté, face à ses découvertes, Bennett rappelait le président Poutine qu’il avait quitté la veille. Il téléphonait aussi à divers chefs d’Etats membres de l’Otan.

Il serait souhaitable que Naftali Bennett rende public ce qu’il a vérifié, mais c’est peu probable. Il lui faudrait ouvrir un dossier oublié, celui des relations entre certains sionistes et les nazis. Pourquoi donc David Ben Gourion assurait-il que Ze’ev Jabotinski, le fondateur du sionisme révisionniste, était un fasciste et peut-être un nazi ? Qui sont les juifs qui ont chaleureusement accueilli avant l’arrivée au pouvoir d’Adolph Hitler une délégation officielle du parti nazi, le NSDAP, en Palestine alors qu’il pratiquait des pogroms en Allemagne ? Qui a négocié en 1933 l’accord de transfert (dit accord « Accord Haavara ») et maintenu un Bureau à Berlin jusqu’en 1939 ? Comment le demi-juif Vollrath von Maltzan est-il devenu le pourvoyeur de gaz Zyklon B des camps de la mort ? Autant de questions que les historiens laissent habituellement sans réponse. Et aujourd’hui, est-il exact comme le prétendent de nombreux témoins que le professeur Leo Strauss enseignait à ses élèves juifs qu’ils devaient construire leur propre dictature, avec les mêmes méthodes que les nazis, pour se protéger d’une nouvelle Shoah ?

À l’évidence, Naftali Bennett n’a pas adhéré à la narration de l’Ukraine et de l’Otan. Il a déclaré que le président russe ne théorisait pas de complot, n’était pas irrationnel et ne souffrait pas de maladie mentale. Au contraire, interrogé sur le soutien de l’État juif, le président Zelenski a répondu : « J’ai parlé au Premier ministre d’Israël. Et je vous le dis franchement, et cela peut sembler un peu insultant, mais je pense que je dois le dire : nos relations ne sont pas mauvaises, pas mauvaises du tout. Mais les relations sont mises à l’épreuve dans des moments comme ceux-ci, dans les moments les plus difficiles, lorsque de l’aide et du soutien sont nécessaires. Et je ne pense pas qu’il [Bennett] soit enveloppé dans notre drapeau ».

Israël devrait se retirer du conflit ukrainien. S’il change subitement d’avis sur un autre sujet et entre en conflit avec Washington, vous saurez pourquoi.

[1] « Ukraine : la Pologne avait formé les putschistes deux mois à l’avance », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 avril 2014.

[2] « U.S. House Passes 3 Amendments By Rep. Conyers To Defense Spending Bill To Protect Civilians From Dangers Of Arming and Training Foreign Forces », John Conyers, Jr., June 11, 2015.

[3] « Congress Has Removed a Ban on Funding Neo-Nazis From Its Year-End Spending Bill », James Carden, The Nation, January 14, 2016.

[4] « John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.

[5] Report on the human rights situation in Ukraine 16 November 2015 to 15 February 2016 and Report on the human rights situation in Ukraine 16 February to 15 May 2016, Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights. February and November 2016.

[6] « Note to Ukraine : Stop Whitewashing the Political Record », Nikolas Kozloff, Huffington Post, March 25, 2015.

[7] USA vs Robert Rundo, Robert Boman, Tyler Laube and Aaron Eason, Central district of California, October 20, 2018. [

8] « Exclusive : Documents Reveal Erik Prince’s $10 Billion Plan to Make Weapons and Create a Private Army in Ukraine », Simon Shuster, Time, July 7, 2021.


Cachez-moi ces laboratoires biologiques américains

Beijing demande au Pentagone de s’expliquer sur ses laboratoires biologiques à l’étranger Réseau Voltaire 8 mars 2022

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Zhao Lijian, a demandé au Pentagone, le 8 mars 2022, de fournir des explications sur 33 laboratoires biologiques qu’il entretient sous divers noms dans 30 pays.

Les États-Unis, qui sont signataires de la Convention des Nations unies sur l’interdiction des armes biologiques, refusent toute inspection internationale de leurs laboratoires biologiques militaires depuis 20 ans.

La Russie vient de prendre une quinzaine de laboratoires de ce type en Ukraine et y a détruit 320 conteneurs d’agents pathogènes. Réseau Voltaire 8 mars 2022


Boomerang !

Comment la Russie va contrecarrer la déclaration de guerre des États-Unis et de l’UE par Pepe Escobar (Strategic Culture Foundation 4 mars 2022) - Mondialisation.ca, 07 mars 2022

Seule l’autosuffisance permet une indépendance totale. Les pays du Sud ont également très bien compris la situation.

L’un des principaux thèmes sous-jacents de la matrice Russie/Ukraine/OTAN est que l’Empire du Mensonge (copyright Poutine) a été ébranlé par la capacité combinée des missiles hypersoniques russes et d’un bouclier défensif capable de bloquer les missiles nucléaires provenant de l’Ouest, mettant ainsi fin à la Destruction Mutuelle Assurée (DMA). Cela a conduit les Américains à presque risquer une guerre chaude pour pouvoir placer des missiles hypersoniques qu’ils n’ont toujours pas sur les frontières occidentales de l’Ukraine, et être ainsi à trois minutes de Moscou. Pour cela, ils ont bien sûr besoin de l’Ukraine, ainsi que de la Pologne et de la Roumanie en Europe de l’Est.

En Ukraine, les Américains sont déterminés à se battre jusqu’à la dernière âme européenne – si nécessaire. C’est peut-être le dernier coup de dé (nucléaire). C’est donc l’avant-dernière tentative de contraindre la Russie à se soumettre en utilisant la dernière arme américaine de destruction massive encore utilisable : SWIFT.

Pourtant, cette arme peut être facilement neutralisée par l’adoption rapide de l’autosuffisance.

Avec la contribution essentielle de l’inestimable Michael Hudson, j’ai décrit les possibilités pour la Russie de résister à la tempête des sanctions. Mais je n’ai même pas envisagé toute l’étendue de la « boîte noire de défense » de la Russie – et de sa contre-attaque – telle qu’elle est décrite par John Helmer dans son introduction à un essai qui annonce rien de moins que le retour de Sergueï Glaziev.

Glaziev, que les cercles atlantistes détestent comme on pouvait s’y attendre, a été l’un des principaux conseillers économiques du président Poutine et est aujourd’hui ministre de l’Intégration et de la Macroéconomie de l’Union économique eurasiatique (UEE). Il a toujours été un critique féroce de la Banque centrale russe et du gang des oligarques étroitement lié à la finance anglo-américaine.

Son dernier essai, Sanctions et souveraineté, publié à l’origine par expert.ru et traduit par Helmer, mérite un examen sérieux.

Voici l’une des principales conclusions de cet essai :

« Les pertes russes de PIB potentiel, depuis 2014, s’élèvent à environ 50 000 milliards de roubles. Mais seulement 10% d’entre elles peuvent être expliquées par les sanctions, tandis que 80% d’entre elles sont le résultat de la politique monétaire. Les États-Unis bénéficient des sanctions anti-russes, en remplaçant l’exportation d’hydrocarbures russes vers l’UE ainsi que vers la Chine ; en remplaçant l’importation de biens européens par la Russie. Nous pourrions complètement compenser les conséquences négatives des sanctions financières si la Banque de Russie remplissait son devoir constitutionnel de garantir un taux de change stable du rouble, et non en suivant les recommandations des organisations financières de Washington ».

La délocalisation ou la faillite

Glaziev recommande essentiellement :

– Une « réelle dé-offshorisation de l’économie ».

– « Des mesures visant à renforcer la réglementation des devises afin de mettre un terme à l’exportation de capitaux et de développer les prêts ciblés aux entreprises ayant besoin de financer des investissements ».

– « Taxation de la spéculation sur les devises et des transactions en dollars et en euros sur le marché intérieur ».

– « Des investissements sérieux en R&D afin d’accélérer le développement de notre propre base technologique dans les domaines touchés par les sanctions – en premier lieu l’industrie de la défense, l’énergie, les transports et les communications ».

Et enfin et surtout, « la dédollarisation de nos réserves de change, en remplaçant le dollar, l’euro et la livre par de l’or ».

La Banque centrale russe semble être à l’écoute. La plupart de ces mesures sont déjà en place. Et certains signes indiquent que Poutine et le gouvernement sont enfin prêts à prendre l’oligarchie russe par les couilles et à l’obliger à partager les risques et les pertes à un moment extrêmement difficile pour la nation. Adieu au stockage de fonds sortis de Russie à l’étranger et à Londongrad.

En décembre 2014, j’étais à une conférence à Rome, et Glaziev nous a rejoint au téléphone. En revoyant une chronique ultérieure que j’ai écrite à l’époque, entre Rome et Pékin, j’ai été stupéfait : c’est comme si Glaziev disait ces choses littéralement aujourd’hui.

Permettez-moi de citer deux paragraphes :

« Lors du symposium, qui s’est tenu dans un ancien réfectoire dominicain du XVe siècle divinement décoré de fresques et qui fait désormais partie de la bibliothèque du parlement italien, Sergueï Glaziev, au téléphone depuis Moscou, a donné une lecture brutale de la guerre froide 2.0. Il n’y a pas de véritable « gouvernement » à Kiev ; l’ambassadeur américain est aux commandes. Une doctrine anti-russe a été élaborée à Washington pour fomenter la guerre en Europe – et les politiciens européens sont ses collaborateurs. Washington veut une guerre en Europe parce qu’il est en train de perdre la compétition avec la Chine ».

« Glaziev a abordé la démence des sanctions : La Russie essaie simultanément de réorganiser la politique du Fonds monétaire international, de lutter contre la fuite des capitaux et de minimiser l’effet de la fermeture par les banques des lignes de crédit pour de nombreux hommes d’affaires. Pourtant, le résultat final des sanctions, dit-il, est que l’Europe sera l’ultime perdante sur le plan économique ; la bureaucratie en Europe a perdu son orientation économique au profit des géopoliticiens américains ».

Il faut payer « l’impôt sur l’indépendance »

Un consensus semble se dégager à Moscou selon lequel l’économie russe se stabilisera rapidement, car l’industrie manquera de personnel et aura besoin de beaucoup de bras supplémentaires. D’où l’absence de chômage. Il y aura peut-être des pénuries, mais pas d’inflation. Les ventes de produits de luxe – occidentaux – ont déjà été réduites. Les produits importés seront soumis à un contrôle des prix. Tous les roubles nécessaires seront disponibles grâce au contrôle des prix – comme cela s’est produit aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une vague de nationalisation des actifs est peut-être à venir. ExxonMobil a annoncé qu’elle se retirait du projet Sakhalin-1, d’une valeur de 4 milliards de dollars (elle s’était retirée de Sakhalin-2, jugé trop coûteux), qui produit 200 000 barils de pétrole par jour, après que BP et la société norvégienne Equinor ont annoncé qu’elles se retiraient de projets avec Rosneft. BP rêvait en fait de prendre la totalité de la participation de Rosneft.

Selon le Premier ministre Mikhail Mishustin, le Kremlin bloque désormais les ventes d’actifs par les investisseurs étrangers qui cherchent à se désengager. Parallèlement, Rosneft ne manquera pas de lever des capitaux auprès de la Chine et de l’Inde, qui sont déjà des investisseurs minoritaires dans plusieurs projets, et de les racheter à 100% : une excellente opportunité pour les entreprises russes.

Ce qui pourrait être considéré comme la mère de toutes les contre-sanctions n’a pas encore été annoncé. Le vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a lui-même laissé entendre que toutes les options sont sur la table.

Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, canalisant la patience de 10 000 moines taoïstes, attendant toujours que l’hystérie actuelle s’estompe, décrit les sanctions comme « une sorte d’impôt sur l’indépendance ».

Les pays qui interdisent à leurs entreprises de travailler en Russie subissent une « pression énorme ».

Des contre-attaques mortelles ne sont toutefois pas exclues. Outre une dédollarisation complète – comme le recommande Glaviev – la Russie pourrait interdire l’exportation de titane, de terres rares, de combustible nucléaire et, déjà en vigueur, de moteurs de fusée.

Parmi les mesures très toxiques, citons la saisie de tous les avoirs étrangers des nations hostiles, le gel de tous les remboursements de prêts aux banques occidentales et le placement des fonds sur un compte gelé dans une banque russe, l’interdiction totale de tous les médias étrangers hostiles, de leur propriété, des ONG assorties et des façades de la CIA, ainsi que la fourniture aux nations amies d’armes de pointe, le partage d’informations et des formations et exercices communs.

Ce qui est certain, c’est qu’une nouvelle architecture de systèmes de paiement – telle que discutée par Michael Hudson et d’autres – unissant le SPFS russe et le CHIPS chinois, pourrait bientôt être proposée à des dizaines de nations d’Eurasie et du Sud, dont plusieurs sont déjà sous sanctions, comme l’Iran, le Venezuela, Cuba, le Nicaragua, la Bolivie, la Syrie, l’Irak, le Liban et la RPDC.

Lentement mais sûrement, nous sommes déjà sur la voie de l’émergence d’un important bloc du Sud global immunisé contre la guerre financière américaine.

Les RIC des BRICS – Russie, Inde et Chine – augmentent déjà les échanges dans leur propre monnaie. Si nous examinons la liste des nations qui, à l’ONU, n’ont pas voté contre la Russie ou se sont abstenues de condamner l’opération Z en Ukraine, plus celles qui n’ont pas sanctionné la Russie, nous avons au moins 70% de l’ensemble du Sud global.

Une fois de plus, c’est donc l’Occident – plus les satrapies/colonies comme le Japon et Singapour en Asie – contre le reste : l’Eurasie, l’Asie du Sud-Est, l’Afrique, l’Amérique latine.

L’effondrement européen à venir

Michael Hudson m’a dit que « les États-Unis et l’Europe occidentale s’attendaient à une Froelicher Krieg (« guerre heureuse »). L’Allemagne et d’autres pays n’ont pas encore commencé à ressentir la douleur de la privation de gaz, de minéraux et de nourriture. C’est CELA qui sera le véritable jeu. L’objectif serait d’arracher l’Europe au contrôle des États-Unis via l’OTAN. Cela impliquera de « s’immiscer » en créant un mouvement et un parti politique du Nouvel Ordre Mondial, comme le communisme il y a un siècle. On pourrait appeler cela un nouveau Grand Réveil ».

Un éventuel Grand Réveil ne concernera certainement pas la sphère de l’OTAN de sitôt. L’Occident collectif est plutôt en mode « grand découplage », toute son économie étant militarisée dans le but, exprimé au grand jour, de détruire la Russie et même – éternel rêve humide – de provoquer un changement de régime.

Sergueï Narychkine, le chef du SVR, l’a décrit succinctement :

« Les masques sont tombés. L’Occident n’essaie pas seulement d’enfermer la Russie dans un nouveau “rideau de fer”. Nous parlons de tentatives de destruction de notre État – de son “anihilation”, comme il est désormais coutume de le dire dans l’environnement libéral-fasciste “tolérant”. Comme les États-Unis et leurs alliés n’ont ni l’occasion ni l’esprit d’essayer de le faire dans le cadre d’une confrontation militaro-politique ouverte et honnête, des tentatives sournoises sont faites pour établir un “blocus” économique, informationnel et humanitaire ».

L’apogée de l’hystérie occidentale est sans doute le début d’un djihad néonazi 2022 : une armée mercenaire de 20 000 hommes est en train d’être assemblée en Pologne sous la supervision de la CIA. Le gros des effectifs provient de sociétés militaires privées telles que Blackwater/Academi et DynCorp. Leur couverture : « retour des Ukrainiens de la Légion étrangère française ». Ce remix afghan vient tout droit du seul manuel que la CIA connaisse.

De retour à la réalité, les faits sur le terrain finiront par conduire des économies occidentales entières à l’abattoir, le chaos dans le domaine des matières premières entraînant une hausse vertigineuse des coûts de l’énergie et de l’alimentation. À titre d’exemple, jusqu’à 60% des industries manufacturières allemandes et 70% des industries manufacturières italiennes pourraient être contraintes de fermer définitivement leurs portes – avec des conséquences sociales catastrophiques.

La machine européenne de Bruxelles, non élue et uber-Kafkaïenne, a choisi de commettre un triple hara-kiri en se présentant comme d’abjects vassaux de l’Empire, en détruisant les derniers élans de souveraineté français et allemands et en imposant l’aliénation de la Russie et de la Chine.

Pendant ce temps, la Russie montrera la voie : seule l’autosuffisance permet une indépendance totale. Les pays du Sud ont également très bien compris la situation : un jour, il fallait que quelqu’un se lève et dise « ça suffit ». Avec un maximum de puissance brute à l’appui.

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Le 11 mars 2022

Ca y est : Ils ont déjà réélu le tyran !

Présidentielle : près de quatre Français sur cinq misent sur une victoire de Macron - Europe 1 10 mars 2022

Europe 1 - Dans un sondage Odoxa-Backbone publié jeudi, 79% des Français pronostiquent une réélection du président sortant le 24 avril prochain.

Finalement, aucun mouvement concurrent à celui de la majorité n'envisage une victoire de son propre camp lors de l'élection présidentielle. Europe 1 10 mars 2022

LVOG - Autosuggestion démoralisante ou l'inverse ? Dès lors, si c'est plié d'avance, pourquoi aller voter ou le contraire, ils racontent des histoires, on va aller voter pour les faire mentir.

Il faut être le dernier des abrutis pour voter Macron ou être complètement décomposé. Les deux dernières années qui viennent de se dérouler ne portent pas à l'optimisme, c'est sûr, mais ce n'est pas cela qui compte pour nous comme je l'explique plus loin.

Et si cela se produisait, ce qu'ils ont déjà prévu... après.

Covid-19 : le rebond épidémique sera-t-il l'invité surprise de la fin de la campagne présidentielle ? - lejdd.fr 11 mars 2022

LVOG - A moins qu'ils reportent le scrutin s'ils craignaient que le scrutin ne se passe pas comme ils l'ont déjà écrit en attendant des jours meilleurs, c'est peu probable puisqu'ils sont certains que le despote sera réélu.


Désolé, nous n'alimenterons pas la campagne officielle xénophobe et raciste contre le peuple russe en Ukraine et en Russie, nous ne ménagerons pas le gouvernement ukrainien néonazi aux ordres de l'OTAN, le bras armé du Forum économique mondial.

Appelez à l'arrêt de l'intervention militaire russe en Ukraine revient à cautionner la poursuite de la guerre que l'OTAN a déclaré à la Russie en 2014 en se servant du gouvernement ukrainien et d'organisations néonazies pour bombarder et terroriser la population russe ou russophone en Ukraine.

De la même manière, nous ne participerons pas à la campagne consistant à dire chassons Macron, tout en refusant d'appeler à voter pour le candidat désigné par la réaction comme son pire ennemi, Mélenchon, ce qui revient à oeuvrer à la réélection de Macron. Le PCF, le NPA et LO devraient appeler à voter Mélenchon et retirer leurs candidats sans forcément rejoindre l'Union populaire.

Mélenchon est ni marxiste, ni révolutionnaire, ni anticapitaliste, ni socialiste, ni communiste, et il n'avancera pas dans cette voie. Mélenchon est anti tout ce qu'on voudra en tant que candidat et pour son contraire une fois élu, celui qui l'ignore est un idiot car c'est un lieu commun, donc ceux qui avancent cet argument pour justifier leur refus de voter pour lui enfoncent des portes ouvertes ou sont des sophistes.

Mais alors, dites-nous pourquoi vous appelez à voter pour lui, ne serait-ce pas incohérent ou opportuniste? Pas du tout et je vais essayer de vous expliquer pourquoi.

En réalité, c'est très simple à comprendre. C'est parfaitement logique dès lors qu'on se place sur le plan du socialisme, donc dans la perspective du renversement du régime en place ou la prise du pouvoir politique par les masses révolutionnaires, pas demain matin évidemment, et comme tout le monde ou presque à abandonner cette perspective ou ne croit plus dans la capacité des masses à accomplir cette tâche historique, ils passent à côté ou ils rejettent tout ce qui peut contribuer à préparer les conditions indispensables pour atteindre cet objectif. Généralement nos détracteurs ne croient plus en rien. Ce n'est pas moi qui l'affirme, ce sont eux qui le répètent à tout bout de champ, n'est-ce pas ? Et ils ne sont pas engagés dans la lutte de classe, ils passent (perdent) leur temps à surfer sur les réseaux dits sociaux, croyant qu'il pourrait un jour en sortir quelque chose ou que ce serait utile, on se demande bien à quoi. Moi je les fuis comme la peste, comme quoi on n'est pas vraiment branché sur la même longueur d'onde.

L'élection de Mélenchon constituerait une fraction de ces conditions politiques, elle alimenterait forcément la crise politique du régime ou des institutions de la Ve République ou elle contribuerait à exacerber leurs contradictions, de sorte qu'elles seraient fragilisées, tandis que le prolétariat pourrait être tenté d'en profiter pour inaugurer un nouveau chapitre de la lutte de classe à la fois sur le plan social et politique...

J'ai employé sciemment le conditionnel par mesure de précaution, parce que je ne suis pas un devin ou ne sachant pas à l'avance comment les masses réagiraient suite à son élection. Cependant, et c'est ce qui me distingue de mes détracteurs ou des éternels pessimistes, je privilégie l'hypothèse ou le scénario le plus optimiste. Pourquoi ? Parce qu'il correspond à l'attente de millions et millions de travailleurs et jeunes qui n'en peuvent plus de vivre dans une société qui bafoue leurs besoins sociaux et piétine leurs aspirations démocratiques. J'estime que par conséquent, parmi eux, il en existe forcément un certain nombre qui sont mûrs pour entendre un discours réellement révolutionnaire et socialiste, et donc cette condition pourrait favoriser la construction du parti qui nous fait tant défaut aujourd'hui, et sans lequel aucun changement de régime ne pourra jamais se réaliser dans l'avenir, c'est finalement cet objectif politique ou cet enseignement de la lutte de classe du XXe siècle à nos jours qui a motivé ma prise de position et rien d'autres. Mes détracteurs admettrons volontiers qu'ils n'avaient pas du tout pensé à cet élément déterminant de la lutte de classe, et pour cause tout le monde ou presque semble l'ignorer, l'a oublié, négligé ou dénaturé, dites-moi si je me trompe.

Autrement dit et pour conclure, j'ai pris cette décision d'appeler à voter Mélenchon en me situant exclusivement sur le terrain de la lutte de classe des exploités et des opprimés ou du socialisme. Maintenant, j'ai bien conscience que tous ceux qui ne se situent pas sur ce terrain-là auront des difficultés pour comprendre ou partager mes arguments ou ma démarche, je les appelle à les étudier sérieusement et on en reparle quand ils veulent.

Franchement, j'ignore comme certains l'affirment ou le sous-entendent, si ce serait se compromettre d'appeler à voter pour Mélenchon, dans les conditions que je viens de décrire, donc en tenant compte de l'ensemble de la situation économique, social et politique nationale et mondiale, loin de moi l'idée d'empêcher qui que ce soit de le penser, mais qu'on me permettent de penser le contraire, du moment que je préserve scrupuleusement mon indépendance et que j'en témoigne quotidiennement.


- La Russie ne manquera de rien du tout, parce qu'il lui suffira qu'elle s'adresse à la Chine pour être livrée, qu'il s'agisse de biens alimentaires, électroniques, d'équipements ou pharmaceutiques par exemple, et en se passant du dollar.

Face au blocus, Moscou interdit les exportations de plus de 200 biens et marchandises - latribune.fr 10 mars 2022

L'administration de Vladimir Poutine a communiqué une très longue liste de secteurs dont les produits fabriqués en Russie ne pourront plus être envoyés à l'étranger jusqu'à la fin de l'année.

En parallèle, Moscou trace de nouvelles routes commerciales avec d'autres zones géographiques. latribune.fr 10 mars 2022

Les sanctions occidentales n'ont pas fait fuir les investisseurs chinois de Russie - infobrics.org 10 mars 2022

Par Paul Antonopoulos, analyste géopolitique indépendant

Extrait. (Traduit avec www.DeepL.com/Translator)

La Chine ne soutient pas la politique de sanctions de l'Occident et ne participera pas aux mesures restrictives contre la Russie, selon le président de la Commission chinoise de réglementation des banques et des assurances, Guo Shuqing. Selon lui, pour la Chine elle-même, le risque de sanctions est minime.

À la fin de 2021, le chiffre d'affaires commercial entre la Chine et la Russie a augmenté de 35,9 % pour atteindre 146 milliards de dollars. Ainsi, la Chine reste le premier partenaire commercial de la Russie. Les deux pays ont l'ambition de porter leurs échanges à 250 milliards de dollars d'ici 2025.

Fin février, lorsque l'Occident a demandé à la Chine d'accroître la pression sur la Russie en raison de son "opération militaire spéciale" en Ukraine, Pékin a plutôt pris des mesures pour stimuler le commerce bilatéral avec la Russie. Par exemple, la Chine a levé l'interdiction totale des importations de blé en provenance de Russie.

Il ne fait guère de doute que Pékin est motivé par la recherche d'un partenariat stratégique avec Moscou, maintenant que les deux pays sont confrontés à des pressions simultanées provenant de la même source - l'Occident. Washington a l'intention de créer un fossé entre la Russie et la Chine afin d'empêcher la formation d'un front uni contre les États-Unis.

À cet égard, la stratégie à long terme de Washington reste inchangée - accroître constamment les efforts pour dissuader et contenir le développement de la Russie et de la Chine, ainsi que leur coopération. Toutefois, cette tâche s'avérera presque impossible.

La Russie reste le deuxième fournisseur de pétrole de la Chine et le troisième fournisseur de gaz naturel. En outre, la demande de gaz de la Chine devrait continuer à croître dans les années à venir, d'autant plus que la crise énergétique de l'année dernière a montré qu'il est trop tôt pour compter uniquement sur les nouvelles sources d'énergie. Pour cette raison, le gaz naturel pourrait être la bonne solution pour une transition énergétique durable dans les années à venir.

Jusqu'à présent, l'équilibre commercial entre la Russie et la Chine n'a pas été atteint, car il y a un excédent russe. Toutefois, à l'heure où les pays occidentaux refusent de coopérer avec la Russie, la Chine a de bonnes chances d'accroître l'offre de produits à haute valeur ajoutée, ce qui pourrait non seulement permettre d'atteindre l'équilibre commercial, mais même de le modifier en faveur du pays d'Asie de l'Est.

L'expansion du commerce est conforme à l'objectif national de la Chine, selon le rapport de travail du gouvernement soumis à la 5e session de la 13e Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) qui s'est tenue le 5 mars à Pékin. Le rapport indique que la Chine développera la coopération économique et commerciale multilatérale et bilatérale, et qu'elle est prête à renforcer la coopération mutuellement bénéfique avec tous les pays.

Il semble que la Russie sera l'un des bénéficiaires de cette initiative, ce qui aidera l'économie du pays à survivre à l'immense pression des sanctions occidentales. En outre, cette initiative consolidera les relations entre les deux pays au milieu des efforts américains pour créer un fossé entre eux.


Des infos en anglais sur la Russie mises à jour quotidiennement.

- BRICS information portal


L'Amérique prend soin de la santé des Russes, la preuve.

McDo, Coca et d'autres symboles de l'Amérique quittent la Russie - France 24 9 mars 2022


Comment l'extrême gauche ménage le régime.

Lu dans l'éditorial de La Tribune des travailleurs (POID).

- Des grèves qui, pour la plupart, exigent l’augmentation des salaires.

Face à l’inflation, c’est la manière concrète dont les travailleurs mobilisés avec leurs syndicats défendent la valeur de leur force de travail. C’est la manière concrète dont la lutte de classe agit comme antidote contre le poison de l’Union sacrée dont certains voudraient contaminer les organisations syndicales.

LVOG - Voilà pour la réponse politique, en fait inexistante, face au soutien politique et militaire apporté par Macron à l'OTAN, la lutte de classe ravalée à un bout de gras pour mieux supporter un régime dictatorial.

Comme si les organisations syndicales avaient attendu cet épisode pour être "contaminées", alors qu'elles viennent de participer à "l’Union sacrée" avec Macron en ne dénonçant pas la machination criminelle qui dure depuis 2 ans, qui a fait plus de 100 000 victimes parce que Macron a refusé qu'ils bénéficient des traitements efficaces existant contre le covid-19 qui auraient pu les sauver, notamment, Gluckstein nous prend pour des cons une fois de plus.

J'ai constaté que le POID et le POI partageaient la même liturgie dénonçant en premier lieu la Russie, ensuite la France et l'OTAN ou Poutine et ensuite Biden et Macron, il suffit de visualiser la page d'accueil de leur blog pour le vérifier. (http://partiouvrierindependant-poi.fr/ et https://latribunedestravailleurs.fr).

Ils ont adopté la rhétorique de l'OTAN sur l'agression Russe de l'Ukraine, j'imagine "pour ne pas se couper des masses", sans préciser qu'elles sont manipulées par Macron et le gouvernement, tous les partis qui siègent à l'Assemblée nationale, les médias... Au lieu d'incarner l'avant-garde consciente de la classe ouvrière et du mouvement ouvrier, ils se rangent au côté des couches les plus arriérées ou ignorantes susceptibles d'être influencées par la réaction pour ensuite se faire passer pour des opposants au régime en place, et en guise de camouflage ils osent appeler à rompre avec Macron, les institutions de la Ve République, l'OTAN, ainsi la boucle de l'imposture est bouclée.

Pour qu'il n'y ait pas de jaloux, allons voir du côté du NPA.

Hors d’Ukraine les troupes russes, non au militarisme de l’Otan (Démocratie révolutionnaire), vous remarquerez qu'également "les troupes russes" sont à l'honneur, l'OTAN passe en second.

Si vous vouliez connaître la position du NPA, il fallait aller à la première phrase du premier paragraphe d'un article publié le 6 mars 2022 par sa tendance Démocratie révolutionnaire :

- « Quand l’histoire de cette ère sera écrite, la guerre de Poutine contre l’Ukraine aura laissé la Russie plus faible et le reste du monde plus fort », a déclaré mardi dernier Biden parlant au nom du « monde libre » dans son discours devant le congrès américain sur l’état de l’union.

Tout au long de leur article ils emploieront le même ton que Biden pour parler de la Russie, j'ai relevé quelques passages :

- 11 jours après le début de l’odieuse agression militaire de Poutine...

- Poutine accentue son offensive guerrière criminelle...

- Poutine et sa paranoïa chauvine grand-russe...

- A la virgule près, le discours rabâché par les médias : A propos de Poutine, "Sa politique vise depuis le début de ce siècle à venger les humiliations et les frustrations d’un pays dont l’économie a été démantelée, bradée sur le marché mondial, à lui redonner une place de grande puissance alors que la volonté d’hégémonie des USA est en échec."

- L’Ukraine a le droit de s’armer et de demander des armes. (Il ne faudrait surtout pas que le batailllon Azov en manque, merci pour lui. - LVOG)

- Cela dit "notre solidarité avec les peuples d’Ukraine nous interdit toute solidarité avec l’Otan", parce que voyez-vous les armes fournies à l'Ukraine ne proviennent pas de pays de l'OTAN !

- Zelensky, à sa politique nationaliste et réactionnaire... (Pour un peu il serait fréquentable. – LVOG)

Cette causerie au format pdf (24 pages)



INTRODUCTION

Ils ne peuvent plus le nier sans pour autant remettre en question le soutien qu'ils leur apportent.

Qu'est-ce que le régiment d'Azov, ces néonazis de l'armée ukrainienne que Moscou pointe du doigt? - BFMTV 10 mars 2022

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LVOG - Bientôt il n'y aura plus que Macron pour affirmer qu'ils n'existent pas.

Dans cet article il est écrit que "Volodymyr Zelensky, triomphalement (a) élu au second tour en 2019 avec 73% des suffrages exprimés" sans préciser que l'absention avait dépassé 50%, cela change tout...

Tout le reste ou presque est du même tonneau, à ceci près qu'ils ne peuvent plus effacer totalement la réalité ukrainienne décrite par les Russes, depuis qu'ils l'ont portée à la connaissance du monde entier et qu'elle a été relayée par des médias ou sur Internet sur tous les continents. Un exemple.

BFMTV - "l'obédience politique du régiment (Azov) ne laisse aucune place au mystère. Son écusson officiel, qui bombe le bras de ses soldats, est d'azur et d'or, une surface sur laquelle se croisent deux éclairs, dans une référence transparente à l'imagerie de la Waffen-SS. Celui-ci a rapidement été intégré, à l'automne suivant, dans la Garde nationale ukrainienne.".

Donc quand on évoque un régime néonazi, on le caractérise comme il se doit. Avis à tous ceux au sein du mouvement ouvrier qui n'osent pas en faire autant, honte à eux !


Qui croyait qu'ils étaient incompatibles ou ne partageaient pas la même idéologie ?

Espagne: le parti d'extrême-droite Vox entre pour la première fois dans un gouvernement régional - BFMTV10 mars 2022

Le parti d'extrême droite espagnol Vox va faire pour la première fois son entrée dans un gouvernement régional, dirigé par la droite en Castille-et-Léon (centre), ont annoncé jeudi cette formation et le Parti Populaire (PP, droite).

Vox a indiqué de son côté qu'il détiendrait la vice-présidence du gouvernement de cette région proche de Madrid, qui dispose, comme les autres régions d'Espagne, de très larges compétences dans ce pays très décentralisé. Un représentant du parti d'extrême droite a par ailleurs été élu jeudi à la présidence du parlement régional. BFMTV10 mars 2022

LVOG - Quel pays de l'OTAN a-t-il condamné l'Espagne après cette annonce ? Aucun, normal ils soutiennent les néonazis en Ukraine...


Du "vaccin" de la mort (rapide ou lente) au drapeau confisqué par l'OTAN.

Guerre en Ukraine : les ventes de drapeaux ukrainiens explosent en France - Yahoo 9 mars 2022

Dans de nombreux pays du monde, monuments, sites touristiques et mairies se parent des couleurs du drapeau bleu et jaune en signe de soutien avec le pays dirigé par Volodymyr Zelensky. Conséquence : les ventes de drapeaux ukrainiens explosent partout en France.

"D’habitude, on fait quatre ou cinq drapeaux ukrainiens dans l’année. Là on est à 1 000 drapeaux fabriqués en 10 jours pour 300 à 400 commandes. Et tous les jours, ça s’accroît", s’étonne dans Paris-Normandie le patron de l’entreprise Borney, spécialisée dans la production de drapeaux, bannières et mâts, située à Argentan, dans l’Orne.

L’entreprise Doublet, basée à Avelin, près de Lille, voit la vie en bleu et jaune depuis près de deux semaines. L’entreprise traite actuellement 500 commandes par jour. Yahoo 9 mars 2022


Propagande hystérique de guerre et fake news sans limite de l'OTAN et ses porte-parole.

LVOG - Après la fake news sur la centrale nucléaire bombardée rapidement éventée, ils ont trouvé mieux, une maternité.

Guerre en Ukraine. L’armée russe a commis “l’impensable” à Marioupol : bombarder une maternité - Courrier international 10 mars 2022

Les premières informations ne font état d’aucun mort mais au moins 17 personnes auraient été blessées, parmi lesquelles des mères et du personnel, selon les autorités, qui craignent de retrouver des victimes sous les décombres.

Les autorités russes, sans démentir le bombardement, ont assuré que l’hôpital abritait des “bataillons nationalistes” ukrainiens qui utilisaient l’établissement comme base de tirs.

La communauté internationale a vivement réagi, des États-Unis dénonçant un crime “barbare”, au Royaume-Uni déplorant une attaque “immorale”. Le secrétaire général des Nations unies António Guterres a quant à lui condamné un acte “horrible”, scandalisé que les civils paient “un prix très élevé pour une guerre avec laquelle ils n’ont rien à voir”. Courrier international 10 mars 2022

LVOG - Le récit des autorités russes est exact, en Syrie l'OTAN et ses milices barbares avaient procédé de même, après la libération d'Alep une multitude de photos l'attesta et je l'ai relayé en publiant des articles où elles figuraient. S'ils utilisent la population civile comme bouclier humain, il y aura forcément de nombreuses victimes, ce qui est inévitable en temps de guerre.

Les médias et les gouvernements à la solde de l'OTAN manipulent les esprits faibles en recourant à des considérations morales qui ne sont valables qu'en temps de paix, escomptant que les populations aveuglées par le matraquage médiatique ne feront pas la distinction, afin d'obtenir leur soutien ou la condamnation de la Russie, alors que l'OTAN et ses complices sont responsables de cette guerre comme l'atteste le document de 2019 de la Rand Corporation.

Et la réalité connue des Nations unies... depuis trois jours !

L’attaque de la maternité de Marioupol - Réseau Voltaire 10 mars 2022

Le ministre des Affaires étrangères russes, Sergeï Lavrov, a indiqué le 10 mars 2022, que la maternité de Marioupol n’était plus en service lorsque l’armée russe l’a bombardée.

Elle était occupée par le Régiment Azov (néo-nazis) qui en avait expulsé les patients et le personnel. Le bilan humain qui a été diffusé est une grossière manipulation.

L’Ukraine est une nouvelle fois piégée car la Russie avait informé les Nations unies de cette occupation trois jours auparavant. Réseau Voltaire 10 mars 2022


Dans l'article reproduit dans la causerie d'hier intitulé Ukraine : tout était écrit dans le plan de la Rand Corp. par Manlio Dinucci, il manquait une note qui ne figurait pas dans le portail Mondialisation.ca, je l'ai trouvé dans celui du Réseau Voltaire, donc je l'ajoute aujourd'hui :

- Overextending and Unbalancing Russia, James Dobbins, Raphael S. Cohen, Nathan Chandler, Bryan Frederick, Edward Geist, Paul DeLuca, Forrest E. Morgan, Howard J. Shatz, Brent Williams, Rand Corporation, April 2019.

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Voir aussi les détails du plan dans Extending Russia : Competing from Advantageous Ground, Raphael S. Cohen, Nathan Chandler, Bryan Frederick, Edward Geist, Paul DeLuca, Forrest E. Morgan, Howard J. Shatz & Brent Williams, Rand Corporation, May 25, 2019. Ces deux rapports furent présentés à la Chambre des Représentants US le 5 septembre 2019.

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Totalitarisme ou le IIIe Reich est de retour

Gerhard Schröder poursuivi pour crimes contre l’humanité - Réseau Voltaire 10 mars 2022

L’ancien chancelier allemand, Gerhard Schröder, fait l’objet de poursuites judiciaires du parquet de Hanovre (Allemagne) pour crimes contre l’humanité.

Gerhard Schröder et l’ancien président français Jacques Chirac s’étaient opposés aux Straussiens à l’occasion de la guerre contre l’Iraq. Edward N. Luttwak les avait alors menacés publiquement.

Aujourd’hui Gerhard Schröder est président du conseil d’administration de Rosneft et président du comité des actionnaires de Nord Stream AG.

Or, le gouvernement allemand a décidé de ne plus importer de gaz russe et a interdit la mise en service du gazoduc Nord Stream 2.

Selon le parquet de Hanovre, ces fonctions actuelles le rendraient responsable de crimes contre l’humanité que l’armée russe perpétrerait en Ukraine.

Il s’agit à l’évidence d’un message adressé à toute la classe politique allemande qui hésiterait à dénoncer la politique des États-Unis en Ukraine. Réseau Voltaire 10 mars 2022

LVOG - C'est un appel au lynchage de toute personne en désaccord avec la politique des États-Unis en Ukraine, et pas seulement en Allemagne.


Intimidation et accusation dérisoire sans crime.

Guerre Géorgie-Russie en 2008 : le procureur de la CPI demande trois mandats d'arrêts - 20 Minutes 10 mars 2022

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi avoir demandé l’émission de mandats d’arrêts contre trois personnes pour des crimes de guerre présumés perpétrés pendant la guerre opposant la Géorgie et la Russie en Ossétie du Sud en 2008.

Il s’agit de Mayramovich Mindzaev (aussi épelé Mindzayev), alors ministre des Affaires intérieures de l’Ossétie du Sud, indépendante de facto, et de Gamlet Guchmazov (ou Kuchmazov) et David Georgiyevich Sanakoev, deux autres responsables en Ossétie du Sud, a indiqué le procureur Karim Khan dans un communiqué.

« Ma demande pour ces mandats d’arrêt porte spécifiquement sur la détention illégale, les mauvais traitements, la prise d’otages et le transfert illégal de civils d’origine géorgienne dans le contexte d’une occupation par la Fédération de Russie », a précisé le procureur. « Sur la base des éléments de preuve recueillis et examinés par mon bureau, j’ai des motifs raisonnables de croire que ces trois personnes sont pénalement responsables » de crimes de guerre commis sur le territoire de l’Ossétie du Sud en août 2008", a-t-il précisé. 20 Minutes avec AFP 10 mars 2022

Wikipédia - La Cour pénale internationale (CPI) est une juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle, chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d'agression et de crime de guerre.

LVOG - Vous constaterez qu'aucun motif retenu par la CPI contre des personnalités politique d'Ossétie du Sud ne correspond à "vocation universelle", peu importe puisqu'il s'agit de faire le procès de la Fédération de Russie.

A ce compte-là tous les chefs d'Etats ou de gouvernements occidentaux depuis 1998 auraient dû être accusés de "génocide, de crime contre l’humanité, de crime d'agression et de crime de guerre" par la CPI, à commencer par les Américains, les Britanniques et les Français.

Quant à l'instruction de l'affaire concernant l'Ukraine et les "crimes contre l'humanité prétendument commis dans le cadre des manifestations de la place Maïdan à Kiev et dans d'autres régions ukrainiennes entre le 21 novembre 2013 et le 22 février 2014, sans rire, 8 ans plus tard elle est toujours "en attente de l'autorisation d'ouverture d'une enquête". (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_p%C3%A9nale_internationale)


C'est nickel ! L'économie capitaliste mondiale au bord de l'explosion ou plutôt provoquant une explosion sociale incontrôlable sur tous les continents?

- « Les prix des matières premières explosent depuis la guerre en Ukraine. C’est le cas du nickel, qui a atteint des sommets : plus de 100 000 dollars la tonne. Ce mardi, la Bourse des métaux de Londres a suspendu les transactions sur le nickel pour calmer la tempête. (...) Face à la demande en hausse due aux voitures électriques, le prix avait déjà augmenté de plus de 30 % en 2019, de 20 % en 2020 puis 25 % en 2021 (...), son prix a été multiplié par trois en deux jours, un niveau jamais atteint depuis 145 ans.»

La Russie est le troisième producteur mondial de nickel avec 13 % des capacités minières en 2021, derrière l’Indonésie et les Philippines. (Source : L'agence Bloomberg basée à New York et rfi.fr 8 et 9 mars 2022)



CHASSONS MACRON !

Quel est l'ennemi déclaré de François Hollande : Macron, Pécresse, Zemmour, Le Pen ? Vous n'y êtes pas du tout du tout.

Mélenchon - "Certains qui devraient être de ma famille politique préfèrent me pilonner du matin au soir qu'attaquer l'extrême-droite. Vous préférez un second tour Mélenchon/Macron, ou Macron contre Le Pen ou Zemmour?". BFMTV 9 mars 2022

François Hollande juge que Jean-Luc Mélenchon serait un président "pas utile" - BFMTV 9 mars 2022

LVOG - Qu'est-ce qui le rend si hargneux ou haineux? Peut-être cela :

Présidentielle: Jean-Luc Mélenchon bénéficie "d'une présomption de vote utile" à gauche - BFMTV 9 mars 2022

Présidentielle: en hausse dans les sondages, Mélenchon pourrait-il être le troisième homme? - BFMTV 9 mars 2022

Après le retrait de Christiane Taubira, faute de parrainages nécessaires, et alors que ni Yannick Jadot ni Anne Hidalgo ne décollent dans les sondages, le candidat insoumis peut apparaître comme une valeur refuge.

La candidate socialiste Anne Hidalgo recueille seulement 1,5% des intentions de vote, contre 13 % pour le candidat LFI, désormais en troisième position derrière Emmanuel Macron et la candidate RN Marine Le Pen selon un sondage Elabe pour BFMTV, L’Express et SFR publié mercredi.

LVOG - Mais encore, en surfant sur des hypothèses qu'il sait hautement improbables connaissant Mélenchon aussi bien ou même mieux que nous.

- "Ce ne serait pas utile d'avoir un président qui sortirait de l'Alliance atlantique, ce ne serait pas utile d'avoir un président qui mettrait de part et d'autre de la table la Russie et les pays démocratiques".

- "Ce ne serait pas utile d'avoir un président qui sortirait progressivement de l'Europe, ce ne serait pas utile d'avoir un président qui à un moment ou un autre voudrait changer complètement les institutions".

LVOG - Quelles que soient les réelles intentions de Mélenchon, pour Hollande le ou la candidate utile doit forcément faire acte de soumission envers l'OTAN, l'UE, bref, l'oligarchie anglo-saxonne qui a lancé le Great Reset destiné à instaurer un régime mondial totalitaire...

Un autre aspect doit exaspérer Hollande, la tactique employée par Mélenchon pour ratisser large diraient ceux qui savent à quoi s'en tenir à son sujet dont je fais partie tout en soutenant sa candidature.

Cette tactique consiste à ne pas adopter une position radicale ou ne trancher sur aucun sujet, ce qui est très démagogique notez bien, mais plait à un grand nombre d'électeurs potentiels qui ne font pas parti des plus mal lotis dans la société actuelle et qui n'envisagent pas la nécessité d'un changement de régime, pour eux Mélenchon est présentable, et il pourrait être susceptible de représenter les intérêts d'un grand nombre qui sont issus des classes moyennes ou des couches moyennes et supérieures de la classe ouvrière.

BFMTV - "Il a plutôt une attitude favorable aux pays opposés aux Etats-Unis, ce qui fait que dans les sondages, il n'est pas freiné", nuance l'historien spécialiste de l'extrême gauche Christophe Bourseiller.

"C'est d'autant plus intéressant que Jean-Luc Mélenchon prend des positions plus modérées, plus mitterrandiennes, moins radicales ces derniers temps et que son électorat le ressent", juge encore l'expert.

Le candidat a par exemple abandonné son objectif de sortir du nucléaire dès 2030, comme c'était le cas dans son programme en 2017. Même constat sur les sujets européens. Il ne s'agit plus de menacer Bruxelles de faire sortir la France de l'UE en cas de refus des États membres de réviser les traités. Les Insoumis proposent désormais un "opt-out", c'est-à-dire la désobéissance aux traités sur des points stratégiques.

Preuve que la France insoumise croit en ses chances: Alexis Corbière, l'un des très proches du candidat, a fait un signe ce mercredi matin à Fabien Roussel, après des mois de tensions entre les deux camps. "Je lui dis: donne-moi la main camarade! On peut écrire ensemble une magnifique page de l’histoire de France", a lancé sur France info le lieutenant de la campagne.

(Même) Si les chances que le communiste se retirent au profit de La France insoumise sont minimes... BFMTV 9 mars 2022

LVOG - Pour être complet on ne pouvait pas manquer la prédiction d'un média indépendant, le Journal du dimanche de l'oligarque Arnaud Lagardère.

En cas de second tour face à Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon serait toutefois lourdement battu par le président sortant, qui reste le grand favori de cette présidentielle. lejdd.fr 9 mars 2022

LVOG - Le PS, c'est le camp de la réaction, de la guerre, de la dictature, du fascisme, face auxquels toute impolitesse est honorable.

Mélenchon - Si Macron "a un candidat d'extrême droite en face, il ne va pas aller le chercher sur les retraites ou l'école, car ils sont d'accord".

Europe1 - Jean-Luc Mélenchon a estimé mercredi que sa présence au second tour de la présidentielle , rendue crédible par plusieurs sondages récents, serait "un événement énorme" et que son potentiel duel avec Emmanuel Macron serait "plus honorable" que si l'extrême droite se qualifiait.

Interrogé en conférence de presse sur la dynamique sondagière qui le donne dans certaines enquêtes, juste derrière Marine Le Pen, mais devant Eric Zemmour et Valérie Pécresse, le tribun a répondu : "Ça donne la perspective d'un événement énorme". "Si le second tour c'est Macron - Mélenchon, c'est là que se posent des questions tranchées", a-t-il jugé. Tandis que "s'il y a un candidat d'extrême droite en face (du président sortant), il ne va pas aller le chercher sur les retraites ou l'école, car ils sont d'accord".

Un duel entre l'Insoumis et Emmanuel Macron, qui caracole en tête des sondages, serait "plus honorable, plus classique avec la gauche contre la droite", a ajouté Jean-Luc Mélenchon. "Un autre second tour est possible", a-t-il scandé en référence au slogan de sa nouvelle affiche, "Un autre monde est possible". Cela peut avoir "un impact sur les gens de la gauche désespérée et des quartiers populaires, de dire qu'ils peuvent faire en sorte que Mélenchon soit au second tour". Europe1 9 mars 2022

LVOG - Sans partager les illusions qu'il peut faire naître dans la tête de millions de travailleurs et jeunes que nous continuerons de combattre, à sa manière il a exprimé le sens de la position que nous avons adoptée, qui nous lie en rien à Mélenchon ou à son mouvement, et qui est également une tactique dont les intentions différent des siennes, dans la mesure où elle se situe dans la perspective du renversement du régime en place.


La marionnette de l'oligachie et de l'OTANazi Macron vous promet de finir vos jours dans les pires conditions ou prématurément.

- Macron envisage de faire passer l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans, écrit mercredi le quotidien Les Échos. Le journal, qui cite "des sources concordantes et proches du dossier", précise que le rythme privilégié serait de quatre mois cotisés supplémentaires pour chaque génération, soit neuf ans de transition.

Si la réforme entre en vigueur en 2023, elle sera achevée en 2032, écrit encore Les Échos. Le président candidat n'a pas caché sa volonté que les Français "travaillent plus" comme il l'a rappelé dans sa vidéo de candidature jeudi dernier.

Si la mesure était appliquée, la France rejoindrait les nombreux pays d'Europe déjà concernés par un âge de départ à la retraite supérieur à 64 ans. En effet, la Grèce, l'Islande ou encore l'Italie ont des départs fixés à 67 ans. Le Danemark, le Portugal, les Pays-Bas, l'Irlande ou l'Espagne se sont quant à eux arrêtés à 66 ans. En France, l'âge légal est pour l'instant fixé à 62 ans, au même stade que la Norvège et la Suède.

L'âge légal de départ à la retraite est actuellement de 62 ans. Mais pour avoir une retraite à taux plein, il faut soit avoir cotisé 42 ans soit attendre l'âge de 67 ans. (Source : europe1 et d'autres médias 10 mars 2022)

LVOG - Autrement dit pour bénéficier d'une retraite à taux plein il faudrait bosser jusqu'à 70 ans minimum, avis aux intéressés qui refusent de voter Mélenchon...



DOSSIER UKRAINE

En bref et vidéo

Twitter - Le seul soldat ukrainien dont NATO publie la photo comme remarquable modèle féminin de force, bravoure et résistance arbore un symbole nazi (soleil noir composé de croix gammées)... https://twitter.com/NATO/status/15

Le tweet en question a été supprimé par l'OTAN, après un déluge de commentaires indignés ou sarcastiques.

Why is Ukraine the West's Fault? Featuring John Mearsheimer

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UnCommon Core : Les causes et les conséquences de la crise ukrainienne

John J. Mearsheimer, professeur émérite de sciences politiques R. Wendell Harrison et codirecteur du programme de politique de sécurité internationale à l'université de Chicago, évalue les causes de la crise actuelle en Ukraine, la meilleure façon d'y mettre fin et ses conséquences pour tous les principaux acteurs. L'une des principales hypothèses est que, pour élaborer le meilleur plan de sortie de crise, il est essentiel de connaître les causes de la crise. En ce qui concerne la question primordiale des causes, la question clé est de savoir si la Russie ou l'Occident porte la responsabilité principale.

Un Français combat au Donbass - Michel Midi avec Erwan Castel

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RPD - À Granitnoye, l'armée ukrainienne maltraitait les civils - 6 mars 2022

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Fabrique du consentement. D'une vague à l'autre.

L’Empire du Bien contre-attaque - francesoir.fr 9 mars 2022

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Extrait.

Après deux années d'intoxication par la propagande anticovid, nous voilà à présent sommés d'adhérer à la propagande binaire anti-Poutine pro-Ukraine. Tout le monde s'y est mis du jour au lendemain, individus, associations, institutions, organismes, services publics, partis politiques, médias, même l'opérateur des télécoms belges Proximus s'est récemment fendu d'un nouveau logo défilant "Stop invasion", comprenez que la guerre c'est mal et que la paix c'est bien, l'Empire du Bien cher à Philippe Muray n'a jamais aussi bien porté son nom. Hier c'était au nom de la santé, aujourd'hui c'est au nom d'une morale convenue à deux balles.

Or, il n'aura échappé à aucun esprit avisé que rien n'est binaire et simple dans cette affaire russo-ukrainienne exactement comme rien ne le fut jamais non plus dans cette autre affaire plus politique que sanitaire qui nous a pourri la vie pendant deux années de contraintes existentielles les unes plus ineptes et plus délétères que les autres.

Exit la psychose collective pandémique, bonjour l'hystérie collective suivante, j'ai nommé la russophobie à laquelle nous sommes tous conviés d'adhérer sous peine du même rejet et des mêmes condamnations sociales : bannissement des auteurs et personnalités russes et appel à l'assassinat décomplexé de Poutine.

Rien de tel que la désignation d'un ennemi commun pour ressouder les peuples avachis.

De même qu'il était interdit de penser autrement le Covide, il est à présent interdit de penser autrement cette guerre qui ressemble beaucoup à l'autre drôle de guerre par bien des aspects.

La guerre contemporaine est à géométrie politique et idéologique variable, celle du Kosovo était parfaitement illégale, mais légitime pour les puissances atlantistes, celle de l'affreux Poutine représente le mal absolu autour duquel il est urgent de se réunir, et tous les éléments historiques avérés qui pourraient éclairer la généalogie de ce conflit sont systématiquement frappés par la censure du camp du Bien, à l'instar des éléments éclairant sur la nature de la pandémie : coup d'État de 2014 et participation officielle des groupes néonazis, corruption systémique du pouvoir, implication de la CIA et de l'UE, menace d'adhésion à l'OTAN, milliers de morts à l'Est, interdiction de la langue russe, acharnement et discrimination des minorités russophones.

Côtés média, les médecins de plateaux de la scène du Covide ont été remplacés par une kyrielle de généraux à la retraite et en charentaises, ainsi que par des journalistes reporters de guerre, des géopolitologues et même des psychiatres de salon se risquant à de douteux psychodiagnostics à distance (c'est l'air du temps, le zeitgeist) sur la structure de personnalité de Vladimir Poutine.

Notre époque est résolument celle du degré zéro de la pensée, un degré intellectuel qui ne tolère aucune contradiction, aucune remise en question et promouvant une doxa binaire et unique structurée entre un Bien et un Mal décrétés universels et indiscutables.

Vous avez cru que la pandémie était terminée et que la paix universelle allait enfin régner ? Et que cette fin de l'histoire tant attendue était enfin advenue ?

Erreur, le tragique repointe son nez et même les compteurs épidémiologiques recommencent à s'affoler en France comme en Belgique, remplaçant déjà la une des infos sur certains médias (RTBF)

Bientôt la prochaine vague rejoindra celle de cette guerre dont l'extension économique produira encore plus de misère sociale et émotionnelle.

La jonction entre les deux axes du Great Reset (épidémie et guerre) se prépare à l'ombre de la propagande de masse et de la fabrique de l'opinion et du consentement.

L'ère des sacrifices ne fait que commencer.

La boîte de Pandore est ouverte, nous sommes tous des Iphigénie. francesoir.fr 9 mars 2022


Tour de passe-passe des médias pour cautionner le régime ukrainien néonazi.

- Jusqu’à la crise actuelle, les médias occidentaux considérés comme assez progressistes, tels que The Nation, The Guardian, le Washington Post, etc., nous ont mis en garde contre le pouvoir croissant des groupes néonazis en Ukraine, qui pourrait avoir un impact sur l’avenir de l’Europe et au-delà.

Ces mêmes médias rejettent aujourd’hui l’importance du néonazisme en Ukraine.

The Nation en 2019 (22 février) a rapporté :

Aujourd’hui, les rapports croissants sur la violence d’extrême droite, l’ultranationalisme et l’érosion des libertés fondamentales font mentir l’euphorie initiale de l’Occident. On assiste à des pogroms néonazis contre les Roms, à des attaques généralisées contre les féministes et les groupes LGBT, à des interdictions de livres et à la glorification des collaborateurs nazis par l’État.

Deux ans plus tôt, le Washington Post (15 juin 2017) avertissait, avec beaucoup de perspicacité, qu’un affrontement ukrainien avec la Russie ne devait pas nous permettre d’oublier la puissance du néonazisme en Ukraine :

Alors que la lutte de l’Ukraine contre les séparatistes soutenus par la Russie se poursuit, Kiev fait face à une autre menace pour sa souveraineté à long terme : de puissants groupes ultranationalistes d’extrême droite. Ces groupes n’hésitent pas à recourir à la violence pour atteindre leurs objectifs, qui sont certainement en contradiction avec la démocratie tolérante tournée vers l’Occident que Kiev cherche ostensiblement à devenir.

Mais aujourd’hui, le Washington Post adopte une attitude dédaigneuse et qualifie une telle description de “fausse accusation” :

Opérant en Ukraine, plusieurs groupes paramilitaires nationalistes, tels que le mouvement Azov et le Secteur droit, épousent l’idéologie néonazie. Bien que très médiatisés, ils semblent bénéficier d’un faible soutien public. Un seul parti d’extrême droite, Svoboda, est représenté au parlement ukrainien, et ne détient qu’un seul siège.

Les précédentes mises en garde d’un média tel que The Hill (9 novembre 2017), le plus grand site d’information indépendant des États-Unis, sont oubliées :

Il existe bel et bien des formations néo-nazies en Ukraine. Cela a été confirmé de manière écrasante par presque tous les grands médias occidentaux. Le fait que les analystes soient capables de le rejeter comme de la propagande diffusée par Moscou est profondément troublant. C’est d’autant plus inquiétant que l’on assiste actuellement à une montée en puissance des néo-nazis et des suprémacistes blancs dans le monde entier.

L’establishment ukrainien n’a pas seulement un lien avec ces groupes et armées néonazis, il est également pro-israélien de manière inquiétante et très troublante. L’une des premiers décisions du président Volodymyr Zelensky a été de retirer l’Ukraine du Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien. Le seul tribunal international qui veille à ce que la Nakba ne soit pas niée ou oubliée…

Cette décision a été prise à l’initiative du président ukrainien ; il n’avait aucune sympathie pour le sort des réfugiés palestiniens et ne les considérait pas comme des victimes d’un quelconque crime.

Dans ses interviews après le dernier bombardement israélien barbare de la bande de Gaza en mai 2021, il a déclaré que la seule tragédie à Gaza était celle subie par les Israéliens. Si c’est le cas, alors ce sont uniquement les Russes qui souffrent en Ukraine.

Mais Zelensky n’est pas le seul. Lorsqu’il s’agit de la Palestine, l’hypocrisie atteint un nouveau niveau. Une frappe contre une tour vide en Ukraine a fait la une des journaux et a suscité une analyse approfondie de la brutalité humaine, de Pourine et de l’inhumanité.

Ces bombardements doivent être condamnés, bien sûr, mais il semble que ceux qui mènent la condamnation parmi les dirigeants du monde sont restés silencieux lorsque Israël a rasé la ville de Jénine en 2000, le quartier al-Dahaya de Beyrouth en 2006 et la ville de Gaza dans une vague brutale après l’autre au cours des quinze dernières années.

Aucune sanction n’a été mise sur la table, et encore moins imposée, à Israël pour ses crimes de guerre en 1948 et depuis lors. En fait, dans la plupart des pays occidentaux qui mènent la campagne de sanctions contre la Russie aujourd’hui, le simple fait de mentionner la possibilité d’imposer des sanctions contre Israël est illégal et qualifié d’antisémite. (Guerre en Ukraine : une humanité et une compassion à géométrie variable par Illan Pappé (Chronique de Palestine 4 mars 2022) - Mondialisation.ca, 09 mars 2022)


Propagande et xénophobie débridée au nom de la morale et de la démocratie.

Médias mainstream: Comment développer l’hystérie russophobe en diffusant des Fakes News tout en pratiquant la censure par Général Dominique Delawarde - Mondialisation.ca, 08 mars 2022

Extrait.

Les professionnels de la propagande et de la manipulation des opinions savent bien que le mensonge relaye´ abondamment par une meute de me´dias mainstream, transforme´e en arme de guerre, devient la ve´rite´ dans l’esprit des gens, soumis au matraquage continu de fausses nouvelles. Le mensonge me´diatique vaut mieux que tout autre moyen pour tenter de noircir l’adversaire et de mettre l’opinion de son co^te´. Il faut jouer sur l’e´motion et faire perdre ainsi, au te´le´spectateur, toute rationalite´. C’est la re`gle du jeu de la guerre de l’information.

S’agissant des mensonges des médias mainstream occidentaux qui ont été avérés à posteriori, et qui ont entraîné des conséquences graves, allant jusqu’à provoquer jusqu’à quelques centaines de milliers de morts sur la planète, voire plusieurs millions, les exemples sont nombreux. Nous allons en rappeler quelques-uns avant de traiter de celui qui nous occupe aujourd’hui : l’attaque (?) présumée et délibérée (?) d’une centrale nucléaire par l’armée russe dans la nuit du 4 mars 2022.

1 – Timisoara. Les plus anciens d’entre nous se souviennent de l’affaire de Timisoara de décembre 1989. C’était la première des révolutions de couleur européenne, qui pourtant n’avait pas encore de nom « coloré » car les occidentaux n’avaient pas encore inventé le concept … et qui ne pouvait pas être qualifiée de « Printemps » parce que cette révolution se déroulait en hiver.

En février 1990, les médias s’étaient répandus en excuse, après six semaines de mensonges, en prétendant avoir été dupés. L’avaient-ils été vraiment ? Probablement pas, mais peu importe les mensonges, pour les occidentaux l’affaire était gagnée. Ceaucescu avait été renversé et un régime pro-occidental mis en place. Aujourd’hui, les choses sont beaucoup plus simples pour les médias. Ils ne s’excusent plus, ils changent de sujet et passent à autre chose lorsque le mensonge apparaît en pleine lumière et devient gênant pour leur notoriété. Les médias comptent beaucoup sur l’oubli et sur la mémoire courte des citoyens lambdas et les nettoyeurs du net s’efforcent très vite d’effacer les traces les plus compromettantes des « énormités » diffusées par nos médias.

2 – Le Kosovo

https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/HALIMI

On y apprend, 20 ans après les faits (tout de même) que la plupart des « informations » (???) majeures rapportées par les médias mainstream occidentaux et qui ont justifié le bombardement de la Serbie étaient des fake news.

Et nos deux auteurs ajoutent en conclusion : « Loin d’être des internautes paranoïaques, les principaux désinformateurs furent les gouvernements occidentaux, l’OTAN ainsi que les organes de presse les plus respectés ». Tiens donc … encore eux … ?

3 – La 3ème grosse série de mensonges politiques et médiatiques a concerné les deux guerres d’Irak.

Ce qui est malheureux pour les populations victimes de ces mensonges de l’occident otanien, c’est qu’elles ont du compter leurs morts par centaines de milliers, dans un silence assourdissant des médias mainstream et de l’opinion publique otanienne qui gémit aujourd’hui.

Dans l’opération russe, visant à protéger les populations russophones du Donbass ukrainien et à démilitariser l’Ukraine, la Russie semble, jusqu’à présent, beaucoup plus respectueuse de la vie humaine que les USA et l’OTAN ne l’ont jamais été dans leurs multiples ingérences meurtrières et leurs bombardements aveugles depuis 1990. Des images détestables de tortures et de meurtres par les forces US à Abu Graib et Guantanamo ont circulé sur les réseaux sociaux et ont suscité la colère et la haine de toute une partie du monde.

Enfin, les statistiques de bombardement publiées chaque année par le commandement des Forces américaines ont le mérite d’être claires : depuis 1990, plus d’un million de bombes « occidentales » ont été larguées sur les différents théâtres d’ingérence des USA et de leur bras armé : l’OTAN, souvent bien loin de l’Atlantique Nord …

On pourrait citer de très nombreux exemples de narratifs mensongers, de montages ou d’attaques sous faux drapeau montés par les services (CIA, MI6, Mossad) et relayés par les médias occidentaux pour noircir l’adversaire, manipuler l’opinion et provoquer une épreuve de force dont ils espéraient sortir vainqueurs et en tirer avantage (Affaires Skripal, Navalny, attaques au gaz sous faux drapeau en Syrie, etc…).

Quid du plus gros bobard en Ukraine ?

Ayant une connaissance de plus de 40 ans de la propagande de guerre et de ses mensonges, j’étais en attente du plus gros bobard de ce début du XXIème siècle depuis le début du conflit en Ukraine. Quelle histoire rocambolesque l’OTAN allait-il inventer pour enflammer les opinions occidentales en faveur de l’Ukraine et pour donner au président Poutine le visage du diable ?

Bingo ! Ce mensonge est survenu dès le 5 mars 2022. L’OTAN n’a pas perdu de temps.

Elle a réussi à faire accuser bruyamment la Russie d’avoir tenté le 4 mars, dans la nuit, de détruire la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande d’Europe, dans un but qu’elle ne peut évidemment pas rationnellement expliquer.

Après le faux massacre de Timisoara, les couveuses du Koweït, la poudre de Perlin Pimpin de Donald Rumsfeld à l’ONU, bien d’autres fake news sur le Kosovo et les narratifs mensongers déclenchant les révolutions colorées un peu partout sur la planète, voici donc la vraie-fausse attaque de l’armée russe sur une usine nucléaire, mettant en danger « délibérément » l’Europe toute entière.

Comme prévu par ses concepteurs, la mousse faite, par les médias mainstream autour d’une affaire mineure qui va vous être contée ci-après, a enflammé les opinions des pays membres de l’OTAN et a réjoui les parieurs, comme moi, qui avaient misé gros sur la survenance d’une histoire foireuse, d’un narratif otanien abracadabrantesque et d’une réaction moutonnière de l’opinion.

Devant le nombre croissant de citoyens européens qui refusent de croire aux narratifs politiques et médiatiques de moins en moins crédibles qui leurs sont proposés, et presque imposés, devant le scepticisme grandissant de la population à l’égard des vérités politiques et médiatiques, la censure de toutes les opinions divergentes est progressivement mise en place par les autorités européennes qui s’arrogent toujours plus de pouvoirs, non prévus par les traités. Ainsi Russia Today et Sputnik qui nous donnaient un point de vue alternatif ont été censurés et qualifiés, par une superbe inversion accusatoire, d’organes de propagande, comme si nos médias n’en étaient pas aussi …

Désormais, seuls nos médias mainstream, subventionnés et instrumentalisés par nos politiques, eux même « tenus » et instrumentalisés par les USA et par l’OTAN, ont le monopole pour définir « la vérité occidentale ». Personne ne semble choqué par le fait indéniable que le contrôle de nos médias soit concentré dans les mains d’une poignée de milliardaires mondialistes, très liés à leurs frères d’outre-Atlantique, qui tiennent eux aussi les médias US, et qui ont pris la fâcheuse habitude de faire et de défaire les présidents des USA (et de la France) et de leur imposer une politique étrangère agressive qui serve leurs intérêts.

Ce que les politiques et les médias qui nous prennent trop souvent pour des imbéciles ignorent, c’est qu’il y a de multiples moyens de trouver des informations alternatives, comme le font les citoyens de tous les pays du monde lorsque leur gouvernement pratique la censure. (...)

La censure sera donc contreproductive. Tous ceux qui savent que les médias mentent comme des arracheurs de dents, en temps de crise, iront chercher ailleurs, l’information qu’on veut leur cacher.

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Les sanctions économiques russes.

La Russie va interdire les exportations de matières premières suite aux sanctions occidentales - Le Média en 4-4-2 9 mars 2022

Le président russe Vladimir Poutine interdit les exportations de certains produits de base et matières premières, selon un décret publié mardi soir à Moscou.

Les produits qui seront interdits d’exportation seront déterminés par le cabinet russe, indique le décret. M. Poutine a donné deux jours pour dresser une liste des pays soumis à l’interdiction.

Le décret est intervenu quelques heures après que le président Biden a déclaré que les États-Unis interdiraient les importations de pétrole russe suite à l’invasion de l’Ukraine et que l’Union européenne a annoncé qu’elle viserait à réduire les importations de gaz naturel russe des deux tiers cette année. Le gouvernement britannique a également déclaré mardi qu’il supprimait progressivement les importations de pétrole russe d’ici la fin de 2022 et explorait des options pour mettre fin complètement aux importations de gaz russe. La Russie est le 3e plus grand producteur de pétrole et le plus grand exportateur de gaz naturel

NDLR : Le décret interdisant jusqu’au 31 décembre l’exportation de produits de base fait suite à des mesures antérieures prises par le Kremlin en représailles aux sanctions occidentales. Son objectif : « garantir la sécurité de la Fédération de Russie et le fonctionnement ininterrompu de l’industrie ». Le Brent, la référence internationale du pétrole, a augmenté de 8,46 % sur cinq jours pour rester à 131 $ (en dessous du sommet d’environ 139 dollars le baril enregistré lundi). La Russie est également un important fournisseur de céréales et de métaux tels que l’aluminium (+ 6,48 % en cinq jours), le nickel (qui a atteint un niveau record aujourd’hui : + 70 % sur cinq jours) et le palladium (+ 12,82 % sur cinq jours). Une interdiction radicale des exportations pourrait bouleverser les marchés mondiaux des matières premières. Le Média en 4-4-2 9 mars 2022

Traduction Le Média en 4-4-2 : The Wall Street Journal

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Les plans secrets ukrainiens pour attaquer le Donbass le 8 mars dévoilés.

Les plans secrets ukrainiens pour attaquer le Donbass le 8 mars (documents) - Réseau Voltaire 9 mars 2022

Le ministère russe de la défense a diffusé, le 9 mars 2022, les documents secrets de la garde nationale ukrainienne planifiant l’attaque des « séparatistes » du Donbass pour le 8 mars 2022.

Depuis le 24 février, des officiels russes parlent d’une attaque ukrainienne contre les républiques populaires de Donestk et de Lougnask planifiée pour le 8 mars. L’imminence de cette attaque aurait poussé la Russie à reconnaître en urgence l’indépendance de ces deux États. Nous avions remarqué que, contrairement au Protocole, lors de la cérémonie de signature des traités au Kremlin, les drapeaux des deux Républiques étaient absents, signe d’improvisation.

Les huit pages de documents publiés attestent de la réalité de cette menace. La Garde nationale ukrainienne avait incorporé l’essentiel des forces néo-nazies.

Durant la guerre du Kosovo, le ministre de la Défense allemand, Rudolf Scharping, avait identiquement accusé la Serbie d’avoir planifié une opération dite « fer à cheval » pour « exterminer » les populations du Kosovo. Cependant, lors du procès intenté au Slobodan Miloševic, il s’avéra que cette imputation était fausse. Il s’agissait juste de propagande de guerre. Pour éviter de laisser planer le doute sur une éventuelle manipulation de sa part, le ministère russe de la Défense a donc diffusé les six pages de documents ci-dessous. Réseau Voltaire 9 mars 2022

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Les États-Unis confirment l’existence de laboratoires biologiques en Ukraine, la Russie exige des réponses

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Les autorités chinoises ont appelé les États-Unis à divulguer les informations relatives à ces laboratoires basés en Ukraine. Selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, 26 laboratoires américains opéraient dans le pays. « Les États-Unis, en tant que partie qui possède le plus d'informations sur les laboratoires, devraient divulguer dès que possible toute information pertinente à ce sujet, y compris en ce qui concerne les virus qui s'y trouvaient et la nature des recherches à leur sujet », a-t-il déclaré.

Zhao Lijian a également suggéré que les programmes biologiques militaires américains en Ukraine ne sont que la « pointe de l'iceberg », expliquant que les autorités américaines surveillent 336 laboratoires dans 30 pays à travers le monde, et qu'elles le font « sous prétexte de coopération en vue de réduire les risques biologiques dans le cadre de la sécurité et de la protection de la santé mondiale. »


L'UE se fracture ?

L’Allemagne et les Pays-Bas s’opposent à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE - Réseau Voltaire 9 mars 2022

L’Allemagne et les Pays-Bas se sont opposés, le 7 mars 2022, à l’ouverture du processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.

Le président Volodymyr Zelensky s’était exprimé au sixième jour du conflit, le 1er mars 2022, par visioconférence devant le Parlement européen. Sous les applaudissements des parlementaires, il avait insisté sur la nécessité pour son pays de rejoindre l’Union européenne, même si son pays ne remplit pas les critères d’adhésion.

L’Union européenne est une fédération civile placée d’après les Traités sous la protection militaire de l’Otan, donc sous commandement militaire états-unien. Réseau Voltaire 9 mars 2022


Les enragés se lâchent

Il faut tuer Poutine (parlementaires US) - Réseau Voltaire 9 mars 2022

Le 3 mars 2022, le sénateur Lindsey Graham a appelé à assassiner le président Vladimir Poutine lors d’une émission de Fox News (Sean Hannity’s show) comme Claus von Stauffenberg tenta de tuer Adolf Hitler.

Lors d’une séance publique de la Commission de la chambre des représentants US pour le Renseignement, le 8 mars 2022, la directrice du Renseignement national, Avril Haines (photo), a délivré un sombre portrait du président russe Vladimir Poutine établi par ses services. À la suite de quoi, le sénateur Angus King (Démocrate, Maine) a, le 9 mars sur MSNBC (Morning Joe), qualifié M. Poutine d’« homme le plus dangereux de l’histoire mondiale ». Réseau Voltaire 9 mars 2022


C'est l'armée russe qui protège les Ukrainiens des exactions des milices néonazies

L’Ukraine et la question nucléaire - Réseau Voltaire 9 mars 2022

Energoatom, la Compagnie nationale de production d’énergie nucléaire d’Ukraine, a reconnu par la voix de son président, Petro Kotin,que l’Ukraine a stocké illégalement de l’uranium hautement enrichi à des fins militaires jusqu’en 2012. À cette date, ces stocks ont été transférés en Russie avec l’aide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Jusqu’à présent, les autorités ukrainiennes prétendaient avoir remis à la Russie tous leurs stocks lors de leur indépendance, en 1991.

Depuis le début de l’opération militaire russe contre les néo-nazis en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a affirmé que les troupes russes occupaient l’ancienne centrale nucléaire civile de Tchernobyl et avaient bombardé celle de Zaporijjia (photo).

De son côté, l’armée russe a démenti ces informations. Entrées en Ukraine par la Biolorussie, plusieurs unités russes sont effectivement passées par Tchernolyl, une ruine qui ne présente aucun intérêt stratégique. Elles n’ont pas occupé le lieu, mais l’ont sécurisé. L’armée russe n’a pas bombardé la centrale civile de Zaporijjia. Elle l’occupait déjà depuis deux jours lorsque des forces spéciales ukrainiennes sont venues provoquer un incident, non pas dans la centrale, mais dans un laboratoire dépendant d’elle. L’armée russe occupe actuellement les 15 centrales nucléaires civiles ukrainiennes. Elle n’a jamais coupé l’électricité, mais veille à ce que les néo-nazis ukrainiens ne sabotent pas ces installations sensibles.

Le président Volodymyr Zelensky, qui a intégré dans l’armée de son pays des unités néo-nazies, a évoqué, avant la guerre, le souhait de son pays de se doter de l’arme nucléaire.

L’Ukraine est signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Réseau Voltaire 9 mars 2022



DICTATURE SOUS FAUX DRAPEAU SANITAIRE.

L'Autriche suspend la vaccination obligatoire - francesoir.fr 9 mars 2022

Ce jour, l'Autriche a suspendu la loi sur la vaccination obligatoire des adultes, qui était effective depuis le 5 février dernier.


Entouré d'experts, le gouverneur de Floride DeSantis "baisse le rideau sur le théâtre covidiste" - francesoir.fr 9 mars 2022

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Un scandale ivermectine? Qui se cache derrière les conclusions modifiées de l'étude du Dr Andrew Hill? - francesoir.fr 9 mars 2022

Ivermectine : vers un scandale majeur ? "De l’indifférence scandaleuse au mensonge criminel", publiions-nous fin 2020. En janvier 2021, dans un "debriefing", Andrew Hill nous confiait qu'il jugeait ce traitement prometteur. Il y a près d'un an, nous racontions les graves soupçons qui pesaient sur lui, Tess Lawrie supposant qu'on lui avait forcé la main, pour modifier les conclusions de son étude devant trancher sur l'efficacité de l'ivermectine contre le covid-19 : voir "Ivermectine et fraude scientifique : vers un #UnitaidGate ?" (16 mars 2021).

Ce changement de cap ne laisse pas d'interroger, et on en apprend davantage aujourd'hui sur une des personnes qui pourrait en être à l'origine.

Un article émanant d'un document de la FLCCC (Front Line COVID-19 Critical Care Alliance), traduit ci-après, expose le problème.

Qui a changé les conclusions scientifiques d'un article qui aurait pu sauver des millions de vies ? Au moins, nous pourrions avoir un nom.

Il s'agit d'un scandale aux proportions immenses qui justifie une enquête immédiate.

Si ce que vous êtes sur le point d'apprendre se déroulait à l'écran, le souffle collectif du public au moment de la révélation atteindrait des décibels assourdissants.

Tout d'abord, préparons le terrain avec un récapitulatif :

- Il y a plus d'un an, de nombreux essais contrôlés randomisés, évalués par des pairs, ont fourni des preuves solides de l'efficacité de l'ivermectine comme traitement du Covid-19 dans toutes les phases de la maladie.

- Un document examinant ces multiples études a été rédigé par l'auteur principal, le Dr Andrew Hill, de l'Université de Liverpool, pour le Groupe de développement des directives sur le Covid de l'Organisation mondiale de la Santé. Andrew Hill a été l'un des premiers et des plus ardents défenseurs de l'ivermectine. Son article montrait que l'ivermectine pouvait réduire les décès de 75 % si elle était prescrite dans le monde entier.

- Sans explication, quelques jours avant sa publication, l'article est apparu sur un serveur de prépublication, avec des conclusions modifiées. Au lieu de conclure que l'ivermectine - l'un des médicaments les plus sûrs et les moins chers au monde — devrait être déployée à l'échelle mondiale, l'article conclut désormais que des études supplémentaires sur l'ivermectine sont nécessaires avant de pouvoir la recommander dans le monde entier. Compte tenu de la totalité des preuves scientifiques concernant l'ivermectine, il s'agit d'un revirement stupéfiant, voire choquant, de la part du Dr Hill.

- Lors d'un appel urgent au Dr Hill, lancé par le Dr Tess Lawrie, directrice de l'Evidence-based Medicine Consultancy, le Dr Hill a admis que l'un des commanditaires de son étude, Unitaid (Organisation internationale de l’achat de médicament), avait eu son mot à dire dans les conclusions de son article. Mais il n'a pas voulu divulguer le ou les noms de ceux qui ont modifié les conclusions de l'article.

Cependant, maintenant, "The Digger" sur Substack (alias le producteur/réalisateur Phil Harper) a révélé le nom de la personne qui aurait pu modifier les conclusions de l'article, ce qui a conduit l'OMS à ne pas recommander l'utilisation de l'ivermectine. Cette décision aurait entraîné la mort de millions de personnes dans le monde, mortalité qui aurait pu être évitée.

Dernier événement marquant

M. Harper a étudié le PDF de l'article, désireux de connaître l'identité de son auteur "fantôme". « L'espoir résidait dans l’espoir qu’un artefact dans le PDF révèle quelque chose, peut-être qu'une police de caractères était différente, peut-être qu'il y avait un commentaire caché, peut-être que des modifications observées avaient été enregistrées dans le document », a déclaré M. Harper. « Aucune de ces pistes de recherche n'a abouti à quoi que ce soit ».

C'est alors que l'idée lui est venue. Était-ce dans les métadonnées (informations pertinentes sur les données, donnant plus de contexte) du PDF ? « Parfois, c'est la chose la plus évidente », écrit M. Harper.

« La version 'v1_stamped' du document contenait, en effet, des métadonnées. Elle contenait même des informations sur l'auteur à l'intérieur des métadonnées. Je m'attendais à voir Andrew Hill comme auteur, mais j'ai vu un nom que j'ai reconnu. Andrew Owen. » À moins que quelqu'un ait utilisé son ordinateur, Andrew Owen a son empreinte digitale sur le papier d'Andrew Hill.

Le professeur Andrew Owen est la personne qui aurait édité l'article critique d'Andrew Hill sur l'ivermectine. Il recevait également des honoraires de consultant de la part de sociétés pharmaceutiques proposant des produits concurrents.

Il s'avère qu'Andrew Owen est professeur de pharmacologie et de thérapeutique et codirecteur du Centre d'excellence sur les thérapies à action prolongée (CELT) à l'université de Liverpool. Il est par ailleurs conseiller scientifique auprès du groupe de développement des directives Covid-19 de l'OMS. Quelques jours avant la publication de l'article du Dr Hill, une subvention de 40 millions de dollars d'Unitaid, le sponsor de l'article, a été accordée au CELT, dont Andrew Owen est le chef de projet. « Le contrat de 40 millions de dollars était en réalité un accord commercial entre Unitaid, l'université de Liverpool et Tandem Nano Ltd (une jeune entreprise qui commercialise des mécanismes d'administration de "nanoparticules lipidiques solides"), dont Andrew Owen est l'un des principaux actionnaires », explique M. Harper.

The Digger, au sujet du professeur Andrew Owen :

Il recevait de l'argent pour la recherche de la part de Vir et de GlaxoSmithKline, qui avait un médicament sur le point d'être mis sur le marché et que l'Ivermectin aurait empêcher. Son étude sur ce médicament n'a donné aucun résultat et a rapporté 3 millions de livres à son employeur. Il a reçu des honoraires de consultant et de l'argent pour la recherche de la part de Merck, qui avait également un médicament à venir sur le marché qui aurait été empêchée par l'Ivermectin. Il a fait partie d'une étude sur ce médicament qui a conclu qu'il était sûr, en dépit de problèmes de sécurité crédibles suggérant qu'il ne l'était pas. Le fondateur de la société propriétaire de ce médicament était co-auteur de cette étude. Son département a reçu d'énormes sommes d'argent d'Unitaid, des personnes dont Hill a dit qu'elles avaient leur mot à dire dans les conclusions des documents de recherche critiques. Il était actionnaire d'une société qui cherchait à commercialiser la "technologie des médicaments injectables à longue durée d'action". Il recevait également des honoraires de consultant de la part de Gilead, qui fabrique le Remdesivir ; la sécurité, l'efficacité et les coûts-bénéfices de l'Ivermectin auraient également empêché ce projet. C'est cette personne qui a préparé les éléments de preuves sur l'Ivermectine, éléments sur lesquels l'OMS a pris sa décision.

En outre, M. Harper écrit qu'« Andrew Owen est prolifique dans l'art de recevoir de l'argent des sociétés pharmaceutiques. Il a reçu des fonds de recherche de ViiV Healthcare, Merck, Janssen, Boehringer Ingelheim, GlaxoSmithKline, Abbott Laboratories, Pfizer, AstraZeneca, Tibotec, Roche Pharmaceuticals et Bristol-Myers Squibb. »

Lisez l'intégralité de l'essai ici. M. Harper y fait encore plus de révélations. Ce n'est que le dernier d'une série de posts sur "The Digger" exposant les machinations et les manœuvres détournées visant à empêcher l'ivermectine de sauver des vies afin que d'autres médicaments de synthèse plus rentables (et scientifiquement prouvés plus dangereux) puissent occuper le devant de la scène et faire fortune. francesoir.fr 9 mars 2022


Le vaccin Novavax, censé convaincre les sceptiques mais loin d'être rassurant

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DIVERS

De l’accaparement des terres à l’accaparement des sols : le nouveau business de l’agriculture carbone Par Grain - Mondialisation.ca, 10 mars 2022

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Le 12 mars 2022

Pendant que j'y pense, si certaines vidéo disparaissaient sur le Net, je pourrais peut-être vous les envoyer si que je les avais téléchargées.

Je m'efforce de mettre à votre disposition des documents de sources très diverses que je renouvelle régulièrement en fonction des sujets d'actualité, en évitant autant que possible ceux qui comportent manifestement des infos foireuses, c'est pour cela que je ne recopie parfois que des extraits.


Et dire qu'on nous a accusé d'en faire trop, d'être outrancier ou de diaboliser le régime en place, alors qu'on savait pertinemment dans quelle direction il s'orientait. On n'a pas voulu nous croire ou nous prendre au sérieux quand bien même tout l'indiquait, et cela continue aujourd'hui.

Quelque part c'est désespérant et je comprends ceux qui en arrivent à cette triste conclusion. C'est ce que m'a signifié un camarade en me souvenant que son frère lui avait dit juste avant de mourir d'un cancer il y a 9 ans, qu'il regrettait d'être venu au monde pour avoir tant souffert tout au long de sa vie, inutilement, stupidement et injustement.

Pour autant ou OTAN (sic!), on ne doit pas se laisser abattre dans tous les sens du terme, on doit résister, se battre pour la vérité et la justice sociale, parce qu'il n'existe pas d'autre idéal qui vaille la peine de vivre ou qu'on se sacrifie. Malheureusement, nous sommes bien peu à le partager en réalité ou à en avoir conscience, mais vous savez, c'est toujours une minorité qui au cours de l'histoire s'est mobilisée et qui est parvenu à entraîner la majorité pour que la civilisation progresse.

Ici, avec des moyens très limités on essaie de déblayer les obstacles qui se dressent sur la route de cette minorité pour l'empêcher de se rassembler, en proposant aux éléments les plus conscients et déterminés de la société une orientation politique susceptible d'unir nos forces, c'est tout ce qu'on peut faire dans l'état actuel des choses. Cet objectif peut sembler dérisoire ou manquer d'ambition, disons qu'on ne se prend pas pour ce qu'on n'est pas. On préfère rester fidèle à nos principes et montrer l'exemple, non pas pour qu'on nous témoigne une confiance aveugle, c'est le pire qui pourrait nous arriver, mais pour que chacun parvienne à avoir confiance en soi et progresse.

Le même camarade m'a envoyé un documentaire sur l'ethnie Korowai qui vit dans les forêts de la Nouvelle-Guinée. Comme jadis, ils vivent nuent totalement à l'écart du monde moderne, dans des maisons qu'ils construisent à la cime des arbres à des hauteurs vertigineuses, ils sont robustes, en bonne santé et apparemment ils ne manquent de rien...

Du coup, on peut s'interroger sur le sens du processus historique qui a conduit à l'émergence d'une société hyper développée ou sophistiquée, technologique, au regard des souffrances, des guerres et des malheurs innombrables, des guerres qui accablent injustement quotidiennement des milliards d'hommes, femmes et enfants, vieillards, pour finalement ne pas parvenir à concevoir qu'on pourrait vivre en paix dans une société harmonieuse à l'échelle planétaire où tous leurs besoins seraient satisfaits, sans classe sociale, sans discrimination, sans exploitation, sans oppression, sans police ou armée, sans violence ou haine, sans Etat, sans frontière, libre quoi et au plus près de la nature si généreuse...

Si les hommes dits civilisés ont parcouru tout ce chemin pour finalement vivre plus mal et être plus malheureux que cette ethnie, on est en droit de se demander à quoi bon ou si cela valait vraiment la peine, non ?


On a semble-t-il enfin trouvé l’origine du coronavirus Sars-CoV-2.

A lire à la fin de la cette causerie, et ce n’est pas du baratin.

- Des documents des laboratoires biologiques militaires US en Ukraine attestent que le Pentagone menait des « travaux sur les agents pathogènes des oiseaux, des chauves-souris et des reptiles, avec une nouvelle transition vers l’étude de la possibilité de transporter la peste porcine africaine et l’anthrax ».

Cette causerie au format pdf (18 pages)



INTRODUCTION

Tyrannie ou fascisme ordinaire, confinement, muselière, piquouse, code QR for ever (pour toujours).

Covid: la Chine confine les neuf millions d'habitants de la ville de Changchun - AFP 11 mars 2022

Désormais à Changchun, seule une personne par foyer est désormais autorisée à sortir, une fois tous les deux jours pour assurer le ravitaillement, a fait savoir la mairie qui se prépare à dépister toute la population. La mairie a ordonné la fermeture des écoles et des commerces ainsi que des transports publics. Il est défendu de quitter la ville, qui a enregistré plusieurs centaines de cas au cours des derniers jours.

Les autorités municipales se sont efforcées ces derniers mois d’imposer des mesures ciblées, imposant des confinements stricts seulement à quelques quartiers ou bien dans des lieux où des cas ont été répertoriés. Il arrive ainsi que des personnes se retrouvent coincées sur leur lieu de travail ou au restaurant en attendant de pouvoir être dépistées. L’attente du résultat peut aller jusqu’à 48 heures.

Covid: "situation critique" en Allemagne, selon le ministre de la Santé - AFP 11 mars 2022

L'Allemagne se trouve dans une situation sanitaire "critique", en raison de l'augmentation du nombre de cas de Covid-19... - AFP 11 mars 2022

Olivier Véran inquiet : vers un coup de théâtre sur la levée des restrictions sanitaires ? - AFP 11 mars 2022


Dehors Zelenski !

Il faut des armes aux travailleurs ukrainiens pour chasser Zelenski et les nazis qui sont au pouvoir et responsables de ce conflit, pour instaurer une République sociale et démocratique. C'est marrant, vous ne trouverez ce mot d'ordre nulle part...

Un gouvernement démocratique indépendant de l'OTAN et de l'UE signerait immédiatement la paix avec la Russie...


Soyons marxiste : Quelle est la nature de l'Etat et du gouvernement ukrainien qu'on nous appelle à soutenir ? Capitaliste version néolibéral, mafieux, corrompu et néonazi. Donc ce sera non.

Quand l'opportunisme verse dans gauchisme, il devient un agent de la pire réaction.

Le groupuscule intitulé Arguments pour la lutte sociale (Aplutsoc) a reproduit un appel d'une organisation britannique qu'il soutient. En soi, s'il ne présente aucun intérêt et n'a aucune influence politique en France, en revanche leurs arguments présentent un intérêt dans la mesure où on les retrouve ailleurs, cela nous donne une occasion de les démonter.

Aplutsoc - Nous reproduisons cet appel lancé par l’AWL, une organisation britannique, qui soutient la lutte de l’Ukraine pour son auto-détermination contre l’invasion de Poutine. aplutsoc.org 9 mars 2022

Appel de l’Alliance pour la liberté des travailleurs (Alliance for Workers’ Liberty - AWL) à la gauche internationale et aux socialistes individuels.

Extrait.

- Bien sûr, nous nous opposons à l’OTAN. Mais l’OTAN n’est pas entrée en guerre en Ukraine. La menace contre l’Ukraine vient de la Russie. Le principal risque des puissances de l’OTAN est qu’elles poussent l’Ukraine vers un mauvais règlement qui leur permette de retrouver des relations stables avec la Russie.

LVOG - Ils s'opposent à l'OTAN, mais comme ils nient qu'en réalité elle est à l'origine de ce conflit, même des militaires américains en conviennent et pas que, cela revient à cautionner le discours de l'OTAN qui prétend que c'est la Russie qui en serait à l'origine. La meilleure, c'est qu'ils donnent au passage un conseil à l'OTAN ou ils en parlent comme s'ils en faisaient partie, excellent.

- Au Royaume-Uni, la plupart des groupes de gauche marxiste refusent de se joindre aux manifestations pro-ukrainiennes.

- C’est un scandale qu’une grande partie de la gauche marxiste ne soutienne pas l’Ukraine contre l’impérialisme russe.

LVOG - Traduire : C'est un scandale que ce qu'ils appellent "la gauche marxiste" ne soutiennent pas son propre impérialisme...

- Nous appelons à l’unité de gauche autour des points suivants :

- Solidarité internationale des travailleurs pour défendre l’Ukraine ! Soutien à l’autodétermination ukrainienne et à la lutte de l’Ukraine pour se défendre !

LVOG - "l’autodétermination ukrainienne" totalement soumise à l'OTAN militaire et sa branche politique l'UE inféodées à l'oligarchie anglo-saxonne ; "la lutte de l’Ukraine pour se défendre" armée par l'OTAN qui a détruit l'Afghanistan, la l'Irak, la Libye, la Syrie, etc.

- Des armes pour l’Ukraine.

LVOG - C'est le cri de guerre de l'OTAN !

- Troupes russes hors d’Ukraine, maintenant.

LVOG - Mais pas des conseillers militaires américains, britanniques, israéliens, etc des hordes fascistes venues de toute l'Europe et du Proche-Orient...

- A bas Poutine ! Défendons les militants anti-guerre en Russie ! Pour la libération de ceux qui ont été arrêtés.


Tract Appel d’Aplutsoc (Arguments pour la lutte sociale) aux travailleurs du monde.

Je passe sur le monstrueux amalgame entre Bush et Poutine basé sur la version officielle du 11 septembre 2001 perpétré par l'Etat profond américain et Israël que ces braves révolutionnaires avaient également adoptée. Leur soutien déguisé à l'impérialisme américain est une constante chez les trotskystes dits lambertistes et les dissidents de ce courant politique.

Pour eux "la résistance ukrainienne" ce sont ceux qui s'organisent au côté du président ukrainien néonazi qu'ils assimilent aux combattants de "la révolution espagnole et catalane de juillet 1936". J'imagine qu'ils regrettent que le gouvernement Blum ait refusé de lui livrer des armes, mais ils ne voient pas la nécessité de voler au secours du Donbass et Donetsk et de la population russe ou russophone ukrainienne martyrisée depuis 8 ans par le gouvernement de Kiev avec le soutien de l'UE et de l'OTAN.

Extrait.

Aplutsoc - Tous ceux qui mettent d’emblée un signe égal dans la guerre d’agression impérialiste russe contre l’Ukraine, entre Russie et OTAN, faisant une condition préalable de la lutte contre l’OTAN ou contre les impérialismes « occidentaux », ne sont pas des internationalistes en acte et vont à l’encontre du véritable internationalisme.

LVOG - Pour eux, les véritables "internationalistes en acte", ce sont ceux qui nient la situation en Ukraine depuis au moins 2014 et les intentions belliqueuses de l'OTAN envers la Russie, en s'alignant sur le discours de l'OTAN, ils ne "vont à l’encontre du véritable internationalisme", qu'il nous soit permis d'avoir une autre conception de la solidarité internationale avec tous les peuples en lutte contre les régimes qui les exploitent et les oppriment.

Aplutsoc - Le mot d’ordre concret pour des millions de femmes et d’hommes aujourd’hui, c’est : troupes russes hors d’Ukraine, dehors Poutine.

LVOG - Pour des millions de femmes et d’hommes aujourd’hui le mot d’ordre concret, c'est : Zelenski et ses bataillons nazis illégitimes : Dehors !

Aplutsoc - il faut des armes et il faut des combattants pour l’Ukraine.

LVOG - Il faut des armes aux travailleurs ukrainiens pour chasser Zelenski et les nazis qui sont au pouvoir responsables de ce conflit pour instaurer une République sociale et démocratique. C'est marrant nulle part vous verrez ce mot d'ordre, je ne l'ai lu nulle part.

Aplutsoc - Des armes pour les unités de Défense territoriale, des Brigades internationales !

LVOG - Des mercenaires néonazis et des djihadistes barbares arrivent de partout en Ukraine armés jusqu'au dent par l'OTAN, vous voilà servi !

Aplutsoc - Poutine ne menace pas l’OTAN

LVOG - Parce que l'OTAN n'a pas menacé la Russie, quel déni !

Vous ne serez pas étonnés d'apprendre qu'ils appellent à boycotter l'élection présidentielle préférant Macron à Mélenchon, le seul candidate en mesure de le battre qui soit issu du mouvement ouvrier.

Comme quoi on a affaire à des dogmatiques fanatiques, la chute de Poutine qui correspondrait à une victoire de l'OTAN et à son renforcement sur l'arène mondiale, serait une victoire pour les travailleurs, alors qu'en réalité ce serait une terrible défaites pour tous les peuples, y compris le peuple américain dont on ne parle pas beaucoup non plus.

Aplutsoc - Toute victoire de la résistance ukrainienne, tout pas vers la chute de Poutine, est une aide directe à la reprise de la marche à l’affrontement social en France.

https://aplutsoc.org/2022/03/09/editorial-du-09-mars-2022-boycott-de-la-presidentielle-ou-en-sommes-nous/



INFOS EN BREF

- Une grande manifestation dégénère devant le Congrès à BuenosAires en Argentine contre l'accord conclu avec le FMI pour le refinancement de la dette qui sera accompagné par des mesures impactant les plus modestes alors que 42% de la population vit déjà sous le seuil de pauvreté.

- Troisième soirée consécutive tendue à Ajaccio avec des affrontements près du commissariat et de la Préfecture. Des tensions aussi signalées dans la soirée à Bastia et Corte. Corse YvanColonna



DOSSIER UKRAINE

D'autres sites d'information et vidéo

Les alertes de Stratediplo

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Un site d'information fiable sur la guerre en Ukraine déclenchée par l'OTAN.

Ukraine : Comment en sommes-nous arrivés là ? - fildmedia.com 10 mars 2022

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Yves Bonnet, ex-directeur de la DST (1982-1985) et Éric Denécé, ancien analyste du renseignement (Guerre froide) et directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), nous livrent ici leur analyse. fildmedia.com 10 mars 2022

Vidéo - Ukraine on Fire by Oliver Stone (vostfr)

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Robert Perry, y déclare : «Nous sommes en présence de véritables néo-nazis qui ont été armés et utilisés par le gouvernement américain».


Un rappel.

Ne pas voir, ne rien dire par Pierre Rimbert - monde-diplomatique.fr mars 2022

Cet article a été rédigé avant le 24 février 2022.

Pierre Rimbert - Un oubli entache le soutien qu’apportent depuis 2014 les grands médias occidentaux aux dirigeants ukrainiens dans leur face-à-face avec Moscou : la promotion par Kiev de politiques mémorielles révisionnistes et l’indulgence des autorités vis-à-vis des néonazis qui s’affichent dans l’espace public.

Après la révolte du Maïdan, le début de la guerre civile au Donbass et l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, le président ukrainien Petro Porochenko promulgue, en mai 2015, les « lois de décommunisation (1) ». Elles punissent la promotion des idées communistes, interdisent les symboles soviétiques et élèvent au rang de « combattants pour l’indépendance » des groupes antisémites ayant collaboré avec les nazis : l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), dont les milices participèrent à l’extermination des Juifs, et sa branche militaire, l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), responsable entre autres du massacre de cent mille Polonais. L’une et l’autre bénéficient désormais d’un hommage national, le 14 octobre. Et chaque 1er janvier, à Kiev, une marche aux flambeaux honore la mémoire de Stepan Bandera, dirigeant de ces deux organisations et collaborateur du IIIe Reich. Ce sympathique tableau serait incomplet sans mentionner l’intégration à l’armée, en mai 2014, du bataillon Azov, une milice néonazie qui emprunte son emblème à la division SS Das Reich.

Issu d’une famille juive, le président Volodymyr Zelensky se tient à distance de cette fureur à laquelle on ne saurait résumer la vie politique ukrainienne. Mais tout de même : le 28 avril dernier, des centaines de personnes défilaient dans la capitale pour célébrer la division SS Galicie, formée de volontaires ukrainiens (2). Les médias français n’en ont soufflé mot — auraient-ils fait le même choix si le Kremlin avait autorisé un rassemblement néonazi sur la place Rouge ?

Aux États-Unis, l’observatoire du journalisme Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR) a effectué un comptage éclairant : entre le 6 décembre 2021 et le 6 janvier 2022, le New York Times a publié 228 articles mentionnant l’Ukraine ; 9 comportaient le mot « nazi » sous une forme ou une autre ; et aucun ne faisait état du révisionnisme officiel, de la tolérance des autorités envers les mobilisations fascistes ou la présence de néonazis au sein des forces armées. Dans les colonnes du Washington Post, les chiffres étaient respectivement de 201, 6 et zéro. Or, notait FAIR, ces éléments « auraient sûrement un impact sur la formation de l’opinion publique américaine — du moins si le public en était informé ». Bien entendu, précisait l’association, « cela ne donne pas à la Russie le droit d’attaquer l’Ukraine, mais les médias américains devraient informer les Américains sur ce pays qu’arme l’argent de leurs impôts » (3).

Qu’en est-il en France ? Entre le 1er janvier et le 15 février 2022, sur les 152 articles mentionnant l’Ukraine parus dans Le Monde (dont 14 sans lien avec le conflit actuel), 5 comportaient le mot « nazi ». Deux évoquent le penchant fascisant de certains nationalistes, mais seulement pour signaler que Moscou instrumentalise la situation (8 et 11 février 2022). Un autre relatait la participation des milices ukrainiennes au génocide des Juifs, mais il s’agit… d’une recension d’un ouvrage sur l’histoire de la seconde guerre mondiale (21 janvier 2022). L’inventaire des colonnes du Figaro aboutit au même résultat : 171 articles mentionnent l’Ukraine (18 sans rapport avec la situation internationale), dont 8 comportent le mot « nazi ». L’un rend compte d’un livre sur l’extermination des Juifs en Europe et cite bien entendu l’Ukraine. Aucun n’informe sur des faits d’ordinaire jugés intolérables par la presse. Mais qui, parce qu’ils se déroulent dans un pays allié des Occidentaux contre la Russie, passent cette fois sans encombre le tamis moral des journalistes.




La propagande de l'OTAN démontée.

Réédition à Marioupol de l'hôpital de Douma - stratediplo.blogspot.com 12 mars 2022

Il serait fastidieux et inutile de commenter chaque micro-événement d'une grande opération militaire, mais il semble que l'état-major médiatique AFP-AP-Reuters qui dicte ses communiqués à la presse du monde du côté occidental du rideau de presse ait décidé de rééditer sur Marioupol l'opération Douma (Syrie) d'avril 2018, à l'aide d'une autre mise en scène.

Pour mémoire, les faux Casques Blancs avaient alors diffusé un court-métrage entendant prouver qu'une attaque chimique avait eu lieu sur l'hôpital de Gouma (Goutha orientale) le 7 avril 2018. Le montage avait été exposé dès le 10 par diverses sources sur les lieux (http://stratediplo.blogspot.com/2018/04/cette-presse-fire-and-forget.html), vite isolées par la presse en pleine montée en puissance mensongère. Finalement dix-sept habitants de Douma, dont les figurants forcés et du personnel de l'hôpital, ont été reçus pour déposition le 26 avril au siège de l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques, suivie d'une conférence de presse dont un diplomate étatsunien a tenté d'interdire l'entrée et où la presse atlantiste les a insultés, avant de méthodiquement occulter cet événement (http://stratediplo.blogspot.com/2018/05/leffroyable-posture.html). A ce jour l'électorat des trois pays qui ont bombardé la Syrie le 14 avril 2018 ignorent toujours que le prétexte en était un gros mensonge.

Pour revenir à la campagne présente, aucune maternité en service n'a été bombardée dans un hôpital de Marioupol le 9 mars 2022. La totalité de l'hôpital N°1 de Marioupol a été occupée fin février par deux compagnies de la 36° Brigade de Marine ukrainienne, qui en ont expulsé tout le personnel pour y installer des postes de tir et vraisemblablement un poste de commandement. L'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia l'a d'ailleurs dénoncé le 7 mars devant le Conseil de Sécurité, car le fait d'usurper la couverture d'un service médical pour cacher une unité combattante est un crime de guerre. Par ailleurs le 9 mars, quelques heures à peine avant la prétendue attaque, le président ukrainien Vladimir Zelenski lui-même a déclaré que tous les établissements médicaux de Marioupol avaient été fermés et évacués faute d'électricité. Cela n'empêche pas que le court-métrage ait été tourné sur place après des tirs de contre-batterie visant les postes de tir de la 36° Brigade. Comme la population de Marioupol est largement hostile au régime issu du coup d'Etat de 22 février 2014, des témoins voire l'actrice principale s'empresseront de rétablir la vérité dès la libération de la ville.

Et comme lors de la déposition et conférence de presse au siège de l'OIAC le 26 avril 2018, la presse de l'axe atlantico-uniopéen et les trois agences monopolistiques qui dictent leurs communiqués au monde occulteront la révélation de la vérité. stratediplo.blogspot.com 12 mars 2022




Zelenski a utilisé une mannequin enceinte pour le faux attentat de Mariupol - reseauinternational.net 11 mars 2022

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Les autorités ukrainiennes ont inventé un autre faux monstrueux : cette fois, on attribue aux forces armées russes une frappe aérienne sur une maternité à Marioupol. Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d’« atrocité », ce qui a ensuite été repris par les médias et les politiciens occidentaux. Que s’est-il réellement passé à la maternité n°1 de Marioupol et pourquoi le système de génération de fake news de l’Ukraine ressemble-t-il à ce qu’ont fait les occidentaux en Syrie ?

Mardi, dans une interview accordée à Lenta.ru, le fils d’une employée de la maternité a déclaré que « dans les derniers jours de février, des personnes en uniforme sont venues à la maternité où travaille sa mère, ont dispersé le personnel de l’organisation et ont installé des postes de tir dans le bâtiment ».

Cette information est confirmée par les images publiées par les chaînes ukrainiennes Telegram depuis l’intérieur de la maternité après le bombardement : on peut voir le mobilier détruit et le verre brisé, mais il n’y a pas de cadavres. Selon l’auteur de la chaîne, « s’il y avait eu des femmes et des enfants à l’intérieur, les images brutales auraient certainement déjà fait le tour du monde ». Il cite également des photos et des vidéos pertinentes.

En outre, la chaîne Telegram Signal aurait découvert la jeune fille que les photographes ont filmée dans les ruines d’une maternité à Marioupol. Elle ressemble au mannequin et blogueuse beauté populaire Marianna Podgurska.

« La jeune femme est effectivement enceinte, mais il était hors de question qu’elle soit venue accoucher dans une maternité occupée depuis longtemps par les néonazis d’Azov. On lui a donné un trousseau, elle a été maquillée et amenée sous les caméras. Les “exclusivités” ont été confiées au célèbre photographe Evgeny Maloletka, qui collabore désormais étroitement avec les agences de presse occidentales et travaille pour Associated Press », précisent les analystes. Toutefois, les médias sociaux n’excluent pas que la jeune fille ait pu être amenée de force sur les lieux.

Quelques jours plus tôt, le journal Vzglyad a démenti une fausse information diffusée par les médias occidentaux et ukrainiens concernant une prétendue frappe des forces armées russes dans le centre de Kharkiv. Auparavant, Moscou avait déjà réfuté un mythe similaire concernant « l’atterrissage d’un missile russe » dans un immeuble résidentiel de Kiev.

« L’équipe de Zelensky produit et diffuse des faux depuis les premiers jours de l’opération spéciale russe, avec le soutien inébranlable de l’Occident – du Premier ministre britannique Johnson au journal le plus insignifiant. D’ailleurs, non seulement les médias, les analystes politiques et Zelensky lui-même, mais aussi sa femme, sont impliqués dans cette affaire en Ukraine », note Vladimir Kornilov, directeur du Centre d’études eurasiennes.

Selon lui, l’autre jour, Olena Zelenskiy a publié des photos d’enfants prétendument tués lors d’une « agression russe ». Ce faisant, plusieurs de ces photos décrivent avec précision la tragédie survenue lorsque des combattants de la « tero-défense » de Kiev ont abattu une jeep avec une famille nombreuse, la prenant pour un « groupe de sabotage russe ».

Les faux actuels en Ukraine sont fabriqués exactement selon le modèle syrien.

Les faux actuels en Ukraine sont fabriqués exactement selon le modèle syrien. Nous avons sérieusement étudié ce problème et l’avons décrit dans notre livre « Les Casques blancs : facilitateurs du terrorisme et sources de désinformation. Aujourd’hui, nous voyons les mêmes schémas, les mêmes millions de dollars dépensés pour faire venir des gens, pour filmer, pour les matériaux et leur distribution », a-t-il déclaré.

L’analyste politique a ajouté que dès que « le contenu est prêt », il est diffusé par les principaux médias occidentaux, les organisations publiques et les politiciens. « Il est déjà clair que ni Zelensky ni les autres autorités et organes ukrainiens ne seront tenus responsables dans la distribution de faux, ni dans les tirs sur les personnes qui tentent de quitter Marioupol et d’autres villes », a noté l’interlocuteur. reseauinternational.net 11 mars 2022


Les barbares en famille soutiennent le régime ukrainien.

450 extrémistes d’Idlib arrivent en Ukraine par Al Mayadeen - reseauinternational.net 11 mars 2022

Près de 450 extrémistes sont arrivés en Ukraine depuis Idlib pour combattre les forces russes, moins de trois jours seulement après avoir quitté la Syrie, en passant par la Turquie.

Des proches des extrémistes arrivés en Ukraine ont déclaré à Sputnik que des combattants de haut rang du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (la version rebaptisée de Jabhat Al-Nusra, c’est-à-dire Al-Qaïda) ont tenu plusieurs réunions avec des dirigeants du groupe du Parti islamique du Turkestan et des groupes Ansar Al-Tawhid et Hurras al-Din, et se sont mis d’accord pour autoriser un certain nombre de leurs combattants à entrer en Ukraine par le sol turc.

Les sources ont ajouté que la plupart de ces combattants étrangers sont des vétérans de la guerre syrienne, qu’ils ont causé des problèmes à Idlib et qu’ils ont reçu cette opportunité de combattre la Russie comme un compromis qui leur permettrait de prendre un nouveau départ avec un revenu acceptable.

Hayat Tahrir Al-Sham a également assuré à ces combattants que leurs familles seraient autorisées à les rejoindre plus tard.

Environ 300 de ces combattants sont des ressortissants syriens originaires des régions d’Idlib et d’Alep, tandis que les 150 autres sont de nationalité belge, française, chinoise, marocaine, tunisienne, tchétchène et britannique.

En ce qui concerne la compensation financière, les sources ont déclaré que les combattants originaires de Syrie recevront environ 1200 à 1500 dollars, mais ne savaient pas ce que les ressortissants étrangers allaient recevoir.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a précédemment déclaré que 16 000 mercenaires étrangers allaient combattre pour le pays.

Le président russe Vladimir Poutine avait averti le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d’une réunion vendredi dernier, du nombre croissant de mercenaires étrangers opérant en Ukraine, y compris ceux venant d’Albanie et de Croatie, et notamment des militants et djihadistes venant du Kosovo afin de mettre à profit leur expérience des opérations militaires acquise en Syrie. reseauinternational.net 11 mars 2022


Facebook et Instagram sont des entreprises au service du fascisme.

Guerre en Ukraine : « Face à la résistance des Ukrainiens, les Russes semblent avoir perdu tout sens commun » Publicsenat.fr 11 mars 2022

Facebook et Instagram autoriseront les appels à la violence contre les Russes et les appels au meurtre contre Poutine - francesoir.fr 10 mars 2022

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Meta, maison-mère de Facebook et Instagram, autorisera dans certains pays les utilisateurs de ces deux plateformes à appeler à la violence contre les Russes et les soldats russes, selon des courriels internes que l’agence Reuters a pu consulter jeudi 10 mars. En ce sens, les réseaux sociaux adapteront temporairement leur politique en matière de discours incitant à la haine. Cette décision s’appliquera également pour les messages émettant des appels au meurtre contre le président russe Vladimir Poutine ou le président biélorusse Alexandre Loukachenko.

Selon les e-mails consultés par Reuters, les appels à la violence contre les Russes seront autorisés dès lors que le texte de la publication précise que cet appel à la violence ou au meurtre s’inscrit dans le cadre de la guerre en Ukraine.

Plus tôt, Facebook avait également annoncé autoriser les publications qui font l’éloge du bataillon néo-nazi Azov. Le porte-parole de Meta, Joe Osborne, avait déclaré que la société privée « faisait pour le moment une exception en ce qui concerne les publications faisant l'éloge du régiment Azov uniquement si la publication évoque le contexte de la guerre en Ukraine ou son rôle au sein de la Garde nationale ukrainienne ».

Les publications appelant à la violence anti-russe seront autorisées en Lettonie, en Lituanie, en Estonie, en Pologne, en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Russie et en Ukraine. (Plus l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie - Reuters) francesoir.fr 10 mars 2022

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Facebook autorise les appels au meurtre contre les soldats russes et les présidents Vladimir Poutine et Loukachenko - lemediaen442.fr 11 mars 2022

Comme il y a les bons et les mauvais antisémites, il y a les bonnes guerres (Irak, Iran, Libye, Somalie…) et les mauvaises (Ukraine), mais il y a aussi les bons appels à la violence et les mauvais. Facebook vous autorisera à appeler au meurtre des soldats russes ou même de Poutine, mais vous bannira pour une quenelle, attention ! C’est toute la subtilité de nos démocraties à géométrie variable. Évidemment quand on appelle à la violence, les dommages collatéraux sur les civils russes vont exploser.

Facebook va permettre à ses utilisateurs de se lâcher et d’appeler au meurtre contre les soldats russes dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine. Reuters s’est procuré des mails internes concernant la modification temporaire de la politique en matière de discours de haine sur Facebook. Cette autorisation vaut aussi pour les appels à la mort du président russe Vladimir Poutine et du président biélorusse Alexandre Loukachenko. « A la suite de l’invasion russe de l’Ukraine, nous avons temporairement autorisé des formes d’expression politique qui violeraient normalement nos règles, comme des discours violents tels que “mort aux envahisseurs russes” », a déclaré Joe Osborne, porte-parole de Meta. Une tentative pour retrouver par tous les moyens le million d’utilisateurs quotidiens actifs perdus en trois mois ?

Le porte-parole de Meta a aussi déclaré que Meta autoriserait « les éloges du régiment Azov strictement dans le contexte de la défense de l’Ukraine, ou dans son rôle au sein de la Garde nationale ukrainienne ». Rappelons à nos lecteurs, que le régiment Azov est une unité paramilitaire d’extrême droite néonazie intégrée à la garde nationale de l’Ukraine. Clairement antisémite et raciste, elle est accusée de nombreuses violations des droits de l’Homme et liée à l’idéologie suprémaciste blanche.

L’ambassade de Russie aux États-Unis s’est scandalisée : « La politique agressive et criminelle de Meta conduisant à l’incitation à la haine et à l’hostilité envers les Russes est scandaleuse. Les actions de l’entreprise sont une nouvelle preuve de la guerre de l’information… Les autorités américaines doivent arrêter les activités extrémistes de Meta et prendre des mesures pour traduire les auteurs en justice. » Pour ceux qui connaissent pas The Purge, c’est une série où un amendement permet de 19 heures, le soir du 21 mars jusqu’à 7 heures, au matin du 22 mars, la légalisation du meurtre. Nous franchissons un premier pas dans cet océan de la haine dans nos pays autoproclamés « civilisés », la violence se légalise pour des lendemains d’une extrême noirceur, le diable lâche ses démons. lemediaen442.fr 11 mars 2022

En complément.

- Pour Emerson Brooking, chercheur résident à l'Atlantic Council (Think tank basé à Washington ou une officine de l'OTAN-USA - LVOG) ), un groupe de réflexion américain, les exceptions autorisées par Meta représentent une tentative de s'adapter à une situation extrêmement mouvante et tendue. « Facebook essaie d'écrire des règles de guerre en temps réel », résume à l'AFP ce spécialiste de la désinformation en ligne. « La guerre et la violence sont liées de manière inextricable, il est impossible de les séparer ».

« C'est très clairement un sujet très, très complexe, mais qui soulève des inquiétudes en matière de droits de l'homme et de droit humanitaire international », juge de son côté Elizabeth Throssel, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'homme, lors d'un briefing de presse à Genève. Pour elle, le flou qui entoure cette annonce « pourrait certainement contribuer à des discours haineux dirigés contre des Russes en général », insistant sur le fait que « cela serait très inquiétant ».

« On peut penser aux persécutions aux États-Unis contre les Allemands pendant la Première Guerre mondiale ou contre les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale », abonde Emerson Brooking. Il rappelle néanmoins que le changement proposé par Facebook « désapprouve clairement les appels à la déshumanisation de l'ensemble des Russes ».

Elizabeth Throssel a indiqué que le Haut-Commissariat allait parler avec Meta pour avoir des précisions. « Nous allons les (Meta) encourager à regarder de plus près les dégâts qui pourraient accompagner ce changement de politique », a précisé la porte-parole, tout en reconnaissant que le sujet demandait à être examiné de plus près en raison de la complexité des concepts juridiques entourant notamment la liberté d'expression et le contexte particulier d'un conflit.

Ainsi, il est possible « que dans un conflit en cours, appeler à la violence contre ceux qui sont directement engagés dans les hostilité pourrait ne pas être prohibé », a-t-elle laissé entendre, estimant que cela demandait une analyse plus approfondie du Haut-Commissariat et aussi plus d'informations de la part du géant des réseaux sociaux. LVOG - Elle l'envisage ou le cautionne autrement dit, normal.

La réaction de la Russie.

La Russie attaque pour "assistance à des activités terroristes"

Au lendemain de l'annonce de Meta, la Russie a fait savoir ce vendredi 11 mars qu'elle allait engager des poursuites contre le groupe pour « appel aux meurtres » de Russes. Le puissant comité d'enquête de Russie a indiqué lancer ses investigations « du fait des appels illégaux aux meurtres de ressortissants russes de la part des collaborateurs de la société américaine Meta ».

Le Comité engage des poursuites pour « appels publics à des activités extrémistes et assistance à des activités terroristes », et se penche en particulier sur le responsable de la communication de Meta, Andy Stone, qui a annoncé le changement des règles de publication de Facebook et Instagram.

Le Parquet russe a lui demandé de classer le géant de l'internet organisation « extrémiste », et donc d'interdire toutes ses activités en Russie. Il demande aussi au gendarme russe des télécommunications Roskomnadzor de bloquer l'accès à Instagram dans le pays, alors que Facebook n'est déjà plus accessible ou difficilement accessible. En effet, la Russie a bloqué Facebook sur son territoire depuis le 4 mars, en représailles à la décision du groupe californien d'interdire des médias proches du pouvoir (dont la chaîne RT et le site Sputnik) en Europe.

... et bloque aussi désormais Instagram

La demande du parquet russe a semble-t-il été entendue. Ce vendredi, la Russie a e en effet annoncé avoir restreint l'accès à Instagram, qu'elle accuse aussi de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine. « À la suite de la requête du bureau du Procureur général, l'accès au réseau social Instagram (...) sera restreint en Russie », a déclaré le régulateur russe des télécommunications Roskomnadzor dans un communiqué. latribune.fr avec AFP 11 mars 2022


"Et les cons manifestent parce que Poutine veut faire le ménage en éradiquant les hitlériens !"

Ukraine : Il y a les mauvais antisémites et il y a les bons antisémites - lemediaen442.fr 11 mars 2022

« A Kiev, l’émotion reste très vive après la frappe russe près d’un lieu de mémoire important où plus de 30 000 Juifs ont été assassinés par les nazis durant la seconde guerre mondiale » (FranceInfo du 6 mars 2022). Pourquoi préciser « près d’un lieu de mémoire » ? Eh bien tout simplement parce que le mémorial n’a pas été frappé et que le titre accusant l’armée russe d’antisémitisme est bidon, tout comme les déclarations de Volodymyr Zelensky criant au retour de l’holocauste.

Libération a vérifié : l’AFP tout comme le journal israélien YNet sont formels, le mémorial de Babi Yar n’a pas été touché. Le bombardement russe a atteint l’antenne de la télévision à 300 mètres de là. [NDLR : On attend toujours les rectifications des médias et par la même occasion leurs excuses.] On attend également la rectification de la fakenews sur le bombardement du mémorial Babi Yar du président Zelensky.

Au moment où les médias occidentaux titrent sur « l’inquiétude d’une rescapée du massacre nazi de Babi Yar » et laissent entendre que les Russes ont détruit un mémorial de l’holocauste à Kiev, pas de réaction concernant la double destruction (en décembre 2021 et le 26 janvier 2022) du mémorial juif de Lysychansk dans le Donbass. Ah ! les Russes ne peuvent être accusés, car il s’agit de l’« œuvre » de troupes ukrainiennes. C’est tellement différent !

« L’administration militaire et civile de la ville de Lysychansk affirme qu’un mémorial aux victimes juives tuées dans la ville de Lysichansk pendant la Seconde Guerre mondiale, situé dans le cimetière de Green Grove de la ville, a été de nouveau détruit. Actuellement sur les lieux [NDLR : 19 février], il y a une équipe spéciale d’enquête du service de police de la région de Lugansk RUP GUNP de Severodonetsk. Nous vous rappelons que début décembre dernier, ce même monument avait été déjà détruit. Un nouveau panneau commémoratif a été réalisé et installé avec les fonds des citoyens concernés de la ville. Il est à noter que cela s’est produit à la veille du jour du souvenir de l’Holocauste, que toute la communauté internationale célèbre le 27 janvier.

Revenons à Kiev. L’avenue de Moscou a été rebaptisée en 2016, du nom d’un nazi, avenue Stepan Bandera. Qui est-il ? Une réponse est donnée dans Biblio Monde : « Libéré par les Allemands lors de l’invasion de la Pologne en 1939, il se met aussitôt au service le Allemagne nazie et crée une Légion ukrainienne qui participe, en 1941, notamment au massacre des juifs de Liv (Lwow) et à l’assassinat de plusieurs dizaines de professeurs de l’université de la ville, celle où Stepan Bandera avait fait ses études. L’Armée révolutionnaire populaire ukrainienne (UPA) s’est battue contre les soviétiques aux côtés des nazis. » De son côté, « 20 Minutes a mené l’enquête : c’est effectivement quelqu’un qui a une vision très ethnique du nationalisme ukrainien. Il rêvait d’un territoire national débarrassé des Juifs, des Polonais et des Russes. » Le comble est que pour The Times of Israël, Stepan Bandera soit un héros nationaliste en butte à la calomnie. Il a tué des Polonais, mais des Juifs, non, ou alors cela aura échappé par inadvertance au journal israélien : « Stepan Bandera a été dénoncé comme collaborateur nazi par Moscou et les rebelles prorusses de l’est de l’Ukraine. […] Il était le chef idéologique des combattants antisoviétiques qui ont affronté l’Armée rouge et massacré des dizaines de milliers de Polonais dans l’ouest de l’Ukraine. »

Le bataillon Azov, qui attaque Russes et russophones au Donbass, a un drapeau aux couleurs de l’Ukraine, mais son sigle ressemble à une croix gammée… L’utilisation de ce drapeau, le changement de nom d’une avenue sont-ils pour autant les preuves de la « nazification » de l’Ukraine injustement [NDLR : selon les mainstreams] décriée par Vladimir Poutine ? Non, car, selon les médias, ces antisémites font partie du camp du bien.

Il faut croire à une élasticité de la morale de Facebook et Instagram qui demeurent attentifs aux discours de haine, sauf… s’ils ont pour cible l’armée russe. Il y a la bonne haine et la mauvaise haine. Sont autorisés des messages appelant à la mort du président russe Vladimir Poutine ou du président biélorusse Alexandre Loukachenko. Comme dans les animaux malades de la peste de La Fontaine, le bouc émissaire de la crise financière a été trouvé. lemediaen442.fr 11 mars 2022


Déclaration de la Commission d’enquête russe sur les crimes commis contre la population civile dans le Donbass - Réseau Voltaire 10 mars 2022

Cette déclaration a été remise au Conseil de sécurité le 16 février 2022.

Les forces de sécurité ukrainiennes mènent des opérations militaires sur le territoire du Donbass depuis 2014. Pendant tout ce temps – presque huit ans – les autorités ukrainiennes et les membres des formations paramilitaires de ce pays ont pratiquement détruit la population civile des Républiques populaires autoproclamées de Lougansk et de Donetsk.

Les tirs continus d’artillerie lourde, de mortiers, de lance-grenades et d’armes légères ont écourté des milliers de vies, dont celles de personnes âgées et d’enfants, et bouleversé à jamais la vie de personnes qui ont subi de graves blessures. On peut citer l’exemple de Vanya Voronov, qui a miraculeusement survécu à l’explosion d’un obus. Ces personnes – et encore moins les enfants – ne participent pas au conflit armé, ce qui est aussi évident pour les soldats ukrainiens eux-mêmes, qui prennent pour cible des bâtiments résidentiels, des écoles, des hôpitaux, des centres culturels, des infrastructures vitales et des transports publics. Toujours est-il que les autorités ukrainiennes ne prêtent aucune attention à ces fusillades impitoyables et n’assurent pas la sécurité des civils. Au contraire, elles ignorent le problème et encouragent les actions illégales de leurs troupes malgré les accords conclus au niveau international.

Depuis 2014, la Commission d’enquête russe a enquêté en toute légitimité sur des centaines de crimes terroristes et extrémistes contre la paix et la sécurité de l’humanité commis pendant le conflit armé. Sur la base de faits établis, 467 actions pénales concernant des crimes commis en Ukraine et dans le Donbass ont été engagées. Parmi les personnes impliquées dans ces crimes se trouvent notamment des représentants des autorités militaires et politiques ukrainiennes, ainsi que des membres des associations nationalistes radicales « Secteur droit » et « Corps des volontaires ukrainiens » et du bataillon Azov.

L’enquête a permis d’établir que, depuis avril 2014, la partie ukrainienne a bombardé des zones habitées dans les deux républiques autoproclamées en utilisant des systèmes de missiles tactiques « Totchka-U », des lance-roquettes multiples « Grad » et « Ouragan », des roquettes aériennes non guidées et d’autres types d’armes offensives lourdes de nature à frapper sans discrimination et à faire d’importants dégâts, ainsi que des armes légères. En conséquence, des milliers de civils ont été blessés ou tués, et plus de 2 200 infrastructures civiles ont été détruites ou partiellement endommagées.

Les tirs effectués par les forces gouvernementales ukrainiennes à l’aide d’armes explosives ou d’armes légères ou de petit calibre sont la principale cause des pertes civiles.

Pendant toute la durée de l’enquête, plus de 146 000 personnes ont été interrogées et plus de 22 000 personnes, dont quelque 2 500 mineurs, ont été reconnues victimes. À ce jour, des poursuites pénales ont été engagées par contumace contre 103 personnes ayant commis des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité pendant le conflit armé, dont l’ancien ministre ukrainien de l’intérieur, A. Avakov, l’ancien gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, I. Kolomoïski, ainsi que des commandants de brigade et des soldats des forces armées ukrainiennes qui ont tiré sur des civils.

Parmi les crimes commis par les forces de sécurité et les représentants des autorités ukrainiennes, on peut non seulement citer l’utilisation de moyens et de méthodes de combat interdits, mais aussi les meurtres de journalistes russes, d’Andreï Mironov, défenseur des droits humains, et d’Andrea Rocchelli, ressortissant italien, ainsi que des enlèvements de personnes, des entraves aux activités légales de journalistes, des actes de torture, des actes visant à inciter à la haine ou à l’hostilité, des appels publics au déclenchement d’une guerre d’agression et d’autres crimes.

Il a été établi que des membres d’une association criminelle ont enlevé des citoyens russes en Ukraine avec l’aide d’agents des services de sécurité ukrainiens. Leur but est d’échanger ultérieurement ces citoyens contre des militaires ukrainiens, de mutiler leurs prisonniers et d’infliger des traitements cruels à des civils habitant dans le sud-est de l’Ukraine et de les torturer.

Plus tôt, N. Savtchenko, a été condamnée après avoir été reconnue coupable d’avoir tué des journalistes russes et d’avoir franchi illégalement la frontière de la Fédération de Russie. S. Litvinov a également été condamné après avoir été reconnu coupable d’avoir commis un vol à main armée sur un citoyen russe en Ukraine. Un certain nombre d’autres personnes ont été condamnées par contumace. Il a également été établi que 21 attaques ont visé des installations diplomatiques russes à Kiev, Kharkov et Lvov et que des citoyens russes ont été empêchés d’exercer leurs droits électoraux en Ukraine. L’implication de 25 personnes, dont d’anciens députés du Parlement ukrainien (Verkhovna Rada), à savoir A. Lozovoï et V. Parasiouk, a été établie. Le travail se poursuit pour que les autres personnes responsables soient identifiées.

Les éléments de preuve recueillis lors de l’enquête sont également utilisés pour définir la position de l’État devant les différentes juridictions internationales. L’action intentée par la Russie contre l’Ukraine devant la Cour européenne des droits de l’homme est fondée sur des copies de dossiers pénaux remis par la Commission d’enquête concernant le génocide de la population russophone du Donbass, les attaques contre des institutions russes, les bombardements de la région de Rostov, des meurtres de journalistes et d’autres actes de violence commis contre des journalistes.

Avec l’aide de la Commission d’enquête, des avocats russes ont traité plus de 39 000 dossiers, dont quelque 7 500 plaintes de victimes des actes des autorités ukrainiennes, qu’ils ont préparées et transmises à la Cour européenne des droits de l’homme. Le montant total réclamé à titre de réparation est de plus de 350 millions d’euros.

Ces actes illégaux ne resteront pas impunis et, tôt ou tard, les responsables auront à en répondre devant la loi. Si les autorités et les forces de l’ordre ukrainiennes estiment qu’il est acceptable d’incriminer la conscience des citoyens, la Commission d’enquête russe ne tolérera pas ces actes arbitraires. Les enquêteurs continueront de recueillir les éléments prouvant la culpabilité de toute personne impliquée dans des crimes commis contre la paix et la sécurité de l’humanité et contre des citoyens russes.

La Commission fait tout ce qui est en son pouvoir pour que les auteurs des crimes commis dans les régions de Donetsk et de Lougansk aient à répondre de leurs actes.

En tant que garante de la responsabilité pénale, la Commission d’enquête russe continuera de donner suite à tout acte illicite proportionnellement au danger représenté pour la société.


Les Anglo-Saxons envisagent d’exclure la Russie du Conseil de sécurité de l’Onu - Réseau Voltaire 10 mars 2022

Des diplomates britanniques et états-uniens sondent les États alliés sur une éventuelle exclusion de la Russie du Conseil de sécurité (article 23).

Juridiquement, il faudrait préalablement une réunion extraordinaire de l’Assemblée générale sur convocation de neuf membres du Conseil de sécurité (article 109). Cette assemblée extraordinaire pourrait alors amender la Charte des Nations unies (article 6) puis exclure la Russie du Conseil de sécurité.

En définitive, les États-Unis devraient quand même passer en force, en violant l’article 109. Réseau Voltaire 10 mars 2022


La Russie pourrait quitter définitivement le Conseil de l’Europe - Réseau Voltaire 10 mars 2022

Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe (à ne pas confondre avec l’Union européenne) a décidé le 25 février 2022 de suspendre provisoirement les droits de représentation de la Fédération de Russie (photo). Dans un communiqué, il a précisé que cela ne valait pas exclusion et que la Russie restait toujours adhérente et donc soumise à la Cour européenne des Droits de l’homme.

Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, avait salué une « mesure indispensable » après l’« invasion » de l’Ukraine.

Dans un rapport, le sénateur Andrey Klishas (Russie unie, Krasnoyarsk Krai), en sa qualité de président du Conseil constitutionnel, a indiqué que le retrait de son pays du Conseil de l’Europe n’aurait pas de conséquences juridiques dans la mesure où les normes russes sont plus exigeantes que les normes du Conseil de l’Europe.

On se dirige donc vers un retrait pur et simple de la Russie. Réseau Voltaire 10 mars 2022


Le Kremlin va publier les documents des laboratoires biologiques US en Ukraine - Réseau Voltaire 10 mars 2022

Le 9 mars 2022, le Kremlin a annoncé qu’il allait publier les documents saisis dans les laboratoires biologiques états-uniens en Ukraine.

Il semble que les États-Unis ne se sont pas contentés de violer à l’étranger la Convention des Nations unies sur l’interdiction des armes biologiques, ils ont aussi procédé à de très dangereuses expériences au risque d’assassiner leurs cobayes humains.

La veille, le 8 mars, la Chine avait publiquement demandé au Pentagone de s’expliquer sur les 33 laboratoires biologiques qu’il entretient sous divers noms dans 30 pays. Réseau Voltaire 10 mars 2022


Victoria Nuland a reconnu qu’il y a des programmes biologiques US en Ukraine - Réseau Voltaire 10 mars 2022

Tucker Carlson a présenté le 9 mars 2022 sur Fox News un extrait d’une audition de la straussienne Victoria Nuland, le 8 mars, devant la Commission sénatoriale des Affaires étrangères. Elle y reconnaît que les États-Unis collaborent à des programmes de recherche d’armement biologique en Ukraine.

Madame Nuland est sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques. Son secrétariat d’État a cependant affirmé par communiqué le lendemain que « Les États-Unis ne possèdent ni n’exploitent de laboratoires chimiques ou biologiques en Ukraine, ils respectent pleinement leurs obligations en vertu de la Convention sur les armes chimiques et de la Convention sur les armes biologiques, et ils ne développent ni ne possèdent de telles armes nulle part ». Réseau Voltaire 10 mars 2022


Voilà ce qui doit les rendre complètement dingue.

Le Pentagone a expérimenté des coronavirus de chauve-souris en Ukraine - Réseau Voltaire 10 mars 2022

Lors de son briefing du 10 mars 2022, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konashenkov, a précisé que les documents des laboratoires biologiques militaires US en Ukraine attestent que le Pentagone menait des « travaux sur les agents pathogènes des oiseaux, des chauves-souris et des reptiles, avec une nouvelle transition vers l’étude de la possibilité de transporter la peste porcine africaine et l’anthrax ».

Selon lui : « Dans les biolaboratoires créés et financés en Ukraine, comme le montrent les documents, des expériences ont été menées avec des échantillons de coronavirus de chauve-souris ».

En 2018, le responsable de la lutte biologique, chimique et nucléaire au ministère russe de la Défense, le général Igor Kirillov, avait posé la question de la similitude entre l’agent de la peste porcine russe et ceux retrouvés au Centre Richard Lugar sous le nom Georgie-2007.

En 2021, le ministère chinois des Affaires étrangères demandait une enquête sur le rôle du laboratoire militaire US de Fort Detrick dans l’épidémie de Covid-19.

Le 14 janvier 2022, la journaliste bulgare, Dilyana Gaitandzhieva, publiait des documents du Pentagone et du Centre Richard Lugar attestant que le laboratoire militaire US de Fort Detrick menait des expériences dangereuses en Géorgie et en Ukraine sur les soldats de ces deux pays.

Le 7 mars 2022, le ministère russe de la Défense rendait publique la présence en Ukraine de laboratoires militaires US.

Le 8 mars, le ministère chinois des Affaires étrangères demandait au Pentagone de s’expliquer sur les 33 laboratoires biologiques qu’il entretient sous divers noms dans 30 pays.

Le 9 mars, le département d’État lui répondait par communiqué : « Les États-Unis ne possèdent ni n’exploitent de laboratoires chimiques ou biologiques en Ukraine, ils respectent pleinement leurs obligations en vertu de la Convention sur les armes chimiques et de la Convention sur les armes biologiques, et ils ne développent ni ne possèdent de telles armes nulle part ». Réseau Voltaire 10 mars 2022


Le 13 mars 2022

Notre ennemi est dans notre propre pays dit-on, mais cela ne vaut pas pour les masses ukrainiennes, cherchez l'erreur.

On a commencé par sacrifier la caractérisation politique du régime de la Ve République en cessant de le désigner comme une dictature démocratique au sens marxisme du terme, pour ensuite abandonner la dictature du prolétariat, et finir par se vautrer dans la collaboration de classes, bravo, on aura eu faux sur toute la ligne !

Bref, d'un compromis ou d'une modification sémantique apparemment sans conséquence, on a fini par sombrer dans la trahison politique, et nos dirigeants se sont donnés un mal de chien pendant plus d'un demi-siècle pour la camoufler ou la théoriser de manière à ce que les militants n'y voient que du feu et en deviennent eux-mêmes des agents. Vous savez ce qu'on dit en matière de reniement ou d'opportunisme, on commence par le petit doigt et tout le reste suivra un jour.

170 ans plus tôt, les fondateurs du socialisme scientifiques ne s'embarrassèrent pas de conventions pour décrire les différents régimes tels qu'ils les percevaient. Ils se moquaient totalement de la bienséance en vogue à leur époque, ils n'avaient pas de compte à la réaction et à ses représentants ou aux médias, ils appelaient un chien un chien, même un Versaillais. Ils furent pourchassés par leurs ennemis et durent s'exiler d'un pays à un autre.

S'ils évitèrent parfois d'employer les formules les plus incisives qui auraient pu choquer sa gracieuse majesté de l'empire britannique et leur valoir de finir leurs jours dans un cachot ou sur une île déserte, en revanche ils forgèrent un instrument théorique, une arme de guerre d'une puissance redoutable contre le capitalisme, qui valait bien de sacrifier quelques expressions dans des articles remplacés par des synonymes, des figures de style ou des paraphrases tout aussi explicites, bref, jamais ils ne s'imposèrent une quelconque autocensure inutile.

A côté, nos dirigeants bénéficient d'un régime privilégié, mieux ils sont placés sous sa protection, ceci doit expliquer cela.

Ce n'est évidemment pas mon cas. Je me sens plus proche de Marx menacé à tout moment d'expulsion, même matériellement. Vous savez combien il me reste sur mon compte courant en attendant ma retraite vers le 15 mars ? 20 euros, j'ai bien encore 5.000 roupies en espèce dans mon porte-monnaie, mais c'est pour la bouteille de gaz et régler le dentiste. Dès lors, pourquoi je devrais sacrifier mon idéal, vous voulez me le dire ?

Pour se détendre avant de partir sur le front.

Joe Bonamassa Official - "Breaking Up Somebody's Home" - Live At The Greek Theatre

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2CELLOS - Whole Lotta Love vs. Beethoven 5th Symphony

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Cette causerie au format pdf (14 pages)



INTRODUCTION

La civilisation humaine à la croisée des chemins, en prendre conscience est devenu urgent.

Les psychopathes qui se prennent pour les maîtres du monde et qui saccagent la planète pour l'éternité, savent que l'heure a sonné où le capitalisme ou mieux le règne de l'exploitation de l'homme par l'homme est condamné à disparaître, vont-ils aller jusqu'à prendre le risque d'exterminer l'humanité toute entière parce qu'ils ne peuvent pas s'y résoudre, ou les peuples vont-ils parvenir à se dresser héroïquement pour les en empêcher et anéantir définitivement leur capacité de nuisance sur le monde ?


Le doute rend sénile ou fou. Son ennemi, la vérité.

Pourquoi instaurer le doute dans la tête des gens à tout propos, dans quels buts ? Pour les fragiliser, les rendre plus vulnérables pour qu'ils n'aient plus de repères, plus de certitudes, plus de convictions, plus de connaissances, rien à quoi se raccrocher face à la version officielle, le mode de penser, les idées, les comportements qu'ils sont appelés à adopter les vieux fermés.

Le doute alimente l'ignorance au détriment du savoir lorsqu'il est systématique ou élevé au rang de religion de la pensée unique. Il conduit à la paralysie du cerveau, au lieu de dynamiser les neurones il les court-circuite au même titre que la vérité absolue.

Le doute est le pire ennemi de l'imagination qui est indispensable au développement de l'esprit critique.

Le doute est aussi l'ennemi de la connaissance dès lors qu'il la relativise pour mieux la nier ou la pervertir.

Le doute conduit au pessimisme, au passéisme, à la passivité, à la neutralité, à l'absence de confiance en soi, à la démoralisation, au désespoir, à la dépression.

Le doute favorise aussi le mensonge et l'hypocrisie, c'est le masque que les filous endossent pour camoufler leurs réelles intentions.

Le doute, c'est la foi de l'ignorant, la rançon de la paresse intellectuelle, le refuge de l'oisif ou du dilettante, du médiocre, de l'insignifiant.


Les démocrates d'hier sont les fascistes ou suppôts de fascistes d'aujourd'hui, surprenant ?

Non, pas vraiment, cela signifie simplement qu'ils n'ont jamais été démocrates, et que le conservatisme, le libéralisme, l'ultra libéralisme, le néolibéralisme, le libertarisme, le technocratisme et le fascisme partagent bien la même base idéologique et sociale, celle du capitalisme, qui selon les époques, l'état de la crise du capitalisme et le rapport de force entre les classes, ses représentants arborent l'un ou l'autre de ces masques pour tromper les masses sur leur véritable nature ou leurs intentions inavouables, et assurer la stabilité du régime en place, la pérennité du capitalisme ou du système d'exploitation de l'homme par l'homme.

Leur négation, c'est le socialisme ou le communisme, un modèle de société et une idéologie qui reposent sur des rapports sociaux inversés par rapport au capitalisme ou représentent les intérêts sociaux immédiats et historiques des classes exploitées et opprimées par le capitalisme et ses représentants.

C'est la raison pour laquelle ces deux modèles de société et ces deux idéologies sont irrémédiablement antinomiques, inconciliables, et par conséquent ne peuvent pas coexister.



TYRANNIE SANITAIRE EN CONTINUE.

Piqué ou lobotomisé, cela revient au même on en a la preuve.

LVOG - Comment des plus de 80 ans il y en a encore de vivants, ils ne sont pas tous crevés, ce n'est pas normal...

Covid: Castex annonce l'ouverture de la quatrième dose de vaccin aux plus de 80 ans - francesoir.fr 12 mars 2022

Jean Castex a annoncé samedi l'ouverture de la quatrième dose de vaccin "aux plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois", face au léger rebond de l'épidémie de Covid, dans une interview au Parisien.

Le Premier ministre a dit aussi recommander "fortement aux personnes fragiles du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements."

Lundi, le pass vaccinal, qui impose d'être vacciné contre le Covid pour accéder à de nombreux lieux, sera levé même si sa version "sanitaire", qui fonctionne aussi avec un test négatif au virus, sera maintenue dans les établissements de santé au sens large: hôpitaux, Ehpad... AFP 12 mars 2022


Cachez-moi cette molécule qui nuit à notre poison.

Ivermectine : la "Lettre à Andrew Hill" de Tess Lawrie, Pierre Kory et Paul Marik - francesoir.fr 12 mars 2022

Andrew Hill a-t-il volontairement saboté les données sur l’ivermectine pour empêcher son approbation ? Quels liens d’intérêts entretient Unitaid, cette association caritative pour laquelle Andrew Hill travaille ? Qui lui a forcé la main ? C’est la question que lui posent la scientifique Tess Lawrie et les docteurs Pierre Kory et Paul Marik dans ce documentaire adressé sous forme de lettre, dans lequel des extraits vidéo d’échanges entre les différents protagonistes sont inclus.

En octobre 2020, le Dr Andrew Hill a été mandaté par l’OMS pour évaluer l’efficacité de l’ivermectine. Son travail consistait à faire un rapport qui se voulait une synthèse des dizaines d’études effectuées dans le monde entier qui confirmaient l’efficacité de l’ivermectine dans le traitement du coronavirus. Andrew Hill a échangé avec deux médecins américains, le Dr Paul Marik et le Dr Pierre Kory, ainsi qu’avec la scientifique anglaise Tess Lawrie au sujet des données enthousiasmantes qu’ils avaient observées en soignant les personnes.

Dans une prépublication, Andrew Hill écrivait que l’ivermectine était associée à une réduction de l’inflammation, à une clairance virale plus rapide, une hospitalisation plus courte avec une récupération clinique favorable et une baisse de la mortalité de 75%. Cependant, il concluait que l’ivermectine devait être validée par de larges essais randomisés à grande échelle afin qu'une recommandation puisse être établie par les autorités règlementaires nationales et internationales.

Des conclusions évaporées dans sa publication : face à la sévérité de l’épidémie et l’urgence de soigner, Tess Lawrie lui écrit le 17 janvier 2021 pour lui demander de retirer son article, qui pourrait causer de graves dommages en décourageant l'autorisation de l'ivermectine pour soigner le Sars-CoV-2. Le jour suivant, un échange enregistré en visioconférence révèle un Andrew Hill visiblement embarrassé qui se défend maladroitement. Face à lui, Tess Lawrie essaie désespérément de le faire changer d'avis, n'hésitant pas à user de tous les arguments culpabilisants, parlant des patients hospitalisés en soin intensifs ou en train de mourir.

Qui sont les auteurs cachés qui ont influencé le jugement d’Andrew Hill ? Pourquoi ne sont-ils pas mentionnés dans l’étude scientifique ? Des questions laissées sans réponse par un Andrew Hill qui ne peut masquer son immense gêne. Toutefois, Andrew Hill reconnaît que Unitaid, association pour laquelle il travaille, avait son mot à dire dans les conclusions de l’étude. Les trois scientifiques découvrent alors que Unitaid n’est pas l’œuvre de charité qu’elle prétend être et que de sombres intérêts se cachent derrière les nobles intentions.

Reconnaissant implicitement sa faute, Andrew Hill promet de faire tout son possible afin que la molécule soit considérée pour soigner le Sars-CoV-2. Il parle alors de six semaines pour la faire accepter.

Une année a passé. Tandis que les vaccins expérimentaux sont autorisés dans le monde entier, l’ivermectine n’est toujours pas approuvée par les autorités.

Cette lettre bouleversante est l’occasion pour ces médecins et scientifiques d’exprimer à Andrew Hill tous leurs regrets et toute leur peine pour ces occasions manquées, ces vies gâchées ou perdues.

Mais, parce qu’il n’est jamais trop tard, Tess Lawrie lui demande de se racheter en révélant la pression qu’il a subie pour saper les preuves sur l’ivermectine, l’invitant à opérer une rédemption pour réparer tout le mal qu’il a causé. francesoir.fr 12 mars 2022

LVOG - Dis-moi qui te finance et je te dirai pour qui tu travailles ou qui te corromps

- Depuis sa création en 2006, Unitaid a reçu environ 2,5 milliards d'euros de contributions de donateurs dont les principaux sont la France, le Royaume-Uni, la Norvège, la Fondation Bill & Melinda Gates... (Wikipédia.org)



POLITIQUE

Soutien à la candidature de Mélenchon

Déclaration du bureau national du POI – 12 mars 2022

Tous à la marche à Paris le 20 mars à l’appel de l’Union populaire et de Mélenchon.

- Cliquez ici

LVOG - Selon tous les éditoriocrates l'affaire est pliée et le tyran ou chef de guerre serait déjà réélu, qu'en pensez-vous ? On pourrait en vouloir à Poutine de ne pas avoir attendu un mois de plus avant de déclencher son opération militaire, mais selon les informations parvenues aux autorités russes, le gouvernement ukrainien avait l'intention de lancer une grande offensive militaire contre le Donbass et Donetsk le 28 février.

Les médias ont orchestré une campagne hystérique d'intoxication contre la Russie de manière à créer un climat de psychose collective semblable à celui que nous avons vécu depuis deux ans, de sorte que le bon peuple de France se rangera au côté de son sauveur suprême, qui aura la bonté de lui épargner les conséquences de cette guerre, il rêve et le réveil sera cauchemardesque.

Un tel crétinisme est affligeant et par bien des côtés désespérant, c'est ce que j'entends dire, personnellement je n'en attendais pas davantage compte tenu de la situation. Vous connaissez mon analyse sur les masses embourgeoisées, corrompues et toujours aussi ignorantes...


Avec les félicitations de Washington et Bruxelles.

Manifeste : socialistes et communistes russes contre la guerre - revue-ballast.fr 04 mars 2022

Ce jour, la coalition Socialistes contre la guerre, composée de militants socialistes et communistes russes, publie un « manifeste » dans les colonnes du média Rabkor (??????).

Extraits.

- Il s’agit d’une invasion injuste. Il n’existe aucune menace pour l’État russe qui justifierait l’envoi de nos soldats pour tuer et mourir. Ils ne « libèrent » personne. Ils n’aident aucun mouvement populaire. Ils ne sont rien d’autre qu’une armée régulière qui démolit de paisibles villes ukrainiennes sur ordre d’une poignée de milliardaires qui rêvent de garder à jamais leur emprise sur la Russie.

LVOG - La vie était si "paisible" sous le régime néonazi de Zelenski... (lire ci-dessous)

- Nos ennemis ne sont pas à Kiev et Odessa, mais à Moscou. Il est temps de les mettre dehors.

LVOG - Ils auraient pu être aussi à Washington, Paris, Bruxelles, Londres, non ?

- C’est pourquoi nous, socialistes et communistes russes, sommes contre cette guerre criminelle.


Des socialistes et communistes comme les aime Porochenko. Ca se voit qu'ils ne vivent pas dans des caves.

L’ancien président ukrainien, Petro Porochenko sur le Donbass : « Nos enfants iront à l’école, leurs enfants resteront dans les caves ! » - lemediaen442.fr 6 mars 2022

Lors d’une représentation au théâtre de l’opéra d’Odessa, le 23 octobre 2014, l’ancien président ukrainien, Petro Porochenko, avait présenté son programme de développement du pays pour les cinq prochaines années.

À cette occasion, il avait annoncé la couleur quant à la façon de gagner la guerre contre les populations ukrainiennes russophones du Dombass : « Nous aurons du travail, eux non ! Nous aurons des retraites, eux non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants, eux non ! Nos enfants iront à l’école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves du sous-sol ! Parce qu’ils ne savent rien faire ! Et c’est comme ça, précisément comme ça que nous gagnerons la guerre ! »

Cette politique d’épuration par la contrainte perverse a été poursuivie par l’actuel président ukrainien, Volodymyr Zelensky, aujourd’hui en fuite en Pologne, caché dans l’ambassade des États-Unis. Ces propos rappellent étrangement la politique du gouvernement français concernant les non-vaccinés. Porochenko semble avoir été un précurseur d’Emmanuel Macron. lemediaen442.fr 6 mars 2022


L'armée ukrainienne et ses bataillons néonazis reçoivent des renforts : Anarchistes, socialistes démocratiques, antifascistes et militants de gauche d’Ukraine et du monde entier.

Libertaires et pacifistes en Ukraine : le choix des armes ? - revue-ballast.fr 9 mars 2022

Extraits.

Ailleurs, près de Kiev, « Ilya » et ses camarades ont pris les armes contre l’armée russe. Ils s’entraînent au combat. Ilya, qui doit dissimuler son identité en raison de l’escalade de la violence, est un anarchiste qui a fui la répression politique dans un pays voisin et a décidé de résister à l’invasion russe. Aux côtés d’autres anarchistes, socialistes démocratiques, antifascistes et militants de gauche d’Ukraine et du monde entier, il a rejoint l’une des unités de « défense territoriale ». Elles fonctionnent comme des milices volontaires, sous l’égide de l’armée ukrainienne mais avec un certain degré d’autonomie. Fort du soutien autogéré de divers groupes d’entraide et de volontaires civils, les anti-autoritaires possèdent leur propre « détachement international » au sein de la structure de défense territoriale [nationale]. Ils collectent des fonds pour s’approvisionner, via un groupe connu sous le nom de Comité de résistance [??????? ????????]*.

L’Ukraine n’est peut-être pas une démocratie qui fonctionne bien...

LVOG - La preuve :

- Pour s’être opposé, avec un autre militant pacifiste, à la guerre menée contre les séparatistes soutenus par la Russie, certaines de leurs informations personnelles ont été divulguées et leurs noms ont figuré sur une liste de traîtres sur un site Internet d’extrême droite en Ukraine. Ils ont ensuite été attaqués dans la rue par des néonazis. Sheliazhenko assure cependant que la percée des gangs fascistes et des ultranationalistes depuis le soulèvement de Maïdan en 2014 (ayant destitué un président pro-russe en Ukraine [Viktor Ianoukovytch, membre du Parti communiste d’Ukraine dans les années 1980, ndlr]), ne légitime pas l’invasion sanglante par la Russie — comme l’a prétendu Poutine.

LVOG - Enrolés de force dans l'armée néonazie et « interdits de liberté de mouvement » :

- Pendant ce temps, Yurii Sheliazhenko ainsi que d’autres militants pacifistes continuent de s’opposer à la conscription forcée [instaurée le 24 février par le gouvernement ukrainien, ndlr], par des moyens qui incluent la désobéissance civile non-violente. Il nous indique que les hommes âgés de 18 à 60 ans sont « interdits de liberté de mouvement » et ne peuvent pas louer une chambre d’hôtel sans l’autorisation d’un responsable militaire.



DOSSIER UKRAINE

Israël conseille à l’Ukraine de se rendre - Réseau Voltaire 12 mars 2022

Le président de la Knesset, Mickey Levy, n’a pas donné suite à la demande du président ukrainien Volodymyr Zelensky de s’adresser par vidéo à son assemblée. Il a prétexté l’absence de nombreux députés et conseillé une réunion privée par zoom.

Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a téléphoné au président Zelensky pour lui conseiller d’accepter les conditions de la Russie, notamment de détruire les monuments élevés à la mémoire du collaborateur nazi Stepan Bandera et d’arrêter les néo-nazis qu’il a engagés dans son armée. Réseau Voltaire 12 mars 2022


Vladimir Poutine accuse les forces ukrainiennes de «violations flagrantes» du droit international - RT 12 mars 2022

Vladimir Poutine a accusé le 12 mars les forces ukrainiennes de «violations flagrantes» du droit humanitaire. Le président russe a porté ces accusations au cours d'un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, exhortant les deux chefs d'Etat européens à faire pression sur Kiev pour y mettre fin.

Répondant à une question sur la situation humanitaire dans les zones où sont déployées les forces armées russes, Vladimir Poutine a accusé les autorités ukrainiennes, civiles et militaires, de commettre des exactions et de recourir à des tactiques contraires au droit international telles que des «assassinats extrajudiciaires d'opposants», des «prise d'otages de civils» et leur «utilisation comme boucliers humains», ainsi que le «déploiement d'armes lourdes dans des zones résidentielles, à proximité d'hôpitaux, d'écoles et de jardins d'enfants».

Le chef d'Etat russe a également accusé les «bataillons nationalistes» ukrainiens de «perturber systématiquement les opérations de sauvetage et d'intimider les civils qui tentent d'évacuer» les zones des combats. En conséquence, Vladimir Poutine a exhorté Emmanuel Macron et Olaf Scholz à faire pression sur le gouvernement ukrainien pour mettre fin à ces «actes criminels». L'Elysée a rapidement réagi aux accusations portées par Vladimir Poutine, qualifiant ces dernières de «mensonges». Selon l'AFP, le président français et le chancelier allemand ont de nouveau appelé la Russie à «un cessez-le-feu immédiat» et à «lever le siège» de la ville de Marioupol (sud-est) où la situation est «humainement insoutenable». RT 12 mars 2022


L’armée russe accepte dans ses rangs les volontaires étrangers contre les néo-nazis - Réseau Voltaire 12 mars 2022

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité russe, le ministre de la défense, Sergeï Chïgou, a indiqué avoir reçu 16 000 candidatures de volontaires étrangers qui veulent se battre contre les néo-nazis en Ukraine. Il s’agit principalement de personnes ayant combattu Daesh en Iraq et en Syrie.

Le Conseil a autorisé ces recrutements.

Depuis 2007, durant la seconde Guerre de Tchétchénie, Al-Qaïda et les néo-nazis ont fait alliance contre la Russie, sous l’autorité conjointe de Dmitri Yarosh (actuel conseiller spécial du commandant en chef des armées ukrainiennes) et de Dokou Oumarov (alors émir de l’Émirat islamique d’Itchkérie).

L’Ukraine a déclaré avoir engagé 66 000 volontaires étrangers qu’elle a incorporé à ses Forces de Défense territoriales qui comprennent déjà les milices « nationalistes » (au sens de Stepan Bandera).


YouTube annonce bannir RT et Sputnik dans le monde entier - RT 12 mars 2022

La censure des médias financés par la Russie sur les grandes plateformes de partage de contenus américaines se poursuit, celles-ci affirmant lutter contre une supposée désinformation sur l'offensive militaire russe en Ukraine – sans pour autant invoquer d'exemples précis étayant ces allégations. Lire aussi Le logo de Meta vu à travers une loupe, à Moscou, le 28 octobre 2021. Russie : enquête contre Meta pour «appels à la violence et au meurtre contre des citoyens russes»

«Nos lignes directrices interdisent les contenus qui nient, minimisent ou banalisent des événements violents bien documentés et nous retirons les contenus sur l'invasion russe de l'Ukraine qui enfreignent ce règlement», a déclaré le 11 mars un porte-parole de YouTube pour justifier sa décision de censure de RT, Sputnik, ainsi que de l'agence vidéo Ruptly, avant de préciser, selon des propos rapportés par l'AFP : «Conformément à ces règles, nous bloquons également, avec effet immédiat, les chaînes YouTube associées à des médias financés par l'Etat russe dans le monde.»

Au-delà de la censure des médias financés par la Russie, le site de partage de vidéos détenu par Google explique que les contenus concernés peuvent aller d'«allégations faisant passer les victimes pour de fausses victimes jouées par des acteurs» à «des vidéos présentant l'invasion russe comme une opération de maintien de la paix ou de libération».

YouTube tolère certaines incitations à la haine dans le contexte du conflit en Ukraine

YouTube a annoncé que le blocage mondial des médias concernés nécessiterait du temps avant d'être pleinement effectif.

Tout comme Meta et Twitter, YouTube avait déjà bloqué les publications de médias comme Sputnik et RT en Europe, conformément à une décision en ce sens de la Commission européenne en contradiction totale avec les principes de droit à l'information et de liberté de la presse. Ces médias ont donc été interdits sur le sol de l'UE quel que soit leur canal de diffusion : radio, télévision, internet.

La plateforme américaine a en outre fait savoir, selon l'AFP, que certaines publications contenant des incitations à la haine pourront être tolérées à condition qu'elles aient une vocation «pédagogique, documentaire, scientifique ou artistique».

Pour rappel, l'agence Reuters a révélé le 10 mars que les plateformes Facebook et Instagram (qui appartiennent toutes deux au groupe Meta), autorisaient désormais, au moins temporairement, certaines publications appelant à la violence contre l'armée russe.

En réaction, le Comité d’enquête de Russie a ouvert le 11 mars une enquête pénale concernant les appels à la violence et au meurtre visant des citoyens russes sur Meta. RT 12 mars 2022


Haine antirusse autorisée sur Facebook et Instagram : l'ONU condamne la décision du groupe Meta - RT 12 mars 2022

«Je peux vous dire que, de notre point de vue, nous nous opposons clairement à tout discours de haine, à tout appel à la violence. Ce genre de langage est tout simplement inacceptable, d'où qu'il vienne», a déclaré le 11 mars Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétariat général de l'ONU.

Il répondait à la presse au sujet de la récente décision du groupe Meta (qui détient notamment les plateformes Facebook et Instagram) d'autoriser certaines publications appelant à la violence contre l'armée russe et, plus globalement, contre les Russes «lorsqu'il est clair que le contexte est l'invasion russe de l'Ukraine».

Le porte-parole onusien a par ailleurs expliqué que ses «collègues des droits de l'homme» allaient directement interpeller à ce sujet le groupe américain concerné.

Le 11 mars également, l'ambassade de Russie à Washington a demandé aux autorités étasuniennes de mettre fin aux «activités extrémistes» de Meta. Sur les réseaux sociaux, l'ambassade de Russie s'est exprimée en ces termes : «Nous exigeons que les autorités [étasuniennes] mettent fin aux activités extrémistes de Meta, et prennent des mesures pour traduire les auteurs en justice.

Les utilisateurs de Facebook et Instagram n'ont pas donné aux propriétaires de ces plateformes le droit de déterminer les critères de vérité et de monter les nations les unes contre les autres». RT 12 mars 2022


Le Figaro censure l’article sur le Donbass de la journaliste Anne-Laure Bonnel - lemediaen442.fr 12 mars 2022

Le 4 mars 2022, Le Figaro publiait un article de la journaliste Anne-Laure Bonnel qui racontait les conditions de vie de ceux qui habitent dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Ceux que le gouvernement de Kiev considère comme des « terroristes » sont bombardés depuis huit ans.

Les lecteurs du Figaro, par la voix d’Anne Laure, pouvaient avoir un autre son de cloche que les médias dominants concernant l’Ukraine, d’autant plus que la reporter de guerre connaît le terrain. Donbass, film d’Anne-Laure Bonnel, son documentaire de 2016, en témoigne. Après avoir remercié la rédaction d’avoir publié son article sur le Donbass, la journaliste s’étonne de ne plus voir son travail sur le quotidien français.

La Charte de déontologie de Munich — ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes — semble avoir déserté toutes les rédactions françaises, faisant place à la charte de Matignon, des forces extérieures, des lobbys, du manque de courage et de la malhonnêteté. En lieu et place de l’article en question, vous y retrouverez un Page introuvable – Oups, ce contenu n’existe pas ou n’existe plus. La police de la pensée et de l’information juge certainement que ces informations sont peu adaptées à la propagande gouvernementale, un autre son de cloche n’est pas acceptable. En attendant, vous pouvez demander des comptes au journal Le Figaro , surtout concernant les abonnés qui pensaient pouvoir s’informer. lemediaen442.fr 12 mars 2022


Un monde de mensonge - strategika51.org 12 mars 2022

Terme à la mode en ce mois de mars de l’an 2022: désinformation.

Définitions du terme:

“La désinformation est une manipulation de l’opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés.” Vladimir Volkoff

Quelles sont les plus grandes sources de désinformation dans le monde?

Les États

Les multinationales

Les médias sous contrôle de groupes d’intérêts, de lobbies d’influence et des politiques.

Il a suffi qu’un Chef d’État dénonce l’empire du mensonge pour que l’ensemble de la machine devienne hystérique et cible tout ce qui n’émane pas de ses tentacules.

Des décennies bien avant 2022, des personnes éveillées ou dotées d’un extraordinaire esprit critique et d’une solide intuition avaient eu de sérieux doutes sur la version officielle et ridicule de l’assassinat lâche du président John Fitzgerald Kennedy, le programme Apollo (1961-1972), le fameux projet de la “guerre des étoiles” ou Initiative de Défense Stratégique (IDS), la fraude électorale ayant propulsé les Bush père et fils au pouvoir, les attentats sous faux drapeau du 11 septembre 2001, les motifs légers et inconsistants de la guerre d’Afghanistan (2001-2021), l’éviction scandaleuse de José Maurício de Figueiredo Bustani, premier Directeur général de l’Organisation sur l’Interdiction des Armes Chimiques, de la fiole pleine d’urine humaine présentée comme une arme de destruction massive (ADM) par Colin Powell au Conseil de Sécurité des Nations Unies, et qui a servi de prétexte pour l’invasion de l’Irak, les attentats sous faux drapeau attribués au terrorisme islamiste puis les vraies fausses organisations terroristes comme Al-Qaïda/Daech affiliées aux services spéciaux, la fiction Benladen, les fausses histoires du printemps dit arabe (appellation contrôlée), l’hystérie anti-libyenne puis anti-syrienne, l’hystérie anti-iraniene et la propagande anti-coréenne, la propagande anti-chinoises à quatre axes, la russophobie résiduelle de la Guerre froide 1.0, la grande farce du COVID-19 et la manipulation planétaire autour de cette thématique créée de toutes pièces et à laquelle tous les pays ont été forcés d’y participer de gré ou de force.

Le système de désinformation mondiale ne tolère aucune narration indépendante ou contraire à la version qu’il propage, car il ne survit que grâce au mensonge dans le mensonge et l’illusion. Le système survit tant que des milliards de personnes y croient et adhérent à la narration du réel imposé, camouflant une réalité sordide où l’asservissement est pire que toutes les formes d’esclavages que l’humanité a connu depuis les premiers groupes humains plus ou moins organisés.

L’arrogance des élites se cachant derrière un semblant d’empire n’a aucune limite autre que celle, infinie, de leur cupidité. Ils n’ont aucune forme de morale et détestent toute forme d’éthique. Ils vivent du clivage , de la division, du conflit et de la guerre et ne peuvent concevoir un monde autre que celui où ils sèment leur ravages.

En tant qu’individus, il est de notre devoir moral envers l’humanité de dénoncer le mal en tant que tel, nonobstant toute appartenance ou affiliation nationale, ethnique, religieuse, ideologique ou autre. Le mal à cru triompher plusieurs fois au cours de l’histoire mais n’a jamais pu perdurer. La vérité triomphera définitivement un jour. strategika51.org 12 mars 2022


En complément

D’Irak en Serbie, de Géorgie au « Maïdan » : médias menteurs

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Comment font-ils ?

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Révélations sur les laboratoires biologiques américano-ukrainiens. Voilà ce qui les rend fou de rage.

Urgent – La Russie dénonce à l’ONU, preuve à l’appui, les armes biologiques de la peste, anthrax, tularémie, choléra… - lemediaen442.fr 12 mars 2022

Voici la déclaration du Représentant permanent de la Russie, Vassily Nebenzia, lors d'une réunion d'information du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) sur les laboratoires biologiques en Ukraine.

Extraits.

- Tous les documents sont disponibles sur le site Web du ministère russe de la Défense et sont présentés lors de briefings quotidiens. Permettez-moi de citer les exemples les plus éloquents.

L’armée russe a appris les détails du projet UP-4 qui a été mis en œuvre dans les laboratoires de Kiev, Kharkov et Odessa. Il a étudié les possibilités de propagation d’infections particulièrement dangereuses par les oiseaux migrateurs, notamment la grippe H5N1 hautement pathogène (mortelle pour l’homme dans 50 % des cas) et la maladie de Newcastle. Dans le cadre d’un autre projet, les chauves-souris ont été considérées comme porteuses d’agents potentiels d’AP. Parmi les priorités identifiées figurent l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme : pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus. Les documents de projet indiquent clairement que les États-Unis ont activement financé des bioprojets en Ukraine.

- L’analyse des matériaux obtenus confirme le transfert de plus de 140 conteneurs avec des ectoparasites de chauves-souris d’un biolab à Kharkov à l’étranger. On ne sait rien du sort de ces dangereux biomatériaux et des conséquences qu’il pourrait y avoir une fois qu’ils se seront « dissipés » (peut-être en Europe) en l’absence de tout contrôle international. Dans tous les cas, les risques sont élevés qu’ils soient volés à des fins terroristes ou vendus au marché noir.

Pour lire la déclaration en entier :

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Le Conseil de sécurité et les laboratoires biologiques ukrainiens - Réseau Voltaire 12 mars 2022

Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni le 11 mars 2022, sur convocation de la Russie, pour délibérer sur les laboratoires biologiques militaires ukrainiens.

Le ministère chinois des Affaires étrangères avait déjà demandé aux États-Unis de s’expliquer sur les 33 laboratoires biologiques qu’ils entretiennent sous divers noms dans 30 pays.

Après avoir nié toute implication, la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland a reconnu devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères que son pays collaborait à de dangereuses recherches biologiques avec l’Ukraine et qu’ils craignaient que ces recherches soient récupérées par la Russie.

L’administration des Nations unies a témoigné ne jamais avoir été informée de l’existence de programmes biologiques militaires en Ukraine, pays signataire de la Convention des Nations unies sur l’interdiction des armes biologiques.

Les États-Unis et leurs alliés ont déploré que la Russie sonne l’alerte sans preuves. De nouveau, la France a accusé Moscou d’avoir utilisé une arme biologique contre Alexei Navalny et Sergeï Skripal. Les Occidentaux ont affirmé que Moscou prépare une opération biologique en Ukraine sous faux drapeau.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé avoir été informée, depuis 2005, de la collaboration civile entre les États-Unis et l’Ukraine sur de dangereux agents pathogènes. À une date non précisée, elle a demandé, par mail, à l’Ukraine de détruire précautionneusement les stocks d’agents pathogènes de ses laboratoires en raison des risques de dissémination.

Le ministère russe de la Défense a déclaré qu’il publierait les documents saisis dans les laboratoires ukrainiens ; qu’il avait lui-même détruit précautionneusement 320 conteneurs d’agents pathogènes ; et que parmi les recherches de ces laboratoires figuraient les coronavirus de chauve-souris.


La Hongrie compte maintenir ses importations de gaz russe - francesoir.fr 12 mars 2022

La Hongrie ne compte pas suivre l’exemple des autres pays membres de l’Union européenne qui affichent leur volonté de s’émanciper des importations de gaz russe. Le 6 mars, Budapest, qui avait signé deux contrats avec Gazprom en septembre 2021, a annoncé que la Hongrie maintiendrait ses livraisons de gaz russe. 80% de sa consommation de gaz provient de Russie. Pour le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto, interviewé par Veszpremi Naploban le 6 mars, préserver le partenariat entre la Hongrie et la Russie dans ce domaine est impératif.

« Les importations en provenance de Russie représentent plus de 40 % de l'approvisionnement en gaz naturel de l'Europe. Dans le cas de la Hongrie, les importations russes représentent plus de 80 % du gaz consommé dans le pays », a rappelé le chef de la diplomatie hongroise. « Si la proposition de l'opposition de stopper les importations de gaz [russe] était mise en pratique, la Hongrie n'aurait plus de chauffage, plus d'industrie, plus d'emplois — et les entreprises feraient faillite », a-t-il averti.

« La poursuite de l'approvisionnement en gaz est dans notre intérêt », a soutenu Peter Szijjarto, qui a fait valoir que celle-ci était « tout à fait conforme aux règles européennes, car Gazprom ne figure pas sur la liste des sanctions sous quelque forme que ce soit, et Gazprombank ne figure pas sur la liste des banques à déconnecter de SWIFT ». francesoir.fr 12 mars 2022


Grèce: l'irréductible capital sympathie pour Moscou, malgré la guerre en Ukraine - actu.orange.fr/AFP 12 mars 2022

"L'opinion publique grecque a une dimension russophile, nourrie de sentiments amicaux liés à l'histoire, à une culture commune basée sur l'orthodoxie et pour certains, à une méfiance vis-à-vis de l'Occident", note Nikos Marantzidis, professeur d'études slaves, orientales et des Balkans, à l'Université de Macédoine.

Selon un sondage du centre de recherche Kappa, 20% des Grecs interrogés après l'invasion russe de l'Ukraine se disent "plus proches" de Moscou et 45% soutiennent Kiev.

A peine 8% promettent de boycotter les produits russes, 2% d'éviter tout contact avec les Russes. Et si 75% condamnent la position du président Vladimir Poutine, plus de 60% restent critiques vis-à-vis de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Une minorité, pas insignifiante du tout, considère toujours Poutine positivement", observe M. Marantzidis.

Quelle que soit l'issue du conflit, "un noyau dur" de 10 à 15% de l'électorat "continuera de le voir comme un grand dirigeant", estime l'expert. actu.orange.fr/AFP 12 mars 2022

LVOG - Quelle honte ! La formulation de l'article est révélatrice de leur propension à l'autoritarisme. Ils ne tolèrent manifestement pas qu'une tête puisse dépasser, il faut la couper, un avis divergent et vous êtes soupçonné d'être un ennemi de la nation qu'il faut faire taire ou éliminer. Bref, cela pu le fascisme à plein nez. Les pourfendeurs hier des Hitler, Mussolini, Franco, Pinochet, etc. se présentent finalement l'air de rien comme leurs disciples.

J'exagèrerais comme d'habitude ? Non, les faits parlent d'eux-mêmes pour ceux qui veulent bien les prendre en considération.


Le 17 mars 2022

Cette causerie volumineuse et très riche comporte 5 parties ou 6 avec l'avant-propos ci-dessous. Cliquez sur le titre de celle que vous avez envie de lire si vous ne voulez pas toutes les lire ou mieux, téléchargez la causerie pour la lire plus tard à tête reposée.

INTRODUCTION

TOTALITARISME ET RÉGRESSION DANS TOUS LES DOMAINES

DOSSIER UKRAINE

TYRANNIE SANITAIRE

TRIBUNE LIBRE

Cette causerie au format pdf ( pages)


AVANT-PROPOS

On attendra encore un peu avant d'écrire un article sur l'évolution à venir de la situation économique mondiale, le temps que les Chinois et les Russes et leurs alliés annoncent le plan de remodelage des relations commerciales et financières internationales qu'ils sont en train de finaliser, on ne va pas se lancer dans des spéculations oiseuses comme le font certains.

Pour le moment on se contentera d'observer ce qui se passe et d'enregistrer les changements en cours, ou tout du moins ce qu'on veut bien nous en dire ou nous montrer, sachant qu'une grande partie se négocie en secret et qu'on en prendra connaissance en étant placé devant le fait accompli, il sera alors bien temps d'essayer d'en comprendre les conséquences prévisibles.


J'ai écouté ces derniers soirs une conférence dédiée à la paléoanthropologie et trois autres sur la physique quantique, c'est passionnant et on apprend un tas de choses formidables qui font réfléchir.

Chaque fois j'ai évidemment essayé de retenir quelque chose, avec ma mémoire catastrophique ce n'est pas facile, je dois me contenter des grands traits qui me serviront plus tard de points de repère. Du coup, je me suis davantage concentré sur la démarche scientifique de ces chercheurs, histoire de voir si je ne pourrais pas en tirer quelque chose pour améliorer la mienne, c'est une obsession chez moi, toujours progresser sous peine de régresser et de finir sénile.

Je ne vais pas m'étendre sur ce sujet. Ce que j'ai relevé, c'est qu'ils n'écartaient aucune hypothèse dans leurs recherches, même les plus irrationnelles ou improbables qui vous feraient passer pour un fou ou un farfelu si vous osiez seulement les évoquer à voix haute. Ils expliquèrent que c'est en les étudiant sérieusement qu'ils s'embarquèrent dans des raisonnements qui allaient les amener à explorer des champs de la connaissance qu'ils ignoraient jusque-là, qui allait leur fournir des réponses à d'autres questions qu'ils se posaient depuis des années et sur lesquels ils séchaient, ce qui allaient leur permettre de réaliser des progrès considérables dans leurs travaux...

Oser penser est un exercice délicat ou périlleux quand on a le cerveau ramolli, mais quand on est éveillé, c'est merveilleux.

Quand on voit qu'en politique, il suffit d'émettre des idées ou des analyses qui sortent de l'ordinaire ou qui dévient de celles qui sont communément acceptées par telle ou telle chapelle de pensée, pour être aussitôt excommunié ou se voir traité de tout ce qu'on voudra de peu flatteur, on se dit que tous ces gens-là n'ont manifestement pas un mode de pensée scientifique, qu'ils ne veulent pas faire l'effort de réfléchir sérieusement à ce qu'on leur soumet ou ils en sont incapables et ils le savent eux-mêmes la plupart du temps ou plus surement, cela ne les intéresse pas parce qu'ils sont convaincus de posséder la vérité révélée ou définitive, du coup toute discussion avec eux est impossible, vaine ou une perte de temps.

C'est la même chose, dès qu'on ose aller chercher des infos un peu partout ou de manière aléatoire au gré du hasard, car en réalité on n'a pas vraiment le choix, compte tenu que nos champions de la liberté d'expression sont les plus prompts à la bâillonner ou ils se livrent à une autocensure neuronale quasi obsessionnelle, on se fait traiter de tous les noms ou on va vous amalgamer à des ordures ou vos ennemis, histoire de bien vous faire comprendre ce qu'ils pensent de vous, ce qui entre nous me laisse de marbre sachant de qui proviennent ces accusations ou diffamations.

Il n'y a pas si longtemps encore, avant qu'Internet ne devienne un support de communication universel, quand ils informaient leurs lecteurs ou leurs militants, ils ne leur fournissaient pas systématiquement les sources auprès desquelles ils les recueillaient, maintenant que c'est devenu quasiment impossible parce que tout le monde peut les trouver facilement sur le Net, ils restreignent les infos qu'ils diffusent à ce qui sert uniquement leur propagande, du coup elles ne rendent plus compte que d'une toute petite partie de la réalité ou elles sont d'une pauvreté accablante et ne présentent aucun intérêt ou presque. Bref, si vous voulez réellement être informé, il vaut mieux aller voir ailleurs que s'en tenir aux publications du mouvement ouvrier, c'est navrant, mais c'est ainsi. Je vais vous donner un exemple.

En quête d'infos sur ce qui se passe réellement en Ukraine, par hasard en cliquant sur un lien fourni dans un article publié par un média dit alternatif, j'ai atterri sur un blog en fournissant régulièrement, et quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver en présence d'un personnage sur lequel j'ignorais absolument tout, jusqu'à ce que je découvre en faisant des recherches sur le Net qu'il exécrait dans des proportions inouïes tout ce qui se réclamait de la gauche depuis 1789. Il se définit comme bonapartiste et voue littéralement un culte à Poutine. Cet ex-militaire, recyclé dans les affaires et devenu aussi analyste politico-stratégique vit en Russie, il présente la caractéristique de ne pas pouvoir blairer Macron, les mondialistes de Davos, les néolibéraux, la droite conservatrice et l'extrême droite, ce serait une sorte de gaulliste attardé, dont la marge de manoeuvre est réduire à néant ou au rôle de spectateur impuissant de l'histoire qui se déroule sous ses yeux, ce qui est particulièrement frustrant.

Dans le cadre de ses activités professionnelles en tant que conseiller auprès de grandes entreprises commerciales et financières internationales installées en Russie, quels que soient ses états d'âme ou l'évolution de l'opération militaire lancée par Poutine en Ukraine, il ne peut pas se permettre de fournir des informations erronées ou des analyses foireuses sous peine de perdre tout crédit auprès de ses clients, bref, de perdre son boulot tout simplement, contrairement à la multitude d'abrutis qui interviennent dans les réseaux sociaux et diffusent des fausses informations ou les médias alternatifs, qui la plupart du temps sont plus occupés à manipuler la réalité pour satisfaire les attentes de leurs lecteurs ou leur livrer ce qu'ils ont envie de lire, voir ou entendre pour ne pas les perdre, plutôt que servir et partager la vérité des faits qui est sacrifiée.

Ma démarche n'a rien d'étrange ou d'extraordinaire, elle est tout simplement paradoxale, tout comme peuvent l'être beaucoup de choses à notre époque, à toutes les époques peut-être, quand on y regarde de plus près, on s'aperçoit qu'en réalité on ne fait que se servir de notre ennemi pour servir notre cause, il faudrait être idiot pour ne pas en profiter, non ?

Dès lors que rien ne peut altérer nos intentions ou nous détourner de nos objectifs politiques, on peut tout se permettre ou presque. Cependant, j'ai bien conscience que ce n'est pas donné à tout le monde, c'est la raison pour laquelle il m'arrive de reproduire des infos sans fournir leurs sources, pour protéger les lecteurs en quelque sorte, car certains sont vulnérables ou facilement influençables bien que généralement ils prétendent le contraire.

J'ai constaté au cours de l'expérience que j'ai acquise depuis de longues années en discutant avec un tas de personnes d'horizons politiques très divers, que ceux qui condamnaient la démarche dont je viens de vous parler, étaient en général les plus bornés, les plus superficiels, et la plupart du temps les plus hypocrites, menteurs, les plus malhonnêtes et sournois qui soient, donc partant de là je ne voyais pas ce qu'ils pourraient m'apporter et j'estimais qu'ils n'étaient pas plus fréquentables que le personnage que je vous ai présenté. C'est triste à dire de personnes qui en apparence étaient plus proche de moi ou de ma famille politique, mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, je ne vais tout de même pas me mettre à vous raconter des histoires, n'est-ce pas ?

- La servitude, c'est vivre comme on ne le veut pas. (Aristote - Les politiques)

Et 23 siècles plus tard on en est encore là, hélas ! Cela devrait nous inciter à faire preuve d'un peu de modestie ou à réfléchir à deux fois avant de s'exprimer, surtout sur quelque chose qu'on n'a pas étudiée ou qu'au premier abord on ne connaît pas.

Au XVIe siècle, La Boétie précisera, la servitude volontaire, par ignorance, confort ou conformisme, histoire qu'on comprenne bien que le processus historique qui présidait au destin des peuples était inconscient.

A leur tour Marx et Engels préciseront, qu'il devait en être ainsi aussi longtemps que les hommes ne seraient parvenus à inventer et développer les moyens de leur propre émancipation du règne de la nécessité, qui a force de loi suprême chez l'espèce animale, avec laquelle les hommes n'ont manifestement pas rompu si on en juge par l'actualité politique et sociale internationale, n'est-ce pas ?

On vécut dans l'obscurité tout au long du XXe siècle contrairement aux apparences révélatrices mais aussi trompeuses, qu'incarna magistralement le trait de lumière et de génie que fut la révolution russe de 1917, qu'après coup on aurait dû caractériser d'anachronisme dans l'océan d'inconscience qui dominait le monde, bien qu'elle nous montrait la voie à emprunter pour conquérir notre émancipation, on échoua à la caractériser ainsi, et du coup à en retenir les enseignements si précieux pour notre combat politique.

Bien que les conditions matérielles aient été réuni pour avancer sur la voie de notre émancipation, à aucun moment nous ne parvinrent à en tirer profit pour renouer avec ces enseignements ou plutôt avec la méthode du matérialisme dialectique, au point de céder à la confusion extrême à laquelle nous assistons aujourd'hui, qu'illustrent les analyses et les positions adoptées par ceux qui parlent en notre nom à gauche ou à l'extrême gauche sur la mystification climatique, sanitaire et le conlit armé entre l'OTAN et la Russie sur le territoire ukrainien.

Il faut toutefois préciser ou rappeler que les conditions indispensables pour franchir une étape décisive sur la voie de notre émancipation qu'incarne une révolution politique et sociale, n'ont jamais vraiment été réunies en France, du fait qu'elles nécessitent une gigantesque crise sociale frappant violemment l'ensemble des couches de la classe ouvrière et des classes moyennes, dont une grande partie est réduite au chômage et à la pauvreté ou à la misère, et la paralysie ou l'effondrement du pouvoir politique rejeté par les masses, hormis les courtes périodes de l'après-guerre 14-18 et 39-45 au cours desquels l'absence d'un véritable parti ouvrier socialiste ou communiste fit défaut, par conséquent il fut impossible d'avancer dans cette voie, et par la suite on fut incapable de construire ce parti, les masses et le mouvement ouvrier étant livrés à des imposteurs ou des traitres.

Si la nature des rapports sociaux n'ont pas changé depuis l'avènement du capitalisme, en revanche la répartition du capital en fonction des différents secteurs économiques a connu d'importantes modifications, leur poids dans l'économie et dans la société ont évolué en fonction des nouveaux besoins qui allaient être créés au cours du XXe siècle et plus particulièrement depuis une cinquantaine d'années, parmi lesquels ceux liés au divertissement et à la communication destinés à la population en général et qui seraient accessibles à tous ou presque.

Ces moyens de communication, dont la multiplication des chaînes de télévision et de radio, et plus récemment Internet avec la multiplication des blogs ou portails et les réseaux dits sociaux, devaient permettre à la population d'être mieux informée sur le monde dans lequel elle vivait, donc favoriser sa prise de conscience du fonctionnement de la société, théoriquement seulement comme on peut le constater quotidiennement, car en réalité ils n'ont jamais été conçus à cette fin, contrairement à ce que les naïfs ont imaginé, estimant à tort qu'ils allaient servir la démocratie, alors que c'est exactement le contraire que leurs concepteurs et les autorités politiques avaient en tête et qui allait se produire.

Alors à quoi devaient-ils servir ? A faire en sorte que les masses deviennent les propres instruments de leur servitude ou oeuvrent inconsciemment à leur propre perte, les transformant en autant d'agents manipulés ou légions fanatisées plus ou moins anonymes au service de l'oligarchie et porte-parole de son nouvel ordre mondial totalitaire, en ennemis de la démocratie, de la liberté et du socialisme.

Chacun a pu constater au cours des deux dernières années écoulées à quel degré de conditionnement les masses pouvaient parvenir grâce en grande partie à ces moyens de communication, parce qu'elles étaient déjà corrompues par le capitalisme et son idéologie, car il existe toujours une base matérielle (ou des rapports sociaux) à l'origine tout comportement dans la société, ce que la plupart ou pratiquement tous ignorent hélas !

Cela révèle et signifie que les masses se sont détournées de toutes les organisations et de tous les médias dits alternatifs qui leur proposaient des analyses différentes de la situation. Quant aux éléments les plus avancés ou conscients qui appartiennent à différentes classes de la société et qui se sont tournés vers ces organisations ou ces médias, ils n'ont pas pu se fédérer ou se rassembler pour servir de contrepoids à la propagande officielle, dans la mesure où ils étaient eux-mêmes en proie à une grande confusion, du fait qu'en refusant de rompre avec le système capitaliste et ses institutions, ils se condamnaient à reproduire leurs contradictions, ce qui devait les conduire fatalement à l'impuissance, à perpétuer leurs divisions jusqu'à la dislocation finale.

Si je vous dis que c'est leur refus d'adopter le socialisme qui en est la cause, vous allez m'accuser de vous raconter des histoires ou d'être demeuré un épouvantable dogmatique, désolé, je n'ai pas trouvé d'autres explications.

A l'évidence, les hommes ou plus précisément les exploités et les opprimés ne sont pas encore parvenus à construire l'instrument indispensable pour conquérir leur émancipation du règne de la nécessité, le parti politique qui leur fait tant défaut aujourd'hui, à se doter de dirigeants qui auraient assimilé que "la dialectique n'est pas autre chose que la science des lois générales du mouvement et du développement de la nature, de la société humaine et de la pensée." (Friedrich Engels (1878) : Anti-Dühring)

C'est je crois une des clés les plus importante pour résoudre le problème auquel est confronté la civilisation humaine. Trotsky avait affirmé dans les années 30, que pour réaliser dans l'avenir une révolution socialiste les choses seraient beaucoup plus compliquées que dans le passé, parce que cela nécessiterait forcément que les masses aient acquis au préalable un niveau de conscience incomparablement supérieur à celui qu'avaient nécessité les révolutions antérieures.

Si ma mémoire qui est fort mauvaise ne me trahit pas ou ne pas dire une bêtise, je crois me souvenir qu'il n'avait pas insisté sur les raisons pour lesquelles il était parvenu à ce diagnostic ou à émettre cette hypothèse, mais on peut les deviner assez facilement 85 ou 90 ans plus tard, j'ai eu l'occasion de les évoquer à de nombreuses reprises dans mes causeries. On peut citer notamment l'amélioration considérable de la condition ouvrière qui ne favorise pas vraiment le combat politique pour un changement de régime, mais privilégie le parlementarisme bourgeois, la collaboration de classes, l'implication des masses dans le fonctionnement des institutions par le biais du suffrage universel conduisant à leur subordination croissante aux institutions au détriment de la rupture avec ces institutions et du socialisme, l'émergence d'une vision déformée du capitalisme et de ses institutions auquel les masses vouent finalement un culte au détriment de leur lutte de classe dans laquelle seule une minorité s'engage et s'organise, la dégénérescence et la neutralisation du mouvement ouvrier contrôlé par la social-démocratie passé du côté de la réaction et par les staliniens permettant aux capitalistes d'aller toujours plus loin dans l'exploitation et l'oppression des masses réduites à l'impuissance, etc.

On peut observer quotidiennement à quel point ces 3 ou 4 facteurs sont omniprésents et influencent le cours ou l'orientation de la société, dont le pendant politique se caractérise par l'inexistence d'un véritable parti (et internationale) ouvrier révolutionnaire.

En Complément pour emmerder ceux qui détiennent la vérité en otage.

Un entretien avec Christine Deviers Joncour

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En complément, on comprend pourquoi les imposteurs de gauche sont haïssables.

1,5%, c'est encore trop, 0 c'est mieux.

Présidentielle : Anne Hidalgo change de stratégie et tape sur Jean-Luc Mélenchon - europe1.fr 14 mars 2022

Anne Hidalgo a décidé d'orienter ses critiques vers Jean-Luc Mélenchon, son principal concurrent à gauche. En effet, sa chute à 1,5 % dans les sondages est due au vote utile à gauche, qui favorise le candidat insoumis, seul en capacité d’accéder au second tour.

Discréditer Jean-Luc Mélenchon aux yeux des électeurs de gauche, c’est l’ultime chance de la maire de Paris pour remonter au-dessus des 5%, seuil de remboursement des frais de campagne. En effet, la candidate du PS doit impérativement atteindre ce résultat pour espérer sauver le parti socialiste de la faillite.

Un haut cadre affirme : "À moins de 5% on n’est pas remboursé et on n’aura pas de député… Donc on est mort." europe1.fr 14 mars 2022

LVOG - Le cadavre du PS bouge encore, celui du PCF aussi ?

- Selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio, Anne Hidalgo ne convainc pas les électeurs des classes populaires et surtout les jeunes, avec 0% chez les moins de 24 ans. parismatch.com 16 mars 2022


Quand un porte-parole du wokisme et de la cancel culture s'en prend à l'école.

Présidentielle: Jadot n'exclut pas de réduire la durée des vacances scolaires en cas d'élection - BFMTV 17 mars 2022

Le candidat écologiste à la présidentielle, Yannick Jadot, n'exclut pas de "réduire la durée des vacances" scolaires et de "revoir les obligations de service des enseignants", dans une interview à La Croix publiée mercredi soir.

Selon l'eurodéputé, "il faut mieux articuler et équilibrer dans la journée les savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter) et consacrer plus de temps aux savoirs pratiques, à la nature, à la culture, aux sports, aux travaux manuels". BFMTV 17 mars 2022


Un analyste financier s'inquiète...

Lu - Les révolutions naissent souvent d’un grand mécontentement latent, et il est très fort. D’un ressentiment conséquent. Il l’est. D’une frustration trop longtemps rentrée. C’est le cas.

Mais pour que l’explosion finale ait lieu il faut un détonateur.

Historiquement, c’est toujours le même.

Le pain, la brioche et la famine.

Quand les gamelles se vident, quand les estomacs crient famine, alors, la France explose.

Cette période inflationniste a intérêt à être très bien traitée par le gouvernement qui ne prend pas la mesure de la situation.

Partout, les gens cessent de travailler car travailler n’est plus rentable, car se déplacer est trop coûteux. Produire n’est plus rentable.

LVOG - La haine farouche du peuple envers le régime en place et tout ce qu'il incarne, gronde, va aller en s'amplifiant, l'heure de la confrontation générale qui sera d'une extrême violence approche, nous la souhaitons ardemment, faire table rase du passé devient chaque jour qui passe une nécessité de plus en plus impérieuse, urgente...

En complément avec Twitter.

Vers un soulèvement général insurrectionnel ?

- Grève nationale et illimitée des camionneurs en Espagne contre la flambée du prix des carburants. Depuis lundi des milliers de routiers de petites et moyennes entreprises ont sorti les gilets jaunes et bloquent autoroutes, ports et plateformes logistiques dans le pays.

- Des salariés du BTP et des agriculteurs bloquent la raffinerie de Lespinasse près de Toulouse contre l'explosion du prix des carburants.

- Opération escargot des agriculteurs sur l'A62 avant de rejoindre le blocage de la raffinerie de Lespinasse près de Toulouse où les agriculteurs comptent passer la nuit. Des professionnels multiplient les actions ces derniers jours contre la flambée des prix des carburants.

- Action coup de poing des agriculteurs devant la préfecture du Lot-et-Garonne à Agen contre la flambée du prix des carburants. (Radio Cool Direct)

- Blocage des dépôts pétroliers pour la deuxième journée à Brest et Lorient par des pêcheurs, agriculteurs et salariés du BTP contre la flambée du prix des carburants. Le dépôt de Vern près de Rennes est lui aussi bloqué depuis hier soir et celui de La Rochelle depuis ce matin.

- Plus de 200 CRS et gendarmes, un canon à eau ainsi qu'un hélicoptère de la gendarmerie déployés pour lever le blocage du dépôt pétrolier de Vern près de Rennes ce soir...

- Le dépôt pétrolier de Lorient débloqué par les gendarmes ce soir alors que les stations services bretonnes commencent à avoir des pénuries. À Brest les professionnels ont mis en place des barricades autour du dépôt pour empêcher de se faire déloger.

- Des transporteurs, agriculteurs et citoyens bloquent depuis trois heures du matin la plateforme logistique Clésud à Miramas qui alimente de très nombreuses grandes surfaces du Sud de la France contre la flambée du prix des carburants.



INTRODUCTION

Macron en quête de légitimité ?

Présidentielle : Macron en tête des intentions de vote chez les personnes LGBT, selon un sondage - BFMTV 15 mars 2022

Le président de la République recueille 22% des intentions de vote au premier tour, selon une enquête de l'Ifop pour le magazine Têtu. BFMTV 15 mars 2022

LVOG - Le régime est-il décomposé à ce point-là ? Il faut croire, non ?

En complément.

Twitter - Le litre de gazole a pris 80 centimes en un an pour atteindre 2,20€ aujourd'hui.

Sur ces 80cts, 45 arrivent dans les poches de l'Etat (56% de taxe) et le gouvernement voudrait nous faire croire qu'ils nous font une "remise carburant" à quelques jours de la présidentielle ?


Où a-t-on entendu cela le 13 mars 2022 ?

- "S'il y a des violences, ça sera la responsabilité de l'Etat. En sept ans, rien n'a avancé, et en sept jours de violences, les choses ont bougé. La violence est nécessaire".

Réponse : En Ukraine, non, en France, en Corse, à croire que ce sont les mêmes régimes.

La manifestation en soutien d'Yvan Colonna a viré à "l'émeute" à Bastia - francesoir.fr 13 mars 2022

AFP - Après une heure, de défilé au cri de "Etat français assassin", la manifestation en soutien à Yvan Colonna dimanche à Bastia a viré à "l'émeute", selon le procureur de Bastia, avec un bilan final de 67 blessés dont 44 membres des forces de l'ordre.

"Des émeutes ont lieu à Bastia depuis 16h30", a expliqué à l'AFP en début de soirée le procureur de la République de Bastia, Arnaud Viornery, "et les violences se poursuivent".

"Un incendie a été déclenché à l'hôtel des impôts" par les émeutiers avant d'être éteint par les pompiers, a-t-il ajouté.

La manifestation, partie à 15h00 sous une pluie fine et froide du palais de justice, s'était auparavant déroulée dans le calme. Le slogan "Statu Francese Assassinu", repris par les milliers de participants --7.000 selon les autorités,12.000 selon les organisateurs--, traduisait cependant la tension dans l'île depuis le 2 mars et l'agression de l'ancien berger à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), qui l'a plongé dans le coma.

"Liberta, Liberta !": capuches sur la tête pour les plus jeunes, parapluie pour les plus âgés, toutes les générations étaient représentées dans une foule sur laquelle flottaient de nombreux drapeaux frappés de la tête de Maure, ainsi que des banderoles portant le visage de Colonna.

La colère a débordé dès l'arrivée du cortège à la préfecture à 16h00, avec des échauffourées entre les forces de l'ordre et "300 manifestants encagoulés", selon les autorités, vêtus de noir et pour certains équipés de masques à gaz, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Ne filmez pas, salauds de Français": pour certains, la présence des journalistes sur place n'était visiblement pas souhaitée.

Gaz lacrymogènes et canons à eau d'un côté, cocktails molotov, bombes agricoles et cailloux récupérés sur les voies ferrées de l'autre: à 20h00, "les attaques se poursuivaient dans différents secteurs du centre-ville de Bastia, avec une violence extrême", avait précisé la préfecture, selon qui des "émeutiers" auraient tiré "à de nombreuses reprises à la carabine à plomb" sur des membres des forces de l’ordre.

Ces heurts ont duré jusqu'à 22h30, selon le dernier communiqué de la Préfecture, qui avait appelé "la population du centre-ville de Bastia à éviter de sortir de chez elle".

Chez les manifestants, tous ne cautionnaient pas ces violences: "La manifestation c'était bien, tranquille, (...) il ne faut pas retenir que les débordements", a insisté Dominique Mannucci, 50 ans, auprès de l'AFP.

De fait, l'appel officiel à la manifestation était sobre, demandant "la vérité et la justice pour Yvan, la liberté pour les patriotes et la reconnaissance du peuple corse".

Pour Gilles Simeoni, président autonomiste du conseil exécutif de Corse et ancien avocat d'Yvan Colonna, "il faut aller aujourd'hui au-delà des slogans".

"La colère et l'indignation s'expriment", a-t-il concédé auprès de l'AFP, pendant la marche: "Mais ce qui compte, c'est que le peuple corse tout entier est mobilisé contre l'injustice, l'exigence de vérité et au-delà pour une véritable solution politique" entre l'Etat et la Corse.

Pour Marité Costa, 58 ans, cette colère s'explique: "On dit +les jeunes, c'est des casseurs+, mais c'est pas des casseurs, ils se battent pour un idéal. C'est grâce à eux que ça a bougé".

La quinquagénaire fait référence à la décision du Premier ministre Jean Castex de lever le statut de "détenu particulièrement signalé" (DPS) de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, deux autres membres du "commando Erignac" encore détenus sur le continent. Statut qui bloquait le rapprochement des trois hommes dans une prison corse.

"C'est trop tard! Les Corses ne sont pas dupes. On se fout de notre gueule", a estimé Antoine Negretti, 29 ans. "S'il y a des violences, ça sera la responsabilité de l'Etat. En sept ans, rien n'a avancé, et en sept jours de violences, les choses ont bougé. La violence est nécessaire".

"Ce n'est qu'un petit pas, on souhaite plus d'avancées, de dialogue, la reconnaissance de notre peuple", a insisté Lelia Beretti, 27 ans.

La découverte juste avant la manifestation d'un stock d'environ 300 cocktails molotov avait déjà indiqué l'ambiance, malgré de nombreux appels au calme ces dernières 48 heures.

"Si l'émotion est légitime, elle ne peut et ne doit conduire à la violence", avaient ainsi estimé quelque 60 maires et élus de Haute-Corse dans une motion. AFP 13 mars 2022

LVOG - Contre la violence soi-disant légitime de l'Etat, il arrive un moment où seule la violence est légitime pour faire valoir nos droits, sinon on se résigne au sort que nous impose l'Etat.


Massacre au Yémen. Dans l'indifférence générale ou deux poids deux mesures.

A mettre au compte des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Arabie saoudite allié d'Israël.

- Selon un rapport de l’ONU publié en novembre 2021, depuis 2014 la guerre au Yémen a fait près de 380 000 morts, dont une grande majorité en raison des conséquences indirectes des combats, comme le manque d’eau potable, la faim et les maladies, plus de 10 200 enfants ont été tués ou blessés, plus de 2500 écoles ont été détruites.

Vidéo :

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LVOG - Les Etats à l'origine de ce massacre de masse n'ont fait l'objet d'aucune condamnation internationale, aucune censure, aucun boycott, aucun blocus économique, aucune exclusion d'institutions internationales, en toute impunité.


La guerre en Ukraine en cache une autre : des enfants en sont victimes au Yémen - lemediaen442.fr 15 mars 2022

L’Arabie saoudite, client et ami de la Macronie

L’Arabie saoudite a exécuté 81 hommes au cours des dernières 24 heures, dont sept Yéménites et un Syrien, accusés notamment d' »allégeance à des organisations terroristes étrangères » et de « croyances déviantes », a déclaré l’agence de presse d’État Saudi Press Agency. Ce nombre d’exécutions éclipse les 67 exécutions dans le royaume en 2021 et les 27 en 2020.

Macron vend des d’armes… si elles ne font pas de mal aux civils

Malgré le Traité qu’elle a signé, la France a livré pour 1,379 milliard d’euros de matériels de guerre à l’Arabie saoudite et pour plus de 287 millions d’euros aux Emirats arabes unis. Le 9 mai 2019, Emmanuel Macron a dit « assumer » la vente d’armes françaises à l’Arabie saoudite, assurant avoir la « garantie » qu’elles « n’étaient pas utilisées contre des civils » au Yémen.

Un enfant de moins de 5 ans meurt toutes les 9 minutes au Yémen

Les 13 000 Ukrainiens russophones tués depuis 2014 par l’armée de Kiev, vous n’en avez pas entendu parler. Alors, bien entendu, les 47 enfants tués ou mutilés en janvier et février dans la guerre au Yémen, non plus. Pourtant le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) l’a publié, mais les médias n’ont rien relayé et les gouvernements encore moins. Depuis le début du conflit plus de 10 200 enfants ont été tués ou blessés, plus de 2500 écoles ont été détruites, occupées pour des besoins militaires ou utilisées comme refuge pour les déplacés. Selon un rapport de l’ONU publié en novembre 2021, la guerre a fait près de 380 000 morts, dont une grande majorité en raison des conséquences indirectes des combats, comme le manque d’eau potable, la faim et les maladies. La guerre au Yémen oppose depuis 2014 les Houthis, soutenus par l’Iran, aux forces gouvernementales, appuyées depuis 2015 par une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite et à laquelle participent les Emirats arabes unis. Près de 80% des 30 millions d’habitants dépendent de l’aide humanitaire.

Une guerre au Yémen ?

Sur un site du service public on trouve au premier plan « Guerre en Ukraine : comment aider les Ukrainiens depuis la France ? » En cherchant le mot Yémen sur le même site, on ne trouve que « Informations complémentaires : L’ambassade de France au Yémen est fermée ». Le site du ministère des Affaires étrangèreshttps://lannuaire.service-public.fr/ambassades/ambassade-ou-mission-diplomatique_172375 mentionne « Risque élevé d’assassinat et d’enlèvement ». Passer ses vacances au Yémen est donc fortement déconseillé.

Comment se porte la population ?

La population ? le ministère des Affaires étrangères y reste totalement étranger. Quelle différence avec la population ukrainienne — non russophone — qui doit obligatoirement être soutenue contre les descendants des communistes soviétiques ! Une fois de plus le deux poids, deux mesures, que ce soit par l’appel à l’émotion ou par le silence la communication institutionnelle est totalement manipulée.

À se fier aux ministères français, au Yémen, ce n’est pas un problème humanitaire, mais politique : « La France condamne fermement les tirs de missiles revendiqués par les Houthis contre le territoire émirien et le territoire saoudien les 23 et 24 janvier, qui interviennent après les attaques houthies du 17 janvier dernier sur Abou Dabi. La France réitère son soutien aux Émirats arabes unis et à l’Arabie saoudite et son attachement à leur sécurité et à la stabilité régionale. » La France prend donc partie dans la guerre au Yémen. En l’occurrence, quelle coïncidence ! il s’agit des clients de son industrie d’armement. lemediaen442.fr 15 mars 2022


L'inde est une décharge à ciel ouvert, bientôt ce sera le tour de la France entière régie par un régime de terreur et de délation !

Tri des déchets: le compost va devenir obligatoire en 2024 - francesoir.fr 15 mars 2022

Le tri des déchets organiques en France deviendra obligatoire pour les professionnels, les collectivités locales, les industriels et les particuliers à partir du 31 décembre 2023, par le biais de la loi anti-gaspillage 2020. Il faudra donc posséder une solution pour trier les épluchures de fruits et légumes et les restes des repas. « Le compostage est un levier majeur pour réduire à la source nos déchets », explique l’association Zero Waste France.

S’il est impossible de posséder votre propre composteur, vous pourrez vous tourner vers les composteurs collectifs ou partagés, qui sont déjà installés dans certaines zones. Actuellement, quatre millions de Français utilisent le système du compostage chez eux. francesoir.fr 15 mars 2022

LVOG - Tu n'as déjà pas de fric pour bouffer à ta faim, régler tes factures ou vivre décemment, on s'en contrefout, tu te démerderas pour trouver et acheter un composteur... ou faire un détour pour aller balancer discrètement tes ordures ici ou là. Vous aurez compris que dans ces conditions chacun sera amené à : soit continuer de foutre ses ordures dans la poubelle comme d'habitude sans les trier, soit à s'en débarrasser n'importe où à la première occasion.



TOTALITARISME ET RÉGRESSION DANS TOUS LES DOMAINES

Le capitalisme est nuisible à toutes les espèces et à notre planète

Les néonicotinoïdes seront à nouveau autorisés en 2022 - francesoir.fr 15 mars 2022

Publié le 1er février 2022 au Journal Officiel, un arrêté autorise les néonicotinoïdes sur les semences de betteraves sucrières en 2022. Ces produits sont pourtant interdits depuis 2018.

Surnommés les tueurs d'abeilles, ils sont pointés du doigt pour leurs effets nocifs sur la biodiversité. Malgré tout, les producteurs ont obtenu une nouvelle dérogation d'une durée de 120 jours pour protéger leurs récoltes de la jaunisse.

Une toxicité pourtant avérée

Utilisés dans l'agriculture pour la protection des plantes contre les insectes parasites, les néonicotinoïdes sont des neurotoxiques. Ils affectent principalement le système nerveux central des insectes. Ils sont donc extrêmement efficaces pour lutter contre la prolifération des pucerons sur les cultures. Ces insecticides sont pourtant particulièrement néfastes pour les pollinisateurs et interdits en Europe depuis 2018.

Une étude menée par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) a démontré qu'une faible quantité de ces produits pouvaient décimer une colonie entière d'abeilles.

LVOG - La même méthode mafieuse à l'oeuvre qu'avec le covid-19 et l'obligation vaccinale sans justification scientifique.

2020 est une année catastrophique en termes de rendement pour les producteurs de betteraves avec des pertes allant jusqu'à 30 %. Et les récoltes sont à leur plus faible niveau depuis 30 ans.

En 2021, pour soutenir la filière, l’État approuve un projet de loi permettant la réintroduction des néonicotinoïdes jusqu'en 2023. Et des dérogations temporaires sont accordées aux betteraviers pour faire face aux pertes importantes.

En novembre 2021, une campagne de prélèvements menée par l’Institut technique de la betterave (ITB) a démontré que le risque de contamination était négligeable pour l'année 2022. Seuls sept prélèvements sur 267 parcelles se sont révélés positifs.

L'argumentaire du gouvernement, représenté par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili et le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, repose aussi sur des prévisions et des simulations météorologiques saisonnières.

Dans un communiqué du 25 février, les juges administratifs ont indiqué que « le risque d’une infestation massive de pucerons porteurs de maladies est réel et sérieux. »

Jacques Caplat, agronome et secrétaire général d’Agir pour l’environnement ne peut que dénoncer cette décision. Il indique « le gouvernement nous noie sous des documents de référence pour faire croire que leurs décisions sont basées sur des données scientifiques. » francesoir.fr 15 mars 2022


Ils vous massacreront à petit feu...

Une quatrième dose de vaccin annoncée sans aucune étude achevée - francesoir.fr 15 mars 2022

« Je ne comprends pas trop, la France va commencer à administrer une 4è dose de vaccin aux plus de 80 ans alors que, je cite, les études sur la 4è dose de rappel et sur l’injection spécifique à l’omicron sont toujours en cours », s'interroge Christine Cotton, biostatisticienne et auteur d'un rapport d’expertise méthodologique dans lequel elle a dénoncé les nombreux biais et les informations toujours manquantes.

« Pfizer soumettra bientôt aux régulateurs américains des données sur une quatrième dose de son vaccin Covid-19 », a déclaré le président-directeur général Albert Bourla.

« Les résultats semblent encourageants », a déclaré M. Bourla lors d'une interview accordée à l'émission "Balance of Power With David Westin" de Bloomberg Television, précisant que Pfizer doit encore recueillir davantage d'informations.

L’émergence de nouveaux variants, de sous-variants et l’augmentation du nombre de cas dans de très nombreux pays qui ont fortement vacciné soulèvent de plus en plus de questionnements concernant l’usage et l’efficacité des vaccins, tandis que de nombreux scientifiques dénoncent des rappels vaccinaux élaborés à partir d'une protéine Spike obsolète (car issue de la souche sauvage de Wuhan disparue depuis bientôt deux ans) qui pourrait agir de manière inverse à ce qui est attendu. En effet, les personnes infectées par ces nouveaux variants développeraient potentiellement des formes plus sévères ou létales de la maladie, notamment depuis que les épitopes facilitants ont été mis en évidence. francesoir.fr 15 mars 2022


Ils vous mentent et vous empoisonnent délibérément, les preuves.

LVOG - Il faudrait ajouter : En toute impunité et ils s'en vantent...

"N’achetez pas" : ce produit dans le collimateur de 60 millions de consommateurs - Yahoo 16 mars 2022

Rappel de produit : ce fromage râpé ne doit plus être consommé - Yahoo 16 mars 2022

Si vous avez ces glaces dans votre congélateur, jetez-les, elles sont dangereuses - Yahoo 16 mars 2022


Nestlé est la multinationale de la malbouffe, Drahi celle de l’information

LVOG - Il y en a encore pour caractériser le régime dictatorial de Macron de démocratie, passons.

Idriss Aberkane : Altice, la grande menace sur la démocratie française - lemediaen442.fr 14 mars 2022

Nestlé a été condamnée 94 fois depuis 2000. Ses marques écrans sont partout : S. Pellegrino, Vittel, Perrier, Contrex, KitKat (présentes dans les manifestations sportives, etc.). Une autre multinationale voyou, Altice, qui appartient à Patrick Drahi (58 % des parts), domine l’information. Ses sociétés SFR et Numéricable sont parmi les entreprises les plus redressées par le ministère des Finances. Les médias d’Altice concernent un bien intellectuel, mais tout aussi polluant pour l’esprit que la malbouffe pour le corps. Dans les deux cas, un bien public est fourni par l’État puis vendu par le privé avec une énorme marge. De la même façon que l’eau du robinet est vendue en bouteilles avec une marge de plus de mille fois son coût, l’information — un bien public — est transformée et réduite par les marques écrans de Altice (L’Express, Libération, BFMTV, RMC, SFR, Numéricable).

Les banques vous disent quoi penser

SFR et Numéricable financent les médias, qui perdent de l’argent, mais l’objectif, lui, est rentable : influencer les élections. Altice est une multinationale surendettée. Créée en 2001 elle a accumulé 50 milliards d’euros de dette avec 3 milliards par an d’intérêts à rembourser. Sa capitalisation boursière n’est que de 7 milliards à la bourse des Pays-Bas. Sur le plan comptable elle dépend des banques qui l’utilisent dans leur lutte contre la démocratie.

Les banques vous disent qui élire

Sans le groupe Altice et sans le groupe LVMH qui, lui, détient Le Parisien et Les Échos — il est le plus gros annonceur de France, ce qui lui permet de faire pression sur n’importe quel journal —, la Macronie n’existe pas. Bernard Mourad, un temps patron du pôle presse d’Altice, a rejoint l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron à un moment où le futur président n’avait le soutien d’aucun parti établi et d’aucune base militante. Le rachat de Libération par Altice a fini par faire taire Arnaud Montebourg qui, en 2014, n’avait pas de mots assez durs contre Drahi avec ses cascades de sociétés écrans, ses holdings d’optimisation fiscale entre le Luxembourg, Guernesey et les Pays-Bas, sa large présence dans les Panama Papers (dont aucun des médias qu’il détient n’a parlé, sinon pour le soutenir).

Qui est Patrick Drahi ?

Résident suisse et propriétaire d’une holding à Guernesey, Drahi possède les nationalités marocaine, portugaise et israélienne, mais a renoncé à la nationalité française. Tyrannique avec ses journalistes (« Dans mon groupe, c’est moi qui pose les questions, pas mes salariés »), mauvais payeur, tel est son mode de gestion des entreprises qu’il achète grâce à l’endettement. Toutes les sociétés de Patrick Drahi devraient être mises en redressement judiciaire. Les banques, qui les maintiennent artificiellement en vie, en sont les véritables propriétaires qui s’en servent pour diriger la vie politique. L’absence de pluralisme de l’information empêche toute liberté de penser et de débattre. Comme Nestlé détient un monopole de la malbouffe, Altice et ses médias détiennent le monopole de la vérité. Que faire ? lemediaen442.fr 14 mars 2022

LVOG - Après avoir affirmé en préambule qu'on serait en démocratie, il est logique que cette question demeure sans réponse, et il en ira toujours ainsi pour tous ceux qui ne veulent pas adopter le socialisme, la seule alternative au capitalisme.



DOSSIER UKRAINE

Quelques articles

Identité numérique obligatoire en Ukraine, avec vaccination obligatoire, pour recevoir une « compensation de guerre »

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Cartes des installations militaires des États-Unis et de l’OTAN en Ukraine - (politikus.ru) reseauinternational.net 16 mars 2022

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Ce que personne ne vous a dit sur l’Ukraine et les journalistes

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Un journaliste adepte d'Adolf Eichmann appelle à la solution finale à la télévision ukrainienne.

Sur une chaîne ukrainienne, un journaliste appelle à « l’extermination des enfants russes » en citant Adolf Eichmann - lemediaen442.fr 16 mars 2022

Le journaliste Fakhrudin Sharafmal, présentateur de télévision de Channel 24, Ukraine, a déclaré le 12 mars 2022 qu’il était prêt à tuer personnellement tous les Russes. Non seulement les envahisseurs qui sont venus en terre ukrainienne, mais aussi tous les autres, ainsi que leurs enfants. Il se fonde sur une citation du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann.

« J’aimerais citer Adolf Eichmann : “Pour détruire une nation, il faut d’abord tuer ses enfants. Parce que tuer leurs parents, leurs enfants grandiront et voudront peut être se venger. Mais en tuant les enfants, ils ne grandiront jamais et la nation périra.” » « Nous devons gagner. Et si cela signifie tuer toutes vos familles, je serai l’un des premiers à le faire. Gloire à la nation ! Nous espérons qu’une nation comme la Russie et les Russes ne resteront plus jamais sur cette terre. Parce qu’ils sont des parias qui infestent cette terre. Si les Ukrainiens ont la possibilité de trancher, tuer, d’étrangler les Moscovites (les Russes), j’espère que tout le monde y contribuera et tuera au moins un Russe. » lemediaen442.fr 16 mars 2022

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Evo Morales contre l’Otan - Réseau Voltaire 14 mars 2022

L’ancien président de l’État plurinational de Bolivie, Evo Morales, a dénoncé les pressions exercées par les États-Unis sur les chefs d’État latino-américains. Washington les pousse à prendre position contre Moscou.

Evo Morales a lancé un mouvement international contre l’Otan. Il a déjà rassemblé de nombreux syndicats en dénonçant les dangers que l’Alliance atlantique fait peser sur la paix mondiale. Réseau Voltaire 14 mars 2022


Le point de vue des autorités russes.

"La Russie n’a pas l’intention d’occuper l’Ukraine" Alexeï Mechkov, ambassadeur de Russie en France - francesoir.fr 15 mars 2022

La conférence de presse en intégralité, avec les questions de la presse

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Ukraine: isolée diplomatiquement, la Russie décide de claquer la porte du Conseil de l'Europe - BFMTV 16 mars 2022

La Russie a annoncé mardi qu'elle quittait le Conseil de l'Europe, garant de l'Etat de droit sur le continent mais que Moscou juge instrumentalisé par l'Otan et l'Union européenne, au 20e jour de l'invasion de l'Ukraine par les forces russes.

"Ceux qui nous forcent à prendre cette mesure porteront toute la responsabilité de la destruction de l'espace humanitaire et juridique commun sur le continent et des conséquences pour le Conseil de l'Europe lui-même, qui, sans la Russie, perdra son statut paneuropéen", a prévenu le ministère russe des Affaires étrangères.

Dans son communiqué, la diplomatie russe accuse les institutions du Conseil de l'Europe, y compris la CEDH, d'avoir été "systématiquement utilisées pour exercer des pressions sur la Russie et s'ingérer dans ses affaires intérieures". BFMTV 16 mars 2022


La Russie va sanctionner le président Biden, Hillary Clinton, William Burns, Hunter Biden… - lemediaen442.fr 16 mars 2022

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé des sanctions personnelles contre le président américain Biden, ainsi que d’autres personnalités américaines. Le ministère a souligné qu’une telle décision est une contre-réaction au cours russophobe de la politique américaine actuelle, qui tente désespérément de maintenir l’hégémonie états-unienne.

« En réponse à une série de sanctions sans précédent interdisant, entre autres, l’entrée aux États-Unis de hauts responsables de la Fédération de Russie, depuis le 15 mars, le président Joe Biden, sur la base de la réciprocité, a été inscrit sur la liste d’interdictions russe, ainsi qu’un certain nombre de chefs de département et de personnalités américaines bien connues. »

Le ministère a souligné que cette décision est une contre-réaction à la russophobie du gouvernement américain actuel, qui tente désespérément de maintenir l’hégémonie américaine. « Dans un avenir proche, de nouvelles annonces suivront pour élargir la liste des sanctions en incluant de hauts responsables américains, des militaires, des législateurs, des hommes d’affaires, des experts et des journalistes qui sont russophobes ou qui contribuent à inciter à la haine envers la Russie et à l’introduction de mesures restrictives. »

Liste des personnalités visées par les sanctions russes :

Joseph Biden
Anthony Blinken – secrétaire d’État
Lloyd Austin – secrétaire à la Défense
Mark Milley – président des chefs d’état-major interarmées
Jacob Sullivan – assistant du président des États-Unis pour la Sécurité nationale
William Burns – directeur de la CIA
Jennifer Psaki – attachée de presse de la Maison-Blanche
Duleep Singh – assistant adjoint du président des États-Unis pour la Sécurité nationale
Samantha Power – directrice de l’Agence pour le développement international
Hunter Biden – fils du président des États-Unis
Hillary Clinton – ancienne candidate à la présidentielle américaine
Adewail Adeyemo – premier vice-ministre des Finances
Reta Jo Lewis – présidente du conseil d’administration de l’Export-Import Bank. lemediaen442.fr 16 mars 2022


Vue de la Chine.

La Chine et la Russie mettent en place un nouveau système financier mondial - Réseau Voltaire 16 mars 2022

La Communauté économique eurasiatique (Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan + Arménie pour certaines dispositions) et la Chine créeront un nouveau système économique et financier mondial dont ils fixeront les bases à la fin du mois de mars 2022.

Ce nouveau système devrait disposer d’une monnaie de référence dont le cours serait établi à partir d’un panier de monnaies des États membres fondateurs (donc dominé par le yuan chinois).

Il a été conçu par Sergey Glazyev (photo) et a pour objet de se substituer au système de Bretton Woods, après l’exclusion de la Russie à titre de « sanction » pour son opération contre les bandéristes [1] ukrainiens.

L’existence de deux systèmes économiques et financiers concurrents devrait marquer un coup d’arrêt à la globalisation et diviser le monde en deux. Réseau Voltaire 16 mars 2022

Note :

[1] « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 mars 2022.


Les exportations chinoises vers la Russie explosent - chine-magazine.com 15 mars 2022

Sur les deux premiers mois de 2022, les ventes de la Chine vers son voisin russe ont bondi de 41,5% sur un an, sans que le détail des produits concernés ait été précisé. La Chine est le premier partenaire commercial de Moscou depuis 12 ans, selon le ministère chinois du Commerce.

La relation bilatérale est pourtant asymétrique, car la Russie n’est que le 18ème partenaire commercial de Pékin, d’après Jie Yu, spécialiste de la Chine à la Chatham House, un institut basé à Londres qui suit les relations internationales.

Cependant, la Russie est l’un des rares pays à dégager un excédent commercial avec la Chine. En 2021, la Chine a réalisé chez son voisin pour 79,3 milliards de dollars d’achats, soit 3% des importations chinoises, selon la banque ANZ. Ses ventes en Russie représentaient 67,6 milliards de dollars, soit 2% seulement du total des exportations chinoises.

Les hydrocarbures et des matières premières comme le bois et les métaux représentent l’essentiel des achats chinois. La Russie fournit à la Chine 16% de son pétrole, avec en moyenne 1,59 million de barils livrés chaque jour l’an dernier, selon ANZ.

Le gaz naturel russe représente 5% de la consommation chinoise, mais la Chine augmente progressivement ses volumes. En janvier 2022, Pékin et Moscou ont scellé un nouvel accord pour la fourniture de 10 milliards de m3 de gaz naturel à la Chine en provenance de l’Extrême-Orient russe. Les deux pays ont aussi plusieurs projets de gazoducs, dont le premier est entré en service en 2019.

De plus, la Russie est un « gros investisseur sur le marché obligataire chinois », selon ANZ, avec l’équivalent en yuans de quelque 140 milliards de dollars d’avoirs. À l’heure actuelle, « 17% des échanges entre la Chine et la Russie sont réglés en yuans », a affirmé l’analyste Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics à l’agence de presse, Reuters. chine-magazine.com 15 mars 2022


La Chine pourrait s’intégrer un peu plus dans le capital des groupes énergétiques russes - chine-magazine.com 13 mars 2022

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La Chine met en place une loi contre les sanctions étrangères - chine-magazine.com 9 mars 2022

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Vue de l'Inde.

Malgré la guerre en Ukraine, l’Inde négocie avec Moscou l’achat de pétrole - Le Monde 17 mars 2022

Narendra Modi, qui refuse de condamner l’attaque russe contre l’Ukraine, ignore un peu plus les appels des Occidentaux à prendre ses distances avec Vladimir Poutine

L’information a été confirmée par deux ministres indiens. New Delhi est en discussion avec Moscou pour l’achat de pétrole brut à bon marché. L’Inde, qui s’était déjà distinguée de ses alliés occidentaux en refusant de condamner l’offensive de Vladimir Poutine en Ukraine et en s’abstenant au Conseil de sécurité des Nations unies lors d’une résolution condamnant l’opération, s’apprête peut-être à franchir un pas supplémentaire, alors que les Etats-Unis ont réitéré à plusieurs reprises leur souhait que le premier ministre, Narendra Modi, prenne ses distances avec la Russie.

Devant plusieurs médias, la ministre indienne des finances, Nirmala Sitharaman, avait affirmé, mercredi 9 mars, que la Russie a fait une « offre ouverte » à l’Inde pour la vente de pétrole brut à un prix réduit, mais que de nombreux éléments devaient encore être discutés. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Boycott du pétrole russe : les Européens sous pression des Américains

Son collègue, Hardeep Singh Puri, le ministre du pétrole et du gaz naturel, a précisé devant la Rajya Sabha, la Chambre haute du Parlement, lundi 14 mars, que le gouvernement explorait « toutes les options possibles » dans le monde pour acheter du carburant moins cher. Il s’est entretenu avec le vice-premier ministre russe, Alexander Novak. « Des discussions sont en cours. Il y a plusieurs points qui doivent être examinés, comme la quantité de pétrole disponible en Russie ou sur de nouveaux marchés ou avec de nouveaux fournisseurs qui pourraient arriver sur le marché. Il y a également des questions relatives à l’assurance, au fret et à une foule d’autres questions, y compris les modalités de paiement. » Le Monde 17 mars 2022

LVOG – On comprend pourquoi les Américains ont déjà essayé de virer Modi, il n’est pas aussi malléable qu’ils le croyaient, à ce compte-là ils vont se rabattre sur le Parti du Congrès de Raoul Gandhi hyper corrompu.

C’est aussi dans l’Etat le plus peuplé de l’Inde, l’Uttar Pradesh dirigé par le parti de Modi, le BJP, que l’ivermectine et un kit comportant un antibiotique, de la vitamine D et du Zinc avaient été massivement distribués à la population ce qui avait permis de mettre fin à l’épidémie de covid-19 en quelques semaines, il y a fort à penser que les Américains n’ont pas du tout apprécié. Qui plus est, il y a quelques mois le BJP a remporté l’élection législative en Uttar Pradesh, et avec ses alliés dans trois autres Etats ou territoires. Du coup, bien que Modi ne soit pas vraiment notre tasse de thé, quand des Indiens le conspuent, à raison dans certains cas, à tort dans d'autres, je suis obligé de leur signaler que leur condition aurait été pire encore avec Raoul Gandhi, puisque c'est la vérité.

On nous rétorquera qu'un gouvernement ouvrier et paysan serait mieux, évidemment, mais franchement on se demande ce qu'il viendrait foutre là, compte tenu que les masses indiennes en sont à des années-lumière. Eh les gars, il faut redescendre sur terre et arrêter de porter des jugements à la con ou de vous livrer à des analyses qui n'ont absolument rien à voir avec la situation ou la réalité. Cette remarque dite à la légère, en apparence, est cependant très importante, car c'est en tenant le même raisonnement opportuniste ou gauchiste, qu'il y en a aujourd'hui qui concentrent leurs attaques sur Poutine ou la Russie plutôt que s'en prendre à Macron, à l'OTAN et au gouvernement néonazi de Kiev qui sont responsables de ce qui se passe actuellement en Ukraine.


Confirmation. Sur la piste de la chauve-souris porteuse du Sars-CoV-2.

Le Pentagone a expérimenté des coronavirus de chauve-souris en Ukraine - Réseau Voltaire 10 mars 2022

Lors de son briefing du 10 mars 2022, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konashenkov, a précisé que les documents des laboratoires biologiques militaires US en Ukraine attestent que le Pentagone menait des « travaux sur les agents pathogènes des oiseaux, des chauves-souris et des reptiles, avec une nouvelle transition vers l’étude de la possibilité de transporter la peste porcine africaine et l’anthrax ».

Selon lui : « Dans les biolaboratoires créés et financés en Ukraine, comme le montrent les documents, des expériences ont été menées avec des échantillons de coronavirus de chauve-souris ».

En 2018, le responsable de la lutte biologique, chimique et nucléaire au ministère russe de la Défense, le général Igor Kirillov, avait posé la question de la similitude entre l’agent de la peste porcine russe et ceux retrouvés au Centre Richard Lugar sous le nom Georgie-2007.

En 2021, le ministère chinois des Affaires étrangères demandait une enquête sur le rôle du laboratoire militaire US de Fort Detrick dans l’épidémie de Covid-19.

Le 14 janvier 2022, la journaliste bulgare, Dilyana Gaitandzhieva, publiait des documents du Pentagone et du Centre Richard Lugar attestant que le laboratoire militaire US de Fort Detrick menait des expériences dangereuses en Géorgie et en Ukraine sur les soldats de ces deux pays.

Le 7 mars 2022, le ministère russe de la Défense rendait publique la présence en Ukraine de laboratoires militaires US.

Le 8 mars, le ministère chinois des Affaires étrangères demandait au Pentagone de s’expliquer sur les 33 laboratoires biologiques qu’il entretient sous divers noms dans 30 pays.

Le 9 mars, le département d’État lui répondait par communiqué : « Les États-Unis ne possèdent ni n’exploitent de laboratoires chimiques ou biologiques en Ukraine, ils respectent pleinement leurs obligations en vertu de la Convention sur les armes chimiques et de la Convention sur les armes biologiques, et ils ne développent ni ne possèdent de telles armes nulle part ». Réseau Voltaire 10 mars 2022

En complément

La Chine capture le logiciel espion amiral de la NSA - Réseau Voltaire 15 mars 2022

La Chine est parvenue à capturer le logiciel NOPEN de la National Security Agency (NSA). Il s’agit du cheval de Troie le plus sophistiqué au monde. Il a permis aux États-Unis d’espionner durant les dix dernières années des cibles (gouvernements et grandes entreprises) dans 47 pays différents.

Ce logiciel invisible, lorsqu’il est implanté sur des systèmes Unix/Linux, peut être piloté à distance et pénétrer tous les ordinateurs d’un même groupe. Il est capable de voler des ficher, d’en détruire et même d’en modifier sans laisser de traces. Réseau Voltaire 15 mars 2022


Les GAFAM néonazis assumés. Normal, non ?

Amazon propose des articles estampillés aux couleurs de combattants néonazis ukrainiens - RT 14 mars 2022

Amazon a mis en vente sur son site différents articles aux couleurs et logotypes du régiment Azov, une organisation ukrainienne paramilitaire d'obédience néonazie, placée depuis 2014 sous le commandement du ministère de l'Intérieur de l'Ukraine. Des produits estampillés de symboles néonazis vendus en toute légalité ? C’est ce que manifestement propose Amazon en proposant à l'achat différents objets – vêtements, tasses et broderies – estampillées aux couleurs du bataillon Azov, une organisation paramilitaire néonazie qui se trouve en Ukraine et participe au conflit face à la Russie comme le rapporte BFMTV.

Le logotype du régiment Azov est en effet une référence directe à celui de la 2e division SS Das Reich, qui avait brûlé le village d’Oradour-sur-Glane et massacré ses habitants à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Contacté par BFMTV, Amazon n’a pas souhaité expliquer la commercialisation de ces produits. Nonobstant cela, l’entreprise s’inscrit dans les pas d’autres géants étasuniens tel que Facebook qui a autorisé ses utilisateurs à faire l’apologie de ce type d’organisation. RT 14 mars 2022


Comment les États-Unis, l'Ukraine et les Etats de l'Union européenne cautionnent le nazisme.

Combattre le nazisme: le double discours des Nations unies et de l'OTAN - francesoir.fr 14 mars 2022

Le 12 décembre 2021, les deux seuls pays qui ont voté contre la résolution de l'ONU visant à combattre le nazisme sont les États-Unis et l'Ukraine. Par ailleurs, tous les membres de l'OTAN, s'ils n'ont pas voté contre, se sont abstenus. Une prise de position étonnante, qui semblait déjà incohérente avec le discours anti-nazi tenu par les gouvernements occidentaux. Rétrospectivement, au vu du conflit russo-ukrainien qui a explosé fin février dernier, ces votes apparaissent encore plus... éloquents.

Combattre la glorification du nazisme, un objectif commun ?

L'Assemblée générale des Nations unies adoptait cette résolution à la majorité, visant à "combattre la glorification du nazisme, du néonazisme et d'autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée" : 130 votes pour, 2 contre, et 49 abstentions. Rien de particulièrement étonnant, tant que l'on ne se penche pas pour savoir qui a voté quoi.

Les États-Unis et l'Ukraine ont voté contre, et parmi les 49 abstentionnistes, l'on retrouve tous les membres de l'OTAN. Double discours ou manque de cohérence ? En tout cas une dissonance, surtout quand on sait que le qualificatif péjoratif de "nazi" était utilisé à l'envi par les gouvernants occidentaux, par exemple pour discréditer les manifestants anti-pass.

À la lumière des événements récents, après que la Russie a attaqué l'Ukraine en annonçant vouloir la "démilitariser" et "dénazifier", ces votes apparaissent sous un autre jour. D'autant qu'aujourd'hui, les pays qui soutiennent l'Ukraine dans ce conflit sont aussi les membres de l'OTAN, et que les États-Unis sont sous le feu des critiques à cause de la présence de nombreux laboratoires biologiques américains en Ukraine.

Décidément, l'idéologie nazie fait la une de l'actualité dans un sens comme dans l'autre depuis l'explosion du conflit. L'OTAN s'est fait prendre la main dans le sac en postant (malencontreusement ?) une photo d'une militaire arborant un symbole néonazi, Facebook et Instagram autorisent les appels à la violence contre les Russes, et enfin Amazon dévoile une série de produits dérivés aux couleurs de combattants néonazis. francesoir.fr 14 mars 2022


Quand le régime néonazi de Kiev soutenu et armé par l'OTAN cible et massacre la population civile

L’Ukraine fait un massacre de civils à Donetsk

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En tout, les forces ukrainiennes ont lancé 15 missiles tactiques Tochka U ce matin sur la région de Donetsk-Makeevka, 14 ont été détruits en vol par la défense antiaérienne mais malheureusement 1 à quand même libéré en explosant un de ces caissons à sous munitions antipersonnelles au-dessus du centre-ville.

Alors qu’une hystérie émotionnelle instrumentalisée par une russophobie délirante fait rage en Occident, ce massacre perpétré au coeur de Donetsk n’est qu’un nouvel épisode de ce que vit le Donbass depuis 8 ans, victime d’une guerre lancée contre sa population par un régime fantoche ukrainien aux ordres de l’OTAN. reseauinternational.net


Massacre ukrainien au cœur de Donetsk

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Ce matin l’Ukraine a lancé un missile sur le centre-ville de Donetsk, visant donc directement la population civile. Heureusement le système de défense Russe l’a intercepté mais les débris qui ont chuté en pleine ville ont fait 20 morts ; tous civils : Vieillards, femmes et enfants. Sans l’interception et la destruction en vol, tout aurait été dévasté sur un rayon de 500 mètres autour du point d’impact.

Cette frappe a été ordonnée par le commandement ukrainien « en réponse » à la destruction hier par les forces russes de la base d’entrainement des mercenaires étrangers, et on note la différence : Les ukrainiens bombardent le centre-ville, la Russie bombarde les bases militaires.


L’armée ukrainienne bombarde Donetsk dans l’est de l’Ukraine : 20 civils sont morts, dont un enfant - lemediaen442.fr 14 mars 2022

Les soldats ukrainiens ont bombardé l’est de l’Ukraine, côté russophone, tuant plusieurs civils. Le 14 mars, vers 11 h 30, un missile tactique Tochka-U a frappé un quartier résidentiel de Donetsk depuis un territoire contrôlé par le régime nationaliste de Kiev. Les victimes jonchent les rues, les maisons ou leurs véhicules dans lesquels elles ont été piégées au moment de l’explosion. Elles n’avaient aucune chance de s’en sortir. Les tirs proviennent du nord-ouest, de la localité de Krasnoarmeysk contrôlée par des unités nationalistes ukrainiennes.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov, déclare : « Vingt civils sont morts, vingt-huit autres personnes, dont des enfants, ont été grièvement blessées et hospitalisées. » « Le lancement du missile tactique Tochka-U avec un obus à fragmentation prouve que la frappe effectuée par les nationalistes visait à tuer autant de civils que possible. »

Décès de civils suite à une attaque de l’armée ukrainienne à Donetsk.

Le journaliste italien Giorgio Bianchi raconte sur sa page Facebook que cela s’est passé pas loin de son immeuble. « Un missile Tochka-U tiré du côté ukrainien s’est écrasé dans la cour de mon immeuble à Donetsk. Presque toutes les fenêtres de l’immeuble ont sauté. Heureusement j’étais sorti pour un reportage,0 donc je suis indemne et je me débrouille bien. On parle d’une vingtaine de morts parmi les civils. Je tiens à souligner que la zone est à des kilomètres de toute cible militaire. Ce n’est pas la guerre, c’est du terrorisme. »

L’armée ukrainienne n’a pas hésité à employer des armes lourdes. Ici ce sont des missiles Tochka-U qui se sont abattus sur la population civile. Pour quelle raison utiliser une telle arme en pleine ville résidentielle ? Pour Igor Konashenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, « L’utilisation de telles armes dans une ville où il n’y a pas de position de tir des forces armées russes est un crime de guerre. »

Explosion à Donetsk d’un missile balistique tactique « Tochka-U » à courte portée d’une masse de 2 tonnes

Sur Telegram, le journaliste de Russia Today Murad Gazdiev souligne que « La dernière attaque de ce type, avec autant de victimes civiles, a eu lieu en février 2015, lorsque les troupes ukrainiennes ont bombardé le centre-ville de Donetsk. » lemediaen442.fr 14 mars 2022


Ukraine : après les combats dans le Donbass, des civils parlent - lemediaen442.fr 15 mars 2022

13 mars 2022, l'hôpital de Volnovakha est détruit après avoir été pillé. Il avait été occupé par les soldats de l'armée ukrainienne qui s'en sont servi pour tirer sur les civils, loin de toute base militaire. Les malades et les habitants ont dû vivre dix jours dans les sous-sols. Ils n'ont toujours pas d'eau et d'électricité. Les réfugiés qui ont emprunté le couloir humanitaire n'ont pas donné de nouvelles depuis. Depuis 2014, des nazis tuent des civil, sans que justice soit rendue. Les habitants espèrent donc pouvoir vivre sans devoir craindre le régime de Zelenski.

Vidéo - Volnovakha en ruines après les combats entre la RPD et l'armée ukrainienne - 13 mars 2022

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Quand l'OTAN recrute des néonazis à travers le monde pour mener sa guerre contre la Russie.

Arrivée massive de mercenaires en Ukraine Réseau Voltaire 14 mars 2022

Des volontaires canadiens, en tenue de combat, se sont regroupés à l’aéroport de Varsovie en attendant leur transfert en Ukraine.

Le gouvernement russe a déjà annoncé que les combattants étrangers volontaires en Ukraine seraient considérés comme des mercenaires et seraient passibles de poursuites pénales.

Le gouvernement ukrainien a déjà annoncé avoir reçu plus de 66 000 propositions de volontaires du monde entier et en avoir déjà incorporé le tiers.

Le gouvernement du Sénégal est le seul au monde à avoir protesté contre le recrutement de mercenaires sur son territoire. Il a réprimandé l’ambassadeur d’Ukraine pour avoir posté sur internet des appels visant à recruter des jihadistes. Réseau Voltaire 14 mars 2022


Ukraine : l'armée russe annonce avoir tué «des mercenaires étrangers» - RT 13 mars 2022

Ce 13 mars, l'armée russe a annoncé avoir tué des «mercenaires étrangers» lors d'une frappe dans «la localité de Staritchi et le polygone militaire de Yavoriv» dans l'ouest de l'Ukraine, près de la frontière polonaise.

«En conséquence de cette frappe, jusqu'à 180 mercenaires étrangers et une importante quantité d'armes étrangères ont été éliminés», a affirmé lors d'un briefing le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

«Sur les sites mentionnés, le régime de Kiev a déployé un point d’entraînement des mercenaires étrangers avant de [les] envoyer dans des zones de combat pour lutter contre les militaires russes, ainsi qu’une base de dépôt d’armes et de matériel militaire provenant de pays étrangers», a-t-il poursuivi.

«L'élimination de mercenaires étrangers arrivant en Ukraine va se poursuivre», a-t-il ajouté. RT 13 mars 2022


Dévastation de la base militaire de Yavorov Réseau Voltaire 15 mars 2022

Le 13 mars 2022, l’armée russe a dévasté le camp ukrainien de Yavorov (photo). Il s’agit du plus grand camp d’entraînement militaire en Europe. Il a été construit par les Soviétiques pour simuler le déploiement en formation de combat et l’attaque d’une division de chars, puis légué à l’Ukraine. Il était utilisé depuis huit ans par l’Otan pour former les soldats de la Défense territoriale ukrainienne, c’est-à-dire les bandéristes (ou « néo-nazis » selon la terminologie russe).

Depuis le début du conflit, il était devenu la plaque tournante d’approvisionnement en hommes et en matériel de l’armée ukrainienne. Une gigantesque livraison venait d’avoir lieu, depuis la Pologne et la Roumanie, le 12 mars.

Selon l’armée russe, au moins 180 mercenaires étrangers ont été tués, ce que le gouvernement ukrainien dément sans convaincre.

Cette affaire atteste que :

- Contrairement à ce que prétendait l’Otan jusqu’à présent, des soldats de l’Otan étaient bien présents en Ukraine depuis huit ans. Quantité de photographies viennent d’être publiées sur internet à ce sujet.

- Les armes détruites valaient probablement plusieurs centaines de millions de dollars. Elles étaient offertes par l’Union européenne et les États-Unis. Réseau Voltaire 15 mars 2022


Quand FMI et l’OTAN ne sont que les deux lames d’une même épée dans leur guerre contre la Russie depuis 2014...

Le lien entre le FMI et la crise ukrainienne - reseauinternational.net 13 mars 2022

L’auteur de ce texte intéressant explique de façon très claire et précise que le FMI et l’OTAN ne sont que les deux lames d’une même épée, et que le Fond Monétaire International joue sur la scène géopolitique un rôle tout aussi crucial que l’OTAN.

Les préoccupations sécuritaires de la Russie, découlant de l’intention de l’Ukraine d’intégrer l’OTAN, ont été largement débattues dans les médias. Mais le lien du Fond monétaire international (FMI) avec l’Ukraine, qui est une question parallèle, n’a guère retenu l’attention. Le FMI, comme on le sait, « ouvre » les économies du monde entier à la pénétration du capital des puissances occidentales en rendant ces économies favorables aux investisseurs (investor-friendly) par l’adoption d’une série de mesures austères anti-populaires. Cette « ouverture » implique généralement l’appropriation des ressources naturelles des pays et de leurs terres par ce capital occidental. Le mécanisme que le FMI utilise généralement à cette fin consiste à imposer des « conditionnalités » aux pays qui ont besoin de soutenir leur balance des paiements en échange de prêts.

Toutefois, outre ce rôle général joué par le FMI, il arrive qu’il joue un rôle spécifique, à savoir celui de soutenir les objectifs de guerre froide du gouvernement américain. Et dans le cas de l’Ukraine, il a joué ce rôle spécifique presque dès le début, en dehors de son rôle général d’ouverture de l’économie ukrainienne aux capitaux occidentaux.

Avant 2014, alors que Viktor Ianoukovitch était le président de l’Ukraine, son pays avait entamé des négociations avec le FMI dans le cadre de son intégration commerciale à l’Union européenne. Le FMI avait demandé à l’Ukraine d’entreprendre un certain nombre de « réformes » : réduire les salaires, « réformer » et « réduire » les secteurs de la santé et de l’éducation, qui étaient en Ukraine de grands secteurs générateurs d’emplois, et réduire la subvention sur le gaz naturel qui était fournie par l’État à tous les citoyens ukrainiens et leur assurait une énergie à un prix abordable1. Réticent à mettre en œuvre ces « réformes » qui auraient imposé un lourd fardeau à la population, le président Ianoukovitch a mis fin aux négociations avec le FMI et en a entamée d’autres avec la Russie.

Ce fut son « crime » impardonnable. Rompre les négociations avec le FMI revenait à échapper à l’hégémonie non seulement du capital international qui entendait imposer un régime néolibéral, mais aussi des puissances impérialistes occidentales, en particulier les États-Unis, et donc l’OTAN. En d’autres termes, l’OTAN et le FMI n’étaient pas considérés comme des organisations distinctes, chacune travaillant dans sa propre sphère d’activité, avec son propre objectif, mais comme des organisations ayant des objectifs similaires et se chevauchant. Les États-Unis, irrités par la témérité de M. Ianoukovitch qui se tournait vers la Russie plutôt que vers le FMI, décidèrent de limiter les « dégâts » : le président ukrainien fut renversé par un coup d’État parrainé par les États-Unis, mené avec l’aide des éléments ukrainiens nazis qui se retrouvèrent à l’avant-garde des manifestations anti-Ianoukovitch précédent le coup d’État. Ces éléments ont depuis été officiellement incorporés dans l’armée ukrainienne avec l’inclusion dans celle-ci du bataillon Azov, une unité militaire d’infanterie d’extrême droite, entièrement composée de volontaires, qui faisait auparavant partie de la réserve militaire de la Garde nationale ukrainienne.

Le gouvernement arrivé au pouvoir après le coup d’État de 2014 reprit les négociations avec l’Union européenne, en échange de quoi il obtint un engagement de prêt de 27 milliards de dollars de la part du FMI après avoir montré ses « bonnes intentions » en réduisant de moitié la subvention sur le gaz accordée aux citoyens. Ce prêt présentait plusieurs caractéristiques notables : premièrement, il était énorme, beaucoup plus important (en fait plus de six fois) que ce que le FMI accorderait normalement dans une situation comparable ; deuxièmement, il a été accordé à un pays en pleine guerre civile (comme l’Ukraine l’était alors), ce qui va à l’encontre des pratiques habituelles du FMI ; et, troisièmement, on savait dès le départ que le prêt ne pourrait pas être remboursé, de sorte que le seul moyen par lequel on chercherait à le rembourser serait la prise de contrôle par le capital occidental des terres et de leurs ressources naturelles (dont la plus importante est le gaz naturel).

Les opérations du FMI en Ukraine en 2014 font donc ressortir non seulement l’aspect typique de sa politique, qui consiste à ouvrir l’économie au capital occidental, mais aussi un aspect supplémentaire, à savoir une aide aux objectifs de la guerre froide américaine. L’objectif consistant à ouvrir les marchés, la terre et les ressources naturelles de l’Ukraine au capital occidental aurait pu être atteint en 2014 même avec un prêt beaucoup plus petit du FMI. Mais la taille extraordinaire du prêt qui fut alors accordé souligne le lien entre l’administration américaine (qui veut intégrer l’Ukraine dans son orbite), les oligarques ukrainiens (qui veulent sortir leur richesse du pays en dollars ou en euros), le gouvernement post-coup d’État (qui doit organiser tous ces transferts) et le FMI (qui doit payer la facture).

Aujourd’hui, à la suite de l’invasion par la Russie, l’Ukraine a de nouveau demandé l’aide du FMI, et l’actuelle directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a recommandé au conseil d’administration du FMI d’apporter cette aide. Le montant exact de l’aide et l’objectif pour lequel elle est demandée ne sont pas encore clairs, mais une chose reste certaine : une fois que la crise actuelle aura pris fin dans cette région, quelle que soit la forme que prendra cette résolution, l’Ukraine deviendra une deuxième Grèce en Europe. Dans le cas de la Grèce également, le prêt du FMI était beaucoup plus important que ceux qui sont habituellement accordés par cette organisation. La plus grande partie de ce prêt était destinée à garantir que les banques européennes qui avaient prêté à la Grèce puissent récupérer leur argent. Aujourd’hui, la Grèce est prise dans l’étau de la dette perpétuelle.

Il s’ensuit que le FMI a beaucoup changé depuis sa création. Lorsqu’il a été créé à Bretton Woods en 1944, il faisait partie d’un système international fondé sur la poursuite d’une stratégie économique dirigiste. En fait, John Maynard Keynes, l’économiste britannique partisan d’une intervention dirigiste, ainsi que Harry Dexter White, le représentant américain, furent les principaux artisans de ce régime international. Alors que chaque pays imposait et continuait d’imposer des contrôles des échanges et des capitaux, si un problème de balance des paiements survenait dans un pays donné, celui-ci pouvait emprunter au FMI afin de « stabiliser » sa propre économie. À partir de là, le FMI s’est transformé en promoteur de l’« ajustement structurel », ne se contentant pas d’accorder des prêts pour résoudre les problèmes transitoires de balance des paiements (jusqu’à ce que l’économie présentant un déficit de la balance des paiements se soit « stabilisée »), mais en promouvant en fait un régime néolibéral, à savoir un ensemble de politiques impliquant le démantèlement de tous les contrôles des échanges et des capitaux, la privatisation des actifs du secteur public, l’introduction de la « flexibilité du marché du travail » (ce qui signifie attaquer les syndicats).

De facilitateur d’un régime dirigiste, le FMI est devenu un destructeur du régime dirigiste et un instrument d’introduction d’un régime néolibéral. Il est devenu un instrument aux mains du capital financier international, permettant sa pénétration dans tous les coins du monde. Mais il n’est pas seulement un instrument du capital financier international ; il sert également d’instrument aux puissances occidentales dominantes qui soutiennent ce capital. Tout en défendant les intérêts du capital financier international, le FMI s’intègre dans l’ensemble de l’appareil coercitif de ces puissances occidentales.

Le combat de Poutine n’est en aucun cas un combat contre l’hégémonie du capital financier international. Il n’est pas un socialiste menant une bataille idéologique contre la soumission d’un pays voisin à une organisation qui agit dans l’intérêt du capital financier international. Ses préoccupations ne concernent que la sécurité de la Russie et se limitent à ce que son pays ne soit pas encerclé par l’OTAN. Et sa proposition d’aide à Ianoukovitch à la place de l’« assistance » du FMI en 2014 n’a été faite que pour cette raison. En d’autres termes, il ne s’intéresse qu’au rôle du FMI en tant que promoteur des intérêts géostratégiques américains, et non au rôle du FMI en tant que promoteur du néolibéralisme en général. En fait, l’inégalité flagrante et même la misère absolue qu’engendre un régime néolibéral ne sont pas très éloignées de ce que Poutine lui-même a « réalisé ». reseauinternational.net 13 mars 2022



TYRANNIE SANITAIRE

Ivermectine : l’identité de l’auteur fantôme de l'étude d'Andrew Hill dévoilée par Phil Harper - francesoir.fr 13 mars 2022

Il est à l'origine d'un rebondissement dans le scandale ivermectine : debriefing avec le journaliste Phil Harper qui a découvert qui avait modifié les conclusions de l'étude du Dr Andrew Hill.

Phil Harper, journaliste d’investigation et producteur de film britannique, était en Inde lorsqu’il a appris l'existence de l'ivermectine comme traitement précoce contre le covid. Le traitement médiatique dans son pays d’origine et en Inde attire son attention de journaliste. Après avoir pris contact avec le Dr Tess Lawrie, auteur d’une méta-analyse concluant favorablement à l’efficacité sans concession de l’ivermectine, Phil a commencé à enquêter sur les traitements précoces.

En Inde, dans une pharmacie, il demande si l’ivermectine est utilisée dans le traitement du covid. Le pharmacien lui répond que oui. Dans un journal local, on pouvait trouver une prescription à découper en cas de symptômes. Bien loin des messages dans les médias britanniques ou français : le prétendu consensus médical à l’encontre des traitements précoces ne s’appliquerait donc pas dans les pays à moindre revenu ?

Phil Harper revient sur le rôle des médias et des régulateurs dans la suppression de l’information sur les traitements précoces, avant d’évoquer son travail d’enquêteur. francesoir.fr 13 mars 2022

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Covid -19: une maladie à médiation immunitaire de fibrose systémique induite par la protéine Spike et ses complexes immuns - francesoir.fr 13 mars 2022 Walter Chesnut se décrit comme un "chercheur amateur" passionné depuis toujours par les maladies rares. Il est suivi et échange avec un grand nombre de scientifiques de premier rang.

Article traduit de l'anglais (version originale) par FranceSoir

Covid-19 : une maladie à médiation immunitaire de fibrose systémique progressive induite par la protéine Spike et ses complexes immuns. La présence de la protéine Spike avec les anticorps de Spike est extrêmement dangereuse ; l’augmentation du tropisme donne à la Spike un récepteur Fc humain.

Ceci est un avertissement urgent à tous les cliniciens et professionnels de la santé publique. On nous a menti et on nous a induits en erreur quant à la véritable nature du SRAS-CoV-2 et de la protéine Spike.

Il est établi que les personnes présentant une augmentation des anticorps anti-immunoglobuline G (IgG) afucosylés non neutralisants présentent des analyses qui sont associées à une maladie grave. Cependant, chez les personnes qui ne sont pas atteintes d'une maladie grave, ces anticorps induisent, selon moi, une fibrose systémique, qui peut être progressive et finalement fatale.

Lorsqu'on a administré des complexes immuns formés par la protéine Spike et les anticorps de patients atteints de Covid-19 sévère ou léger, ainsi que des anticorps induits par un vaccin, aux poumons de souris exprimant des récepteurs Fc humains, on a constaté que les anticorps de personnes atteintes de Covid-19 sévère entraînaient la production de cytokines inflammatoires et l'infiltration de cellules immunitaires dans les poumons de ces souris.

Mais qu'en est-il de ceux qui ne présentent pas de maladie grave ? Les résultats pourraient être, en fin de compte, tout aussi graves.

Premièrement, nous nous sommes trompés sur la raison pour laquelle les personnes présentant des comorbidités sont touchées. Les personnes gravement atteintes sont celles qui ont déjà une fibrose en cours, déjà avancée à un certain degré. Que sont les déclencheurs de l’effet fibrogène ? Les déclencheurs fibrogènes qui initient et entretiennent le remodelage pulmonaire fibrosante restent controversés, mais comprennent probablement les infections, la fumée de cigarette, la radiothérapie, la chimiothérapie, les polluants environnementaux et professionnels, l'obésité, le diabète sucré, le reflux gastro-œsophagien, l'hypertension pulmonaire, l'apnée obstructive du sommeil, la maladie chronique du greffon contre l'hôte et les maladies du tissu conjonctif/les troubles auto-immuns, comme la polyarthrite rhumatoïde, la sclérodermie et le syndrome de Sjögren.

Ainsi, non seulement la protéine Spike endommage l'endothélium et induit la fibrose, mais ses complexes immunitaires le font aussi, et peuvent en fait amplifier cet effet car ils peuvent se fixer sur plus de cellules (tropisme accru) du fait que la protéine Spike a maintenant un récepteur Fc Humain.

La fibrose a déjà été induite de manière parallèle. L'administration intrapéritonéale d'Albumine de sérum humain (HSA) pour créer un modèle de fibrose hépatique induite par un complexe immunitaire chez le rat est pratique, avec un taux élevé de formation de fibrose hépatique et une longue durée de fibrose. Ce modèle peut être utilisé pour évaluer l'effet thérapeutique des médicaments anti-fibrosants.

Qu'en est-il des preuves de la participation des « accélérateurs » de protéines Spike à ce jeu macabre ? Elles émergent progressivement. Un rapport de cas relate la première description d'une vascularite à complexe immun après la vaccination contre le Covid-19 avec le vaccin BNT162b2 des laboratoires Pfizer/BioNTech.

Nous pouvons comprendre ce qui se passe en observant la mucoviscidose. Des complexes immuns circulants ont été détectés dans le sérum et les expectorations de patients atteints de fibrose kystique (FK). Des dépôts importants d'immunoglobulines et de complexes immuns complémentaires ont été observés dans plusieurs organes touchés par la mucoviscidose, notamment dans les voies respiratoires et gastro-intestinales, mais pas dans les reins. Des concentrations significatives d'IgG et de complexes immuns ont pu être éluées des poumons des patients atteints de Fibrose cystique, cependant pas de ceux du groupe témoin.

Il est absolument impératif que le monde arrête tous les accélérateurs de protéines Spike.

Articles référencés :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pmc/articles/PMC1672436
https://www.science.org/doi/10.1126/scitranslmed.abm7853
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16642209
https://www.atsjournals.org/doi/10.1165/rcmb.2016-0121TR
https://bmcinfectdis.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12879-021-06655-x

Retro-transcription de l’ARNm du vaccin Pfizer/BioNtech

https://drive.infomaniak.com/app/share/417240/c32bd0f6-5313-435f-ae1f-0912c3847ec3/preview/pdf/3132

1, 2, 3, 4, 5 doses et toujours rien chez des immunodéprimés…

https://drive.infomaniak.com/app/share/417240/fbfa5e08-d830-40b9-ad4c-73c22ea0f246/preview/pdf/3131



TRIBUNE LIBRE

Le virus de la « dé-tresse » - Réseau Voltaire 14 mars 2022

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La continuité entre les guerres au terrorisme et contre la Covid plonge successivement les foules dans la perte de leurs libertés, puis dans celle de leurs droits. En définitive, nous nous retrouvons dans un monde où les relations sociales sont niées par le dispositif sanitaire ; un monde où nous sommes désespérément seuls.

par Jean-Claude Paye, Tülay Umay

Dans le champ des médias, la guerre en Ukraine a pris la place récemment occupée par « la guerre contre le coronavirus ». La guerre contre le terrorisme, contre le coronavirus et en Ukraine s’inscrivent dans la continuité. Comme redéfinition permanente d’un l’ennemi occupant la figure du Mal contre le Bien, elles relèvent d’une sacralisation de la violence, d’une violence sacrificielle, comme support d’un ordre mondialisé.

Relevant de la donation de sens au non-sens, toutes les sanctions prévues donnent à voir notre propre sacrifice. Elles se révèlent, en fait, être des attaques contre les populations européennes. Les mandataires européens, par leurs sanctions, pourraient priver l’Union du gaz russe qui représente plus de 40 % de sa consommation, conduisant les États membres à un suicide économique. Les sanctions prévues contre la Russie ne peuvent que se retourner contre l’industrie et les populations européennes. Le rejet du gaz russe par l’UE apparaît ainsi comme un élément dela Grande réinitialisation (Great Reset).

Si, maintenant, la place prise par « la guerre contre le coronavirus » déserte quelque peu l’attention des médias, les « mesures sanitaires » sont simplement suspendues, elles ne sont pas abolies. Leur retour est déjà prévu, au plus tard pour cet automne. Le pouvoir ne peut pleinement se battre sur deux fronts à la fois, elles doivent actuellement céder la priorité aux images de la guerre. Cependant, les mesures « sanitaires », dites d’exception, s’installent bien dans la durée. L’anomie est aujourd’hui intégrée dans le quotidien, comme un nouveau mode d’être fondé sur la détresse, « d’un rapport à nous-mêmes que nous prenons pour notre propre mort ».

Un modèle épidémique

Dans le scénario de la « guerre contre le coronavirus », une question est constante : pourquoi une grande partie de la population s’abandonne-t-elle au port du masque et à des dispositions, dites sanitaires, qui portent atteinte aux droits des individus, à leur santé et à leur vie ? Ici, la question de la conscience n’est pas première, mais bien celle de la jouissance. L’aliénation n’est pas celle de la conscience, mais bien celle d’une perte de la propriété de soi. Il s’agit d’une jouissance qui n’est plus réglée par le droit, mais bien par une loi morale, par un commandement de jouir. Cette jouissance ne porte plus sur la propriété de soi, mais sur son annihilation. Il ne s’agit plus d’encadrer la jouissance par la loi, mais d’induire son déchaînement par un impératif catégorique.

L’impossibilité de symboliser les traumatismes provoqués par les mesures corona, de pouvoir contester les décisions prises devant un tribunal s’opposent à la propriété de soi. Le blocage systématique du recours au droit et aux tribunaux, afin de défendre la propriété de son propre corps, supprime toute limite à l’action du pouvoir. Alors, les individus, pris un à un, enfermés dans un au-delà de l’angoisse, dans la détresse, ne peuvent plus former un sujet social.

Les injonctions paradoxales du pouvoir relèvent d’une donation de sens. Elles ont pour effet de donner du sens au non-sens, c’est à dire de les poser dans une réversibilité des deux termes. Ici, nous ne sommes plus dans le langage qui cerne le Réel, mais bien dans l’emprise de l’image qui annule le sujet. Il n’ y a plus de différenciation entre ce qui est et ce qui n’est pas.

La mise en parenthèses de la réalité permet une donation de sens. Elle autorise un retournement de la conscience et une fusion avec le faire voir des médias. Ici, les choses du monde n’apparaissent plus qu’en se donnant à ce regard. Le corps est aussi suspendu et nous sommes installés dans un état d’alerte permanent, dans la dé-tresse.

Ce sans-recours permet un déchaînement permanent de la violence. Les injonctions « sanitaires » sont une mise en scène conçue sur le modèle des catastrophes écologiques, sur la sécularisation d’une contagion, annoncée comme apocalyptique.

De la « guerre contre le terrorisme » à la « guerre contre le coronavirus »

La « guerre contre le terrorisme » et la « guerre contre le coronavirus » sont des étapes complémentaires d’une mutation globale de la société. Dans les deux cas, le pouvoir nous présente la manière dont nous devons consentir à notre anéantissement.

La « guerre contre le terrorisme » exige un sacrifice permanent à des dieux obscurs exigeant la destruction de nos libertés. Infinie, elle fusionne guerre et paix, hostilité et criminalité. Elle confond intérieur et extérieur et applique aux citoyens des dispositions autrefois réservées à l’ennemi.

Afin qu’elles renoncent à défendre leurs libertés publiques et privées, la « lutte antiterroriste » a placé les populations dans la sidération. Elle vise à installer une psychose, destinée à supprimer tout mécanisme de défense vis-à-vis du pouvoir. Elle est ainsi une capture du lieu de la parole et procède d’un renversement du droit.

Ainsi, les lois antiterroristes ont un caractère surmoïque, elles s’attaquent «  au désir même de résistance  ». Leur fonction est d’annuler ce qui préserve le désir et la capacité d’affrontement des citoyens. La seule possibilité offerte à ceux-ci est alors d’halluciner une relation fusionnelle avec l’État et de s’y abandonner.

L’absence de résistance des populations, face à la gestion de la « pandémie du coronavirus, » repose sur cet abandon du désir de résistance, induit par « la lutte antiterroriste ». Grâce, non seulement, à un renversement du droit, mais, ici à son remplacement par une injonction de devoir être, la « guerre contre le coronavirus » approfondit l’effacement de l’ordre symbolique et installe un « ordre » totalitaire. Elle opère un renversement de la primauté de la loi, du « ne pas », en une prédominance du devoir, en un « tu dois ».

Il s’opère, dans l’organisation de la pandémie du coronavirus, un passage de l’interdit d’avoir des droits, mis en avant par la lutte antiterroriste, au devoir d’abandonner volontairement son corps et sa vie. Le droit n’a simplement plus lieu d’être. Il n’est pas suspendu, comme dans l’état d’urgence, sa place même est supprimée. S’opère ainsi un effacement du politique et une primauté de l’affect.

Si la « guerre contre le terrorisme » prône le sacrifice de nos libertés, la « guerre contre le coronavirus » exige l’abandon de l’ensemble de notre vie et de notre corps. Elle se caractérise par une engagement radical des populations. L’organisation de la guerre contre le coronavirus s’inscrit ainsi dans le stade le plus avancé de la production capitaliste qui met le Réel en demeure et rend exploitable le plus intime de l’être. Elle devient annulation de tout devenir.

Annulation du corps

Si la guerre contre le terrorisme est une guerre contre les libertés publiques et privées et contre le droit de disposer de son corps, la guerre contre le coronavirus supprime le corps. Dès lors, le corpus juridique de la défense de la propriété du corps est mis hors champ.

Les individus, non seulement, ne font pas face à la destruction des rapports sociaux et à la mise en danger de leur existence, mais s’installent dans une jouissance ou plutôt dans une « volonté de jouissance », hors sens et hors droit, de cette politique.

Le droit, comme la psychanalyse, nous rappellent que nous avons un corps, mais que nous ne sommes pas un corps, le corps relevant de l’avoir et non de l’être. La personnalité juridique est traditionnellement liée à la propriété du corps humain. Le corps se confond alors avec la personne juridique, dont il est le support.

Cette propriété a été partiellement disloquée depuis que, afin d’être placés sur le marché, des éléments du corps ont été séparés de celui-ci. Cette propriété relève d’un « capitalisme corporel », elle est conçue en vue de l’échange marchand. La procédure de fragmentation et de marchandisation du corps est aujourd’hui dopée par la transformation des rapports de propriétés s’inscrivant dans la Grande réinitialisation (Grand Reset).

Cependant, ici, on n’est pas confronté à un simple découpage du corps, afin de le transformer en marchandises. Le corps n’est pas simplement décomposé, mais annulé. La disparition effective de la personne juridique acte la mutation. Cet effacement est particulièrement visible dans l’incapacité de saisir un tribunal, afin de faire ressortir l’illégalité des mesures et d’agir contre leur mise en actes.

Si le port du masque nous inscrit dans ce processus de renoncement à avoir un corps, alors, la texture même du symbolique se défait. La jouissance envahit le corps tout entier et l’individu devient la marionnette d’un grand Autre tyrannique.

Le port généralisé du masque, est livré à la jouissance muette d’obéissance au surmoi, s’opposant au commandement freudien « d’advenir à la parole ». Il se réduit à l’énoncé surmoïque : « ne deviens pas ! ».

Impossibilité radicale d’articuler un non

La « pandémie » est devenue, grâce au variant Omicron, une épidémie sans malade. Pourtant, le port ritualisé du masque continue d’exhiber une virulence pré-supposée. L’individu est alors assujetti, non plus au langage, mais au Réel produit par le spectacle de la « pandémie ». Le sujet ne parle plus, le corps, marqué comme symptôme, se réduit à un « lieu d’effraction de jouissance » [1]. Le port généralisé est alors la monstration d’une contagion, non pas d’une maladie, mais bien celle d’une jouissance.

Ce comportement relève de ce que Jacques Lacan appelle « jouissance de l’être ». Celle-ci se pose au-delà du langage et est sans limite. Elle est de l’ordre de ce qui ne peut être symbolisé par la parole, de ce qu’il nomme le Réel.

La jouissance de l’être est ici celle d’un Réel exorbité relevant de l’obscène, tel le port rituel du masque. Les injonctions produisent une transfiguration des porteurs en covidés.

Le port généralisé du masque met le sujet à l’épreuve « d’une jouissance totale, celle de ne faire qu’un avec la Mère » [2], ici avec la Mère étatique. Cette jouissance de l’être, non soumise à la menace de castration, s’inscrit dans la psychose. Alors, grâce à « une forclusion par adhésion totale à la Chose », le « sujet se débarrasse de la question de l’Autre et de la Loi symbolique » [3].

Ainsi, le discours des médias est le symptôme d’une société où la négativité disparaît. N’opérant aucune coupure avec la « chose », les individus ne l’analysent pas, mais l’éprouvent. Ils ressentent l’événement et font corps avec la source sidérante, avec l’œil du surmoi leur ordonnant de jouir de l’exhibition. Étant « Un » avec elle, ils n’ont pas de manque et pensent alors disposer de tout le savoir nécessaire sur qui est exhibé.

Le sujet est alors guidé par une impossibilité radicale de dire non à ce qui le voue à cette déchéance. Ainsi, ce qui institue le discours du pouvoir comme pouvoir surmoïque, « c’est moins le fait qu’il bafoue la vérité que le fait qu’il incarne un savoir absolu sur ce qui du sujet est réel, c’est à dire sur ce qui du sujet est soustrait au règne du signifiant (de la castration)… » [4].

De l’angoisse à la détresse

Dans « la guerre contre le coronavirus », en tant que porteur d’un masque, nous ne sommes plus personne. Le pouvoir nous a enlevé notre corps, qu’il soit individuel ou social, et la réalité est devenue virtuelle. Cette situation correspond à ce que Freud perçoit comme le dénominateur commun de la dépersonalisation, de la décorporéisation et de la déréalisation, à ce qu’il nomme angoisse [5].

Pour Lacan, l’angoisse résulte « d’un trop plein », d’un envahissement par l’Autre, lorsqu’il risque d’annuler le sujet désirant. Actuellement, la colonisation, de la totalité de l’espace et du temps de vie par le regard médusant des médias, ne laisse plus de place pour l’existence du sujet. Il n’y a plus rien d’autre que le chiffre pur des dites « contaminations » et les injonctions du pouvoir relatives à la pandémie.

Cependant, Lacan a pointé que, plus profondément que l’angoisse, on trouve une détresse « où l’homme, dans ce rapport à lui-même qui est sa propre mort… n’a à attendre d’aide de personne » [6]. L’individu isolé se trouve dans un état de détresse primordiale. Il ne peut plus attendre d’aide de son autre, de son semblable, pour faire face à sa destruction programmée par le pouvoir.

Si l’angoisse résulte d’un trop plein d’objets, d’un envahissement du sujet, « la détresse, elle, sans ambition que d’être arrachée à elle-même, cherche à s’abreuver de n’importe quel objet » [7], tels le masque, les gels, les ablutions, les mesures de distanciations… La détresse est aussi le résultat de la perte des repères, car, dans cette position psychotique, il n’y a plus de temps, plus d’espace et absence de distinction entre le dedans et le dehors. La détresse relève d’une solitude absolue, alors que l’angoisse est demande d’aide à l’Autre. La détresse relève alors d’une attente sans futur, d’un accomplissement de soi comme annihilation.

Le virus de la détresse

Les mesures « sanitaires » ont un caractère prédictif. Elles précèdent la contagion, non pas pour la prévenir, mais pour purifier le corps individuel, non de la maladie, mais du lien social, de cet « autre » dangereux pour chacun de nous.

Il ne s’agit pas de soigner. Généralement les malades étaient renvoyés chez eux. Les mesures prises ne consistent pas en une prise en charge, mais en une ritualisation des comportements destinée à accueillir la maladie. Elles ont pour objet de nous enfermer dans le danger présupposé du coronavirus et de nous imposer des mesures de distanciation, des dispositions de délitement du rapport à l’autre.

La guerre sanitaire nous fige dans une position d’attente, d’accueil de la maladie et du vaccin. Les mesures « de protection » nous assignent à la passivité. La ritualisation des comportements nous installe dans une détresse originaire, dans une position d’impuissance qui est celle de l’infans. La position de détresse empêche toute possibilité de représentation, de mettre la chose face à soi, afin de pouvoir l’analyser et la confronter. Dans la détresse, l’individu est en fusion avec les mesures de « lutte contre le covid ». Il ne lui est plus possible de faire face.

Chez Freud, la « détresse » est le sans recours absolu que l’on a parfois traduit par le néologisme de « dés-aide » [8]. Il a reconnu, dans la détresse, une expérience inhérente à la condition humaine, qui est celle d’être jeté dans une dépendance absolue à l’Autre et d’être confronté à l’énigme de son désir.

C’est dans cette présence primitive du désir de l’Autre comme opaque, obscur, que le sujet est sans recours [9]. Cette détresse est bien une « dé-tresse » [10], un dénouage du lien social et un isolement de chacun.

La détresse présente un paradoxe, « d’un côté elle est causée par la défaillance de l’appel à la personne tierce, de l’autre elle parvient à s’oublier par la mise en jeu du commandement surmoïque à jouir » [11]. La position de détresse vis-à-vis du pouvoir, à qui les individus demandent aide et assistance, se double ainsi d’une jouissance muette d’obéissance inconditionnelle au surmoi. Le volontarisme affiché par des individus de respecter des injonctions qui les mettent en danger relève de cet aspect.

La stricte observance de mesures, qui n’ont d’autre objet que de détruire ce qui fait de lui un être humain, place l’individu dans une structure perverse. Celle-ci le conduit à se faire l’instrument de la jouissance de l’Autre, celle du pouvoir. Cette condition « l’effleure d’autant mois qu’il s’identifie imaginairement à l’Autre (maternel) » [12], à sa mère étatique.

La détresse face à leur abandon par les autorités et la jouissance manifestée par les individus, à travers le strict respect des injonctions, représentent deux moments complémentaires de la manifestation du surmoi [13]. Le premier étant celui de la sidération, que l’on peut aussi comprendre comme « pas un mot », se double d’un second mouvement que l’on peut traduire par l’injonction « refais-toi », refais-toi en tant que non humain, en tant que « covidé », en tant que produit du Great Reset.

Une « structure épidémique »

Le port du masque nous enferme dans une structure psychotique. En l’absence de coupure symbolique, le vécu n’est plus qu’une solitude absolue, une détresse. Il supprime toute distinction et nous introduit dans un processus mimétique, c’est à dire dans une violence contagieuse, telle que théorisée par René Girard [14]. Il instaure un rejet de l’Autre, mais aussi de soi-même, en tant que personne. Les rivalités mimétiques dissolvent les différences entre les individus et désagrègent le tissu social. Le masque produit ainsi une « indifférenciation des porteurs qui, poussée à son terme, plonge la société dans une violence sans limite » [15].

Le port généralisé du masque donne une « structure épidémique » aux relations sociales. Il construit un nouvel ordre social lié à un état d’alerte permanent. Il institue un processus d’indifférenciation pérenne, amenant à renoncer au désir de l’Autre et conduisant à « l’oubli de soi » [16]. Il s’offre ainsi au regard, sans laisser apparaître ni d’opposition, ni de questionnement. Les porteurs s’abandonnent alors à une violence infinie, conduisant à une mutation globale de la société.

L’obligation du port du masque révèle la « Chose même ». Elle commande une violence sacralisée se confondant avec l’amour déclaré du pouvoir. Elle est l’annonciation d’un « nouvel ordre mondial », basé un rejet radical de l’Autre.

Le port généralisé du masque est un système sacrificiel reposant sur une volonté de jouissance. Dans la « pandémie », son objet principal, comme support matériel d’une psychose hystérique, est de nous épurer du désir. Plus précisément, il s’agit de nous débarrasser du « poids du désir » de l’Autre et de nous réduire à son « double ». La mutation porte sur les rapports sociaux, mais aussi sur les individus pris un à un. Ils deviennent des « doubles », des êtres étrangers, non seulement à l’Autre, mais aussi à eux-mêmes.

Avec son masque, l’individu n’assiste pas en spectateur à l’épidémie, mais expérimente le vécu de la contamination, à travers une pédagogie qui consiste à faire, individuellement et collectivement, l’expérience de la contagion, sans être malade.

Fixé sur la bouche, le masque interdit la parole, le véhicule par excellence de la relation avec autrui. La parole est, de toutes les fonctions du corps, la plus étroitement lié à l’existence commune. Le port généralisé du masque est donc un refus radical de ce qui fait de nous des êtres humains.

Les fondements de nos sociétés sont reversés. Gabriel Attal, porte parole du gouvernement français, nous a informé que le président Macron projette, dans la période de l’après-Covid, de « poursuivre la redéfinition de notre contrat social »," aboutissant, selon le Président, à la mise en place de « devoirs qui passent avant les droits… » [17]. Il s’agit là d’une mise en cause des principes qui constituent un État de droit, un renversement de la primauté de la loi sur la morale et du droit sur le Bien. Le droit se réduit alors à une loi morale inconditionnelle.

Notes :

[1] Dimitis Petros Sakellarion, « Approche psychanalytique de la psychose : structure, logique, clinique, éthique », Hal, archives ouverts, 23 avril 2012.

[2] Bruno Bagarry, « Comprendre Lacan-La jouissance », conférence du 7 juin 2017,

[3] Bruno Bagarry, Op. cit.

[4] Alain Didier-Weill, « Les trois temps de la loi, les trois surmois », Apertura.chez.com.

[5] Jean-Marie Jadin, « La détresse de Kafka », Figures de la psychanalyse 2007/2,N°16, pp.143-162,

[6] Jacques Lacan, Séminaire VII, L’Angoisse , Seuil , p. 351,

[7] Alain-Didier Weill, « La psychanalyse, le politique et le désir », Courrier N°1 de l’Acte Psychanalytique, Septembre 2005-Novembre 2005.

[8] Jean-Marie Jadin, « La détresse de Kafka », Op. Cit.

[9] Catherine Delarue, « La détresse du sujet », Analyse freudienne presse, 2007/1.

[10] Ibidem.

[11] Alain Didier Weill, Op. Cit.

[12] Alain-Didier Weill, « Les trois temps de la loi, les trois surmois ».

[13] Ibidem.

[14] René Girard, La violence et le sacré, Grasset, 2007.

[15] Michel Aglietta, Michel Orléans, La violence de la monnaie, PUF 1984, p. 59.

[16] Stéphane Vinolo, « Raturer la théorie mimétique : Marion au-delà de Girard », Univ. philos. [online]. 2018, vol.35, n.71, pp.201-231.

[17] « "Les devoirs passent avant les droits" : politiques et intellectuels accusent le gouvernement de "fascisme" », France Soir, le 1er mars 2022

LVOG - Il s'agit d'une analyse sociologique teintée de psychanalyse, chacun l'aura bien compris, mais si le lecteur ne va pas plus loin, il aura de quoi être profondément angoissé, désespéré, déprimé, bref en état de détresse total, alors qu'on serait en droit d'attendre d'un tel article qu'il propose de quoi s'opposer à cet état, autrement dit, lui redonner de l'espoir en lui montrant que la société telle qu'elle est à un moment donné, recelle tout de même un devenir différent de celui monstrueux qu'on veut lui imposer ou auquel elle serait vouée, or ce n'est pas le cas ici et je crois pouvoir expliquer pourquoi.

Selon moi, cela proviendrait du fait que pour les auteurs de cet article, il n'existe pas d'alternatif au régime en place, le régime capitaliste est leur horizon indépassable, ils ne sont pas capables d'en concevoir un autre. On constate qu'ils sont eux-mêmes enfermés dans un processus similaire à celui qu'ils ont décrits si brillamment, et ils n'en ont pas conscience. On en veut pour preuve qu'il manque la dimension sociale de l'homme dans leur article, qui se manifeste à travers la quête perpétuelle des moyens pour assurer sa subsistance, ce qui nous ramène à l'instinct de survie que nos psychanalystes ont oublié.

L'instinct de survie correspond à l'origine à un besoin de nature biologique, hormis de la naissance à la fin de l'adolescence, ce facteur fondamental propre à toute organisme organique au même titre que la fonction reproductive, chez l'homme dans la société il va acquérir une signifie sociale dans la mesure où les hommes ne peuvent pas ou pluôt plus le satisfaire spontanément.

Jadis, pour se nourrir ou assurer leur substance, quotidiennement les hommes devaient partir à la recherche des plantes ou des animaux entrant dans la composition de leur alimentation à moins que leur environnement immédiat leur fournisse... De nos jours, dans la société moderne ou chez les hommes dits civilisés qui se comptent par milliards, proche de 8 milliards en 2022, pour satisfaire ce besoin élémentaire quotidien, contrairement aux idées reçues les choses se sont considérablement compliquées du fait qu'il est lié à des facteurs ou rapports sociaux pratiquement figés qui leur sont imposés ou sur lesquels ils n'ont pour ainsi dire presque aucune emprise... Tout va dépendre de différents facteurs qui sont tous liés entre eux, tels la classe sociale à laquelle ils appartiennent, la fonction ou la place qu'ils occupent dans la société ou le mode de production capitaliste, leur statut social, qui vont leur permettre ou non de satisfaire ce besoin élémentaire à leur survie.

Cette société ou ce système économique reposant sur des inégalités sociales entre les classes, va avoir des conséquences sur la manière dont les hommes vont aborder ce besoin élémentaire, si la majorité va pouvoir le satisfaire, en revanche à travers le monde sur tous les continents des millions d'hommes, femmes et enfants vont : soit mourir de faim car privés de nourriture, j'en ai été directement le témoin récemment en Inde tout à côté de chez moi sans que j'eus besoin de chercher bien loin, donc qu'on ne vienne pas nous raconter que ce phénomène ne serait pas aussi répandu, en fait cela l'est beaucoup plus que ce qu'on croie, soit de sous-nutrition qui est différente du manque absolu de nourriture, là elle est insuffisante, soit de mal-nutrition correspondant à une alimentation très déséquilibrés, fortement carencée ou l'opposé provoquant des maladies auto-immunes pouvant être fatales à terme ou provoquant une mort prématurée, qu'on mettra sur le compte d'une maladie, le diabète par exemple, alors que la véritable cause ou explication est ailleurs et peu flatteuse pour cette société ou ce système économique qui se présente comme idéal ou le meilleur que les hommes puissent concevoir, ses dizaines ou centaines de millions de victimes innocentes auraient sans doute apprécié un tel cynisme.

Il se trouve que depuis que la société est divisée en classes, les classes exploitées et opprimées ont toujours dû se battre pour assurer leur subsistance. Comparativement à l'époque de l'esclavage proprement dite, où le maître avait davantage intérêt à entretenir ses esclaves pour qu'ils soient en bonne santé et puissent exécuter les tâches les plus pénibles qui soient, et de leur côté les esclaves avaient tout intérêt à le servir correctement pour être le mieux traités possible, sous le régime capitaliste le statut de l'esclave devenu salarié s'est considérablement dégradé, puisque lorsqu'il ne trouve pas à s'employer sur le marché du travail, un euphémisme moderne pour ne plus dire marché aux esclaves, il est voué littéralement à la misère ou à crever de faim.

Le cynisme de ce système économique auquel tout le monde ou presque voue un culte ne s'arrête pas là. Sous le capitalisme le nombre des besoins des hommes s'est multiplié, ce qui s'est traduit en grande partie par des charges supplémentaires à honorer impérativement mensuellement ou annuellement (Factures diverses, loyer ou traite, électricité, eau, gaz, essence, téléphone, Internet, etc. taxes ou impôts.) sous peine d'être jeté à la rue, de perdre son travail ou ne pas en trouver ou de devoir affronter des conditions d'existence insupportables ou incompatibles avec la survie dans cette société ou carrément à en être exclu. Du coup, la charge financière que représentent tous ces besoins rendus essentiels par cette société, entre en concurrence avec celle correspondant aux besoins alimentaires, qui malgré tout demeurent fondamentaux pour tous les hommes, en fait, c'est la totalité de ces besoins qui sont incompressibles ou dont personne ne peut se passer.

Par conséquent, quel que soit l'ampleur de la propagande gouvernementale, quels que soient les procédés sophistiqués auxquels les gouvernements recourent pour perturber ou orienter psychologiquement les masses ou les influencer, quel que soit le niveau atteint par la décomposition des rapports sociaux dans la société, lorsque la politique du gouvernement les étrangle ou conduit à remettre en cause la satisfaction de leurs besoins élémentaires, plus de deux siècles de lutte de classes prouve qu'il sera toujours impuissant à empêcher que les masses se dressent pour exiger leur dû et la plupart du temps bien au-delà sur le plan politique, car le catalogue de leurs besoins insatisfaits et de leurs aspirations démocratiques bafouées est considérable, bref, toute tentative de museler ou neutraliser indéfiniment la lutte de classe des exploités et des opprimés est vouée à l'échec.

Comment j'ai repéré le biais de cet article ou ce qui n'y figurait pas fut relativement facile.

J'ai constaté que pour décrire les conséquences sur la population des mesures que Macron lui a imposées depuis deux ans, les auteurs de cet article avaient recouru à la sociologie et à la psychanalyse en prenant soin d'écarter soigneusement l'économie, tout en empiétant timidement sur le terrain de la politique de manière très générale pour l'abandonner en cours de route sans soute par crainte de se brûler les ailes. Ces deux sociologues ont substitué ou privilégié les relations sociales prises au sens large ou en général au niveau de tout le pays, aux détriments des rapports sociaux entre les classes, de sorte que la dimension économique qui aurait permis de situer précisément l'origine et les objectifs sociaux et politiques de ces mesures ou quelles classes étaient visées principalement, n'y figurent pas, la lutte des classes étant totalement escamotée au profit du "tissu social".


Ukraine : le retour de la propagande de guerre - Réseau Voltaire 15 mars 2022

Thierry Meyssan interrompt sa série de chroniques sur le conflit titanesque qui oppose la Russie aux États-Unis. Il s’adresse à tous pour casser les mensonges de la propagande de guerre.

par Thierry Meyssan

(Texte accompagnant une photo impossible à incruster ici LVOG - : Stepan Bandera (au centre) portant la Croix du Mérite allemand 2e classe avec épées. Il ne se prétendait pas nazi, juste « nationaliste » ukrainien. Dès 1935, Bandera prône la violence politique. Il fait assassiner une soixantaine de personnalités dont deux ministres polonais. Durant la Seconde Guerre mondiale, il organise l’extermination des intellectuels juifs et slaves. Le nouveau régime ukrainien a élevé des monuments à sa gloire dont un à Lviv, ville où il supervisa un massacre.)

L’opinion publique occidentale est révoltée par la guerre en Ukraine et se mobilise pour porter secours aux Ukrainiens en fuite. Pour tous, c’est évident : le dictateur Poutine ne supporte pas la nouvelle démocratie ukrainienne.

Comme à chaque conflit, on nous explique que les autres sont les méchants, tandis que nous sommes les gentils.

Notre réaction est celle de gens abusés par la propagande de guerre parce qu’ils ne se souviennent pas des conflits précédents et ignorent tout de l’Ukraine. Reprenons à zéro.

Qui a commencé ?

Comme dans la cour de récréation lorsque nos camarades de classe se battaient entre eux, nous voulons savoir qui a commencé. Sur ce point, il n’y a pas photo : il y a huit ans, les États-Unis ont organisé un changement de régime à Kiev avec l’aide de groupuscules armés. Ces gens se disent « nationalistes », mais pas du tout au sens où nous l’entendons. Ils prétendent être de vrais ukrainiens d’origine scandinave ou proto-germanique et pas des slaves comme les Russes. Ils se réclament de Stepan Bandera [1], le chef des collaborateurs ukrainiens des nazis, l’équivalent de Philippe Pétain d’un point de vue symbolique pour les Français, mais surtout de Joseph Darnand et des soldats de la Division SS française Charlemagne. Les Ukrainiens, qui jusqu’à présent se considéraient tout à la fois d’origine scandinave et proto-germanique d’un côté, et slave de l’autre, les appellent des « néo-nazis ».

Ici, en France, le mot de « nazi » est une injure que l’on utilise pour n’importe quoi. Historiquement, c’est un mouvement qui prônait une vision raciale de l’humanité pour expliquer les empires coloniaux. Selon elle, les hommes appartiennent à des « races » différentes, on dirait aujourd’hui à des « espèces » différentes. Ils ne peuvent pas avoir de descendance ensemble, comme les juments et les ânes. Dans la nature, ces deux espèces procréent des mulets, mais ceux-ci sont en général stériles. C’est pourquoi les nazis interdisaient les mélanges inter-raciaux. Si nous sommes de races différentes, certaines sont supérieures à d’autres, d’où la domination occidentale sur les peuples colonisés. Dans les années Trente, cette idéologie était considérée comme une « science » et était enseignée dans les universités, surtout aux États-Unis, en Scandinavie et en Allemagne. De très grands scientifiques l’ont défendue. Par exemple, Konrad Lorenz (Prix Nobel de médecine en 1973) fut un ardent nazi. Il a écrit que pour maintenir la race, il fallait extirper de la masse les homosexuels et les éliminer comme un chirurgien élimine une tumeur parce qu’ils mélangeaient leur patrimoine génétique avec celui d’autres races sans qu’on s’en rende compte.

Ces scientifiques n’étaient pas plus sérieux que ceux qui nous ont annoncé l’apocalypse durant l’épidémie de Covid-19. Ils avaient le titre de « scientifique », mais pas la démarche raisonnable.

La Russie moderne s’est construite sur le souvenir de ce que les Russes appellent la « Grande Guerre patriotique » et nous la « Seconde Guerre mondiale ». Elle n’a pas du tout le même sens pour eux que pour nous. Ici, en France, la guerre n’a duré que quelques mois, puis nous avons cru en la victoire nazie et nous sommes entrés dans la Collaboration. Nous avons vu les nazis et les Pétainistes arrêter, à partir de 1940, 66 000 personnes, généralement pour « terrorisme » (résistance). Puis à partir de 1942, arrêter 76 000 juifs parce qu’ils étaient d’une « race inférieure » et les envoyer à l’Est, en réalité dans des camps d’extermination. Au contraire, en Union soviétique, les nazis n’ont arrêté personne. Ils voulaient exterminer ou réduire en esclavage tous les slaves en trente ans afin de dégager un « espace vital » où ils pourraient édifier un empire colonial (Generalplan Ost). C’est pourquoi l’URSS a subi 27 millions de morts. Dans la mémoire russe, les nazis sont un danger existentiel, pas pour nous.

Lorsque ces gens sont arrivés au pouvoir à Kiev, ils ne se sont pas déclarés comme « nazis », mais comme « nationalistes » au sens de Stepan Bandera, qui lui aussi se disait « nationaliste » et pas « nazi », même faisait une surenchère par rapport à leurs intentions génocidaires contre les slaves et les juifs. Ils ont qualifié l’ancien régime de « pro-Russe », ce qui est factuellement faux, et ont interdit tout ce qui évoque la culture russe. Et d’abord, la langue russe. Les Ukrainiens étaient majoritairement bilingues, parlant à la fois le russe et l’ukrainien. Tout d’un coup, on disait à la moitié d’entre eux qu’ils ne pourraient plus parler leur langue à l’école et dans les administrations. La région du Donbass, très russophone, s’est soulevée. Mais aussi la minorité hongroise qui recevait un enseignement dans sa propre langue et qui a été soutenue dans sa revendication par la Hongrie. Les Ukrainiens du Donbass ont exigé que les districts de Donestsk et de Lougansk puissent disposer d’un statut d’autonomie et retrouver leur langue. Ces préfectures (oblast en russe) se sont déclarées républiques. Cela ne voulait pas dire qu’elles aspiraient à l’indépendance, mais uniquement à l’autonomie, comme la République de Californie aux États-Unis ou les anciennes républiques de l’URSS.

En 2014, le président François Hollande et la chancelière Angela Merkel mirent les gens de Kiev à une même table que ceux du Donbass et négocièrent les accords de Minsk. Ce sont la France, l’Allemagne et la Russie qui en sont les garants.

Kiev a toujours refusé de les appliquer bien qu’il les ait signés. Au lieu de cela, il a armé des milices « nationalistes » et les a envoyées se faire les nerfs à la limite du Donbass. Tous les extrémistes occidentaux sont alors venus tirer le coup de feu en Ukraine. Ces paramilitaires étaient le mois dernier, selon le gouvernement de Kiev, 102 000. Ils forment le tiers de l’armée ukrainienne et sont intégrés aux Forces de défense territoriales. 66 000 nouveaux « nationalistes » —quoiqu’étrangers— viennent d’arriver en renfort, du monde entier, à l’occasion de l’attaque russe.

Durant les huit ans qui nous séparent des accords de Minsk, ces paramilitaires ont tué 14 000 personnes au Donbass, selon le gouvernement de Kiev. Ce chiffre inclut leurs propres pertes, mais elles ne sont pas nombreuses. La Russie a diligenté sa propre commission d’enquête. Elle n’a pas recensé que les morts, mais aussi blessés graves. Elle a trouvé 22 000 victimes. Le président Poutine parle à leur sujet de « génocide », non pas au sens étymologique de destruction d’un peuple, mais au sens juridique de crime commis sur ordre des autorités contre un groupe ethnique.

C’est là que le bât blesse : le gouvernement de Kiev n’est pas homogène et personne n’a clairement donné l’ordre d’un tel massacre. Cependant la Russie tient les présidents Petro Porochenko et son successeur Volodymyr Zelensky comme responsables. Nous le sommes aussi puisque nous étions garants des accords jamais appliqués de Minsk. Oui, nous sommes coresponsables de cette hécatombe.

Le pire est à venir. Le 1er juillet 2021, le président Zelensky, qui armait les paramilitaires « nationalistes » et refusait d’appliquer les accords de Minsk, a promulgué la Loi n°38 sur les peuples autochtones [2]. Elle garantit aux Tatars et aux Juifs karaïtes (c’est-à-dire ne reconnaissant pas le Talmud) l’exercice de leurs droits, notamment celui de parler leur langue, mais pas aux slaves. Ceux-ci n’existent pas. Ils ne sont protégés par aucune loi. Ce sont des Untermenschen, des sous-hommes. C’était la première fois, depuis 77 ans qu’une loi raciale était adoptée sur le continent européen. Vous vous dites qu’il y a des organisations de défense des Droits de l’homme et qu’elles ont dû protester. Mais rien. Un grand silence. Pire : les applaudissements de Bernard-Henri Lévy.

Pourquoi le recours à la guerre ?

Notre vision des événements est déformée par nos préjugés. C’est plus encore marqué dans les États baltes et les pays anciennement écrasés par la « doctrine Brejnev ». Ces peuples imaginent a priori que les Russes sont les héritiers des Soviétiques. Or, les principaux dirigeants soviétiques n’étaient pas russes. Joseph Staline était Géorgien, Nikita Kroutchev Ukrainien etc, et même Léonid Brejnev était Ukrainien.

Tant que les républiques de Donetsk et de Lougansk étaient ukrainiennes, le massacre de leurs habitants était une question exclusivement ukrainienne. Nul n’était autorisé à les protéger. Cependant, en signant les Accords de Minsk et en les faisant entériner par le Conseil de sécurité des Nations unies, la France et l’Allemagne ont pris la responsabilité d’y mettre un terme. Ce qu’elle n’ont pas fait.

Le problème a changé de nature lorsque, le 21 février 2022, la Russie a reconnu l’indépendance des deux républiques du Donbass. Le massacre de ses habitants n’était plus une question intérieure, mais internationale. Le 23 février, le Conseil de sécurité se réunissait à nouveau alors que l’armée russe se préparait à intervenir. Lors de la réunion, le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres, n’a contesté ni la légitimité de la reconnaissance russe des républiques du Donbass, ni celle de l’intervention militaire russe contre les néo-nazis. Elle a juste demandé à la Russie de laisser encore une chance à la paix [3].

Le droit international n’interdit pas la guerre, mais tente de la prévenir. Or, cette réunion du Conseil de sécurité n’ayant rien donné, la Russie était en droit de venir en aide aux habitants du Donbass massacrés par les néo-nazis. Ce qu’elle a fait le lendemain, le 24 février.

Le président Vladimir Poutine, qui avait déjà attendu huit ans, ne pouvait plus remettre à plus tard. Non seulement parce que chaque jour des gens meurent, non seulement parce que l’armée ukrainienne préparait un vaste massacre le 8 mars [4], mais parce que le droit russe le rend personnellement responsable de la vie de ses concitoyens. Préparant leur éventuel exode, la grande majorité des habitants du Donbass ont acquis la citoyenneté russe au cours des dernières années.

L’exode de 2 millions d’Ukrainiens

Comme lors de toutes les guerres de l’Otan, nous assistons à la fuite de la population. Pour les Français cela rappelle l’exode de 1940 face à l’avancée des troupes allemandes. C’est un phénomène de panique collective. Les Français croyaient que la Reichswehr allait commettre les mêmes viols de masse qui avaient été attribué au début de la Première Guerre mondiale à la Deutsches Heer. Mais les Allemands étaient disciplinés et ne se livrèrent pas à ce type de violence. Finalement, la fuite des Français sans but n’avait aucune raison objective, que la peur.

L’Otan, depuis la guerre du Kosovo, a développé le concept d’ingénierie des mouvements de population [5]. En 1999, la CIA a organisé le déplacement, en trois jours, de plus de 290 000 Kosovars de Serbie vers la Macédoine. Si vous avez plus de trente ans, vous vous souvenez des vidéos épouvantables de cette longue file de gens, marchant les uns derrière les autres, sur des dizaines de kilomètres, le long de lignes de chemin de fer. Il s’agissait de faire croire à une répression ethnique par le gouvernement de Slobodan Miloševic et de justifier la guerre qui arrivait. Les Kosovars ne savaient pas pourquoi ils fuyaient, mais pensaient trouver un avenir meilleur là où ils allaient. Il y a sept ans, vous vous souvenez de l’exode des Syriens. Il s’agissait d’affaiblir le pays en le privant de sa population. Cette fois, il s’agit de toucher vos émotions avec des femmes et des enfants, sans faire partir les hommes que l’on requiert pour combattre les Russes.

Chaque fois, nous sommes bouleversés. Mais ce n’est pas parce que les Kosovars, les Syriens ou les Ukrainiens souffrent qu’ils ont tous raison.

L’Union européenne accepte tous les réfugiés ukrainiens. Les États de l’espace Schengen acceptent toutes les personnes qui se présentent comme fuyant la guerre en Ukraine. Selon l’administration allemande, environ un quart de ces « réfugiés », qui assurent sur l’honneur travailler et habiter en Ukraine, dispose non pas de passeports ukrainiens, mais algériens, biélorusses, indiens, marocains, nigérians ou ouzbeks ; des personnes qui manifestement profitent de la porte ouverte pour être enregistrées légalement dans l’Union européenne. Aucune vérification de leur séjour préalable en Ukraine n’est effectuée. Pour le patronat allemand, c’est une régularisation qui ne dit pas son nom.

Nous devons nous demander pourquoi le peuple ukrainien ne manifeste pas son soutien à son gouvernement. Lors de la guerre du Kosovo, les habitants de Belgrade avaient veillé jour et nuit sur les ponts de la ville pour empêcher que l’Otan les bombarde. Lors de la guerre de Libye, plusieurs millions de personnes s’étaient rassemblées à Tripoli pour manifester leur soutien au Guide Mouamar Kadhafi. Lors de la guerre de Syrie, un million de personnes avaient exprimé leur soutien au président Bachar el-Assad. Cette fois : rien. Au contraire, on nous dit que des équipe de la Défense territoriale chassent les « saboteurs russes infiltrés », alors que l’OSCE atteste qu’il n’y avait aucun soldat russe en Ukraine avant le début de l’opération.

Le choc des images

Nous aurions dû apprendre des guerres précédentes que la première victime est toujours la vérité. Depuis la guerre du Kosovo, l’Otan est devenue maître de la propagande de guerre. À l’époque, on avait changé le porte-parole de l’organisation à Bruxelles. Son remplaçant, Jamie Shea, détaillait chaque jour une histoire exemplaire, soit sur les horreurs des criminels serbes, soit sur l’exemplaire résistance des Kosovars. À l’époque, je publiais un quotidien par fax, le Journal de la Guerre en Europe. Je résumais les déclarations de l’Otan et les dépêches des petites agences de presse des Balkans. Chaque jour, je voyais les deux versions s’éloigner un peu plus l’une de l’autre. Dans mon esprit, la vérité devait être entre les deux. Une fois la guerre finie, on s’est rendu compte que les propos de Jamie Shea étaient de la pure invention destinée à noircir les colonnes des journaux crédules, tandis que les dépêches des petites agences de presse des Balkans disaient la vérité. Et celle-ci n’était pas en faveur de l’Otan.

J’aborde donc le consensus médiatique occidental avec une certaine méfiance. Par exemple, lorsqu’on nous explique que la Russie bombarde une centrale nucléaire, je pense aux mensonges du président George W. Bush sur les armes de destruction massive du tyran « Saddam ». Ou lorsqu’on nous explique que les Russes viennent de bombarder une maternité à Marioupol, je me souviens des bébés koweïtiens enlevés dans leurs couveuses par les horribles soldats iraquiens. Et lorsqu’on m’assure que le méchant Poutine est fou et ressemble à Hitler, je me souviens de la manière dont nous avons traité Mouamar Kadhafi ou le président Bachar el-Assad.

C’est pourquoi je ne prends pas ces allégations au sérieux. Les soldats ukrainiens de l’île aux serpents n’ont pas été massacrés sous les bombes comme le prétendait le président Zelensky, ils se sont rendus aux armées russes, comme il l’a admis plus tard. Le mémorial juif de Babi Yar n’a pas été détruit par les Russes qui respectent toutes les victimes de la barbarie nazie. La centrale de Zaporijjia n’a pas plus été bombardée. Elle était gardée depuis plusieurs jours par des équipes mixtes russes et ukrainiennes. D’ailleurs l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé qu’il n’y avait jamais eu de danger radio-ctif. La maternité de Marioupol n’a pas non plus été bombardée. Elle avait été évacuée trois jours plus tôt et transformée en caserne du Régiment Azov (néo-nazis) ainsi que l’avait signalé à ce moment-là la Russie à l’Onu.

Alors quand on me dit qu’il faut tuer le « dictateur » Poutine, je reste de marbre. Les batailles

Comment ne pas remarquer que les images que nous voyons des « batailles » victorieuses de l’armée ukrainienne sont toujours les mêmes ? Comment ne pas remarquer que l’on n’y voit que quelques véhicules détruits ? Nos reporters de guerre n’ont-ils jamais vu de vraies guerres ? Nous n’interprétons pas les images en fonction de ce que nous y voyons, mais des commentaires qui les accompagnent.

Depuis une semaine, on nous explique que l’armée russe encercle Kiev à quinze kilomètres alentour, qu’elle progresse tous les jours (mais reste néanmoins à quinze kilomètres) et va donner l’assaut final. Quand on nous explique que le « dictateur » Poutine veut la peau du gentil président Zelenski (qui arme les néo-nazis et a promulgué la loi raciale), je prends du recul.

Les armées russes n’ont jamais eu comme projet de prendre les grandes villes. Elles s’en tiennent d’ailleurs à l’écart (sauf Marioupol). Elles combattent les paramilitaires « nationalistes », les néo-nazis. En tant que Français, partisan de la Résistance face aux nazis, les armées russes ont donc toute mon admiration.

L’armée russe applique en Ukraine la même tactique qu’en Syrie : encercler les villes qui servent de refuge aux ennemis, puis ouvrir des couloirs humanitaires afin de faire fuir les civils, et enfin pilonner les combattants qui restent à l’intérieur. C’est pourquoi les paramilitaires néo-nazis bloquent ces couloirs et empêchent la population de fuir. C’est le principe des boucliers humains.

Il s’agit d’une guerre de mouvement. Il faut faire vite. Les troupes russes se déplacent en camions et en blindés. Il ne s’agit pas de batailles de chars. Ceux-ci sont aujourd’hui inopérants sur les théâtres d’opération. Nous avons vu, en 2006, le Hezbollah réduire en épaves les Merkavas israéliens. Les troupes russes se déplacent en véhicules à moteur, c’est pour cela qu’elles ont des blindés. Comme nous avons fourni des dizaines de milliers de missiles antitanks à l’armée ukrainienne, paramilitaires néo-nazis compris, nos armes les détruisent comme elles détruisent leurs camions. Ce ne sont pas des batailles, juste des embuscades.

Trois nouveaux problèmes

Comme si la situation n’était pas assez compliquée, le président Zelensky a annoncé lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich, juste avant la guerre, son intention d’acquérir la Bombe atomique, en violation de la signature de son pays du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.

Puis, les armées russes ont saisi et publié un document de travail du gouvernement de Kiev planifiant une attaque militaire de la Crimée et du Donbass, le 8 mars.

Enfin, l’armée russe a mis à jour une quinzaine de laboratoires de recherche en armes biologiques qui travaillaient pour le Pentagone. Elle a annoncé qu’elle allait publier la documentation saisie et a détruit 320 conteneurs d’agents pathogènes. Les États-Unis, qui sont signataires de la Convention des Nations unies sur l’interdiction des armes biologiques, la respectent chez eux, mais la violent à l’étranger. Des documents avaient déjà été publiés il y a deux mois par une journaliste bulgare. Le 8 mars, le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé au Pentagone de s’expliquer sur les 330 laboratoires biologiques qu’il entretient sous divers noms dans 30 pays. Le département d’État a alors démenti ces pratiques. Mais la sous-secrétaire d’État, Victoria Nuland, auditionnée au Sénat, a reconnu que le Pentagone collaborait à ces programmes entrepris à l’étranger et qu’elle était inquiète à l’idée que ces recherches tombent dans des mains russes. Lorsque la Russie a porté l’affaire au Conseil de sécurité, les Occidentaux ont retourné ses accusations contre elle, l’accusant de préparer une attaque biologique sous faux-drapeau. De son côté l’Organisation mondiale de la Santé a indiqué avoir été prévenue de recherches biologiques civiles ukraino-US et avoir demandé à l’Ukraine de détruire ses agents pathogènes pour prévenir leur dissémination.

Ainsi donc, l’Ukraine, qui entretient plus de cent mille « nationalistes » et les a incorporées à sa « Défense territoriale », puis a adopté une loi raciale, travaille sur des armes biologiques illégales et espère acquérir la Bombe atomique. Nous avons choisi d’oublier les exemples de courage de Jean Moulin et de Charles De Gaulle et de soutenir le président Zelensky !

Notes

[1] Après avoir participé à des massacres de juifs avec les SS, Stepan Bandera fut arrêté par les nazis en 1941 et interné dans une prison pour VIP. Puis, il fut libéré pour participer activement avec les SS à la lutte contre les Soviétiques. Il n’a jamais été un adversaire idéologique des nazis, mais a toujours collaboré avec eux contre l’URSS. Voir Stepan Bandera : The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist, Fascism, Genocide, and Cult, Grzegorz Rossolinski-Liebe, Ibidem (2014).

[2] « ??? ??????? ?????? ??????? », ????????? ????????? ???? (???), 2021, ? 38, ??.319.

[3] Conseil de sécurité, 8974e séance, ONU, 23 février 2022.

[4] Document : « Les plans d’attaque secrets ukrainiens » (source : ministère russe de la Défense).

[5] “Strategic Engineered Migration as a Weapon of War”, Kelly M. Greenhill, Civil War Journal, Volume 10, Issue 1, July 2008. "Understanding the Coercive Power of Mass Migrations,” in Weapons of Mass Migration : Forced Displacement, Coercion and Foreign Policy, Kelly M. Greenhill, Ithaca, 2010. “Migration as a Coercive Weapon : New Evidence from the Middle East”, in Coercion : The Power to Hurt in International Politics, Kelly M. Greenhill, Oxford University Press, 2018.

Le courriel que j'ai adressé hier à Thierry Meyssan

Excellent article, Ukraine : le retour de la propagande de guerre.

J'ai une seule critique à formuler ou l'expression n'est pas tout à fait appropriée, mais je n'en ai pas trouvé d'autres pour exprimer quelque chose qui me gêne dans cet article, c'est quand vous mêlez implicitement tous les Français ou lecteurs français ("Nous avons choisi d’oublier") qui sont susceptibles de partager votre analyse à votre orientation politique, procédé récurrent que l'on retrouve dans d'autres articles, alors qu'en réalité a priori rien n'indique que ce soit le cas ou ils ont une orientation politique différente de la vôtre.

Ne croyez pas que ce serait un détail insignifiant, bien au contraire, car ceux, dont je fais partie, qui ne partagent votre orientation politique, se verront accuser à tort de la partager, et dans bien des cas cela les conduira à prendre leur distance avec vous ou le Réseau Voltaire par crainte qu'on les assimilent à des partisans de votre orientation politique, ou pire, ils en viendront à rejeter votre analyse alors qu'ils savent pertinemment qu'elle était correcte où ils décideront de vous ignorer dans le futur. Donc, au lieu de gagner des lecteurs ou de favoriser la prise de conscience du monde dans lequel nous vivons, même si par certains côtés j'estime qu'elle est incomplète ou faussée, vous obtiendrez le résultat inverse de celui escompté, et pour le coup ce sera dommage pour vous comme pour moi en l'occurrence ici et tous ceux qui partagent mes réserves. Je ne sais pas si je me suis exprimé clairement.

Vous semblez oublier que la plupart des gens ont des idées arrêtées sur tout, même sur ce qu'ils ne connaissent pas ou n'ont jamais étudié sérieusement, et qui plus est, ils sont susceptibles ou facilement irritables, surtout lorsqu'ils s'aperçoivent qu'ils étaient prêts à partager une analyse, et qu'au dernier paragraphe l'auteur qui leur a soumis en profite pour placer son orientation politique, alors que vous auriez très bien pu vous en passer, ils vont trouver le procédé inadmissible ou ils vont se mettre à croire injustement qu'on a essayé de les embobiner, pour finalement rejeter en bloc l'article qu'ils viennent de lire et qu'ils avaient estimé excellent quelques minutes plus tôt, ce qui sera stupide, mais la plupart des hommes sont ainsi faits malheureusement.

Ce n'est pas mon cas par chance, et vous aurez compris que ma critique portait uniquement sur la forme et non sur le fond, et puis personnellement, j'estime que toutes les orientations politiques sont respectables et ont le droit de s'exprimer, du moment qu'elles ne font pas l'apologie du fascisme ou du totalitarisme en général.

Comprenez-moi bien, en tant que militant je vous comprends parfaitement, que vous parliez au nom de tous les Français, que vous évoquiez de Gaulle si vous en avez envie ne me gêne absolument pas, je dirais même au contraire, comme cela au moins on sait à qui on a affaire, c'est préférable à tous les hypocrites qui s'expriment et camouflent leurs réelles intentions, cela dit, j'ai l'impression d'appartenir à une minorité pour faire l'objet du même traitement que vous, à ceci près que partager mon engagement figure parmi mes objectifs, tandis que le vôtre est davantage de fournir à vos lecteurs les matériaux qui leur permettront de mieux comprendre la situation, puisque vous indiquez ne pas promouvoir "une idéologie ou une vision du monde", alors qu'il vous arrive d'enfreindre cette règle que vous vous êtes fixé vous-même, n'est-ce pas ? Je ne vous en fais pas le reproche, je le répète, mais vos lecteurs n'y seront pas insensibles ou ils ne seront pas forcément animés des mêmes bonnes intentions à votre égard, c'est à cela que je voulais en venir, en d'autres termes ou en quelque sorte vous rendre service.

Quelque part nous partageons le même combat sur un certain nombre de questions essentielles, ensuite nos voies divergent parce que nous n'interprétons pas la société ou le monde de la même manière, mais je crois que fondamentalement nous poursuivons les mêmes objectifs de justice sociale et de liberté ou nous partageons les mêmes aspirations démocratiques. Il est donc regrettable que pour les raisons évoquées précédemment, nous, je parle pour moi et au nom d'autres personnes qui sont dans le même cas que moi qui ne partagent pas non plus mon orientation politique, nous ne puissions pas faire un bout de la route ensemble, tout du moins jusqu'à cette bifurcation.

Bien à vous.


Le 19 mars 2022

Quel cauchemar pour Macron et Biden !

- Ce vendredi après-midi, le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, vêtu d'un col roulé blanc et d'une doudoune bleu marine, est apparu devant 95.000 personnes dans le stade Loujniki de Moscou. D’après la police de Moscou, près de 200.000 personnes se trouveraient dans et autour de l’enceinte du stade de Loujniki. Un événement retransmis à la télévision. BFMTV et Le HuffPost 18 mars 2022


Avertissement

Il est urgent de ne prendre pour argent comptant aucune info d'où qu'elle vienne, tant qu'elle n'a pas été confirmée par une ou plusieurs sources si possible d'orientations politiques différentes. On croule littéralement sous une avalanche de fausses infos en tous genres provenant principalement des médias ou réseaux dits sociaux occidentaux relayées par les différents gouvernements, qui ne publient aucun démenti quand elles sont éventées et ne s'excusent pas, car non seulement ils osent tout, ils vous méprisent profondément et ils vous le font savoir.


Une analyse politique et notre position sur le conflit armée entre l'OTAN et la Russie

Ce que j'ai essayé d'expliquer dans le texte suivant, c'est qu'il était vain ou même stupide de développer une propagande socialiste à des gens qui ignorent ce qu'est le socialisme ou qui s'en foutent complètement ou encore qui ne veulent pas en entendre parler, qu'au lieu de les amener à ouvrir les yeux sur la réalité, cela produirait l'effet inverse, donc au lieu de servir notre cause, nous aboutirions à l'effet inverse.

Certains vont sans doute se demander si je n'aurais pas perdu la tête ou trahi mon idéal en refusant de défendre mes propres idées ou le socialisme, alors que ce n'est pas du tout ce que je viens d'expliquer ou mon intention, j'ai simplement voulu dire que si vous développer la théorie de la relativité devant des gens arriérés ou incultes vous perdrez votre temps ou ils vous prendront pour un fou, ils se demanderont à juste titre sur quelle planète vous vivez.

Il faut donc commencer par se mettre à leur niveau et reprendre tout depuis le début, lorsqu'on évoque le conflit en cours entre la Russie et l'OTAN, la branche armée du groupe Bilderberg, du Forum économique mondiale ou Davos, du clan de l'oligarchie financière anglo-saxonne la plus riche et la plus puissante de la planète, sinon, vos interlocuteurs ne comprendront rien à votre discours et ils rejetteront vos arguments puisqu'ils sont sous l'emprise de l'idéologie de la classe dominante, celle qu'on vient de mentionner. Je pense que si nous avions été à la place de Poutine, nous n'aurions pas eu d'autre alternative ou nous aurions agi de la même manière.

Dis de cette manière-là cela peut paraître monstrueux et incompréhensible, mais dès qu'on replace les évènements dans leur contexte, c'est d'une logique imparable, à moins d'être passé dans le camp de nos ennemis, ceux qu'on a évoqués ci-dessus. Contrairement à nos détracteurs qui sont manifestement sous influence, nous ne passons pas notre temps à prendre nos rêves ou nos désirs pour la réalité, nous l'abordons telle qu'elle est. Nous n'avons pas non plus besoin de nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas, et pour cette raison nous abordons les rapports entre les classes tels qu'ils sont, alors que nos détracteurs passent leur temps à les déformer ou à leur faire dire l'inverse de ce qu'ils expriment en emboitant le pas aux populistes.

En hurlant avec les loups de l'OTAN contre la Russie, ils ont franchi un cran de plus dans l'opportunisme, ils se sont démasqués eux-mêmes ou ils ont enfin montré leur vrai visage, celui de la réaction puisqu'il faut bien le caractériser. Seul le déni de la réalité leur sert à justifier la position intenable qu'ils ont adoptée, exactement de la même manière que lors de l'épisode de la fausse pandémie, aucun de leurs arguments ne franchit l'épreuve de l'examen critique. Puisque la majorité des masses conditionnées par la propagande hystérique du gouvernement et les médias se rangent au côté de l'OTAN, ils ont cru bon de ne pas les contrarier en espérant sans doute qu'ils les ménageront ou leur décerneront la légion d'honneur du patriotisme en temps de guerre, confirmant celles qu'ils avaient déjà reçu en temps de paix armée de la main des bourreaux de tous les peuples.

Ce déni témoigne de leur soumission totale à l'ordre établi qu'ils prétendent combattre ou vouloir renverser, ce sont des imposteurs. Décidément, ils auront tout renié, au nom de l'internationalisme prolétarien ou de la solidarité avec les peuples opprimés, cela va de soi. Ils ne peuvent continuer à faire cette sale besogne et tromper les naïfs qui se fient encore à leurs étiquettes, à leurs discours en apparence radicaux, uniquement parce qu'ils ignorent les faits ou la réalité, ils s'emploient à maintenir les masses dans l'ignorance au lieu de les éclairer.

Leur vérité, ils la construisent au jour le jour en fonction du sens du vent à la manière des récits concoctés par les idéologues de l'oligarchie, croyant sans doute parce que les peuples ont une mémoire défaillante, que leurs méfaits ne laisseront pas de traces ou ils pourront toujours les nier par la suite. On leur dit d'avance que c'est peine perdue, puisque les physiciens ont découvert que la matière possédait une mémoire infaillible, dont les historiens, penseurs ou théoriciens du mouvement ouvrier s'empareront le moment voulu en rétablissant la chronologie ou l'enchaînement des faits qui suffiront à prouver la trahison délibérée de leur engagement politique ou de la cause qu'ils prétendaient représenter. Les faits sont cruels et ils le savent pertinemment.

Nous savons qui est Poutine, si les intérêts qu'il représente ne présentent aucune ambiguïté pour nous, il s'est retrouvé devant le dilemme suivant, soit cesser de les défendre et se plier au diktat américain, soit y rester fidèle et affronter les Etats-Unis et leurs alliés en s'appuyant sur la Chine pour garantir l'intégrité, la souveraineté et l'indépendance de la Russie. On pourrait nous rétorquer, qu'on se moque que la Russie passe sous domination américaine ou qu'elle conserve sa souveraineté, quand on observe ce qui est advenu de tous les pays qui sont passés sous le giron américain., je crois que si j'étais Russe, cette perspective ne me tenterait pas vraiment ou je ne vois pas quel avantage je pourrais en tirer.

Quand on pense à tous les Français qui sont nostalgiques des années 60-70, des "Trente Glorieuses", des "jours heureux" chers aux néostaliniens, de ce qu'ils ont appelé l'Etat providence, quand la vie politique était encore rythmée par la lutte des classes ponctuée d'avancées sociales significatives, quand inconsciemment ils avaient encore l'espoir inconsidéré de vivre un jour dans une société meilleure sous un régime capitaliste, on se dit que c'est uniquement par ignorance une fois de plus qu'ils souhaiteraient au peuple russe de connaître le même sort que l'oligarchie a réservé au peuple américain, on a du mal à leur prêter une intention aussi cruelle. Et bien la Russie de Poutine incarne d'une certaine manière cette période révolue en France et dans tous les pays occidentaux. C'est peut-être parce qu'elle a pratiquement disparu en France, que les nouvelles générations, qui ne possèdent pas ce point de repère ou de comparaison, accableront aveuglément Poutine et la Russie. Au passage, on peut aussi se souvenir de la lutte engagée entre l'UDR et l'UDF dans les années 70 en France, puis au sein du RPR, et plus tard à l'UMP (ex-UDR) entre chiraquiens et sarkoziens, les uns et les autres représentant ces deux modèles et orientations de la société et ces mêmes conceptions de la lutte de classe chez les différents clans de la classe dominante, on sait maintenant lequel des deux l'a emporté.

Il ne s'agit pas pour nous d'être nostalgique de quoi que ce soit, là encore, c'est peut-être l'impression trompeuse qui ressortirait de mon discours, alors qu'il sert uniquement à présenter ce qui permet de distinguer les différents protagonistes dont l'histoire et le développement sont différents, et donc les voies qui s'offrent à eux à un moment donné, car à l'arrivée ils n'en auront plus qu'une et une seule, dans un monde qui pourrait être différent de celui que l'oligarchie américaine avait imaginé, si Poutine et Xi parviennent à pulvériser le plan qu'elle avait échafaudé. Ensuite, il reviendra aux différents peuples d'exploiter leurs contradictions pour leur ravir le pouvoir et passer au socialisme, c'est ce combat que nous menons au quotidien ou auquel nous devons les préparer.

En gros, le scénario américain consistait à instaurer un ordre mondial qui serait placé sous leur contrôle, tandis que la Russie et la Chine seraient devenus leurs vassaux au même titre que les Etats de l'UE, le Japon et l'Australie, en échange de quoi ils pourraient conserver leur statut privilégié sur tous les autres Etats ou continents du monde, soit, l'Afrique, le Proche et le Moyen-Orient, le reste de l'Asie et l'Amérique latine qui seraient priés de leur fournir les matières premières et la main d'oeuvre nécessaire à leur entretien ou à leur développement sous peine de sanctions en tous genres... Tandis que le scénario sino-russe prévoyait de laisser chaque Etat souverain décider librement le choix de son modèle politique et de son développement économique en fonction des aspirations exprimées par leurs peuples bien qu'ils soient déjà soumis à une dictature en Russie et un régime totalitaire en Chine. Deux scénarios ou stratégies antagoniques ou incompatibles ne pouvant conduire qu'à des tensions permanentes et à terme à une confrontation armée ou une guerre, nous y sommes.

Cela dit, ces deux stratégie correspondent à des niveaux de développement du capitalisme différents entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine, ceci explique cela, et c'est justement ce facteur déterminant que beaucoup de gens ignorent ou oublient.

C'est aux Etats-Unis que les contradictions du capitalisme ont atteint ou même dépassé les limites de ce que ce système économique pouvait supporter et au-delà desquelles il est entré en putréfaction, d'où les guerres incessantes qu'ils mènent sur tous les continents depuis 1945, il ne peut plus survivre qu'en vampirisant littéralement l'économie mondiale en la soumettant à son appétit insatiable pour freiner ou retarder son effondrement, sa traduction sur le plan social et politique pour les Américains est catastrophique depuis qu'une ploutocratie mafieuse et criminelle s'est emparée du pouvoir.

En revanche la Russie et la Chine disposent encore d'un potentiel de développement qu'ils n'ont pas encore exploré et qu'ils ne sont pas près de brader aux Américains, bien qu'ils commercent ensemble. Cependant ils savent que cette réserve n'est pas inépuisable, aussi comptent-ils sur leurs relations économiques avec les pays encore sous-développés pour repousser l'échéance qui les amènera à se retrouver dans la même situation que les Américains, c'est-à-dire que lorsque le marché aux esclaves se sera tari sur tous les continents, il ne leur sera plus possible de maintenir à flot leur système d'exploitation sans exiger des sacrifices démesurés à leurs propres peuples, qui réagiront alors comme tous les peuples avant eux en se soulevant, et on peut parier qu'ils ne seront pas les seuls ou les premiers à emprunter cette voie, ce qui laisse de beaux jours à la lutte des classes et au socialisme.

On pourrait concevoir qu'à un moment donné les Etats-Unis, la Russie et la Chine conscients de partager les mêmes difficultés et craignant de connaître le même destin unissent leurs forces contre le reste du monde, hormis contre leurs vassaux respectifs trop affaiblis et corrompus pour manifester une velléité d'indépendance, mais il pourrait s'avérer qu'il soit trop tard pour mater tous les autres peuples répartis dans plus de 160 pays.

Les Etats-Unis voulaient intégrer la Russie et la Chine dans leur stratégies de nouvel ordre mondial totalitaire qui aurait signifié de fait leur dissolution, leurs dirigeants ont refusé. Peut-on les en blâmer, doit-on s'en féliciter ? Ni l'un ni l'autre dans la mesure où aucun ne représente le modèle de société social et démocratique auquel aspire tous les peuples, néanmoins, selon le principe qui nous porte à toujours privilégier le faible contre le puissant, le dominé contre le dominant, l'opprimé contre l'oppresseur, si quelqu'un était à blâmer, ce serait ceux qui veulent à tout prix imposer leur modèle de société totalitaire aux peuples du monde entier et qui constituent une menace permanente sur la paix, c'est-à-dire, les Etats-Unis et les Etats membres de l'OTAN.

Quelques jours plutôt j'avais rédigé le texte suivant.

En Inde ou en Russie, les adversaires de Modi et Poutine promettent à leur peuple un avenir pire encore, dès lors pourquoi devrions-nous soutenir leurs adversaires, pourquoi aveuglément devrions-nous nous en prendre à Modi ou Poutine ?

Qui est réactionnaire dans cette histoire, ceux qui se servent des contradictions du capitalisme mondial pour mieux le combattre et l'abattre, ou ceux qui au contraire s'en servent pour permettre à l'oligarchie financière anglo-saxonne et ses alliés internationaux d'atteindre leurs objectifs en espérant ainsi parvenir à assurer la pérennité du capitalisme ?

Nous ne sommes pas pro Modi ou Poutine pour autant comme l'affirment ceux qui déforment systématiquement nos positions, nous constatons qu'en l'absence d'un parti ouvrier, les peuples indien et russe sont appelés à prendre position pour Modi et Poutine ou leurs adversaires qui sont les représentants officiels du Forum économique mondial, dans ces conditions il est de notre devoir de leur dire quelles sont les véritables intentions des uns et des autres, tout en précisant bien que cela soit inutile, que ni Modi ni Poutine ne représentent réellement les intérêts des masses indiennes ou russes, mais cela ils le savent déjà, il ne nous viendrait pas à l'esprit de les contredire là-dessus évidemment.

Ce que je veux essayer de faire comprendre aux lecteurs, c'est que ces peuples comme tous les autres sont pris au piège, on les appelle à choisir entre des partis politiques ou des dirigeants qui dans tous les cas de figure ne représentent pas la classe des exploités et des opprimés, ce sont malheureusement les seuls qui existent pour ainsi dire, puisque ceux qui se réclament du socialisme sont insignifiants, sclérosés et corrompus, et qu'au bout de 50 ans d'existence ou plus ils ont démontré qu'ils avaient été incapables de s'enraciner profondément dans les masses et de construire une alternative aux partis dégénérés du mouvement ouvrier, afin de constituer un pôle de regroupement des éléments les plus conscients de la société qui aurait pu leur inspirer confiance en proposant une alternative crédible au capitalisme.

Comment voudriez-vous qu'ils se reconnaissent dans des groupuscules qui peuvent être demeurés fidèles au socialisme dont ils ignorent même l'existence, qui n'ont absolument aucun pouvoir, qui n'ont aucune influence sur le cours de la situation, qui sont exclus de la scène politique, du coup l'attention des masses se concentre sur les partis ou les candidats qui seraient en mesure d'accéder au pouvoir et de prendre les mesures qu'ils réclament ou alors ils s'abstiennent de les départager, parce qu'ils estiment qu'aucun d'entre eux n'est légitime pour représenter leurs intérêts, ce qui ne contribuera pas non plus à les faire avancer, ils expriment leur méfiance ou leur rejet des institutions en place, sans pour autant être capables d'en tirer le moindre enseignement politique, donc il n'y a pas lieu d'accorder une signification politique plus importante qu'elle le mérite à l'abstention ou au vote blanc lors d'élections.

Quand je militais la fin des années 70, on militait 7j/7 comme des forcenés, en trois ans, j'ai fait le compte approximatif, j'ai participé à plus de 600 diffusions ou porte-à-porte en semaine et le dimanche matin, au cours desquels j'ai discuté avec des milliers de travailleurs qui dans plus de 90% des cas accueillaient notre discours en manifestant un profond scepticisme ou des moqueries, plus de 40 ans plus tard, je m'en souviens encore comme si c'était hier tellement cela fut répétitif, c'était humiliant de passer pour des abrutis. On voulait changer la société en ignorant comment les travailleurs se représentait la société dans laquelle nous vivions, et depuis rien n'a changé. Ils se foutent de ce pensent les travailleurs, et davantage encore du pourquoi ils pensent de telle ou telle manière qui me paraît le plus important.

La question du soutien ou de la condamnation de Poutine est posée par ceux qui ont soutenu le tyran Macron en cautionnant le port obligatoire d'une muselière, tout en censurant les molécules qui permettaient de traiter efficacement le covid-19 afin de justifier la vaccination et le pass liberticide obligatoires, cela personne n'a pu l'oublier car c'est encore très frais dans les mémoires, n'est-ce pas ? Ce sont ces gens-là qui imputent à la Russie la responsabilité de ce conflit armé, ménageant une fois de plus Macron, l'UE et l'OTAN qu'ils prétendent combattre.

J'ai adopté la même position qu'envers la Libye ou la Syrie. Imaginons que nous ayons pris le pouvoir, et que nous apprenions qu'un Etat voisin ait programmé de bombarder la population civile de notre pays à partir d'une date précise, quelle décisions devrions-nous prendre : Attendre qu'il déclenche les hostilités et se livrent à un massacre ou prendre les devants et bombarder ses installations militaires en déclarant la guerre à ses dirigeants tout en envahissant leur pays pour neutraliser leurs troupes et les empêcher de franchir nos frontières ?

On poursuivra une autre fois.


Les sources des infos figurant dans cette causerie :

Yahoo news
AFP
Reuters
Publicsenat.fr
20 Minutes
RT
francesoir.fr
lemediaen442.fr
Réseau Voltaire
Mondialisation.ca
russiepolitics.blogspot.com
reseauinternational.net
french.almanar.com.lb
lesakerfrancophone.fr
kla.tv/fr
donbass-insider.com/fr
infobrics.org
fr.businessam.be

Cette causerie au format pdf (27 pages)



C'EST BIEN LA FRANCE.

La France transformée en camp de travail obligatoire.

Macron veut transformer Pôle emploi en « France travail », et réformer le RSA avec 15 à 20 heures d’activité hebdomadaire - Publicsenat.fr 17 mars 2022

Lu - Avec cette crise, l’Occident a clairement abandonné toute prétention à l’universalité de ses valeurs tant le « Deux Poids Deux Mesures » apparaît évident pour tous ceux qui regardent plus loin que les deux dernière semaines d’Histoire ; or, comme la Nature a horreur du vide, cet abandon a vite été remplacé par une autre doctrine étrange et dont le degré de dégoulinance n’apparaît que progressivement : la nouvelle société occidentale semble décidée à s’organiser autour d’un wokisme décomplexé dans lequel il s’agit avant tout de gérer les foules au travers des émotions, des ressentis, des sentiments en abandonnant toute velléité de planification intelligente, raisonnée et à terme plus long qu’un ou deux mois.

Il suffit de voir les mines embarrassées de certains éditorialistes, piposophes de salon et autres experts de plateau télé qui expliquaient avec véhémence il y a quelques poignées de jours l’absolue nécessité de sanctions toutes plus dures les unes que les autres, et qui commencent maintenant à se rendre compte que ces sanctions vont se retourner très violemment contre tout le monde, eux compris.

Avec une gourmandise qui s’approche de plus en plus d’un suicide inconscient, l’Occident vient de tenter à l’échelle planétaire l’application d’une « Cancel culture » à ceux qui lui fournissent les vivres. La fine diplomatie des Macron, Von Der Leyen, Biden et autres cadors occidentaux va parvenir à auto-canceller l’Occident. Remarquablement bien joué.


Les médias institutionnels champions de la désinformation ou de l'intox, de la fake news.

Mali : La junte ordonne la suspension de la diffusion de RFI et France 24 - 20 Minutes 17 mars 2022

La suspension de RFI et France 24. C’est ce que la junte malienne a ordonné dans la nuit de mercredi à jeudi en raison, selon elle, de « fausses allégations » d’exactions commises par l’armée malienne et rapportées par les deux médias français. Le gouvernement malien « rejette catégoriquement ces fausses allégations contre les vaillantes Fama », les Forces armées maliennes, et « engage une procédure pour suspendre jusqu’à nouvel ordre la diffusion de RFI et France 24 », précise un communiqué signé du colonel Abdoulaye Maiga, porte-parole du gouvernement. Les émissions des deux médias se poursuivaient encore jeudi matin.

Le gouvernement malien estime que « ces fausses allégations » ont été rapportées notamment dans un reportage des 14 et 15 mars, dans lequel RFI a donné la parole à des victimes présumées d’exactions qui auraient été commises par l’armée malienne et le groupe privé russe Wagner.

Le communiqué du colonel Maiga « interdit à toutes les radios et télévisions nationales, ainsi qu’aux sites d’information et journaux maliens, la rediffusion et/ou la publication des émissions et articles de presse de RFI et de France 24 ». Le colonel Maiga estime en outre que « les agissements de RFI et France 24 ressemblent, dans un passé récent, aux pratiques et au rôle tristement célèbre de la radio Mille Collines », qui avait encouragé le génocide au Rwanda en 1994. 20 Minutes avec AFP 17 mars 2022

En complément. Ils osent tout

Ukraine: les Occidentaux dénoncent à l'ONU la "désinformation" alimentée par la Russie - AFP 17 mars 2022

LVOG - Ils sont bien placés pour en parler :

Le 17 mars 2022.

Le théâtre de Marioupol bombardé : un millier de personnes présentes dans le bâtiment - FRANCE 24 17 mars 2022

Un théâtre abritant « plus d’un millier de civils » a été bombardé, mercredi, dans la ville assiégée de Marioupol - Le Parisien 17 mars 2022

Cette info a été reprise par les médias du monde entier, chacun peut le vérifier sur le Net.

Le lendemain 18 mars 2022.

Théâtre de Marioupol bombardé : un blessé grave mais pas de morts, selon un premier bilan - BFMTV 18 mars 2022

Le conseil municipal de Marioupol a fait savoir que le bombardement du théâtre mercredi dernier n'a pas fait de victime à ce jour, mais qu'une personne reste gravement blessée. BFMTV 18 mars 2022


Le saviez-vous ? Bienvenue chez les charognards.

- En France, le neuf février 2022, l’Assemblée Nationale et le Sénat ont approuvé un amendement qui légalise la récupération des matières non combustibles, suite à une crémation. Soit, les métaux contenus dans les dents, les implants ou les prothèses, en plus des bijoux, pouvant contenir de l’or, de l’argent, du titane, de la platine, du cobalt et du palladium…

Les directeurs de services mortuaires cèdent ces éléments à des sociétés de recyclage des métaux, telle que Europe Métal Concept, situé à Avignon. L’entreprise néerlandaise Orthometals cueille 90% de ces transactions, évaluées au minimum à deux millions d’euros annuels. Cette compagnie cache, bien inhumée, la nature des produits que génère cette revalorisation…

Mieux encore! Des entreprises, telles que Funecap ou OGF réduisent leurs impôts, grâce à ce recyclage post-mortem : elles font don à leurs propres fondations des sommes versées par Orthometals ou Europe Métal Concept. Définitivement, les entreprises funèbres célèbrent en grandes pompes. (5) (Même les morts sont rentables par Maryse Laurence Lewis - Mondialisation.ca, 16 mars 2022)

5- https://www.funecap.group/


Un régime corrompu et pourri jusqu'à l'os, qui ne le savait pas ?

Cabinets de conseil : le rapport accablant de la commission d'enquête du Sénat - francesoir.fr 17 mars 2022

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Procès Deliveroo: amende maximale et prison avec sursis requises pour un "système" de travail dissimulé - francesoir.fr 16 mars 2022

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Les principales étapes de l'affaire du Levothyrox - francesoir.fr 16 mars 2022

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Des chiffres truqués = des milliards encaissés - kla.tv/fr 16 mars 2022

Voici la présentation d’une méthode permettant à l’industrie pharmaceutique d’augmenter encore plus ses bénéfices. Des personnes en bonne santé sont transformées en malades par la manipulation des valeurs limites. Tout le monde peut être concerné. Voyez clair dans ce jeu.

Actuellement, de nombreuses mesures contre le Covid sont justifiées par des chiffres alarmants.

Mais les chiffres sont-ils vraiment aussi infaillibles que les mathématiques ? Dans un documentaire remarquable, Tilman Achtnich, montre par différents exemples comment les hommes sont manipulés par la politique et l’industrie pharmaceutique. C’est ainsi qu’en l’espace de quelques années, on a réussi à mettre en place une médecine qui « s’oriente de plus en plus vers l’économie de marché », comme l’explique le professeur Gerd Gigerenzer, chercheur en matière de risques.

Les personnes en bonne santé deviennent des malades quand on modifie les indicateurs sur la base d’études complaisantes et de statistiques faussées au profit de l’industrie pharmaceutique.

Alors qu’auparavant une personne était considérée comme diabétique à partir d’un taux de glycémie de 1,40 g/l, la valeur limite est aujourd’hui de 1,26 g/dl.

Idem pour les taux de cholestérol : en quelques années, la limite est passée de 3 g/l à 2 g/l. Cela crée de nouveaux patients et l’industrie pharmaceutique empoche des milliards supplémentaires.

La tendance se poursuit et se révèle plus perverse que jamais dans l’hystérie actuelle du Covid. La manipulation des statistiques et des chiffres permet de justifier n’importe quelle mesure. kla.tv/fr 16 mars 2022

LVOG - Ils auraient pu ajouter l'alcootest !

En complément.

Los Angeles accuse Monsanto d'avoir pollué les eaux de la ville aux PCB pendant des décennies - francesoir.fr 17 mars 2022

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En famille chez les barbares.

Afghanistan: les talibans satisfaits par la prolongation du mandat de la mission de l'ONU - francesoir.fr 18 mars 2022

Le gouvernement taliban s'est déclaré vendredi satisfait de la prolongation d'un an, sous un nouveau mandat, de la mission politique de l'ONU en Afghanistan, s'engageant à travailler conjointement avec elle.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé jeudi, par 14 voix pour, dont celle de la Chine, seule la Russie s'abstenant, une résolution détaillant le nouveau mandat de la mission politique de l'ONU en Afghanistan (Manua), pour un an.

Ce texte, qui ne mentionne pas le mot "talibans", institue une présence internationale formelle en Afghanistan, mais n'équivaut pas à une reconnaissance officielle du nouveau pouvoir afghan.

"Nous considérons l'extension du mandat de la Manua comme une bonne chose et voulons qu'elle travaille efficacement pour résoudre les problèmes humanitaires et autres de l'Afghanistan", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid.

"Nous nous coordonnerons et coopérerons avec elle", a-t-il affirmé. francesoir.fr 18 mars 2022



DOSSIER UKRAINE

Rappel

Vidéo. [Ukraine] - Comment en est-on arrivé là ? Résumé des raisons du conflit.

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Ukraine, l’Otan dans la Constitution par Manlio Dinucci (ilmanifesto.it 12 février 2019) - Mondialisation.ca, 17 mars 2022

Extrait.

Le jour suivant la signature du protocole d’adhésion à l’Otan de la Macédoine du Nord en tant que 30ème membre, l’Ukraine a accompli un acte sans précédents : elle a inclus dans sa Constitution l’engagement à entrer officiellement dans l’Otan et simultanément dans l’Union européenne.

Sur ces dangereuses implications de la modification de la Constitution ukrainienne -derrière laquelle se tiennent certainement les stratèges USA/Otan- est tombé en Europe un silence politique et médiatique.

Sur le plan international, on garde à l’esprit que l’Ukraine est déjà de fait dans l’Otan, dont elle est pays partenaire : par exemple le Bataillon Azoz, dont l’empreinte nazie est représentée par l’emblème calqué sur celui des SS Das Reich, a été transformé en régiment d’opérations spéciales, doté de véhicules blindés et entraînés par des instructeurs USA de la 173ème Division aéroportée, transférés en Ukraine de Vicence, secondés par d’autres appartenant à l’Otan.

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L’Ukraine voit fusionner nazis et islamistes Par Robert Parry (Consortium News 7 juillet 2015) - Mondialisation.ca, 17 mars 2022

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Les causes profondes de la guerre en Ukraine Par Guy Mettan - Mondialisation.ca, 15 mars 2022

Dans les temps troublés, quand plus personne ne sait ce qui se passe et que les meutes d’indignés et de pseudo-experts submergent l’espace public de pathos et de théories oiseuses, il convient de revenir aux fondamentaux. En l’occurrence, à Montesquieu. Qui a dit deux choses importantes. La première est qu’en matière de guerre il ne faut pas confondre les causes apparentes avec les causes profondes, et la seconde qu’il ne faut pas confondre ceux qui l’ont déclenchée avec ceux qui l’ont rendue inévitable.

Pour la grande majorité du public et des médias intoxiqués par des décennies de propagande antirusse et pour les experts de plateau qui ont oublié toute culture stratégique, la cause de cette guerre est entendue : Poutine est fou. C’est un grand malade, un paranoïaque isolé dans son Kremlin, un criminel de guerre, un satrape vendu aux oligarques, un mégalomane cynique qui rêve de rétablir l’empire des tsars, une réincarnation d’Ivan le Terrible, un dictateur déséquilibré et capricieux qui a attaqué sans raison une nation innocente dirigée par un président démocrate et courageux soutenu par de vertueux Européens. Le cadre ainsi posé – les Grands Méchants d’un côté, les Gentils de l’autre – le narratif de la guerre peut se déployer : les Russes ont bombardé Babi Yar et une centrale nucléaire, ils massacrent les civils, un génocide est en cours tandis que les Ukrainiens résistent héroïquement.

Voilà ce qu’on ressasse dans les médias depuis quinze jours. Il est en effet possible que Poutine soit fou et que le poutinisme soit la cause de la guerre. Mais ce n’est pas sûr. Il se pourrait que, au contraire, Poutine soit très rationnel, ou en tout cas aussi rationnel que ceux qui ont attaqué, affamé et dévasté le Vietnam, Grenade, Panama, l’Irak (deux fois), la Serbie (deux fois), la Syrie, l’Afghanistan, le Soudan, la Libye, le Yémen (entre autres) ces dernières décennies au prix de centaines de milliers de morts. Il se pourrait par exemple que Poutine soit intervenu en Ukraine parce que, constatant que l’Occident avait refermé toutes les options diplomatiques (mise en œuvre des accords de Minsk, non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN), il n’avait pas d’autre choix s’il voulait éviter que la Russie soit démembrée et transformée en colonie américaine.

Sans remonter à l’Ukraine « berceau historique et religieux » de la Russie, on peut faire dater la cause profonde de cette guerre à 1997 quand Zbigniew Brezinski, le plus influent conseiller des présidents américains pendant trente ans, a publié son livre Le Grand Echiquier, dans lequel il expliquait que le but stratégique des Etats-Unis consistait à s’emparer de l’Ukraine et démembrer la Russie pour briser sa puissance en Europe et l’empêcher de se joindre à l’Allemagne. 1997 étant par ailleurs l’année où la première phase de ce programme s’est mise en place avec l’entrée dans l’OTAN de la Pologne, de la Tchéquie et de la Hongrie… Depuis lors, les événements se sont enchaînés. En 1999, la Serbie est bombardée par l’Otan en violant le droit international. En 2004 a lieu la deuxième vague d’extension de l’OTAN à l’Est, qui coïncide avec les révolutions de couleur destinées à isoler la Russie de ses proches voisins (Géorgie 2003, Ukraine 2004, Kirghizstan 2005). En 2008 à Bucarest, l’OTAN invite l’Ukraine et la Géorgie à la rejoindre avant de donner son feu vert à Saakachvili pour attaquer l’Ossétie du Sud dans la nuit du 8 août. En 2014, la révolte de Maidan est transformée en putsch avec l’aide de milices néonazies qui tirent sur des policiers et font accuser le gouvernement légitime avant de le renverser avec le soutien de la Secrétaire d’Etat américaine adjointe Victoria « Fuck the EU » Nuland, qui installe un nouveau régime à la solde des Etats-Unis avec Arseni Iatseniouk puis Petro Poroshenko. On trouvera les détails de la stratégie de l’OTAN et les preuves du coup d’Etat de février 2014 sur la vidéo « Watch : Mearsheimer and McGovern on Ukraine », Consortium News, March 6, 2002.

Le lendemain du coup d’Etat, la langue russe est interdite et l’ukrainien devient langue obligatoire dans les administrations, les magasins, etc. Ce qui provoque l’annexion de la Crimée et le soulèvement du Donbass. Depuis lors, l’armée ukrainienne et les bataillons d’extrême droite qui ont gangrené l’administration ukrainienne à tous les niveaux (voir à ce sujet l’excellente synthèse d’Alex Rubinstein and Max Blumenthal, How Zelensky made Peace With Neo-Nazis, Consortium News, March 4, 2022) assiègent le Donbass au prix de milliers de morts essentiellement russophones (14 000 morts au total).

Depuis 2015, l’essentiel de l’armée ukrainienne et des bataillons néonazis Azov, Aidar et Pravy Sektor sont massés dans le Donbass, faisant craindre un assaut en règle à tout moment, ainsi que dans les villes stratégiques d’Odessa, Marioupol et Kharkiv (d’où la résistance de ces villes face à l’armée russe, les bataillons néonazis refusant de relâcher les civils et s’en servant comme boucliers humains). Cette stratégie du cheval de Troie ukrainien a été officiellement confirmée en 2019 avec le rapport de la Rand Corporation (une émanation du Pentagone) qui a, trente ans après la fin de la guerre froide, à nouveau désigné la Russie comme l’ennemi stratégique principal des Etats-Unis et évalué le coût/bénéfice des différentes options américaines à ce sujet (Overstanding and Unbalancing Russia. Assessing the Impact of Cost-Imposing Options).

En 2020, l’escalade des tensions est freinée par le Covid et la campagne électorale américaine. Puis les événements s’emballent en 2021 avec l’entrée en fonction de Joe Biden, qui a joué un rôle essentiel avec John McCain dans le putsch de Maidan, et dont le fils Hunter a faite de juteuses affaires à Kiev pendant l’ère Poroshenko. Une spirale infernale s’amorce :

17 mars 2021 : Biden traite le président Poutine de tueur

18/19 mars 2021 : Blinken et Sullivan essaient de dissuader les Chinois de s’allier avec la Russie

24 mars 2021 : Zelensky affirme qu’il va reprendre la Crimée et le Donbass

25 mars : la Russie commence à rassembler des troupes près de la frontière ukrainienne

13 avril : Biden rappelle ses navires de guerre en mer Noire et appelle Poutine pour proposer un sommet à Genève

16 juin : sommet Biden-Poutine à Genève, sans résultat

15 décembre : Poutine et Xi Jinping affirment que leur alliance va au-delà d’une alliance. Le même jour, la Russie propose deux traités de paix aux Etats-Unis et exige une réponse écrite (pour éviter de tomber dans le piège des engagements oraux donnés à Gorbatchev en 1991). Des drones ukrainiens sont tirés sur les populations civiles du Donbass et près de la Crimée. Les Russes massent leurs troupes.

4 février : Poutine et Xi Jinping affirment que leur amitié n’a pas de limites et qu’il n’y a aucune zone de coopération interdite entre la Chine et la Russie.

7-12 février : les médiations française et allemande échouent car ni Macron ni Scholz ne veulent/ne peuvent convaincre Zelenski d’appliquer les accords de Minsk, dernière chance pour la paix.

24 février : les Russes lancent leurs opérations militaires en Ukraine pour « dénazifier, démilitariser et neutraliser » le pays.

Mais la protection du Donbass et la neutralisation de l’Ukraine ne sont que les plus visibles des causes du conflit. La seconde série de causes, et qui est de loin la plus importante, tient à l’équilibre des forces stratégiques et à la doctrine de la destruction mutuelle assurée en cas d’attaque nucléaire. Cet équilibre de la terreur se serait trouvé de facto biaisé en faveur de l’Occident en cas de militarisation ou d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. En effet, une fois l’Ukraine tombée dans l’orbite militaire occidentale, l’OTAN y aurait installé ses armes nucléaires comme en Pologne et en Roumanie, plaçant Moscou à cinq minutes de la destruction totale et en l’empêchant du même coup de riposter par un feu nucléaire équivalent et susceptible d’anéantir en retour l’Europe et les Etats-Unis.

Ce scénario aurait ruiné l’indépendance et la souveraineté de la Russie. Tout comme l’installation de fusées nucléaires russes à Cuba ou au Mexique réduirait à néant la capacité des Etats-Unis à se défendre et les obligerait à se soumettre à la volonté de Moscou. La Russie ne bénéficiant pas d’un système d’alerte avancé comme les Etats-Unis, elle est en effet particulièrement exposée. Et elle se sent d’autant plus menacée que les Etats-Unis ont unilatéralement dénoncé des traités nucléaires INF (2019) et Open Sky (2020) qui garantissaient une certaine sécurité et maintenaient un dialogue stratégique. Dans ces conditions, l’établissement d’une zone tampon entre la Russie et les missiles nucléaires américains en Europe – soit l’Ukraine et la Géorgie en l’occurrence – devenait une question existentielle pour les Russes.

Cette cause, qui n’est jamais expliquée dans les médias et par les politiques occidentaux parce qu’elle mettrait en lumière leur agressivité et leur volonté d’hégémonie, a été le facteur déclenchant de la guerre. Elle explique aussi pourquoi des puissances telles que la Chine, l’Inde et même le Pakistan restent neutres, voire favorables à Moscou. Pour la Chine, l’enjeu est très clair. Si l’Ukraine tombe en mains occidentales et que la Russie est affaiblie, voire perd cette guerre, la Chine sait qu’elle n’a aucune illusion à se faire : elle sera la prochaine sur la liste. Et sans allié russe, Pékin serait en très mauvaise posture car il se trouverait encerclé de tous côtés. On comprend aussi mieux pourquoi Taiwan est d’une importance si vitale pour la Chine…

Quant à l’Inde, avec son milliard et demi d’habitants et qui ne dispose même pas d’un siège permanent au Conseil de sécurité alors que la France et la Grande-Bretagne en ont deux avec dix fois moins de citoyens, elle ne peut se résoudre à se laisser marginaliser par une victoire totale de l’Occident. Le non-alignement est une affaire d’honneur et de survie géopolitique pour elle.

Vue sous cet angle, la bataille pour l’Ukraine prend une autre dimension. Il ne s’agit rien moins que d’une guerre pour la suprématie mondiale, les uns cherchant à restaurer leur hégémonie complète tout en vassalisant l’Europe, tandis que les autres luttent pour un monde multipolaire. Une nouvelle version de la lutte pluriséculaire du monde des Blancs contre la coalition des Noirs, des Colorés et des Jaunes. Voilà qui expliquerait pourquoi les 40 pays asiatiques, africains et latino-américains qui ont soutenu ou se sont abstenus de sanctionner la Russie lors du vote des Nations Unies, et qui représentent 4,5 milliards d’êtres humains, regardent le spectacle de loin et avec le secret espoir que la Russie gagne son bras de fer. Ils connaissent le goût des bombes, des assassinats et des dictatures imposés de l’extérieur. Ils ont appris à connaitre la rapacité, la cupidité et le cynisme d’un Occident qui les opprime depuis des siècles au nom de la civilisation, de la démocratie et des droits de l’Homme mais qui fait tout le contraire quand ses intérêts sont en jeu.

Ils savent que ce qui les attend, c’est un siècle de néocolonialisme sous prétexte de lutte pour la liberté. Ils ont vu comment l’Europe, qui se gargarise d’humanisme, a accueilli à bras ouverts les Ukrainiens « blancs, chrétiens et vêtus des mêmes habits que nous » en leur offrant des billets de train gratuits, et fermé ses portes aux étudiants nigérians, indiens, pakistanais, chinois, afghans, syriens qui cherchaient à fuir les combats (voir à ce sujet la tribune du philosophe slovène Slavoj Zizek, l’Ukraine et la Troisième Guerre mondiale, L’Obs, 1er mars 2022). Ils ont vu se noyer les Africains en Méditerranée alors qu’on se barricadait contre eux. Ils ont vu comment les Européens, qui leur donnaient des leçons de pacifisme et d’écologie, n’hésitaient pas à trahir leurs engagements pour réarmer l’Allemagne à coups de dizaines de milliards d’euros, livrer des tonnes d’armes à l’Ukraine et acheter du gaz de schiste et du pétrole de fracking américain alors qu’ils les vilipendaient quelques mois plus tôt. Ils regardent avec attention les nouveaux Gauleiter de la pureté culturelle et de la morale inclusive européenne bannir les musiciens, écrivains et interprètes, les Tchaikovsky, Dostoievsky, Valery Gergiev, Anna Netrebko des universités et des salles de concerts, voire les handicapés des Jeux paralympiques et les chats des concours de beauté internationaux !

Tel est le prix de la guerre. Elle ruine les vaincus mais aussi l’âme des vainqueurs, si tant est qu’ils vainquent et qu’ils en aient encore une…


Pourquoi le président ukrainien Zelensky fait-il durer la guerre ? - lemediaen442.fr 17 mars 2022

Il existe un processus de manipulation mis en œuvre par un groupe appelé « Corporatocratie », selon John Perkins, auteur de « Confessions d'un assassin économique - Nouvelles révélations d'initiés sur la manipulation des économies du monde ». Il utilise la dette, la corruption et les coups d'État. L'objectif est de maximiser les profits sans tenir compte des coûts sociaux et environnementaux. Tout comme la Réserve fédérale maintient le public américain dans la servitude par l'inflation perpétuelle de la dette et les intérêts, dit Perkins, la Banque mondiale et le FMI jouent ce rôle à l'échelle mondiale.

L’arnaque de base est simple. Elle consiste à endetter un pays, puis imposer les conditions suivantes :

Dévaluation de la monnaie. Les ressources indigènes sont ainsi mises à la disposition des pays prédateurs à une fraction de leur valeur.

Coupes importantes dans le financement des programmes sociaux (éducation et des soins de santé).

Privatisation des entreprises d’État, qui peuvent être achetées par des sociétés étrangères à des fins lucratives.

La libéralisation du commerce par la suppression de toute restriction étrangère sur le commerce extérieur. Cela permet l’introduction par les sociétés transnationales de leurs propres produits de masse, qui ruinent les économies locales.

En fin de compte, il y a toujours des conditions, et le FMI et la Banque mondiale sont à la pauvreté et à la stabilité financière ce que la Fondation Gates est à la philanthropie. La tactique du FMI et de la Banque mondiale inclut le crash de chaque économie majeure pour acheter l’infrastructure d’un pays à un coût ridiculement bas.

La Biélorussie a refusé l’argent du FMI

Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont offert à la Biélorussie 940 millions de dollars sous la forme d’une « aide d’urgence » sous le prétexte du coronavirus. En refusant l’offre, le président Aleksandr Lukashenko a placé son peuple au-dessus des besoins du FMI et de la Banque mondiale. Les conditions auraient été un verrouillage « extrême » de la population, imposant :

– Le port de masques
– Des couvre-feux très stricts
– Un état policier
– Un crash économique

Ukraine : la servitude par la dette

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un financement d’urgence de 1,4 milliard de dollars pour soutenir l’Ukraine. Cette décision intervient quelques mois après un versement de 700 millions de dollars en décembre et de 2,7 milliards de dollars en droits de tirage spéciaux, ou réserves d’urgence en août. Sous quelles conditions ? Le pays est déjà détruit au bout de huit années de guerre, avec un gouvernement corrompu, contrôlé par le département de la Défense américain avec ses laboratoires d’armes biologiques et ses camps d’entraînement pour les troupes de l’Otan. Tout pour plaire à son voisin russe.

La condition du prêt est de prolonger la lutte avec la Russie afin qu’elle s’enlise en Ukraine comme elle l’avait fait en Afghanistan. Le tout en menaçant l’Europe et l’Ukraine de famine. Le prix du blé a augmenté ces dernières semaines de plus de 40 %. Il existe également un déficit de soja, de maïs, de tournesol et d’autres céréales sur le marché européen. Les actions militaires en Ukraine ont perturbé la campagne de semis. Les exploitations agricoles ne sont en mesure d’effectuer qu’un tiers des travaux agricoles habituels. Assez pour nourrir les Ukrainiens, mais rien pour l’exportation.

La Commission européenne vient d’adopter un plan d’action d’urgence. Elle implique de restreindre les exportations de produits alimentaires en dehors de l’Union européenne, de supprimer les barrières douanières aux importations de produits alimentaires et de suspendre sa politique verte. Les responsables européens eux-mêmes admettent que ces mesures ne sont pas en mesure de renverser la situation car la Russie et l’Ukraine fournissent plus d’un tiers de toutes les céréales sur le marché mondial.

Pourquoi les « négociations » traînent-elles ?

L’Afghanistan était, dans les temps anciens, le grenier de l’Asie, comme l’Ukraine l’était pour l’Europe. Elle fournissait de la nourriture à toute la région. En raison du « Grand Jeu » géopolitique, l’Afghanistan ne fournit plus que des terroristes et de l’héroïne. Est-ce cela l’aboutissement du projet américain d’« afghanisation » de l’Ukraine, quand la Russie, elle, veut la « finlandariser », en faire un pays neutre ? La politique conflictuelle destructrice à l’égard de la Russie et de l’Ukraine est poursuivie en l’Europe par les États-Unis via l’Otan, mais le prix de cette politique pour l’Europe augmente chaque jour. lemediaen442.fr 17 mars 2022

John Perkins : Les Assassins Economiques [VOSTFR]

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L’Argent Dette - La révision (2010 Paul Grignon FR intégral)

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Guerre sanitaire contre guerre économique

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Cachez-moi cette vérité et pocker menteur.

Ukraine: pour la Chine, les États-Unis et l'Otan sont "responsables de la crise" - AFP 17 mars 2022

Les Etats-Unis mettent la Chine en garde contre toute aide à la Russie - AFP 18 mars 2022

"Les intérêts de la Chine et de la Russie ne sont pas alignés. Poutine veut dynamiter le système international alors que le président Xi se voit comme l'architecte d'un nouvel ordre international", analyse Ryan Hass, expert auprès de l'institut de recherches Brookings, et ancien conseiller du président Barack Obama pour la Chine. AFP 18 mars 2022

LVOG - Ils sont abrutis à ce point-là ou ils le font exprès. Remettons les choses en perspective ou voyons comment elles s'articulent dans la réalité : Xi se voit comme l'architecte d'un nouvel ordre international, et pour y parvenir Poutine dynamite le système international.

Pékin répond à l’OTAN : Nous n’avons pas besoin de sermons sur la justice de la part des profanateurs du droit international - french.almanar.com.lb 17 mars 2022

La mission chinoise auprès de l’Union Européenne a indiqué jeudi 17 mars que « Pékin n’oubliera jamais ceux qui ont attaqué l’ambassade de Chine en Yougoslavie et qu’elle n’a pas besoin de sermons de la part des usurpateurs du droit international ».

La mission a exprimé cette position dans une déclaration publiée sur son site Web, en réponse aux critiques de l’OTAN à l’égard de la Chine concernant sa position sur la crise ukrainienne : « Le peuple chinois est en mesure de partager pleinement la douleur et la souffrance des autres pays, car nous n’oublierons jamais les bombardements de notre ambassade en Yougoslavie. Nous n’avons pas besoin de sermons sur la justice pour les profanateurs du droit international.

Le communiqué a déploré : « En tant que relique de la guerre froide et la plus grande alliance militaire au monde, l’OTAN continue d’étendre sa géographie et la portée de ses opérations. L’OTAN doit réfléchir sérieusement au rôle qu’elle a joué pour apporter la paix et la stabilité dans le monde ».

Le 7 mai 1999, à la suite des bombardements de l’OTAN, l’ambassade de Chine à Belgrade a été endommagée, causant la mort de trois personnes et faisant plus de 20 blessés.

Mardi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a appelé la Chine à « condamner la guerre et à ne pas soutenir la Russie ».

« Tout soutien militaire ou autre à la Russie dans sa guerre hostile contre l’Ukraine viole le droit international », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a « fermement » rejeté la déclaration du secrétaire d’État américain Anthony Blinken selon laquelle la réticence de Pékin à condamner la Russie contredit sa position sur la Charte des Nations Unies.

Ce jeudi, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Kha Zhao Lijian, a déclaré que son pays avait toujours cru en la nécessité de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays.

Il y a deux jours, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a souligné que la Chine « n’est pas partie à la crise et souhaite toujours ne pas être affectée par les sanctions ».

« La Chine s’est toujours opposée à l’utilisation de sanctions pour résoudre des problèmes, sans parler des sanctions unilatérales qui n’ont aucun fondement dans le droit international, qui nuiront à la vie des gens dans tous les pays », a-t-il déclaré. french.almanar.com.lb 17 mars 2022


Chine-Russie: la relation stratégique appelée à se renforcer Par Mikhail Gamandiy-Egorov - Mondialisation.ca, 17 mars 2022

Malgré les nouvelles tentatives occidentales d’isoler la Russie – le résultat qui s’en suit prend une fois de plus la tournure inverse pour ses instigateurs. La relation sino-russe ne fait d’ailleurs que le confirmer.

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La CIJ ordonne à Moscou de suspendre son invasion en Ukraine - francesoir.fr 16 mars 2022

La Cour internationale de justice (CIJ), plus haut tribunal de l'ONU, a ordonné mercredi à la Russie de suspendre immédiatement ses opérations militaires en Ukraine, se disant "profondément préoccupée" par l'ampleur des combats.

La juridiction, qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, donne ainsi raison à Kiev...

La Russie a refusé de comparaître lors des audiences tenues par la CIJ sur l'affaire, les 7 et 8 mars. Mais dans un document écrit, Moscou a réfuté la compétence de la cour sur la requête de l'Ukraine.

La Russie affirme que celle-ci ne relève pas du champ d'application de la Convention sur le génocide de 1948, sur laquelle Kiev fonde son dossier, et dont les deux pays sont partis.

"Le gouvernement de la Fédération de Russie demande respectueusement à la Cour de s'abstenir d'indiquer des mesures conservatoires et de retirer l'affaire de son rôle", a déclaré Moscou en amont du verdict.

Une requête rejetée mercredi par la CIJ, qui a conclu qu'elle avait bel et bien compétence dans l'affaire, au nom de la convention sur le génocide.

La Russie a ajouté qu'elle n'avait pas comparu devant les magistrats parce qu'elle n'avait pas eu assez de temps pour se préparer. Et l'invasion en Ukraine est, selon Moscou, un acte de "légitime défense". francesoir.fr 16 mars 2022


Les pourparlers russo-ukrainiens : le tentation dénoncée d’une mauvaise paix - russiepolitics.blogspot.com 17 mars 2022

par Karine Bechet-Golovko.

Si les pourparlers entre parties belligérantes font toujours partie des conflits, la parodie à flux constant qui se joue actuellement entre les délégations russe et ukrainienne est particulièrement malsaine. Quand les Russes, et les Ukrainiens, annoncent des avancées significatives, alors que, au minimum, la délégation ukrainienne exige le départ des troupes russes, une partie de l’élite politique russe commence à sérieusement s’interroger sur la finalité réelle recherchée par les « négociateurs ». Finalement, il semblerait que la guerre des clans, qui n’en finit pas en Russie, prenne ici une nouvelle forme et elle est d’autant plus dangereuse que les guerres ne se gagnent pas que sur les champs de bataille.

À peine l’armée russe lancée, des pauses sont annoncées pour des négociations, l’armée est posée au bord des villes et attend, les délégations qui se sont rencontrés au début avec une certaine tension (ce qui est normal et souhaitable vu les enjeux) papote désormais chacun chez soi par écrans interposés.

La banalisation du processus ne le rend pas plus efficace, bien au contraire. Il devient une routine et ne permet pas de maintenir la tension nécessaire à la prise de décision importante.

De sérieuses interrogations ont été formulées par Oleg Morozov, député Russie Unie, sur l’opportunité de ces pourparlers et la manière dont ils sont conduits. Rappelons qu’un membre de la délégation ukrainienne a été assassiné par les extrémistes après la première rencontre, car il « négociait avec l’ennemi », alors qu’il faisait partie du renseignement militaire ukrainien. Du côté russe, l’on retrouve le très controversé Medinsky, ancien ministre de la Culture qui en 2016 s’était illustré pour avoir fait installer à Saint-Pétersbourg la plaque commémorative de Mannerheim, collaborateur nazi ayant pris part au Blocus de Leningrad (certes, il s’y connaît bien en matière de dénazification …). Il est notamment accompagné de Sloutsky, bien connu pour la finesse de sa réflexion et de Gryzlov, actuellement ambassadeur de Russie en Biélorussie, qui défendait les Accords de Minsk. Ces mauvais accords qui ont conduit à la guerre, comme toute « mauvaise paix ».

Et c’est justement l’inquiétude de voir revenir une mauvaise paix, une paix « à n’importe quel prix », de celles qui coûtent très cher, avec le faux espoir de revenir à ce qui existait « avant », qui pousse certains poids lourds de la politique russe à élever la voix. L’on retiendra particulièrement trois déclarations.

Tout d’abord, les pendules ont été remises à l’heure par V. Volodine, président de la Douma, dans un texte appelé « Moment de vérité« , qui commence par ces phrases :

« Aujourd’hui est arrivé le moment, où chacun doit prendre conscience de sa responsabilité devant le pays. C’est un moment de vérité pour tous. C’est le moment, où l’on voit qui est qui. »

Par ce texte, assez long, Volodine casse le discours intérieur, qui reste profondément postmoderne et volontairement dédramatisant, voulant maintenir l’illusion d’une normalité. Cela est évidemment aussi nécessaire pour la tranquillité publique, mais la prise en considération du caractère extraordinaire de la situation, des implications du choix fait et de leur caractère irréversible est fondamental si le pouvoir veut obtenir le soutien inconditionnel de la population. Le postmodernisme ne permet pas l’élan national, indispensable dans ces situations.

Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma, pour sa part, devant les journalistes a justement souligné ce caractère irréversible, à la sortie de la réunion de la cellule de crise économique :

« Il n’y a pas de marche arrière possible, c’est pourquoi il faut s’adapter à cette nouvelle réalité et construire une nouvelle économie de la Russie, comme le plus grand pays autonome et forte sur le Continent eurasien. »

Construire l’autonomie, notamment économique, de la Russie, c’est aller à contre-pied de tout ce qui a été fait depuis la chute de l’Union soviétique, car c’est aller contre la globalisation économique, dans laquelle la Russie s’est engouffrée, préférant acheter plutôt que de produire. Volodine et Tolstoï ont posé le cadre de la nouvelle réalité politique et économique, qui est la seule voie possible pour la Russie aujourd’hui – l’autonomie et la force. Mais cette voie n’est possible, tout comme l’existence de la Russie, que si toutes les élites politiques ont le courage d’aller jusqu’au bout du processus de déglobalisation initié, sans négocier une « sortie honorable », sans retomber dans le piège des Accords de Minsk – en pire.

C’est Oleg Morozov qui a lundi tapé du poing sur la table, très concrètement au sujet de ces négociations particulièrement malsaines. Voici l’intégralité de son texte « Au sujet des pourparlers » :

« Ils se déroulent sur fond de :

La déclaration du Département d’Etat, affirmant que ce sont eux qui nous obligent à participer à ces pourparlers.

La déclaration du ministre des Affaires étrangères ukrainien Kuleba sur la nécessité de l’élimination physique de Poutine.

Les déclarations des négociateurs ukrainiens, selon lesquelles il faut tout d’abord sortir les troupes russes d’Ukraine, rendre tous les territoires, y compris la Crimée, et ensuite il sera possible de discuter de quelque chose.

Les remerciements de Zelensky à Meta, concernant l’appel à tuer les Russes.

Le tir du missile Tochka U dans le centre de Donetsk.

Cela donne l’impression que les troupes ukrainiennes sont aux abords de Moscou et que nous négocions la capitulation de la Russie. Les pourparlers sont inacceptables sur fond d’une telle rhétorique! Ils donnent l’illusion de notre faiblesse ! Et le plus important : il faut clairement déterminer le cercle des questions que nous sommes prêts à discuter. Et celles proposées par les négociateurs ukrainiens n’y ont pas leur place et ne peuvent en faire partie.

C’est le bon moment de transmettre toutes les compétences de négociation à Ramzan Kadyrov. Et pas parce que nos négociateurs sont mauvais!

Mais parce qu’il faut un autre format et justement Kadrov sait mieux que quiconque de quoi et comment parler avec les terroristes. »

Les pourparlers ont continué hier on line, tout le monde est très content. Mais hier aussi, Patruchev, le Secrétaire du Conseil de sécurité, était en Tchétchénie pour une rencontre très cordiale avec Kadyrov.

La Russie a toujours été faible pour les négociations, non pas parce qu’elle n’a pas de personnes compétentes pour s’en charger, mais parce que des négociations, surtout d’une telle ampleur, exigent une unité des élites politiques dirigeantes, qui n’existe pas en Russie, ce qui la fragilise et l’affaiblie. Espérons que l’instinct de survie lui permettra de définitivement sortir de la dangereuse impasse du postmodernisme, largement soutenue par toute une partie des élites globalistes (toujours en place). russiepolitics.blogspot.com 17 mars 2022


Ukraine : révélations explosives de Lara Logan, journaliste de CBS News - lemediaen442.fr 18 mars 2022

Du sauvetage des nazis par la CIA et le Vatican en 1945 au bataillon Azov et aux ministres ukrainiens nazis placés par les États-Unis par le coup d'État de Maïdan en 2014, rien n'est dit dans les grands médias. Heureusement quelques journalistes, comme Lara Logan, prennent encore le droit à la parole… aux États-Unis. Un point de vue différent sur ce que les Démocrates et la Commission européenne présentent comme le camp du bien. lemediaen442.fr 18 mars 2022

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Ukraine : Les Russes vont divulguer les documents d’un projet secret américain de transmission de maladies de la chauve-souris à l’homme - lemediaen442.fr 17 mars 2022

Lors du briefing de ce 17 mars 2022, le général de division Igor Konachenkov a précisé que le ministère russe de la Défense continue d’étudier les documents reçus des employés des laboratoires ukrainiens sur la mise en œuvre de programmes biologiques militaires par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN sur le territoire ukrainien.

Des experts russes des Forces de défense contre les radiations, chimiques et biologiques ont étudié des documents originaux révélant les détails de la mise en œuvre américaine en Ukraine d’un projet secret d’étude des modes de transmission de maladies à l’homme par les chauves-souris au sein d’un laboratoire de Kharkov. Selon les documents, ces études ont été menées à Kharkov de manière systématique et sous la supervision directe de spécialistes des États-Unis pendant de nombreuses années.

Dans le cadre d’un projet américain, l’Institut de médecine vétérinaire de Kharkov a étudié les oiseaux sauvages comme vecteurs de transmission de la grippe aviaire hautement pathogène. Dans le même temps, les conditions dans lesquelles les processus de transfert peuvent devenir ingérables, causer des dommages économiques et créer des risques pour la sécurité alimentaire ont été évaluées.

De nouveaux documents seront présentés sur l’exportation d’une grande quantité de biomatériaux humains du territoire de l’Ukraine vers le Royaume-Uni et d’autres pays européens. Dans un avenir proche, sera publié un nouvel ensemble de documents reçus d’employés ukrainiens de laboratoires biologiques et les résultats de leur examen seront présentés. lemediaen442.fr 17 mars 2022


Sur le champ de bataille

19ème jour de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine - lesakerfrancophone.fr 15 mars 2022

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L’aviation russe a détruit la division des systèmes de défense aérienne S-300 en Ukraine - lemediaen442.fr 17 mars 2022

La Maison-Blanche a annoncé que « les États-Unis ont aidé les Ukrainiens à acquérir des systèmes à longue portée sur lesquels les forces ukrainiennes sont déjà entraînées, ainsi que des munitions supplémentaires pour ces systèmes ». Le S-300 est la principale arme de défense aérienne à longue portée de l’Ukraine.

Selon RIA Novosti, l’aviation militaire russe a détruit une division de systèmes de missiles anti-aériens S-300 des troupes ukrainiennes, a déclaré le représentant officiel du ministère de la Défense, le général de division Igor Konachenkov.

« Des avions opérationnels et tactiques, de l’armée et sans pilote ont frappé 46 installations militaires de l’Ukraine, dont 11 systèmes de missiles anti-aériens, la division S-300, une installation d’un système de lance-roquettes multiples, 3 postes de commandement, une station de guerre électronique , 7 dépôts de munitions et 18 lieux d’accumulation de matériel militaire », a déclaré le général.

En outre, au cours de la journée écoulée, des unités russes ont abattu un hélicoptère ukrainien Mi-24 , un Mi-8 et 12 drones, dont 3 Bayraktar TB-2. Au total, 181 avions et hélicoptères ukrainiens, 172 véhicules aériens sans pilote, 170 systèmes de missiles anti-aériens, 1 379 chars et autres véhicules de combat blindés, 133 systèmes de lance-roquettes multiples, 514 canons et mortiers d’artillerie de campagne, ainsi que 1 168 véhicules militaires spéciaux ont été détruits depuis le début de l’opération. lemediaen442.fr 17 mars 2022


Trois instructeurs US tués dans le Donbass - Réseau Voltaire 18 mars 2022

La République populaire de Donestk a annoncé avoir, lors de bataille de Marïnka, tué trois instructeurs états-uniens, le capitaine Michael Hawker, le lieutenant Logan Shrum et le lieutenant Cruz Toblin. Il a été possible de les identifier en fouillant leurs paquetages.

En décembre 2021, le Pentagone avait envoyé des instructeurs en Ukraine pour enseigner des « méthodes de combat non-traditionnelles ». Officiellement, il les avait retirés au début du conflit. Réseau Voltaire 18 mars 2022


L’étau se resserre autour des néo-nazis ukrainiens retranchés à Marioupol, et les médias occidentaux se vautrent dans l’abjection - donbass-insider.com/fr 17 mars 2022

par Christelle Néant.

Alors que l’encerclement opéré par les forces armées russes et la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) se resserre autour de Marioupol, poussant les néo-nazis ukrainiens qui y sont retranchés à mener des provocations sanglantes, les médias occidentaux se vautrent dans l’abjection la plus totale concernant le massacre de civils à Donetsk par l’armée ukrainienne le 14 mars 2022.

Deux jours après la destruction de la plupart des positions de tirs des néo-nazis ukrainiens retranchés dans Marioupol, la milice populaire de la RPD et les forces armées russes progressent désormais rapidement dans l’agglomération même à la fois par l’ouest et par l’est.

Comme on peut le voir sur cette carte, la district est de Marioupol, ainsi qu’une partie du nord-ouest du district central et du nord du district Kalmiouski sont déjà sous contrôle des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD, qui avancent dans les zones marquées en jaune, dans ce qui semble être une manœuvre visant à couper le chaudron en deux encerclements plus petits.

L’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD dans Marioupol permet d’accélérer l’évacuation des habitants de la ville. Et ces derniers confirment que les néo-nazis ukrainiens installent leur équipement militaire près des abris anti-bombardements où se cachent les civils, et avaient abattu ceux qui tentaient de fuir via les couloirs humanitaires.

La situation est tellement mauvaise pour les néo-nazis ukrainiens retranchés à Marioupol que le commandant en second du régiment Azov après avoir vu sa demande de frappe visant à débloquer l’encerclement refusée par l’état-major ukrainien, en vient à appeler désespérément les gens originaires de la ville qui ne s’y trouvent pas de faire un maximum de bruit pour attirer l’attention médiatique.

Il semble que sa demande n’ait pas rencontré un franc succès, alors les néo-nazis ukrainiens installés à Marioupol ont fait exploser le théâtre où ils avaient installé leur quartier général, mais où se trouvait aussi un millier de civils, en accusant bien sûr la Russie d’avoir bombardé l’endroit !

Or, aujourd’hui un soldat du régiment Azov qui a fait défection et est passé du côté de la RPD, a déclaré les civils qui étaient dans le théâtre étaient gardés comme otages, afin de protéger le quartier général des néo-nazis ukrainiens, avant que celui-ci ne soit déplacé cet après-midi !

Au vu de cette information, il est clair que la Russie n’aurait pas bombardé ce bâtiment, de peur de toucher les civils, et aurait opté pour une solution comme celle qui a permis de libérer en tout sécurité les 300 civils qui étaient retenus otages par les néo-nazis ukrainiens du bataillon Aïdar dans le monastère de Nikolskoye.

En plus de cela, les combats font rage tout près du théâtre, qui se trouve exactement à la jonction des deux zones d’avancée de l’armée russe et de la milice populaire de la RPD, ce qui veut dire qu’un bombardement d’artillerie ou aérien pourrait aussi toucher ces soldats ! Le ministère de la Défense russe a d’ailleurs indiqué que le 16 mars 2022 aucun avion de combat n’avait mené de bombardement sur Marioupol.

La destruction de ce théâtre à Marioupol semble être l’ultime tentative désespérée des néo-nazis du régiment Azov d’attirer l’attention médiatique sur eux, en espérant (en vain) que cela ralentira l’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD. Et je dis en vain, car les soldats tchétchènes de la garde nationale russe sont déjà très près du théâtre, en train d’éliminer les néo-nazis ukrainiens qui se sont retranchés dans les bâtiments de l’usine Azovstal.

Sans surprise, les médias français se sont jetés sur l’histoire du théâtre de Marioupol, alors que leur silence concernant le tir par l’armée ukrainienne d’un missile Tochka-U sur Donetsk le 14 mars fut assourdissant (sauf TF1 qui a publié un reportage filmé sur place et clairement indiqué que le missile avait été tiré par l’Ukraine), malgré les nombreuses victimes civiles de ce nouveau crime de guerre de Kiev.

Si les médias occidentaux s’étaient contentés de se taire sur le bain de sang que l’armée ukrainienne a provoqué à Donetsk, cela aurait été un moindre mal. Mais malheureusement, certains médias se sont littéralement vautrés dans l’abjection.

Ainsi, plusieurs médias occidentaux, comme La Stampa, ont illustré des articles concernant la situation à Kiev avec des images venant du carnage dans le centre de Donetsk ! Cette abjection a provoqué une vague d’indignation non seulement en Russie et dans le Donbass, mais aussi en Italie, où des journalistes et de simples citoyens ont exigé de La Stampa une réfutation et des excuses pour cette violation grossière de l’éthique journalistique.

ABC News a utilisé les images venant de Donetsk pour illustrer une autre nouvelle sur la frappe de missiles menée par la Russie contre le centre d’entraînement de Iavorovski où étaient stationnés des mercenaires étrangers. Ce qui est là aussi une manipulation pure et simple des faits.

Quant à Reuters, la différence entre ses posts Instagram sur le bombardement de Kiev et celui de Donetsk est à vomir. Ainsi concernant Kiev, on voit un vieux monsieur blessé par un bombardement russe, mais à Donetsk, alors qu’il y a une vingtaine de morts parmi les civils, Reuters nous montre… la vitrine endommagée d’un magasin de robes de mariées (!!!) sans mentionner les victimes civiles.

Ces omissions et mensonges éhontés des médias occidentaux ne changeront pas la donne. La RPD est en train d’avancer pour reprendre Maryinka, située en périphérie sud-ouest de Donetsk, et la milice populaire de la RPL avance depuis plusieurs directions dans Severodonetsk.

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Marioupol : Kiev accuse la Russie d'avoir bombardé un théâtre, Moscou dément et met en cause Azov - RT 17 mars 2022

Selon Kiev, la Russie a bombardé un théâtre de Marioupol dans lequel plus d'un milliers de civils étaient réfugiés. Moscou nie toute frappe aérienne et accuse le bataillon Azov d'avoir fait exploser le bâtiment où des otages pourraient être retenus. Marioupol, ville portuaire stratégique encerclée par les forces russes, se retrouve une nouvelle fois au centre de l'attention médiatique après la destruction le 17 mars d'un théâtre dans lequel s'étaient réfugiées, selon Kiev, plus d'un millier de personnes. Deux versions s'opposent sur les événements : les autorités ukrainiennes accusent la Russie d'avoir bombardé le bâtiment, précisant que le bilan humain reste à ce stade indéterminé. De son côté, Moscou nie tout bombardement du théâtre et soutient que l'explosion est le fait du bataillon Azov – une organisation ukrainienne paramilitaire d'obédience néonazie – qui y retient des civils en otage.

Provocation du bataillon Azov qui a fait exploser le théâtre, selon Moscou Côté russe, le ministère de la Défense a catégoriquement démenti les accusations de Kiev concernant une frappe aérienne et accusé des militants du bataillon Azov d'avoir fait exploser le théâtre, selon un communiqué cité par l'agence Tass.

Frappes russes sur une infrastructure abritant la maternité de Marioupol : les versions s'opposent

«Pendant la journée du 16 mars, l'aviation russe n'a effectué aucune mission impliquant des frappes sur des cibles terrestres dans les limites de Marioupol. Selon des informations vérifiées, les militants du bataillon nationaliste Azov ont procédé à une nouvelle provocation sanglante en faisant exploser le bâtiment du théâtre», a déclaré le ministère de la Défense.

«Auparavant, les réfugiés qui ont fui Marioupol ont informé que les nazis du bataillon Azov auraient pu prendre des civils en otage dans le théâtre, en utilisant les étages supérieurs comme postes de tir», a ajouté le ministère. Dans son communiqué, le ministère précise encore que compte tenu du danger potentiel pour les civils et de la «provocation du 9 mars autour de l'hôpital numéro 3 de Marioupol, le bâtiment du théâtre n'a jamais été considéré comme une cible de frappe».

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, citant «les réfugiés qui se sont échappés de la ville et un militant capturé d'Azov», a également estimé qu'il pourrait y avoir des otages de la population locale dans le théâtre, dressant un parallèle avec le massacre d'Odessa. Le 2 mai 2014, 48 personnes s’opposant au coup d’Etat de Maïdan avaient péri dans le terrible incendie de la Maison des syndicats d'Odessa, dans laquelle elles s'étaient réfugiées alors qu'elles étaient poursuivies par des nationalistes radicaux.

«Une telle méthode peut choquer ceux qui ne connaissaient pas ces méthodes auparavant mais c'est précisément cette méthodologie qui sert de base à l'idéologie et à la philosophie de ceux qui ont brûlé la Maison des syndicats [à Odessa]. C'est exactement ce qu'ils ont fait. Ils ont enfermé des civils — non pas en tant qu'otages, mais en tant que victimes — sur le territoire d'un site civil. Et la Maison des syndicats est un site civil. Le théâtre dramatique de Marioupol est un site civil. Ils les enferment là-bas puis les sacrifient, a déclaré Maria Zakharova lors d'une conférence de presse le 17 mars. «Vous pourriez penser qu'il s'agit là d'une expression figurée, mais non, cela a un sens profond. Ce sont de véritables victimes sacrées de la part de ceux qui professent le néonazisme. Ils considèrent que c'est normal», a-t-elle ajouté. RT 17 mars 2022

LVOG - Un hôpital, une mosquée, un site commémoratif israélite tous bombardés puis finalement pas bombardés par l'armée russe, c'était il y a quelques jours à peine. On est en présence de nazis, de cinglés de la pire espèce, ils n'ont pas de limite dans le sadisme ou la cruauté, et ceux qui relaient leurs exploits non plus, tous les médias mainstream et tous les gouvernements occidentaux.

Epilogue et fin de l'intox.

Théâtre de Marioupol bombardé: un blessé grave mais pas de morts, selon un premier bilan - BFMTV 18 mars 2022

Le conseil municipal de Marioupol a fait savoir que le bombardement du théâtre mercredi dernier n'a pas fait de victime à ce jour, mais qu'une personne reste gravement blessée. BFMTV 18 mars 2022


Le Canal 24 (Ukraine) appelle à tuer tous les Russes, femmes et enfants compris - Réseau Voltaire 17 mars 2022

Le canal de télévision ukrainien 24 (24 ?????), contrôlé par le Groupe TRK de Kateryna Kit-Sadova (épouse du maire de Lviv), a diffusé, le 13 mars 2022, une émission de Fakhrudin Sharafmal.

Il y déclare :

« Je sais qu’en tant que journaliste, je dois être objectif, je dois être calme pour rapporter des informations avec un cœur froid. Mais, pour être honnête, il est très difficile de tenir le coup maintenant, surtout en une telle période. Puisque nous, nous sommes appelés "nazis", "fascistes", etc. par la Russie, permettez-moi de citer les mots d’Adolf Eichmann, qui a dit que pour détruire une nation, nous devons détruire, avant tout, ses enfants. Parce que si vous tuez les parents, leur descendance va certainement grandir et se venger de vous. Mais si vous tuez les enfants, leur nation ne grandira jamais et disparaîtra. Les forces armées ukrainiennes ne peuvent pas détruire les enfants russes car cela est interdit par les règles de la guerre et divers traités, dont la Convention de Genève. Mais je ne suis pas de l’Armée ukrainienne. Et quand j’aurai l’occasion de prendre des vies russes, je n’hésiterai pas à le faire. Si vous nous traitez de "nazis", nous suivrons la doctrine d’Adolf Eichman. Je ferai tout ce que je pourrai pour qu’aucun d’entre vous, ni aucun de vos enfants, ne puisse jamais vivre sur cette terre. De sorte que vous éprouviez ce qu’être tué veut dire pour des civils innocents ; que vous éprouviez leurs douleurs et leurs souffrances. Vous dites que vous n’avez pas commencé cette guerre, que vous ne la voulez pas, que c’est la faute de Poutine. Mais nous ne l’avons pas commencé non plus. Maintenant vous devez comprendre, il ne s’agit plus de paix, il s’agit de la victoire du Peuple ukrainien. Nous devons gagner et pour le faire nous devons tuer les familles russes. Je suis impatient de le faire. Gloire à la Nation ukrainienne ! Espérons que la Russie et le peuple russe périront et ne se relèveront jamais. Vous êtes des détritus qui doivent être balayés de la surface de la planète. Si un Ukrainien a la chance de broyer vos os, de fendre vos gorges, d’étouffer des Ruskofs, j’espère qu’il saisira sa chance de poser sa contribution à la cause et tuera au moins l’un d’entre vous. »

Cette vidéo tourne en boucle sur les chaînes de télévision russe comme preuve de la vraie nature des « nationalistes » ukrainiens.

La mission diplomatique russe a saisi le forum de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), l’organisation internationale issue des accords d’Helsinki. Réseau Voltaire 17 mars 2022



ÉCONOMIE

Etats-Unis

Washington veut stopper la spéculation sur l’énergie qu’il a provoquée - Réseau Voltaire 17 mars 2022

Le 2 mars 2022, l’Agence internationale de l’Énergie (IEA) a décidé de vendre 60 millions de barils de pétrole afin de faire baisser le prix de l’énergie sur le marché global.

L’administration Biden a pris en charge la vente de 30 millions de barils de pétrole sur sa réserve stratégique.

Le résultat de cet appel d’offre a été publié le 17 mars 2002. Il se répartit comme suit :

Atlantic Trading & Marketing, Inc. (1,05 million de barils) ;
Chevron USA (1,265 million de barils) ;
Gunvor USA, LLC (0,350 million de barils ;
Marathon Petroleum Supply and Trading, LLC (16,06 millions de barils) ;
Motiva Enterprises, LLC (2,55 millions de barils) ;
Phillips 66 Company (4,2 millions de barils)
Valero Marketing and Supply Company (4,75 millions de barils)

Les livraisons auront lieu entre le 1er avril et le 31 mai 2022.

La spéculation sur les prix de l’énergie a d’abord commencé avec ceux du gaz ukrainien, à l’initiative des États-Unis, au dernier trimestre 2021. Elle s’est progressivement étendue à toutes les sources d’énergie. Actuellement la bulle financière qu’elle a suscitée est bien plus importante que ne l’était celle sur l’immobilier (subprimes) en 2008. L’éclatement de cette bulle, désormais alimentée par les rumeurs autour de la guerre en Ukraine, menacerait l’ensemble du système capitaliste. Réseau Voltaire 17 mars 2022


Inde

Washington veut stopper la spéculation sur l’énergie qu’il a provoquée - Réseau Voltaire 17 mars 2022

Les importations indiennes de charbon russe pourraient être les plus élevées depuis plus de deux ans - infobrics.org 17 mars 2022

Les importations indiennes de charbon en provenance de Russie en mars pourraient être les plus élevées depuis plus de deux ans, selon les données de cabinets de conseil en recherche, les acheteurs indiens continuant à acheter le combustible sur un marché désormais de plus en plus isolé par les sanctions.

Des navires transportant au moins 1,06 million de tonnes de charbon à coke, principalement utilisé pour la fabrication de l'acier, et de charbon thermique, utilisé principalement pour la production d'électricité, devraient livrer le combustible dans les ports indiens en mars, le plus haut niveau depuis janvier 2020, selon les données du cabinet de conseil Kpler.

La Russie, habituellement le sixième fournisseur de charbon à coke et de charbon thermique de l'Inde, pourrait commencer à offrir des prix plus compétitifs aux acheteurs chinois et indiens, car les clients européens et autres boudent la Russie en raison des sanctions, ont déclaré les traders, ajoutant que le commerce pourrait également être stimulé par un arrangement commercial rouble-rupee.

Environ 870 000 tonnes de charbon russe ont déjà été livrées ou devraient être livrées sur les côtes indiennes jusqu'au 20 mars, le chiffre le plus élevé depuis avril 2020, selon le cabinet de conseil indien Coalmint.

Ce chiffre serait plus élevé si davantage de charbon était chargé dans les ports russes depuis la mi-février, car il faut généralement environ un mois aux navires russes pour livrer en Inde, a déclaré Aditi Tiwari, responsable du marché du charbon chez Coalmint.

"Les acheteurs indiens continuent à faire entrer le charbon russe sur le marché indien, mais ils ont de plus en plus de mal à le faire parce que les banques ne veulent pas ouvrir de lettres de crédit", a déclaré la source industrielle.

V R Sharma, directeur général de Jindal Steel and Power Ltd (JSPL), a déclaré qu'il serait difficile d'importer de la Russie à moins qu'il n'y ait un échange "roupie-rouble".

"Si le commerce roupie-rouble est approuvé, nous pourrons alors obtenir du charbon à des prix abordables et moins chers en Russie", a déclaré M. Sharma à Reuters.

JSPL est parmi les importateurs de Russie en mars, avec Tata Steel, Kalyani Steels et JSW Steel.

Source : Reuters


Argentine

L’Argentine stoppe ses exportations de soja : 41% de la production mondiale s’arrête - fr.businessam.be 15 mars 2022

L’Argentine a interrompu l’exportation d’huile et de farine de soja, deux des principaux produits d’exportation du pays. La décision de l’Argentine est susceptible de faire augmenter le prix des produits à base de soja dans le monde entier.

Le ministre argentin de l’Agriculture, Julián Domínguez, a annoncé aujourd’hui l’arrêt immédiat des exportations d’huile de soja, de farine et d’autres produits connexes. La raison de l’arrêt des exportations n’a pour l’instant pas été donnée.

Les détracteurs, dont plusieurs fédérations professionnelles, affirment que le gouvernement impose cette interdiction en raison de la mauvaise situation économique du pays. « Cela est fait uniquement parce que le gouvernement argentin veut appliquer des droits de douane plus élevés sur les exportations », déclare l’Association des transformateurs et exportateurs d’oléagineux.

Cette augmentation permettrait au pays de gagner 410 millions de dollars supplémentaires par an à l’avenir, selon les analystes du gouvernement. Cependant, l’annonce officielle du gouvernement n’en fait pas mention. Il y a moins de quinze jours, le gouvernement a promis qu’il ne fermerait pas les exportations en raison de l’escalade en Ukraine.

Selon la compagnie maritime argentine NABSA, la moyenne mensuelle des exportations de farine de soja de l’Argentine en 2021 était d’un million et demi de tonnes. Le ministère américain de l’Agriculture s’attend également à ce que le pays représente 41 % des exportations mondiales de farine de soja lors de la campagne 2021-2022. L’interdiction d’exporter constituera donc une perte importante pour le secteur.

La production argentine de soja a connu une forte expansion ces dernières années, au détriment d’autres cultures. Avec plus de 31 millions d’hectares, le soja est la culture la plus importante du pays. Cette culture est le principal contributeur à la chaîne de production des oléagineux.

Préoccupations économiques

Sur le plan économique, le pays d’Amérique du Sud ne se porte pas bien depuis un certain temps. Le mois dernier, le gouvernement argentin et le Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé un accord préliminaire pour un nouveau programme. Ce dernier est censé restructurer la dette du pays, avec l’engagement d’atteindre certains objectifs économiques.

La nouvelle de l’accord a déclenché des manifestations dans la capitale Buenos Aires, où la population craint de devoir payer les dettes du pays. Le taux d’inflation du pays est également d’environ 50 %. fr.businessam.be 15 mars 2022


Le 21 mars 2022

Comme je fais pour abattre tout seul un tel boulot, vous vous demandez peut-être. Parce que j'y consacre presque tout mon temps, ensuite au fil du temps j'ai perfectionné mon outil de travail, j'ai dorénavant un ordinateur et une connexion Internet qui sont ultra rapides, tous mes logiciels sont à jour, et j'ai rationnalisé au maximum ma méthode de travail, notamment pour formater cette page, en grignotant ici ou là de précieuses secondes, puis minutes quotidiennement, j'arrive même encore à la perfectionner au bout de 14 ans, comme quoi on peut toujours encore progresser quand on en a la volonté.

A ceux qui désespèrent ou se lamentent, aux pessimistes qui ne croient plus en rien, surtout pas au socialisme.

Ce qui s'étale de plus en plus au grand jour dans les médias et sur Internet jour après jour, ce sont les multiples liens qui existent depuis de nombreuses années ou décennies entre l'OTAN, le Pentagone, la CIA, un certain nombre de partis politiques et d'Etats occidentaux ainsi que des oligarques avec des organisations néonazis ou fascistes ou encore d'extrême droite, ce qui a ou aura pour conséquence de déstabiliser ceux qui croyaient encore aveuglément dans leurs discours sur la démocratie et la paix, et de mettre en porte-à-faux tous ceux qui les soutenaient politiquement plus ou moins ouvertement, tous ceux qui condamnent de préférence la Russie, donc sans parler de leur version du conflit actuel en Ukraine sur lequel un grand nombre vont commencer à formuler des doutes, pour ne pas dire que dors et déjà sa crédibilité est fortement entamée, ce qui est une excellente nouvelle.

Cette causerie au format pdf (13 pages)



INTRODUCTION

Un rappel histoire de rafraîchir les mémoires défaillantes ou pour apprendre dans quel monde nous vivons.

La naissance maffieuse du dollar - reseauinternational.net 19 mars 2022

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La terreur comme mode de gouvernance quand ils ne peuvent plus gouverner comme avant...

Lu - Du Covid à l’Ukraine, un leitmotiv : provoquer la terreur par une dramatisation de la menace de mort.

La sentence « Nous sommes en guerre » déploie ses multiples visages. Combien sont morts à cause de la gestion terrifiante de la Covid, entre l’interdiction des traitements préventifs, le délestage hospitalier, la maltraitance des anciens, le suicide des jeunes, les injections expérimentales ? Sans parler de l’effondrement démocratique, économique et social. Un jour, on aura les vrais chiffres ; on aura honte.

Quelle meilleure solution que de sortir les canons quand vous sentez que le système actuel contrôlé par les banques et un cadre d’élites est à son point de bascule ? Et, que les peuples ont quelques réticences ? De la Covid à l’Ukraine, ne s’agit-il pas de la même guerre ?

La guerre et la dictature ne sont pas des états figés et définis, mais un processus ayant différentes formes et intensités selon les rapports de force du moment et les cultures impliquées. La discrimination des non-vaccinés n’est pas la même que celle des juifs pendant la guerre ; elle n’en reste pas moins une discrimination. La Russie a déclaré la guerre cette année, il n’en reste pas moins que l’Ukraine sous l’égide non déclarée de l’OTAN fait la guerre depuis 8 ans avec maintenant des menaces nucléaires. La propagande consiste à définir et à figer les limites de la guerre et de la dictature de manière à légitimer le pouvoir qu’elle sert.

... et quand on bas on ne peut plus vivre comme avant, le temps de la révolution a sonné.

Pouvoir d’achat : les angoisses de la France à moins de 2000 euros par mois - leparisien.fr 18 mars 2022

- Au 10 du mois, il reste moins de 100 euros sur le compte de la moitié des Français ayant des revenus mensuels inférieurs à 2000 euros net, selon une étude que nous dévoilons. Une situation qui les oblige à des arbitrages et, surtout, des sacrifices.

Deux mille euros net par mois. C’est le plafond de revenus qu’avait choisi le gouvernement à l’automne dernier pour cibler les bénéficiaires de l’indemnité inflation mise en place pour faire face à la hausse des prix de l’énergie. Un public de 38 millions de personnes auquel se sont intéressés l’institut de sondage Ifop et la société de microcrédit Finfrog dans une étude que dévoile Le Parisien – Aujourd’hui en France. Alors que l’inflation devrait atteindre 4 % en mars, selon l’Insee, et même culminer à 4,5 % au deuxième trimestre, le pouvoir d’achat constitue un sujet d’inquiétude pour la quasi-totalité (95 %) d’entre eux. Les deux tiers (62 %) avouent déjà s’en sortir difficilement... (la suite était réservée aux abonnés dont je ne fais pas partie) leparisien.fr 18 mars 2022


Dégageons Macron !

- Place de la République, beaucoup sont convaincus par le discours sur le vote utile, à l’image d’Hugo, 23 ans. « Ca me fait un peu chier de voter pour lui, car je n’étais pas fan de sa politique internationale. Mais le projet de casse sociale de Macron me fait extrêmement peur. Ce ne sera pas un vote de conviction, mais un vote d’urgence, un vote utile, un vote pragmatique », souffle le barman venu du NPA. « La candidature de Zemmour a été un déclencheur pour moi. Il y a besoin de faire bloc pour face aux urgences sociales, écologiques et politiques. Et autour de moi, je vois un effet d’entraînement. Beaucoup iront voter Mélenchon, même sans grande conviction », abonde Lisandru, étudiant de 21 ans. 20minutes.fr 20 mars 2022

- À trois semaines du premier tour, le député des Bouches-du-Rhône atteint les 14% des intentions de vote dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L'Express. BFMTV 20 mars 2022

Vidéo. Marche et meeting pour la 6e République à Paris

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L'extrême droite est déjà au pouvoir en France.

Lu dans un article publié par francesoir.fr

- Il y a un peu plus de 200 ans, un jeune ambitieux, homme de loi, connaît une ascension fulgurante jusqu'au sommet du pouvoir : préfet de police à 35 ans, favori de Louis XVIII, il devient son ministre, puis président du Conseil des ministres en 1819. Intelligent, opportuniste, habile, il est l'homme de la situation. Le roi lui écrit : "Marchons entre la droite et la gauche en leur tendant la main, et en nous disant que quiconque n'est pas contre nous est avec nous."

À l'époque, le "en même temps" s'appelle "juste milieu". Mais la belle histoire d'Elie Decazes tourne mal : assez vite après son arrivée au pouvoir, ses limites apparaissent au grand jour. Inconstant, trop sûr de lui, trop jeune, immature politiquement, incapable de bâtir une organisation politique qui dépasse sa seule personne, Gascon d'origine devenu trop parisien pour ressentir les humeurs qui travaillent le pays, inapte à percevoir la haine grandissante à son égard, chouchou des élites et candidat d'une caste qui se retournera contre lui, Elie Decazes est précipité vers une chute aussi rude que son ascension fut rapide. Prémonitoire ?

LVOG - Entre la droite libérale et la gauche républicaine, Louis XVIII incarnait l'Ancien Régime de la monarchie, autrement dit, le courant le plus réactionnaire de son époque. Deux siècles plus tard, l'extrême-centre de Macron qui recourt au même principe du "même temps" est également le courant politique le plus réactionnaire de son époque ou la véritable extrême droite au pouvoir, le courant politique du clan de l'oligarchie financière anglo-saxonne qui siège au Forum économique mondial.

En complément. Quand un clan mafieux, corrompu, criminel dirige la France.

Lu - Le cabinet conseil McKinsey brasse des milliards est aussi un champion de l’évasion fiscale qui ne paie pas d’impôt en France et accessoirement fait dans la criminalité et doit payer 596 millions de dollars pour 500 000 Américains morts d’usage abusif d’opioïdes. Mais ce n’est pas tout : escroquerie, corruption, Faillites frauduleuses, conflits d’intérêts, prestation truquée, manipulations comptables, grivèlerie, espionnage… voici le cabinet engagé par le gouvernement qui s’est occupé des Français pendant toute la gestion de la crise de covid-19.


Confirmation. Quand la social-démocratie fraye la voie au fascisme.

Espagne : des milliers de manifestants contre la vie chère à l'appel de l'extrême droite - AFP 19 mars 2022

Devant l'hôtel de ville de Madrid, une foule de plusieurs milliers de personnes s'est massée avec des drapeaux espagnols et scandant des slogans appelant à la démission du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez. "Sanchez, tu es une ordure, fais baisser nos factures !", "Longue vie à l'Espagne", ont-ils crié.


Voilà de quoi rendre encore plus enragés les suppôts de l'OTAN et de la guerre.

Bachar el-Assad aux Émirats - Réseau Voltaire 19 mars 2022

Le président de la République arabe syrienne, Bachar el-Assad, a entrepris son premier voyage officiel à l’étranger, hormis la Russie, depuis 2011, aux Émirats arabes unis.

En le recevant, le cheik Mohamed Ben Zayed, qui assure l’intérim de son demi-frère Khalifa, viole l’interdiction absolue de relations avec le président syrien énoncée par les Occidentaux.

Depuis le début de la guerre en Ukraine contre les Bandéristes (« néo-nazis » selon la terminologie russe), les Émirats accueillent de très nombreux Russes et Ukrainiens victimes des sanctions occidentales. Réseau Voltaire 19 mars 2022



DOSSIER UKRAINE

Vidéo

Ukraine. TV channel "Real America's Voice "

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Les civils évacuent Marioupol grâce à l'avancée de l'armée russe et de la RPD - 18 mars 2022

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Infos sur la situation en Ukraine.

Jour Z + 22, les opérations militaires en Ukraine

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« La situation à Melitopol était démentielle »

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Campagne d’Ukraine – Lancée dans l’urgence par Stratediplo - Mondialisation.ca, 19 mars 2022

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Intox et témoignages.

Ukraine: une école d'art abritant 400 personnes réfugiées à Marioupol a été bombardée - AFP/BFMTV 20 mars 2022

Une école d'art qui abrite 400 personnes réfugiées à Marioupol, a été bombardée par les forces russes, indique ce dimanche matin le Parlement ukrainien. Il n'existe aucune estimation sur le nombre de potentielles victimes pour le moment.

"Les occupants russes ont bombardé une école d'art à Marioupol, en Ukraine où des centaines de personnes se cachaient", assure le Parlement ukrainien sur Twitter.

Le Parlement précise que des femmes, des enfants et des personnes âgées étaient cachées dans le bâtiment. Le bâtiment serait "détruit" et des civils seraient "toujours sous les décombres".

Le théâtre de la ville a été notamment bombardé mercredi. "Plus d'un millier" de personnes avaient trouvé refuge dans un abri antiaérien sous ce bâtiment, essentiellement des "femmes, enfants et personnes âgées", selon la mairie.

Infliger "une chose pareille à une ville paisible (...), c'est un acte de terreur dont on se souviendra même au siècle prochain", s'est indigné ce dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dénonçant un "crime de guerre". AFP/BFMTV 20 mars 2022

LVOG - Pour avoir une idée de la pourriture de l'AFP et BFMTV, il faut signaler que cet article mentionnant le bombardement du théâtre de la ville de Marioupol laissant planer le doute sur des dizaines ou centaines de morts a été publié après l'annonce par la mairie de Marioupol qu'une seule personne était morte dans ce bombardement que les Russes ont attribué aux néonazis ukrainiens, info que j'ai relayée avant-hier dans la causerie en fournissant les sources. De là à penser que le même scénario vaut pour cette école d'art il n'y a qu'un pas, d'autant plus que depuis on n'a pas eu d'autres infos, donc à suivre.


Le tireur d’élite français Erwan Castel au Donbass : « Un tsunami de fakenews inonde les médias occidentaux, d’une manière hystérique et sans limite » - lemediaen442.fr 20 mars 2022

Le tireur d’élite et volontaire français Erwan Castel a rejoint le Donbass en février 2015. L’homme originaire de Bretagne connaît très bien la situation en Ukraine et voit le grand écart entre ce que disent les médias en Occident et la réalité du terrain vers l’Est. Quand la presse française défend bec et ongles les nationalistes néonazis ukrainiens, Erwan Castel nous raconte ce qu’il voit, leur comportement à caractère génocidaire envers les russophones ukrainiens.

Interrogé par RIA Novosti, l’homme de 58 ans dénonce le flux d’informations de propagande mensongère venant de l’Occident : « C’est un tsunami de fakenews qui inonde les médias occidentaux, d’une manière complètement hystérique et sans limite. On est dans un délire qui n’a plus aucune rationalité… Mais, malheureusement, la population occidentale, aujourd’hui, elle avale , elle avale tout. Comme, par exemple, le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporijjia par l’armée russe, alors que c’était juste une fusée éclairante tirée par la garde nationale ukrainienne qui sécurise le périmètre. Voilà, on est dans l’absurdité totale, dans l’hystérie sans limite, dans le mensonge amateuriste mais les Occidentaux sont tellement soumis à la doxa des médias qu’ils finissent par accepter et croire n’importe quoi. » lemediaen442.fr 20 mars 2022

La vidéo.

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D’Ukraine en Itchkérie/Tchétchénie… et retour - Réseau Voltaire 19 mars 2022

Le gouverneur de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov (photo), a annoncé que des milliers de volontaires tchétchènes étaient partis rejoindre leurs frères pour se battre contre les bandéristes (« néo-nazis », selon la terminologie russe) en Ukraine.

Effectivement, Adam Delimkhanov (député tchétchène à la Douma russe) les a accueillis à leur arrivée dans le Donbass.

En 2007, les bandéristes ukrainiens sont venus se battre en Tchétchénie (dit alors « Émirat islamique d’Itchkérie ») avec les jihadistes arabes contre la Russie. Le gouverneur Kadyrov a déjà annoncé qu’il paierait de grosses récompenses pour tout leader bandériste fait prisonnier ou tué. Réseau Voltaire 19 mars 2022


Le démocrate Zelensky suspend 11 partis politiques d'opposition

LVOG - Ne dites surtout pas le dictateur entouré de néonazis...

Ukraine : Volodymyr Zelensky ordonne la suspension de 11 partis politiques d'opposition - RT 20 mars 2022

Le président ukrainien a annoncé ce 20 mars que 11 partis politiques ayant des liens présumés avec la Russie verraient leurs activités suspendues pour la durée de la loi martiale, en vigueur dans le pays dans le contexte d'offensive russe.

Dans un message télévisé diffusé dans la matinée du 20 mars, Volodymyr Zelensky a fait savoir que 11 partis politiques verraient désormais leurs activités suspendues en raison de leurs présumés liens avec la Russie, dans le cadre de la loi martiale. «Compte tenu d'une guerre à grande échelle déclenchée par la Fédération de Russie et des liens entre elle et certaines structures politiques, les activités d'un certain nombre de partis politiques sont suspendues pendant la période de la loi martiale», a ainsi déclaré le chef d'Etat ukrainien, cité par l'agence AP. RT 20 mars 2022,


Pas de bol, ça ne prend pas.

Guerre en Ukraine. Dialogue de sourds entre Biden et Xi sur le dossier ukrainien - Courrier international 19 mars 2022

C’était une conversation très attendue, remarque El Mundo, alors qu’observateurs et diplomates se demandaient si la vidéoconférence entre Biden et Xi “allait marquer un point d’inflexion dans la position ambiguë de la Chine sur la guerre en Ukraine”.

Las ! “La Chine s’accroche à son difficile numéro d’équilibriste, consistant à ne pas condamner l’invasion de Poutine, sans pour autant soutenir l’attaque”, analyse le quotidien espagnol. “Face à la communauté internationale, elle maintient une position qu’elle considère comme neutre, même si le discours destiné à son opinion publique penche en faveur de son partenaire russe”.

À l’inverse de la Maison-Blanche, qui a attendu plusieurs heures avant de lever le voile sur la teneur des échanges, les autorités chinoises ont immédiatement communiqué leur version de la conversation entre les deux chefs d’État.

Et si Xi a affirmé que “la crise en Ukraine n’est pas quelque chose que nous souhaitions voir”, il n’a pas “explicitement attribué la responsabilité du conflit à la Russie, pas plus qu’il n’a dénoncé les actions du président russe Vladimir Poutine sur le terrain”, relève CNN. Amertume

Pour Politico, la discussion a été un échec : “l’initiative de Biden n’a pas permis de convaincre Xi de s’engager à user de l’influence de la Chine pour mettre fin à l’agression de l’Ukraine, ou même à lui faire utiliser le mot ‘invasion’” – alors que les autorités chinoises répugnent toujours à qualifier de ‘guerre’ l’attaque russe... Courrier international 19 mars 2022


Quand les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et la Pologne forment des unités paramiltaires néonazis ukrainiennes.

LVOG - Aucun militant, cadre, dirigeant du mouvement ouvrier, aucun intellectuel ne pourra dire qu'il ne le savait pas.

Vous noterez que les mêmes infos peuvent figurer dans les différents articles reproduits ci-dessous, ainsi vous pourrez constater par vous-même qu'elles ont été reprises par différentes sources de différents pays et d'horizons politiques divers, pour que personne ne puisse imaginer un instant qu'il s'agirait d'une fausse information, non, ce qui est décrit est malheureusement bien réel.

Sergei Pechurov, docteur en sciences militaires : « Le néonazisme a conquis l’esprit des militaires ukrainiens » - lemediaen442.fr 19 mars 2022

Pourquoi le gouvernement ukrainien actuel contribue-t-il aux activités d’unités nationales-socialistes qui terrorisent les civils en RPD et en RPL (Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk) ? Dans une interview du journal Krasnaya Zvezda (site inaccessible en l’Europe), un analyste militaire, Sergei Pechurov, membre du conseil scientifique du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, docteur en sciences militaires, répond à cette question.

Des groupes néo-nazis opèrent dans presque toutes les structures de l’armée ukrainienne. Un « ordre » secret a même été créé, présent particulièrement dans les universités militaires. Les membres de cet « ordre », appelé « Centurion », instillent des opinions radicales de droite parmi les plus jeunes et forment des détachements de personnes partageant les mêmes idées dans des unités militaires, qui, à leur tour, ont une influence sur l’état politique et moral d’autres militaires.

Comme vous le savez, des unités militaires entières ont été formées à partir de nationalistes ukrainiens. L’un d’eux est le régiment Azov. Il est entré dans l’histoire en tant que « unité spéciale de la police » après avoir abattu des citoyens qui célébraient le jour de la Victoire à Marioupol le 9 mai 2014, une semaine après le massacre d’Odessa. Le régiment utilise comme symbole le Wolfsangel (« Wolf Hook » crochet de loup), qui était situé sur l’emblème de la 2e SS Panzer Division « Das Reich », et est maintenant largement utilisé par les néonazis modernes. C’est ce régiment qui était stationné à Marioupol, où il utilisait les résidents locaux comme bouclier humain dans la tradition du fascisme hitlérien.

Il existe une autre unité nationaliste, qui se voit confier des fonctions punitives. Son nom officiel est le 24e bataillon d’assaut séparé « Aidar ». Il s’est fait connaître par les massacres de prisonniers de guerre et de population civile lors des hostilités dans le Donbass en 2014. Jusqu’à récemment, les unités du bataillon étaient situées sur le territoire de l’ancienne usine de transformation de la viande du village de Polovinkino, un peu au sud de la ville de Starobelsk. Après la libération du village par la milice populaire de la LPR, une prison secrète a été découverte à l’emplacement du bataillon, dans laquelle étaient détenus des miliciens capturés, des personnes soupçonnées de sympathiser avec la LPR, uniquement des civils à qui on avait extorqué de l’argent. Comme en témoignent les personnes emprisonnées, les soldats du bataillon leur ont infligé les tortures les plus sophistiquées.

Bien sûr, tout cela est connu dans le monde occidental. Et comme preuve, je citerais le fait qu’en juin 2015, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un amendement interdisant toute assistance à Azov (y compris les armes et l’entraînement) en raison de sa composition nazie, de son racisme enragé et de son antisémitisme. L’adoption de cet amendement, les raisons de celui-ci ont été largement couvertes par la presse occidentale. Cependant, en novembre 2015, l’amendement a été discrètement abrogé sous la pression du Pentagone et des agences de renseignement. Et l’entraînement des militants de cette formation par des instructeurs étrangers s’est poursuivi.

On sait également que le financement du « Secteur droit » interdit en Russie et de ses « ailes de combat » — le « Corps ukrainien des volontaires » et « l’Armée ukrainienne des volontaires », un certain nombre d’autres groupes néonazis — est procuré par des organisations étrangères telles que la Fondation Konrad Adenauer (Allemagne), le « British Council », le « Congrès des Ukrainiens du Canada »…

En fait, le coup d’État en Ukraine de 2014 a été mené à l’initiative d’hommes politiques occidentaux. Ainsi, ils ont permis l’apparition légale dans la république, non pas de nazis individuels, mais de formations nazies entières, qui se sont transformées en une force de frappe du nouveau régime ukrainien.

Et pendant ces huit dernières années, l’Occident a semblé pratiquement ignorer les crimes des groupes néo-nazis en Ukraine. lemediaen442.fr 19 mars 2022


Centuria. The Institute for European, Russian, and Eurasian Studies

Far-Right Group Made Its Home in Ukraine’s Major Western Military Training Hub

IERES Occasional Papers, no. 11, September 2021

Transnational History of the Far Right Series

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Traduction.

Extrait

Les preuves découvertes dans ce document suggèrent que depuis 2018, l'Académie nationale de l'armée (NAA) de l'hetman Petro Sahaidachny, la principale institution d'éducation militaire de l'Ukraine et une plaque tournante majeure de l'assistance militaire occidentale au pays, abrite Centuria, un ordre autoproclamé d'officiers militaires "traditionalistes européens" qui a pour objectifs déclarés de remodeler l'armée du pays selon des lignes idéologiques de droite et de défendre "l'identité culturelle et ethnique" des peuples européens contre "les politicos et les bureaucrates de Bruxelles." Le groupe envisage un avenir où "les forces de droite européennes sont consolidées et où le traditionalisme national est établi comme base idéologique disciplinante pour les peuples européens".

Le groupe, dirigé par des personnes ayant des liens avec le mouvement d'extrême droite ukrainien Azov, actif à l'échelle internationale, a attiré de nombreux membres, dont des élèves officiers actuels et anciens de la NAA servant actuellement dans les forces armées ukrainiennes. Des membres apparents sont apparus sur des photos faisant des saluts nazis et ont fait des déclarations apparemment extrémistes en ligne.

Le groupe a pu faire du prosélytisme auprès de la future élite militaire ukrainienne au sein de la NAA. Les membres apparents ont également eu accès à des institutions occidentales d'éducation et de formation militaires. Un membre apparent du groupe, Kyrylo Dubrovskyi, alors élève de l'ANA, a suivi un cours de formation d'officier de 11 mois à l'Académie militaire royale de Sandhurst, au Royaume-Uni, et a obtenu son diplôme fin 2020. Pendant cette période, Dubrovskyi a apparemment maintenu des liens avec le groupe. Un autre membre apparent et alors élève de l'ANA, Vladyslav Vintergoller, a participé à la 30e semaine internationale organisée par l'Académie des officiers de l'armée allemande (Die Offizierschule des Heeres, OSH) à Dresde, en Allemagne, en avril 2019. Pendant ce temps, à l'intérieur de l'Ukraine, les membres du groupe ont apparemment eu accès à des formateurs militaires américains, ainsi qu'à des cadets américains et français. Pas plus tard qu'en avril 2021, le groupe a affirmé que depuis son lancement, ses membres ont participé à des exercices militaires conjoints avec la France, le Royaume-Uni, le Canada, les États-Unis, l'Allemagne et la Pologne. (...)

Les liens de Centuria avec le mouvement Azov sont alarmants car le Congrès américain a interdit l'utilisation de fonds budgétaires américains "pour fournir des armes, une formation ou toute autre assistance au bataillon Azov" en 2018 et a depuis maintenu cette disposition, y compris dans le projet de loi sur les dépenses gouvernementales de 2021. L'accès de Centuria à la formation militaire occidentale par le biais de l'ANA et sa présence présumée dans l'AFU pourraient profiter au mouvement Azov. Les législateurs américains ont demandé à plusieurs reprises au Département d'État de désigner Azov comme une organisation terroriste étrangère (FTO). Dans le dernier appel en date, en avril 2021, la députée démocrate Elissa Slotkin a écrit au secrétaire d'État américain Antony Blinken que "le bataillon Azov [...] utilise Internet pour recruter de nouveaux membres, puis les radicalise pour qu'ils recourent à la violence afin de poursuivre son programme politique d'identité blanche". Pourtant, les États-Unis et les gouvernements occidentaux n'ont pas appelé le gouvernement ukrainien à rompre ses liens avec le mouvement Azov, et cette organisation d'extrême droite reste intégrée au gouvernement ukrainien via le régiment Azov.


Quand les Forces canadiennes forment des néo-nazis en Ukraine - pressegauche.org 19 octobre 2021

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Le rapport d’une université américaine indique que des extrémistes d’extrême droite de l’armée ukrainienne se sont vantés d’avoir reçu une formation des Forces canadiennes et d’autres pays de l’OTAN.


Centuria, le club néo-nazi de l’Académie Militaire Nationale d’Ukraine

Le recrutement du régiment Azov est favorisé par la présence de proches de la force au sein de l’Académie Militaire Nationale Hetman Petro Sahaidachny. Premier centre de formation militaire ukrainien et endroit important du soutien occidental au pays (le Canada a par exemple financé une salle de classe hautement technologique en 2018), l’académie compte en ses murs le groupe d’officiers et de cadets néo-nazis Centuria. Comme les membres du régiment, les membres de ce club affichent ouvertement leur idéologie et arborent des signes dérivés de l’iconographie nationale-socialiste.

Les membres de Centuria, comme le reste des cadets et officiers de l’académie, bénéficient d’un entraînement supervisé par des militaires américains et participent à des exercices conjoints avec la France, le Royaume Uni, le Canada, l’Allemagne, la Pologne et les États-Unis. Un membre du club a également pu participer à un échange pour étudier à la Royal Military Academy de Sandhurst, au Royaume-Uni.

Si Centuria promeut le régiment Azov au sein de l’académie, certains cadets membres du groupe sont amenés à exercer comme officiers au sein d’autres unités de l’armée ukrainienne, notamment dans l’armée de l’air. Il est difficile de savoir combien le club compte de membres et de sympathisants au sein des forces ukrainiennes, mais le groupe privé qu’ils utilisent sur la messagerie Telegram comptait plus de 1200 membres en 2021.

Contacté par Oleksiy Kuzmenko, journaliste d’investigation et auteur d’une enquête édifiante de 70 pages sur le groupe Centuria pour l’Institut de recherche sur l’Europe, la Russie et l’Eurasie de la George Washington University, l’Académie Militaire Nationale Hetman Petro Sahaidachny a indiqué n’avoir trouvé aucune trace des activités du club en son sein.

Néanmoins, la capacité évidente de Centuria à opérer au sein de l’académie, sa présence dans différents corps des forces armées ukrainiennes et son accès à des formations occidentales sont les signes d’une absence apparente de contrôle, à la fois par les autorités ukrainiennes et les gouvernements étrangers. Il en va de même pour le régiment Azov, dont l’existence n’est mise en danger par aucun des rapports émis par Amnesty International ou l’ONU, suggérant une tolérance de la part du gouvernement ukrainien à propos de la prolifération d'idéologies néo-nazies au sein de ses forces armées. blast-info.fr 11 mars 2022


Un bon travail : Les alliés des États-Unis et de l’OTAN arment des unités néonazies en Ukraine, ils aspirent à une insurrection de type afghan - reseauinternational.net 21 mars 2022

Les grands médias américains et les partisans de la ligne dure de la politique étrangère veulent créer un nouvel Afghanistan au milieu de l’Europe en inondant l’Ukraine d’armes. L’industrie de l’armement est très satisfaite.

Suite à des demandes urgentes d’armes du gouvernement ukrainien, au moins 32 pays ont annoncé leur intention d’expédier des milliards de dollars d’armes en Ukraine pour les utiliser contre les forces russes en Ukraine. Des preuves photographiques montrent que ces armes se sont déjà retrouvées entre les mains de paramilitaires néonazis – des unités qui ont déjà reçu une formation et arment les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN.

https://thegrayzone.com/2022/03/20/us-neo-nazi-ukraine-afghan-insurgency

Soulignant la nature négligente des livraisons d’armes sans précédent, l’ancien pays neutre qu’est la Norvège a averti que son gouvernement ne peut pas « garantir que les armes [qu’il envoie à l’Ukraine] ne tomberont pas entre de mauvaises mains ».

(...)

Et les marchands d’armes s’en donnent à cœur joie, les actions des principaux sous-traitants de la défense Lockheed Martin et Northrup Grumman ayant bondi de 20 % au cours de la première semaine du conflit.

Comme l’a dit l’ancien conseiller spécial du secrétaire à la Défense, le colonel Douglas Macgregor , à The Grayzone , « il semble de plus en plus que les Ukrainiens sont presque accessoires à l’opération dans le sens où ils sont là pour s’empaler sur l’armée russe et mourir en grand »

(...)

L’OTAN et la CIA façonnent une force de combat avec des auxiliaires fascistes

Les gouvernements du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni ont présidé à un vaste programme de formation et d’équipement des soldats ukrainiens en vue d’une guerre à grande échelle contre la Russie. Les stagiaires ont inclus des commandants supérieurs du bataillon Azov.

Le ministère de la Défense nationale du Canada a noté ce 26 janvier que les Forces armées canadiennes ont formé « près de 33 000 militaires et membres du personnel de sécurité ukrainiens dans une gamme de compétences militaires tactiques et avancées ».

« Le Canada joue un rôle de premier plan dans notre réponse », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors de la Conférence d’Ottawa sur la sécurité et la défense le 9 mars, « notamment en entraînant des dizaines de milliers de soldats ukrainiens – dont beaucoup sont en première ligne aujourd’hui. »

Le Royaume-Uni, via l’opération Orbital, a formé 22 000 combattants ukrainiens et envoyé plus de formateurs dans le pays début mars.

Les États-Unis ont également formé ouvertement des forces ukrainiennes, y compris des membres du bataillon néonazi Azov, comme le Sgt. Ivan Kharkiv, qui a évoqué avec émotion « l’expérience de son bataillon avec les entraîneurs américains et les volontaires américains, mentionnant même les ingénieurs et les médecins volontaires américains qui les assistent encore actuellement ».

« Notre contrôle vérifie les violations des droits de l’homme, pas l’idéologie », a déclaré un représentant de l’ambassade américaine en Ukraine au Daily Beast. « Les bataillons en question ont été intégrés dans la Garde nationale ukrainienne, et donc l’idée est qu’ils seraient éligibles à la formation. »

Comme l’a rapporté The Grayzone , une photo publiée sur le site Internet du bataillon Azov en novembre 2017 montre un officier militaire américain rencontrant un officier du bataillon néo-nazi. Un an avant l’échange, l’ambassade des États-Unis à Kiev a aidé à coordonner le transfert de lance-roquettes à l’armée ukrainienne en 2016, dont une partie a été immédiatement envoyée à Azov.

« Une équipe d’inspection militaire américaine a visité le bataillon Azov sur les lignes de front de la guerre civile ukrainienne pour discuter de la logistique et de l’approfondissement de la coopération », a écrit Max Blumenthal de The Grayzone en 2018. « Les images de la rencontre ont montré des officiers de l’armée américaine examinant des cartes avec leur ukrainien homologues, bavardant et ignorant les écussons Wolfangel d’inspiration nazie arborant leurs manches.

Pendant ce temps, un ordre néo-nazi moins connu d’officiers militaires ukrainiens appelé Centuria s’est vanté que ses membres ont « participé à des exercices militaires avec la France, le Royaume-Uni, le Canada, les États-Unis, l’Allemagne et la Pologne », selon une étude publiée par l’Institut d’études européennes, russes et eurasiennes de l’Université George Washington.

Selon l’étude, le gouvernement ukrainien et les armées occidentales, y compris les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Allemagne, ne sélectionnent pas les stagiaires ukrainiens pour l’extrémisme.

Un personnage lié à l’organisation Centuria a posé depuis le centre de formation américano-canadien dans l’ouest de l’Ukraine avec deux militaires américains noirs, se géolocalisant en « Zimbabwe » et écrivant « 14/88 » – code néo-nazi pour « Heil Hitler » et une référence au slogan suprématiste blanc « 14 mots » .

Alors que les États-Unis et d’autres armées ont ouvertement entraîné les forces ukrainiennes, le soutien de la CIA était secret jusqu’à un rapport du 13 janvier de Yahoo News basé sur les révélations de six anciens responsables de la CIA .

Dorfman a révélé que des combattants étaient transportés par avion dans une « installation non divulguée dans le sud des États-Unis » pour suivre une formation par la CIA. Le programme a également inclus des membres de la CIA « se rendant au front dans l’est de l’Ukraine pour conseiller leurs homologues là-bas ».

Selon le rapport de Yahoo News, la CIA a formé des combattants au cours de plusieurs semaines aux «techniques de camouflage, à la navigation terrestre, aux tactiques telles que« couvrir et se déplacer », au renseignement et à d’autres domaines».

Un ancien responsable de la CIA qui s’est entretenu avec le média a déclaré que « les États-Unis forment une insurrection » pour « tuer des Russes ».

Un ancien cadre de l’agence a déclaré au média que le programme avait aidé à former des combattants ukrainiens dans des « nœuds critiques potentiels sur lesquels les Russes pourraient se concentrer » en cas d’invasion russe.

Ces « nœuds critiques » font probablement référence à des villes de première ligne comme Marioupol et Kharkiv où le bataillon Azov maintient sa plus forte présence.

« Si les Russes envahissent, ces [combattants formés par la CIA] seront votre milice, vos chefs insurgés », a déclaré un ancien haut responsable du renseignement. « Nous entraînons ces gars-là maintenant depuis huit ans. Ce sont vraiment de bons combattants. C’est là que le programme de l’agence pourrait avoir un impact sérieux.

« Tout ce qui nous est arrivé en Afghanistan … ils peuvent s’attendre à voir ça à la pelle avec ces gars-là », a déclaré un ancien responsable de la CIA au point de vente.

Pour lire la suite :

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Les fascistes ukrainiens décrits par un ancien de l’Otan - Jacques Baud et Michel Collon

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Les accords de Minsk, c’est quoi ? – Jacques Baud (ancien de l’OTAN) et Michel Collon

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100.000 néo-NAZIS ukrainiens ? Un ancien de l’Otan parle - Jacques Baud et Michel Collon

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Le 22 mars 2022

Je constate que la plupart des gens ne lisent pas ce qu'on écrit, ils n'écoutent pas ce qu'on leur dit. On sent que bien qu'ils fassent preuve d'attention, ils n'arrivent pas à se concentrer sur une question précise. Ils manquent singulièrement de discernement et de logique, ils sont comme distraits ou déjà ailleurs ou plutôt nulle part, ils semblent paumés.

Ils adoptent un comportement complètement absurde qui défie l'entendement. Ils ne vivent pas puisque leur cerveau est pour ainsi dire atrophié, paralysé ou il ne produit rien. Ils sont dans un état semi-comateux ou cataleptique en voie de survie artificielle par injection gouvernementale et médiatique interposée, penser leur demande un effort surhumain, tant que leur frigo, le réservoir de leur bagnole et leur compte en banque seront approvisionnés ils ne s'en donneront pas la peine et après il sera trop tard.

Il faut espérer que non, de toutes manières on n'a pas le choix quand on en a pris conscience. Le plus difficile à vivre, c'est peut-être d'être entouré de gens qui se croient plus intelligents que la moyenne, et qui finalement n'arrivent même pas à leur hauteur. Ils passent d'un conformisme à un autre en reproduisant les mêmes travers. Des savants, scientifiques, chercheurs, intellectuels éprouvés sont d'une bêtise qui supplante celle des plus arriérés de ce monde, à côté desquels les hommes primitifs qui peuplent encore des forêts sont plus évolués, puisqu'ils arrivent à survivre en se passant de toutes leurs inventions, et ils ne s'en portent pas plus mal, plutôt mieux d'ailleurs, car ils font corps avec la nature que l'on maltraite tant ou saccage.

En voyant ces peuples bien portant, en parfaite santé, ne manquant de rien, souriant, avenant, plus civilisés que nous puisqu'ils partagent tout et ne se font pas la guerre, on envie de demander à ces crétins de bac +10 : A quoi sert votre cervelle à part inventer des trucs à la con, qui servent davantage à satisfaire des besoins inutiles destinés uniquement à nous maintenir indéfiniment en servitude ? Quand est-ce que vous arrêterez vos conneries pour vous mettre réellement au service de la civilisation humaine, dont pour le moment vous avez cessé de faire partie ? Quand vous viendra-t-il à l'esprit qu'il existe réellement une alternative au capitalisme pour mettre un terme à la situation dramatique que nous vivons ? Il n'est jamais trop tard, espérons-le.

Cette causerie au format pdf (14 pages)



INTRODUCTION

LVOG - Un article en deux parties. Il y a ceux qui sont dignes du socialisme, et il y a ceux qui en sont indignes.

Vive le socialisme !

Ils veulent vous pousser au désespoir, à la dépression, vous briser le moral, briser votre résistance, vous interdire de croire qu'un monde meilleur est possible, alors que tous les peuples opprimés y aspirent profondément. Sans idéal, sans espoir de le voir se réaliser un jour ou ne serait-ce que s'en rapprocher, on est plus vulnérable que jamais, on n'a plus confiance en personne à commencer par soi-même, on est littéralement foutu ou on est condamné à vivre dans ce monde de merde jusqu'à notre dernier souffle, il ne faut se faire aucune illusion.

Comment voulez-vous qu'on partage votre idéal du socialisme, quand ceux qui s'en réclament le trahissent quotidiennement ? Mais qui vous a dit qu'ils le partageaient vraiment ? Vous les avez crus, vous avez cru ce qu'on vous a raconté sur le socialisme, et bien vous vous êtes trompés, voilà tout. Après tout, cela ne devrait pas trop vous surprendre, puisque régulièrement vous êtes amenés à prendre conscience que vous vous êtes trompés sur un tas de choses et de gens, n'est-ce pas ?

Des monstres de cruauté détiennent tous les pouvoirs et nous gouvernent, il faut les éliminer, anéantir leur capacité de nuisance sur la société, ce qui justifie notamment la nécessité de procéder à un changement de régime politique et économique par une révolution. On observe que les porte-parole de la démocratie étaient en réalité compatibles avec le fascisme, ce qui ne datait pas d'hier, mais tout le monde ou presque l'ignorait ou feignait de l'ignorer.

A Nuremberg, ils ne jugèrent pas les vrais coupables ou le nazisme, puisque les vrais coupables trônaient à la tribune des accusateurs ou ils étaient absents du procès, les banquiers, industriels ou hommes d'affaires. Pire, ils organisèrent la fuite de la plupart des dignitaires nazis qu'ils recrutèrent, tous les autres trop nombreux furent amnistiés et ils se recyclèrent en démocrates sans avoir à renier leurs crimes et leur idéologie que leurs rejetons ont perpétuée par la suite jusqu'à nos jours. Certains naïfs se demandent d'où ils sortent, dans une partie de l'Ukraine ils ont été jusqu'à l'intégrer dans leur culture, et plus ou moins discrètement jusqu'à il n'y a pas si longtemps, ils en étaient fiers ou ils vouaient un culte au fascisme, maintenant ils paradent dans les rues, ils l'arborent ouvertement à la face du monde, qui préfère fermer les yeux sur les nouveaux crimes de masse qu'ils ont commis depuis 2014 dans le Dombass, préférant accuser la Russie qui a décidé d'y mettre un terme.

On nous a raconté que nous vivions sous un régime démocratique, alors qu'en réalité nous vivions déjà sous une dictature, mais personne ou presque là encore n'acceptait cette caractérisation qualifiée d'extrémiste. Pour avoir ménagé si longtemps un régime dictatorial, après on s'étonne qu'un jour il tombe le masque et apparaisse au grand jour de manière arrogante ou tapageuse en toute impunité, sans que personne ou presque ne réagisse ou le condamne. Pire, pour refuser de l'admettre et continuer de faire avec comme si de rien n'était, tellement on a été conditionné au fil des années par la propagande officielle, pour ainsi dire depuis notre scolarité, l'école de la dictature plutôt que celle de la liberté en vérité. Ce doit être leur mauvaise conscience qui doit dicter leur comportement, parce qu'ils culpabilisent d'avoir fait preuve d'une telle faiblesse ou de s'être compromis de la sorte. Ce n'est pas à nous de les juger, c'est à eux de savoir ce qu'il leur reste à faire, poursuivre dans la même voie indigne et suicidaire ou rompre avec le régime.

On s'est tellement habitué à vivre dans l'hypocrisie et à cautionner une imposture, qu'on se retrouve bien mal placé ou forcément désarmé pour la démasquer et la combattre quand notre tour vient d'en subir les désastreuses conséquences. On en vient à demander à ce régime de nous sauver du malheur dont en fait il est responsable, et comme il ne peut pas nous l'avouer, il va nous désigner des boucs émissaires sur lesquels taper, ce qui précipitera notre perte parce que cela signifiait qu'on était prêt à subir le même effroyable destin. On peut retourner le problème dans tous les sens, il n'existe pas d'autre alternative politique et économique que le socialisme. Ceux qui refusent obstinément de le reconnaître sont voués aux pires tourments ou cauchemars qui soient, à s'avilir un peu plus chaque jour, un bien triste destin qu'on ne souhaitera à personne de connaître.


A bas le socialisme !

On nous dit qu'il existerait "une issue ouvrière" à la crise du régime en France, en Ukraine, partout dans le monde, encore faudrait-il qu'elle corresponde à quelque chose de bien réel, or ce n'est pas le cas. Du coup on est en droit de se demander à quoi cela rime ou à quoi veulent en venir ceux qui tiennent ce discours ?

C'est la rhétorique de l'extrême gauche qui a servi à justifier son alignement sur Macron depuis 2 ans, parce qu'il aurait proposé au bon peuple français le meilleur traitement face au covid-19, Doliprane et toute une batterie de mesures dénuées de justifications scientifiques servant finalement à cautionner des mesures purement liberticides telles la vaccination et le code QR quasi obligatoire, avec lesquelles les uns et les autres s'empresseront de prendre leur distance maladroitement, c'est le même discours qui sert aujourd'hui à la suite de Macron et de l'OTAN à désigner Poutine et la Russie comme les responsables du conflit actuel qui a lieu en Ukraine, pays qui était déjà occupée par l'OTAN et le Pentagone et livré au pillage par l'oligarchie anglo-saxonne, en fait ces deux exemples s'inscrivent dans la continuité de sa politique depuis plus de 75 ans de collaboration de classes déguisée avec la social-démocratie ou le stalinisme.

Depuis que ces deux courants politiques ont pratiquement disparu du champ politique, ils se rabattent sur celui que l'oligarchie a constitué face au RN ou à l'extrême droite, LREM, tandis que l'ex-parti de l'ordre, LR, n'en finit pas de se désintégrer, sur la base du principe qui ne sera jamais énoncé et pour cause, Macron ou LREM incarnerait la seule force politique capable de résister à l'extrême droite ou de lui faire barrage, tout en prenant la précaution purement oratoire d'affirmer qu'ils s'abstiennent de choisir entre la lèpre et le choléra, alors que dans les faits ou dès qu'il faut passer à l'exercice pratique ils démontrent le contraire sans ambiguïté, ils ont mené une campagne en faveur de la muselière et de la piquouse qui méritait au moins la légion d'honneur des mains du Président, tout le monde en a été témoin, je n'invente rien.

Le même scénario se reproduit avec l'affaire ukrainienne, toujours sur la base d'un déni de la réalité ou de l'escamotage systématiquement des faits incompatibles avec la position de Macron et de l'OTAN. C'est une constante chez eux, leur étiquette, leur discours parfois à la tonalité radicale ou aux relents marxisants leur servent de masque, et quand on le soulève on découvre dessous les pires opportunistes qui soient.

Ce matin je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en tombant sur un article d'une ex-tendance du NPA, Révolution Permanente, ses membres sont sortie du NPA en juin 2021 ou ils en ont été exclus, je n'en sais rien au juste et cela ne présente aucun intérêt, ils avaient accusé la direction du NPA de graves déviations droitières, pour finalement reprendre à leur compte la version de l'OTAN de "l’invasion par Poutine de l’Ukraine", allant même jusqu'à accuser "la Russie (de continuer) son offensive meurtrière en bombardant les civils ukrainiens", déclaration infâme dans la mesure où elle fait tout pour essayer de les épargner, dans le cas contraire cette opération militaire serait déjà terminée depuis longtemps.

Ils sont le pendant des attentats sous faux drapeaux, mais contre le socialisme.

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, ces faux révolutionnaires ou faux trotskystes sont du côté des bons, de ceux qui souffrent, des victimes innocentes, hommes, femmes et surtout enfants, des démocrates qui oeuvrent à leur bien-être et pour la paix, comme par exemple Zelensky qu'ils ménagent en lui reprochant de mener, sans rire, une "politique autoritaire", bombarder sa propre population depuis 8 ans et la livrer à des milices néonazies, même l'interdiction de facto de tous les partis d'opposition hormis les partis à connotation néonazie est qualifiée modestement d'" offensive autoritaire", ce qui revient à dissoudre le parlement ukrainien où siégeaient ces partis et à s'octroyer les pleins pouvoirs sans aucun contre-pouvoir, ce qui caractérise en général une dictature, mais cela nos braves révolutionnaires ne le diront pas, mais ils ont commis pire encore.

Loin d'exprimer l'exigence de chasser immédiatement Zelenski et ses néonazis du pouvoir, ils entendent continuer de faire avec en fustigeant Poutine comme il se doit pour se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas, au passage l'OTAN appréciera, expliquant qu'il fallait "formuler des revendications distinctes de celles de Zelensky, pour unifier les peuples ukrainiens, en défendant une réelle auto-détermination du Donbass et des régions de l’Est de l’Ukraine qui le souhaitent, centrale pour liquider la propagande chauvine et grand russe de Poutine."

Comme quoi je n'invente rien, mais ils ont commis pire encore, si, si, c'est possible je vous assure et je vais vous donner les liens pour que vous puissiez le vérifier si vous en avez envie. Ce que j'ai relevé ci-dessus figurait dans un article daté du 21 mars 2022, et dans un article daté du 7 mars 2022. Ils avaient consacré tout son contenu à l'extrême droite et aux organisations néonazies ukrainiennes, donc deux semaines plus tôt ils n'ignoraient rien des crimes de masses qu'ils avaient commis avec la complicité de Zelenski contre la population ukrainienne russe ou russophone, ce qui ne les empêchera pas de le ménager. Pour revenir à ce que nous avions dit plus haut, il faut croire que pour eux il constitue un moindre mal face au dictateur Poutine, jusqu'à l'accuser d'être responsable du développement de ces milices néonazies, ils l'ont écrit noir sur blanc, autrement dit, tous les crimes que ces fascistes auront perpétrés seront à mettre au compte de la Russie, c'est l'OTAN qui doit être comblée en lisant cela.

Maintenant, imaginez un instant l'effet désastreux que produira cette orientation politique sur un travailleur ou un jeune qui se demandait si la solution politique ne se trouvait pas par hasard à l'extrême gauche pour peu qu'il ait consulté d'autres sources bien informées sur la situation, il sera tenté de se dire, et bien si c'est cela le socialisme, adieu.

A quoi sert aujourd'hui l'extrême gauche en règle générale vous demandiez-vous peut-être, vous avez là la réponse, à détourner les travailleur et les jeunes du socialisme.

Les deux liens de Révolution Permanente.

- L'article du 21 mars 2022

- L'article du 7 mars 2022


Chut !

Lu - Dans la nuit de samedi à dimanche, le président ukrainien a annoncé la fermeture des 11 partis d'opposition en Ukraine. L'on appréciera à sa juste valeur le silence total des milieux politiques et journalistiques occidentaux, des ONG de défense des "valeurs démocratiques". Mais il est vrai que l'existence d'une véritable opposition n'est depuis longtemps plus une valeur occidentale. Quelle opposition acceptable au monde global pourrait exister, qui ne remettrait pas immédiatement en cause cette globalisation ? Alors, silence, on ferme.

LVOG - Mais il a épargné les néonazis, cela n'étonnera plus personne.


Quand est-ce que cela va péter et où ?

Hier sur Twitter. (non exhaustif)

- Blocage de la raffinerie de Feyzin à Lyon par des routiers, agriculteurs et travailleurs du BTP depuis tôt ce matin contre la flambée des prix des carburants. Des actions prévues dans toute la France aujourd'hui.

- Blocage du pont de l'iroise en direction de Brest avant de rejoindre le dépôt pétrolier. (Sarl Tt2b)

- Action des pêcheurs au Pont de Normandie avec barrage filtrant et opération péage gratuit contre la hausse des prix des carburants.

- Manifestation des marins pécheurs de La Turballe, Le Croisic, Les Sables-d'Olonne et Noirmoutier à Nantes aujourd'hui contre l'augmentation du prix des carburants.

- Opération escargot des taxis ce matin à Besançon avec des embouteillages monstres pour protester contre la hausse des prix des carburants.

- Grosse opération escargot sur la RN165 près de Lorient ce matin par des agriculteurs, travailleurs du BTP, ambulanciers taxis et pêcheurs contre la hausse des prix des #carburants. Ils ont prévu de bloquer les accès au dépôt pétrolier. (Ouest-France)

- Opération escargot à Laval en Mayenne des entrepreneurs de travaux agricoles contre la hausse des prix des #carburants.

- Situation tendue à la raffinerie près du Havre. Après avoir bloqué le pont de Normandie, les pécheurs normands sont passés à l'action à la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher. Les FDO ont fait usage de gaz lacrymogènes. (Ouest France)

- Des routiers indépendants non-syndiqués et des travailleurs du BTP bloquent les camions au niveau de l'échangeur de Guilberville dans la Manche.

- Blocage de la plateforme logistique de Clésud à Miramas dans les Bouches-du-Rhône par des transporteurs routiers et travailleurs du BTP. Des taxis en opération escargot dans la région vont les rejoindre. (Sylvain Bres/FB)

- Des transporteurs routiers bloquent l'accès à l'autoroute A1 pour les poids lourds à Roye dans l'Est de la Somme.

- Blocage de la rocade de la Rochelle par des transporteurs routiers ce matin contre la flambée des prix des carburants. (LR info)

- Blocage de la plateforme multimodale et logistique de Dourges depuis ce matin par des transporteurs routiers contre la flambée des prix des carburants. (Christophe Caron/FB)

- Les agriculteurs corses bloquent les deux dépôts pétroliers de l'île à Lucciana et Ajaccio contre la flambée des prix des carburants et des matières premières. (Alta Frequenza)

- Manifestation de motards à Rouen contre la ZFE. À partir du 1er septembre les véhicules avec Crit’Air 4 et 5 (motos d'avant 2005) ne pourront plus circuler dans la métropole. Les motards dénoncent un "pass mobilité" pour ceux qui auront les moyens d’acheter un véhicule neuf.

- Plus de 150 000 agriculteurs et éleveurs ont manifesté à Madrid pour protester contre la hausse des prix des carburants et des matières premières et dénoncer les difficultés du monde rural et la crise qui touche le secteur agricole.

- Énorme manifestation de transporteurs routiers et agriculteurs à Oviedo dans le nord de l'Espagne contre la flambée des prix des carburants.

- Les manifestations contre la flambée des prix des carburants et des denrées alimentaires se poursuivent pour la deuxième semaine consécutive en Albanie. Les manifestants demandent un blocage des prix et la suspension de la TVA sur certains produits alimentaires.


Le candidat du Front populaire, d'Édouard Daladier au général de Gaulle en passant par le maréchal Pétain... et la guerre !

En meeting au cirque d’hiver, Fabien Roussel célèbre sa France « coco et cocorico » - publicsenat.fr 22 mars 2022

LVOG - Je me demandais où étaient passés les rogatons de la social-démocratie, on en a retrouvé quelques-uns.

Donné à 3% dans le dernier sondage Elabe le 8 mars, le candidat communiste a rassemblé ses troupes du Cirque d’Hiver.

Fabien Roussel est le seul à pouvoir relever le drapeau d’une gauche morcelée par les divisions et les querelles intestines, une gauche qui a délaissé les questions sociales et les classes populaires. Le député du Nord en veut pour preuve les ralliements de plusieurs petites formations politiques cette semaine : la Gauche républicaine et socialiste (GRS), les Radicaux de Gauche, le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et la Nouvelle gauche socialiste.

Plusieurs personnalités issues de ces mouvements étaient présentes sur la piste du Cirque d’Hiver. « Nous ne sommes pas communistes, pourtant nous sommes là », confie Jean-Luc Laurent, président du MRC dont le fondateur, Jean-Pierre Chevènement a officialisé son soutien à Emmanuel Macron, fin février. Même son de cloche parmi les élus du GRS, « ma voix est peut-être chancelante, mais ma volonté de soutenir la candidature de Fabien Roussel est totale », confie la sénatrice de Paris, Marie-Noëlle Lienemann ex-soutien d’Arnaud Montebourg. L’heure est donc au rassemblement à moins d’un mois du premier tour et qu’importe les différences idéologiques, la candidature de Fabien Roussel fédère les militants « d’une gauche sociale, laïque et véritablement au service du peuple qui a gardé ses racines. ». publicsenat.fr 22 mars 2022



DOSSIER UKRAINE

Encore une fake news ukrainienne reprise complaisamment par les médias éventée en 24 heures.

Ukraine : Moscou affirme que le centre commercial bombardé servait de dépôt d'armements - BFMTV 21 mars 2022

L'armée russe a affirmé lundi que le centre commercial ravagé par une puissante frappe dans la nuit à Kiev, la capitale ukrainienne, était vacant et servait de dépôt d'armements et de munitions.

"Une batterie de lance-roquettes multiples ukrainiens et une base de stockage de leurs munitions ont été détruites avec des armes de précision à longue portée dans la nuit du 21 mars dans un centre commercial inopérant", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son briefing régulier sur l'offensive en Ukraine. AFP/BFMTV 21 mars 2022

Un rappel.

La FakeNews des charniers de Timisoara, sordide exemple de manipulation par l’émotion médiatique - lemediaen442.fr 21 mars 2022

Quand la manipulation médiatique présente les charniers de Timisoara (Roumanie), alors que les corps avaient été volés dans des morgues et dans des cimetières.

Radu Portocala revient sur la sordide affaire des charniers de Timisoara, lors de la chute de Ceausescu. Il avait vécu aux premières loges les ravages de la course à l’émotion médiatique et de la manipulation qui peut en résulter.

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Ce n'est plus un secret.

Découverte d’une prison secrète ukrainienne - Réseau Voltaire 21 mars 2022

Les autorités de la République populaire de Donestsk ont trouvé une prison secrète du régime de Kiev sur le territoire de leur oblast. Il s’agit d’une ancienne usine de fabrication de saucisses qui avait été transformée en camp gardé par des miradors. Elle était placée, depuis 2014, sous la responsabilité du bataillon Aïdar.

Les détenus étaient isolés dans des pièces exigües et soumis à des traitements dégradants et inhumains. Ceux qui ont survécus avaient déjà relaté les faits, mais ne disposaient pas de preuves.

Des policiers scientifiques russes cherchent à proximité de l’usine le charnier où les victimes ont été enterrées. Réseau Voltaire 21 mars 2022


Le régime ukrainien n'est-il pas démocratique ?

Pascal Praud (CNews) dénonce les tortures du bataillon nazi Azov contre les Ukrainiens attachés, dénudés et fouettés - lemediaen442.fr 21 mars 2022

Ce 21 mars dans L’Heure des Pros, Pascal Praud voulait dénoncer des images qui circulent sur tous les réseaux sociaux (voir vidéo ci-dessous, attention images choquantes) où l’on peut voir des soldats ukrainiens du bataillon nazi Azov attacher à un poteau un père et sa fille — les femmes ne sont pas épargnées —, les fouetter, certains sont dénudés.

Ces Ukrainiens ont eu le malheur de ne pas vouloir faire la guerre, de s’y opposer — tout simplement inadmissible pour les soldats ukrainiens. Les victimes sont prises en exemple, exhibées comme des bêtes de foire, humiliées devant leurs enfants, lynchées sur la place publique, afin que ceux qui regardent en prennent de la graine. Des images que BFMTV et autres médias se gardent bien de dénoncer.

Face à ces images horribles, on s’étonne de voir Mathieu Slama, pensant certainement faire l’unanimité sur le plateau, ne pas condamner les actes des néonazis d’Azov avec fermeté. L’analyste politique est plutôt porté à accuser Poutine de faire de la propagande avec des faits réels. Élisabeth Lévy — heureusement assise — se voit presque accusée, en dénonçant les néonazis, d’être une sous-fifre du Kremlin.

L’analyste politique Mathieu Slama souhaite-t-il analyser pourquoi une avenue porte le nom du collaborateur nazi Stepan Bandera dans la ville de Lvov en Ukraine, pourquoi les tombes juives sont détruites à coups de battes de baseball, pourquoi le bataillon nazi Azov est intégré à la garde nationale de l’Ukraine, placé sous le commandement du ministère de l’Intérieur d’Ukraine et intégré à la Force de défense territoriale ukrainienne par l’état-major ukrainien, pourquoi les nazis fouettent un père et sa fille attachés à un poteau ? Nous lui souhaitons bonne chance pour se dépatouiller dans tout ce merdier qui pue le nazisme à la gloire d’Adolf Hitler. lemediaen442.fr 21 mars 2022


Négationniste, raciste, xénophobe, nazi et dictateur le véritable visage du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

LVOG - Nous y consacrons trois articles (ou extraits). Il n'y a que le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Boris Johnson pour l'ignorer.

Zelensky fraichement acceuilli en Israël - Réseau Voltaire 21 mars 2022

Le président de la Knesset israélienne, Mickey Levy, a finalement accepté de s’entretenir avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mais pas en assemblée plénière. L’entretien a donc eu lieu par zoom, certains parlementaires refusant d’y participer.

Le président Zelensky a personnalisé son adresse pour les députés israéliens. Il les a appelés à aider son peuple comme celui-ci avait aidé les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale à résister à la solution finale russe de la question ukrainienne.

Or, durant la solution finale nazie de la question juive, la Pologne a compté 80 000 SS pour seulement 2 600 Ukrainiens qui aidèrent des juifs (les Justes parmi les nations). Au contraire, la plupart des Juifs ukrainiens qui survécurent trouvèrent asile en Russie. Réseau Voltaire 21 mars 2022


Zelensky face à la Knesset, "au bord de la négation de la Shoah" - francesoir.fr 21 mars 2022

Le discours du président Volodymyr Zelensky hier, face à la Knesset réunie en visioconférence, n’en finit pas de déclencher de vives réactions dans l’ensemble de l’arc politique israélien. Dans une interview au journal Yediot Ahronot, Simcha Rothman, député du Parti Sioniste Religieux (Ha Tzionut HaDatit) qualifie le discours comme "étant au bord de la négation de la Shoah (..) Si le discours avait eu lieu [physiquement] à la Knesset, je me serais levé et je serais parti".

Zelensky a tout de même ponctué son allocution par une saignante contre-vérité : "il y a 70 ans, les Ukrainiens ont sauvé les Juifs. Vous savez dans votre cœur, ce qui vous reste à faire" en référence à une demande d’aide militaire financière et surtout de sortir de la neutralité affichée par le gouvernement de Naftali Bennett. Le collaborationnisme ukrainien et les massacres en Bessarabie restent pourtant inscrits entre les épisodes les plus cruels de l'histoire du nazisme, dépassant parfois les expectatives en matière d’assassinat massif, torture et pillage des nazis eux-mêmes. C’est là une corde extrêmement sensible au regard de la mémoire transgénérationnelle de la Shoah. Il est curieux que Zelensky ait osé un tel écart de langage. Sans doute les standing ovations auquel il s’est habitué, lui ont-elles fait perdre tout sens de la prudence et de la décence. En réaction, la twittosphère s’est fendu de messages, tel celui de TobyStupp : "C’est dommage que les membres de la Knesset ne soient pas sortis du Zoom. Ça suffit de la négation de la Shoah. Peut-être une piste, c’est que nous pourrions appuyer le peuple ukrainien en envoyant de l’aide humanitaire à la frontière (ce que les Ukrainiens en général n’ont pas fait durant l’Holocauste, puisqu’ils coopéraient avec les nazis)."

D’autres messages étaient plus durs :

« Apparemment Zelensky n’est pas bien dans sa tête. Doppelganger [ndlr : double maudit d’une personne] et clochard. Il a oublié les pogroms de Lvov et Babi Yar. Des 1400 bourreaux de Babi Yar,1200 étaient ukrainiens. Ils ont brûlé tous les villages de Biélorussie. Les Polonais et les Ukrainiens faisaient la garde dans tous les camps de concentration de Pologne. Idiot ». D’autres encore faisaient appel à des références à la Torah.

"medinayehudit" : "Fils de la voleuse Babylone. Béni celui qui paye la récompense pour ta récompense. Voilà ce que criaient les Juifs assassinés en Ukraine, les femmes violées et les bébés de Beit Raban qui furent massacrés. Seulement parce qu’ils étaient juifs. Alors dégage Zelensky".

Toute l’allocution de Zelensky aura été ponctuée de constantes références à la montée du nazisme, en comparaison avec l’intervention russe dans son pays. Cette comparaison de deux faits sans aucun dénominateur commun était d’autant plus maladroite qu’il existe encore des survivants, voire des enfants de survivants pour savoir que les visages de la libération des camps étaient, n’en déplaise, les visages de l’Armée Rouge. Ceux des Kapo de plus sinistre mémoire, des Ukrainiens. Aujourd'hui encore, le seul mot "Ukraine", fait mal en Israël. francesoir.fr 21 mars 2022


Zelensky provoque l'indignation en Israël après avoir comparé l'opération militaire russe à l'Holocauste - infobrics.org 21 mars 2022

Paul Antonopoulos, analyste géopolitique indépendant

Le magazine American Conservative a critiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui s'est lancé dans une campagne de relations publiques embarrassante après avoir été interpellé en Israël pour révisionnisme historique relatif à l'Holocauste, pour avoir tenté de susciter une réaction émotionnelle fallacieuse de la part de l'Occident et pour avoir démontré l'illibéralisme de l'Ukraine en interdisant les partis d'opposition politique.

Bien que l'administration Biden et ses prédécesseurs aient alimenté la guerre dans l'est de l'Ukraine en armant et en finançant l'armée ukrainienne et ses partenaires miliciens d'extrême-droite, tout en ignorant les violations du droit international à l'encontre des civils du Donbass, il semble qu'une zone d'exclusion aérienne soit une escalade de trop, même pour Washington. Néanmoins, cela n'a pas empêché Zelensky de fustiger les pays occidentaux et de leur reprocher de ne pas imposer une zone d'exclusion aérienne.

Quelques jours plus tard, le 20 mars, Zelensky a provoqué l'indignation en Israël après avoir prononcé un discours à la Knesset que les législateurs ont qualifié de "scandaleux". Le président ukrainien a eu l'audace d'établir des comparaisons entre l'Holocauste et l'opération militaire russe, tout en ignorant la complicité de certains Ukrainiens dans le génocide perpétré par les nazis.

Le ministre israélien des communications, Yoaz Hendel, a tweeté : "J'admire le président ukrainien et je soutiens le peuple ukrainien dans son cœur et dans ses actes, mais la terrible histoire de l'Holocauste ne peut être réécrite." Un ministre de premier plan, dont l'identité n'a pas été révélée, a déclaré à Ynet : "Zelensky a également déformé le rôle joué par son pays dans le meurtre des Juifs." Les députés du sionisme religieux ont également critiqué Zelensky, le chef du parti d'opposition, Bezalel Smotrich, dénonçant les comparaisons avec l'Holocauste et accusant le dirigeant ukrainien d'essayer "de réécrire l'histoire et d'effacer l'implication du peuple ukrainien dans l'extermination des Juifs".

Bien que l'Occident blanchisse la prévalence de l'idéologie nazie et d'extrême droite en Ukraine et fasse faussement allusion au fait que le pays est un bastion libéral luttant contre une Russie autoritaire, les Israéliens ne sont pas dupes de cette notion. Bien que l'Occident rejette avec désinvolture l'idée que l'Ukraine abrite l'idéologie d'extrême droite au sein de l'appareil politique et militaire du pays parce que Zelensky est juif, les journalistes Alexander Rubinstein et Max Blumenthal ont déjà démenti ce raisonnement.

Plus choquant encore, et exposant l'illibéralisme de l'Ukraine malgré une campagne médiatique constante pour prétendre le contraire, Zelensky a interdit 11 partis d'opposition en raison de liens présumés avec la Russie. Cependant, même en ignorant la contradiction que représente l'interdiction de partis politiques favorables à la Russie dans une société soi-disant libérale et libre, de nombreux partis d'opposition interdits n'ont en fait aucun lien avec la Russie et ont même condamné ce qu'ils qualifient eux-mêmes d'invasion de l'Ukraine.

Avi Yemini, le chef australo-israélien de Rebel News Australia, a tweeté : "Zelensky est vraiment plein de s***. D'abord, il exige des armes israéliennes de la Knesset, en prétendant que l'Ukraine était un refuge pour les Juifs pendant l'holocauste. Et ensuite, il a interdit 11 partis d'opposition mais a laissé les partis nazis."

Les médias occidentaux ont faussement affirmé que les 11 partis d'opposition étaient liés à la Russie, mais comme l'a souligné Yemini, les partis nazis ont été laissés seuls, ce qui a été omis dans les rapports des médias occidentaux. Les médias occidentaux omettent intentionnellement ce type d'information, car cela indique une fois de plus l'illibéralisme de l'Ukraine.

Ainsi, bien que Zelensky reçoive des louanges sans fin de l'Occident, des fissures dans le récit officiel commencent à apparaître. Tout d'abord, les conservateurs américains ont reproché à Zelensky de tenter de manipuler les émotions du Congrès américain pour essayer d'obtenir une zone d'exclusion aérienne, ce qui conduira finalement à un conflit plus important. Ensuite, d'éminentes voix israéliennes n'ont pas hésité à dénoncer les tentatives de révisionnisme historique de Zelensky concernant la complicité ukrainienne dans l'Holocauste. Enfin, l'interdiction de 11 partis d'opposition le 20 mars, qui aliène et isole la communauté ethnique russe d'Ukraine, représentant environ 20 % de la population du pays, complète les dernières actions illibérales de Zelensky. infobrics.org 21 mars 2022


L'apologie du fascisme sanctionnée

Jugés « extrémistes », Facebook et Instagram (Meta) désormais interdits en Russie - La Tribune 21 mars 2022

Un complément.

- Le régulateur russe des médias a bloqué l'accès au site de la chaîne française Euronews, nouveau média interdit en Russie. Selon les agences de presse russes, Roskomnadzor a bloqué le site de la chaîne euronews.com et à sa version russe ru.euronews.com sur demande du Parquet. Le motif de ce blocage n'a pas été précisé. RT 21 mars 2022


Les devoirs sans les droits, c'est bon pour les vassaux de Washington.

La Russie s’apprête à quitter l’OMC - Réseau Voltaire 21 mars 2022

Après que le Royaume-Uni ait annoncé qu’il cesserait toute exportation vers la Russie, en violation des règles de l’OMC, le parti Russie unie a déposé à la Douma un projet de loi visant à sortir de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) afin de ne pas avoir à remplir seul les engagements de l’organisation.

La globalisation telle que nous l’avons connue depuis trente ans est en train d’agoniser. La rupture du monde en deux zones distinctes devrait à terme acter la chute économique de l’Occident. Réseau Voltaire 21 mars 2022


Pas de place pour une discussion juridique sur l'opération spéciale russe - Chine - infobrics.org 21 mars 2022

Lucas Leiroz, chercheur en sciences sociales à l'Université fédérale rurale de Rio de Janeiro ; consultant en géopolitique.

Les médias occidentaux tentent de transformer le conflit en Ukraine en une discussion juridique, mettant d'un côté les "violateurs du droit international" et de l'autre les "défenseurs de la justice et de la légalité". Évidemment, ce type de narration est extrêmement problématique, étant donné que l'"illégalité" même de l'intervention russe dans le conflit est discutable, mais ce n'est pas le point principal de la question. À partir du moment où l'Occident affirme que la Russie agit illégalement, il implique automatiquement que l'ensemble de la société internationale doit nécessairement prendre position en faveur de la partie ukrainienne, ce qui a suscité une grande controverse.

Comme prévu, le pays le plus touché par cette exigence de position pro-Ukraine est la Chine. En tant que deuxième pays le plus riche du monde, doté d'un énorme potentiel politique, militaire et diplomatique et entretenant des relations amicales avec la Russie, la Chine est un point clé du conflit, car sa position, si elle est placée en faveur de Kiev, pourrait affaiblir Moscou sur le plan diplomatique. Ce type de comportement n'est toutefois pas typique de la politique étrangère chinoise, qui est fortement marquée par la défense de la neutralité et du principe de non-intervention, ce qui a conduit Pékin à éviter de se prononcer sur le camp qui a raison ou tort dans le conflit, limitant sa participation à la médiation du dialogue diplomatique et à une coopération économique accrue avec la Russie, qui est sanctionnée par l'Occident.

Les dirigeants occidentaux, cependant, insistent pour ne pas respecter la tradition diplomatique chinoise et exigent une position totalement favorable au gouvernement ukrainien, rejetant toute forme de neutralité. Récemment, lors d'une conférence de presse, le patron de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a commenté la position chinoise en déclarant que "la Chine devrait se joindre au reste du monde pour condamner fermement l'invasion brutale de l'Ukraine par la Russie (...) La Chine a l'obligation, en tant que membre du Conseil de sécurité de l'ONU, de soutenir et de faire respecter le droit international, et l'invasion russe de l'Ukraine est une violation flagrante du droit international ; nous appelons donc [la Chine] à condamner clairement l'invasion et à ne pas soutenir la Russie".

Les propos peu amènes de M. Stoltenberg - qui exigeaient littéralement une violation de tous les principes idéologiques et stratégiques de la politique étrangère de Pékin - ne sont pas passés inaperçus auprès des diplomates chinois. Un porte-parole de la mission chinoise auprès de l'UE s'est exprimé sur cette affaire en ces termes : Les Chinois peuvent parfaitement comprendre les douleurs et les souffrances des autres pays, car nous n'oublierons jamais qui a bombardé notre ambassade en République fédérale de Yougoslavie. Nous n'avons pas besoin de leçons de justice de la part de ceux qui violent le droit international (...) "Vestige de la guerre froide et plus grande alliance militaire du monde, l'OTAN continue d'étendre son champ d'action géographique et la portée de ses opérations. Quel rôle a-t-elle joué dans la paix et la stabilité mondiales ? L'OTAN doit avoir une bonne réflexion".

Les mots du porte-parole étaient très incisifs, rappelant que l'OTAN est une organisation qui a une longue histoire de violations du droit international. L'invasion de la Yougoslavie, au cours de laquelle l'ambassade de Chine dans le pays a été bombardée, est une marque triste et importante dans l'histoire des relations internationales, qui ne sera pas si facilement oubliée. À cette époque, l'alliance militaire occidentale tentait de démontrer sa puissance et d'affirmer son rôle de "police mondiale" dans l'ordre mondial unipolaire qui venait de naître. L'attaque occidentale contre la Yougoslavie a ignoré toutes les normes du droit international et des droits de l'homme, créant l'une des plus grandes crises humanitaires jamais vues sur le sol européen - juste au nom de l'affirmation de la puissance mondiale de l'alliance. Peu après, le même scénario s'est répété en Irak, créant une véritable "coutume" illégale dans la société internationale, selon laquelle les invasions pouvaient se produire en toute impunité, à condition qu'elles soient menées par l'OTAN.

Depuis lors, de nombreux juristes ont tenté de "théoriser" ce prétendu "droit" de l'OTAN à attaquer d'autres pays, comme en témoignent des idées telles que la "légitime défense anticipée", qui légitimait littéralement l'action militaire occidentale contre des pays cibles afin de "prévenir" de futures attaques de ces pays contre des États occidentaux - même s'il n'existait aucune preuve matérielle de la réalité de ces menaces. Or, si l'on analyse le cas ukrainien selon les principes mêmes des théories juridiques occidentales, il n'y a donc aucune illégitimité dans l'opération russe, étant donné qu'il existait de nombreuses preuves que Kiev prévoyait d'envahir le Donbass et de massacrer la population locale. Moscou a agi de manière préventive pour défendre des tiers - le seul "problème" pour les juristes occidentaux est que ce droit est apparemment unique à l'OTAN.

En d'autres termes, l'OTAN a largement perturbé les structures du droit international au cours des dernières décennies, créant un état de chaos dans la société mondiale. De la même manière, les juristes internationaux en sont venus à considérer comme "légal" tout ce qui est fait par l'alliance occidentale, tout en considérant comme "illégales" même les manœuvres légitimes des pays non alignés. C'est pourquoi il n'y a pas de place pour ce type de discussion dans la question ukrainienne. L'affaire ne peut être comprise ou résolue en consultant des experts juridiques, car la tendance actuelle est de considérer comme "illégal" tout ce qui est fait par les pays non membres de l'OTAN. En outre, il est nécessaire de rappeler que le droit international n'a pas réussi à empêcher l'escalade du conflit. Si les tribunaux internationaux avaient puni Kiev pour ses crimes dans le Donbass, Moscou n'aurait pas lancé l'opération.

Il n'y a donc aucun problème dans la position chinoise qui consiste à renoncer à toute discussion sur la légalité ou l'illégalité des actions russes. Pékin comprend que même s'il y avait une illégalité dans l'opération (ce qui ne semble pas être le cas), l'OTAN n'aurait aucune légitimité à l'accuser, compte tenu des crimes de l'organisation. En fait, ce type de position neutre est la plus lucide à adopter par les parties non impliquées dans le conflit, car elle est la plus cohérente avec le principe universel de non-intervention. infobrics.org 21 mars 2022


Une analyse objective d'un stratége militaire américain.

Scott Ritter, expert américain, sur l’opération militaire de la Russie en Ukraine - rusreinfo.ru 21 mars 2022

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Scott Ritter est un ancien officier du renseignement du Corps des Marines des États-Unis. Dans sa carrière militaire de plus de 20 ans, il a servi en Union Soviétique pour mettre en œuvre des accords de contrôle des armements, dans l’état-major du général américain Norman Schwarzkopf pendant la guerre du Golfe et plus tard comme inspecteur en chef des armes à l’ONU en Irak de 1991 à 1998. Il est considéré aujourd’hui comme un expert en stratégie militaire et collabore avec plusieurs revues et sites d’information.

LVOG - Au regard de son pedigree ce sera difficile de l'accuser de complotisme, à lire attentivement.


Un témoignage révélateur

Major des forces armées ukrainiennes, Ivan Sobolev dépose les armes - lemediaen442.fr 21 mars 2022

Le commandant adjoint de l'une des brigades des Forces armées ukrainiennes, Ivan Sobolev, a admis avoir décidé de se rendre volontairement à l'armée russe sans combattre. Lui et un groupe de militaires ukrainiens se sont rendus à un poste de contrôle près du village de Kalinovka.

Selon la chaîne de télévision NTV, dans la région de Kiev, l’armée russe a trouvé des lance-grenades qui ont été abandonnés par les forces armées ukrainiennes. Ceux qui ne sont pas prêts à se battre contre les civils déposent volontairement les armes. Les prisonniers qui se rendent reçoivent l’assistance nécessaire et sont également autorisés à contacter leurs proches.

Major des forces armées ukrainiennes, Ivan Sobolev n’a pas été capturé — il s’est de lui-même rendu. Le commandant adjoint du bataillon, ainsi que ses subordonnés, sont tombés par erreur sur un point de contrôle russe et ont décidé de ne pas verser de sang.

Ivan Sobolev a confessé à l’armée russe que cette guerre devrait être réglée en haut lieu : « S’il existe une opportunité de sauver la vie des gens, elle doit être sauvée. Je crois que les politiciens devraient régler cela au sommet. » Le major Sobolev est né au Kirghizistan, a étudié en Ouzbékistan, il devait être en pré-retraite si la guerre avait commencé un peu plus tard. « Si ça avait commencé un mois ou deux plus tard, j’aurais été à la retraite, mais ironie du sort, j’étais l’otage de cette situation. » Loin d’être un grand fan de cette guerre, ce père de trois enfants et grand-père a le ton moins guerrier que le président Zelensky : « J’ai de la famille en Russie et en Biélorussie. Prenez n’importe quel résident de l’Ukraine, il a des parents partout. Les gens ordinaires ne voulaient pas ça. » lemediaen442.fr 21 mars 2022

LVOG - Il existe vraiment :

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Le 24 mars 2022

Les sciences et technologies ne servent plus qu'à détruire les bases de la civilisation humaine.

La stratégie du conditionnement, du consentement, de la décérébration, de la confusion, du chaos, appliquée à la jeunesse hypothèque son avenir.

Chacun doit être laissé libre de penser, ce principe est inaliénable, mais force est de constater qu'il est violé en permanence dans la société dans laquelle nous vivons, sans que la plupart des citoyens ne s'en aperçoivent ou comme disait feu mon père, si c'est pour notre bien qu'est-ce que tu veux que cela me foute, cela ne me dérange pas, principe qu'adopteront à n'en pas douter tous ceux qui sont trop fainéants pour réfléchir à l'orientation de la société ou même à leur propre sort tellement ils sont inconscients, mon père était un ouvrier très arriéré donc il avait au moins cette excuse, ce qui n'est pas le cas de tous ceux qui ont fait des études supérieures.

On ne compte plus non plus les défenseurs de la liberté de pensée, qui ne se poseront pas la question de savoir comment elle s'exerce et quels intérêts elle sert vraiment, vaut mieux pas dans la plupart des cas par crainte de se démasquer ou parce que les intentions qu'elle recouvre sont inavouables. Si la liberté de pensée existe ou non, en revanche il ne fait aucun doute que la pensée libre est vouée à tant d'influences extérieures sans qu'on en ait vraiment conscience, qu'elle relève plus du mythe que de la réalité pour la plupart des gens.

Au-delà de l'ignorance du fonctionnement du cerveau ou des relations qui s'établissent à notre insu entre nos sens en contact avec le monde extérieur et qui rendent compte à notre cerveau de leurs expériences, leur traduction sur le plan psychologique ou en terme de processus psychologiques complexes, penser est une expérience pratique, dont les lois nous échappent encore en grande partie, dont la dynamique va être orientée dans une direction qui sera variable sans qu'on sache pourquoi ou vers quel objectif elle se dirige pour peu qu'elle en est un...

Tout cela pour dire que si on se penche sur un sujet et qu'on se met à réfléchir avant d'émettre un avis ou d'en arriver à une conclusion, ou qu'on émette un avis sans prendre cette précaution, le résultat sera le même que l'on ait disposé ou non au préalable un minimum de repères le long de la piste où notre pensée est destinée à atterrir ou à s'écraser. Vous aurez compris l'intérêt de posséder ces repères, n'est-ce pas, à moins d'être suicidaire !

Tous les repères qui vous sont fournis gracieusement par leur société depuis votre enfance sont faits pour que vous vous crashiez en beauté, et ce n'est pas l'école ou les manuels scolaires tels qu'ils sont conçus qui vous aideront à atterrir en douceur ; Votre cerveau sera formaté pour fonctionner de telle manière que vos pensées ou idées seront orientées dans une direction déterminée, de sorte que vous ne pourrez en dévier qu'au prix d'un effort si colossal que la plupart ne seront jamais en mesure d'en changer.

On a pu observer au cours des deux dernières années à quel point la population était incapable de penser par elle-même, personne ne peut plus le nier.

Lire ne présente un intérêt que si on est en mesure de réfléchir à ce qu'on lit ou d'en tirer des enseignements, en fait ce sont tous les actes de la vie qui devraient déclencher chez nous ce réflexe, or c'est rarement le cas pour ne pas dire jamais chez beaucoup de gens qui se laissent vivre. Si on n'est pas capable de porter un regard critique sur notre propre comportement et sur ce qui nous entoure ou la société, on n'est pas capable d'en découvrir la signification, l'origine et l'orientation, par conséquent nous les subirons toute notre vie ou nos actes pourront même être contraires à nos intérêts...

Je n'ai plus le temps de continuer, parce que je dois aller à Pondichéry pour essayer de trouver de l'huile de tournesol la moins chère possible, car elle est devenue hors de prix, entre janvier 2020 et mars 2022 le prix a quasiment doublé.

Les jeunes passent six fois plus de temps sur Internet qu'à lire - francesoir.fr 23 mars 2022

AFP - Les jeunes Français passent six fois plus de temps sur internet qu'à lire, selon une étude publiée mercredi par le Centre national du livre, qui se félicite cependant qu'ils soient "encore nombreux à lire". (Ils ne vont pas dire le contraire par crainte de passer pour des incultes ! - LVOG)

Dans cette étude réalisée en ligne par Ipsos auprès de 1.500 jeunes de 7 à 25 ans fin janvier et début février, les sondés déclarent lire des livres 3h14 par semaine, et passer 2h50 par jour (soit 19h50 par semaine) sur internet. (Attendez de lire la suite et de voir comment ils lisent. - LVOG)

Ce rapport change fortement en fonction des âges. Chez les élèves de primaire, le temps sur internet est de 60% supérieur. Chez les étudiants, il est près de huit fois supérieur. (La déculturation commence donc avant d'avoir acquis une culture et en fera des acculturés ou des incultes, effrayant. - LVOG)

"C'est la grande question aujourd'hui: est-ce que les écrans cannibalisent la lecture, à quel point? Est-ce que ce n'est pas non plus un point d'accès à la lecture?", a demandé le directeur du pôle opinion de l'institut Ipsos, Étienne Mercier, en présentant l'étude lors d'une visioconférence.

En effet, a-t-il ajouté, "les écrans poussent en partie les jeunes vers les livres". Par exemple, 31% des sondés déclarent qu'un film, une série ou un dessin animé les a incités à lire le livre correspondant.

Ces générations, par ailleurs, ne cloisonnent pas leurs pratiques culturelles. Ils lisent de plus en plus de livres sur téléphone portable (support choisi par 55% des lecteurs de livres numériques). Et quand ils lisent un livre, 47% ont une autre activité (37% envoyer des messages, 27% aller sur les réseaux sociaux, etc.).

"C'est emblématique de la nécessité pour ces jeunes-là d'être toujours accrochés à leur cercle (...) Leur conception de la lecture n'est plus celle d'un temps de rupture", a commenté un sociologue de l'université de Lorraine, Claude Poissenot.

"À la fois 42% disent: j'adore lire (...) Et en même temps pendant qu'ils lisent, près de la moitié font autre chose", a souligné la présidente du CNL, Régine Hatchondo. (Vous avez bien lu, vous ne rêvez pas, ils lisent en faisant autre chose, donc ils ne peuvent pas se concentrer sur ce qu'ils lisent et cela ne leur sera d'aucune utilité. Moi quand je lis, j'ai besoin de faire abstraction de ce qui m'entoure, je me coupe du monde extérieur et je pénètre dans un autre monde, et rien ne doit me distraire sous peine de perturber le fil de ma pensée, de ma réflexion ou de mon imagination selon les facultés que ma lecture met en éveil ou mobilise et le type d'ouvrage que je lis, littéraire, historique, scientifique, pédagogique ou didactique. - LVOG)

"Les jeunes sont encore nombreux à lire. Globalement, 81% des 7-25 ans lisent pour leurs loisirs par goût personnel", a souligné l'établissement public dans un communiqué. Mais "ces chiffres plutôt positifs ne doivent pas masquer certaines difficultés: 16% des jeunes n'aiment pas lire ou détestent lire". (Et parmi ceux qui lisent, que lisent-ils, dans quelles conditions, on vient de le voir, dans une société aussi dégénérée ils voudraient nous faire croire que les jeunes y échappent, ils se foutent de nous avec ce vulgaire sondage. - LVOG)

"Ce qui est inquiétant, et ce n'est pas une surprise (...) c'est le décrochage au collège et au lycée", a ajouté Mme Hatchondo.

Les élèves de primaire déclarent avoir lu "par goût personnel" 8,4 livres en moyenne sur les trois derniers mois, mais les collégiens 5,3 et les lycéens 3,4. (Et après ? Ils doivent être proches de zéro, tout s'explique ou pourquoi ils peuvent conditionner aussi facilement les masses. - LVOG)

Cette causerie au format pdf (21 pages)



INTRODUCTION

Dans quel monde archi pourri vivons-nous.

Rencontre avec Ghislaine Maxwell : héritière d’un empire d’espionnage - (unlimitedhangout.com) - Réseau International 22 mars 2022

LVOG - Je vous conseille de le lire, c'est hallucinant et révélateur.

La prostitution de mineurs, la pédophilie, les orgies sexuels mis à la disposition de personnages influents ou détenant du pouvoir dans différents secteurs de l'économie et dans les institutions par des intermédiaires devenus richissimes grâce à des oligarques anglo-saxons financés par les plus puissants banquiers dont les Rothschild, Rockefeller, Goldman Sach, JP Morgan, etc. afin de pouvoir ensuite les faire chanter et exiger d'eux en échange de leur silence des passe-droits ou le vote de lois à leur avantage, la signature de contrats en milliards de dollar, la nomination au sein de conseils d'administration d'entreprises ou d'institutions d'hommes ou de femmes représentant leurs intérêt, afin d'accroître leur fortune et leur pouvoir, donc à des fins politiques et destiné à influer sur l'orientation de la politique du gouvernement, y compris en matière de politique étrangère en mêlant à leurs sales affaires les services secrets de différents pays...

Voilà résumé en quelques mots cet excellent article, sur un réseau tentaculaire à l'échelle internationale de chantage et de corruption jusqu'au plus haut niveau des Etats où figurent des dizaines de personnalités et d'entreprises.

C'est la première fois que je l'aborde dans la causerie, parce que cet article est particulièrement bien rédigé, je crois que tout y est dit en détail et très clairement, de sorte qu'on sait l'essentiel de cette sordide affaire qui est à l'image du visage hideux du capitalisme, quiconque l'aura lu attentivement ne pourra plus lui attribuer une quelconque qualité démocratique ou humaniste. Quant aux hypothétiques intentions philanthropiques prêtées aux oligarques, ils en sortent ravagées, définitivement réduits à néant sans l'ombre d'un doute, je dis cela pour les plus naïfs qui auraient été tentés d'y croire.

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ACTUALITE POLITIQUE EN FRANCE

Chassons Macron, votons Mélenchon !

Selon un sondage Elabe publié mardi. - Europe1 22 mars 2022

Macron = 27,5%

Marine Le Pen = 20%

Jean-Luc Mélenchon = 15%

LVOG - Avec un pourcentage d'erreur dans un sens ou l'autre de 2 à 3%, Mélenchon pourrait passer devant Le Pen si ce n'est pas déjà fait.

Hidalgo (PS) est tombé à 1,5%, avec le soutien qu'elle vient de recevoir de Hollande, elle va finir en négatif comme les taux d'intérêts. En attendant elle redouble ses attaques contre Mélenchon et les médias s'en régalent évidemment, il faut bien qu'elle serve à quelque chose...

Présidentielle : Hidalgo pilonne l'idée d'un «vote utile» pour Mélenchon - Europe1 23 mars 2022


A bas la muselière et la piquouse, chassons Macron !

Covid-19 : Macron n'écarte pas un retour du masque obligatoire "si les choses devaient se dégrader" - BFMTV 23 mars 2022

Interrogé sur la levée de l'obligation du masque en intérieur, le président-candidat a assuré qu'il prendrait "ses responsabilités" pour protéger les Français en cas de sixième vague. BFMTV 23 mars 2022


Votez Macron!

Présidentielle: Roussel (PCF) "appellera à faire barrage à l'extrême droite" si Le Pen ou Zemmour sont au second tour - BFMTV 22 mars 2022

Le candidat communiste lance un pavé dans la mare en expliquant qu'il ne "laissera jamais l'extrême droite mettre la main sur la République". BFMTV 22 mars 2022

LVOG - Ne serait-ce pas ce que Macron a déjà fait ? Quel con, stalinien for ever !


Antisocial. Avec Macron l'extrême droite est déjà au pouvoir, la preuve.

Présidentielle: pour 61% des Français, le programme de Macron ne permettra pas d'améliorer leur quotidien - BFMTV 22 mars 2022

Dans un sondage Opinion 2022 réalisé par l'institut Elabe, pour BFMTV, publié ce mardi.

Seulement 7% des Français estiment qu'Emmanuel Macron est "plus proche des idées de gauche".

A l'exception de la retraite à 65 ans qui est rejetée (69% des sondés y sont opposés), les mesures proposées par Emmanuel Macron, notamment celles en faveur du pouvoir d'achat, sont majoritairement soutenues par l'ensemble des électorats. (Pardi ! - LVOG)

92% des Français sont par exemple favorables au recrutement de 50.000 infirmiers et aides-soignants dans les Ehpad, 88% pour relever le montant du minimum retraite à 1100 euros, 84% pour exonérer de taxes les successions jusqu'à 150.000 euros par enfant. BFMTV 22 mars 2022


Totalitarisme. La pire tyrannie, c'est celle qui se pare de bonnes intentions.

Sandrine Rousseau (EELV) propose un "délit de non-partage des tâches domestiques" - Le HuffPost 23 mars 2022

LVOG - Ce n'est plus vous qui décideriez librement (tout du moins théoriquement ou en apparence) dans quelle type de société vous voudriez vivre, quel mode de vie vous souhaiteriez adopté, non, tout serait déjà gravé dans le marbre, décidé à votre place par le législateur-procureur-inquisiteur de votre naissance jusqu'à votre mort, autrement dit nous n'auriez plus aucune liberté.

Si la société régit par le capitalisme produit des injustices, c'est la société qu'il faut changer et le capitalisme qu'il faut supprimer, on supprimera du même coup ces injustices, logique. Les partisans du capitalisme ne sont pas d'accord, ils estiment que ce sont les hommes ou les femmes qui sont responsables de ces injustices, par conséquent il faut leur imposer par la force une législation liberticide et répressive afin de les contraindre à modifier leurs rapports

Les hommes et les femmes, les rapports qu'ils ont entre eux comme tous les rapports sociaux dans la société, sont à l'image du système d'exploitation et d'oppression qui s'exerce sur eux, donc s'il produit des injustices et des discriminations ils seront tentés de les reproduire à tous les niveaux de la société, ce n'est tout de même pas difficile à comprendre, n'est-ce pas ? Entre nous, EELV, ce sont des ordures de la pire espèce, ils sont encore plus réactionnaires qu'au PS, c'est pour dire !

Un complément qui devrait plaire à ces dégénérés fanatiques.

En 2021, le charbon est redevenu la principale source d'électricité en Allemagne - Sciences et Avenir 22 mars 2022

En 2020, grâce à des circonstances exceptionnelles résultant de la pandémie et d'une météorologie favorablement venteuse, l'énergie éolienne avait dominé la production d'électricité allemande. Le bilan de l'année 2021 marque cependant un retour en grâce du charbon. Cette situation, qui était prévisible, met à nu la fragilité de la stratégie énergétique du nouveau gouvernement allemand. Sciences et Avenir 22 mars 2022

LVOG - Qu'est-ce que la "gauche" et l'extrême gauche ont reproché à Saddam Hussein, à Mouammar Kadhafi, à Bachar el-Assad ? D'avoir défendu la souveraineté et l'intégrité de leur pays contre sa désintégration et leur refus de se soumettre au diktat de l'oligarchie anglo-saxonne sioniste. Que reprochent-ils à Poutine ? La même chose et éventuellement d'avoir empêché que le président syrien connaisse le même sort que Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi.


Il y en a parmi nous qui aiment cela et en redemandent...

Lu - En ce moment où les sanctions unilatérales et illégales des États-Unis et d’une bonne partie de l’Europe pleuvent sur toute nation qui ne s’agenouille pas devant leur prétention autoproclamée d’être la police et les maîtres du monde...


Vive la paix sociale, à bas la lutte de classe !

De 1953 à 1995 le maire de Marseille fut issu du PS. Jean-Claude Gaudin (LR) qui prit le relais jusqu'en 2020 vient d'être condamné à 6 mois de prison avec sursis, pour n'avoir pas mis un terme à un système institué au sein d'une quinzaine de services municipaux d'heures supplémentaires accordées mensuellement, sans travail effectif réalisé, en violation du droit du travail.

Au cours de sa défense il expliquera que "la cohésion sociale m'est toujours apparue importante. Quand vous avez des grèves, ça coute encore plus cher aux finances de la ville", autrement dit, ce système briseur de grève qui relève aussi de la corruption, existait depuis de nombreuses années bien avant que Gaudin devienne maire de la ville, et les syndicats étaient forcément au courant, pour ne pas dire qu'ils en étaient les complices ou les instigateurs, et les bénéficiaires puisqu'ils privilégient la collaboration de classes au détriment de la lutte des classes. Gaudin a dû estimer qu'il était dans son intérêt de préserver ce système garant de la paix sociale, on pourrait aussi concevoir que c'était un moyen de chantage efficace sur les syndicats.

(Source : Marseille: Gaudin condamné à 6 mois de prison avec sursis dans l'affaire des heures supplémentaires indues des agents municipaux - francesoir.fr 22 mars 2022)


Bienvenue dans la start-up France.

Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation : nos gouvernants ont-ils trahi la France ? - francesoir.fr 22 mars 2022

Le 22 mars 2022, une plainte a été déposée devant le Pôle financier du Tribunal judiciaire de Paris par plusieurs plaignants, parmi lesquels l’association BonSens.org et le Collectif des Syndicats et Associations Professionnels Européens (CSAPE). Le fondement de la plainte est double. Les plaignants constatent, d’abord, que le contrôle de la validité des lois par le Conseil constitutionnel est, depuis le début de l’épidémie de covid-19 et du déferlement législatif qui l’a accompagnée, entaché de partialité et manque de probité. En cause, les liens entre, d’une part, le président du Conseil constitutionnel et son fils, ce dernier et un important cabinet de conseil, McKinsey France, d’autre part, et, enfin, entre ce cabinet et l’État, le ministère des Solidarités et de la santé spécialement. Un délit qualifié de prise illégale d’intérêts par le Code pénal qui le réprime de de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500 000 €.

Plus grave, ce que révèlent les faits est un acte de trahison, dirigé contre les intérêts de la France et des Français, ce que la loi désigne comme l’atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation, l’un des crimes les plus graves du code pénal qui le punit de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende. En l’occurrence, sont en cause des actes d’intelligences de responsables publics avec une puissance étrangère, la société McKinsey France, elle-même filiale de McKinsey Inc., une société américaine.

La plainte vise, entre autres : Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel ; Jean Castex, Premier ministre ; Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la santé ; Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la fonction publique ; Victor Fabius, directeur associé chez McKinsey & Company France ; Karim Tadjeddine et Thomas London, directeurs associés chez McKinsey & Company France ; la SAS McKinsey & Company ; Mohamed Jalil Bensouda, président en exercice de McKinsey & Company France ; Clarisse Magnin, représentante en France de la société McKinsey & Company inc. ; Jérôme Salomon, directeur général de la santé ; Alain Fischer, coordonner la stratégie vaccinale de l’État contre la pandémie de covid-19 ; Laetitia Buffet, responsable de la task force interministérielle vaccination covid-19 ; Bernard Celli, responsable de la task force interministérielle vaccination covid-19. Charge à la justice d’éventuellement compléter la liste.

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LVOG - Nous ne sommes pas fan de ce genre de procédure judiciaire dans la mesure où nous ne nous reconnaissons pas dans leur conception de la nation ou les intérêts qu'elle incarne ou mieux, nous la combattons. Ceci dit, tout ce qui démontre le degré de corruption et de pourriture atteint par le régime en place ne peut que saper l'idée qu'en ont les masses.

Peu importe la nature de cette procédure ou qui en est à l'origine, qu'elle aboutisse à quelque chose ou non, on est d'ailleurs porté à en douter fortement compte tenu du degré de corruption atteint par la justice dans ce pays, dans la mesure où elle met en lumière le fonctionnement des institutions on ne va pas faire les difficiles et l'ignorer ou pire la condamner, au contraire on doit s'en servir pour favoriser la rupture des masses avec la Ve République.

Chaque fois que je me penche sur un évènement ou que j'aborde un sujet, j'ai toujours cette préoccupation en tête. Ma démarche s'inscrit toujours dans le cadre de mon engagement politique et elle n'en dévie jamais. Ainsi les choses sont parfaitement claires entre moi et les lecteurs, ils savent parfaitement à quoi s'en tenir. On énumère ou on décrit un certain nombre de faits sans les déformer, sans rien y ajouter qui n'y figurerait pas ou sans en soustraire un seul élément, en fonction évidemment de ceux portés à notre connaissance, il m'incombe donc le devoir de m'informer le mieux possible auprès de sources fiables, ensuite on les analyse ou on les exploite en leur donnant une signification politique conforme aux objectifs politiques que nous nous sommes fixés, que finalement les lecteurs peuvent partager ou non, chacun demeurant libre de les interpréter à sa manière.


Il y en a qui ont décidément trop de fric !

Les ventes de musique mondiales progressent de 18,5%, du jamais-vu - LePoint.fr 23 mars 2022

Selon les dernières données de la Fédération internationale de l'industrie phonographique (Ifpi), les ventes mondiales de musique ont dépassé les 26 milliards de dollars en 2021.

C'est, sans surprise, le marché du streaming qui porte presque à lui seul le secteur musical. À lui seul, le streaming payant a généré 12,3 milliards de dollars en 2021, en hausse de 12 % par rapport à l'année précédente. Une somme qui représente plus de la moitié du chiffre d'affaires total du secteur musical (65 %).

Comme le relate Le Figaro, les différentes plateformes musicales – Spotify, Deezer, Amazon Music, Apple Music, etc. – rassemblent près d'un demi-milliard d'utilisateurs. Signe de cette bonne forme, même le marché du CD et du vinyle connaît une croissance – une première en vingt ans. Les ventes progressent de 16 %, et atteignent 5 milliards de dollars. LePoint.fr 23 mars 2022

LVOG - J'ai téléchargé dans mon disque dur 1 941 morceaux de musique ou des concerts représentant 58 Go gratuitement et je n'ai jamais déboursé un centime ou une roupie pour écouter de la musique. Il faut vraiment être très con ou trop riche pour payer quand c'est gratuit. A moins de ne pas disposer d'une application gratuite, mais là aussi, il faut être sacrément con !

J'ai aussi téléchargé 1180 films représentant 281 Go gratuitement. Si un jour cela devenait payant, je ne regarderais ou je n'écouterais que ce qui figure dans mon disque dur.

Pour être totalement franc avec vous, il m'est arrivé de télécharger rapidement 120 films que je venais de découvrir par hasard sur le Net, du coup j'ai dépassé mon forfait mensuel de 30 Go et j'ai dû payer 5 ou 6 euros supplémentaires, soit 0,04 euro par film. Je n'ai pas le temps de les regarder, surtout en ce moment, je les ai en magasins pour mes vieux jours où lorsque tout sera devenu payant. Habituellement j'en télécharge quelques-uns tous les mois et ma facture reste inchangée. Ma connexion ne sert essentiellement qu'au site LVOG, disons à 90%.

Je dois préciser aussi, que j’avais téléchargé ces 120 films avant qu’il soit impossible de les télécharger, car j’ai constaté une multitude de fois, que des films étaient disponibles au téléchargement et ne l’étaient plus quelques jours plus tard. Apparemment, le seul fait d’avoir cliqué sur leurs liens pour voir de quoi il s’agissait, les moteurs de recherche les repéraient et les bloquaient immédiatement à la demande de leurs ayant droits.



DOSSIER UKRAINE

Si c'est un humaniste qui le dit, on s'incline, si, si, il le faut !

Le médecin ukrainien Gennadiy Druzenko a donné l’ordre de castrer tous les cafards de prisonniers russes - lemediaen442.fr 22 mars 2022

Le propriétaire d’un hôpital mobile en zone de guerre, Gennadiy Druzenko, chef du service de santé militaire ukrainien, a déclaré sur la chaîne Ukraine 24 d’avoir donné l’ordre de castrer les prisonniers de guerre russes.

Après les appels au meurtre légitimés sur Facebook, sur une chaîne de télévision ukrainienne, le médecin de 49 ans, Gennadiy Druzenko, a fait des déclarations — qui enfreignent les Conventions de Genève et le serment d’Hippocrate — à l’encontre des soldats russes. Face à l’animateur russe Yevgueni Kiseeliov, Druzenko assène : « J’ai toujours été un grand humaniste, disant que dès qu’une personne est blessée, elle n’est plus un ennemi, mais un patient. Mais maintenant, il y a une instruction très stricte : castrer tous les hommes [soldats russes – NDLR] parce que ce sont des cafards, pas des gens. »

Dans un message adressé au président russe Vladimir Poutine, Druzenko continue sa diatribe et avertit que les Russes allaient mourir « en grand nombre » en Ukraine : « Ceux qui [viennent ici] se souviendront de leur cauchemar sur le sol ukrainien comme les Allemands se souviennent de Stalingrad. »

Des propos qui rappellent ceux du journaliste Fakhrudin Sharafmal, présentateur de télévision de Channel 24 qui appelait à exterminer les enfants russes en se fondant sur une citation du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann : « Pour détruire une nation, il faut d’abord tuer ses enfants. Parce que tuer leurs parents, leurs enfants grandiront et voudront peut-être se venger. Mais en tuant les enfants, ils ne grandiront jamais et la nation périra.”

Il semble que le comportement du bataillon néonazi Azov s’étend de plus en plus dans la société ukrainienne jusqu’à atteindre les médecins. L’aveuglement volontaire des médias de propagande français à ce propos est flagrant. Les accusations de fascisme qu’un Patrick Cohen lance à l’encontre de Vladimir Poutine, loin d’être morales, sont totalement politiques. lemediaen442.fr 22 mars 2022


Tous les médias ukrainiens sans exception placés sous le contrôle de l'armée. Ben quoi, c'est la démocratie !

Tous les médias ukrainiens désormais contrôlés par le Conseil de Sécurité et de Défense - Réseau Voltaire 23 mars 2022

Tous les médias ukrainiens, sans exception, ont été placés sous le contrôle du Conseil de Sécurité et de Défense, a annoncé le président Zelensky le 20 mars 2022.

Des perquisitions ont eu lieu chez les plus célèbres journalistes, particulièrement ceux qui ont enquêté sur des affaires de corruption. Certains d’entre eux ont disparu sans que l’on sache s’ils ont été arrêtés ou ont pris le maquis.

Le Groupe 1+1 Media, d’Ihor Kolomoyskyi (le protecteur du président Zelensky et parrain de la mafia ukrainienne), semble superviser cette main-mise sur l’ensemble de la communication.

L’interdiction simultanée des partis politiques d’opposition dément l’interprétation du conflit comme opposant une dictature, la Russie, à une démocratie, l’Ukraine. Réseau Voltaire 23 mars 2022

LVOG - Et au même moment en France les parlementaires français faisaient une ovation au dictateur Zelensky, par conséquent, si vous aviez encore un doute sur leurs intentions, à partir de maintenant vous n'en aurez plus.


Nous les virerions sur le champ!

Les agences de notation ne pourront plus noter les entreprises russes - Réseau Voltaire 22 mars 2022

Les agences de notation occidentales (S&P Global, Fitch et Moody’s) se sont vues interdire par l’Union européenne d’exercer leur métier en Russie, sous peine d’être interdites d’activité dans l’Union.

On se dirige très rapidement vers une coupure économique et financière du monde en deux à l’initiative des Occidentaux. Réseau Voltaire 22 mars 2022


Un prêté pour un rendu ou coup pour coup.

Le gaz russe devra être payé en roubles - Réseau Voltaire 23 mars 2022

Le président Vladimir Poutine a annoncé que désormais le gaz russe devra être payé non pas en dollars ou en euros, mais exclusivement en roubles.

L’Union européenne devra soit violer son propre embargo économique, soit cesser de s’approvisionner en gaz russe provoquant une très forte récession de son économie. Réseau Voltaire 23 mars 2022


A quoi sert-il de dialoguer avec des sourds ?

Possible rupture des relations diplomatiques Washington-Moscou - Réseau Voltaire 22 mars 2022

Les États-Unis poursuivent leurs « sanctions » économiques et financières contre la Russie et encouragent leurs alliés à faire de même.

Le président états-unien Joe Biden a par ailleurs qualifié son homologue russe de « criminel de guerre », tandis que de nombreuses personnalités états-uniennes ont évoqué sa traduction devant un tribunal pénal international.

Le Kremlin a déjà fait savoir la semaine dernière qu’il ne chercherait pas à convaincre qui que ce soit de sa bonne foi. Il considère avoir le Droit international pour lui. Selon lui, avec le temps, les Occidentaux finiront par ouvrir les yeux et se rangeront à sa position.

Cependant, à titre de rétorsion, le Kremlin a interrompu toutes ses négociations diplomatiques avec des États ayant pris des « sanctions » unilatérales contre lui. Par exemple, il vient de suspendre les négociations territoriales avec le Japon concernant les îles Kouriles.

Il semble que Washington assume une éventuelle rupture des relations diplomatiques entre les deux Grands, avec le risque de guerre nucléaire que cela provoquerait. Lors d’une interview, le sénateur de Crimée Sergeï Tsekov, tout en espérant que l’on en arriverait pas là, a énuméré les conséquences pour tous d’une telle rupture.

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, de nombreux pays résistent aux pression US et pourraient choisir le camp de la Russie et de la Chine. C’est notamment le cas des États du Golfe et de l’Inde. Réseau Voltaire 22 mars 2022


La Chine en première ligne.

La Chine s’oppose à l’exclusion de la Russie du G20 - Réseau Voltaire 23 mars 2022

Le 15 mars 2022, le ministre polonais des Affaires étrangères, Zbigniew Rau, a demandé au G20 d’exclure la Russie et de la remplacer par la Pologne.

Le 23 mars 2022, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a posé que nul ne pouvait exclure un des membres du G20, sous quelque prétexte que ce soit.

Les États-Unis sont en train d’étendre leurs sanctions contre la culture russe à la culture chinoise. Il s’agit pour Washington d’instrumenter la crise ukrainienne pour préserver l’organisation unipolaire du monde. Réseau Voltaire 23 mars 2022


Nous vous proposons plusieurs articles et analyses qui permettent de mieux comprendre la situation mondiale.

LVOG - Que notre point de vue ou les intérêts que nous défendons n'y figurent pas n'a pas une grande importance ici, puisque personne ou presque dans le monde ne les partagent, par conséquent nous sommes bien obligés de nous en tenir aux rapports de force établis entre les grandes puissances qui nous sont imposés, et observer de quelle manière ils évoluent et dans quelle direction ils s'orientent au fil des évènements, pour ensuite définir quelle stratégie politique adoptée pour mieux les combattre...

Avant ces analyses, voici deux infos qui confirment des déclarations des autorités russes, que l'objectif de l'Etat profond américain était bien de faire disparaître la Russie ou de la disloquer.

- Ukraine: Biden veut inscrire dans la durée la réponse occidentale face à la Russie - AFP 22 mars 2022

- Des relations normales avec la Russie après la guerre ? Ça serait une « erreur » pour Boris Johnson - La Tribune 22 mars 2022


Joe Biden annonce vouloir diriger le nouvel ordre mondial avec General Motors, Apple, Amazon, JP Morgan… - lemediaen442.fr 23 mars 2022

Lundi 21 mars 2022 à la Maison-Blanche, le président des États-Unis Joe Biden, a fait un discours lors de la réunion trimestrielle des PDG de la Business Roundtable, un lobby des dirigeants des grandes entreprises américaines dont font partie General Motors, Apple, Amazon, JP Morgan, Bank of America, Boeing, FedEx, Exxon Mobil, Johnson & Johnson… Au pied du mur, face à la gravité de la situation, le chef de l’État ne cache plus son objectif et motive les troupes.

Joe Biden s’est laissé aller à un discours très complotiste (guerres biologiques et cyber-attaques vont venir de Russie). Il a clairement annoncé aux plus gros patrons américains qu’il était temps d’agir : « C’est maintenant que les choses changent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire. »

Le conflit qui a éclaté en Ukraine — poussé par les États-Unis — va changer le paysage mondial. L’Occident tente d’isoler la Russie par des sanctions économiques contre les entreprises, les banques, les politiques et les oligarques russes dans une guerre d’usure. Mais la Russie s’est préparée à cette éventualité depuis la prise de pouvoir du président russe, Vladimir Poutine. Elle s’est renforcée économiquement, n’a plus de dette et surtout s’est alliée avec la Chine.

Les États-Unis et l’Union européenne tentent de faire pression sur la Chine afin de la forcer à lâcher la Russie concernant la situation en Ukraine, seul moyen de faire tomber le Kremlin. Mais voilà, le représentant officiel du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a un avis bien tranché et annonce que ce n’est pas la Russie qui est responsable de ce qui se passe, mais l’Occident, et que Pékin ne tolérera aucune pression. Et au lieu d’aller dans le sens des États-Unis, la Chine demande à Joe Biden de révéler les détails sur les laboratoires biologiques en Ukraine financés par Washington.

Le malheur de l’Amérique, c’est le très mauvais président Biden qui a réussi l’exploit de pousser les Russes dans les bras de la Chine — ce que Trump voulait absolument éviter. Isolés, les États-Unis ne vont pas s’arrêter là et iront au bout de cette folle course au pouvoir. Les Européens — en bon laquais qu’ils sont — suivront l’Oncle Sam et seront sacrifiés.

Quoi qu’il en soit, les comploteurs ont craché le morceau. Ceux qu’ils traitaient de complotistes via les médias sont aujourd’hui lavés de cette insulte. Joe Biden et les PDG de la Business Roundtable voient le nouvel ordre mondial leur échapper au profit des puissances émergentes. Le combat va se jouer sur les attaques économiques et non sur le terrain militaire. L’Occident n’est pas à la hauteur… et économiquement, la Russie et la Chine, à elles seules, ont de quoi répondre. lemediaen442.fr 23 mars 2022


« L’Occident utilise l’Ukraine pour préserver sa domination sur le monde » - Réseau Voltaire 23 mars 2022

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré lors d’une conférence de presse, le 22 mars 2022, que les sanctions sans précédent de l’Occident contre tout ce qui est russe n’ont rien à voir avec les événements en Ukraine, mais avec la construction d’un monde multipolaire.

Il a d’abord demandé à chaque journaliste présent de vérifier le caractère illégal en Droit international des sanctions actuelles.

Son propos était ailleurs : il a fait observer que les sanctions ne visent pas à atteindre le gouvernement russe, mais à balayer la culture russe dans son ensemble.

Tout a commencé avec l’interdiction faite aux sportifs paralympiques russes de participer aux JO, alors même que l’esprit des Jeux est de distinguer le sport de la politique. Puis, les fédérations sportives ont exclu les équipes russes. Ce mouvement s’est poursuivi contre les entreprises russes et les citoyens russes à l’étranger. Il s’étend aujourd’hui aux artistes russes, chefs d’orchestre, danseurs, chanteurs etc. Même des auteurs comme Dostoïevski ou Soljenitsyne sont rayés des programmes universitaires.

Tout cela n’a aucun rapport avec l’« agression » de l’Ukraine. L’Occident manifeste son vrai visage, a-t-il poursuivi. Il tente le tout pour le tout afin d’empêcher la construction d’un monde multipolaire et de préserver la domination occidentale sur les autres. Réseau Voltaire 23 mars 2022


Ukraine : la grande manipulation par Thierry Meyssan - Réseau Voltaire 22 mars 2022

Alors que les révélations se multiplient sur les exactions commises par les bandéristes ukrainiens durant les huit dernières années, les Occidentaux continuent à ne percevoir que la souffrance des populations civiles ukrainiennes. Elles ignorent tout des causes profondes de la guerre, tout autant que des événements qui ont conduit le Kremlin à la déclencher. Peu importe, les bandéristes sont en train de perdre et les grandes puissances préparent la paix.

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De la géopolitique d’excellent niveau - eurocontinent.eu 17 mars 2022

Pierre-Emmanuel Thomann, docteur en géopolitique, enseignant et expert sur les questions européennes et globales, s’efforce avec pédagogie, de nous faire comprendre, dans une série d’articles courts, agrémentés de cartes, riches en information, les véritables enjeux de la crise ukrainienne et les nouveaux équilibres géopolitiques mondiaux qui pourraient en découler.

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La Russie est engagée dans une lutte épique pour sa survie, son indépendance, sa souveraineté et sa sécurité - OrientalReview.org 22 mars 2022

C’est la Russie qui était menacée d’anéantissement par les forces de l’Otan, pas l’inverse ! Elle ne défend pas seulement son indépendance et sa souveraineté face aux provocations militaires de Kiev, de l’Otan et des Occidentaux, face à leurs manigances hostiles et à leurs sanctions.

Elle défend son droit sacré à la vie, à la sécurité de ses frontières, à la sauvegarde des intérêts vitaux de son peuple, à la préservation de sa culture et de son patrimoine, toutes choses gravement menacées par les agressions et les desseins malveillants des marionnettes néo-nazies de Kiev soutenues et glorifiées par l’Occident

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Ukraine : le Great Reset se retourne contre ses promoteurs - yetiblog.org 17 mars 2022

C’est un tweet de notre ami du Grand jeu qui m’a alerté :

La guerre en Ukraine accélère le « Great reset », mais pas exactement celui qui était prévu à Davos…https://t.co/Hh2nqisQZe

— Observatus Geopoliticus (@ObservatusGeopo) March 17, 2022

« La guerre en Ukraine accélère le “Great Reset”, mais pas exactement celui qui était prévu à Davos… »

Le tweet d’Observatus Geopoliticus s’accompagnait d’un lien vers un article d’Asia Times dont je vous livre un extrait :

« La vraie réinitialisation

À la fin de l’année dernière, la dette nationale américaine approchait les 30 000 milliards de dollars, tandis que la dette mondiale atteignait 300 000 milliards de dollars, dont la majeure partie est libellée en dollars. La manière dont cette dette sera remboursée lorsque les taux d’intérêt seront relevés pour empêcher la hausse de l’inflation empêche les banquiers de dormir la nuit.

Le conflit en Ukraine a aggravé le problème. L’exclusion de la Russie du système du dollar rend inévitable une refonte du système financier mondial, mais aura un coût très élevé.

La Chine est fortement investie dans le système du dollar et tentera sans aucun doute d’organiser un atterrissage en douceur pour le dollar. Mais il développera un système de paiement parallèle centré sur le yuan comme filet de sécurité et réduira son exposition au système du dollar. Pratiquement tous les pays non occidentaux, y compris les pays producteurs de pétrole, se connecteront au système du yuan, tout comme certains pays européens qui dépendent de plus en plus du commerce et des investissements chinois.

La Chine n’est pas seulement le plus grand importateur mondial de pétrole et d’innombrables autres matières premières, c’est aussi le plus grand producteur mondial de biens de consommation essentiels, de technologies vertes et de technologies de l’industrie 4.0. Le déploiement du yuan numérique permet à la Chine de construire une nouvelle architecture financière à partir de zéro.

L’argent numérique sera au centre de l’Industrie 4.0. Klaus Schwab obtiendra au moins une partie de sa grande réinitialisation technocratique, mais pas celle qu’il envisageait ».

L’anéantissement en cours de l’ultime industrie occidentale : la finance

En fait de « Great Reset », rappelle Asia Times, il y en eut un autre en 1972 lorsque le président Nixon choqua le monde en découplant le dollar de l’or, en partie pour financer sa guerre du Vietnam. Cette mesure assura la suprématie de la monnaie américaine sur la planète, mais détruisit son industrie au profit des pays asiatiques comme le Japon (électronique, automobile) et bien sûr la Chine qui éroda ce qui restait de la base industrielle américaine, mais aussi européenne.

Les conséquences sociales furent dramatiques pour l’Occident (délocalisation d’entreprises, chômage massif, appauvrissement des populations…) et très favorables pour l’Asie qui profita de l’externalisation des millions d’emplois occidentaux pour s’industrialiser, sortir des millions de personnes de la pauvreté et assurer sa suprématie économique sur le monde.

En se retournant contre ses promoteurs, sous la pression des évènements d’Ukraine, le Great Reset 2 est en train de détruire l’ultime industrie occidentale encore debout : l’industrie financière. Une issue que n’avaient certainement pas prévue Klaus Schwab et les sommités hors sol de Davos. yetiblog.org 17 mars 2022


Venezuela : Guerre et pétrole - bolivarinfos.over-blog.com 21 mars 2022

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ARGUMENTS ET TÉMOIGNAGE CONTRE LA TYANNIE SANITAIRE

La médecine et les institutions sont dominées par la corruption

La médecine est corrompue par la domination des grandes entreprises pharmaceutiques, qui suppriment les résultats négatifs et dissimulent les effets indésirables - le-blog-sam-la-touch.over-blog.com 21 mars 2022

La médecine est corrompue par la domination des grandes entreprises pharmaceutiques, qui suppriment les résultats négatifs et dissimulent les effets indésirables, selon un article du BMJ reviewer par des pairs (Daily Sceptic).

La médecine fondée sur les preuves a été corrompue par les intérêts des entreprises, l’échec de la réglementation et la commercialisation du monde universitaire, qui agissent pour supprimer les résultats négatifs des essais, dissimuler les effets indésirables et retenir les données brutes de la communauté des chercheurs universitaires, selon un article publié dans le British Medical Journal par Jon Jureidini de l’Université d’Adélaïde et Leemon B. McHenry de l’Université d’État de Californie.

« La médecine est largement dominée par un petit nombre de très grandes entreprises pharmaceutiques qui se disputent les parts de marché, mais qui sont effectivement unies dans leurs efforts pour étendre ce marché. La stimulation à court terme de la recherche biomédicale due à la privatisation a été célébrée par les champions du marché libre, mais les conséquences involontaires à long terme pour la médecine ont été graves. Le progrès scientifique est entravé par la propriété des données et des connaissances, car l’industrie supprime les résultats négatifs des essais, ne signale pas les événements indésirables et ne partage pas les données brutes avec la communauté des chercheurs universitaires. Des patients meurent à cause de l’impact négatif des intérêts commerciaux sur le programme de recherche, les universités et les organismes de réglementation.

La responsabilité de l’industrie pharmaceutique envers ses actionnaires signifie que la priorité doit être donnée à ses structures de pouvoir hiérarchiques, à la loyauté envers le produit et à la propagande de relations publiques plutôt qu’à l’intégrité scientifique. Bien que les universités aient toujours été des institutions d’élite susceptibles d’être influencées par les dotations, elles ont longtemps prétendu être les gardiennes de la vérité et la conscience morale de la société. Mais face à l’insuffisance du financement public, elles ont adopté une approche de marché néolibérale, recherchant activement des financements pharmaceutiques à des conditions commerciales. En conséquence, les départements universitaires deviennent des instruments de l’industrie : en contrôlant le programme de recherche, en rédigeant des articles de revues médicales et en assurant la formation médicale continue, les universitaires deviennent des agents de promotion de produits commerciaux. Lorsque des scandales impliquant des partenariats entre l’industrie et les universités sont révélés dans les médias grand public, la confiance dans les institutions universitaires est affaiblie et la vision d’une société ouverte est trahie.

L’université d’entreprise compromet également le concept de leadership universitaire. Les doyens qui ont accédé à leur poste de direction grâce à d’éminentes contributions à leur discipline ont parfois été remplacés par des collecteurs de fonds et des gestionnaires universitaires, qui sont contraints de démontrer leur rentabilité ou de montrer comment ils peuvent attirer des sponsors. En médecine, ceux qui réussissent dans le milieu universitaire sont susceptibles d’être des leaders d’opinion (KOL en langage marketing), dont la carrière peut progresser grâce aux opportunités offertes par l’industrie. Les KOL potentiels sont sélectionnés sur la base d’un ensemble complexe d’activités de profilage menées par les entreprises ; par exemple, les médecins sont sélectionnés en fonction de leur influence sur les habitudes de prescription d’autres médecins. L’industrie recherche les KOL pour cette influence et pour le prestige que leur affiliation universitaire apporte à l’image de marque des produits de l’entreprise. En tant que membres bien rémunérés de conseils consultatifs pharmaceutiques et de bureaux de conférenciers, les KOL présentent les résultats des essais de l’industrie lors de conférences médicales et dans le cadre de la formation médicale continue. Au lieu d’agir comme des scientifiques indépendants et désintéressés et d’évaluer de manière critique les performances d’un médicament, ils deviennent ce que les responsables du marketing appellent des “champions du produit” ».

Je soupçonne que la confiance des auteurs dans le gouvernement et le financement public pour libérer la médecine des agendas prédéterminés est mal placée, comme l’a montré la propagande du gouvernement pendant la pandémie (et sur de nombreuses autres questions). Mais les arguments concernant les corruptions que la domination des grandes entreprises pharmaceutiques apporte au développement et à l’essai des médicaments méritent d’être pris au sérieux. le-blog-sam-la-touch.over-blog.com 21 mars 2022


Le Sénat refuse une enquête sur un rapport entre vaccination covid et décès - lemediaen442.fr 23 mars 2022

Le Dr Toubiana a déposé une demande de pétition pour que le Sénat fasse procéder à une analyse de la mortalité toutes causes confondues en fonction du statut vaccinal des personnes. La commission sénatoriale a refusé cette demande de transparence sur les données. Pourquoi une telle obstruction ?

Dans une tribune reproduite ci-dessous [les inters sont de la rédaction], plus de 700 universitaires, chercheurs, professionnels de la santé et du droit interpellent le Sénat afin d’obtenir une commission d’enquête. Ils demandent à ce que les sénateurs acceptent enfin de faire procéder à une analyse de la mortalité toutes causes confondues en fonction du statut vaccinal des personnes. Un sujet d’importance alors même que certains évoquent déjà une possible vaccination obligatoire après la présidentielle, notamment en cas de réélection d’Emmanuel Macron.

Existe-t-il une relation entre la date de vaccination et la date de décès ?

Le Dr Laurent Toubiana a déposé le 19 février 2022 une pétition réclamant que le Sénat fasse procéder à une analyse de la mortalité toutes causes confondues en fonction du statut vaccinal des personnes. Les données existent dans Système National des Données de Santé (SNDS) qui permet de connaître l’âge et le sexe des personnes, les dates d’injection des « vaccins anti-covid » ainsi que les marques et les numéros de lots de vaccins utilisés, les dates d’injections de vaccins antigrippaux (pour bénéficier d’un référentiel de comparaison) et enfin la date des éventuels décès des personnes. Ces données doivent permettre de déterminer précisément la mortalité des personnes vaccinées et non-vaccinées par tranche d’âge et par période, de constater s’il existe ou non une relation entre la date de vaccination et la date de décès et enfin d’observer si les injections anti-Covid ont une spécificité ou non relativement aux injections antigrippales de ces dernières années.

Des données nécessaires à la recherche sur les effets de la vaccination covid cachées par le Sénat

Cette analyse des décès toutes causes confondues est cruciale au regard de l’objet de cette commission d’enquête. Or, la commission sénatoriale chargée de faire le tri dans les pétitions reçues a refusé cette demande de transparence sur les données, et l’a fait de surcroît sans en donner aucune justification. La motivation des décisions administratives constitue pourtant une obligation légale traduisant un droit essentiel des citoyens et une forme de protection contre l’arbitraire du pouvoir politique. C’est une exigence démocratique évidente. C’est pourquoi nous, universitaires, chercheurs, professionnels de santé et professionnels du droit, demandons d’urgence au Sénat de reconsidérer sa décision et d’assurer sur ce sujet la transparence totale sans laquelle il ne peut pas prétendre « répondre aux inquiétudes » des citoyens de ce pays comme il s’y est engagé.

Des « vaccins » expérimentaux trop vite produits

En un peu plus d’un an, quelques 140 millions de doses ont été administrées en France. 94 % des personnes âgées de plus de 12 ans ont ainsi reçu au moins une dose, le plus souvent deux ou trois. De tels chiffres sont sans précédent dans l’histoire. Les dits « vaccins » utilisés sont pourtant des produits innovants, mis au point en à peine quelques mois. D’ordinaire, la création de nouveaux médicaments, a fortiori ceux à but prophylactique comme un vaccin, requiert de nombreuses années et de longs essais thérapeutiques avant leur mise sur le marché. Un nouveau médicament nécessite par ailleurs une veille sanitaire particulièrement rigoureuse et une transparence totale sur les analyses des effets indésirables voire un arrêt de l’expérimentation si leur fréquence est importante.

Une vaccination inefficace

Chacun sait aujourd’hui que, malgré les promesses des industries pharmaceutiques reprises à leur compte par les gouvernements, cette immense campagne de vaccination n’a pas endigué les épidémies successives provoquées par les différents variants, n’empêchant ni les contaminations (on peut par exemple être « vacciné » avec trois doses et attraper malgré tout le virus), ni le développement de formes plus ou moins sévères de maladie. C’est ainsi que, en février 2022, selon la DREES, 70% des personnes entrées à l’hôpital et déclarées « Covid » étaient vaccinées. Reste à examiner la question des effets secondaires.

De graves effets indésirables

Le dernier rapport de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) fait état de plus de 137 000 effets indésirables renseignés en France, dont un quart considérés graves. Eudravigilance met par ailleurs en ligne les remontées de pharmacovigilance européenne et comptabilisait à la mi-février 2022 plus de 17 000 décès signalés par des professionnels de santé. Aux Etats-Unis, les chiffres publiés par la VAERS sont plus impressionnants encore. La plupart des agences sanitaires refusent pourtant de reconnaître le lien entre les décès et la vaccination, sous des prétextes « méthodologiques » dont on peut légitimement redouter qu’ils masquent des enjeux politiques, a fortiori en période de campagne électorale. En effet, chacun peut aller consulter les Z-scores sur Euromomo (European mortality monitoring) et constater comme nous qu’une surmortalité anormale chez les 15-44 ans est concomitante aux campagnes de vaccination. Cette observation ne concerne pas que la France, elle se retrouve un peu partout en Europe (Autriche, Belgique, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Norvège, Pologne, Portugal et Suède), de même qu’elle s’observait déjà en Israël à la fin de l’été dernier. Ajoutons que le rapprochement des courbes de décès disponibles sur Eurostat et des courbes du nombre de vaccins distribués par âge montre de de fortes concomitances entre ces deux événements. lemediaen442.fr 23 mars 2022


Jour 1 du Tribunal populaire de l'opinion publique - 23 mars 2022 francesoir.fr

- La vaccination contre le Covid-19 est inconstitutionnelle en vertu de la jurisprudence historique

- « Il n’y a pas de pandémie Covid »

- L’efficacité des traitements précoces masquée et censurée

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Jour 2 du Tribunal populaire de l'opinion publique - francesoir.fr 23 mars 2022

Au cours de la deuxième journée du Grand Jury, le Tribunal populaire de l’opinion publique examinait le contexte géopolitique et historique dans lequel s’inscrit la pandémie de coronavirus.

LVOG - Une analyse comportant une falsification grotesque de l'histoire, à savoir : "l’implication de Wall Street dans le financement de la création de l’Union soviétique" est une pure invention destinée à discréditer le socialisme que n'incarnera jamais l'Union soviétique après la mort de Lénine en 1924. J'ai aussi relevé une confusion sur la Chine qui ne s'oppose pas au nouvel ordre mondial conçu par l'oligarchie anglo-saxonne, elle y participe en souhaitant y jouer un rôle plus actif afin de préserver ses intérêts car elle a bien conscience que les siens ou leur sort et ceux du capitalisme en général sont liés.

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MOUVEMENT OUVRIER OU ANTI-OUVRIER ?

Les courants d'extrême gauche les plus dégénérés sont ceux issus des courants se réclamant du trotskisme, accessoirement du maoïsme. En voici un nouvel exemple.

Voilà ce qui arrive quand vous avez été un jour embrigadé dans un courant politique où vous avez subi un lavage de cerveau réduisant vos facultés cognitives à un dogme fossilisé, tandis que vos neurones s'en sont trouvés atrophiés au point de ne plus pouvoir observer la réalité autrement que par le prisme déformant de la propagande officielle.

Finalement vous vous retrouvez ouvertement à combattre dans le camp de vos ennemis d'hier, et toutes les précautions oratoires auxquelles vous pourrez recourir pour le nier seront maladroites et vaines, puisque le constat sur lequel repose votre analyse de la situtation ou sur lequel vous avez construit votre argumentation est conforme à celui de l'OTAN ou vous le partager avec Macron.

Des extraits d'articles parus dans le blog Arguments pour la lutte sociale (aplutsoc) Les auteurs de ce courant politique en assument la responsabilité ou partagent le contenu de ces articles.

Révélateur.

Retenez bien cela avant de lire ces articles, dans tous ces documents, vous trouverez trace ni des bombardements de la population civile du Dombass depuis 2014 par l'armée ukrainienne et leurs 14.000 morts, ni des organisations néonazis qui participent au gouvernement, qui sont intégrées dans l'armée, etc. ni des discriminations intolérables que Porochenko adopta en 2014 contre la population russophone d'Ukraine, ni de l'interdiction du parti communiste, ni des multiples agressions perpétrées par ces milices fascistes contre des syndicalistes ou des militants de l'opposition, etc.

Vous comprendrez que la position adoptée par ces raclures repose exclusivement sur le déni de la réalité. Que vaut une analyse ou une position qui repose sur le mensonge ? Il suffit de rétablir les faits pour que sa nature réactionnaire apparaisse au grand jour. Il y a de quoi pour les travailleurs et jeunes être dégoûtés par le mouvement ouvrier, d'où ma réaction pour leur montrer que le mouvement ouvrier c'est autre chose.

Comment pourrais-je les appeler à le rejoindre dans de telles conditions, c'est impensable, désolé. Si maintenant personne ne veut rejoindre mon courant politique fidèle au socialisme, c'est ce que je serais tenté de vous dire, s'il vous plaît, ne venez pas vous plaindre par la suite de votre sorte.

La gauche européenne solidaire de l’Ukraine – Déclaration commune de partis d’Europe de l’Est - aplutsoc 12 mars 2022

- Nous, partis progressistes d’Ukraine, de Lituanie, de Finlande, de Tchéquie, de Roumanie, de Pologne, condamnons fermement cette invasion qui contrevient à toutes les valeurs que nous défendons. (La rhétorique de l'invasion adoptée par l'OTAN que nous condamnons - LVOG)

- Nous appelons tous les gouvernements de nos pays et l’Union Européenne à fournir toute l’assistance nécessaire. Nous soutenons, entre autres, l’envoi de matériel militaire... (Ce qui signifie qu'ils sont favorables au déclenchement d'une troisième guerre mondiale en Europe, nous, nous contre évidemment. - LVOG)

Notre solidarité s’exprime aussi en faisant écho aux revendications du mouvement ukrainien Sotsialniy Rukh (Mouvement Social) et des syndicats ouvriers. (Vous verrez plus loin de quoi il retourne vraiment de ce Mouvement Social - LVOG)

- Nous appelons la BCE à prendre en charge... (Ils en appellent à la BCE, nous, nous ne nous reconnaissons pas dans la BCE, nous appelons à sa dissolution. - LVOG)

- Nous appelons l’Union Européenne à assurer sa solidarité et son soutien financier... (Là c'est plus clair, ce sont des agents de l'UE aux ordres de Washington. LVOG)

- L’Union Européenne et ses états membres doivent agir avec fermeté... (Suivait une liste conforme aux sanctions adoptées par les Etats-Unis, la France, etc. LVOG)


Le Mouvement social ukrainien

- Le Mouvement social ukrainien s’adresse à Volodymyr Zelensky : pour défendre le pays, on ne doit pas porter atteinte aux droits des travailleurs ! - aplutsoc.org 19 mars 2022

aplutsoc.org - Nous avons reçu la traduction de cette déclaration, faite par Ian Malewski, directeur de la revue Inprecor :

Inprecor - Oppose ton veto au projet de loi 7160 ! Protèges les travailleurs !

LVOG - Qui tutoie ainsi le Mouvement social ukrainien ? Leur pote, leur cher président, Volodymyr Zelensky ! Voilà réglé le compte du Mouvement social ukrainien mentionné dans l'article précédent. - LVOG)


17 mars – 18 heures : Russie hors d’Ukraine ! Solidarité et accueil partout ! - Aplutsoc

Aplutsoc reproduit l’appel à rassemblement partout ce jeudi 17 mars à 18H et encourage tous ses lecteurs et amis à répondre à celui-ci.

Les associations signataires appellent à venir manifester le jeudi 17 mars, dans toutes les villes de France, pour exprimer notre solidarité avec la population d’Ukraine victime du crime d’agression commis par le gouvernement russe contre leur pays. (Pour nous l'agresseur c'est l'OTAN et non la Russie, parce que nous avons en mémoire les 8 dernières années écoulées en Ukraine, les 3 dernières décennies, les évènements qui se sont produits au cours des derniers mois en Ukraine qui témoignaient que l'OTAN avait programmé une vaste offensive militaire contre la population russe d'Ukraine prélude à l'installation de missiles nucléaires pointés en permanence sur Moscou, autant d'éléments que ces suppôts de l'OTAN ont totalement occultés. - LVOG)

Premier signataires : Alliance Sciences société, Amnesty International France, le Barreau de Paris, la Chaîne de l’Espoir, CCFD-Terre Solidaire, CEDETIM, Centre Primo Lévi, Cimade, Coopératives européennes Longo Maï, Coordination SUD, CRID, Elena, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, European Prison Litigation Network, Euro Créative, Forum Civique Européen France, Gisti, les Nouveaux Dissidents, Russie-Libertés, Solidarités International

LVOG - N'y aurait-il pas une grande partie de la population ukrainienne qui serait victime depuis 2014 du "crime d’agression commis par le gouvernement" ukrainien ? N'y aurait-il pas 30% d'Ukrainiens de nationalité russe, et 80% d'Ukrainiens russophones et qui ont de la famille en Russie u en Biélorussie ? Passons sur le fait qu'il a été élu avec 50% d'abstentions, si on rajoute les votes blancs et nuls plus le ou les millions qui n'étaient pas inscrits sur les listes électorale, Zelenski est illégitime.

Sans mal, ils ont trouvé encore plus décomposé

Document – Pour un mouvement mondial uni pour : Les troupes de Poutine hors d’Ukraine ! En soutien à la résistance du peuple ukrainien. Non à l’OTAN. (UIT-CI) - aplutsoc 9 mars 2022

- L’invasion de l’Ukraine par la Russie doit être dénoncée par toutes les organisations qui se réclament de la gauche et du mouvement ouvrier et populaire. Il n’y a aucune excuse qui puisse justifier le massacre et la destruction que Poutine commet actuellement avec cette guerre. (Dans ce texte, pas un mot sur les bombardements de la population civile du Dombass depuis 2014 par l'armée ukrainienne et leurs 14.000 morts, et vous ne trouverez pas une seule référence aux organisations néonazis

- Nous soutenons la résistance ukrainienne pour vaincre l’invasion. Nous défendons leur droit de se défendre et le droit du peuple ukrainien à l’autodétermination. (Alors que l'Ukraine est sous l'emprise de l'OTAN et que la résistance ukrainienne est essentiellement composée de néonazis. - LVOG)

- Rupture des relations diplomatiques avec la Russie (Ce qui contraindrait la Russie à entrer en guerre contre l'OTAN, c'est ce qu'à expliquer Poutine et son ministre des Affaires étrangères, comme quoi on a affaire à de dangereux fous furieux. - LVOG)

Secrétariat international (SI) de l’UIT-QI (Unité internationale des travailleuses et travailleurs-Quatrième Internationale) 5 mars 2022

C'est dans cette organisation internationale que figure le courant trotskiste du NPA (ex-LCR).


Le 26 mars 2022

Vous avez le coeur bien accroché, attention aujourd'hui c'est du lourd !

Pour vous mettre en condition, vous libérer de toute appréhension, vous aider à vous armer de patience et de courage, à garder le moral, à avoir confiance en notre cause, j'ai cru bon d'écrire ce texte ce matin.

Malheur à tous ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, qui considèrent que ce que la société leur apporte serait acquis définitivement, alors qu'il est principalement le produit de la lutte de classe des exploités et des opprimés pour leur émancipation du capitalisme depuis plus de deux siècles !

Au cours du XIXe et XXe siècle deux conceptions de la lutte de classe se sont affrontées en permanence.

La première partait du principe, que cette lutte ne devait se fixer que des objectifs à sa portée ou qu'elle pouvait atteindre dans l'immédiat dans le cadre du capitalisme, considérant qu'une fois atteint ces acquis sociaux ou politiques le seraient définitivement tout en attribuant au capitalisme des vertus progressistes éternelles quasi-miraculeuses, de sorte qu'il arriverait forcément un moment où l'ensemble de la population toutes classes confondues accèderaient au bien-être, où chacun se réaliserait sur le plan individuel, où les différents peuples vivraient en harmonie et où la paix règnerait définitivement sur Terre.

Tous ces objectifs seraient atteints dans le cadre du mode de production capitaliste, dès lors il était inutile de de se fixer celui de l'abolir ou d'envisager de le remplacer par un autre mode de production, puisqu'il réaliserait les objectifs que le socialisme s'était fixé. Finalement, être socialiste ou être pro capitaliste revenait au même ou à partager le même combat au profit du capitalisme, des exploiteurs et des oppresseurs, puisque que le système économique basé sur l'exploitation de l'homme par l'homme devait demeurer en place éternellement.

Voici en gros ce que signifiait être de droite ou de gauche. On comprend mieux dès lors, pourquoi à la longue plus rien ne devait finir par les distinguer ou pourquoi la véritable nature réactionnaire de la gauche allait se révéler au grand jour au fur et à mesure que la crise qui mine l'existence du capitalisme allait s'amplifier.

L'autre conception de la lutte de classe des exploités et des opprimés part du principe ou postulat inverse de celui énoncé précédemment, considérant qu'aucun acquis social ou politique ne l'est jamais définitivement tant que le capitalisme existera, il est seulement le produit d'un rapport de force entre les classes qui leur était favorable à un moment donné ou durant toute une période, et il peut disparaître à tout moment dès lors que ce rapport s'inverse ou il ne leur est plus favorable, ce qui est le cas depuis plus de 30 ans déjà, d'où la nécessité de situer le combat politique dans la perspective d'une révolution politique et sociale consistant à renverser les institutions en place pour ensuite s'attaquer aux fondements du capitalisme, conditions sans lesquelles l'objectif d'éradiquer les inégalités sociales, de vivre dans une société meilleure ou plus juste, etc. est un leurre, une vue de l'esprit, un mythe, une supercherie politique.

Voilà ce que signifie réellement être socialiste ou communiste, comme vous voudrez, mais on pourrait dire aussi bien ou tout simplement humaniste, car on ne peut pas prétendre l'être en soutenant un régime basé sur l'exploitation et l'oppression, par ignorance ou opportunisme.

Quant à ceux qui prophétisent que le socialisme serait une utopie qui ne se réalisera jamais, à croire qu'ils en tirent une sadique satisfaction ou ils se réjouissent par avance du sort cauchemardesque et injuste que le capitalisme a réservé à tous les peuples, pour ce faire, il faut noter qu'ils en arrivent à nier également l'ensemble du processus historique, qui a abouti à l'avènement de la civilisation humaine que les hommes n'avaient jamais imaginé au cours des millénaires antérieurs, ils se demandent bien par quel miracle cela a pu se produire en guise d'explication.

Pour ces esprits limités et bornés, ces ignorants, ce processus a débuté sous les auspices bienveillants du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme, sans doute lors de la formation du système solaire, et il n'y a aucune raison qu'il n'en soit pas toujours ainsi, puisque le soleil continuera de briller au-dessus de nos têtes, niant que la société actuelle est le produit des différents modes de production qui se sont succédés une fois que le développement des forces productives ne permettait plus de les contenir dans le mode de production antérieur, jusqu'à ce qu'on en arrive à la situation actuelle où il est désormais possible de satisfaire tous les besoins des 7,8 milliards d'habitants de notre planète, ce qu'ils nient aussi, allant même jusqu'à cautionner les mesures antisociales adoptées par les différents gouvernements ou prônées par le Forum économique mondial pour réduire le niveau de vie de la population dans les pays occidentaux ou les plus développés synonyme de régression sociale, pourquoi, mais tout simplement parce que la crise du capitalisme l'exige. Pire encore, ils vont jusqu'à affirmer que les ressources de notre planète ne permettraient pas de satisfaire les besoins des peuples du reste du monde, leur interdisant par avance d'accéder au même niveau de développement, tout en versant une larme sur leur triste sort auquel de fait ils participent, d'où le combat acharné et sans concession que l'on mène contre ces agents du capitalisme qui avancent masqués.

Il ne vous aura pas échappé que toute leur argumentation antisocialiste, repose uniquement sur une multitude de dénis qui confinent à la folie ou illustrent parfaitement le degré de décomposition ou de schizophrénie auquel ils sont parvenus. Alors qu'il suffit d'observer tranquillement et sérieusement comment s'est déroulé le développement du processus historique d'où est issue notre société et les contradictions qui l'accablent et qui constituent de nos jours une grave menace pour sa survie, pour comprendre que tout système économique comporte un début et une fin, des limites, et qu'il est condamné à disparaître un jour ou l'autre, limites au-delà desquelles ou s'il ne parvenait pas à les dépasser, ce système économique serait condamné à entrer en putréfaction entraînant dans son sillage l'ensemble de la société.

Ce n'est pas une vue de l'esprit ou de la propagande de ma part, c'est ce qui arriva jadis à des civilisations florissantes (Harappa, égyptienne, chinoise, en Mésopotamie, etc) qui ne parvinrent pas à concevoir un mode de production supérieur ou qui demeurèrent isolées, elles disparurent ou elles furent détruites, à ceci près que de nos jours avec la mondialisation du capitalisme, c'est l'humanité toute entière qui serait menacée de disparition si on ne parvenait pas à passer au socialisme.

L'impasse dans laquelle se trouvent plongés le mouvement ouvrier et tous les peuples, est en grande partie le produit de la conception de la lutte de classe que j'ai exposée en premier, qui consiste à s'en remettre au capitalisme pour régler les problèmes qu'ils a engendrés lui-même et qu'il n'a jamais été capable de résoudre, croire qu'il en sera capable un jour après avoir démontré le contraire tout au long du XXe siècle, serait tout bonnement suicidaire.

D'où mon appel pressant à reconsidérer le socialisme dans sa version originelle, le socialisme scientifique élaboré par Marx et Engels, en l'adaptant à notre époque bien entendu, sous peine sinon d'en faire un dogme insipide, en l'étudiant sérieusement sans tenir compte de la manière dont les uns et les autres se sont employés à l'interpréter en le déformant, en examinant comment Lénine le mit en pratique avec succès dans des conditions déterminées, tout du moins jusqu'à sa mort en 1924 et pas au-delà, puisque tous ses successeurs furent des antisocialistes, ce qui nécessite là encore de faire abstraction des interprétations fallacieuses et intéressées de la révolution russe de 1917 de la part des ennemis du socialisme, si vous parvenez à éviter tous ces écueils, j'ai bien conscience que c'est une épreuve redoutable à passer mais toutefois pas impossible pour peu qu'on parvienne à s'armer du matérialisme dialectique ou qu'on dispose d'un esprit critique acéré, vous vous apercevrez que le socialisme n'a jamais été réfuté, ou les faits depuis le milieu du XIXe siècle ont confirmé la justesse de la description du fonctionnement du capitalisme qu'en avaient fait Marx et Engels, ainsi que son orientation et les conclusions politiques qu'ils en tirèrent.

La société et le monde tels qu'ils se sont développés jusqu'à nos jours depuis l'avènement du capitalisme et que Marx et Engels en ont découvert les lois de fonctionnement, diffèrent avec toutes périodes antérieures, dans la mesure où non seulement le capitalisme constituait la dernière étape du cycle du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme, le capitalisme n'a engendré aucun autre mode de production, aucune autre classe exploiteuse, je mets quiconque au défi de prouver le contraire, mais les hommes sont parvenus à prendre conscience de l'ensemble du processus historique, fait déterminant s'il en est, qu'on occulte totalement, soit dit en passant, ce qui manifestement fut impossible aussi longtemps que le développement des forces productives n'avaient pas permis d'atteindre cette étape décisive, qui coïncide pour la première fois dans l'histoire des hommes avec la possibilité de mettre un terme à l'exploitation de l'homme par l'homme, qui est à l'origine de toutes les souffrances ou tous les malheurs qui accablent de nos jours tous les peuples, de réaliser enfin notre émancipation, de sorte que la liberté ne soit plus non plus une utopie.


Un commentaire rédigé rapidement sur les coups de minuit suite à la lecture de l'article suivant.

Guerre à la Covid-19 : Une quintuple et cinglante défaite des pays membres de l’OTAN par Dominique Delawarde - reseauinternational.net 25 mars 2022

https://reseauinternational.net/guerre-a-la-covid-19-une-quintuple-et-cinglante-defaite-des-pays-membres-de-lotan/

Général Dominique Delawarde - Ancien chef «Situation-Renseignement-Guerre électronique» à l’État major interarmées de planification opérationnelle

Moi je suis ancien chef de que dal, et je crois que cela est mieux ainsi, à vous de juger.

- Quadruple non-sens (Contresens aurait été mieux - ajouté plus tard), c'est tellement évident que cela en est navrant, il l'a fait exprès ou quoi ?

L'opération engagée en janvier 2020 dans le cadre de l'inauguration du "Great Reset" est au contraire une formidable victoire pour les tenants du Forum économique mondial, un succès sur toute la ligne, tout s'est déroulé ou presque comme ils l'avaient programmé de longue date, les 194 pays sans exception présents à l'ONU ont répondu présent comme un seul homme.

- Une défaite sanitaire = Ils ont fait le maximum de morts qu'ils souhaitaient, c'est merveilleux, certes pas assez par rapport aux prévisions, quoique, attendons les effets secondaires en terme de maladies auto-immunes les années ou décennies à venir, il pourrait y avoir d'agréables surprises.

- Une défaite scientifique = Au contraire ils ont réussi à bannir les molécules efficaces et à refourguer des substances expérimentales déclenchant des variants et tuant plus de patiences que le covid lui-même, quel exploit !

- Une défaite économique = Les plus riches se sont enrichis comme jamais à une vitesse fulgurante pendant cette période en milliers de milliards de dollars, euros, etc. un succès épatant à sabrer le champagne !

- Une défaite sociale et sociétale = Ils ont atomisé toutes les classes sociales, neutralisé la lutte des classes, plongé la population dans une psychose collective tout en s'attaquant à des pans entiers de la législation du travail, la cerise sur le gâteau...

J'ajoute hors commentaire, que des articles foireux dans ce genre il y en a à la pelle tous les jours, on s'épuise à lire toutes ces conneries, je crois qu'il va être tant de passer à autre chose.

Tous ces gens-là ne veulent voir qu'un aspect de la réalité, celui qui leur convient ou les arrange en fonction de leur idéologie, ils en deviennent aveugles ou ils manipulent sciemment les lecteurs, je n'en sais rien, et à partir de là ils vont fabriquer une interprétation qu'ils vont substituer à la réalité, du coup, si vous la prenez pour argent comptant, vous aurez tout faux ou ils vous amèneront à partager leurs analyses qui correspondent à une autre orientation politique que la vôtre, et vous vous retrouverez dans une confusion inextricable ou vous ne comprendrez plus rien à la situation.



INFOS EN BREF (TWITTER)

L'ennemi de tous les peuples : le capitalisme et ses institutions nationales, régionales, internationales.

France

- Opération escargot des entreprises des travaux agricoles sur le périphérique de Caen en direction de la Préfecture du Calvados contre la hausse des prix des carburants.

- Nouvelle opération escargot des routiers et travailleurs du BTP sur la rocade de Rennes ce soir après l'opération de ce matin contre la hausse des prix des carburants. (@Rennes24)

- Une opération escargot est aussi en cours sur la rocade de Chartres et à Limoges contre la flambée des prix des carburants. (@Rennes24)

- Des centaines de personnes ont défilé dans les rues de Pointe-à-pitre en Guadeloupe pour le Carnaval malgré l'interdiction des défilés par la Préfecture pour raisons sanitaires. Le pass sanitaire et le couvre-feu sont toujours en vigueurs sur l'île. (Canal 10)

LVOG - Plutôt des milliers le poing levé !

Chine

- Des commerçants du marché de vêtements de Hangzhou en Chine manifestent contre les difficultés économiques provoquées par les restrictions contre le covid-19. Les commerçants demandent un remboursement et une réduction des loyers.

Une manifestation contre les restrictions a éclaté dans un quartier confiné depuis 23 jours sur la rue Nantou à Shenzhen en Chine après des rumeurs que des personnes seraient mortes de faim. Un poste de contrôle de prévention des épidémies a été détruit par des habitants.

- Une manifestation contre le confinement aurait eu lieu dans un quartier de Chongqing en Chine. Les habitants scandent : « On veut manger ! On veut vivre ! »

Sri Lanka

- Les examens scolaires ont été annulés pour des millions d'élèves au Sri Lanka faute de papier et d'encre tandis que la crise et les pénuries touchent de plus en plus de secteurs. Les premiers Sri-lankais ont commencé à fuir le pays après un mois à lutter pour pouvoir manger.

- Manifestations massives au SriLanka alors que le pays fait face à sa pire crise économique depuis 1948 avec des pénuries de carburants, médicaments, nourritures et d'électricité en plus de la forte inflation. Plusieurs personnes sont mortes en faisant la queue pour de l'essence.

Pour en savoir plus sur la situation à Sri Lanka (c'est à côté de chez moi), en anglais :

- Cliquez ici

Cette causerie au format pdf (35 pages)



INTRODUCTION

Ils osent tout. En famille ils font l'apologie d'un monstre de cruauté.

Elle disait que 500 000 enfants irakiens morts, ça en valait la peine. Madeleine Albright est décédée et va pouvoir leur dire en face - lemediaen442.fr 24 mars 2022

Au nom des 500 000 enfants irakiens morts suite à l’invasion américaine en Irak et aux propos de Madeleine Albright qui, à cette question d’une journaliste « Un demi-million d’enfants sont morts, c’est plus qu’à Hiroshima, est-ce que cela en vaut le prix ? » répondait du tac au tac : « C’est un choix très difficile, mais nous pensons que cela en vaut le prix. » lemediaen442.fr 24 mars 2022

Elle eut comme professeur Zbigniew Brzezinski, tout s'explique, on lui doit toutes les guerres entreprises par l'impérialisme américain au cours des dernières décennies.

- Madeleine Albright, la mort d'une grande diplomate du XXe siècle - lesechos.fr 24.03.2022

Son parcours est un condensé du rêve américain : née à Prague, elle était la fille de réfugiés tchèques d'origine juive.

LVOG - Tiennent-ils à ce point-là à ce que les juifs inspirent la haine ? Il faut croire.

- "Une voix passionnée pour la liberté et la démocratie" : Bill Clinton rend hommage à Madeleine Albright - bfmtv.com 24.03.2022

- Madeleine Albright, première cheffe de la diplomatie américaine et "voix passionnée pour la liberté" - challenges.fr 24.03.2022

- Ses proches (...) saluent "une défenseure infatigable de la démocratie et des droits humains" - AFP/lexpress.fr 24.03.2022

- Joe Biden : « Une force dont les mains ont changé le cours de l’histoire ». Il se souvient de « sa foi fervente dans l’Amérique comme la nation indispensable ».

- "Elle a vécu le rêve américain et a aidé les autres à le réaliser", a salué l'ancien président américain George W. Bush

- Madeleine Albright était "une voix passionnée pour la liberté et la démocratie", a salué Bill Clinton. « Peu de leaders ont été aussi parfaitement adaptés à l’époque qu’ils ont servie », a également déclaré M. Clinton.

Dans un communiqué, l'ancien président a rendu hommage à certains de ses nombreux combats, pour "mettre fin au nettoyage ethnique en Bosnie et au Kosovo", "soutenir une expansion de l'Otan aux pays d'Europe centrale" ou "réduire le niveau de pauvreté".

- Le New York Post précise qu’elle a poussé Bill Clinton à intervenir militairement au Kosovo en 1999. « Le bombardement des anciens Etats yougoslaves a aidé à définir le rôle post-soviétique de l’alliance occidentale à un moment où l’avenir de l’Otan posait question. Albright était une partisane de l’expansion de l’Otan, supervisant l’ajout de la Pologne, de la Hongrie et de la République Tchèque », observe d’ailleurs la BBC.

- Antony Blinken, qui est aujourd'hui à la tête de son département d'Etat, a salué une "diplomate brillante" qui "a passé sa vie à servir" son pays d'adoption. "Ayant vécu directement les horreurs de la guerre (...), elle pensait que les Etats-Unis doivent répondre avec force aux dictateurs et aux tyrans."

- L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a assuré qu'elle était l'une "des personnes les plus remarquables" avec lesquelles il ait eu le privilège de travailler, louant sa "profonde compassion pour l'humanité".

- Le président israélien Isaac Herzog a lui salué dans un tweet "une icône féministe, une dirigeante exceptionnelle" et "une véritable amie d'Israël".

- En avril 2012, en lui décernant la "médaille présidentielle de la liberté", la plus haute décoration civile des Etats-Unis, Barack Obama avait salué son "courage et sa ténacité qui ont permis de ramener la paix dans les Balkans et ont ouvert la voie au progrès dans certains des lieux les plus instables du monde".

- Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a quant à lui salué dans un communiqué une "pionnière" et un "modèle", et a confié avoir "toujours été frappé par ses sages conseils, sa profonde expérience, sa vision unique, sa constante humanité, sa chaleur et son esprit".

- La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également salué «une Atlantiste dévouée, une grande femme», engagée pour «la démocratie et la liberté».

(Sources des témoignages recueillis : courrierinternational.com ; AFP ; lexpress.fr ; RT 24 mars 2022)

Elle sera une des artisanes du bombardement et de l'occupation de la Yougoslavie par l'OTAN

24 mars 1999 : Le génocide des Serbes par l’OTAN… et Biden - reseauinternational.net 24 mars 2022

Par Vyacheslav Volodine, président de la Douma fédérale de Russie.

Il y a exactement 23 ans, le 24 mars 1999 les civils yougoslaves se sont réveillés des sirènes des raids aériens. L’OTAN bombardait Belgrade.

Environ 5000 personnes ont été tuées, plus de 10 000 ont été blessées. Un millier et demi d’infrastructures ont été détruites. Les bombardements se sont poursuivis sans interruption pendant 78 jours. Des armes à sous-munitions et des obus à l’uranium appauvri ont été utilisés.

Aucun des dirigeants des États-Unis et des pays de l’OTAN n’a jamais été puni.

De plus, l’actuel président américain Joe Biden était alors sénateur et a activement soutenu l’attentat, appelé à l’occupation de la Yougoslavie

Pour voir les photos :

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Vidéo. Madeleine Albright assume la mort de 500 000 enfants irakiens

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La dépendance de l'Union européenne à l'impérialisme américain devient totale

LVOG - Je veux dire qu'elle est assumée ouvertement comme telle, ils ne s'embarrassent plus de précautions oratoires, ils continuent de se prendre pour les maîtres incontestés du monde.

Biden et von der Leyen créent une task force pour décider de notre politique énergétique - francesoir.fr 25 mars 2022

Au terme du sommet de l’Union européenne ce vendredi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et Joe Biden, invité spécial, ont dépassé les prévisions les plus extravagantes sur l’inutilité de la représentation démocratique au sein des États membres. Les États-Unis veilleront à réduire la dépendance des Européens au gaz russe, en compensant par le gaz naturel liquide à hauteur de 15MMC (milliards de mètres cubes). Ce sera plus cher et plus difficile à transporter, mais c’est pour la bonne cause.

À cet effet, Biden et von der Leyen ont annoncé la création d’une Task Force, dont l’objectif sera précisément de "veiller à rompre cette dépendance à l’égard de la Russie". Au nom de l’indépendance, les achats en matière énergétique seront soumis à une sorte de commissariat politique. La Task force sera présidée par un représentant de la Maison-Blanche et un représentant de la présidence de la Commission européenne, a révélé Biden.

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Intox. Ils sont archi milliardaires et ils se contrefoutent de sanctions financières.

LVOG - Traduisez : L'UE cautionne les pratiques totalitaires des GAFAM en toute impunité. Qu'est-ce que vous allez chercher, voyons ils ont des intentions louables, ils servent la démocratie en légitimant les sites Internet faisant l'apologie du nazisme... Ils ne possèdent pas les plus puissants lobbies à Bruxelles pour des prunes, non ? Ils nous prennent vraiment pour des cons, faisons-les mentir !

Gafam : l'UE parvient à un accord pour encadrer le marché numérique - LePoint.fr 25 mars 2022

L'Union européenne met en place « des obligations applicables immédiatement, des délais courts et stricts (pour corriger les fautes éventuelles) et des sanctions dissuasives », a résumé le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton... AFP/LePoint.fr 25 mars 2022


A bas le capitalisme, pour une République sociale espagnole !

En Espagne, la hausse des prix alimente la colère sociale - Le Monde 22 mars 2022

« A la veille du Conseil européen des jeudi 24 et vendredi 25 mars, les deux grandes centrales syndicales espagnoles, ainsi que les principales associations de consommateurs, ont prévu une manifestation à Madrid pour dénoncer la flambée des prix des carburants, du gaz et de l’électricité, mercredi 23 mars. Il s’agit du dernier épisode de protestation qui secoue l’Espagne depuis plus d’une semaine, sur fond d’inflation à 7,5 %. Partout, le même malaise s’exprime dans les cortèges : « La hausse des prix nous ruine », clame la foule ».

Vêtus de gilets orange – un clin d’œil aux « gilets jaunes » français –, plus de 150 000 agriculteurs et éleveurs ont défilé dans la capitale, dimanche 20 mars, pour fustiger la hausse des coûts de l’essence et exiger des solutions en faveur du monde rural.

La veille, quelques milliers de personnes avaient foulé le pavé, à Madrid et Barcelone, contre ceux de l’électricité, dont la facture aux particuliers a crû de 80 % en un an, malgré la baisse des principales taxes approuvée dès septembre 2021. Lundi 21 mars, la confédération des confréries de pêcheurs, représentant près de 40 000 personnes et près de 10 000 embarcations, a amorcé une grève qui doit durer jusqu’à mercredi. Elle s’ajoute à celle commencée lundi 14 mars par les transporteurs routiers, qui met à l’épreuve la chaîne d’approvisionnement des supermarchés et des industries ». Le Monde 22 mars 2022


92.2% des décès présumés dus au covid-19 en Grande-Bretagne ont été vaccinés trois fois.

UK Government data proves the Covid Vaccination Campaign is a disaster; the Fully Vaccinated now account for 92.2% of all Covid-19 Deaths in England - The Exposé 24 mars 2022

L'article assez long est en anglais, mais il est illustré de nombreux graphiques qui parlent d'eux-mêmes.

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POLITIQUE

Votez Macron, lui au moins il ne changera jamais !

Pour Corbière (LFI), "le Poutine d'aujourd'hui n'est pas le même qu'il y a quelques mois" - Le HuffPost 24 mars 2022

LVOG - Votez pour le candidat de l'OTAN et de la guerre.

"Sans doute que ça doit aller beaucoup plus loin": Corbière veut renforcer les sanctions économiques contre la Russie - BFMTV 24 mars 2022

LVOG - Si Corbière est déjà ministre de la Guerre de Macron, comment pourrait-il devenir celui de Mélenchon ? A moins que d'être ministre de l'un ou de l'autre revienne au même, qui sait ?

Qu'est-ce qu'ils ne sortiraient pas comme grosses conneries pour être ménagés par les médias. Moi je ne pourrais pas, pas seulement parce que je ne suis pas un opportuniste, je suis gauchiste, c'est dans ma nature, je déconne !

Il y avait une façon de répondre sans répondre à la question à la con du journaliste.

- Soutenez-vous les sanctions prises par Macron contre la Russie ?

- Je ne suis pas à sa place, il doit savoir ce qu'il fait et il doit en assumer les conséquences, je ne me sens en rien engagé par les mesures adoptées par Macron

- Mais vous, si vous étiez à sa place, vous feriez quoi ?

- Je n'y suis pas, donc je ne peux pas vous répondre.

- Vous ne voulez pas le dire plutôt ?

- Si vous y tenez vraiment, c'est cela, je ne vous le dirai pas ou je vous le dirai le moment venu...

C'est toujours possible d'avoir le dernier mot avec ces abrutis de journalistes ou de leur clouer le bec. Sauf qu'en face d'eux ils ont des acteurs politiques tordus, qui vont être cons au point de se compromettre ou de tenir des propos où ils se contrediront, et ils se discréditeront au passage.

La position adoptée par LFI ou Mélenchon est d'autant plus désastreuse, que ceux qui auraient été attirés par cette pseudo-gauche et qui condamnaient l'armement de l'Ukraine iront voir ce qui se dit, où, mais à droite ou à l'extrême droite, celle officielle ou l'autre qui avance masquée.

La trahison de la gauche et de l'extrême gauche du socialisme se traduit ainsi, pire encore, il y a même des militants qui se prétendent encore sincèrement d'extrême gauche et qui se retrouvent dans des organisations d'extrême droite sans que cela les gêne, et au fil du temps ils vont adopter leur idéologie, là enfin, bien ancrés à l'extrême droite ils seront irrécupérables pour le socialisme. Je vous raconte cela suite à un témoignage qui date d'hier qui me l'a confirmé, hélas !

Parmi tous ceux qui défendent l'Ukraine aujourd'hui au côté de l'OTAN et Macron, qu'ils l'admettent ou non n'a aucune importance ici, la plupart sont sincères. Ils croient vraiment servir la cause du peuple ukrainien, alors qu'en réalité ils servent les intérêts de ses ennemis ou de ceux qui sont prêts à le sacrifier pour parvenir à leurs fins inavouables ou ils l'ignorent, ils refusent de l'entendre puisque c'est la partie adverse qui l'affirme, tandis que Poutine ou les autorités russes sont diabolisés.


Un constat qu'on peut partager.

Mélenchon le 20 mars à Paris

- Qui aurait imaginé qu’en France, entre 2015 et 2021, c’est-à-dire deux fois les mêmes, Hollande et Macron, sur 72 mois, les Français en ont passé 60 %, c’est-à-dire 44 mois, sous le régime de l’état d’urgence ? Qui aurait imaginé un tel niveau de répression policière et de violence face à un mouvement social comme celui des Gilets jaunes ? 2 500 blessés, 32 éborgnés, 5 mains arrachées, une morte, Mme Zineb Redouane, à Marseille. Qui aurait imaginé un fonctionnement de l’IGPN tel que pour 378 enquêtes pour violences sur des Gilets jaunes, 2 seulement aient donné lieu à de simples sanctions administratives ? (...)

Qui aurait imaginé qu’on verrait pleuvoir 2,2 millions d’amendes infligées pour non-respect des mesures sanitaires de la Covid ? Au total, en cinq ans, 22 lois touchant aux libertés : loi sur la sécurité intérieure, loi sur le secret des affaires, loi asile et immigration, loi sur les fake news, loi anti-casseurs, loi Avia, loi sécurité globale, loi renseignements, loi séparatisme, loi sur la justice, loi responsabilité pénale, et dix lois de restriction des libertés au nom de la crise sanitaire.

Et cela après qu’on a vu en trente ans 16 lois contre le terrorisme et 32 lois contre la délinquance, dont jamais une seule n’a donné lieu à un bilan. (...) Ça fait trente ans que ça dure, qu’on vote jusqu’à deux lois par an et voilà le bazar dans lequel on est ! (...)

(extraits de son discours)

Jean-Luc Mélenchon : « Ce quinquennat aura été celui d’une incroyable dérive autoritaire » (Informations ouvrieres (POI) n°698)

LVOG - Question à une roupie : A-t-il envisagé d'abolir toutes ces lois scélérates, toutes les lois ou mesures adoptées depuis 40 ans par les différents gouvernements ? Je n'en suis pas sûr du tout...


Le POID prit encore une fois en flagrant délit.

Extrait de l'éditorial de La Tribune des travailleurs par D. Gluckstein.

- Marioupol dévastée évoque Dresde (Allemagne) rasée en 1945.

LVOG - Comparaison totalement déplacée ou d'autant plus monstrueuse, que suite à la conférence de Yalta du 4 au 11 février 1945, les britanniques et les américains s'étaient entendus pour "soutenir l'Union soviétique dans son offensive contre les nazis à l'Est" (Google) ce qui se traduisit par le bombardement de Dresde entre le 13 et le 15 février 1945 faisant plus de 25.000 morts parmi la population civile essentiellement. On assista donc en février 1945 à un massacre de la population civile à mettre également au compte de Staline, alors qu'en mars 2022 les britanniques et les américains sont alliés du régime néonazi ukrainien contre la Russie qui a lancé une offensive militaire en Ukraine contre les néonazis intégrés à l'armée régulière ukrainienne ou armés par l'OTAN, que l'on pourrait assimiler aux nazis allemands de 1945 puisqu'ils s'en réclament eux-mêmes.

Il faut également signaler que Marioupol est le bastion du bataillon néonazi Azov, où seraient regroupés plus de 10.000 de ses combattants qui ont pris la population en otage... Et puis, qui dévaste Marioupol, qui tire à coup de canon sur les habitations, qui a installé des armes lourdes à proximité des édifices publics, des hôpitaux, des écoles ? Les néonazis, chut ! Quand l'armée russe cible leurs chars ou lance-roquettes, ils peuvent endommager des habitations ou des édifices publics, elle sera ensuite accusée de les avoir visés délibérément ou de les avoir détruits. Ah ça c'est pas bien du tout, elle aurait dû laisser les néonazis continuer de terroriser la population ou tirer dessus ! C'est là qu'on s'aperçoit à quel point ces prétendus trotskystes n'ont finalement rien à envier à l'extrême droite.

Cela signifie qu'en 2022 on est en présence d'une situation inverse de celle qui prévalait en 1945, et ne pas en tenir compte ou ne pas le souligner revient à suggérer que l'armée russe se livrerait à un massacre de la population civile de Marioupol, un argument faisant partie de la propagande de guerre de l'OTAN et du gouvernement français, alors qu'en réalité l'armée russe est intervenue pour libérer les habitants de cette ville des néonazis.

On comprendra qu'après cette sordide manipulation des faits, appeler à "la « solidarité sans faille » avec le peuple travailleur d’Ukraine exige de combattre l’« escalade militaire » dans laquelle Poutine, mais aussi l’OTAN et l’Union européenne, Biden et Macron portent une lourde responsabilité" ne sert qu'à camoufler le soutien que le POID apporte à l'OTAN sous commandement américain, à son propre impérialisme, mais surtout à leur candidat, Macron. Gluckstein le précisera plus loin à sa manière, en ciblant indirectement l'unique candidat à l'élection présidentielle issu du mouvement ouvrier susceptible de chasser Macron

D. G. - Ce scénario d’Union sacrée s’est répété le 1er mars dernier au Parlement européen où une résolution de guerre a été adoptée avec l’ensemble des votes des députés français « de gauche ». La députée LFI Manon Aubry s’en est expliquée ainsi : « Malgré des passages s’inscrivant dans une logique d’escalade militaire dangereuse que nous réprouvons, j’ai donc voté pour ce texte afin de marquer notre solidarité sans faille avec les Ukrainiens ».

LVOG - Cibler en priorité Poutine ou la Russie comme le fait le POID depuis le 24 février en affirmant qu'ils sont les responsables de cette guerre, ou voter pour les crédits de guerre en faveur de l'OTAN comme le fait LFI et le POI notamment, dites-moi, y aurait-il vraiment une différence entre les deux positions ? Moi je n'en vois pas, hormis sur la forme pour mieux masquer leur compromission honteuse avec leur impérialiste.

En cliquant sur les liens ci-dessous, vous pourrez vérifier par vous-même que Marioupol est loin de ressembler à Dresde qui avait été totalement rasée, à Marioupol il existe seulement quelques quartiers qui ont été pilonnés par l'armée russe, on appelle cela être pris en flagrant délit de mensonge monsieur Daniel Gluckstein, les faits, rien que les faits comme vous aimez à le répéter.

Vidéo de Marioupol

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Dresde

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DOSSIER UKRAINE

Sur le champ de bataille.

La phase finale de la bataille de Marioupol - reseauinternational.net 25 mars 2022

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Encore un démenti cinglant à la propagande occidentale.

La bourse de Moscou en forte hausse - Réseau Voltaire 25 mars 2022

La Bourse de Moscou, qui avait été fermée par le gouvernement le 25 février, date de l’« opération militaire spéciale » en Ukraine, a rouvert le 24 mars 2022.

Les Occidentaux ayant multiplié les attaques économiques et financières contre la Russie, on s’attendait à un effondrement.

L’indice RTS (qui intéresse les spéculateurs) a chuté de 4,26 %, mais l’indice IMOEX (le seul qui reflète l’économie russe) a augmenté de 4,43 %.

Les conséquences des sanctions sont très différentes selon les secteurs. Dans la pratique, elles atteignent les activités tertiaires tournées vers l’étranger, par exemple les banques internationales, mais pas du tout la production nationale, notamment l’énergie, au contraire. Réseau Voltaire 25 mars 2022


Rien de tel que Londres pour diffuser l'idéologie anglo-saxonne.

Le Réseau de propagande de guerre anti-Russe - Réseau Voltaire 25 mars 2022

Selon Dan Cohen (Mintpress), plus de 150 sociétés de Relations publiques participent à la campagne de propagande de guerre contre la Russie. Elles sont coordonnées par l’Otan depuis Londres via le PR Network de Nicky Regazzoni et Francis Ingham.

Comme lors de la Première Guerre mondiale, les Britanniques ont fait appel à des artistes, non pas de grands écrivains cette fois, mais des dessinateurs de street art.

PR Network produit chaque jour des consignes sur les messages à répéter, les expressions à éviter et une histoire édifiante en faveur de l’Ukraine ou contre la Russie.

Les journalistes de langue russe participant à ce réseau ont été réunis, du 19 au 21 juillet 2021, pour recevoir une formation commune sous l’intitulé « Media Network 2021+ ».

Médecins sans frontières a mis a disposition sa branche spécialisée, l’Institute for Mass Information, dirigée par le spécialiste de propagande de guerre de l’USAID, Oksana Romaniuk.

Le discours du représentant permanent de l’Ukraine à l’Assemblée générale de l’Onu, l’ambassadeur Sergiy Kyslytsya, a été écrit par Stephen Krupin (SKDKnickerbocker), ancien speechwriter de Joe Biden durant sa campagne électorale présidentielle.

Les anciens ambassadeurs des États-Unis à Moscou, Michael McFaul, et à Kiev, John E. Herbst, sont en contact permanent avec le gouvernement ukrainien. Réseau Voltaire 25 mars 2022


Encore un acte prémédité ou un secret de polichinelle.

Lu - Dans une vidéo datant de 1997, le président américain Joe Biden explique que l’élargissement de l’OTAN provoquerait une réponse « violente et hostile » de la Russie.

En 1997, Joe Biden, alors sénateur, avertissait que l’expansion de l’OTAN entraînerait une action forte de la Russie en Europe.

Lors d’une réunion organisée par le Conseil de l’Atlantique et le groupe de réflexion de l’OTAN et retransmise par la chaîne C Span, l’actuel président des États-Unis aborde le sujet des relations OTAN-Russie et États-Unis-Russie. Selon lui, « la plus grande consternation serait d’admettre les États baltes » et il ajoute « si quelque chose devait faire pencher la balance en termes de réaction vigoureuse et hostile, pour ne pas dire, militaire, en Russie ce serait cela ». Deux ans plus tard, en 1999, la République tchèque, la Hongrie et la Pologne ont rejoint l’OTAN. Et 25 ans plus tard, la Russie envahit l’Ukraine pour ces raisons-là.

Pour voir la vidéo en français :

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LVOG - Je me demande jusqu'à quel point ils n'avaient pas programmé cette guerre dans la foulée de leur opération covid-19, dans la mesure où les conditions dans lesquelles elle devait se dérouler les encourageraient à pousser leur avantage encore plus loin, puisqu'en effet nous avons assisté à la quasi neutralisation du mouvement ouvrier et de la classe ouvrière par la trahison de l'ensemble des partis et des syndicats sur fond de psychose collective et d'union nationale assimilable à une formidable défaite sans combat, il était donc prévisible que les masses ne tireraient aucun enseignement politique de cet épisode et se rangeraient à nouveau derrière Macron, ce qu'elles ont fait jusqu'à présent.

Reste que les conséquences sociales de ce conflit entre puissances impérialistes initié par l'OTAN ou l'Etat profond américain, se traduiront par la mobilisation des masses contre le régime quand elles les jugeront insupportables, ce à quoi nous commençons à assister sur tout le territoire au niveau des classes moyennes ou des catégories de travailleurs intermédiaires ou indépendants comme les agriculteurs, les pécheurs, les taxis, les ambulanciers, les transporteurs...


OTAN de la guerre.

Escalade de l'Otan en Europe de l'Est - francesoir.fr 24 mars 2022

Le triple sommet Otan, Conseil de l’Europe, G7 confirme la tendance atlantiste engagée depuis dix ans, consistant à renforcer ses positions sur le flanc oriental de l’Europe. Ce n’est plus une question d’élargissement, mais de présence. Une zone du monde où, grâce à une subtile politique clientéliste, la marge d’expansion et d’influence de l'Otan est totale. Dès la fin de la matinée, l’Otan annonçait quatre nouvelles bases en Slovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie. Soit 100 000 soldats sous commandement direct américain et 40 000 sous commandement de l’Otan sur le continent européen. Le tout dans un contexte de guerre larvée avec la Russie.

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Zelensky : Le nazisme, c'est "cool".

Zelensky sur le néonazi Stepan Bandera : C’est un héros indéniable et c’est cool. Il a défendu la liberté de l’Ukraine ! - lemediaen442.fr 25 mars 2022

Le 18 avril 2019, celui qui allait devenir le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, répondait aux questions de RBC-Ukraine. Lors de cette interview, l’ancien comique a donné son avis concernant l’agent de la gestapo, collaborateur nazi sous commandement de la Wehrmacht, Stepan Bandera :

« Il y a des héros indéniables. Stepan Bandera est un héros pour un certain pourcentage d’Ukrainiens, et c’est normal et c’est cool. C’est l’une de ces personnes qui ont défendu la liberté de l’Ukraine. »

Voici le héros super cool de Zelensky : du 30 juin au 5 juillet 1941, a lieu le massacre de milliers de Juifs à Lvov. Les Einsatzgruppen organisent les pogroms avec l’aide des unités paramilitaires ukrainiennes pro-nazies menées par Stepan Bandera. Voici les tracts bandéristes qui menaçaient les Juifs : « Vous avez accueilli Staline avec des fleurs, vos têtes seront jetées aux pieds de Hitler ». lemediaen442.fr 25 mars 2022

La courte vidéo :

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Zelensky : Les nazis ont sauvé les juifs.

Zelensky s'est récemment exprimé à la Knesset en visioconférence en ces termes :

- "Il y a 70 ans, les Ukrainiens ont sauvé les Juifs. Vous savez dans votre cœur, ce qui vous reste à faire"

Ainsi donc, les Ukrainiens auraient sauvé "les Juifs".

Lesquels ?

Ceux qui ont été exterminés par balle, soit 33 771 Juifs assassinés par les nazis et leurs collaborateurs locaux, principalement le 201e bataillon Schutzmannschaft, les 29 et 30 septembre 1941 aux abords du ravin de Babi Yar ("ravin des bonnes femmes") à Kiev, un lieu-dit de l’ouest de la ville de Kiev entre les quartiers de Louk'ianivka (???'??????) et de Syrets' (??????) ?

Ou ceux victimes d'autres massacres qui eurent lieu au ravin de Babi Yar dans les mois suivants, faisant entre 100 000 et 150 000 morts (Juifs, prisonniers de guerre soviétiques, communistes, Tziganes, Ukrainiens et otages civils) jusqu'à la mise en place en 1942 du camp de concentration de Syrets ?

Ou encore les 1 500 000 Juifs assassinés par balle, camion à gaz, morts de faim et de froid dans les ghettos constitués par les autorités locales et ceux exterminés dans les camps de la mort entre 1942 et 1944 ?

Selon l’historien ukrainien Alexandre Kruglov, on peut penser qu’un tiers environ des Juifs ukrainiens a échappé au génocide, ce qui signifie que, à l’inverse, environ 1,5 million de Juifs ont trouvé la mort : 500 000 en 1941, plus de 700 000 en 1942 et 200 000 de 1943 jusqu'à l’abandon définitif de l’Ukraine par la Wehrmacht en 1944. Voir : Mémorial de la Shoah : la radicalisation du génocide.

En 1941, l'Ukraine comptait 2 700 000 Juifs.

Aujourd'hui selon le rapport sur la population juive mondiale, l'Ukraine ne compte plus que 71 500 Juifs. (Source : francesoir.fr 25 mars 2022)


Ils ont toujours été fans du nazisme.

Rendre le Nazisme Grand à Nouveau - reseauinternational.net 25 mars 2022

La cible suprême est le changement de régime en Russie, l’Ukraine n’est qu’un pion dans le jeu – ou pire, de la simple chair à canon.

Extrait.

Comment les Anglos ont aimé les nazis

Le fait que le gouvernement américain encourage ouvertement les néonazis en Ukraine n’est pas une nouveauté, si l’on considère qu’il a soutenu Hitler aux côtés de l’Angleterre en 1933 pour des raisons d’équilibre des forces.

En 1933, Roosevelt a prêté à Hitler un milliard de dollars-or, tandis que l’Angleterre lui prêtait deux milliards de dollars-or. Il faudrait multiplier ce chiffre 200 fois pour arriver aux dollars fiduciaires d’aujourd’hui. Les Anglo-Américains voulaient construire l’Allemagne comme un rempart contre la Russie. En 1941, Roosevelt a écrit à Hitler que s’il envahissait la Russie, les États-Unis se rangeraient du côté de la Russie, et a écrit à Staline que si ce dernier envahissait l’Allemagne, les États-Unis soutiendraient l’Allemagne. Vous parlez d’une illustration graphique de l’équilibre du pouvoir mackinderesque.

Les Britanniques étaient devenus très préoccupés par la montée en puissance de la Russie sous Staline tout en observant que l’Allemagne était à genoux avec un taux de chômage de 50% en 1933, si l’on comptait les Allemands itinérants non enregistrés.

Même Lloyd George avait des doutes quant au traité de Versailles, qui affaiblissait de manière insupportable l’Allemagne après sa capitulation lors de la Première Guerre mondiale. Le but de la Première Guerre mondiale, dans la vision du monde de Lloyd George, était de détruire ensemble la Russie et l’Allemagne. L’Allemagne menaçait l’Angleterre, le Kaïser construisant une flotte pour s’emparer des océans, tandis que le tsar était trop proche de l’Inde pour être rassuré. Pendant un certain temps, Britannia a gagné – et a continué à dominer les vagues.

Ensuite, la construction de l’Allemagne pour combattre la Russie est devenue la priorité numéro un – avec une réécriture de l’histoire. L’unification des Allemands d’Autriche et des Allemands des Sudètes avec l’Allemagne, par exemple, est totalement approuvée par les Britanniques.

Puis vient le problème polonais. Lorsque l’Allemagne a envahi la Pologne, la France et la Grande-Bretagne se sont tenues à l’écart. Cela a placé l’Allemagne à la frontière de la Russie, et l’Allemagne et la Russie ont divisé la Pologne. C’est exactement ce que la Grande-Bretagne et la France voulaient. La Grande-Bretagne et la France avaient promis à la Pologne qu’elles envahiraient l’Allemagne par l’ouest pendant que la Pologne combattrait l’Allemagne par l’est.

En fin de compte, les Polonais se sont fait doubler. Churchill a même félicité la Russie pour avoir envahi la Pologne. Hitler était informé par le MI6 que l’Angleterre et la France n’envahiraient pas la Pologne – dans le cadre de leur plan pour une guerre germano-russe. Hitler avait été soutenu financièrement depuis les années 1920 par le MI6 pour ses propos favorables à l’Angleterre dans Mein Kampf. Le MI6 encourageait de facto Hitler à envahir la Russie.

Pour lire l'article en entier :

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Quand leur conception de la démocratie est compatible avec le sadisme, c'est qu'on est en présence de monstres d'inhumanité.

Ukraine, plaque tournante du trafic international d’enfants et de mères porteuses - lemediaen442.fr 25 mars 2022

Dans les classements de la corruption, l’Ukraine se situe entre le Gabon et la Zambi, à égalité avec la Sierra Leon. Le Monde est là pour la défendre contre les calomnies russes : « Moscou se plaît à dépeindre la scène politique ukrainienne comme un “cirque” ou un “chaos”. » « Si imparfaite et brouillonne soit-elle, la démocratie ukrainienne existe, et elle constitue une rareté précieuse dans l’espace post-soviétique de l’Europe orientale. »

L’Ukraine, plaque tournante du trafic international d’enfants

Le trafic d’enfants réfugiés par les couloirs humanitaires éveille l’inquiétude des médias. Ce n’est pourtant pas un phénomène nouveau. Un enfant sur dix victime de ce trafic dans le monde vient d’Ukraine. Il est clairement dit dans le film d’Arte ci-dessous que des adolescents ukrainiens sont vendus à des hommes politiques ukrainiens de haut vol.

Pendant la guerre, les affaires continuent

En France la gestation pour autrui (GPA) est interdite. Selon l’article 16-1 du Code civil, « Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable. Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial ». Pourtant, c’est en France que la société Gestlife propose un bébé ukrainien pour 60 000 €. Beaucoup moins cher qu’aux États-Unis (160 000 €).

Il est toujours possible d’acheter un bébé en Ukraine

Tablant sur la crédulité — pour ne pas dire plus — des Européens, la mafia ukrainienne fait passer son exploitation des mères porteuses pour une bonne action et la société de GPA BioTexCom pour une ONG qui protège les bébés sous les bombes par pure philanthropie (vidéo ci-dessous).

Alors que l’Ukraine est en guerre, BioTexCom profite des circonstances pour faire sa pub sur YouTube. « Depuis 2014, BioTexCom est l’un des plus grands centres européens de reproduction humaines. Chaque année, plus d’un millier de couples du monde entier y reçoivent les bébés tant attendus. Vous trouverez ici des forfaits tout compris, des résultats positifs garantis et un haut niveau d’efficacité des programmes. » lemediaen442.fr 25 mars 2022

TRAFIC d'Enfants en Ukraine - Organes , Esclavage , Prostitution...

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GPA : TRAFIC HUMAIN EN UKRAINE – LE SCANDALE BIOTEXCOM

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Des nourrissons dans un abri anti-bombes (2022)

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Quelques analyses de différents intervenants.

Cette guerre est-elle vraiment illégale ? - reseauinternational.net 25 mars 2022

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Dans la présentation de Lavrov il y a une importante question-réponse sur l’ONU qui doit être lue et digérée - reseauinternational.net 25 mars 2022

Sergueï Lavrov :

Quand nous disons que nous sommes en faveur de la démocratisation des relations internationales, pour la formation d’un ordre mondial polycentrique juste, nous ne proposons pas de remplacer l’ONU par quelque chose, mais de revenir à ses racines.

La Charte de l’Organisation consacre l’égalité souveraine des États.

Les Américains bafouent de manière flagrante ce principe. Il est clair que les pays sont différents. Il y en a de très petits. Il leur est difficile de faire preuve d’indépendance. Mais le principe de l’égalité souveraine des États doit être respecté par tous, du moins pour ce qui est de donner à chaque membre de l’ONU la possibilité d’avoir accès aux faits et partir de là de déterminer sa position.

Les Américains font maintenant pression sur des grands pays et menaçant de rompre les relations commerciales, ou d’imposer de nouvelles sanctions, si ils ne votent pas à l’ONU comme le veulent les Américains.

Récemment, à l’Assemblée générale des Nations unies, il y a eu un vote sur l’Ukraine.

145 pays ont voté en faveur de la résolution condamnant la Russie. Parmi ceux-ci, plus de 100 n’ont imposé aucune sanction contre nous et ne nous en imposeront pas. Mais c’était de la propagande. Il était important de montrer que la Russie était « isolée », pour ainsi dire. C’est ce que font les Américains.

Je considère un tel comportement indigne d’une grande puissance, tout comme le fait d’utiliser des méthodes « en dessous de la ceinture ». Je précise ce que je veux dire.

Je connais beaucoup de gens à l’ONU – j’y ai travaillé longtemps. Récemment, quand je suis arrivé, j’ai parlé avec des collègues. Le représentant permanent d’un pays auprès de l’ONU est souvent obligé de voter comme les États-Unis le veulent car on lui en rappelle qu’ils a un compte dans une banque américaine, qu’il a des enfants qui fréquentent une université américaine. Ils ne reculent devant rien.

« N’essayez pas de détruire l’ONU. Et pourtant, Ils le font quand ils disent qu’il faut être guidé par les « règles » « sur lesquelles repose l’ordre mondial » plutôt que par le droit international.

« Il est nécessaire de revenir à la Charte des Nations unies, où, entre autres, il y a le respect de l’égalité souveraine des États. C’est le principe fondamental. Il y a le droit d’une nation à l’autodétermination, ainsi que le respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale ».

Les droits de la Crimée et du Donbass devraient être respectés.

Maintenant, on dit souvent qu’il faut organiser un référendum. Cela vise à retarder le processus.

Le consensus de la communauté mondiale, conclu dans la Déclaration de 1970, stipule : « Chacun a le devoir de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale d’un État dont le gouvernement respecte le droit à l’autodétermination et représente tous les peuples vivant sur un territoire donné. »

L’Ukraine considère comme son territoire la Crimée et le Donbass, alors qu’elle les a bombardés pendant huit ans, forcés a se cacher dans des sous-sols, détruit les biens civils, tué des civils.

Kiev représente-t-elle la Crimée d’aujourd’hui ou le Donbass d’aujourd’hui ?

Il faut défendre les valeurs de l’ONU. Beaucoup de choses utiles y ont été faites. Il est nécessaire de revenir sur cette expérience inestimable. » reseauinternational.net 25 mars 2022


Le Pentagone confirme ce que disent les Russes et c’est important - reseauinternational.net 25 mars 2022

Le Pentagone est engagé dans une vive bataille avec le département d’État américain et le Congrès pour empêcher une confrontation militaire directe avec la Russie, qui pourrait déclencher l’horreur la plus inimaginable de la guerre.

Le plan de l’Administration est de faire tomber le gouvernement russe par une insurrection terrestre et une guerre économique, et non par une guerre militaire directe.

Mais la pression exercée sur la Maison Blanche par le Congrès et la presse est incessante pour amener imprudemment l’OTAN directement dans la guerre.

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Un ex-expert de la CIA : « L’armée ukrainienne est vaincue. Tout ce qui reste c’est du ratissage » - reseauinternational.net 23 mars 2022

Larry C Johnson, est vétéran de la CIA et du bureau du contre terrorisme. Il est le fondateur et le partenaire directeur de Berg Associates, qui a été créé en 1998. Larry a dispensé une formation à la communauté des opérations spéciales de l’armée américaine pendant 24 ans. Il a été vilipendé par la droite et par la gauche, ce qui signifie qu’il doit faire quelque chose de bien.

Son analyse et son commentaire peuvent être trouvés sur son blog https://sonar21.com

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"Xi Jinping et Poutine veulent marginaliser les Etats-Unis et leurs alliés" - lexpress.fr 22 mars 2022

« Xi Jinping et Poutine veulent marginaliser les Etats-Unis et leurs alliés » titre l’Express qui publie dans cet article une analyse de la sinologue Alice Ekman.

- « Presque un mois après le début de l’attaque de Vladimir Poutine contre l’Ukraine, la Chine se refuse toujours à critiquer la Russie, après que les deux pays ont proclamé leur amitié « sans limite » aux derniers JO de Pékin. Le président chinois et son homologue russe partagent l’objectif « de façonner un nouvel ordre mondial où les Etats-Unis et leurs alliés seraient marginalisés, en tant que puissance militaire mais aussi en tant que démocraties ».

- « Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré publiquement que la Chine continuerait à commercer normalement avec la Russie. Que ce soit à moyen ou long terme, Pékin n’envisage pas de réduire ses importations de pétrole et de gaz russe, qui resteront, assurément, massives. En ce sens, la position des autorités chinoises face aux sanctions diffère en ce sens grandement de celle des pays européens. Cela ne permettra pas à la Russie de compenser la baisse des exportations vers l’Europe, si celles-ci se matérialisent à terme, mais atténuera tout de même l’effet des sanctions ».

Non seulement la Chine prend le risque de s’exposer à des sanctions secondaires, mais aussi, et plus généralement, de détériorer ses relations économiques avec ses premiers partenaires commerciaux, qui sont les Etats-Unis et l’Union européenne, de très loin devant la Russie. Compte tenu des rapports de force économiques en place, il serait rationnel d’anticiper un ajustement de la position de la Chine afin de ménager les relations avec ses premiers partenaires commerciaux. Mais le facteur économique n’est pas aujourd’hui celui qui guide en premier lieu son partenariat stratégique avec la Russie, ni son positionnement concernant la guerre en Ukraine. La rivalité sinoaméricaine est toujours très forte et structurante. Les divergences idéologiques sont très profondes, et se traduisent en divergences d’interprétation ou de réinterprétation des conflits. Nous sommes aujourd’hui dans deux visions diamétralement opposées de la guerre en Ukraine. La vision officielle chinoise – qui désigne l’Otan et les Etats-Unis comme premier responsable – converge beaucoup plus avec celle de Moscou qu’avec celle de Washington. »

- « L’analogie avec la guerre froide est en soi déjà dépassée, puisqu’une guerre au sens propre du terme est en cours. Toutefois, deux phénomènes se consolident ces dernières semaines et peuvent rappeler, dans une certaine mesure, certains aspects de la guerre froide : la bipolarisation croissante du monde, et la rivalité idéologique qui caractérise cette bipolarisation. Il est souvent souligné, notamment depuis l’organisation par l’administration Biden du « Sommet pour la démocratie » mais aussi de déclarations plus récentes sur la nécessité de défendre le monde libre, dont l’Ukraine fait partie, que les Etats-Unis et leurs alliés démocratiques conçoivent la rivalité avec la Chine et la Russie en termes de compétitions entre systèmes politiques ».


Pour l’homme politique allemand Waldemar Gerdt, Poutine a déclenché un séisme sur le paiement en roubles et fissuré la coalition - lemediaen442.fr 24 mars 2022

Lors d’une émission russe Full Contact de la radio Vesti FM, le journaliste Vladimir Soloviev s’est entretenu avec l’homme politique allemand Waldemar Gerdt (député du Bundestag de 2017 à 2021). Quelles ont été les réactions des politiques occidentaux face à la déclaration de Vladimir Poutine ? La coalition est-elle toujours déterminée ?

Soloviev a demandé quelle a été la réaction des politiques à l’annonce du président russe de faire payer en roubles le gaz russe. La réponse est sans appel : « Bien sûr que c’est un choc ». Waldemar Gerdt ajoute que si Joe Biden vient à Bruxelles ce jeudi 24 mars 2022 au lendemain de l’annonce de Vladimir Poutine, c’est qu’il est très conscient du coup porté : « La coalition de l’Occident a commencé à chanceler ». Waldemar Gerdt estime que le président des États-Unis vient arrondir les angles et rassurer : « Bien sûr, Biden viendra nous convaincre que le grand frère outre-mer ne nous quittera pas, qu’il faut tenir, il faut écraser la Russie« . Le sacrifice de l’Europe en tant que vassal des Etats-Unis est toujours au programme américain.

Autre pays hostile à la Russie et qui doit se soumettre au rouble, le Japon, est face à un dilemme d’ordre technique. Le ministre japonais des Finances Shunichi Suzuki a déclaré qu’il ne savait pas comment payer le gaz en roubles : « Franchement, nous ne comprenons pas encore très bien les objectifs et comment cela sera réalisé. » Mais il faudra bien se creuser les méninges, puisque la Russie a fourni au Pays du Soleil Levant 9 % des importations totales de GNL (Gaz naturel liquéfié) du Japon de 74,32 millions de tonnes en 2021 et 4 % des importations totales de pétrole brut (2,48 millions de barils par jour).

Vladimir Poutine a, semble-t-il, porté un coup de maître en répondant aux sanctions des pays hostiles. La devise russe s’est renforcée face aux monnaies américaine et européenne : 96,18 roubles pour un dollar après l’annonce du chef du Kremlin du paiement du gaz en roubles et la coalition se fissure de toutes parts. L’Oncle Sam va devoir trouver les mots pour colmater toutes les brèches… en attendant les prochaines annonces de Poutine qui n’hésitera pas à en rajouter une couche.

Un dicton chinois dit : « C’est à celui qui a accroché la clochette au tigre de la décrocher »

Ou peut-être que les occidentaux devraient écouter les paroles sages de Lu Shaye, Ambassadeur de Chine en France « Les grands pays ne doivent pas instrumentaliser les petits pays comme des pions pour leurs propres intérêts égoïstes. L’architecture de la sécurité en Europe doit être construite conjointement par les pays européens au lieu d’être dictée par d’autres pays. »

pic.twitter.com/VXUsugEKae

— Ambassade de Chine en France (@AmbassadeChine) March 22, 2022


La guerre d’Ukraine : Enjeu central pour le contrôle du Heartland. Une parfaite illustration du discours disjonctif occidental par René Naba (Madaniya.info) - Mondialisation.ca, 22 mars 2022

La Palestine, véritable test de la crédibilité de l’Occident.

«L’Europe de l’Atlantique à l’Oural», un rêve désormais brisé.

Texte de l’intervention de l’auteur à un colloque organisé à Genève le 18 mars 2022 par le Centre International de Lutte contre le Terrorisme (CILT), dont l’auteur en est le vice président, sur le thème: «Équilibrer la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, d’une part, et les Droits de l’Homme, d’autre part».

Who rules East Europe commands the Heartland;

Who rules the Heartland commands the World-Island;

Who rules the World-Island commands the world.

— Mackinder, Democratic Ideals and Reality, p. 150

Celui qui domine l’Europe de l’Est domine le centre du monde ;

Celui qui domine le centre du monde domine l’île mondiale ;

Celui qui règne sur l’île du monde commande le monde.

- Mackinder[géographe britannique], Idéaux démocratiques et réalité [1919], p. 150

La guerre d’Ukraine n’est pas accidentelle, résultant d’un dérapage fortuit ou d’un enchaînement incontrôlé des événements, ou pis d’un comportement impulsif d’un dirigeant éruptif. Non la guerre d’Ukraine constitue un objectif majeur de la stratégie contemporaine et, face à la débâcle de l’OTAN en Afghanistan, l’enjeu central du contrôle du Heartland, le centre du Monde, en application des préconisations de Halford John Mackinder, le fondateur de la géopolitique contemporaine.

Ce professeur de géographie à Oxford University (RU) estimait tout bonnement que quiconque contrôle l’Europe de l’Est commande le cœur du Monde.

Selon Mackinder, le Heartland qui représente les 2/12 de la terre est composé des continents euro-asiatiques et africains. Il est donc impératif de tenir ce Heartland, –vaste plaine s’étendant de l’Europe centrale à la Sibérie occidentale qui rayonne sur la Mer Méditerranée, le Moyen Orient et le sud de la Chine– et qui a constitué la voie par excellence des invasions mongoles de l’Europe du XIII e siècle et du XIV e siècle) de Gengis Khan et de Tamerlan.

L’enjeu est donc de taille et explique la formidable guerre psychologique engagée par les médias occidentaux pour discréditer la Russie, coupable d’avoir bravé le primat de l’Otan en Europe depuis l’effondrement du bloc soviétique, en 1989, en vue de briser net le grignotage atlantiste des anciennes marches de l’Empire soviétique (Pologne, Hongrie, Pays baltes etc..).

A ce titre, la guerre d’Ukraine, par ses excès de langage et ses omissions, a constitué une parfaite illustration du discours disjonctif occidental et révélé le tréfonds de la pensée d’une fraction de l’élite occidentale.

Désigné communément dans le jargon journalistique de «double standard», le discours disjonctif est un discours prônant la promotion des valeurs universelles pour la protection d’intérêts matériels. Il est en fait un discours en apparence universel mais à tonalité morale variable, adaptable en fonction des intérêts particuliers des États et des dirigeants. Dans un monde où l’hypocrisie n’est pas de mise, un tel double langage est plus crûment qualifié de duplicité ou d’hypocrisie.

De l’égarement de la pensée occidentale.

Dans la guerre psychologique, les médias occidentaux s’en sont donnés à cœur joie pour diaboliser Vladimir Poutine.

Traiter le président russe de «criminel de guerre» est en effet de bonne guerre de la part de son rival américain Joe Biden, désireux de se livrer à une démonstration de force en trois directions:

L’Ukraine, au-delà l’Europe, théâtre privilégié des manœuvres d’encerclement de la Russie depuis une décennie et victime à ce titre d’un jeu de billards à trois bandes.

La Chine, pour tenter de la dissuader de se livrer à pareille opération en direction de Taïwan , que Pékin considère comme faisant partie intégrante de la Chine, dont elle avait été détachée arbitrairement lors de l’avènement du régime communiste.

L’opinion américaine en campant une posture de chef de guerre, soucieux de ménager la croissance américaine et le budget des ménages en maintenant à bas prix le prix du carburant afin de ne pas compromettre les résultats des élections de mi-mandat américaines, de novembre 2022.

Au prix de faire les yeux de Chimène au boucher de Riyad, l’ordonnateur d’une décapitation de 81 opposants saoudiens, dans la semaine même de l’intervention russe en Ukraine, Mohamad Ben Salmane; Un interlocuteur particulièrement recommandable du fait de ses états de service, l’équarrisseur du journaliste Jamal Khashoggi et co-agresseur du Yémen.

Toute honte bue, l’Occident a même dépêché deux de ses plus éminents représentants, –Emmanuel Macron, le président français de la Patrie des Droits de l’Homme et le britannique Boris Johnson, le pays doyen des démocraties occidentales de l’époque contemporaine–, à Riyad pour tendre la sébile, dans un remake de l’humiliant voyage à Canossa du Moyen Age , en vue de dédouaner aux yeux de leur opinion le sanguinaire wahhabite.

Ces quatre vingt et une (81) décapitations ont porté à 220 décapitations le total des suppliciés saoudiens en un an, sans un murmure de protestations de la part des éditocrates volontiers sentencieux et moralisateurs par ailleurs, dès lors qu’il ne s’agit pas de leurs portefeuilles.

Sauf à être animé d’une mauvaise foi crasse, quiconque doté des rudiments de la stratégie planétaire ne pouvait ignorer que les États-Unis ne resteraient pas inerte face à la débâcle de Kaboul, en Août 2021, particulièrement à son monumental impact psychologique sur le rôle dirigeant du leadership occidental sur le reste de la planète. D’autant plus impérativement que le reflux militaire atlantiste en Afghanistan s’est doublé de la percée russe en Afrique francophone avec la fin de l’opération française du Barkhane au Mali, tendant à accréditer l’impression d’une débandade des «anciens maîtres du monde».

Sauf à être frappé d’amnésie précoce, anticiper, de surcroît, la réaction du Kremlin était chose d’autant aisée pour les Américains que l’une des crises majeures de l’époque de la guerre froide, la crise des missiles de Cuba, en 1962, avait précisément mis aux prises les États Unis et l’Union Soviétique d’alors, et, débouché sur le retrait concomitants des missiles soviétiques de Cuba et des missiles américains de Turquie, le flanc sud de l’Otan.

Pour avoir délibérément ignoré les règles de base de la gestion de crise, l’Ukraine, ce pays culturellement jumeau et frontalier de la Russie, a été amputé une première fois de la Crimée et de son importante base navale de Sébastopol, en 2014; Puis, huit ans plus tard, en 2022, de la région russophone du Donbass, désormais réduit à la 4eme semaine du conflit, au statut de futur ex candidat potentiel au pacte atlantiste.

De la tonalité du discours dominant à propos de la guerre d’Ukraine et de sa distorsion.

Au diapason, dès l’intervention de la Russie contre l’Ukraine, le 24 Février 2022, les médias occidentaux ont pris fait et cause pour les Ukrainiens, dans un soutien sans nuance, célébrant des faits et gestes, qu’ils condamnent sévèrement ailleurs. 1 ère guerre en Europe ? Cocktails Molotov … Voyons voir

Mieux, pour galvaniser la solidarité avec la blanche Ukraine, ils mettront en exergue le fait que la guerre d’Ukraine est le premier conflit en Europe depuis la fin de la 2me guerre mondiale et l’effondrement du bloc soviétique, occultant délibérément la destruction de la Yougoslavie par l’Otan dans la décennie 1990, en vue d’éliminer toute structure pouvant faire barrage à l’extension du pacte atlantiste dans l’ancienne chasse gardée soviétique; de même que la guerre de Géorgie en 2008, pour sécuriser un glacis de la Russie dans ses zones limitrophes. Un schéma identique à celui qui a provoqué l’intervention russe en Ukraine.

A l’unisson, les médias occidentaux s’émerveilleront de l’entraînement au maniement des cocktails Molotov par les femmes ukrainiennes, alors que dans d’autres temps et sous d’autres cieux, ils fustigeaient avec la plus extrême vigueur le lancer de pierre d’adolescents palestiniens contre des soldats israéliens, quand bien même les bombes incendiaires ont un effet infiniment plus dévastateur que des frondes palestiniennes.

La figure inversée du petit David palestinien terrassant avec une fronde le géant israélien Goliath provoque encore de nos jours de sueurs froides dans les chaudes chaumières de la bonne conscience occidentale.

Le remake des tirailleurs africains

Les Européens, particulièrement, habituellement grincheux à l’égard des migrants par crainte de leur «grand remplacement démographique », se sont ainsi portés volontaires par milliers pour l’accueil des réfugiés et la mobilisation d’importantes collectes de vivres et de fonds, sans conditionner, curieusement, cet élan de générosité au respect des valeurs professées précisément par les grandes démocraties occidentales… à savoir, notamment la libre circulation des personnes.

Dans le cas particulier de l’Ukraine, la liberté des Africains résidant dans ce pays en guerre, –une guerre à laquelle ils sont totalement étrangers–, de retourner dans leur pays d’origine, sans qu’il ait été possible de savoir si cette omission relevait d’un fâcheux oubli ou bien d’une posture de mépris… d’un mépris caractéristique des nantis face au sort des plus démunis.

Aucun pétitionnaire compulsif, qui dicte habituellement la règle du jeu, n’a protesté, à titre d’exemple –pour l’exemple- contre la volonté de Kiev d’enrôler les Africains résidant dans le pays dans la guerre contre la Russie en un vieux remake des «Tirailleurs africains» de la 1e Guerre mondiale (1914-1918). Embrigadés dans des conflits qui leur étaient, étymologiquement, totalement étrangers, ces Africains feront office de «chairs à canon» pour défendre, paradoxalement leurs colonisateurs contre les oppresseurs de leurs propres oppresseurs.

Sur les tirailleurs africains, cf ce lien:

https://www.renenaba.com/le-bougnoule-sa-signification-etymologique-son-evolution-semantique-sa-portee-symbolique/

De la prégnance d’une posture proto-fasciste de discrimination: Le cas de la France

Sous des effets de robe et de plume, les survivances racialistes sont tenaces et vivaces en France, la «Patrie des Droits de l’Homme».

Ainsi M. Jean Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, a eu l’outrecuidance de vanter l’immigration de qualité qui résulterait de l’afflux d’Ukrainiens en France par comparaison avec les Afghans, les Irakiens ou les Syriens. M. Bourlanges, pourtant député Modem, une formation qui se revendique de la «Démocratie Chrétienne», a assuré que les Ukrainiens constitueraient en France une «immigration de grande qualité, dont on pourra tirer profit», faisant valoir qu’elle était composée «d’intellectuels». Il en est résulté de ces propos qu’il existe de par le monde des réfugiés moins utiles sans doute en raison du fait qu’ils sont culturellement trop différents. Plus explicitement: Pas chrétiens ou pas Européens.

Dans la foulée, des commentateurs ont été conduits à distinguer «accueil de réfugiés» en parlant des Ukrainiens, mais «crise des migrants», quand il s’agit du sort des «basanés»…Irakiens, des Syriens ou des Afghans. Beaucoup de commentateurs et éditorialistes de renom se sont d’ailleurs paresseusement laissés aller à ces raccourcis conscient ou inconscient depuis le déclenchement du conflit le 24 Février 2022.

Pour aller plus loin sur ce thème, cf ces deux liens :

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/01/guerre-en-ukraine-le-traitement-mediatique-du-conflit-cree-l-emoi-au-moyen-orient_6115693_3210.html https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/01/guerre-en-ukraine-le-difficile-exode-des-etudiants-africains_6115635_3212.html

De l’extension du concept de Max Weber de la «violence organisée de l’état», de son détournement sur le plan international.

Maîtres du Monde pendant six siècles, les états occidentaux se sont longtemps vécus comme les seuls véritables acteurs de la scène internationale, s’arrogeant, au plan international, le monopole de la violence légitime– une notion conceptualisée sur le plan par le sociologue allemand Max Weber, en 1919–. Non seulement de s’arroger ce monopole, mais de décréter le bien et le mal, sans juger si leur action est bonne ou mauvaise.

Depuis six siècles, toutes les interventions occidentales dans le tiers monde se sont en effet faites sous de faux prétextes masquant mal la supériorité que se font les Occidentaux que se font d’eux-mêmes par rapport aux autres civilisations. Des concepts qui masquaient mal en fait des visées prédatrices.

La colonisation occidentale de l’humanité a été justifiée par le concept saugrenue de «Fardeau de l’Homme blanc» ou de la «Charge d’aînesse», et, à l’époque contemporaine, dans l’ère post décolonisation par la notion d’«ingérence humanitaire», et sa variable «le devoir de protéger».

Il en a été ainsi de la Libye, en 2911, dont la destruction a provoqué la déstabilisation de la zone sahélienne, jadis le pré-carré de la France.

Il en a été aussi de la destruction de la Syrie, l’année suivante, en vue de neutraliser l’ultime pays du champ de bataille avec le Liban à ne pas avoir pactisé avec Israël, qui a provoqué un flux migratoire avec son cortège d’attentats terroristes dans la sphère occidentale et une islamophobie corrélative.

Il en a été auparavant de l’Irak (2003), sous le fallacieux prétexte de la présence dans ce pays d’armes de destruction massive (ADM).

Telle est du moins l’impression qui prévaut au terme d’une étude exhaustive d’un demi-siècle d’ingérence occidentale en direction du monde non occidental.

Du vote africain à l’ONU lors du débat sur l’Ukraine.

Une analyse du vote des pays africains lors du débat de l’Assemblée générale sur l’Ukraine, a révélé une défiance de l’Afrique envers l’Occident. Trente-cinq pays se sont abstenus de condamner l’«agression contre l’Ukraine», parmi lesquels dix-sept africains, dont le Sénégal, président en exercice de l’Union Africaine. Se superposant à la décision de l’Union Africaine de suspendre Israël de sa qualité de membre observateur de l’organisation pan africaine, le vote africain sur l’Ukraine à l’ONU pourrait donner une indication sur le nouveau comportement de l’Afrique face à ses anciens colonisateurs, dans un paysage dévasté par trois années terribles (2020-2022): Une pandémie mortifère et un confinement planétaire. Du jamais vu dans les annales de l’histoire contemporaine. Avec, en superposition, une guerre en Europe qui est en train de provoquer un nouveau bouleversement du monde.

Pour aller plus loin sur ce thème

https://www.madaniya.info/2022/03/04/ukraine-trente-trois-ong-denoncent-le-racisme-anti-noir/

https://www.madaniya.info/2022/03/18/le-grand-retour-de-lalgerie-sur-la-scene-internationale/

A – Le Covid:

Concrètement pour le Tiers monde, le Covid a entraîné un double tarissement: le tarissement du flux migratoire et le tarissement des transferts de fonds. Une double peine en somme, matérialisée par une baisse de 85 milliards de dollars des transferts de la diaspora en deux ans (2020 et 2021). Ces chiffres ne tiennent pas compte de l’exercice 2021.

Ainsi le Sénégal qui compte une diaspora de 600.000 personnes, les transferts de la diaspora, de l’ordre de 7 milliards de dollars, représentent 9,1 pour cent du produit intérieur brut, soit autant que l’aide publique au développement que ce pays reçoit des pays occidentaux. Au Sri Lanka, les transferts représentent 18 pour cent du PIB. En Haïti, où le premier ministre a été assassiné par des mercenaires, les transferts de la diaspora représentent 33 pour cent du PIB. L’Inde et le Pakistan, dont une forte concentration de leurs travailleurs expatriés se trouvent dans les riches pétromonarchies, ont particulièrement souffert du confinement. entraînant une réduction considérable des revenus et partant des transferts.

B- Le sommet Europe-Afrique: un parfait exemple de la cécité occidentale

Le Covid n’est pas l’unique responsable de la recrudescence de la violence en Afrique, particulièrement contre la présence occidentale. Le sommet Union Européenne et Union Africaine qui s’est tenu le 19 février 2022 à Bruxelles est à cet égard éloquent de la cécité politique des dirigeants occidentaux.

L’Afrique, qui est à l’origine de la prospérité du Monde occidental, tant par la traite négrière que par l’exploitation des richesses du sous-sol du continent, … l’Afrique qui compte 50 états et dont la population s’élève à près d’un milliard de personne, ne dispose pas d’un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU. Pas même d’un strapontin.

Il en est de même de l’Asie, qui compte les 2/3 de l’humanité près de 4,5 milliards de personnes et abrite quatre puissances nucléaires (Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord) et deux puissances du seuil nucléaire (le Japon et l’Iran), ne disposent, quant à elle, que d’un siège permanent (Chine), alors que l’Occident en dispose de trois. Épilogue

Équilibrer la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, d’une part, et la promotion des Droits de l’homme, d’autre part, thème de ce colloque, supposerait au préalable d’équilibrer les initiatives en provenance de l’hémisphère Nord et Sud, et de les traiter sur un pied d’égalité et non d’assigner les pays de l’hémisphère Sud à une obéissance aveugle aux injonctions du Nord.

Exalter par exemple la résistance ukrainienne…au même titre que la résistance palestinienne et non glorifier la résistance ukrainienne et criminaliser la résistance palestinienne.

Se plaindre du terrorisme islamique et soutenir «en même temps», en sous-main, les organisations terroristes, tel « Jabhat al Nosra, qui font du bon travail en Syrie » (Laurent Fabius dixit), sans pour autant sanctionner la responsabilité des parrains occidentaux et pétro-monarchiques des groupements terroristes islamiques, relève d’un mépris absolu des victimes. Une insulte à l’intelligence humaine et à l’éthique du commandement.

S’enthousiasmer pour l’Islam périphérique (Tchétchène, Ouïghour, Kurde, Makiste kabyle), mais demeurer mutique à l’égard des aspirations légitimes du peuple palestinien-, pourtant le noyau central du conflit entre le Monde arabe et l’Occident, la ligne de fracture majeure entre les deux rives de la Méditerranée, au-delà de l’Islam et de l’Occident.

Les réticences des pétromonarchies du Golfe à augmenter leur quota de production pétrolière, principalement l’Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis, par fidélité avec leur engagement avec la Russie au sein de l’OPEP, témoignent également d’un nouvel état d’esprit, lequel- s’il perdurait- pourrait s’apparenter à une fronde muette.

L’Europe, certes, au-delà l’Occident, ne peuvent accueillir toute la misère du Monde. Et pourquoi donc, l’Afrique-a-elle accueilli, contre son gré, toute la misère de l’Occident, ses proscrits, ses bagnards, au prix de sa dépersonnalisation, de sa dépossession, de l’extermination de sa population, du bouleversement de son écologie, de son économie et de ses coutumes ancestrales.

Pourquoi avoir opposé un silence poli aux protestations africaines contre la décision de Kiev de retenir en otage ses résidents africains, alors que l’opinion occidentale est saisie d’une peur panique d’un possible «Grand Remplacement» de la blancheur immaculée de sa population et de son inéluctable métissage?

Alors que la guerre d’Ukraine paraît devoir induire un nouveau bouleversement du Monde, la question se pose, sans faux fuyant, loin du tapage médiatique orchestré par la formidable force frappe occidentale, visant à occulter toute pensée dissidente.

De manière subsidiaire, se pose la question de la responsabilité de l’Otan dans cette tragique affaire ukrainienne. En un mot pourquoi avoir poussé la Russie dans ses derniers retranchements?

La couverture quasi hystérique de l’invasion russe de l’Ukraine dans les médias occidentaux révèle le besoin, autrefois dissimulé, de l’Occident de retrouver un état de grâce face à la calamiteuse guerre d’Irak (2003).

La normalisation collective monarchique arabe avec Israël ne doit pas faire illusion. Elle ne saurait occulter l’aversion profonde du peuple arabe envers cet arrangement interétatique d’un groupement d’autocrates sur la défensive.

N’en déplaise aux Occidentaux, qu’ils le veuillent ou pas, le véritable test de la crédibilité de l’Occident demeure la Palestine, qui gangrène depuis un siècle la relation entre l’Orient et l’Occident. Pour aller plus loin sur ce thème, cf ce lien :

https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/ukraine-guerre-occident-invasion-irak-culpabilite-d%C3%A9mocratie

Bis repetita: Pourquoi avoir poussé la Russie dans ses derniers retranchements, au mépris des enseignements du stratège chinois Sun TZU dans son mémorable ouvrage «l’Art de la Guerre», toujours d’actualité.?

Dans cette ambiance de frénésie collective occidentale, le rêve de la France entretenue depuis le Général Charles de Gaulle à Emmanuel Macron de détacher la Russie de la Chine pour l’arrimer à l’Occident pour faire une «Europe de l’Atlantique à l’Oural», selon l’expression du général de Gaulle dans son discours de Strasbourg de 1959, s’est brisé sous les fracas des bombes russes sur l’Ukraine et de l’embargo corrélatif décrété par l’Otan contre la Russie.

«Il est dans la nature des soldats de se défendre quand ils sont encerclés, de se battre farouchement quand ils sont acculés et de suivre leurs chefs quand ils sont en danger», professait Sun Tzu dans son mémorable ouvrage «l’Art de la Guerre» (chapitre 11).

«On ne force pas un ennemi aux abois», avertissait-il, prémonitoire. (chapitre 7)

De ce précepte empreint d’une grande sagesse, le stratège chinois en déduisait qu’il est plus avisé de ménager une porte de sortie à un adversaire acculé afin que ce dernier préfère la fuite et sauve la face, sinon il se bat avec la «rage du désespoir» au risque d’infliger des pertes sévères. Dans le cas d’espèce, en premier lieu à l’Ukraine, victime au premier chef, des turpitudes occidentales.

Pour aller plus sur l’Ukraine, ci joint un exposé de John Mearsheimer, professeur de sciences politiques à l’Université de Chicago et surtout auteur du monumental ouvrage :

Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine

https://www.youtube.com/watch?v=w5qSO1BbXsU

et du général Lalanne-Berdouticq :

https://www.lesalonbeige.fr/crise-ukrainienne-analyse-du-general-2s-lalanne-berdouticq/


Pour Washington, la guerre ne s’arrête jamais par Diana Johnstone - Mondialisation.ca, 23 mars 2022

Cela n’en finit pas. La « guerre pour mettre fin à la guerre » de 1914-1918 a conduit à la guerre de 1939-1945, connue sous le nom de Seconde Guerre mondiale. Et celle-ci ne s’est jamais terminée non plus, principalement parce que pour Washington, c’était la bonne guerre, celle qui a fait le siècle américain : pourquoi pas le millénaire américain ?

Le conflit en Ukraine pourrait être l’étincelle qui déclenche ce que nous appelons déjà la troisième guerre mondiale.

Mais il ne s’agit pas d’une nouvelle guerre. C’est la même vieille guerre, une extension de celle que nous appelons la Seconde Guerre mondiale, qui n’était pas la même guerre pour tous ceux qui y ont participé.

La guerre russe et la guerre américaine étaient très, très différentes.

La Seconde Guerre mondiale russe

Pour les Russes, la guerre a été une expérience de souffrance, de deuil et de destruction massive. L’invasion nazie de l’Union soviétique a été totalement impitoyable, propulsée par une idéologie raciste de mépris des Slaves et de haine des « bolcheviks juifs ». On estime à 27 millions le nombre de morts, dont environ deux tiers de civils. Malgré des pertes et des souffrances écrasantes, l’Armée rouge a réussi à renverser la vague de conquête nazie qui avait subjugué la majeure partie de l’Europe. Cette lutte gigantesque pour chasser les envahisseurs allemands de leur sol est connue des Russes comme la Grande Guerre patriotique, nourrissant une fierté nationale qui a contribué à consoler le peuple de tout ce qu’il avait traversé. Mais quelle que soit la fierté de la victoire, les horreurs de la guerre ont inspiré un véritable désir de paix.

La Seconde Guerre mondiale américaine

La Seconde Guerre mondiale américaine (comme la Première Guerre mondiale) s’est déroulée ailleurs. C’est une très grande différence. La guerre a permis aux États-Unis de devenir la nation la plus riche et la plus puissante du monde. On a appris aux Américains à ne jamais faire de compromis, ni pour prévenir la guerre (« Munich ») ni pour y mettre fin (« la reddition sans condition » était la manière américaine). L’intransigeance vertueuse était l’attitude appropriée du Bien dans sa bataille contre le Mal. L’économie de guerre a sorti les États-Unis de la dépression. Le keynésianisme militaire est apparu comme la clé de la prospérité. Le complexe militaro-industriel est né. Pour continuer à fournir des contrats au Pentagone à toutes les circonscriptions du Congrès et des profits garantis aux investisseurs de Wall Street, il lui fallait un nouvel ennemi. La peur du communisme – la même peur qui avait contribué à créer le fascisme – a fait l’affaire.

La guerre froide : la deuxième guerre mondiale se poursuit

En bref, après 1945, pour la Russie, la Seconde Guerre mondiale était terminée. Pour les États-Unis, elle ne l’était pas. Ce que nous appelons la guerre froide a été sa poursuite volontaire par les dirigeants de Washington. Elle a été perpétuée par la théorie selon laquelle le « rideau de fer » défensif de la Russie constituait une menace militaire pour le reste de l’Europe.

À la fin de la guerre, la principale préoccupation de Staline en matière de sécurité était d’empêcher qu’une telle invasion ne se reproduise. Contrairement aux interprétations occidentales, le contrôle permanent par Moscou des pays d’Europe de l’Est qu’il avait occupés sur la voie de la victoire à Berlin n’était pas tant inspiré par l’idéologie communiste que par la volonté de créer une zone tampon pour faire obstacle à une nouvelle invasion de l’Ouest. Staline respecte les lignes de Yalta entre l’Est et l’Ouest et refuse de soutenir la lutte à la vie à la mort des communistes grecs. Moscou met en garde les dirigeants des grands partis communistes d’Europe occidentale contre la révolution et leur demande de respecter les règles de la démocratie bourgeoise. L’occupation soviétique pouvait être brutale mais était résolument défensive. Le parrainage soviétique des mouvements pacifistes est parfaitement sincère.

La formation de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et le réarmement de l’Allemagne confirment que, pour les États-Unis, la guerre en Europe n’est pas entièrement terminée. La « dénazification » nonchalante par les États-Unis de leur secteur de l’Allemagne occupée s’accompagne d’une fuite organisée des cerveaux allemands susceptibles d’être utiles aux États-Unis pour leur réarmement et leur espionnage (de Wernher von Braun à Reinhard Gehlen).

La victoire idéologique de l’Amérique

Tout au long de la guerre froide, les États-Unis ont consacré leur science et leur industrie à la construction d’un gigantesque arsenal d’armes létales, qui ont fait des ravages sans apporter la victoire américaine en Corée ou au Vietnam. Mais la défaite militaire n’a pas annulé la victoire idéologique de l’Amérique. Le plus grand triomphe de l’impérialisme américain a été de répandre ses images et son idéologie auto-justificatrices, principalement en Europe. La domination de l’industrie américaine du divertissement a répandu son mélange particulier d’auto-indulgence et de dualisme moral dans le monde entier, en particulier parmi les jeunes. Hollywood a convaincu l’Occident que la Seconde Guerre mondiale avait été gagnée essentiellement par les forces américaines et leurs alliés lors de l’invasion de la Normandie. L’Amérique s’est vendue comme la dernière force du Bien et comme le seul endroit où il fait bon vivre. Les Russes étaient ternes et sinistres.

En Union soviétique même, de nombreuses personnes n’étaient pas à l’abri des attraits de cette autoglorification américaine. Certains semblaient même penser que la guerre froide n’était qu’un grand malentendu et que si nous étions très gentils et amicaux, l’Occident le serait aussi. Mikhaïl Gorbatchev était sensible à cet optimisme. L’ancien ambassadeur américain à Moscou, Jack Matlock, raconte que le désir de libérer la Russie du fardeau supposé de l’Union soviétique était très répandu au sein de l’élite russe dans les années 1980. Ce sont les dirigeants, et non les masses, qui ont accompli l’autodestruction de l’Union soviétique, laissant la Russie comme État successeur, avec les armes nucléaires et le veto de l’URSS aux Nations unies, sous la présidence alcoolique de Boris Eltsine – et l’influence écrasante des États-Unis dans les années 1990.

La nouvelle OTAN

La modernisation de la Russie au cours des trois derniers siècles a été marquée par une controverse entre les « occidentalistes » – ceux qui voient les progrès de la Russie dans l’émulation de l’Occident plus avancé – et les « slavophiles », qui considèrent que le retard matériel de la nation est compensé par une sorte de supériorité spirituelle, peut-être fondée sur la démocratie simple du village traditionnel. En Russie, le marxisme était un concept occidentalisant. Mais le marxisme officiel n’a pas effacé l’admiration pour l’Occident « capitaliste » et en particulier pour l’Amérique. Gorbatchev rêvait que « notre maison commune européenne » vive une sorte de démocratie sociale. Dans les années 1990, la Russie ne demandait qu’à faire partie de l’Occident.

Ce qui s’est passé ensuite a prouvé que toute la « peur du communisme » justifiant la guerre froide était fausse. Un prétexte. Un faux conçu pour perpétuer le keynésianisme militaire et la guerre spéciale de l’Amérique pour maintenir sa propre hégémonie économique et idéologique.

Il n’y avait plus d’Union soviétique. Il n’y avait plus de communisme soviétique. Il n’y avait plus de bloc soviétique, plus de Pacte de Varsovie. L’OTAN n’avait plus de raison d’exister.

Immeuble de la Télévision serbe à Belgrade, bombardé par l’OTAN

Mais en 1999, l’OTAN a célébré son 50e anniversaire en bombardant la Yougoslavie, se transformant ainsi d’une alliance militaire défensive en une alliance militaire agressive. La Yougoslavie était non alignée, n’appartenant ni à l’OTAN ni au Pacte de Varsovie. Elle ne menaçait aucun autre pays. L’agression de l’OTAN a violé le droit international. Au même moment, en violation des promesses diplomatiques non écrites mais ferventes faites aux dirigeants russes, l’OTAN a accueilli la Pologne, la Hongrie et la République tchèque comme nouveaux membres.

Cinq ans plus tard, en 2004, l’OTAN a accueilli la Roumanie, la Bulgarie, la Slovaquie, la Slovénie et les trois républiques baltes. Pendant ce temps, les membres de l’OTAN étaient entraînés dans la guerre en Afghanistan, la première et unique « défense d’un membre de l’OTAN » – à savoir les États-Unis.

Comprendre Poutine – ou pas

Entre-temps, Vladimir Poutine avait été choisi par Eltsine comme son successeur, sans doute en partie parce qu’en tant qu’ancien officier du KGB en Allemagne de l’Est, il avait une certaine connaissance et compréhension de l’Occident. Poutine a sorti la Russie du chaos causé par l’acceptation par Eltsine d’un traitement de choc économique conçu par les Américains. Poutine a mis un terme aux escroqueries les plus flagrantes, s’attirant les foudres des oligarques dépossédés qui ont utilisé leurs démêlés avec la justice pour convaincre l’Occident qu’ils étaient victimes de persécutions (exemple : le ridicule Magnitsky Act).

Le 11 février 2007, l’occidentaliste russe Poutine s’est rendu dans un centre de pouvoir occidental, la Conférence sur la sécurité de Munich, et a demandé à être compris par l’Occident. C’est facile à comprendre, si on le veut. Poutine a contesté le « monde unipolaire » imposé par les États-Unis et a souligné le désir de la Russie d’ »interagir avec des partenaires responsables et indépendants avec lesquels nous pourrions travailler ensemble à la construction d’un ordre mondial équitable et démocratique qui garantirait la sécurité et la prospérité non seulement pour quelques privilégiés, mais pour tous. »

La réaction des principaux partenaires occidentaux a été l’indignation, le rejet et une campagne médiatique de 15 ans dépeignant Poutine comme une sorte de créature démoniaque.

En effet, depuis ce discours, les insultes des médias occidentaux à l’encontre de Poutine et de la Russie n’ont pas connu de limites. Et dans ce traitement méprisant, nous voyons les deux versions de la Seconde Guerre mondiale. En 2014, les dirigeants mondiaux se sont réunis en Normandie pour commémorer le 70e anniversaire du débarquement des forces américaines et britanniques. En réalité, cette invasion de 1944 s’est heurtée à des difficultés, même si les forces allemandes étaient principalement concentrées sur le front de l’Est, où elles étaient en train de perdre la guerre face à l’Armée rouge. Moscou a lancé une opération spéciale précisément pour éloigner les forces allemandes du front de Normandie. Malgré cela, les progrès des Alliés ne parviennent pas à battre l’Armée rouge jusqu’à Berlin.

Cependant, grâce à Hollywood, de nombreux Occidentaux considèrent le jour J comme l’opération décisive de la Seconde Guerre mondiale. Pour honorer l’événement, Vladimir Poutine était présent, tout comme la chancelière allemande Angela Merkel.

Puis, l’année suivante, les dirigeants mondiaux ont été invités à un somptueux défilé de la victoire organisé à Moscou pour célébrer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les dirigeants des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne ont choisi de ne pas y participer.

Cette décision s’inscrivait dans la continuité d’une série interminable de gestes occidentaux de dédain envers la Russie et sa contribution décisive à la défaite de l’Allemagne nazie. Le 19 septembre 2019, le Parlement européen a adopté une résolution sur « l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » qui accusait conjointement l’Union soviétique et l’Allemagne nazie d’avoir déclenché la Seconde Guerre mondiale. Vladimir Poutine a répondu à cet affront gratuit dans un long article sur « Les leçons de la Seconde Guerre mondiale » publié en anglais dans The National Interest à l’occasion du 75e anniversaire de la fin de la guerre.

Poutine a répondu par une analyse minutieuse des causes de la guerre et de son effet profond sur la vie des personnes prises au piège du siège meurtrier de 872 jours de Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg) par les nazis, y compris ses propres parents dont le fils de deux ans faisait partie des 800 000 personnes qui ont péri. De toute évidence, Poutine était profondément offensé par le refus constant de l’Occident de saisir la signification de la guerre en Russie. « Profaner et insulter la mémoire est méchant », écrit Poutine. « La méchanceté peut être délibérée, hypocrite et à peu près intentionnelle comme dans la situation où les déclarations commémorant le 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale mentionnent tous les participants à la coalition anti-Hitler à l’exception de l’Union soviétique. »

Et pendant tout ce temps, l’OTAN a continué à s’étendre vers l’est, ciblant de plus en plus ouvertement la Russie dans ses exercices de guerre massifs sur ses frontières terrestres et maritimes.

La prise de contrôle de l’Ukraine par les États-Unis

L’encerclement de la Russie a fait un bond qualitatif en avant avec la saisie de l’Ukraine par les États-Unis en 2014. Les médias occidentaux ont raconté cet événement complexe comme un soulèvement populaire, mais les soulèvements populaires peuvent être repris par des forces ayant leurs propres objectifs, et c’était le cas de celui-ci. Le président élu, M. Ianoukovitch, a été renversé par la violence un jour après avoir accepté des élections anticipées dans le cadre d’un accord avec les dirigeants européens. Des milliards de dollars américains et des fusillades meurtrières perpétrées par des militants d’extrême droite ont imposé un changement de régime ouvertement dirigé par la secrétaire d’État adjointe américaine Victoria Nuland (« F___ l’UE »), produisant un leadership à Kiev largement sélectionné à Washington, et désireux de rejoindre l’OTAN.

À la fin de l’année, le gouvernement de l’ »Ukraine démocratique » était largement aux mains d’étrangers approuvés par les États-Unis. Le nouveau ministre des finances était une citoyenne américaine d’origine ukrainienne, Natalia Iaresko, qui avait travaillé pour le Département d’État avant de se lancer dans le secteur privé. Le ministre de l’économie est un Lituanien, Aïvaras Arbomavitchous, ancien champion de basket. Le ministère de la santé a été confié à un ancien ministre géorgien de la santé et du travail, Sandro Kvitachvili. Plus tard, l’ancien président géorgien en disgrâce, Mikheil Saakashvili, a été appelé à prendre en charge le port d’Odessa, en difficulté. Et le vice-président Joe Biden a été directement impliqué dans le remaniement du cabinet de Kiev, puisque son fils, Hunter Biden, s’est vu accorder un poste rentable au sein de la société gazière ukrainienne Barisma.

L’orientation résolument anti-russe de ce changement de régime a suscité une résistance dans les régions du sud-est du pays, largement habitées par des Russes ethniques. Des manifestants ont été brûlés vifs à Odessa, les provinces de Lougansk et de Donetsk ont demandé à faire sécession et un référendum a rendu la Crimée à la Russie. Le retour pacifique de la Crimée était évidemment vital pour préserver la principale base navale russe de Sébastopol de la menace d’une prise de contrôle par l’OTAN. Et comme la population de Crimée n’a jamais approuvé le transfert de la péninsule à l’Ukraine par Khrouchtchev en 1954, le retour s’est fait par un vote démocratique, sans effusion de sang. Le contraste est frappant avec le détachement de la province du Kosovo de la Serbie, accompli en 1999 par des semaines de bombardements de l’OTAN.

Mais pour les États-Unis et la plupart des pays occidentaux, ce qui était une action humanitaire au Kosovo était une agression impardonnable en Crimée.

La porte dérobée du bureau ovale vers l’OTAN

La Russie ne cesse d’avertir que l’élargissement de l’OTAN ne doit pas englober l’Ukraine. Les dirigeants occidentaux hésitaient entre affirmer le « droit » de l’Ukraine à rejoindre l’alliance de son choix et dire que cela ne se ferait pas tout de suite. Il était toujours possible que l’adhésion de l’Ukraine se heurte au veto d’un membre de l’OTAN, peut-être la France ou même l’Allemagne.

Mais entre-temps, le 1er septembre 2021, l’Ukraine a été adoptée par la Maison Blanche comme le chouchou géostratégique spécial de Washington. L’adhésion à l’OTAN a été réduite à une formalité ultérieure. Une déclaration conjointe sur le partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine, publiée par la Maison Blanche, annonçait que « le succès de l’Ukraine est au cœur de la lutte mondiale entre la démocratie et l’autocratie » – l’actuel dualisme idéologique auto-justifié de Washington, qui remplace la confrontation entre le monde libre et le communisme. Il a poursuivi en énonçant un casus belli permanent contre la Russie :

Au XXIe siècle, les nations ne peuvent être autorisées à redessiner les frontières par la force. La Russie a violé cette règle de base en Ukraine. Les États souverains ont le droit de prendre leurs propres décisions et de choisir leurs propres alliances. Les États-Unis sont aux côtés de l’Ukraine et continueront à œuvrer pour que la Russie soit tenue responsable de son agression. Le soutien de l’Amérique à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine est inébranlable.

La déclaration a également clairement décrit la guerre dans le Donbass comme une « agression russe ». Et elle a fait cette affirmation sans compromis : » Les États-Unis ne reconnaissent pas et ne reconnaîtront jamais la prétendue annexion de la Crimée par la Russie… « . (c’est moi qui souligne). Suivent des promesses de renforcement des capacités militaires de l’Ukraine, clairement en vue de la récupération du Donbass et de la Crimée.

Depuis 2014, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont subrepticement transformé l’Ukraine en un auxiliaire de l’OTAN, psychologiquement et militairement tourné contre la Russie. Quelle que soit la façon dont cela nous apparaît, pour les dirigeants russes, cela ressemblait de plus en plus à rien d’autre qu’à une préparation d’un assaut militaire total contre la Russie, l’opération Barbarossa une fois de plus. Beaucoup d’entre nous qui ont essayé de « comprendre Poutine » n’ont pas réussi à prévoir l’invasion russe pour la simple raison que nous ne pensions pas qu’elle était dans l’intérêt de la Russie. Nous ne le pensons toujours pas. Mais eux ont vu le conflit comme inévitable et ont choisi le moment.

Des échos ambigus

Poutine a justifié l’ »opération » russe de février 2022 en Ukraine comme étant nécessaire pour mettre fin au génocide à Lougansk et Donetsk. Cette justification fait écho à la doctrine R2P (responsabilité de protéger) promue par les États-Unis, et notamment au bombardement de la Yougoslavie par les États-Unis et l’OTAN, prétendument pour empêcher le « génocide » au Kosovo. En réalité, la situation, tant juridique que surtout humaine, est bien plus grave dans le Donbass qu’elle ne l’a jamais été au Kosovo. Pourtant, en Occident, toute tentative de comparaison entre le Donbass et le Kosovo est dénoncée comme une « fausse équivalence » ou du « what-about-ism ».

Mais la guerre du Kosovo est bien plus qu’une analogie avec l’invasion russe du Donbass : c’est une cause.

Avant tout, la guerre du Kosovo a montré clairement que l’OTAN n’était plus une alliance défensive. Elle était plutôt devenue une force offensive, sous le commandement des États-Unis, qui pouvait s’autoriser à bombarder, envahir ou détruire tout pays de son choix. Le prétexte pouvait toujours être inventé : un danger de génocide, une violation des droits de l’homme, un dirigeant menaçant de « tuer son propre peuple ». N’importe quel mensonge dramatique faisait l’affaire. Avec l’OTAN qui étend ses tentacules, personne n’est à l’abri. La Libye a fourni un deuxième exemple.

On aurait pu s’attendre à ce que l’objectif de « dénazification » annoncé par Poutine fasse tilt à l’Ouest. Mais cela illustre plutôt le fait que le terme « nazi » n’a pas la même signification à l’Est et à l’Ouest. Dans les pays occidentaux, en Allemagne ou aux États-Unis, « nazi » signifie avant tout antisémite. Le racisme nazi s’applique aux Juifs, aux Roms, peut-être aux homosexuels.

Mais pour les nazis ukrainiens, le racisme s’applique aux Russes. Le racisme du bataillon Azov, incorporé aux forces de sécurité ukrainiennes, armé et entraîné par les Américains et les Britanniques, fait écho à celui des nazis : les Russes sont un peuple métis, en partie « asiatique » du fait de la conquête mongole médiévale, alors que les Ukrainiens sont de purs Européens blancs. Certains de ces fanatiques proclament que leur mission est de détruire la Russie. En Afghanistan et ailleurs, les États-Unis ont soutenu des fanatiques islamiques, au Kosovo ils ont soutenu des gangsters. Qui se soucie de ce qu’ils pensent s’ils combattent à nos côtés contre les Slaves ?

Des objectifs de guerre contradictoires

Pour les dirigeants russes, leur « opération » militaire a pour but d’empêcher l’invasion occidentale qu’ils craignent. Ils veulent toujours négocier la neutralité ukrainienne. Pour les Américains, dont le stratège Zbigniew Brzezinski se vantait d’avoir attiré les Russes dans le piège de l’Afghanistan (leur donner « leur Vietnam »), c’est une victoire psychologique dans leur guerre sans fin. Le monde occidental est uni comme jamais auparavant dans la haine de Poutine. La propagande et la censure dépassent même les niveaux de la guerre mondiale. Les Russes souhaitent sûrement que cette « opération » se termine rapidement, car elle leur coûte cher à bien des égards. Les Américains ont rejeté tout effort pour l’empêcher, ont tout fait pour la provoquer et tireront tous les avantages qu’ils peuvent de sa poursuite.

Le 16 mars, Volodymyr Zelensky a imploré le Congrès américain d’accorder à l’Ukraine une aide militaire supplémentaire. Cette aide permettra de poursuivre la guerre. Anthony Blinken a déclaré à NPR que les États-Unis répondent en « refusant à la Russie la technologie dont elle a besoin pour moderniser son pays, pour moderniser les industries clés : la défense et l’aérospatiale, son secteur de haute technologie, l’exploration énergétique. »

Le but de guerre américain n’est pas d’épargner l’Ukraine, mais de ruiner la Russie. Cela prendra du temps.

Le danger est que les Russes ne soient pas capables de mettre fin à cette guerre, et que les Américains fassent tout ce qu’ils peuvent pour la faire durer.


Le 28 mars 2022

(J'avais oublié les liens vers la physique quantique, ajoutés plus tard dans la journée, sorry.)

On a le moral remonté à bloc, et vous ?

Si vous observez bien ce qui se passe dans le monde, donc au-delà du minuscule hexagone qu'est la France, le mur de la réaction est en train de se fissurer un peu partout, pour autant on n'est pas près de l'abattre, mais il y a cependant des signes avant-coureurs qui ne trompent. Tous les peuples sont en colère, et un partout sur tous les continents elle prend de l'ampleur ou elle finit par toucher toutes les couches de la société, car personne n'est épargné par sa dégénérescence accélérée depuis deux ans.

Il ne leur reste plus qu'à se doter d'une représentation politique à l'échelle nationale et internationale pour l'exprimer et leur fixer des objectifs politiques, pour qu'ils s'élancent à l'assaut du vieux monde ou fassent table rase du passé, c'est évidemment l'objectif le plus difficile à concevoir et à atteindre et la tâche la plus colossale à réaliser.

C'est uniquement à cela que nous travaillons jour et nuit ici.

Si vous êtes atteint de pessimisme, que vous ne croyez plus en rien ni personne, si vous êtes déprimé ou démoralisé, découragé, dégoûté, bref, si vous ne voyez pas comment on pourrait sortir de ce merdier en apparence inextricable, c'est que vous manquez d'imagination, vous êtes bloqué quelque part. Vous vous êtes sans doute laissé enfermer dans un système qui était condamné ou n'offrait aucune issue, vous ne parvenez pas à briser cette camisole de force, cette chape de plomb qui vous écrase et qui va finir par vous broyer si vous ne trouvez pas le moyen d'insuffler un peu d'air nouveau dans vos neurones au bord de l'asphyxie.

Tenez, regardez ou écoutez ces conférences sur la physique quantique, histoire de vous changer les idées ou de vous aérer un peu l'esprit, cela devrait vous aider à découvrir qu'il existe un moyen de sortir de ce système voué à la destruction...

- Julien Bobroff: Histoire de la physique quantique

- Julien Bobroff: À la recherche des matières quantiques

- Julien Bobroff: Voir la quantique ?

- Julien Bobroff: La physique quantique autrement


Quel délire ! La science stérilisée.

LVOG - Il y en a qui ont fait des études supérieures pour en arriver là, on croit rêver. Et dire que c'est nous qui payons grassement tous ces parasites totalement inutiles à la société. Il y a quoi à défendre là-dedans, que dal !

Faut-il se déchausser à la maison? La science a déjà une idée sur la question - francesoir.fr 27 mars 2022

Selon Mark Patrick Taylor scientifique environnemental et Gabriel Filippelli professeur à l’université d’Indiana.

Les scientifiques sont unanimes : il serait préférable de ne pas circuler dans la maison avec les chaussures utilisées pour sortir, car elles seraient responsables de l’introduction des contaminants retrouvés dans nos intérieurs.

Selon les scientifiques, enlever ses chaussures pourrait donc aider à se protéger d’agents pathogènes potentiellement dangereux à la maison. Pour une meilleure prévention, il faut privilégier la « chaussure d’intérieur », jamais portée à l’extérieur, mais aussi préférer passer la serpillère aux méthodes de nettoyage à sec (comme le balai). Pour éviter trop de stérilité, qui ne laisse pas bien se développer le système immunitaire, il suffirait de sortir se promener dehors régulièrement et ainsi profiter du grand air, tout en laissant les pathogènes à l'extérieur. francesoir.fr 27 mars 2022

LVOG - L'Inde où j'habite figure sans doute parmi les pays les plus dégueulasses de la planète, mais au moins on enlève ses chaussures avant de pénétrer dans une habitation, sauf peut-être chez les très riches, je n'ai pas été vérifié.

Ce n'est pas que les Français seraient particulièrement dégueulasses, ils sont inconscients de leurs actes, cela, tout le monde a eu l'occasion de le constater depuis deux ans.


Ils ne s'avouent pas vaincus pour autant, loin de là.

Dormez tranquilles : Davos va « externaliser » votre libre arbitre - reseauinternational.net 27 mars 2022

Un rapport du Forum de Davos daté du 15 février 2022 annonce que notre liberté de décider de l’utilisation de nos données personnelles (le « pétrole brut de l’économie moderne » selon Boris Johnson) sera avant peu confiée à un « tiers de confiance qui prendra des décisions en notre nom ».

Aujourd’hui, il revient à chacun de nous de (théoriquement) décider de l’utilisation de ses données personnelles (par exemple les partager… ou ne pas les partager). À l’avenir, nous serons tous légalement dépossédés de ce choix. Nos bons maîtres ont prévu que, pour notre bien évidemment, il fallait mettre en place un système digital qui permettra de remplacer notre libre arbitre par une intelligence artificielle. La chose est actée et déjà prête à être appliquée.

Le rapport dont nous parlons a été pondu par un « groupe de travail sur les intermédiaires de données du Forum économique mondial ».

Advancing Digital Agency: The Power of Data Intermediaries - weforum.org 15 February 2022

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Cette causerie au format pdf (26 pages)



INTRODUCTION

Défense du marxisme.

- De tout le fatras qui te tombe sous les yeux dans les journaux sur les événements intérieurs de Paris, tu ne dois pas croire un mot. Tout est mensonger. Jamais la bassesse du journalisme bourgeois ne s'est mise plus brillamment en évidence. (Lettre de Karl Marx à Wilhelm Liebknecht, 6 avril 1871)


Pour mieux comprendre notre position.

Engels : penseur de la guerre, penseur de la révolution par Gilbert Achcar - contretemps.eu 28 novembre 2020

Dans ce texte, Gilbert Achcar rappelle l’intérêt qu’accordait Engels aux questions proprement militaires et montre que, si l’on ne saurait chercher – et a fortiori trouver – chez Engels une doctrine militaire valable de tout temps (ce qui serait à l’opposé de sa démarche et de celle de Marx), la lecture de ses écrits militaires peut fournir une méthode pour aborder ces « problèmes cruciaux pour le mouvement ouvrier que sont l’attitude face aux guerres non révolutionnaires, l’articulation entre guerre et révolution et la possibilité d’une stratégie de la révolution qui ne dépende pas de la guerre ». contretemps.eu 28 novembre 2020

Pour lire ce texte :

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En complément.

Seconde adresse du Conseil Général sur la guerre franco-allemande - Association Internationale des Travailleurs - 9 septembre 1870

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C'était inespéré !

- Le nouvel ordre mondial ou le Great Reset en train de voler en éclat, quelle aubaine, pour un peu on bénirait Poutine de nous avoir fait ce cadeau ! Du coup, ceux qui le maudissent sont de sacrés cons, dont Gluckstein. A moins qu'il faille remercier Biden, quoiqu'il ne soit pas le maître de cérémonie, cet honneur revient à Poutine, désolé.

On va m'accuser injustement de poutinolâtrie, je m'en tape totalement et pour cause.

En juillet 1917, quand le général Lavr Kornilov tenta un coup d’État militaire pour renverser le gouvernement de Kerensky, Kerensky libéra les militants bolcheviks emprisonnés et il demanda aux bolcheviks de le soutenir, il leur fournira des armes pour l'occasion. Lénine et le parti bolchevik répondirent présents à son appel, ainsi le coup d'Etat échoua, s'il avait réussi, il aurait pu sonner le glas de la révolution, donc il n'y avait pas une hésitation à avoir, Lénine prit une bonne décision.

Ah le sale traître, le voilà qui soutient un gouvernement bourgeois, quel réactionnaire ce Lénine ! Ca c'est la réaction qu'aurait pu avoir ceux qui n'avaient rien compris à la situation en Russie en juillet 1917 et à la stratégie révolutionnaire de Lénine, car c'est ce mois-là si ma mémoire est bonne, que les bolcheviks allaient devenir majoritaires au soviet de Pétrograd, puis à peine trois mois plus tard les bolcheviks renverseront Kerenski. Vive Lénine !

Vive Lénine auraient hurlé en choeur les mêmes qui avaient aboyé dessus trois mois plus tôt.

Comme quoi il ne faut pas écouter les ignares ou les gens malintentionnés qui cherchent à vous embrouiller. A défaut d'un Lénine malheureusement, demandez aux travailleurs russes s'ils préfèreraient avoir Poutine comme président ou plutôt un Bush.

En France, il y en a qui préfèrent avoir Macron comme président plutôt que Mélenchon, parce que c'est un renégat du socialisme, un traître, etc. c'est vrai, et alors ? Quand ai-je affirmé qu'on voulait porter au pouvoir un véritable socialiste, jamais, vous en êtes tous témoins. C'est leur droit, mais qu'ils l'assument entièrement, c'est tout ce qu'on exige d'eux, qu'ils laissent tomber la muselière qui leur va si bien pour masquer leur opportunisme nauséabond.

Quand ils appelèrent à voter Mitterrand en 81, ils savaient parfaitement à quoi s'en tenir à son sujet. Ils justifièrent leur position en prétendant que l'élection de Mitterrand et une majorité de députés PS et PCF à l'Assemblée nationale allait ouvrir la voie à une crise politique qui se transformerait en crise révolutionnaire... Rien de tout cela n'advint, c'était une pure invention de leur part, parce qu'ils étaient plus social-démocrates que trotskystes ou révolutionnaires, et depuis ils n'ont pas changé, qu'ils appellent (POI) ou qu'ils n'appellent pas (POID) à voter Mélenchon. Moi j'appelle uniquement à chasser Macron, et si j'estime qu'on peut voter Mélenchon sans se compromettre, c'est parce qu'il est le seul candidat issu du mouvement ouvrier en bonne position pour atteindre cet objectif, sans en attendre davantage.

Beethoven le républicain révolutionnaire soutint Bonaparte, tant qu'il croyait qu'il incarnait la république, mais lorsqu'il s'aperçut qu'il se comportait plutôt en impérialiste, il entra dans une rage folle dit-on, il devint parmi ses pires ennemis, et il décida de ne plus lui dédier une de ses symphonies. Vive Beethoven !


Dans la correspondance entre Engels et Marx en 1870.

LVOG - A propos de la guerre de la France à la Prusse et l'Allemagne. Chaque fois que Marx et Engels abordaient une guerre, ils prenaient soin de distinguer les guerres défensives des guerres offensives, et ils prenaient toujours position en faveur des agressés contre les agresseurs.

En 2022 dans le conflit actuel, c'est l'Ukraine et l'OTAN qui tiennent le rôle des agresseurs, Poutine a patienté pendant 8 ans avant d'y répondre militairement pour faire cesser cette guerre offensive contre la Russie qui avait pour objectifs sa destruction, ce qui a été confirmé par les récentes déclarations de Biden et d'autres acteurs politiques américains, britanniques, français ou allemands.

Pour transposer la situation à notre époque, vous remplacez la France par l'Ukraine et l'OTAN, et la Prusse et l'Allemagne par la Russie.

Source : https://www.marxists.org/francais/marx/works/00/commune/kmfecom02.htm

- Kugelmann confond une guerre défensive avec des opérations militaires défensives. Ainsi donc, si un individu m'attaque dans la rue, j'ai juste le droit de parer ses coups, et non de le terrasser, parce que je me transformerais alors en agresseur ! Le manque de dialectique se lit dans chaque mot que prononcent ces gens.

- La guerre a un caractère défensif du côté allemand.

- Certes, nous sommes de plus en plus blâmables de faire la guerre sous les ordres de Guillaume. Cependant, il est utile qu'il se rende aussi complètement ridicule avec sa mission divine et son policier Stieber, sans lequel l'unité allemande ne verrait pas la lumière.

- Je mise chaque jour davantage sur les chances militaires des Allemands. Nous avons vraiment remporté le premier engagement sérieux.

- L'Empire, c'est-à-dire l'Empire allemand, est réalisé. D'une façon ou d'une autre, ni par la voie que nous avions voulue, ni de la manière que nous avions imaginée.

- C'est un grand malheur qu'il y ait si peu de gens à Paris qui aient le courage et la volonté de considérer, dans la situation actuelle, les choses telles qu'elles sont réellement.

- Venons-en maintenant aux considérations secondaires: si cette guerre est dirigée par Lehmann, Bismarck et Cie, et sert, pour le moment du moins, leur gloire; s'ils parviennent à la gagner, nous le devons à cette lamentable bourgeoisie allemande. Certes, c'est écœurant, mais il n'y a rien à y changer. Dans ces conditions, il serait absurde, pour cette seule raison, de faire de l'anti-bismarckisme le principe directeur unique de notre politique.

- J'estime que nos gens peuvent :

- se joindre au mouvement national dans la mesure où il se limite à la défense de l'Allemagne et tant qu'il s'y tient (ce qui n'exclut pas, au demeurant, l'offensive jusqu'à la paix). [27]. Dans sa lettre, Kugelmann a montré combien ce mouvement national est puissant.

- souligner la différence entre les intérêts nationaux de l'Allemagne et les intérêts dynastiques et prussiens.

- s'opposer à toute annexion de l'Alsace-Lorraine (Bismarck laisse percer maintenant son intention de la rattacher au pays de Bade et à la Bavière).

- agir en faveur d'une paix honorable, dès l'instauration à Paris d'un gouvernement républicain, non chauvin.

- mettre sans cesse en évidence l'unité d'intérêts des ouvriers allemands et français, qui n'ont pas approuvé la guerre, et ne se font pas la guerre.

- la Russie, comme il en est question dans l'Adresse internationale [28]. Wilhelm [Liebknecht] est amusant lorsqu'il déclare que la véritable position, c'est de rester neutre, parce que Bismarck a été dans le temps le compère de Badinguet. Si telle était l'opinion générale en Allemagne, nous en serions de nouveau à la Confédération rhénane, [29] et notre noble Wilhelm serait étonné de voir quel rôle il pourrait y jouer, et ce qui resterait du mouvement ouvrier. L'idéal pour faire la révolution sociale, ce serait alors un peuple qui ne reçoit que des coups de pied et des coups de bâton et se trouve coincé dans la série de ces petits États chers à Wilhelm !


Plus con tu meurs !

- Fabien Roussel (PCF) dans Président.e 2022 : "Poutine est un dictateur, un homme dangereux, mais il est très important de ne pas être dans un climat antirusse"

- Fabien Roussel: "La gauche va gagner, elle va revenir au pouvoir, la seule question c'est 'Quand ?'" - BFMTV 27 mars 2022


Renaissance du IIIe Reich.

LVOG - Ce n'est pas pour rien que l'Allemagne soutient un régime ouvertement néonazi en Ukraine et cela ne date pas d'hier...

Conflit en Ukraine : des Länder allemands comptent interdire l'emploi du symbole «Z» - RT 26 mars 2022

Les gens qui «expriment publiquement leur approbation de la guerre d'agression du président russe Poutine contre l'Ukraine en utilisant ce symbole "Z" doivent s'attendre à des conséquences pénales», a déclaré le ministre de l'Intérieur du Land Basse-Saxe, Boris Pistorius, dans un communiqué le 26 mars, en référence à l'opération militaire russe lancée le 24 février.

Les personnes arborant un «Z» en public «doivent savoir qu'ils peuvent être poursuivis pour avoir toléré des crimes», selon le ministre de la Justice du Land de Bavière, Georg Eisenreich, dans un message transmis à l'AFP. La Bavière (sud) et la Basse-Saxe (nord) sont les deux plus grands Etats régionaux (Länder) de l'Allemagne, en superficie. Depuis le début de l'opération russe en Ukraine, un «Z» blanc est apparu sur des chars et des uniformes russes. Le code pénal allemand punit de peines allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement et d'une amende pécuniaire quiconque manifeste une approbation publique de guerres d'agression, susceptible de troubler l'ordre public. RT 26 mars 2022

LVOG - Ce qui n'a pas empêché l'Allemagne de participer aux guerres d'agression initiées par les Américains depuis 2001. Du coup, le régime allemand tient plus du totalitarisme que de ce qu'on appelle l'Etat de droit où l'Etat est tenu de respecter les lois qu'il a lui-même promulguées, ce qui n'est visiblement pas le cas.

En revanche, les enfants que vous puissiez mieux vous familiariser avec le nazisme.

- L’Allemagne lève l’interdiction de symboles nazis dans les jeux vidéo - lemonde.fr 09 août 2018


Une précision à propos de Marioupol.

Selon des témoignages d'habitants 1 habitation sur 10 aurait été brûlée ou détruire par les néonazis, tout du moins dans le quartier où ces habitants s'étaient réfugiés.

La bataille de Marioupol touche à sa fin et les témoignages de civils sur les crimes d’Azov se multiplient - donbass-insider.com 25 mars 2022

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Un champ de ruine, voilà ce qu'il reste de Marioupol. Selon la mairie, 80% des infrastructures de la ville ont été détruites par les forces russes. - BFMTV 27 mars 2022

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LVOG - Selon la mairie, or j'ai trouvé un autre article de BFMTV daté du 18 mars 2022 où il avait fait la même déclaration

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D'autres médias plus mesurés précisaient que 80% des infrastructures de la ville avaient été détruites ou endommagées, ce qui n'est plus tout à fait la même chose. Ce que j'ai constaté en croisant les infos fournies, c'est que le front de mer avait été quasiment rasé, ce sont les images qu'on nous montre en boucle, alors que la ville fait 24 390 hectares ou 243,9 km2.

L'armée russe a bombardé tous les bâtiments ou lieux où s'étaient réfugiés les néonazis et qui leur servaient de camps retranchés ou pour bombarder les positions russes, donc une fois que la population civile avait été évacuée. Sinon quand elle tombait sur des nids de snipers, soit elle les liquidait un par un en tirant sur les bâtiments, soit elle les détruisait, d'où forcément d'énormes destructions, bref, c'est la guerre et quand on veut la gagner, on s'en donne les moyens, voilà tout.

Ceux qui se servent de ces images, jouent avec les émotions de ceux qui les regardent sachant qu'elles vont les effrayer si on ne leur explique pas le contexte et les enjeux de cette guerre, c'est sordide et dégueulasse, qui plus est, ils osent prétendre défendre des valeurs humanistes rivalisant d'ignominie avec les va-t-en-guerre qui se permettent de nous faire la morale.

Quand on a un parti pris pour l'OTAN, on omet toutes ces précisions, on se moque que l'armée ukrainienne et ses bandes néonazis massacrent la population civile ou s'en servent comme bouclier humain, contrairement à l'armée russe ou de la République du Donbass qui s'abstiennent de la bombarder ou au contraire la protègent.

La guerre est la pire des souffrances avec la famine qui puisse être infligée à des peuples qui n'aspiraient qu'à vivre en paix, qu'on devrait éviter à tout prix, mais malheureusement les peuples n'ont pas le pouvoir d'en décider sous des régimes antidémocratiques ou despotiques, d'où notre combat politique pour leur en donner le pouvoir.


Un oligarque nous livre ses états d'âme.

Le PDG de BlackRock, Larry Fink, annonce la fin de la mondialisation - lemediaen442.fr 26 mars 2022

Larry Fink, PDG de BlackRock, explique comment cette guerre économique perturbe les chaînes d’approvisionnement, l’inflation et la mondialisation.

Répondant aux questions de Samara Epstein Cohen, Larry Fink analysait la particularité du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine et qui a des répercussions sur l’économie mondiale. Selon le PDG de BlackRock, la mondialisation est terminée, elle est en panne.

« Au cours des trente dernières années, les entreprises du monde entier se sont développées géopolitiquement et dans différentes zones géographiques. Nous avons construit toute cette fondation de la mondialisation. Nous avons bâti ces marchés de capitaux mondiaux. Mais la fondation, de la façon dont nous avons construit le modèle mondial, est maintenant terminée. Il est en panne. Maintenant, nous essayons de réévaluer pour comprendre ce que cela signifie pour l’avenir. Et nous n’avons pas encore assez de réponses parce que nous ne connaissons pas le résultat. Comment pouvons-nous avancer en tant qu’entreprises, en tant que pays ? J’ai été au téléphone avec de nombreux PDG aujourd’hui et hier et tous les jours depuis l’invasion, et j’entends de la peur à l’inquiétude, mais le plus inquiétant est cette incertitude. Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que cela signifie pour la mondialisation ? »

Selon le milliardaire de BlackRock, la démondialisation est en marche à la suite de la montée du nationalisme et des tensions géopolitiques. Les chaînes d’approvisionnement vont se déplacer là où se trouve la demande. « Je pense qu’en regardant maintenant les dépendances de la Russie, en se concentrant sur les dépendances d’autres parties du monde, que ce soit en Chine ou ailleurs, je pense qu’il y a une autre réévaluation des chaînes d’approvisionnement. Et cela signifie-t-il une démondialisation ? C’est probablement le cas. Et donc, en raison de la montée du nationalisme, des tensions géopolitiques et de la nécessité d’avoir de meilleures chaînes d’approvisionnement, cela signifie que tout le monde les rapproche de là où se trouve la demande. Et c’est un grand renversement dans la façon dont les entreprises ont construit leurs plateformes et leurs entreprises. Et donc beaucoup de cela est réévalué. Et cela signifie à la marge moins de mondialisation. »

Conscient et partie prenante dans cette guerre économique, Larry Fink rappelle aux chefs d’entreprise que l’accès aux marchés financiers mondiaux est un privilège et non un droit. Les sanctions contre la Russie vont dans ce sens : « Ce que vous voyez, c’est que la réponse économique est immédiate et rapide. Et je pense que ça va avoir beaucoup d’impact. Je pense que c’est un rappel pour chaque pays, comme c’est un rappel pour chaque entreprise, l’accès au capital est un privilège, pas un droit. »

Une réponse qui est semblable aux propos du young leader Emmanuel Macron concernant le devoir qui passe avant le droit. Le pouvoir profond tente d’appliquer à la Russie la même stratégie qu’elle a appliquée à chaque citoyen du monde pendant le Covid, ce qui donne concrètement une vaccination contre la liberté. Se soumettre au pouvoir profond pour avoir des droits. Le Kremlin sera donc privé de McDonald, Puma, Netflix, Disney, Nike, Google, Starbucks… sauf que sur un peuple qui à 95 % est croyant orthodoxe, ne pas porter des Nike le dimanche à l’église est de peu d’effet.

Larry Fink annonce donc la fin de cette forme de mondialisation, mais garde l’espoir en un gouvernement mondial avec une mondialisation des devoirs, restrictive, très orwellienne. Joe Biden l’avait annoncé face à General Motors, Apple, Amazon, JP Morgan… lemediaen442.fr 26 mars 2022

LVOG - La réflexion que cet article m'a inspirée, plus particulièrement la manière dont ce média a interprété la déclaration de Larry Fink. J'avais pensé leur envoyer, puis je me suis ravisé au regard de la ligne éditoriale de ce média.

- Larry Fink et ses semblables sont inquiets et il y a de quoi, sauf qu'il ne vous a pas dit pourquoi, vous voilà bien avancés, et vous ne serez pas en mesure de le découvrir, parce que vous êtes aveuglés par votre idéologie antisocialiste qui vous conduit à ne voir qu'un aspect de la réalité, celui qui permet de justifier à vos yeux le maintien du régime économique existant, ainsi vous ne pourrez que passer à côté de ce qui le menace.

Si cela peut vous consoler, rassurez-vous, vous ne serez pas les seuls dans ce cas-là, la quasi-totalité de ceux qui se prétendent géopoliticiens, politologues, analystes financiers, experts en économie et j'en passe, qui officient sur les plateaux de télévision ou dans une multitude de blogs vont se livrer à des spéculations et autres prophéties hors sol, complètement déconnectées de la réalité ou qui n'auront ni queue ni tête, incompréhensibles, y compris pour eux-mêmes, car je ne serais pas surpris qu'ils en viennent à l'avouer parce qu'ils en ont conscience et ils ne craignent pas le ridicule.

Je m'en amuse à l'avance, car cela va être un régal de les entendre ou de lire leur prose dithyrambique, où ils vont étaler leur crasse ignorance. Ce sera un jeu d'enfant de démonter l'inanité de leurs démonstrations qui seront sans cesse contredites par les faits ou la réalité, qu'ils chercheront à tout prix à camoufler, en vain, puisque la crise sociale va prendre des proportions si gigantesques ou incontrôlables dans un grand nombre de pays, de sorte que plus personne ne pourra plus ignorer ce qui se passe réellement.

Ne comptez pas sur moi pour vous aider...

Je me suis arrêté là, en me disant que parmi les idéologues de l'oligarchie, il y en aura qui lâcheront le morceau ou qui expliqueront quelles seront les conséquences de cette partition de l'économie mondiale, bien qu'elle figure encore à l'état de gestation ou sans qu'on puisse affirmer à l'heure qu'il est, si elle va réellement se réaliser, comment et dans quelle proportion. Toujours est-il, en admettant que ce soit le cas, elle aurait pour conséquence d'accroitre la subordination des Etats les plus faibles aux plus puissants, d'amplifier l'exploitation et le pillage dont ils font déjà l'objet, semant un chaos social qui se traduirait par des révoltes ou des émeutes, de sorte qu'ils seraient contraints de participer à leur développement économique pour les contenir, ce qui contribuerait à rogner le profit qu'ils en escomptaient pour contrebalancer leur impossibilité d'accroitre le taux d'exploitation dans leur propre pays ou d'enrayer la chute du taux de profit qui caractérise la crise du capitalisme ou qui mine son existence à terme. A moins qu'ils leur déclarent la guerre ou ils mettent en place dans ces pays des chefs d'Etat qui leur soient totalement dévoués, ce qui ne changerait pas les données du problème ou compromettrait les chances de ces chefs d'Etat de se maintenir au pouvoir face à des masses déchaînées qui exigeraient de pouvoir vivre décemment.

Jusqu'à présent pour freiner cette tendance du taux de profit, ils comptaient sur le marché mondial en profitant de la division internationale du travail, mais dès lors qu'une grande partie ou la majorité leur échapperait, aussi bien pour produire des richesses ou de la plus-value, que pour écouler une partie de leurs marchandises, il leur faudrait s'attaquer brutalement ou davantage encore aux acquis sociaux de leur classe ouvrière et des classes moyennes, ce qui comporterait assurément un risque ou une menace politique, puisque cela alimenterait la lutte de classe des masses, qui acculées pourraient être tentées de trouver la voie qui mène à la révolution socialiste...

Jusqu'à présent les entreprises du CAC 40, dont une grande partie de la production a été délocalisée en Asie ou ailleurs, réalisaient la majeure partie de leurs profits hors de France ou dans le reste du monde, mais dès lors que ce scénario deviendrait caduc, il leur faudrait : Soit délocaliser leur production et leurs capitaux dans d'autres régions du monde, avec les conséquences et les risques qu'on a évoquées précédemment, soit relocaliser leur production en France, mais cela semble impossible puisque les coûts de production seraient si importants qu'ils réduiraient à néant ou presque les profits qu'ils pourraient en attendre ou ils seraient obligés d'augmenter le prix de vente de leurs marchandises sans être assuré qu'ils trouveraient des acquéreurs, surtout si simultanément ils n'augmenteraient pas les salaires ou pire, s'ils stagnaient ou diminuaient en valeur absolue. Donc en conclusion, on ne voit pas comment ils pourraient s'en sortir, d'autant plus que tous les pays chez lesquels ils pourraient écouler une partie de leur production adopteraient le même scénario.

Voilà pourquoi Larry Fink et tous les capitalistes ont du mouron à se faire.

Ils croyaient s'être débarrassés de la lutte des classes ou ils affirmaient triomphalement qu'ils étaient en train de la gagner, et patatras, la voilà qui va rejaillir de plus belle et devenir le facteur déterminant de la période qui vient de débuter. On devrait donc assister à court terme à une accélération et une généralisation de la lutte de classe des masses sur tous les continents ou à l'échelle mondiale. Cette division ou partition de l'économie mondiale sera son cercueil, par là où le capitalisme va périr emporté par un soulèvement général des exploités et des opprimés, y compris en Russie et en Chine, sans être inconsidérément optimiste, cela semble logique ou inéluctable à terme, ce que ne peuvent pas imaginer tous ceux qui vouent un culte au capitalisme.

Comme quoi il ne faut jamais désespérer !


Totalitarisme ou la tyrannie permanente. Restreindre la liberté de déplacement à tous prix...

Pollution à Paris: circulation différenciée samedi - francesoir.fr 25 mars 2022

Le préfet de police de Paris Didier Lallement a annoncé vendredi la mise en place samedi de la circulation différenciée en raison d'un épisode de pollution aux particules en Ile-de-France.

C'est la première fois depuis un an que la circulation différenciée est activée pour cause de pollution. Seuls les véhicules munis d'une vignette Crit'Air 0, 1 et 2 auront le droit de circuler samedi de 05H30 à minuit dans Paris, la petite et la moyenne banlieue (à l'intérieur du périmètre délimité par l'A86) et ce jusqu'à la fin de l'épisode de pollution.

"Les autres véhicules ne pourront pas circuler", a ajouté la préfecture de police (PP) dans un communiqué.

Outre cette circulation différenciée, des réductions de la vitesse maximale autorisée sont instaurées: 110 km/h sur les autoroutes normalement limitées à 130km/h; 90 km/h sur les portions d'autoroutes ou de voies rapides normalement limitées à 110 km/h et 70 km/h sur les portions d'autoroutes et de voies rapides limitées normalement à 90km/h ainsi que sur les nationales et les départementales normalement limitées à 80 km/h ou 90km/h.

Il est par ailleurs interdit d'utiliser un chauffage individuel au bois d'appoint ou d'agrément.

...et instaurer un système policier de surveillance permanente de la population.

FranceSoir - Le membre du Parti démocrate s’est enthousiasmé d’avoir conclu avec la Commission européenne et les Etats-Unis un accord « de principe » sur le transfert des données personnelles. La question porte sur des lois américaines relative à la surveillance, qui permettent aux services de renseignement d’accéder aux données personnelles avec peu de contrôle et sans possibilité de réajustement. « Nous avons réussi à trouver un équilibre entre la sécurité et le droit à la vie privée et à la protection des données », a déclaré la présidente de la Commission, Mme von der Leyen. Joe Biden a, lui, salué « une autre décision majeure qui consiste en un flux transatlantique de data. » FranceSoir 25 mars 2022

Alors qui visent-ils ? Tous les peuples !

LVOG - Prenez par exemple l'huile de tournesol, 4 euros le litre à La Réunion, en Inde où j'habite, entre janvier 2020 et mars 2022, il est passé de moins de 100 roupies à 170 roupies dans un seul point de vente au marché central de Pondichéry, partout ailleurs le prix avoisine ou dépasse 200 roupies, une fortune pour la plupart des Indiens. Cependant en Ukraine et en Russie, qui représentent 70% de la production mondiale, les semis n'ont pas encore commencé ou ils vont commencer prochainement, donc l'huile qui figure dans les différents points de vente dans le monde a été conditionnée après la dernière récolte, donc au moins 5 mois avant la crise actuelle, ce qui signifie qu'à part la spéculation pour empocher d'énormes profits rien ne justifie cette hausse.

Nous sommes donc victimes des prédateurs qui contrôlent le marché et fixent les prix des matières premières, les oligarques qui nous ont déclaré la guerre. Ils ont donc tout intérêt à ce que la guerre en Ukraine dure le plus longtemps possible de manière à perturber la production et créer des pénuries qui justifieront la hausse des prix de toutes les marchandise et leur permettra de s'enrichir une fois de plus dans des proportions colossales sur le dos de tous les peuples et particulièrement les plus pauvres puisque ce sont les plus nombreux dans le monde.

Pire, puisque cela pourrait se traduire par des famines, ils le disent eux-mêmes, ce sont eux qui les déclenchent, et il y en a encore qui ne veulent pas dire stop au capitalisme et les chasser du pouvoir...

Biden au cours de la conférence de presse du 24 mars : « Les sanctions ne dissuadent jamais. » « Le prix des sanctions ne pèse pas uniquement sur la Russie, mais également sur un nombre considérable d'autres pays, dont les pays européens mais aussi notre pays ».

Peu importe du moment que « les pénuries alimentaires vont se concrétiser »

Ils en ont conscience ou c'est voulu.

Macron a averti que le monde est « en train d'entrer dans une crise alimentaire sans précédent ». Il a alerté sur le risque de voir apparaitre des pénuries alimentaires, voire « une famine inéluctable » aura lieu dans les 12 à 18 mois à venir, avec des pénuries de céréales au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, comme par exemple en Egypte : ce pays dépend à 80% des céréales russes et ukrainiennes pour nourrir sa population.

Tous les peuples sont visés, Biden l'a confirmé, y compris le peuple américain.

(Source : https://www.francesoir.fr/politique-monde/guerre-en-ukraine-macron-et-biden-anticipent-un-risque-de-famine)


Quand Biden se prend encore pour le maître du monde.

Ukraine : Biden attaque violemment Poutine et le met en garde - francesoir.fr 26 mars 2022

Le président américain Joe Biden a violemment attaqué son homologue russe Vladimir Poutine samedi à Varsovie, jugeant qu'il ne pouvait "pas rester au pouvoir" après son invasion de l'Ukraine, une déclaration immédiatement tempérée par la Maison Blanche.

"Ce que le Président voulait dire, c'est que Poutine ne peut pas être autorisé à exercer un pouvoir sur ses voisins ou sur la région", a dû nuancer la Maison Blanche : "Il ne parlait pas du pouvoir de Poutine en Russie, ni d'un changement de régime". francesoir.fr 26 mars 2022


Quand les Etats-Unis sont gouvernés par un clan mafieux.

Hunter Biden et les armes biologiques ukrainiennes - Réseau Voltaire 25 mars 2022

The National Pulse révèle qu’une filiale de la fondation crée par Hunter Biden (fils du président Joe Biden) et Christopher Heinz (beau-fils de John Kerry) a joué un rôle central dans les programmes de recherche biologiques du Pentagone en Ukraine.

La Russie a révélé l’ampleur de ces programmes après la saisie d’une quinzaine de laboratoires ukrainiens de recherche d’armes biologiques financés par le Pentagone en violation de la Convention interdisant les armes biologiques.

En septembre 2020, le tabloïd New York Post avait révélé la saisie par le FBI d’un ordinateur appartenant à Hunter Biden et contenant des preuves de son implications dans des affaires illégales en Ukraine et en Chine. Toutes les agences de renseignement états-uniennes avaient alors dénoncé un ragot russe visant à déstabiliser l’Etat. Cependant, le 16 mars, le New York Times reconnaissait l’authenticité de cet ordinateur [1]. Depuis de nombreux élus républicains demandent à en savoir plus.

Hunter Biden (photo) est un junkie servant de prête-nom pour les « affaires » des Straussiens. La majorité démocrate de la Chambre des représentants US avait entrepris une procédure de destitution du président Trump (Ukrainegate) parce qu’il avait voulu faire la lumière sur ces « affaires » en Ukraine.

Le président russe Vladimir Poutine, a dénoncé une « bande de drogués au pouvoir à Kiev », faisant allusion à Hunter Biden et à sa bande de copains. Réseau Voltaire 25 mars 2022

Hunter Biden Bio Firm Partnered With Ukrainian Researchers ‘Isolating Deadly Pathogens’ Using Funds From Obama’s Defense Department, Natalie Winters & Raheem J. Kassam, The National Pulse, March 24, 2022.

https://thenationalpulse.com/2022/03/24/biden-linked-company-partnered-with-ukraine-biolabs/

[1] « Hunter Biden Paid Tax Bill, but Broad Federal Investigation Continues », The New York Times, March 16, 2022.

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Confirmation des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine, compromission de la famille Biden - francesoir.fr 26 mars 2022

Les dernières révélations mises à jour par le New York Post ne laissent plus de place au doute. La famille du président des États-Unis — en l'occurrence Hunter Biden, son fils, est impliquée dans un gigantesque schéma de création de laboratoires d’armes biologiques en Ukraine portant sur 24 pathogènes. "Les affirmations russes selon lesquelles le fils du président Joe Biden, Hunter, serait en train de financer des laboratoires biologiques sont véridiques", affirme le New York Post. Ces informations pourraient ouvrir sur le plus grand scandale du siècle, obligeant à remettre en perspective tous les événements depuis le début de la crise russo-ukrainienne.

Les dernières révélations mises à jour par le New York Post ne laissent plus de place au doute. La famille du président des États-Unis — en l'occurrence Hunter Biden, son fils, est impliquée dans un gigantesque schéma de création de laboratoires d’armes biologiques en Ukraine portant sur 24 pathogènes. "Les affirmations russes selon lesquelles le fils du président Joe Biden, Hunter, serait en train de financer des laboratoires biologiques sont véridiques", affirme le New York Post. Ces informations pourraient ouvrir sur le plus grand scandale du siècle, obligeant à remettre en perspective tous les événements depuis le début de la crise russo-ukrainienne.

Les activités d'Hunter Biden en Ukraine

Le New York Post est le journal qui, en octobre 2020, avait mis la main sur l’ordinateur portable d'Hunter Biden. On y apprenait déjà, entre autres collusions de très haut niveau, la nomination du fils au sein du Comité de Direction de la société ukrainienne Burisma, en 2014.

Cette fois, l’entreprise mise en cause dans l’investissement en armes biologiques n’est autre que Rosemont Seneca Technology Partners, dont le fond appartient en propre au fils du président. Celle-ci aurait investi 500 000 dollars, une somme qui paraît modique, dans Metabiota, une start-up de recherche de pathogènes. Rosemont s’est ensuite attelée à lever des fonds beaucoup plus conséquents auprès de la Banque Goldman Sachs. L’entregent du fils aurait aussi permis de lever 23.9 millions de la part du gouvernement américain, et de faire levier auprès de l’équipementier pour les laboratoires biologiques du Pentagone, Black and Veatch, lequel disposait depuis 2010 d’une patte en Ukraine, dans la ville d'Odessa, au travers d’un laboratoire de "surveillance d’attaques bioterroriste, d’épidémies et de pandémies".

Toujours selon le Post et les mails découverts, Hunter aurait introduit Metabiota auprès de ses associés de Burisma, en Ukraine. Le directeur de Burisma, Vadim Pozharskyi, qualifie le projet de Metabiota, dans un mail adressé à Hunter Biden en mai 2014, de "ton soi-disant projet scientifique pour l’Ukraine".

Dans la mesure où les agences de presse russes sont censurées en Occident, les communiqués n’arrivent pas au grand public. Des activités à la limite du bioterrorisme, telles que celles d'Hunter Biden, puisent dans cette censure, étrangère à la culture occidentale, la garantie de leur impunité. Le "whistleblower" qui s'essaierait à leur divulgation serait accusé d'être un agent du Kremlin. Il se trouve toutefois que l’information du Post recoupe les alertes du ministère de la Défense russe. Dans une dépêche de l’agence Itar Tass, du 24 mars dernier, Vyatcheslav Volodin, porte-parole de la Douma, demande que le Congrès américain se saisisse de l'affaire et enquête sur les activités de Hunter Biden en Ukraine.

Un enjeu de sécurité majeur pour la sécurité européenne

C’est également un enjeu pour la sécurité en l’Europe. En temps de guerre, l’information est souvent biaisée et sujette à toutes sortes de manipulation. Compte tenu des recoupements avec les mails d'Hunter Biden et des données corporatives corroborées, le tout ajouté à l’obsession ukrainienne de la famille Biden, une enquête à niveau de chacun des États membres s’impose, au vu de la menace sous-jacente.

Selon un communiqué de l’ambassade de Russie, publié sur son canal Telegram le 25 mars dernier, le nombre de laboratoires mis en place par Hunter Biden, avec l’aide de l’Agence américaine pour le Développement International, la Fondation Georges Soros et le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), serait de "30 unités de recherche sur 14 sites en Ukraine". Quant au financement, "pour la seule période de 2018 à 2020, il s’élèverait à 32 millions de dollars". Difficile de ne pas penser à la panique de Victoria Nuland, à l’idée que les Russes puissent avoir accès aux données de ces laboratoires.

"Le financement de ces activités a permis aux États-Unis et à leurs alliés [ndlr : alliés non spécifiés, mais il s’agirait du Royaume-Uni] d’exporter au moins 16 000 échantillons biologiques d’Ukraine. […] Il s’agit non seulement d’échantillons de tissus et sérums sanguins humains, mais aussi d’agents pathogènes dangereux et de leur vecteur. Ainsi plus de 100 000 échantillons ont été envoyés au Center Lugar en Géorgie. Parmi d’autres bénéficiaires figurent également des laboratoires de Référence au Royaume-Uni et l’Institut Loeffler en Allemagne.", écrivait l'ambassade de Russie en France. francesoir.fr 26 mars 2022



DOSSIER UKRAINE

Qui a déclenché cette guerre ? L'OTAN. Témoignages accablants.

C'est là que l'accusation portée contre la Russie vole en éclats.

Jour J +30, la consolidation de l’avantage russe - reseauinternational.net 27 mars 2022

L'auteur de cet article - Donc je partagerai ici les opinions de haut responsables occidentaux qui depuis 30 ans préviennent que l’entrée dans l’OTAN de ce pivot stratégique européen qu’est l’Ukraine serait considéré comme un « Casus Belli » par la Russie voisine et que cette dernière empêcherait préventivement, y compris par la force que s’installe une menace militaire déclarée et dont les missiles seraient à moins de 5 minutes de Moscou.

Les penseurs stratégiques qui ont mis en garde contre l’expansion de l’OTAN :

- George Kennan, architecte de la guerre froide en 1998 :
- Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État américain en 2014 :
- John Mearsheimer, l’un des plus grands experts en géopolitique aux États-Unis, en 2015 :
- Jack F. Matlock, le dernier ambassadeur américain en Union soviétique, en 1997 :
- William Perry, secrétaire à la défense sous Bill Clinton en 1996 :
- Noam Chomsky, l’un des intellectuels vivants les plus importants en 2015 :
- Jeffrey Sachs, haut conseiller du gouvernement américain et de l’ONU, trois jours avant l’invasion :
- Le directeur de la CIA, Bill Burns, en 2008 :
- Le journaliste russo-américain Vladimir Pozner, en 2018
- Malcolm Fraser, 22ème Premier ministre australien, a averti en 2014
- Paul Keating, ancien Premier ministre australien, en 1997 :
- L’ancien secrétaire américain à la défense Bob Gates dans ses mémoires de 2015 :
- Pat Buchanan, dans son livre de 1999 A Republic, Not an Empire
- En 1997, un groupe de personnes comprenant Robert McNamara, Bill Bradley et Gary Hart a écrit une lettre à Bill Clinton pour l’avertir
- Sir Roderic Lyne, ancien ambassadeur britannique en Russie, en 2021
- L’année dernière encore, le célèbre économiste Jeffrey Sachs, dans une colonne du FTL
- Aleksandr Dugin, en 1997, avait prédit tout ce que Poutine a fait, dans son livre « Foundation of Geopolitics ».
- Enfin n’oublions pas Obama, par qui est arrivée la crise ukrainienne avec le Maïdan, et à qui est cyniquement attribué un « prix Nobel de la Paix » comme à Kissinger dont l’ombre plane au-dessus des charniers du Vietnam ou ceux des dictatures latino-américaines

Donc l’émotion, l’indignation, la surprise des occidentaux ne sont que des émotions feintes pour mobiliser leurs foules abêties, car non seulement les responsables du Nouvel Ordre Mondial connaissaient le risque militaire à cette expansion de l’OTAN vers la Russie mais ils ont persisté, malgré les avertissements du Kremlin en Géorgie, en Crimée etc…

Ce ne sont que des criminels pratiquant l’inversion accusatoire pour mieux légitimer leurs guerres, leurs coups d’État ou terrorismes organisés et organiser le chaos en Europe et dans le Monde !

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Sur le front.

La bataille de Marioupol touche à sa fin et les témoignages de civils sur les crimes d’Azov se multiplient - donbass-insider.com 25 mars 2022

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Tous confirment que les combattants d’Azov expulsaient les civils de Marioupol de leurs appartements pour en faire des points de tir. Pire, ils s’installaient aussi près des abris anti-bombardements où se trouvaient des femmes, des enfants et des personnes âgées pour tirer, tout en sachant qu’ils mettaient la vie de ces civils en danger !

D’après les dernières données 80 % de la ville est désormais sous le plein contrôle des forces russes et de celles de la RPD. Les combattants du régiment Azov restant se sont retranchés dans les abris anti-bombardements des zones industrielles, conçus par l’URSS, et qui leur offre un dernier refuge. Les forces russes et la milice populaire de la RPD sont en train de les éliminer dans ces zones afin d’achever la libération de Marioupol. La bataille de Marioupol devrait donc se finir d’ici quelques jours comme l’avait annoncé Denis Pouchiline.

À l’heure actuelle plus de 82 000 civils ont réussi à évacuer Marioupol, et plusieurs milliers fuient chaque jour, poussant le ministère des Situations d’urgence de la RPD à installer un village de tentes chauffées à Bezymennoye afin d’accueillir le flux ininterrompu de réfugiés. Les voitures des civils ayant fui la ville s’étendent désormais en une longue file de plusieurs kilomètres à l’entrée du village.

Sur un plan plus général, l’armée russe a communiqué ses nouveaux chiffres de pertes militaires des deux côtés. Ainsi l’armée russe annonce avoir 1 351 soldats morts et 3825 blessés depuis le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine. Pour sa part, l’armée ukrainienne aurait 14 000 pertes irrémédiables (soldats tués), et 16 000 soldats blessés.

En matière de pertes matérielles, sur les 2 416 chars d’assauts et autres véhicules blindés dont disposait l’armée ukrainienne, 1 587 sont détruits, sur 1 509 pièces d’artillerie et de mortiers, 636 sont détruites, 163 pièces de lance-roquettes multiples (sur 535) sont détruites, 112 avions (sur 152), 75 hélicoptères (sur 149), et 35 drones Bayraktars (sur 36) sont aussi bons pour la ferraille. En matière de défense anti-aérienne, sur 180 systèmes S-300 et Buk dont disposait l’Ukraine 148 sont détruits, ainsi que 117 radars sur 300.

Dans le Donbass, la RPL a désormais libéré 93 % de son territoire, et la RPD, 54 %. Les milices populaires des deux républiques ont aussi récupéré 113 chars d’assaut et autres véhicules blindés qui appartenaient auparavant à l’armée ukrainienne, ainsi que 138 lance-roquettes antichars Javelin et 67 lance-roquettes antichars NLAW. donbass-insider.com 25 mars 2022


Opération en Ukraine : la Russie dénombre 1 351 tués parmi les militaires russes - RT 25 mars 2022

Depuis le lancement de l'offensive en Ukraine le 24 février, «1 351 militaires [russes] sont morts, 3 825 ont été blessés», a déclaré l'adjoint au chef de l'état-major russe Sergueï Roudskoï, lors d'un point de presse ce 25 mars.

Sergueï Roudskoï a également qualifié de «grosse erreur» la livraison d'armes à Kiev par les pays occidentaux. «Cela prolonge le conflit, augmente le nombre de victimes et n'aura aucune influence sur l'issue de l'opération», a-t-il fait valoir

Enfin, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a déclaré ce même jour que l'armée russe allait «continuer de mener cette opération militaire spéciale jusqu'à ce que tous les objectifs soient atteints». RT 25 mars 2022


À Nikolaevka, près de Kiev, des officiers supérieurs des Forces armées ukrainiennes se sont rendus - news-front.info 26 mars 2022

La vidéo et l'article :

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Le maire de Slavutych libéré a déclaré que l’armée russe « vous laissera vivre en paix » s’il n’y a pas de forces armées dans la ville - news-front.info 26 mars 2022

Le maire de Slavutych, Yury Fomichev, s’est entretenu avec l’armée russe, après quoi il a informé les habitants de la ville que s’il n’y avait pas de forces armées dans la ville, l’armée russe les « laisserait vivre en paix », les fournitures d’aide humanitaire serait établi et la possibilité de quitter la ville serait rétablie.

Il a précisé que Slavutych reste sous le drapeau ukrainien, en vertu de la loi ukrainienne, mais que tout le monde doit remettre les armes automatiques de petit calibre, à l’exception des fusils de chasse.

Il a averti que l’armée russe patrouillerait dans la ville et vérifierait la présence d’armes dans les installations administratives et militaires, et qu’un point de contrôle russe serait installé à l’extérieur de la ville. news-front.info 26 mars 2022


L'OTAN et l'UE se fissurent.

Sanctions contre la Russie : la Suisse décide de ne pas censurer RT et Sputnik 27 - RT mars 2022

En amont de cette décision, le conseiller fédéral à l'Economie Guy Parmelin avait jugé dans les journaux du groupe Tamedia que cette interdiction représentait une «question politique très délicate». S'il a estimé que ces médias sont des «instruments de la propagande et de la guerre russes», il a déclaré les Suisses capables de juger ce qui est de la «propagande absurde» et ce qui ne l'est pas.

«S'en prendre à des journalistes, les expulser, interdire les chaînes ou les journaux dans lesquels ils travaillent constitue, quelles que soient les intentions affichées, un acte de censure qui réduit le pluralisme de l'information. Ce n'est jamais la bonne réponse», avait écrit le Syndicat national des journalistes dans un communiqué. Le syndicat Force ouvrière a pour sa part dénoncé une décision qui «porte le sceau d’un arbitraire le plus total et n’est ni plus ni moins qu’un acte de censure inédit dans notre pays». Le SNJ-CGT a estimé pour sa part que l'Union européenne n'avait pas la compétence pour interdire un média, procédure qui relève d'ordinaire de l'Arcom en France. RT mars 2022

«Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, contre la rupture des contrats gaziers avec la Russie - lemediaen442.fr 26 mars 2022

Le ministre allemand des Finances (FDP), Christian Lindner, a déclaré vendredi être contre la rupture unilatérale des contrats gaziers avec la Russie. « Nous devons éviter toutes les décisions qui nous affaibliront beaucoup plus que lui [le président russe Vladimir Poutine]. »

Le ministre allemand ne souhaite cependant pas payer le gaz en roubles comme l’exige Moscou, rapporte le quotidien allemand Die Welt. « Nous parlons d’opérateurs privés, de fournisseurs d’énergie qui paient et doivent prendre une décision, mais nous ne devrions pas — et c’est mon conseil — suivre les termes de M. Poutine et adhérer aux contrats sous la forme dans laquelle ils ont été conclus. » lemediaen442.fr 26 mars 2022


«La Hongrie veut rester en dehors de cette guerre» : Orban rejette les demandes de Zelensky - RT 26 mars 2022

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ciblé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message aux dirigeants de l'Union européenne, a «rejeté» le 25 mars les demandes de livraison d'armes et de sanctions plus dures contre la Russie, les jugeant «contraires aux intérêts» de son pays. «La Hongrie veut rester en dehors de cette guerre et n'autorisera pas le transfert d'armes vers l'Ukraine», a réaffirmé le chef de gouvernement conservateur, selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacs.

«Fermer les robinets de pétrole et de gaz reviendrait à faire payer aux familles hongroises le prix de la guerre», a réagi Zoltan Kovacs. «Nous ne pouvons nous le permettre», a-t-il souligné, alors que Viktor Orban se prépare aux élections du 3 avril.


La Turquie ne sanctionnera pas la Russie et continuera à importer son gaz naturel - lemediaen442.fr 26 mars 2022

Alors que les membres de l’OTAN s’accordent plus ou moins pour sanctionner la Russie sous le diktat des Etats-Unis, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi aux journalistes que l’économie de la Turquie est trop dépendante de Moscou pour qu’elle se joigne aux pays de l’Otan pour appliquer des sanctions à la Russie.

« Nous achetons près de la moitié du gaz naturel que nous utilisons à la Russie. Séparément, nous construisons notre centrale nucléaire d’Akkuyu avec la Russie. Nous ne pouvons pas les mettre de côté. Il n’y a donc rien à faire ici. Premièrement, je ne peux pas laisser mon peuple dans le froid de l’hiver. Deuxièmement, je ne peux pas arrêter notre industrie. Nous devons les défendre », a déclaré Erdogan.

Nous sommes donc loin de la propagande médiatique française qui laisse entendre un revirement de la Turquie. Le président de la Turquie est très clair à ce sujet. Autre sujet pour lequel il se veut intraitable, selon Al-Arabiya : des responsables américains auraient évoqué avec la Turquie, de manière informelle, l’improbable possibilité d’envoyer les systèmes S-400 en Ukraine au milieu de l’invasion russe. Le président turc affirme que « tout ce qu’ils [NDLR : les États-Unis] font, c’est provoquer des troubles ».

De son côté, le ministre allemand des Finances (FDP), Christian Lindner, a déclaré vendredi 25 mars être contre la rupture unilatérale des contrats gaziers avec la Russie : « Nous devons éviter toutes les décisions qui nous affaibliront beaucoup plus que lui [le président russe Vladimir Poutine]. »

Le bras de fer des États-Unis contre la Russie est loin d’être gagné. La dépendance énergétique des pays membres de l’Otan ne ne leur permet pas d’exécuter les ordres du président américain qui souhaite, coûte que coûte, diriger le nouvel ordre mondial. lemediaen442.fr 26 mars 2022


Rébellion ou mutinerie ? L'intimidation ou les menaces ne fonctionneraient plus comme avant ?

Un monde rétif - reseauinternational.net 27 mars 2022

Le ministre de l’Énergie du Qatar a affirmé qu’il est impossible de remplacer les approvisionnements de gaz russe et que son pays ne participera à aucune sanction contre la Russie en soulignant que l’énergie devait rester en dehors de la politique.

Le président turc Tayep Reçep Erdogan a lui aussi écarté toute possibilité de sanctions contre la Russie en affirmant qu’il ne laissera pas ses concitoyens geler de froid. Il a également rejeté une proposition de Washington pour le transfert des systèmes de défense aérienne S-400 de fabrication russe à l’Ukraine en estimant que c’est non seulement une mauvaise idée mais qu’elle vise à mettre la Turquie dans l’embarras.

L’Inde a snobé la visite d’une délégation britannique de haut niveau qui avait pour mission de remettre les pendules à l’heure comme au bon vieux temps des colonies et a accueilli le Chef de la diplomatie chinoise. New Delhi a non seulement continué à acheter du gaz russe mais envisage de mettre en place un nouveau mécanisme monétaire prévoyant une participation russe dans l’acquisition de DTS en roupies indiennes. En attendant les livraisons d’hydrocarbures russes sont payées en euro.

Le Pakistan a réitéré son refus de tout diktat occidental stupide au détriment des intérêts de ses populations. Le Premier ministre pakistanais a déclaré que le les États-Unis avaient effectué des frappes de drones au Pakistan parce que des rats dirigeaient son pays.

« Les États-Unis ont effectué des frappes de drones dans notre pays parce que des RATS dirigeaient le Pakistan. » (Imran Khan, Premier ministre du Pakistan)

Le Brésil s’est également opposé à toute participation aux sanctions contre la Russie.

L’Arabie saoudite snobe l’administration Biden et se tourne vers la Chine. Un fonds d’investissement saoudien finance la construction d’un grand terminal pétrolier et gazier en Chine et envisage d’utiliser le yuan dans les transactions énergétiques entre les deux pays.

Les drones des Houthis du Yémen s’abattent sur les raffineries et les dépôts d’Aramco en Arabie saoudite vont assurer la hausse des prix du baril de brut.

Les Émirats arabes unis ont non seulement accueilli en grande pompe le président Assad de Syrie mais ont décidé de suivre une nouvelle politique visant à éviter toute accumulation de pouvoir excessive entre les mains d’une seule oligarchie et plus particulièrement la clique qui est revenue au pouvoir au sommet de l’empire dont ils sont pourtant les alliés.

L’Afrique du Sud accuse l’OTAN d’être un fauteur de guerres et les sociétés françaises ayant des intérêts en Russie n’ont pas bougé d’un pouce et certaines ont à peine fait semblant de se retirer du marché russe pour éviter une mauvaise publicité. reseauinternational.net 27 mars 2022


Et business is business...

Ukraine : Auchan, Decathlon, Leroy Merlin… ne quitteront pas la Russie malgré l’appel de Zelensky - lemediaen442.fr 27 mars 2022

Malgré l’appel du président d’Ukraine de boycotter la Russie — faisant fi de la catastrophe économique qui mènerait le groupe Auchan à licencier ses 30 000 salariés en Russie — le PDG d’Auchan France, Yves Claude, ne souhaite pas se soumettre à cette injonction. La chaîne de magasins Auchan continuera à travailler sur le sol russe.

« Il est inutile de dresser les gens les uns contre les autres. Le plus important pour nous est de garder nos employés et d’assurer l’accomplissement de notre mission principale, de continuer à nourrir la population des deux pays (NDLR : Russie et Ukraine). Je n’ai jamais eu d’autre objectif. Je suis prêt à accepter l’opinion publique qui n’est pas d’accord avec nous. C’est facile de nous critiquer, mais nous existons, nous sommes ouverts et agissons pour la population civile. » lemediaen442.fr 27 mars 2022

Rappel.

Suppression de près de 1500 postes chez Auchan - Fédération FGTA-FO 9 septembre 2020

Ces suppressions de postes sont annoncées dans un contexte de bons résultats économiques pour Auchan puisque l’excédent brut d’exploitation des magasins a progressé de 15% au premier semestre à 1,24 milliards d’euros. Fédération FGTA-FO 9 septembre 2020


Pire encore ! La fabrique du consentement se grippe ou à force d'en faire de trop...

Ukraine : 52 % des Français convaincus par certains arguments russes - lemediaen442.fr 27 mars 2022

Rien ne va plus pour la propagande mondiale de nos conspirateurs. Les Français utilisent leur cerveau et n’adhèrent plus au discours des médias mainstream qui ont pataugé dans le mensonge pendant les deux dernières années du covid. Forcément ça laisse des traces : 52 % des Français sont convaincus par certains arguments russes sur l’origine de la guerre en Ukraine… On aura beau répéter, comme cette jeune femme sur Cnews, qui prend les Français pour des abrutis croyant bêtement aux théories du complot, aux fakenews, va falloir en rabattre un peu, car 52 %, ça commence à faire beaucoup. La concentration des médias dans les mains de six groupes (dont des banques et des sociétés d’assurance) les rend peu diverses et donc peu crédibles. lemediaen442.fr 27 mars 2022

LVOG - Ce que doit penser le Français lambda. Pendant 2 ans on a eu le droit au matraquage 24h/24 avec le covid-19 jusqu'à devenir dingue, on savait qu'ils nous mentaient ou on a finir par s'en apercevoir, mais on s'est soumis car on n'avait pas le choix, et voilà qu'ils recommencent avec leur guerre en Ukraine. Ils nous prennent vraiment pour des demeurés, sauf que là on n'est pas directement concerné, donc on s'en fout et on n'a aucune raison de marcher dans leur combine foireuse.


Deux systèmes, deux visions, une confrontation

Lu - Schématiquement, on pourrait résumer les buts des deux systèmes qui s’opposent de la façon suivante :

- S’agissant du système mené par les États-Unis : « Dominer le monde ». Les outils pour atteindre ce but sont la globalisation économique et consubstantiellement la disparition des États-nations (à l’instar de l’UE), la maîtrise de la monnaie grâce au dollar, à la City, à Wall Street et aux paradis fiscaux, et la suprématie militaire pour imposer tout cela. Le centre de gravité de ce système est l’argent, véritable dieu avec ses églises et ses prêtres.

- S’agissant du système concurrent : « Se protéger pour maintenir son identité », ce qui implique un monde multipolaire et des règles de sécurité globale. Les instruments pour réaliser cet objectif sont des partenariats multiples grâce à des institutions telles que l’OCS, les BRICS, l’EAEU ou encore l’ASEAN, une autonomie énergétique, alimentaire et financière et un système éducatif (écoles et université) performant grâce à des États centralisés. Le centre de gravité de ce système est la, ou plutôt les civilisations.

Tandis que les adversaires des États-Unis ont analysé correctement le système anglo-américain, en ont tiré les enseignements qu’il convient et ont amassé de l’énergie potentielle ciblée pouvant être transformée au moment adéquat, les « élites » américaines ont analysé leurs adversaires (pays récalcitrants face à leur but) à l’aune de ce qu’ils sont, ce qui est une faute stratégique, mais cela s’explique.

Dans un livre intitulé « Pourquoi le monde déteste-t-il l’Amérique ? » paru en 2002, après le 11/09/2001, un chapitre porte le titre « L’Amérique est le monde, et le monde est l’Amérique ». Les auteurs écrivent : « L’Amérique ne se présente donc pas comme une puissance impériale surannée en quête de sphères d’influence et en concurrence avec d’autres empires ; elle est une hyperpuissance qui n’a pas d’égale […] Si le monde est l’Amérique, il s’ensuit que les intérêts de l’Amérique sont forcément les intérêts du monde. Et que ceux qui agissent contre les intérêts, la culture ou la vision du monde de l’Amérique attentent en réalité au bien-être et à la sécurité de la planète. »

La combinaison de suprémacisme et du sentiment du destin manifeste (à cet égard, lire « Dieu est américain – De la théodémocratie aux États-Unis » de Jean-François Colosimo) a maintenu les « élites » américaines dans un fantasme qui, se heurtant de plus en plus souvent à la réalité des événements et des situations, a été compensé par une propagande chaque jour plus violente et idiote, propagande destinée avant tout à eux-mêmes. Corrélativement, n’ayant pas analysé correctement leurs adversaires, ils n’ont pas senti le moment où ils allaient trop loin et où ils touchaient à la raison d’être du système adverse. Ils n’ont donc pas pu anticiper la réaction de leurs adversaires. Et le pire, c’est qu’ils n’ont toujours pas compris que la Chine, l’Inde, les pays d’Afrique, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’Asie du sud-est n’attendaient que cela. Ils continuent à essayer d’imposer leurs décisions au reste de la planète tandis que celle-ci attend patiemment la fin de la partie et l’effondrement de la puissance américaine… Aveugles jusqu’au bout ! Cet effondrement est en cours. reseauinternational.net 27 mars 2022


Leur dernière provocation contre la Russie.

La Pologne revendique Kaliningrad - Réseau Voltaire 26 mars 2022

L’enclave de Kaliningrad (un tiers de l’ancienne Prusse orientale) est devenue soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale à titre de réparation de guerre, puis russe par la suite. Le reste de la Prusse orientale est devenu polonais.

Le général Waldemar Skrzypczak, ancien commandant des forces terrestres polonaises, vient de réclamer le rattachement de Kaliningrad à la Pologne.

Cependant Kaliningrad (ex-Königsberg) n’a jamais été Polonaise, mais Allemande.

Si le monde doit être coupé en deux, la Pologne ne pense pas possible que l’enclave de Kaliningrad puisse rester russe. La Russie ne devrait plus être autorisée à survoler la Pologne, ni à traverser la mer Baltique. Réseau Voltaire 26 mars 2022



TOTALITARISME. FAITES CE QU'ON VOUS DIT, MAIS PAS CE QU'ON FAIT.

380.000 civils innocents morts, c'est légitime, un missile tiré sur une raffinerie, c'est illégitime.

L'Arabie saoudite subit une nouvelle série d'attaques des rebelles yéménites - francesoir.fr 25 mars 2022

Les rebelles ont mené 16 attaques dans le Sud et à Jeddah (ouest) visant différentes infrastructures, dont une centrale électrique, une station d'eau et des installations pétrolières, a indiqué la coalition dans un communiqué.

Les attaques, menées avec des missiles et des drones, ont été lancées depuis les villes de Sanaa, la capitale du Yémen aux mains des insurgés, et de Hodeida, également en zone rebelle.

Les Etats-Unis ont qualifié les attaques menées par les rebelles yéménites d'"inacceptables". "Nous continuerons à travailler avec nos partenaires saoudiens pour renforcer leurs systèmes de défense tout en œuvrant à une solution durable mettant fin au conflit" au Yémen, a affirmé la porte-parole du département d'Etat, Jalina Porter.

"Ces attaques, qui menacent la sécurité de l'Arabie saoudite et la stabilité de la région, doivent cesser immédiatement", a renchéri la porte-parole de la diplomatie française, Anne-Claire Legendre, en pointant "la gravité de la menace (liée à la) prolifération de drones et de missiles".

Sept ans après les premières frappes le 26 mars 2015 au Yémen, l'intervention militaire pilotée par Ryad a montré ses limites sur le terrain et accentué l'une des pires crises humanitaires au monde.

Elle a permis de stopper l'avancée des Houthis dans le Sud et l'Est, mais pas de les déloger du nord du pays, notamment de la capitale Sanaa.

Selon l'ONU, le conflit a causé la mort de près de 380.000 personnes, dont une majorité de décès liés à la faim, aux maladies et au manque d'eau potable. francesoir.fr 25 mars 2022



MADE IN USA.

A propos des principaux groupes oligarchiques qui se partagent le pouvoir aux Etats-Unis et dictent leurs lois au monde entier.

Les États-Unis vainquent l’Allemagne pour la troisième fois en un siècle par Prof Michael Hudson - Mondialisation.ca, 25 mars 2022

Extrait.

Pour comprendre quels sont les objectifs et les intérêts américains menacés, il est nécessaire de comprendre la politique américaine et le « blob », c’est-à-dire le système de planification centrale du gouvernement qui ne peut pas être expliqué en examinant la politique apparemment démocratique des Etats-Unis. Il ne s’agit pas de la politique des sénateurs et des représentants du Congrès américains pour représenter leurs circonscriptions électorales ou leurs États.

Les trois oligarchies américaines qui contrôlent la politique étrangère des Etats-Unis

Il est plus réaliste de regarder la politique intérieure et la politique étrangère des USA en termes de complexe militaro-industriel, de complexe du pétrole et du gaz (et du secteur minier) et de complexe bancaire et immobilier qu’en termes de politique politicienne des Républicains et des Démocrates. Les sénateurs et les représentants du Congrès les plus importants ne représentent pas tant leurs Etats et leurs districts que les intérêts économiques et financiers des principaux contributeurs de leurs campagnes politiques. Un diagramme de Venn pourrait montrer que dans le monde post-citoyens américain actuel, les politiciens américains représentent les contributeurs de leurs campagnes électorales, pas les électeurs. Et ces contributeurs appartiennent basiquement à trois blocs principaux.

Trois principaux groupes oligarchiques ont acheté le contrôle du Sénat et du Congrès pour mettre leurs propres décideurs politiques au Département d’État et au Département de la Défense.

En premier le Complexe Militaro-Industriel (MIC) – des fabricants d’armes comme Raytheon, Boeing et Lockheed-Martin ont implanté de manière élargie leurs usines et leurs employés dans presque tous les Etats d’Amérique et plus particulièrement dans les districts du Congrès où les chefs des commissions principales sont élus. Leur base économique est la rente monopolistique obtenue par dessus tout à partir de leurs ventes d’armes à l’OTAN, aux exportateurs de pétrole du Proche Orient et aux autres pays qui ont des surplus de balance de paiement. Les actions de ces entreprises ont immédiatement grimpé en flèche après les nouvelles de l’attaque russe, ce qui a conduit à une envolée boursière de deux jours, les investisseurs étant conscients que la guerre dans un monde de « capitalisme du Pentagone » à coût majoré (comme l’a décrit Seymour Melman) fournira un cadre de sécurité nationale garanti pour les profits monopolistiques des industries de guerre. Les sénateurs et les représentants du Congrès de Californie et de Washington représentent traditionnellement le MIC, avec le Sud solidement pro-armée. L’escalade militaire de la semaine passée a été la promesse d’une envolée de ventes d’armes à l’OTAN et aux autres alliés américains, permettant d’enrichir les véritables électeurs de ces politiciens. L’Allemagne a rapidement accepté d’augmenter ses dépenses militaires au-delà de 2 % de son PIB.

Le deuxième plus gros bloc oligarchique est le secteur de l’extraction du pétrole et du gaz, accompagné du secteur minier (OGAM : oil, gaz, mining), qui mène une politique de favoritisme fiscal spécifique accordé par l’Amérique aux entreprises qui vident les ressources naturelles du sol pour les déverser principalement dans l’atmosphère, les océans et les réserves d’eau.

Comme le secteur bancaire et immobilier qui cherche à optimiser au maximum la rente économique et les gains de capitaux par le logement et autres avoirs, l’objectif de ce secteur OGAM est d’optimiser au maximum le prix de son énergie et de ses matières premières brutes de manière à maximiser sa rente de ressources naturelles. Depuis plus d’une année maintenant, l’une des principales priorités américaines a été de monopoliser le marché du pétrole de la zone du dollar et de l’isoler du pétrole et du gaz russes, parce que le gazoduc Nord Stream 2 menaçait de relier plus étroitement les économies de l’Europe occidentale et de la Russie.

Si les opérations du secteur du pétrole, du gaz et des mines ne sont pas situées dans tous les districts de vote des Etats-Unis, leurs investisseurs, eux, le sont. Les sénateurs du Texas et d’autres Etats miniers ou producteurs de pétrole de l’Ouest sont les principaux lobbyistes OGAM, et le Département d’État est sous une forte influence du secteur pétrolier, ce qui lui assure la couverture de la Sécurité Nationale pour bénéficier d’avantages fiscaux spéciaux. L’objectif politique secondaire est d’ignorer et de rejeter la volonté environnementale de remplacer le pétrole, le gaz et le charbon avec des sources alternatives d’énergie. Aussi l’administration Biden a soutenu l’expansion de forages offshore, elle a donné son appui au pipeline canadien issu des sables bitumeux de l’Athabasca qui sont la source de pétrole la plus polluante existante et elle a célébré la renaissance de la fracturation hydraulique américaine.

L’extension de la politique étrangère est d’empêcher les pays étrangers qui ne cèdent pas le contrôle de leur pétrole, de leur gaz et de leurs mines aux compagnies américaines de l’OGAM d’entrer en compétition avec les fournisseurs américains sur le marché mondial. Isoler la Russie (et l’Iran) des marchés occidentaux va réduire l’approvisionnement en pétrole et en gaz, et par conséquence faire monter les prix et augmenter les bénéfices des entreprises.

Le troisième principal groupe oligarchique est le secteur symbiotique de la Finance, des Assurances et de l’Immobilier ( FIRE : Finance, Insurance, Real Estate) qui est le successeur moderne de la finance capitaliste de la vieille aristocratie terrienne post-féodale de l’Europe vivant de ses rentes foncières. Alors que la plupart des logements dans le monde actuel sont devenu la propriété de propriétaires occupants (bien qu’avec un taux grandissant de manière aiguë de propriétaires absentéistes depuis la vague d’expulsions post 2008 d’Obama), la rente immobilière est en large partie payée au secteur bancaire sous la forme d’intérêts hypothécaires et d’amortissement de la dette (sur l’augmentation des ratios d’endettement alors que les prêts bancaires font monter les prix du logement). Près de 80 % des prêts bancaires américains et britanniques sont accordés au secteur immobilier, ce qui produit une inflation des prix de l’immobilier pour créer de la plus-value – qui est de fait exonérée d’impôt pour les propriétaires absents.

Ce bloc bancaire et immobilier centré sur Wall Street s’appuie encore plus largement sur une base électorale de district par district que le secteur militaro-industriel (MIC). Son sénateur de New York, issu de Wall Street, Chuck Schumer, dirige le Sénat, et il est soutenu depuis longtemps par l’ancien sénateur du Delaware, qui lui est issu de l’industrie des cartes de crédit, Joe Biden, et par les sénateurs du Connecticut qui sont eux issus du secteur de l’assurance, secteur très présent au centre de cet Etat. Sur le plan intérieur, l’objectif de ce secteur est d’augmenter au maximum la rente immobilière et la plus-value issue de cette augmentation des prix de l’immobilier. Au niveau international, l’objectif du secteur FIRE est de privatiser les économies étrangères (et plus que tout de garder dans les mains des Etats-Unis le privilège de la création de crédit), de manière à transformer les infrastructures d’État et les services publics en monopoles privatifs lucratifs pour fournir les services de base (comme la santé, l’éducation, le transport, les technologies de la communication et de l’information) à des prix majorés au lieu des prix subventionnés destinés à réduire le coût de la vie et à faire des affaires. Et Wall Street a toujours été très étroitement lié avec l’industrie du pétrole et du gaz (à savoir le Citigroup dominé par Rockefeller et les conglomérats bancaires de Chase Manhattan).

Les secteurs FIRE (Finance, immobilier et assurance) , MIC (industrie militaire) et OGAM (pétrole, gaz et mines) sont les trois secteurs rentiers qui dominent l’actuel capitalisme financier post-industriel. Leurs succès mutuels ont explosé alors que les actions MIC et OGAM ont augmenté. Et les mouvements pour exclure la Russie du système financier occidental (et désormais partiellement de SWIFT), couplés avec les effets adverses d’isoler les économies européennes de l’énergie russe, promettent de susciter un afflux vers les titres financiers en dollars.

Comme mentionné au début, il est plus utile de voir l’économie et la politique étrangère des Etats-Unis en termes de complexes basés sur ces trois secteurs rentiers qu’en termes de politique politicienne des Républicains ou des Démocrates. Les plus influents sénateurs et représentants du Congrès ne représentent pas tant leurs Etats et leurs districts que les intérêts économiques et financiers de leurs principaux donateurs. C’est pourquoi ni l’industrie ni l’agriculture ne jouent un rôle dominant dans l’actuelle politique étrangère des Etats-Unis. La convergence des objectifs politique des trois groupes rentiers dominants de l’Amérique dépasse très largement les intérêts du travail et même du capital industriel en dehors du complexe militaro-industriel. Cette convergence est la caractéristique déterminante de l’actuel capitalisme financier post-industriel. C’est basiquement une reconversion vers une économie de recherche de rentes, qui est indépendante des politiques du travail et du capital industriel.

La dynamique qui doit être retracée aujourd’hui est pourquoi ce blob oligarchique a-t-il trouvé son intérêt à mettre la pression sur la Russie, dans une posture de type « à prendre ou à laisser » de résister aux attaques toujours plus violentes sur les provinces russophones de Luhansk et de Donetsk que la Russie a bien évidemment interprété comme telle, accompagnée de menaces plus générales de l’Occident contre la Russie.

Les conséquences attendues par le « blob » rentier de la Nouvelle Guerre Froide

Comme le Président Biden l’a expliqué, l’actuelle escalade militaire orchestrée par les Etats-Unis (Provoquer l’ours) ne porte pas réellement sur l’Ukraine. Biden a promis dès le départ qu’aucune troupe américaine ne serait impliquée. Mais il avait demandé depuis plus d’un an que l’Allemagne empêche le gazoduc Nord Stream 2 d’alimenter son industrie et ses logements avec un gaz bon marché et se tourne vers les fournisseurs américains bien plus chers.

Les officiels des Etats-Unis ont d’abord essayé d’empêcher l’achèvement de la construction du gazoduc. Les entreprises qui participaient à la construction ont été sanctionnées, mais finalement c’est la Russie elle-même qui a achevé la construction du gazoduc. Les pressions des Etats-Unis se sont alors tournées vers les politiciens allemands généralement malléables, en déclarant que l’Allemagne et le reste de l’Europe faisaient face à une menace de sécurité nationale si la Russie cessait de fournir le gaz, probablement pour obtenir certaines concessions politiques ou économiques. Aucune demande spécifique de la Russie ne pouvaient être imaginée, et donc leur nature est restée obscure et sans forme précise, comme un blob. L’Allemagne a refusé d’autoriser la mise en service du Nord Stream 2.

L’un des objectifs majeur de l’actuelle Nouvelle Guerre Froide est de monopoliser le marché pour les livraisons américaines de gaz naturel liquéfié (GNL). Sous l’administration de Trump, déjà, Angela Merkel a reçu des pressions pour la pousser à promettre de dépenser 1 milliard $ pour construire de nouvelles installations portuaires pour que les navires gaziers puissent décharger le gaz naturel pour l’usage allemand.

La victoire aux élections démocratiques en novembre 2020, suivie par le retrait de Mme Merkel de la scène politique allemande, ont mené à l’annulation de cet investissement portuaire, laissant l’Allemand sans véritable autre alternative que d’importer le gaz russe pour chauffer ses maisons, alimenter ses services publics électriques et pour fournir la matière première pour son industries des engrais et ainsi maintenir sa production agricole.

Ainsi le plus urgent des objectifs stratégiques américains d’une confrontation de l’OTAN avec la Russie est d’augmenter les prix du pétrole et du gaz, par dessus tout au détriment de l’Allemagne. En plus de générer des profits et des gains en bourse pour les compagnies pétrolières américaines, des prix plus élevés pour l’énergie vont supprimer une grande part de la vapeur de l’économie allemande. Ce qui se dessine est que pour la troisième fois en un siècle les Etats-Unis ont vaincu l’Allemagne – en augmentant à chaque fois leur contrôle sur une économie allemande toujours plus dépendante des Etats-Unis pour les importations et la direction politique, avec l’OTAN comme contrôle effectif contre toute résistance domestique nationale.

Des prix plus élevés pour l’essence, le chauffage et les autres énergies sera aussi dommageable pour les consommateurs des Etats-Unis et ceux d’autres nations (particulièrement les économies en déficit d’énergie du Sud Global) et réduiront le budget des familles américaines pour les dépenses de biens domestiques et de services. Ceci pourrait faire pression sur les petits propriétaires marginalisés et les investisseurs, menant à plus de concentration de propriétaires absentéistes de logements et de biens commerciaux aux Etats-Unis, ainsi qu’à des rachats auprès de propriétaires en difficultés dans d’autres pays confrontés avec la flambée des coûts du chauffage et de l’énergie. Mais ceci est un dommage collatéral bien connu du blob post-industriel.

Le prix de la nourriture augmentera aussi, à commencer par le blé (la Russie et l’Ukraine comptent pour 25 % des exportations mondiales de blé). Cela fera pression sur de nombreux pays du Proche Orient et du Sud global en déficit alimentaire, empirant leur balance de paiement et les menaçant de défaut de paiement des dettes étrangères.

Les exportations de matières premières brutes russes pourraient être bloquées par la Russie en réponse aux sanctions actuelles sur la monnaie et sur SWIFT. Cette menace pourrait causer des ruptures de chaîne d’approvisionnement pour du matériel stratégique, y compris le cobalt, le palladium, le nickel et l’aluminium (dont la production consomme beaucoup d’électricité comme coût principal – ce qui rendra le métal encore plus cher). Si la Chine décide de se voir comme la prochaine nation menacée et rejoint la Russie dans une protestation commune contre la guerre commerciale et financière américaines, les économies occidentales subiront un sérieux choc.

Le rêve à long terme des guerriers américains de la Nouvelle Guerre froide est de briser la Russie, ou au moins de restaurer la kleptocratie managériale de Yeltsin et des Harvard Boys, avec des oligarques cherchant à encaisser leur privatisations dans les bourses occidentales. OGAM (Oil, gaz, mining) rêve toujours d’acheter le contrôle majoritaire de Yukos et de Gazprom. Wall Street adorerait recréer le boom du marché boursier russe. Et les investisseurs MIC (armement) anticipent avec joie la perspective de vendre plus d’armes pour faire émerger tout cela.

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Le 29 mars 2022

Il est plus difficile de réfléchir par soi-même, il faut oser parce que s'en remettre aux idées des autres ne garantit rien, 9 fois sur 10 vous risquerez de sortir une grosse connerie ! Pire, et de ne pas vous en apercevoir parce que cela ne venait pas de vous ! Comme quoi cela vaut le coup de s'y mettre.

L'avantage d'être autodidacte, c'est de ne pas avoir été formaté pour penser comme on voulait que tu penses, et avoir la chance d'adopter un mode de penser qui te permettra d'évoluer, ce qui est quasiment impossible quand tu ne le maîtrises pas. Oui mais cela ne t'empêchera pas d'avoir un mode de penser défaillant. Certes, sauf que si c'est toi qui le forges et personne d'autre, tu pourras plus facilement repérer ses failles ou ses lacunes et l'améliorer au fil des années ou décennies.

Cela risque de prendre beaucoup de temps. Tout dépend à quel âge tu t'y mets et du temps que tu y consacres. Ne te bile pas, de toutes manières c'est l'oeuvre de toute une vie et elle ne suffira pas, cela devrait t'inciter à faire preuve de davantage de modestie au passage. Donc ne te formalises pas pour si peu, l'essentiel, c'est de ne pas lâcher le fil et de toujours progresser dans la bonne direction.


Vous pourriez croire que je me désintéresse d'un tas de sujets d'actualité parce que je ne les traite pas, mais pas du tout, je les suis avec la même attention que ceux que j'aborde régulièrement dans les causeries, je n'ai tout simplement pas le temps de les traiter sérieusement, en voici la preuve.

A propos de McKinsey.

McKinsey est en quelque sorte un sous-traitant appliquant dans chaque Eta où il intervient le programme défini par le FMI et le Forum économique mondial.

Certains ont évoqué à juste titre la privatisation de l'Etat ou le transfert du pouvoir à des officines dépendantes de l'oligarchie anglo-saxonne, tel que l'avait imaginé ou formulé David Rockefeller en 1991 lors d'un discours à la Commission Trilatérale, estimant que "la souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés".

L'oligarchie financière a mis Macron au pouvoir, qui délègue son pouvoir à McKinsey, qui va servir les intérêts de l'oligarchie financière, et la boucle du régime oligarchique est bouclée.

Avec les Ehpad c'est exactement la même chose qui s'est produit.

L'Etat qui ne représente plus que des intérêts privés mercantiles et financiers, n'a pas ou plus vocation à gérer les organismes destinés à accueillir les personnes âgées dépendantes, donc il en confie la gestion et la mission à des entreprises privées cotées en Bourse, dont l'unique vocation sera de rentabiliser l'argent que leurs auront confié des organismes financiers ou de riches hommes d'affaires, quitte à ce que ce soit au détriment de la santé de leurs pensionnaires ou à leur infliger des traitements indignes ou cruels.

Pour moi, tout le reste est du baratin destiné à nous égarer ou à nous faire croire qu'on serait en démocratie ou à cautionner le régime en place. Ceux qui attendent quelque chose des délibérations du Sénat ou de la justice en France se font encore de graves illusions sur le régime dans lequel nous vivons, et notez bien que ce n'est pas moi qui l'affirme, mais Macron et Attal qui s'en sont chargés les jours précédents.

A propos de l'identité numérique.

Elle se déploie suivant deux modes opératoires, l'un à partir de l'attribution d'un code QR attribué à chaque ressortissant d'un pays au moment de l'établissement obligatoire de sa carte d'identité numérique (Aadhaart card en Inde), l'autre encore à l'état expérimental à partir d'une identification biologique réalisée suite à l'injection d'un adjuvant contenu dans un produit génique présenté comme un vaccin contre le covid-19 rendu obligatoire et intégré à un code QR.

Le premier est destiné à être généralisé auprès des populations les plus arriérés qui sont réticentes à la vaccination mais qui ne peuvent pas se passer de téléphone portable, le second devrait concerner davantage ou en premier lieu, celles chez lesquelles la vaccination s'est banalisée depuis de nombreuses décennies, les pays occidentaux ou les plus riches.

A terme, les habitants de la Terre entière devraient bénéficier d'une identification numérique réalisée biologiquement, parce qu'il est impossible de la contourner ou de prendre l'identité biologique d'une autre personne, dans le cadre de l'instauration d'un régime totalitaire mondial exerçant un contrôle sur la totalité de la population.

Vous aurez noté que parmi les pays comme la France, la Belgique, la Grande-Bretagne, la Suisse ou encore la Nouvelle Zélande, aucun n'avait totalement abandonné le pass dit sanitaire, parce qu'ils comptent bien l'étendre à toutes les activités de la population et en faire un instrument politique pour l'asservir totalement, c'est tout du moins leur projet.

Dans les pays comme l'Inde où vacciner toute la population semble irréalisable tant les Indiens y sont réfractaires, le code QR se répand partout, jusqu'à la moindre misérable échoppe, et il commence à y avoir des commerçants qui refusent les cartes bancaires comme moyen de paiement, ils exigent d'être payés en espèces ou à l'aide du code QR.

L'immense majorité des Indiens possèdent un téléphone portable, mais ils n'ont pas tous les moyens d'investir dans un téléphone capable de lire un code QR, c'est le plus gros obstacle à sa généralisation, par contre ils disposent d'une carte bancaire. La semaine dernière je suis allé chez un commerçant qui avait refusé ma carte bancaire la semaine précédente, du coup j'avais dû régler mon achat en espèces, et bien cette fois il l'a acceptée, ce qui signifie qu'il a dû perdre trop de clients qui n'avait pas de smartphone et il a dû réintroduire le paiement par carte bancaire.

Du nouveau ou de nouvelles précisions sur la situation à Marioupol en Ukraine.

Hier soir, j'ai visualisé une vidéo tournée à Marioupol par une équipe de journalistes français indépendant, le lien est plus loin.

La ville n'a pas encore été rasée, parce qu'il y aurait encore des centaines de milliers de personnes bloquées à l'intérieur. En revanche dans tous les quartiers qui ont été abandonné par la population et où se trouvent retranchés des néonazis du bataillon Azov, l'armée russe n'a plus besoin de faire preuve de retenue pour ne pas massacrer la population civile, elles les bombardent pour venir à bout des poches de résistance néonazie ce qui va forcément se traduire par d'énormes destructions, c'est inévitable, c'est la guerre !

Les autorités ukrainiennes ont annoncé le chiffre de 5000 morts à Marioupol, mais elle n'a pas précisé de qui il s'agissait. Ce qu'on sait, c'est qu'au début mars la ville comptait entre 10 à 12000 néonazis et il n'en resterait plus que 5000, chiffre à prendre au conditionnel, toujours est-il que des milliers d'entre eux ont été neutralisés par l'armée russe ou celle du Donbass.

Vidéo. La bataille de Marioupol : au cœur des forces russes du Donbass - Livre Noir 25 mars 2022

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Mon commentaire publié dans un blog.

- Le socialisme ou le communisme est la hantise de tous les réactionnaires, de tous ceux qui se réclament du capitalisme ou de l'économie de marché, parce qu'ils savent que c'est l'unique alternative cohérente au capitalisme.

Pour convaincre ceux qui seraient tentés de s'y intéresser d'y renoncer, ils le falsifient ou ils s'appuient sur ceux qui s'en étaient réclamés et qui en fait y étaient étrangers ou l'avaient trahi, et comme ils savent que personne ou presque ne sait exactement en quoi consiste le socialisme ou l'a étudié sérieusement, cela marche 9 fois sur 10, la preuve en est qu'il n'existe aujourd'hui aucune organisation qui soit demeurée fidèle au socialisme, hormis votre serviteur qui a cette prétention avec son courant politique totalement inconnu, donc finalement personne ne pourra les contredire.

De la même manière que tout le monde croit que le régime en France était démocratique ou le serait encore, tout le monde croit que l'URSS, la Chine, Cuba étaient communistes, alors qu'ils ne l'ont jamais été, ou encore, que le PS était socialiste et le PCF communiste, alors qu'ils ne l'étaient pas davantage, et c'est facile à prouver : Dans quel pays le peuple a-t-il réellement détenu ou exercé le pouvoir ? Aucun, hormis en Russie entre 1917 et 1924, ensuite il en a été évincé.

Je représente apparemment le seul courant se réclamant du socialisme qui a refusé de condamner l'opération militaire de la Russie en Ukraine, non pas parce que Poutine serait socialiste, c'est un farouche anticommuniste, mais parce que l'OTAN incarne un plus grand danger pour la population ou l'avenir de la civilisation humaine.

Je précise que, quand on intervient dans un média dit alternatif ou à la suite d'un article de presse, on s'adresse à des gens qui en général ont une idée négative ou déformée du socialisme suite au conditionnement qu'ils ont subi, par conséquent, pour l'aborder on doit prendre des précautions qui auraient été inutiles autrefois et que ne comprendront pas forcément des militants qui se réclament du socialisme, parce qu'ils ont la fâcheuse tendance à oublier que tout le monde ne leur ressemble pas.

J'ai envie d'ajouter, malheur à ceux qui ne progressent pas ou qui ne tiennent pas compte de l'évolution de la société, ils en arriveront à tout confondre ou à ne plus rien comprendre du tout et à commettre de graves méprises pouvant les amener à se compromettre ou à soutenir le camp de nos ennemis.

Un petit tour par la physique quantique histoire de s'aérer les neurones.

- Conférence Confinée n°1 de Julien Bobroff

- Conférence confinée n°2 de Julien Bobroff

- Conférence confinée n°3 de Julien Bobroff : La quantique dans ma cuisine

Vous voilà prêts pour aborder le socialisme ! Je ne m'adresse pas à Bobroff, mais à vous, lui il est encore trop borné (Éclats de rire, ça fait du bien !)

Cette causerie au format pdf (11 pages)



INTRODUCTION

Il a raison, elle est d'extrême droite.

Présidentielle: Emmanuel Macron se défend de mener une politique de droite - BFMTV 28 mars 2022

LVOG - Il ne mène pas non plus une politique de gauche ou d'extrême gauche...


Ils aiment bien se faire peur, ils ne seront pas épargnés, faible consolation.

« Pour la première fois depuis les années 1970, les principales banques centrales ne viendront probablement pas à la rescousse » - Le Monde 26 mars 2022

Andrew Balls, directeur de l’investissement de Pimco, le plus grand gérant obligataire au monde, semble penser que l’ère de l’intervention monétaire touche à sa fin.

Quand le « lundi noir » a secoué les marchés en 1987, la banque centrale américaine (Fed) est intervenue pour calmer les marchés. Cette action a ouvert un immense cycle interventionniste de trente-cinq ans de baisse des taux d’intérêt, toujours plus bas, jusqu’à l’impensable : des taux négatifs (le taux de la Banque centrale européenne [BCE] est aujourd’hui de - 0,5 %). Jusqu’à aujourd’hui ?

Pimco, le plus grand gérant obligataire au monde, semble penser que l’ère de l’intervention monétaire touche à sa fin. « Pour la première fois depuis la stagflation des années 1970 et du début des années 1980, les principales banques centrales occidentales, menées par la Fed, ne viendront probablement pas à la rescousse d’un choc de croissance négatif, parce qu’il est accompagné d’un choc d’inflation positif. »

Cette phrase est tirée du rapport Perspectives cycliques de Pimco publié mercredi 23 mars, qui a été corédigé par Andrew Balls, le directeur de l’investissement de la société américaine. Son opinion compte : l’homme est à la tête de 2 200 milliards de dollars (environ 2 000 milliards d’euros) d’encours, presque entièrement détenus sur le marché de la dette (obligations d’Etat, obligations d’entreprises, etc.), ce qui en fait le plus important acteur de ce secteur au monde.

« La possibilité d’une récession a augmenté »

« Depuis les années 1990, les banques centrales avaient pu ignorer les hausses des prix, parce que les prévisions d’inflation demeuraient modérées, explique-t-il au Monde. Mais je crois qu’aujourd’hui elles ne le peuvent plus et sont obligées de se concentrer sur les conséquences de l’inflation. » Il faut dire que la hausse des prix frôle désormais 8 % aux Etats-Unis et dépasse 6 % en zone euro.

Le cycle de hausse des taux d’intérêt a donc commencé. La Fed a augmenté son taux de 0,25 % le 17 mars et anticipe six hausses supplémentaires en 2022, la Banque d’Angleterre a déjà augmenté son taux à trois reprises, à 0,75 %, et la BCE, parmi les plus interventionnistes, a annoncé la fin de son programme d’achat d’actifs pour le troisième trimestre. Pour les ménages et les entreprises, emprunter commence à coûter un peu plus cher. Au risque que cela donne un sérieux de coup de frein à l’économie ?

« La possibilité d’une récession en 2023 a augmenté », reconnaît M. Balls. Il ne s’agit pas d’une prévision de sa part, et ce n’est pas le scénario le plus probable, mais le risque est réel. « On a un choc, celui de la guerre en Ukraine, qui vient s’ajouter à un autre choc, celui de la pandémie. Il y a un an, je ne pensais pas que la comparaison avec les années 1970 était justifiée, mais on a maintenant un choc énergétique. Les banques centrales sont forcées d’agir et de démontrer leur volonté de lutter contre l’inflation. »

Un commentaire lu.

- En réalité, les banques centrales quand on y pense bien sont tout simplement impuissantes.

Elles peuvent lutter contre une crise financière avec des instruments financiers. Si les banques manquent de liquidités, il n’y a qu’à imprimer et créer des liquidités. Simple et parfaitement logique.

Mais quand il s’agit d’une crise physique, les banques centrales ne peuvent pas créer du pétrole pas cher en utilisant des outils financiers ! Simple et parfaitement logique.

Les banques centrales peuvent imprimer des billets de banque, mais pas du blé, elles ne peuvent pas plus créer des barils de pétrole ou des sacs de riz.

Face à une crise de ressources, les banques centrales sont sans ressource.

LVOG - C'est faux.

Imaginons qu'une banque centrale imprime 50 milliards de dollars et qu'elle le verse à un Etat pour qu'il mette en culture un million d'hectares en jachère, je donne un chiffre au hasard, et il n'y a plus de pénurie de quoi que ce soit dans 4 ou 6 mois plus tard.

Oui mais cet Etat va s'endetter ? Et alors il l'est déjà lourdement, donc cela ne changerait rien.

Alors pourquoi c'est impossible ? Parce que nous sommes dans une économie de marché où seul le profit des boursicoteurs et autres actionnaires compte. S'il y a une pénurie de denrées alimentaires par exemple, les spéculateurs vont se déchaîner, les cours vont flamber et ils vont s'en mettre plein les poches, c'est leur seul objectif. Que les prix augmentent et que la population crèvera de faim ou elle devra se serrer la ceinture, ils s'en foutent royalement.

D'où la nécessité d'une révolution politique et sociale...


Le bout de gras ne sera pas suffisant, on veut tout le pouvoir !

Matières premières : « Le cours du tournesol a perdu la boussole » - Le Monde 26 mars 2022

L’Ukraine et la Russie écoulant à elles deux 80 % de l’huile de tournesol commercialisée sur la planète, la guerre alimente les incertitudes sur les capacités de production et la hausse des cours, raconte notre journaliste Laurence Girard.

L’Ukraine et la Russie écoulant à elles deux 80 % de l’huile de tournesol commercialisée sur la planète, la guerre alimente les incertitudes sur les capacités de production et la hausse des cours, raconte notre journaliste Laurence Girard.

Quand le soleil printanier se lève dans le ciel, les semences de tournesol, elles, s’enfoncent dans la terre. En France, les agriculteurs commencent à s’activer pour planter la belle fleur jaune, immortalisée par Van Gogh. Difficile, alors que les premières touches de la culture sont à peine posées, de dire à quoi ressemblera le tableau final. Certains tentent tout de même d’estimer la taille du tapis doré qui se déroulera cet été. Arnaud Rousseau, président d’Avril, leader français des huiles et des protéines végétales, table sur une surface comprise entre 700 000 et 800 000 hectares, comparable à celle des campagnes précédentes.

Même si les jachères, autorisées à la culture par le gouvernement, étaient semées en tournesol, elles ne feraient guère bouger la toise. Une quasi-stabilité dans un monde instable. Depuis l’invasion de l’Ukraine, le 24 février, par les armées russes dirigées par Vladimir Poutine, les marchés agricoles, déjà en surchauffe avec la spéculation liée à la reprise économique post-Covid et à quelques aléas climatiques, montent encore en température.

Les projecteurs médiatiques se sont braqués sur le tournesol. L’Ukraine écoule, en effet, à elle seule plus de la moitié de l’huile de tournesol commercialisée sur la planète. En ajoutant la Russie, le flux atteint les 80 %. Résultat, le cours du tournesol a perdu la boussole. « Le tournesol rendu Saint-Nazaire, récolte 2021, se négocie à 1 010 euros la tonne. C’est un plus haut historique. A comparer aux 550 euros la tonne il y a un an, et aux 350 euros la tonne en 2019 », explique Arthur Portier, du cabinet Agritel.

« Peu coûteux à produire »

Lui-même agriculteur, il s’apprête à planter pour la première fois du tournesol. Il a été démarché par des entreprises prêtes à signer des contrats, pour la prochaine récolte, à 800 euros la tonne. Il a décliné, ne connaissant pas ses rendements. « Mais, vu les cours, le tournesol étant peu coûteux à produire, il n’y a pas de risque », ajoute-t-il. La fleur jaune a, en effet, le bon goût d’être peu gourmande en intrants. Un atout maître quand le prix des engrais, dépendant du gaz russe, s’envole. Le Monde 26 mars 2022


La pandémie mondiale de covid-19, une effroyable imposture.

Le plus gros mensonge de l’histoire: La base de données est erronée. Il n’y a jamais eu de pandémie. Les mandats Covid, y compris le vaccin, sont invalides.

Les "cas confirmés Covid-19" par PCR n'ont aucun sens. Le projet de test d'antigènes et à domicile de plusieurs milliards de dollars est faux

Par Prof Michel Chossudovsky - Mondialisation.ca, 28 mars 2022

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Un extrait de cet article à lire.

Les preuves sont accablantes. Les derniers chiffres officiels indiquent environ :

65 629 décès liés à l’injection Covid-19 et 10 439 642 blessures signalés au 24 février 2022 pour l’UE, les États-Unis et le Royaume-Uni réunis.

Mais seule une petite fraction des victimes ou des familles des personnes décédées passera par le processus fastidieux de déclaration des décès et des effets adverses liés au vaccin aux autorités sanitaires nationales. Mondialisation.ca, 28 mars 2022



DOSSIER UKRAINE

Vers un référendum d’adhésion de Lougansk à la Fédération de Russie - Réseau Voltaire 28 mars 2022

Le président de la République populaire de Lougansk, Leonid Pasechnik, a annoncé avoir autorisé la tenue d’un référendum d’adhésion de sa république à la Fédération de Russie.

Si une telle consultation avait lieu, le « Oui » l’emporterait largement. Il resterait à la Fédération de Russie d’accepter ou de refuser, mais là encore le « Oui » de la Douma fédérale ne fait aucun doute. Réseau Voltaire 28 mars 2022


Kiev dénonce l’ouverture d’un bureau de la Croix-Rouge internationale - Réseau Voltaire 28 mars 2022

Le gouvernement de Volodomyr Zelensky dénonce l’ouverture d’un bureau de la Croix-Rouge internationale à Rostov-sur-le-Don (Russie). Il devrait s’occuper des réfugiés ukrainiens rejoignant la Russie.

Or, le gouvernement ukrainien a déjà refusé tout couloir humanitaire vers la Russie. Il menace tout vrai Ukrainien qui fuirait vers la Russie de poursuites pour trahison. Il a déjà fermé le couloir humanitaire de Marioupol la semaine dernière préférant voir sa population prise au piège avec les bandéristes (« néo-nazis » selon la terminologie du Kremlin).

Le gouvernement Zelensky, comme les bandéristes, distingue les vrais Ukrainiens d’origine germanique ou scandinave, des faux Ukrainiens d’origine slave.

La Croix-Rouge internationale a démenti participer à « l’évacuation forcée de la population ukrainienne vers la Russie ».


Le programme d’armes biologiques états-uno-ukrainiennes Réseau Voltaire 28 mars 2022

La Russie continue à distiller des informations sur les laboratoires biologiques militaires états-uno-ukrainiens.

Il apparaît que le département de la Défense US est entré en contact avec l’Ukraine dès la dissolution de l’URSS. l’Agence fédérale de réduction des menaces (Defense Threat Reduction Agency — DTRA) était intervenue pour aider à détruire les recherches soviétiques dans les laboratoires ukrainiens. Cela est tout à fait logique et normal.

Entre 2005 et 2014, la DTRA a pris le contrôle des laboratoires biologiques ukrainiens. Les Etats-Unis ont construit huit laboratoires ukrainiens.

À partir de 2016, l’Ukraine à mené des recherches d’armes biologiques dans les laboratoires construits par la DTRA et sous son contrôle.

Selon les documents publiés par le site d’information états-unien, The National Pulse, Rosemont Seneca Technology Partners (RSTP), filiale de Rosemont Capital société fondée par Hunter Biden (fils du président Biden) et Christopher Heinz (beau-fils de John Kerry), assurait les relations entre le département de la Défense US et le ministère de la Santé ukrainien. RSTP a organisé des réunions conjointes des généraux états-uniens et des médecins ukrainiens (photo : une telle réunion en 2016).

Selon Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, un incident grave a eu lieu en 2016. Une épidémie de « grippe porcine » s’est déclarée parmi les militaires ukrainiens qui gardaient le laboratoire biologique de Kharkiv. 20 décès y avaient été enregistrés, mais « l’incident a été étouffé ». L’appellation « grippe porcine » a été utilisée pour plusieurs maladies distinctes dont celle provoquée par le virus H1N1. Réseau Voltaire 28 mars 2022


L’armée russe est en déroute en Ukraine ? Un peu de sérieux ! - rusreinfo.ru/fr 28 mars 2022

par Boris Guennadevitch Karpov.

À lire les articles quotidiens des media occidentaux on imagine que les forces russes font du sur-place, voire reculent, n’ont plus ni munitions ni essence, et c’est pour cela que la situation « est figée ». On lit également que, suite à la déclaration d’un haut-gradé disant que la Russie allait se « concentrer » sur le Donbass, les media occidentaux disent « la Russie cherche à sortir de son enlisement ». On lit aussi que l’armee russe est désorganisée, démoralisée, que le « bordel » règne dans ses rangs, etc.

Un ramassis de débilités, et je vais donc rectifier tout ceci, « en vrac ».

Depuis le début de l’intervention russe, Vladimir Poutine a été clair : Il n’est pas question d’occuper l’Ukraine. La tâche est la démilitarisation, qui passe par la dénazification de l’Ukraine. Il a également précisé que la Russie n’a rien contre le peuple d’Ukraine, et que la première raison de l’intervention est le massacre qui dure depuis 8 ans, des populations du Donbass.

C’est pour cela que d’une part la Russie fait preuve d’une extrême retenue en ne ciblant QUE les objectifs militaires ukrainiens, alors que les ukrainiens eux bombardent régulièrement les villes du Donbass. Il se trouve que bien souvent les militaires ukrainiens s’abritent au coeur des villes. Si une batterie ukrainienne tire sur nos hélicos depuis une cour d’immeuble à Mariupol (c’est arrivé), il est parfaitement clair qu’une frappe sera faite dans cette cour d’immeuble. Qui sont donc à blamer ?! Des vrais soldats, de vrais Hommes, n’ont pas à s’abriter derrière des civils !

Des agents du Renseignement militaire Russe opèrent en Ukraine, certains au sein d’unités de reconnaissances, d’autres en étant infiltrés au sein des villes. Et de nombreux citoyens ukrainiens nous aident également pour localiser et désigner les objectifs militaires à nos forces qui peuvent alors les frapper très précisement.

La démilitarisation passe par la destruction systématique des infrastructures militaires, et c’est ce que nous faisons à l’aide de frappes très précises.

La dénazification passe par l’élimination physique des responsables des unites extrémistes, et c’est ce que nous faisons.

Les combats dans les villes sont toujours très meurtriers, difficiles et longs. Mais le but de la Russie n’est absolument pas de prendre les villes, exception faite des villes du Sud de l’Ukraine majoritairement peuplées de russophones, qui si elles le désirent pourront alors former une grande région indépendante.

La tactique russe est l’encerclement des villes, l’ouverture de « couloirs » pour les réfugiés qui seront acheminés où ils le souhaitent. On note ici que c’est souvent l’armée ukrainienne qui s’oppose par les armes au départ des civils, ils préfèrent les garder comme « boucliers humains ». Et dans les villes encerclées les infrastructures militaires sont détruites, les forces ennemies sont liquidées.

Voyez que Zelenski pleurniche jour après jour pour demander plus d’armes, plus de matériel lourd à l’OTAN. Si l’armée russe était dans la déroute décrite par la propagande occidentale, pensez-vous qu’il aurait besoin de ça ? Zelenski tente désespérement d’entrainer l’OTAN dans la guerre en imaginant pouvoir ainsi sauver non pas les ukrainiens, mais son gouvernement de mafieux ! Il ne doit pas se douter que si l’OTAN entre en guerre… Ne pensez-vous pas que nos forces savent avec précision où se cache cette ordure? Allons allons… Si l’OTAN entre en guerre, même une ambassade américaine ne sera pas à l’abri d’un missile.

Si les media occidentaux se gargarisent de leurs certitudes que la Russie est en déconfiture, les hauts responsables militaires américains eux ont semble-t-il bien compris la situation et savent que la Russie est bien loin d’utiliser toutes ses possibilités. Ils savent aussi que si l’OTAN intervient, la Russie ne se retiendra plus et les choses se passeront très mal… pour l’OTAN. Une « piqure de rappel » leur a été faite avec quelques volées de missiles sur les dépôts de carburants et de munitions de la ville de Lvov à la frontière polonaise, alors que Biden n’était pas loin du tout. Par « chance » (…) un énorme arrivage de matériel militaire de l’OTAN a été également détruit… Le message, selon des informations, est bien passé puisque Biden a une fois encore precise que l’OTAN n’interviendrait pas. Ceci étant dit, je vous conseille de relire mon dernier article ci-dessous.. Les choses peuvent évoluer !

L’OTAN attaquera la Russie, sauf si…

Au sujet de l’état de l’armée russe, d’abord ce ne sont que des engagés volontaires qui sont en Ukraine. Oui il y a eu une « bavure », avec quelques « appellés » envoyés sur place. Ils étaient en fait dans l’intendance et cela a été corrigé très vite, un officier supérieur a été limogé suite à cette erreur. Savez-vous en quoi consiste l’entrainement des militaires professionnels chez nous ? Il n’est bien sûr pas question de démoralisation, de désorganisation etc, bien au contraire !

Oui nos généraux et amiraux vont sur le terrain, ce ne sont pas des planqués comme les vieilles badernes européennes croulant sous les médailles obtenues dans leur bureau ! Pour avoir participé aux guerres de Tchétchénie je peux vous affirmer que nos généraux étaient sur place, se battaient, mangeaient et dormaient avec nous dans leurs uniformes sales puant la sueur ! C’est la même chose en Syrie, et en Ukraine aujourd’hui. Et donc hélas il y a des pertes, eux ne s’abritent ni derrière leurs hommes, ni derrière des civils !

Oui nous avons des morts parmi nos soldats, hélas. À ce sujet, plusieurs fois les familles de nos soldats tombés au combat ont reçu des coups de téléphone des ukrainiens se moquant de leur père ou fils mort, les insultant etc. Ces ordures se filment souvent et des vidéos tournent sur les réseaux sociaux. Certains ont déjà été identifiés et ont été liquidés par des commandos des forces spéciales russes qui se sont déplacées derrière leurs lignes « juste pour ça ».

En fait donc, l’opération suit son cours, il y a bien entendu des adaptations faites en fonction de l’évolution sur le terrain, mais grosso-modo le plan est respecté. Et à la place des occidentaux je m’inquiéterais beaucoup plus des conséquences des « sanctions » contre la Russie… Pour eux ! La hausse des prix du gaz et du pétrole n’est qu’une plaisanterie à côté de la pénurie des produits alimentaires de base (céréales…) qui se profile. La Russie et la Biélorussie ont en effet décidé de « sanctionner les sanctionneurs » en cessant d’exporter céréales et engrais. L’Ukraine n’allant pas produire grand chose cette année… que vont donc bien pouvoir manger les européens ?! L’argent de nos réserves de notre Banque Centrale, volé par les occidentaux, ne remplacera pas un morceau de pain !

Et si d’aventure les fous furieux avaient le dernier mot, ce serait bien pire encore pour les européens et américains. Qu’ils cessent donc d’armer l’Ukraine, ça ne fait que retarder la fin de l’opération russe qui, quoi qu’il arrive, sera menée à son terme. La seule incertitude est le temps que ça prendra, et ceci dépend des occidentaux. rusreinfo.ru/fr 28 mars 2022


Censure : Donbass Insider dans le collimateur de NewsGuard, une officine liée à la CIA, l’OTAN et la Maison Blanche - donbass-insider.com 28 mars 2022

Extrait

En clair, NewsGuard fournit aux sociétés comme Google, Facebook ou Twitter, des données justifiant leur censure des méchants médias qui désinforment (ou en fait qui ne suivent pas le narratif de Washington, comme on va le voir tout de suite).

En effet, quand on se penche sur le profil de l’équipe de NewsGuard, et surtout de son comité consultatif, on comprend tout de suite que niveau impartialité et neutralité il y a un problème, un gros problème même. En effet, on retrouve dans le comité consultatif de NewsGuard :

– Don Baer, ancien directeur de la communication de la Maison-Blanche sous l’administration Clinton ;
– Arne Duncan, ministre de l’Éducation sous l’administration Obama ;
– Le général à la retraire, Michael Hayden, ancien directeur de la CIA, et ancien directeur de l’Agence de sécurité nationale (NSA) ;
– Elise Jordan, ancienne plume de la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice ;
– Anders Fogh Rasmussen, ancien secrétaire général de l’OTAN ;
– Tom Ridge, ancien premier secrétaire d’État à la Sécurité intérieure dans l’administration de George W. Bush ;
– Gianni Riotta, éditorialiste pour La Stampa (vous savez le journal italien qui a utilisé une photo du massacre de civils à Donetsk par l’armée ukrainienne, pour illustrer un article sur la situation à Kiev) ;
– Richard Stengel, ex-sous-secrétaire d’État chargé des affaires publiques dans l’administration Obama ;
– Jimmy Wales, le cofondateur de Wikipédia, dont la présence au sein de ce comité fortement orienté (pour ne pas dire autre chose), indique que la fameuse encyclopédie n’a rien de neutre.

Si on ajoute que « l’analyste » qui m’écrit, Edward O’Reilly, est un ancien membre du corps des marines des États-Unis, et que Newsguard cite Bellingcat (dont les liens avec les programmes secrets du ministère britannique des Affaires étrangères a été prouvé) régulièrement en guise de source fiable, on comprend vite que ce site n’est qu’une autre vitrine des services de renseignement américains, CIA en tête, de la Maison Blanche et de l’OTAN, visant à imposer le narratif américain.

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Ukraine : L’Occident et le reste du monde par Me Régis de Castelnau (Vu du droit 18 mars 2022) - Mondialisation.ca, 27 mars 2022

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Le 31 mars 2022

On se demande parfois pourquoi on se donne tant de mal. Hier soir je me suis demandé si je ne ferais pas mieux d'arrêter cette activité politique le 25 avril prochain si Macron était réélu. J'ai l'impression de perdre mon temps et de m'user la santé pour rien.

Je ne partage aucune des analyses de la situation mondiale que j’ai eu l’occasion de lire. J’ai déjà exposé la mienne qui mériterait quelques retouches sans avoir à modifier l’essentiel. Je n’ai pas le courage de revenir dessus, je suis trop fatigué et je n’en vois pas l’intérêt. J'en ai marre de me répéter et de ramer dans le désert.

Tenez, il est 17h20, je vais profiter du coucher du soleil, ce qui m'arrive très rarement.

Cette causerie au format pdf (20 pages)



INTRODUCTION

Vive le capitalisme ! Dans quel pays ou monde vivons-nous ?

Eugénisme assumé.

- L’avortement sans condition jusqu’à neuf mois préconisé par l’OMS

- La pilule contraceptive pour homme est entrée en phase de tests

Corruption généralisée

- Matthieu Courtecuisse : "Dans l’ensemble, l’État n’a aucun intérêt à se priver des apports du secteur privé"

- Marchés truqués: prison ferme et inéligibilité en appel contre le sénateur Jean-Noël Guérini

- L’affaire McKinsey est-elle un scandale d’État ?

- Affaire Orpea: le gouvernement va publier le rapport d'enquête d'ici "quelques jours"

- Monaco: la Principauté inquiétée par les dessous du Rocher

L'élite dépravée.

- L'ex-secrétaire d'Etat Jean-Vincent Placé mis en examen pour "agressions sexuelles"

- Violences sexuelles dans l'Eglise: 9 groupes de travail mis en place par l'épiscopat


Première partie. Nous ne serions plus que "des animaux piratables".

Pendant que les projecteurs sont braqués sur l’Ukraine le programme du «Great Reset» continue sa route par Jean-Yves Jézéquel - Mondialisation.ca, 29 mars 2022

Extrait

A bon entendeur salut !

Selon Harari, la technologie du cloud, comme la plateforme d’IBM ou celle de Bill Gates, Microsoft, sera l’une des « forces motrices » de cette évolution. (Yuval Noah Harari est professeur d'histoire à l'université hébraïque de Jérusalem, et ses articles ont été publiés par le Guardian, le Financial Times, le New York Times, l'Atlantic, The Economist de Rothschild, informations trouvées dans le portail du Forum économique mondial. - https://www.weforum.org/people/yuval-noah-harari - LVOG)

« Les humains (qui continuent de croire au mensonge) sont désormais des animaux piratables ». « Toute idée que les humains ont cette âme ou cet esprit, et qu’ils ont le libre arbitre, et que personne ne peut savoir ce qui se passe en chacun, quoi qu’il choisisse, que ce soit aux élections ou au supermarché, ce libre arbitre est fini. »

« Aujourd’hui, nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle », poursuit Harari, qui ajoute : « Tout est numérisé. Tout est surveillé. »

« En cette période de crise, vous devez suivre la science ». « On dit souvent qu’il ne faut jamais laisser une bonne crise se perdre, parce qu’une crise [COVID-19] était l’occasion de faire les bonnes réformes, qu’en temps normal, les gens n’auraient jamais acceptées . Mais en temps de crise, c’est une fenêtre d’opportunité ! »

« Et si nous réussissons à pirater et à concevoir la vie, ce ne sera pas seulement la plus grande révolution de l’histoire de l’humanité, ce sera la plus grande révolution de la biologie depuis le tout début de la vie, il y a quatre milliards d’années », disent triomphalement les « élites » du FEM de Davos. « Pendant quatre milliards d’années, rien de fondamental n’a changé dans les règles du jeu. Les dinosaures, les amibes, les tomates, les humains, toute la vie était soumise aux lois de la sélection naturelle et aux lois de la biochimie organique, mais cela est sur le point de changer … »

« Mais, poursuit Harari, notre conception intelligente et la conception intelligente de nos cloud, le cloud d’ibm, le cloud de Microsoft, ce sont les nouvelles forces motrices de l’évolution et en même temps la science peut permettre à la vie, après avoir été confinée pendant quatre milliards d’années dans le domaine limité des composés organiques, de sortir dans le domaine inorganique ainsi après quatre milliards d’années de vie organique façonnée par la sélection naturelle. »

« Nous entrons dans l’ère de la vie inorganique façonnée par la conception intelligente », ajoute le complice de Karl Schwab.

Comme si la vie organique n’avait pas été façonnée par la conception intelligente de la nature. Au lieu d’avoir une sélection naturelle nous aurons maintenant une sélection artificielle !

Ces hommes arrogants prétendent donc être plus intelligents que la nature et d’être désormais capables de façonner une vie qui sera supérieure à tout ce qui est vivant dans le monde ! Ce sont des gens pareils qui ont pris le pouvoir et qui nous imposent cet abominable transhumanisme dans lequel il n’y a plus trace de ce qu’est la beauté de la liberté ! (anguillesousroche.com)

Après avoir entendu cela, que devient donc le but évolutif de toute vie dans la biosphère comme dans tout l’Univers lui-même ? Que devient essentiellement la conscience, l’amour et la liberté dans ce projet de « Great Reset » prétendant être supérieur à tout ce que la Nature a pu imaginer tout en étant sous le contrôle exclusif d’une « élite » mondialiste ?

Peut-on échapper encore à une telle désappropriation et travailler intensivement à cet « éveil supérieur de sa conscience ». Ce mot « supérieur » ne voulant pas dire « élitiste », mais « en marche », « en libération permanente », « en évolution permanente » ; cette évolution signifiant le passage permanent d’un « moins » vers un « plus », le passage d’une précédente « ignorance » sur soi-même à une « connaissance » suivante sur soi-même ou d’une connaissance potentielle à une connaissance réelle de soi par vécu introspectif, cette expérience n’ayant jamais de rapport avec une connaissance théorique mais une connaissance expérimentale de soi !

La connaissance dont nous parlons est une « connaissance » expérimentale, existentielle, réelle et non pas purement spéculative : une « connaissance » indispensable à l’éveil permanent d’une conscience, non pas du « moi », mais du soi. Le Cloud a-t-il une compétence quelconque dans le SOI ?

Le passage de la conscience égotique à la conscience cosmocentrique fait advenir en permanence l’avènement du soi dans un « moi » relié par sa métamorphose au « Tout » de la cosmogenèse duquel il provient, dans lequel il peut évoluer et vers lequel il retourne…

Parce que nous sommes informés et avertis, nous pouvons donc utiliser des moyens appropriés pour favoriser, voire, accélérer cette « libération de la conscience » et connaître cette expérience « d’illumination » ou expérience « transpersonnelle » qui est une expérience de conscience supérieure, permettant de sortir de tous nos enfermements y compris des nouveaux qui ont surgi à l’occasion de cette violation spectaculaire de l’humain sous prétexte sanitaire…

Cette expérience première « d’illumination » est déterminante pour la suite d’une évolution supérieure de la conscience, constituant la perpétuelle vraie libération de l’Homme…

Nous savons ce qu’est un homme, mais qui sait ce qu’est un transhumain ? Mondialisation.ca, 29 mars 2022

LVOG - Quel galimatias, quelle confusion !

La nature des hommes est double, psychologique et sociale. Quand on s'évertue à nier la seconde ou qu'on ramène tout à la première, l'interaction permanente entre les deux devient incompréhensible. On perd de vue que l'homme réagit aux conditions dans lesquelles il vit, qui existent à sa naissance, et que ce sont ces conditions qui s'imposent à lui, qui vont conditionner son développement psychologique et non l'inverse. Les hommes ne naissent pas égaux, selon le lieu, le continent, le pays, la classe sociale, l'époque, etc. auxquels ils viennent au monde, ils n'auront pas les mêmes rapports au monde extérieur ou entre eux, avec leur environnement, la société, le reste de la population, la nature.

Sur tous les plans, leur évolution dépendra en premier lieu du milieu social duquel ils sont issus, dans lequel ils baignent, du degré du développement économique de la société où ils vivent. C'est ce facteur qui contribuera à forger leur mode de penser, de quelle manière ils interprèteront leur condition et tous les rapports qui existent dans la société, ainsi que leur comportement en général, jusqu'à déterminer leur sort ou leur destin.

Ne pas faire dépendre les idées et le comportement des hommes des conditions objectives ou sociales qui prévalent, va de pair ou se traduit par la négation du processus historique, de la crise qui mine l'existence du capitalisme, de la lutte des classes, dans ce cas-là, on ne peut pas entrevoir une issue favorable à la crise qui frappe l'humanité ou on aboutit fatalement à une impasse ou à étaler son impuissance, en fait, son ignorance.


Seconde partie. Changer les hommes ou la société ?

LVOG - Dans cet article il manque évidemment la dimension de la lutte des classes. Pourquoi les masses peuvent-elles être ainsi conditionnées ? Pourquoi ceux qui étaient censés les représenter le sont tout autant ?

L'auteur de ce brillant article nous dit que "Si nous voulons vivre en pleine conscience, être éveillés, vigilants, nous devons être informés de ce qui se passe et de ce qui s’organise trop souvent à notre insu.", comment pourrions-nous l'être sans que soient portées à notre connaissance les rapports sociaux sur lesquels repose l'ensemble de la société, qui déterminent la place que chacun y occupe, le rôle que chacun y joue, le statut qui échoit à chacun d'entre nous, les conditions d'existence, le sort ou le destin des membres des différentes classes sociales, bref, la structure, la superstructure, l'organisation et e fonctionnement de la société, qui expliquent les inégalités sociales et les injustices dont la majorité est victime, toutes les difficultés ou souffrances que la population doit endurer tout au long de son existence, ne serait-ce pas plutôt ce facteur qui va déterminer le niveau de conscience de chacun, qui va conditionner, façonner la psychologie de chaque individu, son comportement ?

Si l'explication n'est pas sociale ou économique, c'est qu'elle est mystérieuse, métaphysique, divine, et dans ce cas-là elle est insondable, hors de notre portée et c'est peine perdue d'avance de vouloir agir dessus. On nous répond non, elle figurerait dans le droit naturel qui n'existe pas plus que l'accumulation naturelle du capital pour justifier l'exploitation de l'homme par l'homme et qui est une supercherie d'intellectuelle paresseux ou subordonnée au capitalisme.

- La captivité mentale, la psychopathologie des blessures de l’âme, les conditionnements psycho culturels, le mimétisme environnemental, le formatage religieux, éducatif, la propagande structurellement mensongère, la stratégie des rumeurs au service d’intérêts unilatéraux, la manipulation à grande échelle, l’a priori d’une pensée unique, du politiquement correct, les communautarismes, les « censures » implicites, conscientes et inconscientes, gravées dans les comportements individuels et collectifs…, tout cela essentiellement dépossède la personne humaine, individuelle et collective, de sa liberté fondamentale qui est une libération permanente de la conscience : le droit naturel à un éveil permanent pour une conscience supérieure de la vie du mouvement et de l’être, réconciliant en lui les conditions de l’harmonie de sa vie avec celle de la nature tout entière et de sa propre nature, masculine et féminine, une et duelle à la fois ; son unidualité abolissant la dualité tout court !

Quel est l’humain, dans nos sociétés hyper manipulatrices, se complaisant dans le mensonge permanent, qui peut honnêtement répondre à la question « qui suis-je », sans avoir réaliser un travail de libération par une clarification mentale de ses motivations intimes, conscientes et inconscientes.

« Connais-toi toi-même… et tu connaîtras les autres et le Tout de l’Univers entier duquel tu fais partie et qui se trouve paradoxalement tout entier en toi-même ! »

La captivité mentale me rend ignorant de moi-même, ignorant du monde qui m’entoure, ignorant même de ce qu’est ma véritable liberté qui est une libération permanente d’une conscience en perpétuelle évolution…

Si je ne puis répondre profondément, paisiblement, sagement à cette question « Qui suis-je », qui donc est en train de vivre ma vie à ma place ? Qui ou quoi donc me dirige, me gouverne, me soumet à sa loi, m’impose une existence formatée sur quel modèle, dans quelle intension et pour quelle finalité ?… Il y a quelques jours, on a entendu des paroles surprenantes qui nous faisaient découvrir que les humains étaient désormais des « animaux piratables », selon un conseiller de Klaus Schwab, qui a lancé un avertissement effrayant : les humains ne possèdent plus de « libre arbitre » et vont être « remodelés » par Bill Gates !

Si nous voulons vivre en pleine conscience, être éveillés, vigilants, nous devons être informés de ce qui se passe et de ce qui s’organise trop souvent à notre insu.

Le Dr Yuval Noah Harari, contributeur officiel du FEM de Davos, expliquait ce que Klaus Schwab voulait dire lorsqu’il affirmait que « nous avons été changés » !

Grâce aux injections massives et répétitives de produits à ARNm et à leur contenu de nanotechnologie au graphène, les « élites » sont parvenues à rendre obligatoires, de façon détournée, ces injections qui n’avaient pas de finalité sanitaire, mais une finalité de dressage irréversible à longs termes…

Selon le Dr Harari, Karl Schwab faisait référence à l’humanité et à l’évolution soudaine que les « élites » mondialistes réservaient au reste d’entre nous. « Par le passé, de nombreux tyrans et gouvernements ont voulu [pirater des millions de personnes], mais personne ne comprenait assez bien la biologie !» On trouve cette déclaration de Harari dans une vidéo qui a été tournée au dernier FEM de Davos. (Rf., plus bas)

« Et personne n’avait assez de puissance de calcul et de données pour pirater des millions de personnes. Ni la Gestapo, ni le KGB ne pouvaient le faire. Mais bientôt, au moins certaines entreprises et certains gouvernements seront en mesure de pirater systématiquement toutes les personnes… »

Ces gens de Davos nous donnent l’impression qu’ils se réjouissent vraiment de ce que les pouvoirs digitalo-financiers et les Gouvernements complices puissent enfin ressembler à la Gestapo ou au KGB ! C’est particulièrement sidérant.

« Nous, les humains, devrions nous habituer à l’idée que nous ne sommes plus des âmes mystérieuses. Nous sommes désormais des animaux piratables. »

Voilà où nous en sommes après ces deux années de mensonges sanitaires ! Je pense qu’il faut regarder en face cette odieuse supercherie et comprendre les implications de ce projet pervers qui a été mené de mains de maîtres par des ordures sans états d’âme, mais convaincues d’être des génies au service du plus grand bien de l’humanité.

Bien entendu, ce mariage entre la vie humaine et la technologie ne profitera pas à l’homme ou à la femme ordinaire pour qu’il ou elle puisse améliorer son propre avenir ! Non bien sûr, c’est une poignée de personnes parmi les « élites » qui désormais ne se contentera pas de « construire des dictatures numériques » pour elles-mêmes, mais « gagnera le pouvoir de réingénier l’avenir de la vie elle-même. Parce qu’une fois que vous pouvez pirater quelque chose, vous pouvez généralement aussi le concevoir… », dixit monsieur Harari.

Puisque les « élites » vont réorganiser l’humanité, il est clair que les données de notre ADN, de notre cerveau, de notre corps et de notre vie « ne nous appartiendront plus, elles appartiendront à une société digitalo-financière comme Microsoft ou au gouvernement… ».

Je ne serai plus le propriétaire de moi-même ; mon corps et mon esprit ne m’appartiendront plus. Je serai dépossédé radicalement de tout ce qui faisait ma réalité humaine, mon originalité et mon irréductibilité. Désormais les « élites » en question, les esclavagistes, les tyrans seront les maîtres absolus de tout ce qui fait un humain, ils pourront « pirater les animaux humains », user et abuser librement de tous ceux qui auront accepté le programme complet du marquage par injections répétées au graphène qui est un allotrope de carbone et dont le chiffre est le 666 pour 6 électrons, 6 protons, 6 neutrons.

Pour que ce marquage puisse fonctionner et donc pour que le « piratage des animaux humains » soit possible, il faut sans doute une quantité de graphène suffisante injectée dans le corps ; cela expliquerait la stratégie des « vaccinations » répétitives organisées dans le mensonge absolu et d’où viendraient la colère et la volonté de Macron « d’emmerder » tous ceux qui refusent de se faire marquer du signe de la Bête, dont il avait par ailleurs annoncé l’arrivée le 22 mai 2020 ! Mondialisation.ca, 29 mars 2022


Great Reset. Ils ont au moins atteint deux de leurs objectifs.

Espagne : face à l'inflation qui frôle les 10 % en mars, le gouvernement prend des mesures - France 24 30 mars 2022

L'inflation a atteint 9,8% en Espagne au mois de mars, soit son plus haut niveau depuis 37 ans, en raison de la flambée des prix de l'énergie provoquée par la guerre en Ukraine, selon une première estimation officielle publiée mercredi. France 24 30 mars 2022


Afrique du Sud: nouveau record du chômage à 35,3% - AFP 29 mars 2022

Le taux de chômage en Afrique du Sud a encore augmenté au dernier trimestre 2021 pour atteindre un nouveau record à 35,3%, a annoncé mardi l'Agence gouvernementale des statistiques.

La première puissance industrielle du continent compte désormais 7,9 millions de chômeurs sur une population de près de 60 millions. Les jeunes sont particulièrement touchés, plus de 66% des 15-24 ans étant concernés.

L'économie du pays a été durement frappée par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. AFP 29 mars 2022


On pourrait en ajouter un troisième...

"Les Américains pourront accéder à toutes les données personnelles des Européens" Eric Denécé - francesoir.fr 30 mars 2022

Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement.

L’accord sur le transfert vers les États-Unis des données personnelles des Européens conclu lors du sommet européen du 25 mars entre la présidente de la Commission Ursula von der Leyen et le président américain Joe Biden. « C’est passé quasiment inaperçu »

- « On est aujourd’hui dans le management de la perception, ce n’est plus la vérité qui compte »

- « les Américains peuvent piocher dans les données que nous leur transmettons comme ils le veulent en utilisant l’argument de la sécurité nationale, ce qui ouvre la porte à tous les abus »,

- « Il n’y a pas de réciprocité des données avec les Américains. »

- « On sait que toutes les écoutes de la NSA faites depuis 2002 au titre de la lutte contre le terrorisme ont servi à la guerre économique et non pas à la lutte contre les attentats. »

- « En 30 ans, les Américains ont rétabli la torture (ils l’ont fait à Guantanamo), ils ont fait valider la torture par leurs juristes du département de justice, ils imposent des sanctions extraterritoriales à tous leurs partenaires, ils ont violé le droit international aussi bien au Kosovo en déclarant la guerre à un pays qui ne leur avait rien fait, ils ont envahi l’Irak en 2003, leurs forces sont déployées dans 177 pays du monde, ils ont un budget de la défense neuf fois et demi au budget russe... »

- « Est-ce qu’on peut faire confiance à une nation qui du jour au lendemain décide que Cuba devient un pays avec qui on peut faire des affaires alors que des entreprises françaises ont été sanctionnées pour faire des affaires avec Cuba quelques temps après. Ou l’Iran, ou le Vénézuela, ou l’Arabie Saoudite ». « Ils sont imprévisibles »

- « Non seulement nous sommes devenus des auxiliaires des Américains, mais nous avons aussi pris tous les travers de la société américaine avec cinq ou dix ans de retard : le wokisme, le politiquement correct, les médias qui sont mainstream… »


Et un quatrième, la banalisation du régime policier ou totalitaire sur les orieaux de l'Etat de droit...

Me Virginie de Araujo-Recchia communique suite à sa mise en garde à vue par la DGSI - francesoir.fr 30 mars 2022

https://www.francesoir.fr/politique-france/me-virginie-de-araujo-recchia-communique-suite-gav-dgsi

Extrait

Elle ressort de garde à vue le 24 mars et nous confie aujourd'hui son ressenti à travers un communiqué officiel, dans lequel elle souligne que "rien ne lui est reproché". "Je n’ai fait l’objet d’aucune poursuite, je n’ai pas été mise en examen, ni même placée sous le statut de témoin assisté", explique-t-elle.

Qu’en est-il de la présomption d’innocence ?

Il est à noter qu’il y a environ 800 000 gardes à vue par an en France, qui malgré leur caractère infamant, sont malheureusement devenues banales.

Une des raisons avancées pour expliquer l'augmentation des gardes à vue ces dernières années est notamment que le nombre de gardes à vue est un des indices de performance d'un commissariat, poussant ainsi ses fonctionnaires au zèle en la matière.

On observe aussi une augmentation sensible de leur nombre dans la période récente contre les avocats ou les journalistes. Faute de preuve sérieuse ou suffisante, la tendance étatique est donc à l’intimidation de ces deux professions, qui constituent pourtant l’un des fondements de toute Démocratie.

Il en est de même concernant certains médecins, qui subissent les mêmes méthodes d’intimidation, lorsqu’ils tentent d’alerter quant aux conséquences dommageables des mesures de gestion de la « crise » sanitaire ou des injections de thérapies géniques expérimentales.

Ils sont poursuivis devant l’Ordre des médecins et devant les tribunaux, lesquels sont contraints de prononcer la relaxe, faute de grief sérieux.

Puis, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour les gilets jaunes qui ont été les premiers à subir la violence du pouvoir en place.

Concernant l’interrogatoire, que j’ai subi pendant une dizaine d’heures, je me bornerai à citer quelques-unes des questions qui m’ont été posées :

a. Êtes-vous patriote ?
b. Qu'est-ce que le terme complotiste ?
c. Que pensez-vous de la religion musulmane ?
d. Que pensez-vous de la religion juive ?
e. Que pensez-vous des antennes 5G ?
f. Que pensez-vous de la pédophilie?
g. Que pensez-vous de la franc-maçonnerie ?
h. Pensez-vous que des ministres soient reliés aux réseaux pédophiles ?
i. Que pensez-vous d'Emmanuel Macron ?
j. Quelles sont les mesures qui vous amènent à dire qu'il s'agit de crimes contre l’humanité ?
k. Qu'est-ce que le nouvel ordre mondial ?

Chacun restera libre de se faire sa propre opinion.

L'enquêteur m'a demandé de lui exposer les grands axes de mon « idéologie ». francesoir.fr 30 mars 2022

LVOG - On doit quand même préciser qu'elle représente un cinglé d'extrême droite nommé Rémy Daillet-Wiedemann, mais surtout elle fait partie d'un panel d'avocats internationaux qui s'attaquent aux Etats qui ont infligé des mauvais traitements à la population au cours des deux dernières années dans le cadre d'une pandémie inexistante ou qu'ils ont fabriquée.



POLITIQUE

Mélenchon toujours aussi bien inspiré ! Pour un peu il ferait mieux d'appeler à voter Macron dès le premier tour !

Mélenchon ferait une consultation de sa base en cas de duel Macron-Le Pen - Europe1 31 mars 2022

Comme en 2017, Jean-Luc Mélenchon a annoncé qu'il ferait une consultation de sa base en cas de duel Macron-Le Pen au second tour

Il l'avait déjà fait en 2017, la consultation avait abouti à une majorité courte pour le vote blanc ou nul (36%), juste devant le vote pour Emmanuel Macron (près de 35%). Europe1 31 mars 2022


Le message : N'allez pas voter, l'affaire est pliée, Macron est réélu, réjouisez-vous ou mettez-vous une balle dans la tête !

Pour une majorité de Français, la présidentielle 2022 est déjà jouée - Le HuffPost 30 mars 2022

Présidentielle 2022: le vote blanc doit être pris en compte pour 66% des Français - Le HuffPost 30 mars 2022


En famille. Confirmation ou secret de polichinelle, Zemmour roulait pour... Macron !

"Bien-sûr" : Éric Zemmour envisage des meetings communs avec Marine Le Pen entre les deux tours - BFMTV 31 mars 2022

Éric Zemmour: "Je suis le seul à faire la réconciliation des droites" - BFMTV 30 mars 2022

Éric Zemmour était l’invité d’Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC. BFMTV 30 mars 2022

LVOG - Oui, c'est bien cela, réconcilier les droites et les extrêmes droites dont celle de Macron...


Totalitarisme. En technocratie. Les affaires sont les affaires, et après, franchement, de quoi je m'occupe !

Macron rattrapé par les affaires – Aujourd’hui : les cabinets conseil McKinsey, Eurogroup, Boston Consulting Group… - lemediaen442.fr 30 mars 2022

L'émission Complément d'enquête, de mars 2021, montre l'ascension d'Emmanuel Macron, depuis ses débuts à la Commission Attali, où il s'est fait des relations dans les cabinets conseil, jusqu'à son élection gérée par les cabinets conseil. Aujourd'hui, il est soupçonné de leur avoir confié le fonctionnement de l'État.

« L’influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques, lors de la conférence de presse de présentation de son programme de campagne » tel est le rapport du Sénat — qu’on n’a jamais vu aussi incisif envers le pouvoir… Il vient perturber l’inertie de la non-campagne présidentielle. Le Sénat y dénonce la coûteuse intrusion « des cabinets privés qui conseillent l’État sur sa stratégie, son organisation et ses infrastructures informatiques. Peu connus du grand public, ils s’appellent Accenture, Bain, Boston Consulting Group (BCG), Capgemini, Eurogroup, EY, McKinsey, PwC, Roland Berger ou encore Wavestone et emploient 40 000 consultants en France ». Sous la présidence Macron, les dépenses de conseil des ministères sont passées de 379 millions d’euros en 2018, 539 millions en 2019, 617 millions en 2020 à 893 millions en 2021.

Non seulement McKinsey s’est goinfré (et il n’est pas le seul), mais il n’a pas payé d’impôts en France depuis au moins dix ans. Le Média en 4-4-2 en parle là. Karim Tadjeddine, directeur associé, interrogé sous serment au Sénat, avait affirmé que McKinsey payait ses impôts. Si je mens je vais en enfer… les portes de l’enfer s’entrouvrent par une plainte du Sénat pour suspicion de faux témoignage. On ne s’en fait pas trop pour lui. En revanche, Macron en est déjà au purgatoire. Obligé, lors d’une conférence de presse de sa campagne électorale, de répondre à une question sur le rapport du Sénat, il plaide, non, il s’affirme violemment non coupable : les appels d’offres sont transparents et les prestations des cabinets conseil justifiées. Mensonges ! réplique Rémy du Juste bistrot (A voir là) avant d’analyser bien clairement les affirmations du candidat. En effet, la transparence des appels d’offres n’existe plus depuis la création par Macron lui-même, en novembre 2017 (il n’a pas perdu de temps !) de la Direction interministérielle de la transformation publique. La DITP concentre les appels d’offres de tous les ministères et les garde secrets. Pourquoi Macron s’est-il empressé de dissimuler les appels d’offres ? Parce qu’il les destine à ses soutiens qui l’ont fait élire et, parmi eux, aux cabinets conseil. Les bénévoles, qui n’ont pas fait payer leur participation au lancement de LREM en avril 2016, ni à la campagne électorale de Macron en 2017, veulent leur juste récompense.

Les Macronleaks ont montré à quel point McKinsey et les autres cabinets de conseil ont participé bénévolement à l’élaboration d’un parti qui n’existait pas la veille et à la campagne de son candidat. Enfin, bénévolement, à condition que cela rapporte à long terme… McKinsey interrogé par les journalistes de Complément d’enquête a répondu que ses associés et salariés étaient libres de se livrer à des activités politiques personnellement, mais pas en tant que prestataires de service de leur entreprise. Nous sommes donc bien dans du bénévolat… à court terme. Quelques exemples :

Les renvois d’ascenseur personnels

Prestation gratuite : Maël de La Lande de Calan est un des consultants de McKinsey chargés d’accompagner le gouvernement sur la vaccination contre le covid .

Renvois d’ascenseur personnels : Maël de La Lande de Calan a été élu président du Conseil départemental du Finistère (5 639 euros par mois), mais il va baisser de 5 % cette rémunération, par probité très certainement. D’autres McKinsey sont aussi passés à la politique (En Marche, bien sûr) : Guillaume de Ranieri, Paul Midy. Alexandra Dublanche est devenue vice-présidente de la région Île-de-France.

Prestation gratuite : Guillaume Kasbarian, alors manager chez PMP et ancien consultant chez Monitor, se souvient : « J’étais derrière Emmanuel Macron dès le premier jour. » Il est devenu député La République En Marche (LREM) d’Eure-et-Loir.

Les renvois d’ascenseur aux cabinets conseil

McKinsey est au ministère de la Santé

Le 23 décembre 2020, après quelques mots d’introduction, Olivier Véran se fait tout petit et passe la parole à Maël de Calan, partenaire associé chez McKinsley, chargé de présenter la méthode de la stratégie vaccinale retenue par le gouvernement, les dates de la campagne de vaccination, les livraisons de vaccins prévues et le circuit logistique pour distribuer ces vaccins. Coût : 3,4 millions d’euros plus 600 000 euros pour une « tour de contrôle stratégique » à Santé publique France.

McKinsey est au ministère de l’Agriculture

Selon Le Canard Enchaîné du 13 janvier 2021, dans le cadre du plan de relance porté par le gouvernement de Jean Castex pour contrer les effets économiques de la crise sanitaire, qui retrouve-t-on ? McKinsey bien sûr !

McKinsey est à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe)

C’est une des informations du livre Les Infiltrés, Comment les cabinets de conseil ont pris le contrôle de l’État : une mission d’un million d’euros.

Boston Consulting Group a sa part du gâteau

Des consulting boys de la Macronie viennent aussi du Boston Consulting Group : Valentin Somma et Guillaume de Montchalin. Ils ont été bénévoles, ils ont été récompensés, ainsi que leur entreprise.

Retour d’ascenseur : Amélie de Montchalin (épouse de Guillaume) a été nommée ministre de la Transformation et de la Fonction publiques le 6 juillet 2020. Elle a servi de boule de billard pour un renvoi d’ascenseur à Boston Consulting Group. Elle vient d’être entendue au Sénat sur une mission de 2019 de BCG concernant l’amélioration de l’accueil téléphonique des services publics pour une facture de 358 200 euros.

Un gouvernement de toute confiance…

Pfizer s’est fait prendre la main dans le sac. Le laboratoire qui vaccine à tout-va en France en est à 10 milliards de dollars d’amende depuis 2000 pour trucage d’essai, homicide involontaire, charlatanisme, etc. Qui a choisi ce multirécidiviste pour vacciner les Français ? McKinsey ! Le même qui s’est chargé de la publicité de Pfizer pour les opiacés et a été condamné également. Pour McKinsey l’amende n’a été que de 573 millions de dollars. À eux deux, ils ont causé la bagatelle de 500 000 décès aux États-Unis. Récapitulons : c’est à Macron que les cabinets conseil, dont McKinsey, ont confié le gouvernement de la France en 2017. C’est à McKinsey et à d’autres cabinets conseil que Macron a confié la campagne vaccinale et même carrément la gestion de l’État. C’est à Pfizer que McKinsey a confié la vaccination quasi obligatoire des Français. Et c’est à ces gens-là que les Français ont fait confiance pendant cinq ans. C’est bien ça ?

https://lemediaen442.fr/macron-rattrape-par-les-affaires-aujourdhui-les-cabinets-conseil-mckinsey-eurogroup-boston-consulting-group/


Totalitarisme. EELV : Le ver de la tyrannie était dans le fruit.

Dans l'Oise, Jadot défend une obligation d'installation des jeunes médecins dans les déserts médicaux - Europe1 30 mars 2022

Yannick Jadot a défendu mercredi sa proposition d'obliger les jeunes médecins à s'installer pendant trois ans dans les zones sous-dotées pour lutter contre les déserts médicaux. "Quand vous êtes gendarmes, enseignants, vous ne choisissez pas votre affectation" et "les médecins sont aussi payés par la collectivité", a-t-il justifié au cours d'un déplacement dans l'Oise. Europe1 30 mars 2022

LVOG - Faux pour les gendarmes. La première affectation se fait en fonction du rang de classement au sortir de l'école, des postes disponibles et des souhaits géographiques du lauréat. (Google) Idem pour les enseignants.



LEUR MÉDECINE ÉTAIT ÉGALEMENT DÉVOYÉE

Complément d'enquête. Vaccins : la France dans la seringue / Extrait

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Une fausse découverte pour alimenter la psychose collective.

Pour la première fois, des microparticules de plastique ont été retrouvées dans le sang humain - francesoir.fr 30 mars 2022

La pénétration des microplastiques dans les organes fait l’objet de plusieurs programmes de recherches. La présence de produits chimiques plastiques dans les selles humaines avait déjà été confirmée, ainsi que son lien avec des maladies inflammatoires de l’intestin (MII). Une étude publiée le jeudi 24 mars 2022 dans Environment International, a révélé la découverte de traces de PET (polytéréphtalate d'éthylène) dans le sang humain. Il s'agit d'un des plastiques les plus utilisés dans le monde, notamment pour la fabrication de bouteilles et de fibres polyester.

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Evitez en général l'usage du paracétamol et ne pas intervenir en cas de fièvre légère.

L’utilisation du paracétamol dans le COVID: une erreur/obstination préjudiciable pour la santé? - francesoir.fr 30 mars 2022

D’une manière plus générale d’ailleurs, de nombreux scientifiques se posent la question de l’utilité de cette molécule au regard de sa faible efficacité et de cette toxicité établie (Roberts E et al., 2016).

LVOG - L'intention de tuer établie ou confirmée

Curieusement, là où l’argument du « hors AMM » fut le fer de lance opposé à l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, là où les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) furent déboutés au motif d’évaluation bénéfice/risque en faveur du risque de formes graves, force est de constater, que l’utilisation du paracétamol, tout autant hors AMM, ne fut ni surveillée, ni étudiée. Bien au contraire, puisque les autorités sanitaires le recommandent encore actuellement, avec un peu plus de vigilance aujourd'hui, mais la dose quotidienne de 3g/j fut longtemps recommandée sans autres mises en garde.

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Des scientifiques du monde entier réunis mercredi à l'IHU de Didier Raoult pour l'International covid summit - francesoir.fr 29 mars 2022

L’institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection dirigé par le Pr Didier Raoult accueillera le mardi 30 mars et mercredi 31 mars un congrès, l’International Covid Summit (ICS), qui réunira de nombreux experts scientifiques venus du monde entier en vue d’évaluer l’état des connaissances sur le Covid-19 deux ans après le début de la crise.

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DOSSIER UKRAINE

En famille. Les néonazis reçoivent du renfort.

La CIA prépare des assassinats ciblés en Ukraine - Réseau Voltaire 29 mars 2022

Selon l’agence RIA-Novosti, la CIA recrute d’anciens soldats de la Khost Protection Force (KPF) afghane. C’est-à-dire parmi ses anciens collaborateurs lors des opérations d’assassinats ciblés des opposants à l’occupation US de leur pays [1].

L’Agence espère en envoyer 400 en Ukraine pour éliminer les personnalités hostiles aux bandéristes, au président Zelensky et à l’Otan. Réseau Voltaire 29 mars 2022

[1] Afghanistan : Militias Governance and their Disputed Leadership. Taliban, ISIS, US Proxy Militais, Extrajudicial Killings, War Crimes and Enforced Disappearances, Musa Khan Jalalzai, Vij Books India Pvt Ltd (2020).


C'était uniquement de la propagande occidentale, faire naître un faux espoir pour ensuite mieux diaboliser la Russie.

Guerre en Ukraine : La Russie déclare qu’il n’y a rien de « prometteur » ni de « percée » dans les pourparlers - 20minutes.fr 30 mars 2022

Le gouvernement russe fait un pas en arrière après un sursaut d’espoir survenu mardi à l’issue des pourparlers entre des délégations russe et ukrainienne à Istanbul. « Pour l’instant, nous ne pouvons pas faire état de quoi que ce soit de très prometteur ou d’une percée quelconque. Il y a beaucoup de travail à accomplir », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov. 20minutes.fr et AFP 30 mars 2022

LVOG - Qu'avaient dit au juste les responsables russes ayant pris part aux discussions qui se sont déroulées mardi à Istanbul.

AFP - A l’issue de ces pourparlers, le chef de la délégation russe et représentant du Kremlin, Vladimir Medinski, avait fait état de « discussions substantielles » et dit que les propositions « claires » de l’Ukraine en vue d’un accord allaient être « étudiées très prochainement et soumises au président » Vladimir Poutine.

LVOG - C'est clair, les propositions de l’Ukraine allaient être étudiées par Poutine et rien de plus, ce sont les médias et les gouvernements occidentaux qui ont délibérément surinterprétés la déclaration des responsables russes.


Voilà comment ils fabriquent une vraie fausse info.

L'Inde achète plus de pétrole russe que jamais - France 24 30 mars 2022

LVOG - Info tapageuse, le pétrole que l'Inde importait de Russie représentait 1,3% de ses besoins, cette part est passée à 2%, quel bon gigantesque ! C'est dérisoire en fait.

France 24 - Le baril de pétrole russe de l'Oural coûte 30 dollars de moins que le Brent. New Delhi profite de l'opportunité pour s'approvisionner.

Bloquée côté occidental par les sanctions économiques, la Russie cherche de nouveaux marchés pour écouler son pétrole... L'Inde est intéressée par les prix réduits du pétrole russe. Troisième plus grand consommateur mondial de pétrole, elle en importe plus de 80 %.

En 2021, l'Inde a acheté environ 12 millions de barils de pétrole à la Russie, soit seulement 2 % de ses importations totales. Ses fournisseurs étaient alors principalement au Moyen-Orient ; les États-Unis et le Nigeria sont d'autres pourvoyeurs. Mais pour mars et avril 2022, New Delhi a déjà conclu des contrats pour six millions de barils, selon le groupe de recherche sur les matières premières Kpler.

La Russie produit un pétrole venu de l'Oural, qui s'échange habituellement au même prix que le Brent de la mer du Nord, la référence mondiale. Avec la guerre en Ukraine, le baril de "Urals" a perdu environ 30 dollars par rapport au Brent en mars, un record historique.

LVOG - Cette dernière info est compatible avec le récit fabriqué par l'OTAN de l'effondrement économique de la Russie, et évidemment elle est fausse. Comment cela ?

C'est directement Poutine et son gouvernement qui décide à quel prix le pétrole russe sera vendu à l'Inde et aux autres Etats ou clients, en leur offrant "des remises importantes" pour compenser l'arrêt des importations de pétrole russe par certains pays suite aux sanctions et menaces occidentales.

L'information suivante "la Russie produit un pétrole venu de l'Oural, qui s'échange habituellement au même prix que le Brent de la mer du Nord" est également erronée, en voici la preuve :

- De plus, le prix de l'Oural est fixé par rapport au Brent daté Platts, mais les approvisionnements en brut de l'Extrême-Orient sont fixés par rapport aux évaluations du brut de Dubaï Platts. Cela permet à la Russie de vendre des cargaisons d'ESPO et de Sokol à un prix compétitif, étant donné la décote de plus de 15 $/b de la référence du Moyen-Orient par rapport au Brent au 7 mars. (Source : Liens entre la Russie et la Chine en matière de pétrole brut - energycapitalmedia.com 22 mars 2022)

Autrement dit, en temps normal, c'est le cour du pétrole brut de Dubaï et non celui de mer du Nord qui sert de référence au prix de vente du pétrole russe. Finalement, à Dubaï le prix du baril se négociait 15 à 20 dollars de moins qu'à Londres, et Poutine à rajouter un rabais de 10 dollars pour rendre le pétrole russe plus attractif.

L'idylle entre l'Inde et la Russie se poursuit - Le pétrole brut "bon marché" de Moscou sera-t-il "coûteux" pour New Delhi à long terme ? - eurasiantimes.com 22 mars 2022

La guerre actuelle entre la Russie et l'Ukraine a offert à l'Inde l'occasion de satisfaire ses besoins énergétiques à un prix plus avantageux. Deux grandes compagnies pétrolières publiques, Indian Oil Corporation (IOC) et Hindustan Petroleum Corporation Ltd, ont acheté ensemble 5 millions de barils de pétrole brut russe au cours des dernières semaines.

La Russie est le deuxième plus grand exportateur de pétrole au monde après l'Arabie saoudite. Cependant, Moscou est obligé de proposer son pétrole brut à un taux fortement réduit après que les sanctions occidentales liées à son action militaire contre l'Ukraine ont incité de nombreuses nations à cesser d'acheter du pétrole russe.

L'Inde a trouvé là une excellente opportunité, puisque les compagnies pétrolières publiques ont acheté du pétrole russe avec un rabais de 20-25 dollars le baril, qui sera livré en mai, alors que le taux international en vigueur est de 110 dollars le baril (au 18 mars).

Cette décision reflète la politique étrangère indépendante de l'Inde, à laquelle elle s'est tenue depuis que la Russie a lancé ce qu'elle a appelé des "opérations militaires spéciales" contre l'Ukraine le 24 février.

L'économie contre la politique

Il est clair que la décision de New Delhi d'acheter du pétrole brut russe est fondée sur une évaluation réaliste. Un exemple. L'Inde importe près de 85 % de ses besoins en pétrole brut. Plus de la moitié provient de pays du Moyen-Orient comme l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Irak. La part de l'Amérique est d'environ 7 %.

En revanche, les importations de pétrole russe en Inde ont été marginales, moins d'un pour cent, ont déclaré des sources gouvernementales à The Indian Express. Il va sans dire que l'invasion russe de l'Ukraine a déclenché une crise énergétique mondiale, entraînant une escalade des prix du pétrole brut. Alors que la plupart des pays ont commencé à boycotter le pétrole russe à la suite des sanctions occidentales, Moscou a offert des remises importantes. eurasiantimes.com 22 mars 2022

En complément.

La naissance du pétrodollar et du système Swift.

Le pétrodollar a été créé en 1973, en même temps que le Swift, pour soutenir le dollar, dont l’émission a été détachée de l’étalon-or en 1971, créant ainsi un système infini de production monétaire, basé sur le dollar et constamment exposé à des turbulences inflationnistes.

Le système en vigueur jusqu’alors était l’étalon de change-or, qui liait l’émission de la monnaie papier à la détention d’une certaine quantité d’or (36 dollars par once d’or) définie dans les accords de Bretton Wood de 1944 pour éviter, justement, les turbulences monétaires. Jusqu’en 1971, le système a assuré la stabilité monétaire dans les échanges internationaux, le dollar valait 630/4 lires, l’inflation était faible, 4%, tout comme la dette par rapport au PIB, 33%. Mais la guerre du Vietnam et les troubles internes ont contraint les États-Unis à imprimer de la monnaie papier sans disposer de l’or nécessaire au maintien de l’équilibre. En 1971, Nixon a donc déclaré unilatéralement la fin de ce système, déclenchant la révolution financière qui allait tous nous frapper comme un tsunami.

L’effet immédiat a été d’augmenter l’inflation en raison du volume de papier-monnaie imprimé sans aucun actif sous-jacent, de sorte que pour ne pas finir comme l’Allemagne de Weimar en 1923, écrasée par l’inflation, il était nécessaire de créer fictivement une demande croissante de dollars imprimés sans aucun actif sous-jacent. Les Arabes ont été persuadés de n’être payés pour leur pétrole qu’en dollars en échange de la protection américaine, ce qui a conduit à la création du pétrodollar, scellé par le système Swift qui lie le système de change international au dollar. Le dollar est devenu la monnaie de référence mondiale et les autres devises ont été contraintes de se déprécier et d’accepter un rôle accessoire.

L’évolution des systèmes économiques a modifié les conditions qui permettaient au dollar d’être utilisé presque exclusivement dans les transactions financières avec, mais dans une moindre mesure, l’euro. Les développements géopolitiques ont renforcé d’autres économies, en premier lieu la Chine, qui ont progressivement partagé un projet de dédollarisation afin de pouvoir utiliser leurs monnaies de manière alternative. Les accords, qui sont aujourd’hui sur la table, concernent l’échange de pétrole en monnaie locale entre l’Iran, les États arabes et la Chine, qui pourrait payer ses fournitures en yuan, ainsi que l’Inde et la Russie, qui peuvent régler leurs échanges dans leur propre monnaie. Il convient de noter, comme cela a déjà été écrit dans ces colonnes, que la Chine et la Russie courent après l’or afin de donner à leurs devises un support en or, et la Chine a déjà émis des contrats à terme liés à l’or. La Chine et la Russie ont déjà réduit leurs échanges en dollars de 90% à 40%.

L’introduction d’un système de paiement lié à des monnaies autres que le dollar réduit la demande de cette monnaie et risque de déclencher un processus inflationniste, comme nous pouvons le constater aujourd’hui, ainsi qu’une éventuelle dévaluation de celle-ci : une once d’or vaut plus de 2000 dollars. De cette manière, les États-Unis courent le risque de voir la demande de dollars diminuer face à une offre illimitée de dollars, et il est clair que si le processus de dédollarisation se poursuit, le dollar devra compter avec sa faiblesse croissante en raison de la logique qui sous-tend l’équilibre entre l’offre et la demande de monnaie. Réseau International 30 mars 2022


Au grand dam des puissances occidentales...

« La Chine est impatiente de travailler avec la Russie pour porter les relations sino-russes à un degré supérieur dans une nouvelle ère » (Pékin) - latribune.fr 31 mars 2022

Moscou et Pékin font bloc face aux Etats-Unis. Ce mercredi, la Russie et la Chine ont en effet réaffirmé leur amitié «sans limite », trois semaines après qu'elle fut qualifiée de « solide comme un roc » par le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi. Au grand dam des puissances occidentales, en particulier les Etats-Unis, qui ne cessent de soupçonner Pékin de vouloir soutenir la Russie pour atténuer l'impact des sanctions alors que les autorités chinoises n'ont pas condamné la guerre russe en Ukraine.

Ce mercredi, à Tunxi, dans la province d'Anhui, dans l'est de la Chine, après un échange avec Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, le même Wang Yi a déclaré que la Chine et la Russie étaient « plus résolues à développer des relations bilatérales et plus confiantes de promouvoir leur coopération dans différents domaines ».

Le 7 mars déjà, les perspectives de coopération future étaient déjà jugées par Wang Y comme « immenses ». La relation politique et économique avec Pékin s'est considérablement renforcées depuis l'invasion russe de la Crimée en 2014 et de précédentes sanctions contre le régime poutinien.

Un nouvel ordre mondial

Selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, les deux hommes ont condamné les sanctions "illégales et contre-productives" imposées à Moscou par "les Etats-Unis et leurs satellites" depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février.

Sergueï Lavrov voit même dans ces sanctions l'avènement du nouvel ordre mondial.

"Nous vivons une étape très sérieuse dans l'histoire des relations internationales", a-t-il déclaré, dans une vidéo de l'entretien diffusée par Moscou.

« Je suis convaincu qu'à l'issue de cette étape, la situation internationale sera nettement plus claire et que nous (...) nous dirigerons vers un ordre mondial multipolaire, juste, démocratique », a-t-il lancé à Wang Yi.

« La Chine est impatiente de travailler avec la Russie pour porter les relations sino-russes à un degré supérieur dans une nouvelle ère, sous la conduite du consensus atteint par les chefs d'Etat », a ajouté Wang Yi.

« Notre opposition à l'hégémonie est sans limite », a assuré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, interrogé sur la visite du ministre russe.

Les deux ministres sont convenus mercredi que la Russie et la Chine allaient continuer à renforcer leur partenariat stratégique et à parler « d'une même voix » des affaires mondiales. Quelques semaines avant la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine avait lui-même été chaleureusement reçu par son homologue chinois Xi Jinping à Pékin. Les deux pays avaient déjà célébré une amitié « sans limites » et dénoncé « l'extension » de l'Otan.

"Il nous incombe avec les Etats-Unis de travailler à la paix" (Xi Jinping)

Les prises de parole chinoises contrastent avec les déclarations du président chinois Xi Jinping à Joe Biden tenues lors d'un échange le 18 mars. Le président chinois avait estimé que des conflits militaires n'étaient « dans l'intérêt de personne ». « La crise ukrainienne n'est pas quelque chose que nous souhaitions voir » arriver, avait dit le chef d'État chinois.

« En tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et en tant que deux premières économies mondiales, il nous incombe non seulement de conduire les relations sino-américaines sur la bonne voie, mais aussi d'assumer nos responsabilités internationales et de travailler à la paix et la tranquillité dans le monde », avait-il assuré Xi Jinping à Joe Biden.

Selon un bref compte-rendu diffusé par la chaîne publique CCTV, le président chinois avait aussi estimé que « les relations entre États ne peuvent aller jusqu'à la confrontation armée ».

Les droits de douane américains n'ont aucun effet sur la Chine

Le recours aux droits de douane massifs n'a aucun effet sur les pratiques commerciales de la Chine, a expliqué mercredi Katherine Tai, l'ambassadrice américaine au Commerce, appelant à avoir une stratégie défensive en misant sur le retour de la production aux Etats-Unis. Washington reproche notamment à Pékin de subventionner ses entreprises pour dynamiser ses exportations, ce qui a eu pour effet au fil du temps de laminer de nombreux secteurs industriels aux Etats-Unis. De plus, la Chine est critiquée pour imposer des transferts de technologies aux entreprises souhaitant faire des affaires dans le pays asiatique.

"Nous avons en ce moment des droits de douane sur plus de 300 ou 400 milliards de dollars d'importations chinoises", a rappelé l'ambassadrice américaine. "Cela n'a pas incité la Chine à changer" et cela affecte les entreprises américaines, a-t-elle observé.

"Nous devons poursuivre nos efforts pour faire pression sur la Chine pour qu'elle change", a-t-elle toutefois déclaré.

Mais Katherine Tai exhorte à développer rapidement de "nouveaux outils": "ce sont les investissements, c'est la relocalisation et la reconstruction de notre base manufacturière". "C'est le plan que nous devons poursuivre à l'avenir", a-t-elle souligné. latribune.fr 31 mars 2022


Comment faut-il leur dire ?

Ministère chinois des Affaires étrangères : les tentatives américaines pour faire pression contre la Chine et la Russie ne réussiront pas - lemediaen442.fr 29 mars 2022

Lors d’une d’une conférence de presse le 29 mars 2022, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a répondu aux questions des journalistes. Une fiche d’information du ministère américain de la Défense « sur la stratégie de défense nationale », présente la Chine comme le « concurrent stratégique le plus important » et la Russie comme une « menace aiguë ».

Pour Wang Wenbin, « la stratégie de défense nationale des États-Unis est encore dans la mentalité de l’époque de la guerre froide et de l’idéologie de la confrontation des blocs. La Chine et la Russie sont deux grands pays. La tentative américaine de les contenir et de les réprimer ne réussira pas. Les États-Unis devraient réfléchir à leurs responsabilités dans la crise ukrainienne, se repentir et corriger la pratique consistant à établir des ennemis imaginaires, à ignorer les préoccupations légitimes de sécurité des autres pays et à alimenter la confrontation des blocs ».

Dans la précédente conférence de presse du 28 mars 2022, le porte-parole déclarait que « la Chine soutient toujours que les sanctions ne sont pas des moyens fondamentalement efficaces pour résoudre les problèmes. La Chine s’oppose fermement aux sanctions unilatérales et à la juridiction à longue portée sans fondement dans le droit international et sans mandat du Conseil de sécurité de l’ONU. Parmi les 190 États membres de l’ONU, plus de 140 n’ont pas pris part aux sanctions contre la Russie. Ce fait montre que l’écrasante majorité des pays traitent les questions liées aux sanctions de manière prudente et responsable. Il n’incombe pas aux peuples de payer le prix des conflits géographiques et des rivalités entre grandes puissances ».

Un journaliste de Shenzhen TV a relevé que l’Europe et les États-Unis ont fait preuve d’un deux poids deux mesures flagrant en gardant le silence sur ce qui se passe en Palestine, tout en mettant au tout premier plan ce qui se passe en Ukraine. Wang Wenbin trouve en effet qu’il y a une injustice envers la Palestine :

« Je tiens à souligner que la communauté internationale ne devrait pas adopter un double standard sur la question palestinienne et d’autres questions brûlantes internationales et régionales. C’est un double standard inacceptable de sympathiser avec les réfugiés en Ukraine tout en fermant les yeux sur les réfugiés des pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Amérique latine. Il est inacceptable de qualifier de crimes de guerre des actes portant atteinte à des civils en Ukraine, tout en laissant impunis les dommages causés à des civils en République fédérale de Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak et en Syrie. Il est inacceptable de dire que les attaques contre l’Ukraine sapent le principe du respect de la souveraineté, tout en affirmant que les attaques contre la République fédérale de Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie sont légitimes et légales. C’est un double standard inacceptable de souligner que la souveraineté est inviolable sur la question de l’Ukraine, tout en prétendant que les droits de l’homme précèdent la souveraineté lorsqu’il s’agit de questions liées à la République fédérale de Yougoslavie et à l’Irak. » lemediaen442.fr 29 mars 2022


Ah ben, il ne manquait plus que cela !

LVOG - Non mais c'est quoi ce bordel, tous ces peuples qui croient au droit à l'autodétermination, sur le papier seulement, en pratique c'est plutôt l'extermination qui est à l'ordre du jour...

Géorgie : L’Ossétie du Sud veut organiser une consultation pour rejoindre la Russie - 20 Minutes 31 mars 2022

Dans son bras de fer avec Tbilissi, la capitale géorgienne, Anatoli Bibilov veut dégainer l’arme du référendum. Le président de l’Ossétie du Sud, un territoire pro-russe du Caucase ayant fait sécession de la Géorgie, a envisagé mercredi d’organiser une consultation populaire pour être rattaché à la Russie.

« Il faut, bien sûr, que nous demandions son avis au peuple et faire en sorte que le peuple s’exprime sur la possibilité de rejoindre la Fédération de Russie », a déclaré Anatoli Bibilov, en direct sur une chaîne de télévision russe. « Ce n’est pas très difficile à faire sans traîner. Comme on dit, c’est une question technique », a-t-il poursuivi, assurant que rejoindre la Russie était un « rêve séculaire » du peuple ossète.

Un vote pas avant la présidentielle du 10 avril

« Toutes les procédures légales seront accomplies après l’élection présidentielle », prévue dans ce territoire le 10 avril, a précisé une porte-parole du chef de l’Ossétie du Sud, Dina Gassieva.

L’Ossétie du Sud et l’Abkhazie sont deux régions du Caucase? ayant fait sécession de l’ex-république soviétique de Géorgie. Leurs indépendances ont été reconnues en août 2008 par la Russie, à l’issue d’une guerre éclair entre Tbilissi et Moscou. Depuis ce conflit, des forces russes y stationnent.

L’Abkhazie valide sans suivre le même chemin

Pour sa part, le président du « parlement » d’Abkhazie, Valeri Kvartchia, a affirmé mercredi soir que la question d’un rattachement de ce territoire à la Russie ne se posait pas car la « constitution » abkhaze le déclare « clairement » comme un « état indépendant ». Il a en outre affirmé que la décision de l’Ossétie du Sud d’organiser « un possible référendum » était un « droit souverain », assurant qu’il s’agissait d’unir le peuple ossète, dont une partie vit dans les frontières de la Russie. 20 Minutes avec AFP 31 mars 2022