Lutte de classe
A
propos du site Lutte de classe
Bonne nouvelle, désormais le site Lutte
de classe est référencé en bonne place
par les moteurs de recherche de Yahoo et Google. Il suffit de taper PT
ou parti des travailleurs pour qu'il apparaisse sur la première ou la deuxième
page de Yahoo et Google. On n'aura pas réussi à nous faire disparaître encore
moins à nous faire taire.
J'avoue ne pas très bien
comprendre ce qui nous vaut cette place de choix sur le Web, car bien que je me
sois défoncé pour parvenir à faire référencer le site, j'y ai même laissé de
l'argent, ce fut impossible pendant près de deux ans. Ma responsabilité n'en
est que plus grande pour ne pas raconter n'importe quoi aux militants. Cela
explique peut-être aussi pourquoi je reçois de plus en plus de courriels.
Vous avez sans doute remarqué que
figuraient actuellement dans le site des textes issus de six groupes, comités
ou organisations différentes. C'était un des objectifs que je m'étais fixé. A
défaut d'unité d'action entre eux, ils sont réunis virtuellement sur le site,
il faut parfois se contenter de peu dans la vie en attendant mieux. Tous ces
textes méritent notre attention, c'est en tout cas mon avis. Par contre,
désormais je ne publierai plus les textes des groupes, disons, irrécupérables,
ou seulement pour les dénoncer avec la verve qui convient. Par exemple , le
groupe GSI qui prône ouvertement la liquidation des syndicats en Amérique
latine, tout comme le groupe bolchevik qui prône l'armement nucléaire n'ont pas
leur place parmi nous. Ce n'est pas faire preuve d'ostracisme ou de sectarisme
à leur encontre, c'est une décision politique, il y a une limite à ne pas
franchir dans tous les domaines, chacun peut le concevoir facilement.
Je rappelle aux camarades que ce
site n'a pas d'autre prétention ou objectif que de présenter ou proposer des
analyses pour alimenter la réflexion et la discussion. Je n'ai rien à vendre,
pas d'appareil à défendre et encore moins à entretenir financièrement, je ne
suis attaché à aucun parti ou groupe en particulier, le site Lutte de classe
est donc totalement et véritablement indépendant.
Que le ton en soit généralement
polémique ou incisif fait contrepoids à la léthargie dans laquelle semble être
tombée la confrérie des militants révolutionnaires bien pensant ou sectaires
dont le silence sur un nombre de sujets importants m'incite à penser que le
silence n'est pas d'or mais de plomb. Lénine ne mâchait pas ses mots, me
semble-t-il, Marx non plus, alors je ne vois pas pourquoi on devrait sombrer
dans la mièvrerie ou une forme de puritanisme politique, voir une autocensure.
Ce genre de concession qui en cacherait d'autres ne fait pas partie de mon
registre. A chacun son style et sa méthode après tout.
La lutte des classes ne s'arrête
pas à la porte des partis contrairement à ce que certains pensent et voudraient
imposer arbitrairement aux militants en leur demandant de faire confiance
aveuglément à leurs dirigeants. Cette prétention démesurée doit être combattue.
On ne peut leur accorder notre confiance que temporairement ou provisoirement.
Pour l'actualiser, il faut sans cesse vérifier dans la pratique que les
dirigeants auxquels on l'a accordé la mérite toujours, dans le cas contraire,
c'est la porte ouverte à toutes les manipulations possibles. Il ne faut pas non
plus tomber dans la paranoïa, on peut très bien s'entourer d'un minimum de
garanties et acquérir un minimum de sérénité dans ce domaine, tout en demeurant
vigilant.
Parler des futurs délégués élus et
révocables à l'Assemblée constituante, alors que les dirigeants des partis,
organisations ou groupes sont inamovibles depuis des décennies, certains très
jeunes ou encore jeunes, cela à de quoi faire réfléchir et nous donner des
frissons, vous ne trouvez pas ?
En comparaison, lorsqu'un camarade
m'écrit en me disant qu'il me fait confiance, je suis profondément gêné, j'ai
envie spontanément de lui répondre qu'il a tort, mais comme il ne comprendrait
pas forcément pourquoi, je m'efforce de lui dire que l'essentiel est ailleurs,
ce que je pense réellement.
La nécessaire clarification
politique qui s'impose à nous tous aujourd'hui, ne passera pas par un compromis
pourri entre des positions apparemment très proches, dont on s'aperçoit lorsque
l'on se donne la peine de creuser un peu, qu'elles sont en réalité
diamétralement opposées les unes aux autres, mais par la dénonciation et le
combat sans relâche contre les positions opportunistes, réformistes et
franchement réactionnaires d'où elles viennent. Il faut dénicher le ver qui se
cache dans le fruit et qui le pourrit avant qu'il ne soit trop tard.
Et puis les camarades doivent
savoir avant tout que je ne suis pas différent d'eux. J'essaie de progresser
politiquement, je fais des erreurs, je corrige, je cherche à comprendre, à me
poser les questions essentielles pour gagner du temps, etc. Je fais ce que je
peux avec les moyens du bord. Je donne là des arguments à mes détracteurs,
penserez-vous, n'ayez crainte, je les attends au tournant, je ne suis pas du
genre à me laisser piétiner, généralement je me donne un plaisir à broyer ceux
qui profitent de la moindre de mes faiblesses, c'est aussi ma force, car si la
vérité est révolutionnaire, par expérience je peux dire que l'honnêteté l'est
tout autant.
Si je n'écris rien sur certains
événements marquant de l'actualité politique et sociale, c'est tout simplement
parce que je n'en ai pas le temps. Avant d'écrire un article, il faut se
documenter, lire et réfléchir longuement, s'y reprendre à plusieurs fois, etc.
Cela ne s'improvise pas, et s'il s'agissait de plagier ce que d'autres avaient
déjà écrit, cela ne présenterait aucun intérêt. Les camarades peuvent très bien
se connecter aux sites Internet des partis et groupes pour se documenter sur un
sujet donné, libre ensuite à eux de développer leurs propres analyses ou de
reprendre celles qui leur semblent les plus correctes.
L'idéal, avec un peu d'expérience
et à condition d'en avoir le temps, c'est de collecter un peu partout le
maximum d'informations sur un événement, pour ensuite faire sa propre analyse
et la comparer aux autres, on évite ainsi d'être pollué ou manipulé par des
analyses reposant sur des faits tronqués volontairement ou non. Mais même
s'entourant d'un maximum de précautions, il arrive qu'on se fasse avoir. Il
faut faire avec, en dernier ressort, tout est une question de proportion, en
cas de besoin, on rectifie le tir la fois suivante.
Tous les articles sont directement
rédigés sur ordinateur, il arrive que des erreurs persistent après plusieurs
relectures, je m'en excuse. S'il est facile de repérer immédiatement une faute
dans un texte au format papier, quand il s'agit de les détecter sur un écran,
je demeure à moitié aveugle. Et je ne peux pas me fier à mon correcteur
d'orthographe, il ne fonctionne pas correctement, sans doute parce qu'il s'agit
d'une copie, comme la totalité des programmes que j'utilise.
Il faut dire aussi que je dois
tout faire de A à Z, y compris m'occuper de la maintenance de l'ordinateur,
alors que ce n'est pas mon métier.
Je n'ai pas eu les moyens de
m'acheter un ordinateur d'une grande marque, donc les éléments qui le composent
proviennent de différents fabricants et ont été assemblés, ce qui provoque des
problèmes assez régulièrement, je dois recharger Window, ou pire reformater une
partie du disque dur, ce qui m'oblige à recopier la totalité de mes programmes,
quatre heures de boulot supplémentaire, le double parfois en raison des
coupures de courant intempestives, 700 en moyenne par an, oui vous avez bien
lu, sept zéro zéro, 700 ! J'ai bien un système électrique de secours sur
batteries, mais il n'est pas fiable à 100%, il arrive qu'il saute aussi ! La
vie en Inde n'est pas vraiment une partie de plaisir, mais un casse-tête
permanent qui vous ronge les nerfs.
La visite pour la première fois en
Inde de ma fille et de mon ex-épouse pendant trois semaines, à partir du 1er
août, et le retour une semaine plus tard de mon épouse Magueswary après cinq
mois d'absence, ne me permettra sans doute pas d'actualiser le site pendant
cette période là. Cela me fera un peu de vacances et me reposera les yeux.
J'essaierai quand même de répondre rapidement aux courriels des camarades.
Je tiens à remercier tous ceux qui me témoignent leur
soutien et leurs encouragement à continuer.
Signalez-moi au passage les
erreurs ou les liens qui ne fonctionneraient plus, je rectifierai aussitôt. Si
vous avez des textes à publier sur Internet, n"hésiter pas à me les
envoyer, je les mettrai en ligne après lecture.
Bonne continuation à tous.