Causeries janvier 2020


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Le 10 janvier 2020

CAUSERIE ET INFOS

J'ai rectifié une erreur d'adresse, les articles de décembre de la rubrique suivante n'étaient pas disponibles SOUS NOS YEUX. DU 11 SEPTEMBRE A DONALD TRUMP.

On a eu avant-hier notre première grève générale de 24 heures de l'année, commandée essentiellement par les partis bourgeois qui sont dans l'opposition parlementaire, car les syndicats n'ont pratiquement aucune influence, hormis dans la fonction publique et certaines grandes entreprises.

J'en veux pour preuve que lorsque je suis sorti de chez moi, au Tamil Nadu où le DMK allié du BJP de Modi est au pouvoir, je ne me suis pas aperçu qu'il y avait une grève générale, tout était ouvert et le village était désert, tout le monde était parti bosser. En revanche, 10 kilomètres plus loin, arrivé à Pondichéry j'ai constaté que la ville était déserte et tous les rideaux baissés.

Fermes ta boîte ou ton commerce ou on y fout le feu et on te casse la tête, choisis ! Voilà comment se passe en Inde les grèves générales. Il y en a qui appellent encore cela la lutte des classes, ils se moquent de vous. On compte sur vous pour relever ce défi.

Une petite histoire indienne misérable.

Je continue de négliger mes affaires et d'ignorer ce qui se passe en Inde et cela me joue des tours, parce que je concentre toute mon attention à notre cause.

Il y a 5 jours le frère de ma compagne m'a appris qu'il ne me rembourserait pas la somme d'argent assez importante que je lui avais prêtée, au prétexte qu'elle correspondait en grande partie à la dette de sa soeur qu'il avait dû régler en mai 2018. Cette dette correspond à la dot qu'elle avait dû débourser lors du mariage de sa seconde fille il y a de cela déjà quelques années en arrière. Il m'a raconté dimanche soir que lorsqu'il avait repris les travaux de sa maison, le créancier s'était présenté et avait exigé le remboursement immédiat de son prêt, du coup il avait dû régler cette créance avec ses économies, donc il n'avait plus d'argent pour faire ses travaux, d'où la deuxième somme d'argent qu'il m'a empruntée.

Il avait cru après que j'eus commencé à vivre avec sa soeur, qu'elle continuerait à travailler et à lui verser son salaire, comme cela avait été le cas au cours des années antérieures, sauf que moi je n'étais pas au courant de leur arrangement !

Il allait de soi, et je l'avais averti dès le départ, que si sa soeur venait vivre avec moi, elle devrait arrêter de travailler, car il était hors de question que je continue à me lever à l'aube et de me taper toutes les tâches ménagères, l'entretien du jardin, les courses, la cuisine, etc. Donc après mon déménagement, au bout d'un an n'en pouvant plus de l'accompagner le matin à son boulot et aller la rechercher en fin de journée, elle arrêta de travailler.

Bref, encore un sale type, sans parler de ma compagne, son fils ou toute sa famille qui m'ont soigneusement tenu dans l'ignorance. La meilleure, c'est que les économies qu'il avait de côté provenait en grande partie du salaire de sa soeur, car avec son salaire de 7.000 roupies et le lait de sa vache, je ne vois pas comment il aurait pu économiser 450.000 roupies et acheter en 2013 une parcelle de terrain 350.000 roupies, ou encore dépenser plus de 100.000 roupies en cadeaux de mariage à des membres de sa famille. C'est pour cela que lorsque j'ai rencontré ma compagne elle ne portait que des bijoux en toc et elle mettait les saris de sa soeur, l'épouse de ce gredin, elle possédait absolument rien, pas le moindre ustensile de cuisine ou vêtement, alors qu'elle travaillait 10 à 12 heures par jours 7 jours sur 7 depuis de longues années. Et dire qu'en plus je lui ai fait cadeau de deux réfrigérateurs pratiquement neufs, un climatiseur, un vélo d'appartement neuf, des tabourets, etc. Décidément je suis trop bon !

Quand j'ai déboursé 130.000 roupies pour solder la dot de son épouse, qui est aussi la fille de ma compagne, je pensais que les frais allaient s'arrêter là, mais pas du tout. J'ai ensuite versé 100.000 roupies à son autre fille qui la harcelait pour avoir la paix, soi-disant que sa mère ne lui aurait rien donné lors de son mariage, alors que cela lui avait coûté 450.000 roupies, je l'ignorais évidemment ! Et pour finir j'ai prêté 650.000 roupies à ce type, donc au total ils m'ont soutiré plus de 880.000 roupies en ayant l'intention de ne rien me rembourser du tout.

Pour que je lui prête ces 650.000 roupies, il m'avait assuré que lorsqu'il déménagerait, il vendrait aussitôt sa vieille bicoque 250.000 roupies ainsi que le terrain qui lui appartenait 400.000 roupies, c'était plausible, je ne pouvais pas deviner leurs histoires de dettes ou de dot. J'ai l'habitude de faire confiance aux gens en général, je ne fais pas partie de ces gens animés de mauvaises intentions, sournois et hypocrites, et j'aime rendre service, d'où ce portail d'ailleurs.

Je ne pose pas de questions aux gens ou très peu, je ne mets pas systématiquement en doute leur parole, parce que de mon côté je n’ai rien à leur cacher. Il y a des gens qui sont maladivement soupçonneux ou qui voient le mal partout, généralement ce sont les pires des hypocrites, ce n'est pas mon cas. Rien de tel pour voir à qui on a affaire, et on n'est pas déçu !

Il n'y a pas de contradictions dans mon comportement, on ne me prendra pas en défaut, contrairement à beaucoup de gens qui se font passer pour ce qu'ils ne sont pas. Le fils de ma compagne me doit également encore 240.000 roupies et sa soeur Adi 170.000 roupies. Des prêts sans intérêt. On ne peut pas dire non plus que je serais indifférent aux difficultés des autres ou que je serais avare ou près de mes sous, bien que j'ai une retraite misérable et un capital ridicule en banque pour assurer mes vieux jours.

Cette histoire est bien triste, dégueulasse. En nous quittant dimanche soir, Kumar m'a dit qu'il allait essayer de vendre sa maison d'ici 3 mois et qu'il me verserait 200 à 250.000 roupies, quant au reste, il me verserait entre 2.000 et 4.000 roupies tous les mois. Tu parles, auparavant il devait me verser 4.000 roupies chaque mois et lors des 12 derniers mois il ne m'a versé que 5.000 roupies !

Les cons ça osent tout, je ne le pense pas, mais cela s'applique parfaitement ici. Car quand on a une telle mentalité de merde, on ne peut avoir qu'une vie de merde jusqu'à la fin, cela porte malheur, je les plains plus qu'autres choses. Moi, personnellement, si personne ne me remboursait, j'aurais perdu 1,2 million de roupies, un tiers de mes maigres économies, cela ne m'empêcherait pas de continuer à vivre normalement, très modestement, pas en ascète tout de même, comme disait ma grand-mère, plaie d'argent n'est pas mortelle, bon, jusqu'à un certain point tout de même.

J'ignore pourquoi, tous les gens qui un jour m'ont fait une grosse crasse, l'ont très chèrement payés par la suite, sans que j'y sois pour quelque chose, il faut préciser. Cela ne me soulage pas du tout de le savoir, au contraire, cela m'inquiète, et je me demande quels rapports je vais pouvoir avoir maintenant avec ma compagne à qui je n'adresse plus la parole.

N'allez pas croire pour autant que je serais naïf, je connais très bien la nature humaine, je sais qu'elle est capable du meilleur comme du pire, selon les conditions auxquelles les hommes sont confrontés, et je n'ignorais pas que les conditions en Inde sont particulièrement défavorables ou peu propices à l'épanouissement du meilleur, et que le pire se tenait en embuscade là où on l'attendrait le moins, je viens d'en avoir une confirmation magistrale. N’était-ce pas tout de même tenter le diable ? Peut-être.

Je me souviens qu’un jour, alors que j’étais coursier, j’avais 21 ans, un monsieur bien sur lui d’une cinquantaine d’années, veste écossaise, chemise blanche et cravate, portait un regard insistant dans ma direction, j’étais en train de garer ma mobylette et j’allais déposer une enveloppe à un courtier de la Bourse de commerce à Paris. Spontanément en l’observant attentivement, je me suis dit qu’il envisageait de me la voler. Le meilleur moyen pour m’en assurer consistait à ne pas mettre l’antivol, ce que je fis, et quand je ressortis de la Bourse, la mobylette et notre bonhomme avaient disparu, ce qui me fit éclater de rire, à l'époque il n'y avait pas de chômage ! Je fus licencié sur le champ pour faute grave, la mobylette appartenait à la boîte et en plus il y avait un tas de chèques dans la sacoche.

Et comme quoi les bonnes pensées sont toujours récompensées, on me paya l’intégralité de mon salaire mensuel, ainsi que le prorata de mes congés payés et du 13e mois. Avec cet argent je filai à la FNAC m’acheter un lexis Larousse et quelques ouvrages de Marx et Lénine, et le matériel pour tirer des photos en noir et blanc. J’en profitai pour prendre 10 ou 15 jours de vacances bien méritées ! 40 ans plus tard, je n'ai pas changé.

Il y a beaucoup de gens qui passent leur temps à débiner sur les autres ou à les juger sans les connaître. Moi, ce n'est pas mon truc, je préfère vivre des expériences et en tirer des enseignements, cela nécessite de faire preuve d'audace et de prendre un certain nombre de risques sans trop savoir où cela nous mènera, mais sans que les conséquences soient irréversibles en cas de désagrément, toute la question est de demeurer maître de la situation de manière à pouvoir s'en tirer ou rebondir comme l'on dit.

C'est aussi la raison pour laquelle je ne suis pas parano. Je sais qu'on ne peut pas penser à tout ou que tout peut toujours se produire, cela fait partie de la vie, la meilleure école de formation pour progresser, je crois que c'est cela aussi qui me motive. C'est l'inverse que d'aller de désillusion en désillusion par ignorance ou insouciance, imprudence ou stupidité, qui vous rend belliqueux, aigri, haineux, je suis trop équilibré mentalement et intellectuellement pour sombrer là-dedans.

Finalement je suis d'excellente humeur, je suis resté fidèle à mes principes ou à mes valeurs, digne de mon idéal, c'est l'essentiel, le reste ne dépend pas de moi !

51 pages au format pdf

Le capitalisme à la retraite, place au socialisme !

Les aléas du climat s'ils se confirmaient ou s'amplifiaient, pourraient déstabiliser le capitalisme au point de précipiter la lutte des classes et de rendre indispensable son éradication de la surface de la planète, qui finirait par s'imposer logiquement même aux esprits les plus bornés. C'est tout qu'on peut se souhaiter de meilleur en ce début d'année 2020.

Etre les maîtres du monde ne leur suffisait pas, voilà qu'ils ambitionnent de devenir les maîtres du climat.

Il n'y a pas de "dérèglement du climat", mais des variations climatiques naturelles prévisibles et imprévisibles en fonction de nos connaissances.

La sensibilité aux "événements extrêmes récents" peut s'expliquer par le fait qu'ils affectent une masse de gens toujours plus importante au fur et à mesure que la population augmente, et qui plus est, qui ne peuvent pas y échapper ou migrer librement. Quant à ceux qui n'y sont pas exposés directement et sont en proie à une propagande hystérique, délirante, fanatique, ils sont portés à y croire à force de l'entendre répéter, de sorte que cette interprétation frauduleuse se substitue à la réalité et aura tendance à renforcer leur penchant schizophrénique.

Pourquoi des peuples entiers sont-ils condamnés à subir impuissants les aléas du climat qui leur rendent l'existence plus qu'insupportable au quotidien ? Pourquoi devraient-ils continuer à vivre dans des endroits aussi inhospitaliers ? Comment une telle barbarie peut-elle exister au XXIe siècle ?

Cette situation n'est pas nouvelle, elle est connue depuis fort longtemps.

Personne n'ignore qu'il existe des endroits sur Terre où les conditions sont quasiment invivables pour l'homme du fait de l'aridité du climat, de la chaleur ou du froid extrême qui y règne, de l'absence d'eau en quantité suffisante. Des peuples s'y établirent à une époque où les conditions climatiques étaient meilleures ou plus clémentes, leur sédentarisation dans ces régions était compatible avec leur niveau de développement économique et démographique, alors que ce n'est plus le cas depuis des années ou de nombreuses décennies, parfois davantage. Pire, ils n'ont plus comme autrefois la possibilité de se déplacer ou de migrer librement vers des terres bien irriguées au climat plus clément. Ils sont dorénavant contraints de demeurer sur place dans des espaces de plus en plus étroits ou limités, où leur survie est gravement menacée du fait de frontières infranchissables tant administratives ou intérieures qu'internationales imposées parfois par les ex-colonisateurs.

Ainsi ils sont davantage otages de leur intégration forcée à la mondialisation et de ses maîtres, que du climat qui sert cyniquement de bouc émissaire à ceux qui finalement sont responsables de leur situation dramatique, et qui à défaut de remettre en cause leur système économique préfèrent les laisser crever ou élever des murs pour contenir leur exode. La libre circulation des marchandises et des capitaux, oui, des hommes, non, surtout quand ils appartiennent aux couches les plus défavorisées,

C'est quoi le processus historique inconscient dont les conséquences à terme devaient devenir hors de contrôle et dramatiques pour les peuples concernés par les variations climatiques. L'anarchie de la production qui caractérise si bien le capitalisme, devait s'étendre à l'existence même des hommes et constituer une lourde menace pour leur survie.

Comme toujours, c'est la loi dialectique de la transformation de la quantité en qualité qui s'applique aussi ici.

- Les hommes se sont reproduits comme des lapins sans se soucier des conséquences qui en découleraient un jour, plus tard...

- Ils se sont installés n'importe où, jusque dans d'anciens lits de rivière, au bord des rivages, à proximité de volcans, dans des déserts de sable ou de glace, dans des zones arides, sismiques, montagneuses...

- Ils ont construit des villes tentaculaires, des mégapoles polluées et surpeuplées, de véritables ghettos géants...

- Ils ont puisé sans compter dans les ressources de la planète...

- Ils ont cultivé n'importe quoi n'importe comment, jusqu'à s'empoisonner pour continuer à se nourrir...

- Ils ont pollué tout ce qui pouvait l'être, cours d'eau, rivière, étang, mer, océan, nappe phréatique, atmosphère...

- Ils ont ravagé la nature, non pas pour satisfaire des besoins, mais uniquement par esprit mercantile...

- Ils ont produit un tas de besoins ou de marchandises aussi inutiles que nuisibles ou toxiques...

De nos jours, prendre conscience que le capitalisme a épuisé son rôle historique ne suffit plus pour l'éradiquer de la surface de la planète et assurer la survie ou le développement harmonieux de notre espèce, c'était valable il y a un encore demi-siècle quand la démographie mondiale était divisée par deux, mais ce n'est plus le cas, sauf à vouloir faire tourner la roue de l'histoire à l'envers comme le font tous les réactionnaires adeptes de la décroissance, ramener la civilisation humaine à une époque antérieure ou générer une formidable régression sociale, c'est de ce processus historique dont il faut prendre impérativement conscience pour pouvoir passer à l'étape supérieure, ce qui implique de mettre un terme au règne de l'exploitation de l'homme par l'homme qui le contraint à demeurer esclave du règne de la nécessité.

On dit qu'une personne accablée de difficultés ne peut pas penser normalement ou librement, elle parera au plus pressé pour s'en sortir, et par conséquent elle sera incapable de réfléchir au-delà, de ce fait son destin lui échappera sans cesse sans espoir de l'orienter dans une autre direction. Sous le règne de la nécessité, c'est l'ensemble des hommes quelle que soit leur condition qui sont amenés à adopter ce mode de penser, si bien que s'ils restaient enfermés dans le cycle infernal de la nécessité, un sombre et épouvantable avenir les attendraient, et il arriverait un moment où les jours de leur espèce seraient comptés.

Au cours de ce processus historique inconscient, Marx et Engels ont découvert les lois qui le régissaient et qui permettaient d'y mettre fin, sauf qu'à ce jour ceux qui s'en inspirent sont encore une infime minorité à les maîtriser plus ou moins bien, qui plus est, ils sont isolés ou dispersés, se perdant en polémiques aussi inutiles que stériles.

Assassinat ordinaire, où cela, en Israël, aux Etats-Unis ? Non, en France.

Etat policier. Tu téléphones en conduisant ton scooter : T'es mort !

- Un livreur a trouvé la mort à Paris après un contrôle routier, victime d'une asphyxie avec fracture du larynx lors de son interpellation, selon les premiers résultats de l'autopsie mardi, dont le ministre de l'Intérieur reconnaît qu'elles "soulèvent des questions légitimes", les avocats de la famille dénonçant une "bavure policière".

Cédric Chouviat, 42 ans, a été victime d'un malaise cardiaque vendredi matin, aux abords de la Tour Eiffel, après avoir été plaqué au sol, casque sur la tête, par trois policiers, peu après un contrôle tendu, motivé selon une source policière par un usage du téléphone en conduisant son scooter. AFP 8 janvier 2020

Crime de lèse-majesté patronale.

- Thaïlande : une journaliste condamnée à de la prison pour un tweet - L'Express.fr 9 janvier 2020

Une journaliste thaïlandaise, condamnée à deux ans de prison pour un tweet jugé diffamatoire envers un riche industriel du poulet, a estimé ce jeudi que la loi sur la diffamation en vigueur dans le royaume portait atteinte à la liberté d'expression et de la presse.

En décembre, un tribunal du centre de la Thaïlande a lourdement condamné Suchanee Cloitre pour un tweet, datant de 2016, faisant référence aux conditions de travail dans une ferme du puissant groupe Thammakaset. L'entreprise était alors au centre d'un conflit avec ses employés birmans, qui dénonçaient des conditions de travail et des horaires exténuants.

Dans cette affaire, le patron de Thammakaset a été condamné l'année dernière par la Cour suprême thaïlandaise à verser des indemnités à ses salariés. Mais il a lancé de nombreuses poursuites pour diffamation contre des journalistes, des travailleurs ou des activistes.

Mariée à un Français et maman d'un bébé de 9 mois, Suchanee était journaliste sur une chaîne de télévision, Voice TV, lorsqu'elle a évoqué la situation des employés birmans sur son compte Twitter. Elle est en liberté sous caution depuis sa condamnation le mois dernier, et compte faire appel.

"Le niveau d'autocensure en Thaïlande est très élevé" parmi les journalistes qui traitent des questions sensibles comme les droits de l'homme ou la politique, a déploré Suchanee. L'Express.fr 9 janvier 2020

Quelques sujets de réflexions.

Retour aux sources contre le populisme.

- À nos yeux, sont utopistes ceux qui séparent les formes politiques de leur fondement social et les présentent comme des dogmes abstraits et généraux. » (Engels - « Progrès de la réforme sociale sur le continent », 4-11-1843, trad. fr. : Écrits militaires.)

Nous vivons dans un monde de croyants et d'ignorants, partant de là il ne faut s'étonner de rien.

- George Orwell : Plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle va haïr ceux qui la disent.

- Mark Twain : Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés.

Croire est un acte de soumission, de renoncement à la liberté.

Chroniques orwelliennes par Jean-Jacques Rosat – Avant-propos – Collège de France – Chronique 7 – Sur le contrôle des esprits.

- Dans le système de 1984, ce qui est donné comme « devant être cru » à un moment donné n’a absolument aucune consistance propre ni aucune autonomie. Il n’est pas demandé à Winston de croire que « 2+2 =5 » parce que, selon l’idéologie du régime, il aurait été établi d’une manière ou d’une autre que « 2+2=4 » est faux et que « 2+2=5 » est vrai.

La seule raison pour laquelle il lui est demandé de croire que « 2+2=5 » est que le régime a décidé que c’est présentement ce qu’il faut croire ; et il faudra croire, de la même manière, que « 2+2=3 » ou de nouveau que « 2+2=4 » sitôt que le régime l’aura décidé.

La marque d’obéissance et de fidélité au régime, ce n’est pas de croire à une idéologie déterminée présentée comme vérité, mais de croire à ce qui est donné à croire pour la seule raison que c’est donné à croire et pour le temps que c’est donné à croire.

L’instabilité absolue des croyances et leur changement permanent est un des traits essentiels du système du contrôle des esprits. C’est un point crucial pour comprendre le concept proprement orwellien de totalitarisme.

Combien sont-ils dans son cas ? La stratégie de la terreur et du chaos était destinée à un avenir universelle.

- Plus que jamais, Pierre Lemaitre (prix Goncourt 2013) se revendique en homme de gauche. De son propre aveu, il se «radicalise» même. «Les gens de gauche finissent souvent en conservateurs. Renaud et Souchon nous expliquent combien Emmanuel Macron est bien. Ils ne sont pas opportunistes, ils sont sincères. Ils se sont embourgeoisés», déplore-t-il. À l’inverse des deux chanteurs qu’il cite, l’auteur se dit aujourd’hui «davantage en colère».

Lorsque nos confrères l’interrogent sur son choix, dans l’hypothèse où Marine Le Pen et Emmanuel Macron se retrouveraient face à face au second tour de la présidentielle de 2022, il prévient: «il y a eu Jacques Chirac en 2002 et Emmanuel Macron en 2017. Il n’y aura pas de troisième fois». Cette fois,«on ne l’y reprendra plus».

«Je suis dans la rue contre Emmanuel Macron, je serai dans la rue contre Marine Le Pen. C’est simple. Je descendrai davantage dans la rue et je me ferai davantage matraquer», anticipe-t-il. Face à des «attaques policières scandaleuses» et une «violence policière indiscutable», il s’interroge: «est-ce que Marine Le Pen aurait fait pire?».

«Nous sommes entrés dans une démocratie autoritaire», poursuit-il, dressant un sombre diagnostic de l’état du pays. La République s’est fragilisée dans ses fondements, liberté, égalité, fraternité. Nous n’analysons plus le monde avec nos valeurs, mais avec nos terreurs.» lefigaro.fr 30 décembre

LVOG - Combien de travailleurs et de militants vont se radicaliser et chercher une issue à la crise du capitalisme ? Combien vont-ils la trouver, et que vont devenir ceux qui n'y seront pas parvenus ? Le monde d'aujourd'hui est le produit d'illusions dans cette République oligarchique...

Le saviez-vous?

Entre 1980 et aujourd'hui, la part de la population chinoise résidant en ville est passée de 18% à 58%. Ce chiffre devrait encore s'accroître de 292 millions de personnes d'ici à 2050. La Chine compte 662 villes, dont 160 dépassent le million d'habitants.

Défense du marxisme.

A propos de l'"hypocrisie conventionnelle" universellement répandue.

F. Engels (1884), L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’État

Extrait - Nous avons vu plus haut comment, à un degré assez primitif du développement de la production, la force de travail humaine devient capable de fournir un produit bien plus considérable que ce qui est nécessaire à la subsistance des producteurs, et comment ce degré de développement est, pour l'essentiel, le même que celui où apparaissent la division du travail et l'échange entre individus. Il ne fallut plus bien longtemps pour découvrir cette grande « vérité »: que l'homme aussi peut être une marchandise, que la force humaine est matière échangeable et exploitable, si l'on transforme l'homme en esclave. A peine les hommes avaient-ils commencé à pratiquer l'échange que déjà, eux-mêmes, furent échangés.

Avec l'esclavage, qui prit sous la civilisation son développement le plus ample, s'opéra la première grande scission de la société en une classe exploitante et une classe exploitée. Cette scission se maintint pendant toute la période civilisée. L'esclavage est la première forme de l'exploitation, la forme propre au monde antique; le servage lui succède au Moyen Age, le salariat dans les temps modernes. Ce sont là les trois grandes formes de la servitude qui caractérisent les trois grandes époques de la civilisation; l'esclavage, d'abord avoué, et depuis peu déguisé, subsiste toujours à côté d'elles.

Le stade de la production marchande avec lequel commence la civilisation est caractérisé, au point de vue économique, par l'introduction: 1. de la monnaie métallique et, avec elle, du capital-argent, de l'intérêt et de l'usure; 2. des marchands, en tant que classe médiatrice entre les producteurs; 3. de la propriété foncière privée et de l'hypothèque et 4. du travail des esclaves comme forme dominante de la production. La forme de famille correspondant à la civilisation et qui s'instaure définitivement avec elle est la monogamie, la suprématie de l'homme sur la femme et la famille conjugale comme unité économique de la société. Le compendium de la société civilisée est l'État qui, dans toutes les périodes typiques, est exclusivement l'État de la classe dominante et qui reste essentiellement, dans tous les cas, une machine destinée à maintenir dans la sujétion la classe opprimée, exploitée. Sont également caractéristiques pour la civilisation: d'une part, la consolidation de l'opposition entre la ville et la campagne, comme base de toute la division sociale du travail; d'autre part, l'introduction des testaments, en vertu desquels le propriétaire peut disposer de ses biens, même au-delà de la mort. (...)

Avec cette organisation pour base, la civilisation a accompli des choses dont l'ancienne société gentilice n'était pas capable le moins du monde. Mais elle les a accomplies en mettant en branle les instincts et les passions les plus ignobles de l'homme, et en les développant au détriment de toutes ses autres aptitudes. La basse cupidité fut l'âme de la civilisation, de son premier jour à nos jours, la richesse, encore la richesse et toujours la richesse, non pas la richesse de la société, mais celle de ce piètre individu isolé, son unique but déterminant. Si elle a connu, d'aventure, le développement croissant de la science et, en des périodes répétées, la plus splendide floraison de l'art, c'est uniquement parce que, sans eux, la pleine conquête des richesses de notre temps n'eût pas été possible.

Comme le fondement de la civilisation est l'exploitation d'une classe par une autre classe, tout son développement se meut dans une contradiction permanente. Chaque progrès de la production marque en même temps un recul dans la situation de la classe opprimée, c'est-à-dire de la grande majorité. Ce qui est pour les uns un bienfait est nécessairement un mal pour les autres, chaque libération nouvelle de l'une des classes est une oppression nouvelle pour une autre classe. L'introduction du machinisme, dont les effets sont universellement connus aujourd'hui, en fournit la preuve la plus frappante. Et si, comme nous l'avons vu, la différence pouvait encore à peine être établie chez les Barbares entre les droits et les devoirs, la civilisation montre clairement, même au plus inepte, la différence et le contraste qui existe entre les deux, en accordant à l'une des classes à peu près tous les droits, et à l'autre, par contre, à peu près tous les devoirs.

Mais cela ne doit pas être. Ce qui est bon pour la classe dominante doit être bon pour toute la société avec laquelle s'identifie la classe dominante. Donc, plus la civilisation progresse, plus elle est obligée de couvrir avec le manteau de la charité les maux qu'elle a nécessairement engendrés, de les farder ou de les nier, bref, d'instituer une hypocrisie conventionnelle que ne connaissaient ni les formes de société antérieures, ni même les premiers stades de la civilisation, et qui culmine finalement dans l'affirmation suivante: l'exploitation de la classe opprimée serait pratiquée par la classe exploitante uniquement dans l'intérêt même de la classe exploitée; et si cette dernière n'en convient pas, si elle va même jusqu'à se rebeller, c'est la plus noire des ingratitudes envers ses bienfaiteurs, ses exploiteurs.

LVOG - Cette "hypocrisie conventionnelle" est ce qui est le plus répandue au niveau de la société toute entière et la pourrit jusqu'à la racine. Il suffit d'observer le comportement de n'importe quelle personne pour le constater, c'est d'ailleurs ce qui caractérise le mieux cette abominable époque. Chacun trouvera toujours un argument pour le justifier ou se donner bonne conscience.

Par exemple, pour justifier leur indifférence ou leur mépris du malheur ou des souffrances des autres, hypocritement ils expliqueront qu'ils n'en sont pas responsables, qu'ils n'y sont pour rien, qu'ils ne l'ont pas souhaité ou qu'ils ne peuvent rien y changer, ils iront jusqu'à ajouter que personnellement ils ne leur ont rien fait de mal ou qu'on ne les a jamais consultés, par conséquent il serait mal venu de leur reprocher quoi que ce soit, bref, ils sont irréprochables, ils sont parfaits, qu'on se le dise.

Bien qu'ils soient sous l'influence de l'idéologie de la classe dominante depuis leur naissance, non seulement ils refusent de l'admettre, surtout parmi ceux qui estiment avoir atteint un certain niveau de conscience ou qui disposent d'un statut social supérieur à la majorité, ils ne veulent pas entendre parler des contradictions qui en découlent, et qu'ils ont eux-mêmes adoptées au travers leur comportement. Ils reproduisent sans cesse génération après génération les rapports que l'idéologie de la classe dominante leur a imposée, faites leur remarquer et ils deviennent hystériques et violents... Cette hypocrisie généralisée ou collective les conforte et les réconforte, bien qu'elle fasse aussi leur malheur apparemment encore supportable, ce qui s'explique par le mode de vie médiocre auquel ils se conforment et qui leur tient lieu d'idéal.

Quand Engels disait à la fin du XIXe siècle que "ni les formes de société antérieures, ni même les premiers stades de la civilisation" n'avaient atteint ce stade de l'hypocrisie, on se demande comment il caractériserait notre époque, où elle pulvérise tous les records du passé au regard de l'évolution de la société et des moyens mis à la disposition des hommes pour la réduire, force est de constater qu'ils ont lamentablement échoué.

Si maintenant il y en a encore qui n'ont pas compris que la civilisation humaine était à la croisée des chemins, et qu'il était impératif et urgent de rompre avec ce misérable comportement qui l'avilit, c'est à désespérer. L'humanité est engagée dans une voie qui conduit à son anéantissement, et je ne fais nullement allusion aux variations climatiques, à défaut d'une réaction salutaire qui nécessite avant tout de faire preuve de beaucoup de modestie et de s'en remettre à la dialectique, à la logique la plus élémentaire, ce qui manifestement fait le plus défaut aux hommes...

Quelle est la cause de l'inégalité entre les hommes ?

Friedrich Engels (1878) : Anti-Duhring

Extrait - A l'état de nature et de sauvagerie, les hommes étaient égaux; et comme Rousseau tient déjà le langage pour une altération de l'état de nature, il a parfaitement raison d'appliquer l'égalité entre animaux d'une même espèce dans toute l'étendue de cette espèce à ces hommes -animaux récemment classifiés par hypothèse par Haeckel comme alales, privés de langage. Mais ces hommes -animaux égaux avaient sur le reste des animaux l'avantage d'une propriété : la perfectibilité, la possibilité d'évoluer ultérieurement ; et ce fut la cause de l'inégalité.

Rousseau voit donc un progrès dans la naissance de l'inégalité. Mais ce progrès était antagoniste, c'était en même temps un recul.

“ Tous les progrès ultérieurs [au delà de l'état de nature] ont été en apparence autant de pas vers la perfection de l'individu, et en effet, vers la décrépitude de l'espèce ... La métallurgie et l'agriculture furent les deux arts dont l'invention produisit cette grande révolution. ”

(La transformation de la forêt vierge en terre cultivée, mais aussi l'introduction de la misère et de la servitude au moyen de la propriété.)

“ Pour le poète, c'est l'or et l'argent, mais pour le philosophe ce sont le fer et le blé qui ont civilisé les hommes et perdu le genre humain. ”

Tout nouveau progrès de la civilisation est, en même temps, un nouveau progrès de l'inégalité. Toutes les institutions que se donne la société née avec la civilisation, tournent à l'encontre de leur but primitif.

“ Il est incontestable, et c'est la maxime fondamentale de tout le droit politique, que les peuples se sont donné des chefs pour défendre leur liberté et non les asservir .”

Et cependant, ces chefs deviennent nécessairement les oppresseurs des peuples et renforcent cette oppression Jusqu'au point où l'inégalité, poussée à son comble, se retransforme en son contraire, devient cause de l'égalité : devant le despote tous sont égaux, à savoir égaux à zéro.

“ C'est ici le dernier terme de l'inégalité et le point extrême qui ferme le cercle et touche au point d'où nous sommes partis : c'est ici que tous les particuliers redeviennent égaux, parce qu'ils ne sont rien et que les sujets n'ont plus d'autre loi que la volonté du maître .”

Mais le despote n'est maître que tant qu'il a la violence et c'est pourquoi “ sitôt qu'on peut l'expulser, il n'a point à réclamer contre la violence... La seule force le maintenait, la seule force le renverse. Toutes choses se passent ainsi selon l'ordre naturel . ”

Et ainsi, l'inégalité se change derechef en égalité, non toutefois en cette vieille égalité naturelle de l'homme primitif privé de la parole, mais dans l'égalité supérieure du contrat social. Les oppresseurs subissent l'oppression. C'est la négation de la négation.

Nous n'avons donc pas seulement chez Rousseau une marche de la pensée qui ressemble à s'y méprendre à celle qui est suivie dans le Capital de Marx, mais même dans le détail toute une série des tournures dialectiques dont Marx se sert : processus qui, par nature, sont antagonistes et contiennent une contradiction; transformation d'un extrême en son contraire; enfin, comme noyau de l'ensemble, la négation de la négation.

LVOG - On peut aller plus loin que Engels et Rousseau, à l'état de nature et de sauvagerie, les hommes ne naissent pas égaux et ils ne le seront jamais. Certains seront favorisés par la nature dès leur naissance par rapport aux autres, et profiteront plus tard de ces avantages pour leur imposer leur domination, ce qui ultérieurement donnera naissance aux différentes classes sociales. J'ignore si c'est ce qu'Engels a voulu dire en précisant que la perfectibilité des hommes interviendra "ultérieurement". A l'état de sauvage, seule la constitution ou la force physique devait compter chez les hommes pour survivre. Que la loi du plus fort régisse toujours la société n'a rien d'étonnant. On n'est jamais vraiment sorti de cet état de sauvagerie.

C'est donc cette inégalité qui est à l'origine du développement de la civilisation humaine aussi paradoxal ou contradictoire que cela puisse paraître. C'est la dialectique appliquée à l'évolution de l'homme dès sa conception et rien de plus.

Une représentation exacte de l'univers ne peut se faire que par voie dialectique.

Friedrich Engels - Socialisme utopique et socialisme scientifique, 1880

Extrait - Lorsque nous soumettons à l'examen de la pensée la nature ou l'histoire humaine ou notre propre activité mentale, ce qui s'offre d'abord à nous, c'est le tableau d'un enchevêtrement infini de relations et d'actions réciproques où rien ne reste ce qu'il était, là où il était et comme il était, mais où tout se meut, change, devient et périt. Nous voyons donc d'abord le tableau d'ensemble, dans lequel les détails s'effacent encore plus ou moins; nous prêtons plus d'attention au mouvement, aux passages de l'un à l'autre, aux enchaînements qu'à ce qui se meut, passe et s'enchaîne. Cette manière primitive, naïve, mais correcte quant au fond, d'envisager le monde est celle des philosophes grecs de l'antiquité...

Mais cette manière de voir, si correctement qu'elle saisisse le caractère général du tableau que présente l'ensemble des phénomènes, ne suffit pourtant pas à expliquer les détails dont ce tableau d'ensemble se compose; et tant que nous ne sommes pas capables de les expliquer, nous n'avons pas non plus une idée nette du tableau d'ensemble. Pour connaître ces détails, nous sommes obligés de les détacher de leur enchaînement naturel ou historique et de les étudier individuellement dans leurs qualités, leurs causes et leurs effets particuliers, etc...

Mais cette méthode nous a également légué l'habitude d'appréhender les objets et les processus naturels dans leur isolement, en dehors de la grande connexion d'ensemble, par conséquent non dans leur mouvement, mais dans leur repos; comme des éléments non essentiellement variables, mais fixes; non dans leur vie, mais dans leur mort. Et quand, grâce à Bacon et à Locke, cette manière de voir passa des sciences de la nature à la philosophie, elle produisit l'étroitesse d'esprit spécifique des derniers siècles, le mode de pensée métaphysique.

Pour le métaphysicien, les choses et leurs reflets dans la pensée, les concepts, sont des objets d'étude isolés, à considérer l'un après l'autre et l'un sans l'autre, fixes, rigides, donnés une fois pour toutes. Il ne pense que par antithèses sans moyen terme : il dit oui, oui, non, non; ce qui va au delà ne vaut rien. Pour lui, ou bien une chose existe, ou bien elle n'existe pas; une chose ne peut pas non plus être à la fois elle même et une autre. Le positif et le négatif s'excluent absolument; la cause et l'effet s'opposent de façon tout aussi rigide. Si ce mode de penser nous paraît au premier abord tout à fait évident, c'est qu'il est celui de ce qu'on appelle le bon sens. Mais si respectable que soit ce compagnon tant qu'il reste cantonné dans le domaine prosaïque de ses quatre murs, le bon sens connaît des aventures tout à fait étonnantes dès qu'il se risque dans le vaste monde de la recherche; et la manière de voir métaphysique, si justifiée et même si nécessaire soit elle dans de vastes domaines dont l'étendue varie selon la nature de l'objet, se heurte toujours, tôt ou tard, à une barrière au delà de laquelle elle devient étroite, bornée, abstraite, et se perd en contradictions insolubles: la raison en est que, devant les objets singuliers, elle oublie leur enchaînement; devant leur être, leur devenir et leur périr: devant leur repos, leur mouvement; les arbres l'empêchent de voir la forêt. Pour les besoins de tous les jours, nous savons, par exemple, et nous pouvons dire avec certitude, si un animal existe ou non; mais une étude plus précise nous fait trouver que ce problème est parfois des plus embrouillés, et les juristes le savent très bien, qui se sont évertués en vain à découvrir la limite rationnelle à partir de laquelle tuer un enfant dans le sein de sa mère est un meurtre; et il est tout aussi impossible de constater le moment de la mort, car la physiologie démontre que la mort n'est pas un événement unique et instantané, mais un processus de très longue durée. Pareillement, tout être organique est, à chaque instant, le même et non le même; à chaque instant, il assimile des matières étrangères et en élimine d'autres, à chaque instant des cellules de son corps dépérissent et d'autres se forment; au bout d'un temps plus ou moins long, la substance de ce corps s'est totalement renouvelée, elle a été remplacée par d'autres atomes de matière de sorte que tout être organisé est constamment le même et cependant un autre. A considérer les choses d'un peu près, nous trouvons encore que les deux pôles d'une contradiction, comme positif et négatif, sont tout aussi inséparables qu'opposés et qu'en dépit de toute leur valeur d'antithèse, ils se pénètrent mutuellement; pareillement, que cause et effet sont des représentations qui ne valent comme telles qu'appliquées à un cas particulier, mais que, dès que nous considérons ce cas particulier dans sa connexion générale avec l'ensemble du monde, elles se fondent, elles se résolvent dans la vue de l'universelle action réciproque, où causes et effets permutent continuellement, où ce qui était effet maintenant ou ici, devient cause ailleurs ou ensuite et vice versa.

Tous ces processus, toutes ces méthodes de pensée n'entrent pas dans le cadre de la pensée métaphysique. Pour la dialectique, par contre, qui appréhende les choses et leurs reflets conceptuels essentiellement dans leur connexion, leur enchaînement, leur mouvement, leur naissance et leur fin, les processus mentionnés plus haut sont autant de confirmations du comportement qui lui est propre. La nature est le banc d'essai de la dialectique et nous devons dire à l'honneur des sciences modernes de la nature qu'elle a fourni pour ce banc d'essai une moisson extrêmement riche de faits qui s'accroît tous les jours, en prouvant ainsi que dans la nature les choses se passent, en dernière analyse, dialectiquement et non métaphysiquement, que la nature ne se meut pas dans l'éternelle monotonie d'un cycle sans cesse répété, mais parcourt une histoire effective...

Une représentation exacte de l'univers, de son évolution et de celle de l'humanité, ainsi que du reflet de cette évolution dans le cerveau des hommes, ne peut donc se faire que par voie dialectique, en tenant constamment compte des actions réciproques universelles du devenir et du finir, des changements progressifs et régressifs.

- La dialectique dite objective, règne dans toute la nature, et la dialectique dite subjective, la pensée dialectique, ne fait que refléter le règne, dans la nature entière, du mouvement par opposition des contraires qui, par leur conflit constant et leur conversion finale l'un en l'autre ou en des formes supérieures, conditionnent précisément la vie de la nature.

LVOG - La dialectique objective et subjective ne coïncident jamais totalement, puisque la dialectique prise comme un tout inclut le devenir ou le futur qui demeure par nature inaccessible.

La dialectique dite subjective chez les hommes reflète imparfaitement la dialectique objective, quand il n'existe pas entre eux un océan abyssal que les hommes vont s'employer à combler au cours de leur existence tout en continuant de l'ignorer, et c'est bien là le formidable défi que la civilisation humaine a à relever, ce dont on s'emploie ici.

Le totalitarisme valait bien une médaille.

La présence de Jean-Francois Cirelli dans la promotion de la Légion d'honneur passe mal - Le HuffPost 1 janvier 2020

Le président de la branche française de BlackRock est accusé de collusion avec le gouvernement sur la réforme des retraites.

Chevalier depuis 2006, il a été élevé officier de la Légion d’honneur par le Premier ministre Édouard Philippe.

Ancien dirigeant de GDF-SUEZ, puis d’Engie, il est l’actuel président de la branche française du plus important gestionnaire d’actifs du monde, BlackRock, fondé en 1998 aux États-Unis et gérant 7000 milliards de dollars.

Son nom a été mis sur le devant de la scène avec l’actuelle réforme des retraites, qui cristallise les tensions dans le pays depuis le 5 décembre.

Dès juin 2017, L’Obs révélait que le PDG de la société américaine, Larry Fink, avait été reçu par Emmanuel Macron à l’Élysée et par Édouard Philippe à Matignon. BlackRock se défend

Selon un article du Canard enchaîné datant de 2017, une vingtaine de personnes gestionnaires de fonds emmenées par BlackRock avaient par ailleurs étaient reçues à l’Élysée, assistant à des exposés de Muriel Pénicaud, Élisabeth Borne, Bruno Le Maire et Benjamin Griveaux, avant un dîner avec des ministres et le président.

Jean-Paul Delevoye, l’ancien monsieur Retraites du gouvernement, avait lui rencontré des personnes de BlackRock en mars 2018, rappelle franceinfo.

Jean-François Cirelli avait aussi rencontré Emmanuel Macron le 10 juillet 2019... Le HuffPost 1 janvier 2020

Hold-up sur nos retraites. Il est "urgent de défendre ceux qui font l'économie française" : BlackRock.

La Légion d'honneur attribuée au patron de BlackRock France : Matignon assume - francetvinfo.fr 02.01

Matignon assume une décision "politique"

Avant de prendre cette décision, Edouard Philippe et son équipe se sont posé la question : vu le contexte, élever Jean-François Cirelli au grade d'officier allait être attaqué. On le savait et on a tranché, avec l'idée qu'il n'est pas question de laisser ce qu'à Matignon on appelle "l'ultragauche" "faire l'opinion".

Dans l'entourage du premier ministre, on estime que la polémique relève d'un "anticapitalisme idiot". On met en avant le parcours de Jean François Cirelli décrit comme "un petit gars de Savoie qui a gravi tous les échelons de la République". "Jean-François Cirelli a été conseiller économique de Jacques Chirac, directeur de cabinet adjoint de Jean-Pierre Raffarin, PDG de Gaz de France. Son travail aujourd'hui c'est de faire venir les investisseurs étrangers en France", détaille un conseiller d'Edouard Philippe qui estime qu'il est "urgent de défendre ceux qui font l'économie française". L'agacement est partagé par l'Elysée

Si Jean-François Cirelli a été promu par le Premier ministre, Emmanuel Macron a validé la décision de le distinguer. Comme à Matignon, à l'Elysée aussi, on qualifie la polémique de "ridicule" et on met en garde contre "l'emballement de la machine complotiste". Et l'on interroge : au nom de quoi aurait-on dégradé ou réfusé une promotion au patron de BlackRock en France : "Quel crime a-t-il commis ?". francetvinfo.fr 02.01

- La secrétaire d'Etat à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, assure que BlackRock, n'a "pas grand-chose à gagner" dans cette réforme des retraites, car "c'est une boîte de Smarties, le marché français", "ça ne représente rien par rapport à leur gestion d'actifs". francetvinfo.fr 02.01

En 2018, les dépenses pour les retraites représentaient 324,9 milliards d’euros. lemonde.fr 06 décembre 2019

LVOG - Cela représente environ 13,7 % du PIB de la France. Quand on sait que BlackRock et consorts parviennent à orienter la politique des milliers d'entreprises dans lesquelles ils ne sont présents qu'à hauteur de 5 à 10%, sans parler de l'importance stratégique que représentes les retraites sur le plan social dans un pays, on aura compris que Pannier-Runacher ne se contente pas de Smarties !

Ce n'est pas tout, BlackRock existe depuis 1998, 324,9 milliards d’euros par an, cela représente 6499 milliards d'euros au bout de 20 ans, combien de commissions versées dans les caisses de BlackRock ?

Des entreprises confient à BlackRock l'argent des retraites de leurs salariés, puis BlackRock le place sur les marchés sous la forme d'achat d'actions. Si ces actions s'effondrent ou que les entreprises qui ont émis ces actions font faillite, ces actions ne valent plus rien et les retraités n'ont plus que leurs yeux pour pleurer, mais BlackRock conserve ses commissions et donc s'enrichit quoi qu'il arrive. Plusieurs procès sont en cours aux Etats-Unis contre BlackRock accusé d'avoir acheté délibérément des actions d'entreprises en difficulté qui ensuite ont fermé.

Lors de la signature de l'accord passé entre ces entreprises et BlackRock, une commission est versé à ce dernier sans qu'on en connaisse le montant ou sur quelle base est établie cette rémunération des services de BlackRock.

RT - Leader mondial dans la gestion d'actifs, BlackRock dispose depuis 2006 d'une filiale française (celle-là même dirigée par Jean-François Cirelli) qui gère, selon des chiffres repris par Franceinfo, «27,4 milliards d'euros de fonds confiés par des clients français».

Fait notable, la société BlackRock est actionnaire de près de la moitié des entreprises du CAC 40, telles que BNP Paribas, Vinci, Saint-Gobain, Société Générale ou encore Total.

Comme le rapporte Franceinfo dans un article publié à la mi-décembre, «depuis plusieurs années, BlackRock se montre extrêmement intéressé pour mettre la main, via ses clients (assureurs, banques...), sur une partie de l'épargne des Français, afin de l'orienter vers l'épargne-retraite».

Si cette implantation en France n'est donc pour l'heure que partielle, malgré de bonnes relations avec l'Elysée, la multinationale ne fait pas mystère de son intention de s'ancrer davantage dans l'Hexagone. «Blackrock veut être beaucoup plus présent dans ce beau pays et nous avons de grandes ambitions pour BlackRock en France», expliquait Jean-François Cirelli sur Franceinfo en juin. Et de préciser, au cours de la même interview : «Nous voulons mettre notre expérience au service de cette nouvelle épargne retraite.»

Alors pourquoi se félicitait il en juin que la loi Pacte allait « permettre aux français de s’approprier l’épargne-retraite » ? rt.com 3 Janvier 2020

Le totalitarisme en marche et ses ramifications.

- Soros et Koch: deux milliardaires alliés contre les «sociétés closes» - RT 30.12

En 2018, George Soros transférait 18 milliards de dollars à ses propres Open Society Foundations (OSF). Un réseau devenu tentaculaire – Amnesty International, Human Rights Initiative, le Collectif contre l’islamophobie en France, ou encore les Femen: rares sont les associations militantes progressistes à travers le monde à ne pas avoir reçu de chèque des fondations de George Soros.

Aussi, Pierre-Antoine Plaquevent nous rappelle-t-il qu’en France, à l’été 2019, l’alliance citoyenne de femmes musulmanes promouvant le port du burkini avait perçu 80.000 dollars du réseau de George Soros, les Open Society Foundations (OSF). Une somme dérisoire pour les OSF, qui a toutefois donné «une visibilité considérable à un réseau militant qui ne représente pas grand-chose». Cette opération d’agitprop au retentissement médiatique indéniable aurait-elle été possible sans le chèque d’un tel mécène?

Mais injecter de l’argent pour inciter au changement n’a pas attendu le soutien aux minorités. C’est une vieille histoire. Dans un éditorial du Washington Post, le néoconservateur James Kirchick s’inquiétait de voir Soros critiquer l’interventionnisme, saluant explicitement l’influence exercée par les dollars du financier en Europe de l’Est:

«George Soros est considéré à juste titre comme l'un des défenseurs les plus cohérents de la liberté en Europe centrale et orientale. Avant l'effondrement de l'Union soviétique, le financier d'origine hongroise a commencé à investir sa fortune dans des dissidents démocratiques. Une fois le mur de Berlin tombé, ses fondations Open Society ont rapidement ouvert des bureaux dans toute la région, apportant un soutien crucial aux journalistes indépendants, aux militants de la société civile et aux politiciens d'esprit libéral.»

Il est dès lors «ironique de les voir parler d’isolationnisme!», constate Pierre-Antoine Plaquevent. L’Atlantic Council compte parmi ses donateurs les plus importants la fondation de Soros (entre 250 et 500.000 dollars pour la seule année 2018). Koch a quant à lui financé le très néoconservateur American Enterprise Institute, connu pour ses postures va-t-en-guerre, au Moyen-Orient ou face à la Russie.

Pour l’instant, les deux milliardaires n’ont injecté «que» 500.000 dollars chacun dans le nouvel Institut Quincy. À titre de comparaison, la Brookings Institution, de centre gauche, peut compter sur 120 millions de dollars, et l’Heritage Foundation, la maison mère du mouvement conservateur américain, sur près de 90 millions. Un budget bien mince donc, pour Washington, mais aussi pour les deux mécènes. Koch a dépensé plus de 900 millions de dollars depuis 2009. Mais le Quincy Institute ambitionne d’atteindre les six millions dès sa deuxième année d’existence, et peut d’ores et déjà compter sur les carnets d’adresses des deux oligarques.

Le directeur exécutif est Trita Parsi, un chercheur ayant fui l’Iran et rédigé une thèse sous la direction de Francis Fukuyama, l’auteur de La fin de l’histoire. Dans cet ouvrage publié en 1992, qui eut un retentissement mondial, Fukuyama avait pensé, le plus sérieusement du monde, que la démocratie libérale serait le point final de l’évolution idéologique et politique de l’humanité, et s’étendrait à l’échelle mondiale.

Et à vrai dire, Charles Koch est-il vraiment conservateur? Lui et son frère David financent en réalité l’aile libertarienne de la droite américaine. S’ils ont en effet financé d’innombrables candidats du Parti républicain, il s’agissait avant tout d’assurer le respect par ces derniers d’une ligne favorable au libéralisme radical, arc bouté sur la liberté individuelle, le libre marché, c’est-à-dire sur un capitalisme totalement dépourvu de la puissance publique. Une doctrine qui se marie sans peine au libéralisme politique prôné par Soros. Aujourd’hui, la fondation Koch finance entre autres des programmes de recherche et de promotion de «ce qui motive l’intolérance, et les meilleurs moyens de la guérir», car «les différences nous rendent plus forts». Une rhétorique «inclusive», identique à celle de la société ouverte de George Soros, et une critique à peine voilée de l’Amérique de Trump.

L’actuel Président américain a beau être opposé à l’interventionnisme militaire, là n’est pas le problème. Charles Koch avait en 2016 comparé le choix entre Hillary Clinton et Donald Trump à celui entre «un cancer et une crise cardiaque». Ainsi, il avait cessé tout financement de la campagne républicaine après la victoire aux primaires de Donald Trump, dont le nationalisme économique va à l’encontre de sa doctrine, comme nous le précise Pierre-Antoine Plaquevent:

«L’adversaire de l’ordre libéral, c’est le modèle économique alternatif d’une économie de marché dirigée, au niveau national». Un modèle qui gagne du terrain à en croire Plaquevent: «nous l’appellerions Colbertisme en France. On la trouve en Chine, en Russie aussi. C’est aussi ce que tente l’administration Trump.»

Leur nouvelle initiative traduit donc une nouvelle approche selon Plaquevent: «je pense qu’ils ont compris les leçons de l’élection de 2016, qu’ils essaient une approche plus fine». Et notre interlocuteur de l’interpréter: «ce nouveau projet trace la voie d’une stratégie des globalistes: ralentir la marche, essayer de ménager les alliés, etc.»

Aussi, Koch et Soros s’inquiètent-ils du militarisme, car il serait contre-productif: l’ordre libéral se construirait plus efficacement par le commerce que par les armes. En dépit de ses intentions, un tel mondialisme n’est pourtant pas une garantie de paix selon Plaquevent: «plus on dissout les États nationaux, plus on renforce la tendance vers une guerre civile planétaire». Si Hillary Clinton était un «cancer», et Donald Trump une «crise cardiaque», alors peut-être l’alliance Soros-Koch serait-elle virale?

«L’idéologie de la société ouverte est un outil pour casser les défenses immunitaires des sociétés dans laquelle il essaie d’appliquer son ingénierie sociale», selon Pierre-Antoine Plaquevent. Sputnik 30.12

LVOG - Je précise que Pierre-Antoine Plaquevent (tout comme Fabien Bouglé sur les éoliennes) est d'extrême droite.

On s'en fout puisqu'on ne risque pas d'adhérer à son idéologie, par contre les infos qu'ils nous livrent sur Soros nous intéressent. Question : Vous ne pourriez pas les trouver ailleurs ? Vous avez le temps, vous, moi, non ! Demandez-vous plutôt pourquoi les partis ouvriers ne diffusent pas ces infos sur le Net.

J'ai constaté que RT et Sputnik, les deux agences de presse russes publiaient de nombreux articles (et vidéos) de personnalités d'extrême droite ou qui en sont proches. C'est fâcheux et on peut le regretter diront certains, mais on peut comprendre pourquoi, quand on sait que la droite ou la gauche ou encore l'extrême gauche censurent une multitude d'informations ou ne s'y intéressent pas, du coup, les médias deviennent des sources où s'informer sans qu'on les ait choisies.

C'est incroyable mais vrai, quand on se contente comme moi du Net pour s'informer gratuitement. Cela choquera les bonnes consciences qui par ailleurs passent leur temps à se laisser manipuler sans se poser de questions, et qui colportent les pires illusions ou sont amenés parfois à se tromper de combat... Des donneurs de leçons par dessus le marché !

Si nous disposions d'un véritable parti ouvrier, nous réaliserions nous-mêmes ce travail de recherche ou d'investigation et nous publierions nos propres articles. Puisque personne n'a voulu participer à ce portail, ne venez pas vous plaindre de l'origine de certaines informations. Moi j'ai l'honnêteté de le reconnaître parce que je ne peux pas faire autrement, mais il faut que vous sachiez que très souvent certains partagent des informations qui proviennent des mêmes sources sans les mentionner. Eux passeront ou se feront passer pour d'authentiques militants révolutionnaires, tandis que je serai catalogué infréquentable, le monde à l'envers en somme.

En macronie.

Quel pouvoir a-t-il Macron ? Aucun.

On a appris qu'il devait son look à sa Barbie toute fripée.

- Cette remontrance à Emmanuel Macron pour un look choisi par sa femme Brigitte - Closer

LVOG - Et dire qu'il y en qui lui adressent des pétitions... (à lire plus loin)

...et pourtant...

- Popularité : 2019, l'année du rebond pour Emmanuel Macron - Journal du Dimanche 31.12

...et au même moment...

- La classe politique quasiment unanime dans sa condamnation des voeux d'Emmanuel Macron - L'Express.fr 01.01

...du coup...

- Confiance : Macron en légère hausse ("1), selon un sondage - AFP 01.01

...juste le temps de le dire...

- Sondage: Emmanuel Macron entame l’année en position de faiblesse - LeFigaro.fr 9 janvier 2020

La cote de confiance du président de la République baisse de 2 points en janvier, pour s’établir à 25%. LeFigaro.fr 9 janvier 2020

...pire que les éoliennes à abattre...

- La Corrèze va accueillir une sculpture monumentale à l'effigie de Chirac et Hollande - Le HuffPost 01.01

En complément.

- Retraites: Royal accuse le gouvernement de dériver «vers l’ultralibéralisme» - LeFigaro.fr

LVOG - Quel gouvernement, celui auquel elle a participé ? Elle, elle a déjà atteint le rivage...

A LREM la délation commence en interne...

- Une "cellule de signalement" du harcèlement sexuel créée à La République en marche - Le HuffPost 06.01

La vague #MeToo et #BalanceTonPorc qui a permis de lever le silence sur les violences sexuelles dans le milieu du cinéma a aussi touché l’univers politique. Ce lundi 6 janvier, Marlène Schiappa a présenté la “cellule de signalement” qu’elle souhaite mettre en place au sein du parti La République en Marche, rapporte Le Figaro.

Rares sont les partis aux personnalités exemptes d’accusations de harcèlement voire d’agressions sexuelles. Le HuffPost 06.01

...et se poursuit au-delà en faisant régner la terreur :

- Retraites: un député LREM accuse certains grévistes de "terrorisme" - AFP 06.01

Le député LREM du Pas-de-Calais Jean-Pierre Pont a accusé lundi soir de "terrorisme" certains grévistes contre la réforme des retraites, notamment ceux qui veulent bloquer les raffineries. AFP 06.01

LVOG - Comment caractérise-t-on une entreprise qui prétend rendre les hommes vertueux dans une société basée sur de monstrueuses inégalités et injustices sociales ? Totalitaire.

Dossier sur les retraites.

Pourquoi pas à 75 ans ? Cela figure dans un mode de calcul du gouvernement.

- Retraites : jusqu'à quel âge vit-on en bonne santé en France ? - Sciences et Avenir 9 janvier 2020

En France, l'espérance de vie en bonne santé s'élève à 64,5 ans pour les femmes et 63,4 ans pour les hommes. Des chiffres dans la moyenne européenne, qui est de 64 ans pour les femmes et 63,5 pour les hommes.

Un autre mode de calcul du gouvernement consiste à ne prendre en compte que les personnes âgées de plus de 65 ans et de calculer leur espérance vie en bonne santé. Elle est de 11,2 ans pour les femmes et 10,2 pour les hommes. Cette méthode ne prend pas en compte les personnes déjà malades ou en perte d'autonomie avant 65 ans.

La catégorie socio-professionnelle joue également un rôle. 13 années d'espérance de vie séparent les travailleurs les plus aisés des travailleurs les plus pauvres selon l'INSEE. Sciences et Avenir 9 janvier 2020 LVOG - Vous avez bien lu, les femmes de 65 ans auraient encore 11,2 ans à vivre en bonne santé et les hommes 10,2 ans, alors pourquoi dans l'avenir ne travailleraient-ils pas durant cette période ?

Ils ne lâchent jamais le morceau avant leur dernier souffle.

- Réforme des retraites : la bataille de l'opinion va repartir - Journal du Dimanche 29 décembre 2019

Les lignes ont donc peu bougé : une majorité de Français continue ­d'avoir une opinion positive envers les grévistes, sans toutefois rejeter le principe d'une réforme des retraites.

Mais ils ­nourrissent une défiance à l'égard de celle du ­gouvernement. "L'opinion ne fait pas crédit à ­Macron", résume Jean-Daniel Lévy, directeur du ­département politique et opinion de Harris ­Interactive. Dans son étude du 20 ­décembre (où le choix se fait uniquement entre soutien et opposition), 62% des Français ­approuvaient le mouvement. Journal du Dimanche 29 décembre 2019

Rien n'y fait.

- La grève autour des retraites devient la plus longue en plus de 30 ans - Le HuffPost 01.01

- Dans l'opinion, le soutien à la grève faiblit mais la réforme des retraites reste impopulaire - Journal du Dimanche 7 janvier 2020

Macron joue la carte du pourrissement et les dirigeants syndicaux aussi.

- Retraites: nouvelles manifestations les 14, 15 et 16 janvier - Le HuffPost 10 janvier 2020

L’intersyndicale formée par la CGT, FO, la CFE-CGC, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse appelle à de nouvelles actions les 14, 15 et 16 janvier pour obtenir le retrait de la réforme des retraites, a-t-elle annoncé ce jeudi 9 décembre dans la soirée à la presse.

Jeudi, les cortèges ont rassemblé 452.000 manifestants selon le ministère de l’Intérieur, près d'1,7 million d’après la CGT, des chiffres en baisse par rapport au 17 décembre. Le HuffPost 10 janvier 2020

Que craignent-ils donc ?

- Retraites: les risques d'une "radicalisation" du mouvement - Le HuffPost 09.01

Comment a-t-on pu en arriver là? Le conflit sur les retraites atteint ce jeudi 9 janvier, jour de mobilisation nationale, son 36e jour de grèves sans interruption depuis le 5 décembre. Un record jamais vu en France depuis 1968.

Depuis une vingtaine d’années, les attitudes sont les mêmes de la part du pouvoir en place: le Président se met en retrait et laisse son gouvernement gérer le conflit qui consiste à attendre l’épuisement des mobilisations. Cette démarche de pourrissement laisse le mouvement perdurer en sachant très bien que les grévistes vont épuiser leurs ressources et qu’ils devront bien à un moment reprendre le travail, parce qu’il faut bien qu’ils mangent. Le HuffPost 09.01

Instrumentalisation.

- Mesurer l'impact écologique des grèves, quelle bonne idée ! - LePoint.fr

Au bilan économique et social désastreux des grèves s'ajoute un bilan environnemental et sanitaire préoccupant, se lamente Julien Damon. En un mot, de ces mouvements sociaux résultent des dégâts environnementaux. LePoint.fr

Il doit être le seul !

- Retraites: Jadot dit "stop" au projet car "on n'y comprend plus rien" - AFP

Rien de telle qu'une réunion de famille pour y voir plus clair.

- Autriche : Sebastian Kurz revient au pouvoir en tandem avec les Verts - AFP 01.01

Après l'échec de son alliance avec l'extrême droite, le conservateur autrichien Sebastian Kurz revient au pouvoir en tandem avec les Verts et promet de concilier "le meilleur des deux mondes" en "protégeant les frontières et le climat". AFP 01.01

LVOG - Les Verts supplétifs de l'extrême droite, qui en doutait ?

Ca tangue...

- Retraites : des députés LREM souhaitent l'abandon de l'âge pivot - L'Express.fr 31 décembre 2019

- Après les vœux de Macron, Martinez "appelle tous les Français à se mettre en grève" - Le HuffPost 1 janvier 2020

Mobilisation générale.

- Retraites: vers une intense mobilisation du 9 au 11 janvier - Le HuffPost 3 janvier 2020

Les organisations syndicales, opposées à la réforme des retraites, appellent à la grève et à la mobilisation interprofessionnelle les 9, 10 et 11 janvier. Jusqu’à présent, seule la journée du 9 était fixée. “Pour gagner, il faut élargir et amplifier le mouvement dans tous les secteurs professionnels dès le 9 janvier”, écrivent les syndicats dans un communiqué commun transmis ce vendredi 3 janvier.

“La population, malgré les pressions gouvernementales et médiatiques, soutient très majoritairement le mouvement social”, expliquent-ils. “Elle manifeste son soutien en versant massivement aux caisses de solidarité ou en participant aux initiatives initiées par les organisations syndicales et grévistes”.

Une journée de “manifestation dans tout le pays” est programmée pour le samedi 11 janvier. « Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef et UNL appellent à grève interprofessionnelle d’ampleur, dès le 9 janvier, avec des manifestations....Elles appellent à faire du samedi 11 janvier, une journée de manifestation dans tout le pays... » Le HuffPost 3 janvier 2020

A Macron de choisir !

- NPA - Retrait de la réforme Macron ! (pétition unitaire), 6 janvier 2019.

- Tribune. Une soixantaine de personnalités de gauche demandent le retrait de la réforme des retraites - lejdd.fr 04.01

Une soixantaine de personnalités, d'élus et d'intellectuels lancent une pétition en ligne pour réclamer le retrait de la réforme des retraites. (https://lapetitionretraite.fr)

"Depuis le 5 décembre, des millions d'hommes et de femmes se retrouvent dans les grèves, dont beaucoup en reconductible, et les manifestations à l'appel des organisations syndicales. Ils et elles rejettent la réforme du système de retraites que veulent leur imposer le président de la République et son gouvernement. Ce projet n'est pas acceptable, car il est porteur de régression des droits de chacune et chacun : toutes les hypothétiques avancées proposées par le gouvernement devraient être financées par des baisses de pensions ou par l'allongement de la durée de la vie au travail.

D'autres choix sont pourtant possibles. C'est pourquoi nous demandons le retrait du projet présenté par le Premier ministre, afin que soient ouvertes sans délai de vraies négociations avec les organisations syndicales, pour un système de retraites pleinement juste et solidaire, porteur de progrès pour toutes et tous, sans allongement de la durée de la vie au travail." lejdd.fr 04.01

LVOG - "Ce projet (...) est porteur de régression des droits de chacune et chacun" signé par le PS, Place publique, Génération.S, les Radicaux de gauche, on en oublierait presque leur responsabilité et le quinquennat de Hollande...

Bref, Monseigneur, Sa majesté, Son Excellence, vos fidèles et zélés serviteurs vous prient de bien vouloir avoir la bonté d'accéder à leur modeste requête. Rien de tel pour légitimer le pouvoir en place au moment même où il est contesté par la majorité ! Des milliers de pétitions plus tard, et il y en a qui n'ont toujours pas compris qu'elles étaient plus nuisibles qu'utiles à notre cause car elles cautionnent le régime en vigueur.

Quand on est engagé dans une lutte à mort contre un ennemi, faire naître ou favoriser des illusions sur sa véritable nature ou ses réelles intentions constitue un acte de trahison.

- Après les danseuses, les musiciens de l'Opéra de Paris dans la rue pour protester - euronews 31 décembre 2019

Et dire, il y a plus de 50 ans en arrière, si mes parents n'avaient pas refusé que je poursuive l'apprentissage du chant à l'Opéra de Paris, où j'avais été recruté et où mon avenir était tout tracé, j'aurais pu prendre ma retraite à 42 ans. Ironie de l'histoire ou pour déjouer ce mauvais tour, mon parcours ultérieur m'amènera à prendre ma retraite anticipée en Inde aux alentours de 40 ans !

Comme quoi on ne choisit pas vraiment son destin, c'est valable pour nous tous, alors passons-nous de juger les autres, de quel droit, franchement ?

- Retraites: 35e jour de mobilisation, avant le retour des manifestations jeudi - AFP 8 janvier 2020

Le nouveau rendez-vous dans la rue jeudi sera l'occasion de tester les forces en présence, avant une nouvelle mobilisation samedi. L'intersyndicale CGT-FO-Solidaires-CFE-CGC-FSU y réclamera le retrait pur et simple du projet, après plus d'un mois de mobilisation et déjà trois journées d'actions interprofessionnelles, les 5, 10 et 17 décembre.

Dans les écoles, le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, annonce 40% de grévistes parmi les enseignants jeudi.

En attendant, la grève se poursuivait mercredi, notamment parmi les avocats, mais aussi dans les raffineries qui l'ont toutes votée, mardi, jusqu'à la fin de la semaine. Selon la CGT, au Havre plus aucune expédition de carburant ne se fait au dépôt pétrolier de la Compagnie industrielle maritime (CIM), et le mouvement est reparti mercredi à Fos-sur-Mer (Esso), ainsi que dans les 5 raffineries qui dépendent de Total. AFP 8 janvier 2020

La vieillesse est un naufrage où quand on est otage de sa crasse ignorance.

- Hubert Reeves – Petit manuel de survie en temps de grève - LePoint.fr 31 décembre 2019

La communauté nationale est une société humaine nécessitant la prise en considération de tous ses membres. Cela s'appelle l'intérêt général.

On constate qu'une telle communauté s'éparpille facilement en diverses et très nombreuses associations, en divers syndicats. Rien de plus légitime qu'un groupe défende ses propres intérêts, mais il ne doit pas méconnaître les intérêts d'autres regroupements. Donc même si des opinions, des avis divergent, il est important que cette division n'entraîne pas l'enfermement dans des groupes juxtaposés aux autres. Il serait alors difficile d'échapper à de violents conflits allant jusqu'à prendre en otages des personnes étrangères au problème.

S'il y a conflit d'opinion, garder des relations avec ceux qui ne partagent pas les mêmes idées est nécessaire pour que la communauté nationale ne se fractionne pas déraisonnablement, qu'il n'y ait pas de dérive vers des radicalités en en nourrissant d'autres, opposées, menant à une guerre civile larvée. Penser à soi n'exclut pas de penser aux autres, de cultiver la rencontre, les échanges et le précieux lien social qui nous unit, et nous garde sociables.

On devrait avoir en mémoire que les membres de toute société et donc de la communauté nationale sont des êtres socius (le mot latin d'où vient le mot social), des compagnons, des associés, qui plus est interdépendants.

En cette période de conflits sociaux, il me semble utile de rappeler que notre communauté démocratique doit être sociale. Et qu'il faut donc, notre société étant toujours à améliorer, mener des réformes porteuses de justice sociale. Alors ce seront des réussites ! LePoint.fr 31 décembre 2019

Totalitarisme au quotidien.

- Après des critiques sur Twitter, sa banque lui ferme ses comptes - capital.fr 03.01

C’est une affaire peu banale. La Société générale menace une libraire de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine, de fermer son compte professionnel, son compte joint, le compte de son compagnon et celui d’une de ses filles sans raison. Julie Goislard a reçu cinq courriers lui annonçant la fermeture, sous 60 jours, de tous ces comptes alors qu’elle n’affiche aucune difficulté financière ou défaut de paiement qui pourrait justifier de telles procédures, raconte Le Parisien.

Une décision qui pourrait être liée à Twitter. Car Julie Goislard a posté plusieurs messages sur le réseau social pour critiquer le service client de son agence. En effet, le 22 octobre après avoir téléphoné 36 fois à sa banque sans réponse pour un problème sur le terminal de paiement électronique de sa librairie, elle décide d’écrire sur Twitter pour joindre le service client de son établissement. Elle envoie alors plusieurs messages à sa banque pour tenter de l’interpeller sur ses problèmes.

Une situation "totalement délirante"

"Dans la foulée, j’ai reçu un appel du directeur de l’agence, non pas pour m’aider et trouver une solution à mon problème, mais pour me dire d’arrêter de tweeter et pour me menacer de fermer mon compte", raconte la libraire au Parisien. Une menace que l’établissement semble avoir mise à exécution. Le 12 décembre dernier, Julie Goislard reçoit ainsi un premier recommandé avec une lettre à en-tête de la Société générale lui informant qu’elle met fin à son contrat, dans le délai de 60 jours légal.

Elle obtient alors un rendez-vous dans son agence. "Cela a duré exactement six minutes, raconte la libraire. Il a été totalement impossible de discuter et le directeur nous a indiqué qu’il faisait ce qu’il voulait et pouvait même clôturer tous nos comptes". Depuis, trois autres recommandés ont été envoyés à la commerçante à une différence près : l’en-tête de la Société générale a disparu et aucune mention légale de recours au médiateur n’apparaît.

Une situation "totalement délirante" pour la libraire qui a raconté sa mésaventure sur Facebook. De son côté, la Société générale a refusé de commenter ce dossier en vertu de "la confidentialité et du secret bancaire". Elle indique cependant avoir eu connaissance de ce cas et déplore les tweets de la libraire. capital.fr 03.01

La CIA recrute.

- «Sans doute que la CIA n'est pas loin»: pourquoi les USA investissent-ils des millions dans les banlieues françaises? - sputniknews.com 30 décembre 2019

Chaque année, les États-Unis injecteraient trois millions de dollars dans les banlieues françaises pour y financer des projets multiples. Cet intérêt soulève des questions chez ceux qui ne croient pas qu’il s’agisse d’un geste uniquement philanthropique.

Depuis plus de dix ans maintenant, les États-Unis multiplient les programmes d'échanges, culturels, ou simplement les dons financiers au profit d'actions en banlieue. Certains s’interrogent en y voyant une manière de surveiller la France alors que le porte-parole de l'ambassade américaine assure que le but est «d'expliquer les États-Unis aux Français: il s'agit de mieux se comprendre», rapporte Le Parisien.

«Ces programmes sont déployés sur toute la France, mais c'est vrai qu'ils fonctionnent bien en banlieue. Car nous essayons, au travers de ces projets, d'identifier des dynamiques et des leaders, or la vitalité de la banlieue française s'y prête», explique le porte-parole au quotidien

Les États-Unis injecteraient ainsi chaque année plus de trois millions de dollars dans les banlieues.

Selon une porte-parole de l'ambassade, «les projets financés par l'ambassade dans les banlieues peuvent aller du discours d'un diplomate auprès d'étudiants, ou d'une petite subvention de 3.000 dollars pour soutenir un musicien américain donnant une conférence et un concert avec un centre culturel local, à des projets plus importants, financés à hauteur de 20.000 dollars à 100.000 dollars».

Des suspicions

Cependant, les diplomates ne souhaitent pas aborder le sujet du soft power dans les banlieues françaises malgré certains télégrammes confidentiels exhumés en 2007, lesquels indiquaient que Washington entendait mener une «stratégie d'engagement vers les minorités».

Certaines personnes à l’image de l'essayiste Rokhaya Diallo, du rappeur Ekoué Labitey ou du sous-préfet de Seine-Saint-Denis Fayçal Douhane profitent de ces programmes pour passer plusieurs semaines aux États-Unis et s'y constituent un réseau.

Néanmoins, Stéphane Gatignon, maire de Sevran entre 2001 et 2018, confirme au quotidien que ce geste des Américains n’est pas du tout désintéressé.

«Ils ont compris que beaucoup de musulmans vivent dans nos banlieues, que cette population est parfois délaissée par l'État Français, et qu'une forme d'islam radical a pu s'y développer. Alors, ils essayent de comprendre… De surveiller, aussi, d'une certaine manière, d'avoir des remontées d'informations. Sans doute que la CIA n'est pas loin derrière. Indirectement, elle suit ce que l'ambassade fait dans nos quartiers…», assure-t-il. sputniknews.com 30 décembre 2019

LVOG - Quelle naïveté ou quel crétinisme ce Gatignon !

Dossier sur le climat.

L’urgence climatique. Leur "motivation" ? L’argent. Mode d'emploi.

- Sauver la planète, c’est payant - lactualite.com 8 janvier 2020

Longtemps montré du doigt pour son inaction face aux changements climatiques, le monde de la finance prend désormais la menace au sérieux. Sa motivation ? L’argent.

À mesure que l’urgence climatique gagne en intensité, les investisseurs prennent conscience que ce n’est pas seulement l’avenir de la planète qui est en jeu, mais aussi celui de leur portefeuille.

L’industrie financière a une expression pour définir de tels investissements : « ESG », un acronyme d’« environnement, social et gouvernance ». Avant d’inclure une entreprise dans un fonds commun ESG, un gestionnaire regarde notamment l’empreinte carbone de celle-ci (environnement), les conditions de travail des employés (social) ainsi que la diversité de son conseil d’administration (gouvernance). Plus de 2 250 grands investisseurs partout sur la planète se sont déjà engagés à considérer les critères ESG en signant les Principes pour l’investissement responsable, une initiative de l’ONU.

Ce ne sont pas que des vœux pieux. De 2016 à 2018, les actifs investis en tenant compte d’éléments ESG ont bondi de 34 % dans le monde, pour atteindre 40 740 milliards de dollars, révèle un rapport de la Global Sustainable Investment Alliance (GSIA), un regroupement mondial d’investisseurs. C’est davantage d’argent que n’en génère l’économie américaine en un an ! La croissance est telle qu’au Canada, la valeur des placements responsables dépasse maintenant celle des placements traditionnels et s’élève à 2 100 milliards de dollars, toujours selon la GSIA.

Une partie de ce pactole est issue de l’épargne de personnes qui se soucient de l’environnement, mais la grande majorité — 79 % — provient des coffres d’importants gestionnaires. Y compris ceux de la Caisse de dépôt et placement du Québec, dont la quasi-totalité du portefeuille de 327 milliards de dollars tient compte de critères ESG.

La Caisse tient compte de ces risques climatiques dans chacune de ses décisions d’investissement depuis quelques années. Contrairement à ce que l’on pourrait comprendre, cela ne signifie pas qu’elle boude les placements dans des entreprises qui émettent de grandes quantités de gaz à effet de serre, loin de là. Et elle n’est pas le seul investisseur « responsable » à agir ainsi.

Le terme « ESG » n’est d’ailleurs encadré par aucune législation — un projet en ce sens est toutefois à l’étude en Union européenne. Ce sont des sociétés spécialisées qui, en utilisant leurs propres critères, déterminent la « diversité » d’un conseil d’administration ou encore si une usine est « verte ». Les investisseurs se basent ensuite sur ces analyses pour effectuer leurs choix. Mais ultimement, il revient à chaque gestionnaire d’établir sa stratégie « responsable », notamment en ce qui a trait aux énergies fossiles.

Gestion FÉRIQUE, un gestionnaire de fonds d’investissement réservés aux ingénieurs québécois qui applique une politique d’investissement responsable depuis bientôt 15 ans (voir encadré), a choisi pour le moment de conserver le secteur des hydrocarbures dans ses portefeuilles. « On ne peut pas juste désinvestir, souligne l’un des vice-présidents, Louis Lizotte. Il faut trouver des solutions pour répondre aux besoins en énergie et pour aider les gens qui travaillent dans ce domaine. »

La mission de cette société montréalaise (Æquo) est de convaincre, au nom de grands investisseurs — tels Gestion FÉRIQUE et les administrateurs du Régime de retraite d’Hydro-Québec —, des entreprises cotées en Bourse d’améliorer leur bilan en matière de questions environnementales, sociales et de gouvernance. C’est, dans le jargon de la finance, de l’« engagement actionnarial ».

Convaincre les entreprises de cela requiert toutefois beaucoup de patience. Æquo obtient leur attention grâce au poids financier de ses clients qui, collectivement, pèsent des milliards de dollars.

Si une petite organisation comme Æquo peut avoir une telle portée, imaginez celle de Climate Action 100+, dont les 370 membres cumulent ensemble plus de 46 000 milliards de dollars d’actifs. Ce regroupement international, dont fait partie la Caisse de dépôt et placement, concentre ses efforts d’engagement actionnarial sur 161 entreprises cotées en Bourse qui émettent à elles seules les deux tiers des gaz à effet de serre d’origine industrielle sur Terre.

Depuis la création de Climate Action 100+, à la fin de 2017, plus d’une dizaine des entreprises ciblées se sont engagées à devenir carboneutres au cours des prochaines décennies. C’est le cas du géant du transport maritime Maersk, au Danemark, ainsi que de BHP, une multinationale australienne active dans les secteurs minier et pétrolier.

Faire plier ces géants sur les questions climatiques aurait été inconcevable il y a quelques années à peine. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire. Selon le dernier rapport de Climate Action 100+, seules 9 % des 161 entreprises visées ont adopté des cibles de réduction qui respectent les objectifs de l’Accord de Paris.

En août dernier, les PDG d’Amazon, Walmart, Pepsi et 178 autres grandes entreprises américaines ont ébranlé les colonnes du temple du capitalisme en affirmant que les actionnaires ne sont plus la seule priorité des entreprises.

Rassemblés sous la bannière de la Business Roundtable, un lobby du milieu des affaires, ils ont publié un communiqué redéfinissant le rôle de l’entreprise dans la société. En plus de ses actionnaires, celle-ci doit désormais considérer ses employés, ses clients, ses fournisseurs, l’environnement et — les États-Unis étant les États-Unis — son pays.

Il s’agit d’un virage à 180 degrés pour ce groupe qui a longtemps effectué des pressions politiques contre des projets de loi pro-consommateur, pro-travailleur et pro-environnement. Reste à voir si ce changement de discours s’accompagnera d’actions concrètes.

Un acteur est souvent oublié quand il est question du rôle de la finance dans la transition écologique, alors que son pouvoir est pourtant bien plus grand que celui des investisseurs boursiers : le monde bancaire.

Un gestionnaire de fonds qui refuse d’acheter des actions d’une entreprise ayant un mauvais bilan environnemental a peu d’influence sur les activités de cette dernière. Mais si une banque rejette une demande de financement pour construire une usine polluante, les effets sont directs. Surtout si aucune autre institution financière n’est prête à prendre le relais.

C’est ce qui se produit en ce moment dans l’industrie du charbon. Des projets de mines et de centrales thermiques en Australie, en Indonésie, en Afrique du Sud et en Pologne ont récemment reçu des refus de multiples banques, selon l’agence de presse Bloomberg. Cela force les entreprises à se tourner vers des sources de financement plus coûteuses, voire à annuler leurs plans.

Pour guider les banques qui souhaitent considérer les implications environnementales et sociales dans leurs décisions d’affaires, l’ONU a instauré en septembre dernier les Principes pour une banque responsable.

À l’image des Principes pour l’investissement responsable dont ils s’inspirent, les Principes pour une banque responsable sont non contraignants. « C’est vrai qu’on n’a pas tant de redditions de comptes à faire à l’ONU », dit Claude Breton, vice-président de la responsabilité sociale à la Banque Nationale. « Mais nos actionnaires, eux, s’attendent à des résultats. »

Une partie de son travail consiste d’ailleurs à répondre aux questions « très pointues » d’investisseurs qui demandent comment la Banque atteindra ses engagements. « Et là, je parle de grands noms comme BlackRock [NDLR : l’un des plus importants gestionnaires de fonds au monde]. »

Le défi, pour la Banque Nationale, provient du secteur des énergies fossiles, dont elle est l’une des principales sources de financement au Canada. « On ne va pas sortir de l’industrie, mais on met de la pression sur les entreprises pour qu’elles s’engagent dans la transition. On doit virer tous ensemble pour changer le cours de l’histoire. » lactualite.com 8 janvier 2020

LVOG - Les principaux acteurs de cette funeste comédie sont rassemblés ici, banques, banques centrales, industrie financière ou fonds de placement, multinationales, ONU, "pour changer le cours de l’histoire", autrement dit, imposer un modèle de société totalitaire qui prendrait en compte "les conditions de travail des employés" selon la conception généreuse qu'ils en ont, ce n'est pas dit, mais c'est ce que cela signifie.

Les banques n'ont de compte à rendre à personne, l'industrie financière édicte leurs propres lois, l'ESG, aucun principe n'est contraignant pour les multinationales, sauf pour leurs cibles, y compris des Etats, l'ONU leur offre la légitimité sur un plateau et la boucle est bouclée.

Comment fonctionne la fabrication du consentement ou la manipulation des consciences (à des fins inaouables).

- 85% des Français mettent l'environnement au coeur des municipales - latribune.fr 15.11.2019

Notre sondage Elabe-Veolia confirme que l’écologie est désormais une préoccupation majeure des électeurs... latribune.fr 15.11.2019

Vous avez dit consensus ? Pas vraiment.

Global warning petition - petitionproject.org

Purpose of Petition

The purpose of the Petition Project is to demonstrate that the claim of “settled science” and an overwhelming “consensus” in favor of the hypothesis of human-caused global warming and consequent climatological damage is wrong. No such consensus or settled science exists. As indicated by the petition text and signatory list, a very large number of American scientists reject this hypothesis.

Publicists at the United Nations, Mr. Al Gore, and their supporters frequently claim that only a few “skeptics” remain – skeptics who are still unconvinced about the existence of a catastrophic human-caused global warming emergency.

It is evident that 31,487 Americans with university degrees in science – including 9,029 PhDs, are not "a few." Moreover, from the clear and strong petition statement that they have signed, it is evident that these 31,487 American scientists are not “skeptics.”

These scientists are instead convinced that the human-caused global warming hypothesis is without scientific validity and that government action on the basis of this hypothesis would unnecessarily and counterproductively damage both human prosperity and the natural environment of the Earth.

31,487 American scientists have signed this petition (Entre 1998 et 2008, source Wikipédia. On ignore depuis combien de signatures elle a récoltées. - LVOG), including 9,029 with PhDs (Doctorat)

Qualifications of Signers

Signatories are approved for inclusion in the Petition Project list if they have obtained formal educational degrees at the level of Bachelor of Science or higher in appropriate scientific fields. The petition has been circulated only in the United States.

The current list of petition signers includes 9,029 PhD (Doctorat); 7,157 MS (Master en Sciences); 2,586 MD (Doctorat en médecine) and DVM (Docteur en médecine vétérinaire) ; and 12,715 BS (Equivalent de la licence) or equivalent academic degrees. Most of the MD and DVM signers also have underlying degrees in basic science.

Atmosphere, Earth, & Environment (3,805)
Computers & Math (935)
Physics & Aerospace (5,812)
Chemistry (4,822)
Biochemistry, Biology, & Agriculture (2,965)
Medicine (3,046)
General Engineering & General Science (10,102)

Alarme climatique : C'était juste une psychothérapie pour dépressifs ou pour vous rendre complètement schizophrène.

- Le père de Greta Thunberg affirme que son engagement l'a rendue plus heureuse - Le HuffPost 30 décembre 2019

Dans une interview pour la BBC, le père de Greta Thunberg, Svante Thunberg, est revenu sur l’état dépressif de sa fille avant qu’elle ne commence son activisme pour le climat...

D’après lui, la jeune Suédoise ne parlait à personne il y a quelques années, et se nourrissait peu pendant plusieurs mois à cause de sa maladie. Mais elle aurait re-goûté à la joie de vivre depuis que sa voix a pris de l’ampleur sur la question du réchauffement climatique. Le HuffPost 30 décembre 2019

Le scandale de l'éolien.

«Stop aux nouvelles éoliennes !», le cri d'alarme de dix députés - lefigaro.fr 19 juin 2018

Éoliennes : le scandale du Blayais - lepoint.fr

Il faut arrêter avec le scandale des éoliennes » - lavoixdunord.fr 5 mars 2019

Éolien en mer français : du vent dans les pales ... - usinenouvelle.com 9 septembre 2019

Les éoliennes en mer sont en effet en moyenne deux à quatre fois plus grandes ... Soyons clair l'éolien est le scandale de ce début de siècle.

Éolien terrestre. L’éolien est un scandale écolo-financier. la-croix.com 03.12.2019

Jean de Kervasdoué – L'éolien et le photovoltaïque : des voies sans issue - LePoint.fr 30 décembre 2019

Chronique. À l'aide de quelques ordres de grandeur sur l'offre et la demande en électricité, l'économiste explique les limites de ces énergies intermittentes. LePoint.fr 30 décembre 2019

LVOG - Il démontre l'aberration du photovoltaïque et de l'éolien au détriment du nucléaire notamment.

Pour vivre, tout être humain a besoin d'oxygène, d'eau et d'aliments qui lui fournissent de l'énergie et permettent que la vie se maintienne. À chaque instant, les humains luttent contre leur destruction ; elle serait très rapide sans oxygène (quelques minutes), sans eau (deux jours), et sans aliments (cinq à six semaines).

À cette consommation énergétique de base des Homo de la préhistoire s'est ajoutée depuis moins de deux siècles une demande aussi nouvelle que considérable d'énergie requise par les découvertes récentes qui permettent de se chauffer, de se déplacer, de contribuer à de très nombreuses tâches domestiques (laver la vaisselle, le linge, aspirer la poussière…), de fabriquer des machines, d'accroître la productivité de l'agriculture et de se divertir.

Esclaves électriques

Pour illustrer cette transformation des conditions de vie, dès 2006 Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean choisissaient une image parlante : pour vivre aujourd'hui, disaient-ils, tout Européen dispose à son service l'équivalent d'une centaine d'esclaves. Bien entendu ces esclaves énergétiques que l'on branche sur les prises électriques – ou dont on trouve la puissance à la pompe des stations-service – nous servent quotidiennement parce que le coût de l'énergie et le prix du pétrole sont bas.

Les Français consomment surtout des énergies fossiles (69,9 %) et, dans une moindre mesure, de l'énergie nucléaire (17,3 %). La contribution des énergies renouvelables n'est que de 13,3 %, dont l'essentiel provient de la combustion de la biomasse et des déchets (9,7 %). Si on regarde maintenant l'électricité seule, elle ne représente que 24,3 % de la consommation finale d'énergie en France, pourcentage plus élevé cependant que la part mondiale (20 %). Toutefois, son rôle ne cesse de croître avec l'usage des appareils électroniques et se développera avec les véhicules électriques mais, depuis dix ans, la consommation électrique française est stable du fait de la baisse des usages industriels et de l'amélioration de la productivité des appareils.

Une électricité propre

La production d'électricité mérite en outre une attention particulière, car elle peut ne pas rejeter de dioxyde de carbone. La France – ce n'est pas le cas de l'Allemagne – est en la matière un pays exemplaire, car seulement 11,2 % provient de centrales thermiques, le reste pour 70,9 % provient des centrales nucléaires, 9,8 % des barrages, 4,4 % de l'éolien et 1,7 % du solaire. Toutefois, comme l'électricité n'est qu'à peine le quart de la consommation d'énergie globale, l'éolien ne représente que 1,1 % et le solaire 0,4 % de la consommation finale.

Est-ce que ces deux sources peuvent répondre de manière significative à la demande d'énergie ? La réponse est clairement négative pour deux raisons simples.

La première est que l'une comme l'autre sont intermittentes, or nous consommons aussi de l'électricité la nuit quand les piles photovoltaïques ne marchent pas et nous avons aussi besoin d'électricité quand il n'y a pas de vent ! Ainsi, en Île-de-France, le facteur de charge des éoliennes n'est que de 23,3 %. Il faut alors leur adjoindre d'autres sources (76,7 % pour les éoliennes) et notamment des centrales thermiques au gaz et au charbon qui prennent le relais des défaillances de ces énergies alternatives.

La deuxième raison s'applique également à l'éolien comme au photovoltaïque, car l'une et l'autre de ces deux sources captent de l'énergie diffuse pour la transformer en énergie électrique. Comme cette énergie est peu dense, il faut beaucoup d'éoliennes ou de grandes surfaces de panneaux pour répondre à la demande. Ainsi, Pierre Vincenzo Piazza a calculé que, pour la seule consommation électrique de pointe de Paris, il faudrait installer au sol des panneaux sur 308 kilomètres carrés (trois fois la surface de Paris) ce qui coûterait plusieurs dizaines de milliards d'euros et, nous l'avons dit, du fait de l'intermittence, ne suffirait pas à approvisionner la capitale ! Quant à l'éolien, pour atteindre la production d'un réacteur nucléaire à eau pressurisée (EPR), il faudrait installer des éoliennes sur tout le rivage méditerranéen de Perpignan à Nice, mais cela ne suffirait pas : il faudrait y ajouter le tour de Corse pour atteindre les 800 kilomètres nécessaires à leur installation.

Problèmes de réseau

Capter de l'énergie diffuse et la transformer en électricité posent aussi des problèmes aux réseaux électriques jusque-là conçus pour partir de gros centres de production – les centrales électriques ou les barrages – les transporter par des câbles à très haute tension puis, proche des usagers, transformer cette tension en basse tension, pour que les utilisateurs puissent se brancher et faire marcher leurs esclaves électriques.

Comme toute production électrique, les énergies intermittentes doivent être reliées au réseau ; il faut donc ajouter autant de points d'entrée que d'endroits de production. De surcroît, la ligne doit être calculée pour la puissance maximale de production, or celle-ci varie pour les panneaux entre le jour et la nuit, comme entre les jours ensoleillés et les jours couverts ; quant aux éoliennes, leur puissance de génération varie avec la fréquence et la force du vent. On voit alors que, pour transporter cette faible énergie, il faut modifier la ligne de transport et la calculer en fonction de la capacité maximale de production qui arrive sur le réseau, même quand il n'y a pas besoin. Or, s'il y a mille et une idées pour transformer cette électricité peu utile en hydrogène, en énergie cinétique, en accumulation de chaleur dans le sol, en stockage d'air comprimé… c'est inopérant en réalité, car les éventuelles petites usines à construire transformeraient de trop faibles quantités d'énergie, elles ont de très mauvais rendements et ne sont pas économiquement viables. Rappelons à cette occasion que si aujourd'hui des voitures à hydrogène circulent à Tokyo, cet hydrogène vient d'Australie et est fabriqué grâce à des centrales à charbon !

Perte en ligne

On peut donc se demander s'il y a une utilité, autre que politique, à la taxe destinée au développement des énergies renouvelables en France – la CSPE (Contribution au service public d'électricité) – taxe qui a augmenté de 650 % entre 2002 et 2016 et représente aujourd'hui environ 20 % de la facture des usagers et contribue à la baisse de leur pouvoir d'achat ! Ces énergies demeureront toujours diffuses et intermittentes.

Quand on consomme de l'électricité, on consomme un flux d'électrons. L'électricité est un courant, or les courants ne se stockent pas ! On peut stocker l'eau d'une rivière, mais pas son courant, pas plus qu'on ne peut stocker le vent ou la circulation sanguine. Ce que l'on peut stocker est un dispositif qui transforme l'énergie électrique en une autre énergie, elle stockable, qui recréera de l'électricité quand le besoin apparaîtra. Ainsi, les batteries convertissent l'énergie électrique en énergie chimique, puis l'inverse sur demande, mais toujours avec des pertes importantes aux deux passages. Pour les grands réseaux nationaux, l'énergie électrique peut être transformée en énergie potentielle si l'on remonte de l'eau dans un barrage d'altitude en la pompant pour la turbiner plus tard. Ce système est, de très loin, le plus performant pour le stockage de masse, mais aucun autre système n'a été déployé à grande échelle et, bien entendu, celui-ci requiert la présence de barrages d'altitudes. Rappelons que si l'électricité se transporte, il y a de la perte en ligne.

Répondre à une demande en hausse

Si l'on quitte un instant la France pour s'intéresser à la consommation mondiale d'énergie, il faut rappeler deux évidences : la population du globe s'accroît et elle s'enrichit. Si, de surcroît, on estime qu'il est impensable d'expliquer à un habitant d'un pays moins développé, mais en forte croissance, qu'il lui sera interdit d'acheter une voiture, de se brancher sur Internet, d'acheter des téléviseurs, des climatiseurs ou une machine à laver, voire de voyager, alors la consommation d'énergie va encore fortement augmenter. Ainsi, S. Richet ne croit pas aux hypothèses de stabilisation de la demande d'énergie dans trente ans et, même si les pays riches baissaient la leur d'ici à 2050, elle augmentera globalement du fait de la demande des pays à forte croissance. En supposant qu'elle se stabilise à seulement 50 % de la consommation actuelle des pays les plus favorisés, la puissance électrique requise pour l'ensemble des activités humaines serait alors de 49 000 GW, en comparaison des 18 000 actuels !

Soit apparaît un état totalitaire qui impose la décroissance, soit on répond à cette demande.

L'énergie nucléaire est la seule candidate sérieuse notamment avec les techniques d'aujourd'hui (surgénérateur) ou de demain (la fusion nucléaire). Dès à présent, cette source utilise peu d'espace (120 hectares pour Flamanville), produit beaucoup d'énergie, une partie importante de ses déchets sont recyclables et elle est peu dangereuse, comme nous expliquerons dans une prochaine chronique. En la matière, les politiques menées en France depuis vingt ans sont pour le moins incompréhensibles, car la France avait un atout qu'elle ne joue plus, ou le joue honteusement et les centrales de demain seront chinoises. Pourtant, c'est bien à la recherche dans ce domaine que devrait financer la CSPE. C'est aussi la seule voie pour limiter le rejet de gaz carbonique, car ne nous leurrons pas : la demande d'énergie continuera de croître et, faute de nucléaire, on y répondra en construisant demain des centrales au gaz ou au charbon, ce que l'on fait aujourd'hui. Quant à la captation de l'énergie diffuse, elle pourrait venir de la photosynthèse, mais ceci est une autre histoire, car il s'agit là d'OGM.

Une fois encore, nous voyons l'onirisme conservateur des écologistes politiques et déplorons que nous n'ayons aucune foi collective dans l'avenir. Là, et là seulement, pourront être trouvées des solutions. LePoint.fr 30 décembre 2019

Quand ils n'ont pas un sexe à la place du cerveau, ils ont un thermomètre...

2019, 2e année la plus chaude dans le monde - AFP 8 janvier 2020

2019 a été la deuxième année la plus chaude dans le monde, concluant une décennie record, selon le service européen Copernicus qui décrit des signes "inquiétants" alors que l'Australie brûle et que les événements météo extrêmes se multiplient.

L'année écoulée se classe deuxième, à seulement 0,04°C derrière 2016, qui reste l'année la plus chaude, mais marquée par un épisode El Niño particulièrement intense.

Selon la NASA, cet exceptionnel El Niño en 2016, courant saisonnier équatorial chaud du Pacifique, avait augmenté la température mondiale de 0,2°C.

Au delà d'une seule année prise individuellement, Copernicus confirme que les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées ont été relevées ces cinq dernières années: le mercure est monté entre 1,1 et 1,2°C au dessus de la température de l'ère pré-industrielle.

Et la décennie 2010-2019 a également été la plus chaude depuis le début des mesures.

"Ce sont incontestablement des signes inquiétants", a souligné Jean-Noël Thépaut, directeur du Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) dont dépend le C3S.

En raison des émissions de gaz à effet de serre générées par les activités humaines, la planète a déjà gagné au moins "1°C par rapport à l'ère pré-industrielle, entraînant des impacts dévastateurs à travers le globe. AFP 8 janvier 2020

Par décret scientifique.

Corrélation CO2-témpérature dans le passé et le présent. - Observatoire des sciences de l'université de Grenoble 9 décembre 2008

Conclusion. Les enregistrements glaciaires antarctiques, analysés via des modèles de densification de la neige, permettent d’inférer un retard du C02 sur la température de quelques centaines d’années pour les dernières déglaciations. Si le signe de cette phase est avancé avec un certain degré de confiance, de fortes incertitudes subsistent quant aux chiffres présentés pour la quantifier.

Les variations des paramètres orbitaux de la terre semblent initialement à l’origine des cycles glaciaire-interglaciaire ; les changements de température initiaux ont provoqué des variations de la teneur en CO2 de l’atmosphère, notamment via des processus océaniques impliquant majoritairement l’hémisphère sud mais aussi probablement l’hémisphère nord ; ce CO2 a à son tour eu une rétroaction positive sur le changement climatique initial en tant que gaz à effet de serre.

Cette chronologie n’est pas transposable à l’évolution climatique récente, dont l’origine et les mécanismes sont nécessairement différents. L’argument des 800 ans de retard du CO2 sur la température dans les déglaciations du quaternaire n’est donc pas recevable dans un argumentaire niant la responsabilité anthropique du réchauffement climatique actuel.

LVOG - Comment pourrait-il en être autrement en partant du postulat que "la responsabilité anthropique du réchauffement climatique" est acquise ou en écartant systématiquement tous les autres facteurs ? Les variations de la teneur en CO2 de l’atmosphère ont toujours été précédées par celles de la température, sauf de nos jours, alors que le CO2 ne représente qu'une infime partie des gaz dits à effet de serre (4%).

Si vous lisez attentivement ce document, vous constaterez qu'il est bourré d'incertitudes et de contradictions.

Et après ?

L'année 2019 a été la plus chaude jamais enregistrée en Russie - L'Express.fr 30 décembre 2019

L'année 2019 a été la plus chaude enregistrée en Russie depuis le début des relevés météorologiques il y a près de 130 ans, ont annoncé ce lundi les services météo, au moment où Moscou est confronté à un rare hiver sans neige. "D'une manière générale, cette année en Russie a été la plus chaude pour toute la période des observations instrumentales", a noté le directeur du Centre hydro-météorologique, Roman Vilfand, cité par les agences russes.

Selon lui, la température annuelle moyenne enregistrée à Moscou en 2019 a battu le précédent record de chaleur de 0,3°C supplémentaire, se fixant à +7,6-7,7°C, un phénomène observé à l'échelle mondiale sur fond de changement climatique. Les suivis météorologiques existent depuis 1891 en Russie, et depuis 1879 à Moscou. L'Express.fr 30 décembre 2019

Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.

Malgré leur fibre écolo, les jeunes sont plus consuméristes que leurs aînés - lefigaro.fr 30.12

Plus concernés par le réchauffement climatique, les 15-24 ans n’adoptent pas pour autant un comportement plus écologique que leurs aînés.

Selon une étude réalisée par le Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) pour l’Ademe, les jeunes sont effectivement «pénétrés de l’idée que le monde va être profondément bouleversé par le dérèglement climatique». Ils sont même 60% chez les 15-24 ans à penser que «le changement climatique ne sera pas limité à des niveaux acceptables d’ici à la fin du siècle».

Une réalité plus nuancée

Pourtant, comme le relève l’étude en question, «la réalité est plus nuancée»: dans les faits, les comportements des jeunes Français «ne sont pas bien différents de ceux des générations plus âgées». Toujours selon le Crédoc, «ils ne se situent pas vraiment en rupture vis-à-vis du modèle de société consumériste dans lequel ils ont grandi et vivent aujourd’hui, 20 % des 18-24 ans disent que pour eux, consommer est avant tout un plaisir, soit 8 points de plus que la moyenne de la population».

Comme le relève très justement l’étude, «les jeunes adultes restent des consommateurs hédonistes, attirés par les produits innovants et par l’achat malin lors des soldes par exemple». Par exemple, ils sont 30% à déclarer faire les soldes pour «acheter plus» plutôt que «pour économiser de l’argent». Ils ne sont pas non plus prêts à abandonner leurs projets de voyage au nom de leur empreinte carbone. Au contraire, ils prennent l’avion plus souvent que le reste de la population: 28% ont pris l’avion deux fois ou plus dans l’année, soit 9 points de plus que la moyenne.

Les aînés sont également plus impliqués dans la vie quotidienne. «Les jeunes sont moins nombreux à trier leurs déchets, à acheter des légumes de saison et locaux ainsi que des produits ayant moins d’impact sur l’environnement. Ils limitent également moins souvent leur consommation de viande et réduisent moins leur consommation d’électricité» constate le Crédoc.

Le constat est le même en ce qui concerne le «shopping». Malgré l’empreinte écologique des produits électroniques et technologies, les jeunes expliquent avoir du mal à limiter leur consommation. Ils sont d’ailleurs plus attirés (+ 6 points) par ces outils que la moyenne de la population. En ce qui concerne l’habillement, «seulement 56% des 18-24 ans disent qu’ils réduisent déjà leur consommation de biens et de vêtements en prolongeant leur durée de vie contre 63 % en moyenne» pointe le Crédoc.

LVOG - Normal, ils ont moins de moyens ou ils sont plus pauvres !

«Il n’y a pas de honte à acheter d’occasion»

Pourtant, lorsque nous avons interrogé Fanny, une jeune cheffe de produit dans l’industrie de la mode, elle nous a assuré qu’elle essayait «de ne plus acheter de vêtements neuf, surtout ceux qui viennent de H&M ou de Primark. Je crois que de plus en plus de gens achètent d’occasion, dans des friperies ou via des applications comme Vinted, très répandue parmi mes amis» nous a-t-elle expliqué. «Chez les gens de notre génération, il n’y a pas de honte à acheter d’occasion. C’est même parfois un gage d’originalité» concluait-elle. Un attrait pour l’occasion relevée par le Crédoc: «Plus que la moyenne les jeunes se saisissent des alternatives à l’achat neuf (achat d’occasion, location, emprunt, revente, troc, etc.). Ils sont plus nombreux à déclarer avoir fait des économies en achetant des produits d’occasion (+20 points au-dessus de la moyenne) et en louant des produits (+ 12 points)».

Autre point positif, les jeunes ont une pratique des transports bien plus écologique que leurs prédécesseurs. «De génération en génération, ils sont de moins en moins nombreux à posséder une voiture» remarque l’étude. Résultats, ils sont plus ouverts aux modes alternatifs de transport comme le covoiturage: 56 % ont déjà eu recours à ce mode de déplacement pour une courte distance contre 31 % de l’ensemble de la population. lefigaro.fr 30.12

Pocker menteur.

Extinction Rébellion: «L’écologie ne doit pas devenir une idéologie antihumaniste» - lefigaro.fr 10.12

Baptiste Gauthey dénonce la confiscation de l’écologie politique par une frange minoritaire de la gauche anticapitaliste.

Baptiste Gauthey étudie à la Sorbonne l’histoire des politiques publiques environnementales.

Extrait. À la faveur de sophismes parfois vulgaires, le capitalisme devient le principal coupable des problèmes environnementaux.

Le danger de ce lien de cause à effet simpliste est double. Tout d’abord, il implique une traduction politique totalitaire. Il suffit pour s’en convaincre de considérer la solution que les militants d’Extinction Rébellion entrevoient pour faire face au défi climatique: une «décroissance» dont la mise en œuvre impliquerait mécaniquement une réduction des libertés individuelles. La pensée décroissantiste se propose de déterminer un certain nombre de biens et de services «nécessaires», qui méritent donc un investissement énergétique (qui «valent leur coût écologique») ; tandis que d’autres, jugés superflus, deviendront de moins en moins accessibles et finiront par être interdits. Cette partition ne peut qu’être arbitraire. Ainsi, les libertés individuelles s’effaceront nécessairement au profit de l’intérêt général, élément d’ailleurs caractéristique de tout régime autoritaire. Mais surtout, le plus grand écueil de cette pensée est qu’elle ne dresse pas un tableau réaliste et pragmatique de la situation, et fait donc la promotion d’un nouveau modèle de société qui sera probablement incapable de trouver des solutions efficaces au défi environnemental.

En pointant du doigt le capitalisme et la démocratie libérale occidentale, Extinction Rébellion se trompe de coupable. Le problème environnemental majeur auquel est confronté notre civilisation est un problème que n’importe quel système permettant la hausse du niveau de vie et de la croissance démographique aurait rencontré. Dans ce qui représente un progrès pour les civilisations (et pour l’humain), Extinction Rébellion ne voit que ce qui fait problème. À ce problème elle voudrait répondre, en toute logique, par la décroissance. Cependant, cette solution pèche en ce qu’elle exige des individus qu’ils renoncent à leurs acquis en termes de qualité de vie et de santé - ce qui contrevient à ce que chacun souhaite pour lui-même et ses proches: croître, prospérer et se développer.

Pour tous les écologistes, attachés à la démocratie et à la liberté, le véritable courage serait de s’opposer à la confiscation de l’écologie politique par une frange radicale et minoritaire de la gauche anticapitaliste. La complaisance affichée par certains, voire même le soutien officiel des actions d’Extinction Rébellion (à l’image d’Europe écologie - les Verts ) est indigne du combat écologique. La marginalisation de ce combat dans des revendications idéologiques à vocation révolutionnaire déconnectées de la réalité contribue à desservir la cause: les slogans et les belles intentions ne suffisent pas à faire une politique efficace. Le silence d’une jeunesse - et de certaines personnalités publiques - d’habitude si disposées à l’indignation interroge. Ils auraient pourtant tout à gagner à ce que l’écologie politique entre de plain-pied dans les rouages complexes de la réalité. Le défi environnemental est majeur, et c’est par des politiques publiques ambitieuses mais réalistes que nous obtiendrons des résultats efficaces.

L’écologie ne peut devenir une idéologie réactionnaire et antihumaniste, empreinte de la nostalgie d’un passé supposé plus radieux et de sociétés humaines jugées plus pures car prétendument plus proches de la nature. Tout comme le nucléaire, objet politique contre lequel l’acharnement de certains reposent davantage sur des préjugés philosophiques que sur des fondements scientifiques, l’écologie politique mérite mieux qu’une approche obscurantiste et dogmatique. À un moment charnière de notre histoire, et pour ne pas réitérer les erreurs du passé, il peut être nécessaire de relire celui qui, il y a un peu plus d’un demi-siècle, avait reproché aux intellectuels de son époque de soutenir le parti du mensonge et des crimes au nom de la foi et de la passion idéologique. À ceux-là, Raymond Aron opposait l’éloge de la vérité et de la justice, de la raison et de la lucidité: «Si la tolérance naît du doute, qu’on enseigne à douter des modèles et des utopies, à récuser les prophètes de salut, les annonciateurs de catastrophes. Appelons de nos vœux la venue des sceptiques s’ils doivent éteindre le fanatisme» . lefigaro.fr 10.12

LVOG - L'air de rien, nous sommes encore en présence d'un amalgame. Peut-être parce qu'ils craignent que la véritable gauche anticapitaliste se renforce, alors qu'ils savent qu'elle est inoffensive.

Apparemment Le Figaro ignore ou feint d'ignorer l'origine d'Extinction Rébellion. Si cette officine était de gauche et anticapitaliste, c'est que Al Gore, Gates, Soros et Cie en feraient partie ! Le Figaro en arrive à cette aberration parce qu'il a rien trouvé de mieux pour défendre le capitalisme, et parce qu'il ne peut pas concevoir que les aspects progressistes qui ont accompagné (et favorisé) le développement du capitalisme étaient inhérents à ses contradictions, pour faire bref.

C'est aussi un moyen de faire oublier que l'idéologie qu'on veut nous imposer est "antihumaniste", et instrumentalise l'écologie.

Quand la démagogie tourne au fanatisme.

Rennes dit adieu aux terrasses chauffées - euronews 30 décembre 2019

Rennes, son coeur historique et ses nombreux cafés. Ces commerces vont devoir se passer des terrasses chauffées. Celles-ci seront interdites à partir du 1er janvier, pour des raisons écologiques bien sûr. Le chauffage au gaz émet beaucoup de CO2. Ce n'est pas une première en France puisque les villes de Thonon ou d'Évian ont déjà pris cette décision. euronews 30 décembre 2019

Parole d'internaute.

1- "Cette histoire de climat est bien trop “politique” pour avoir une once de crédibilité …. Cependant continuer à faire tout et n’importe quoi au niveau des responsables politiques en accusant le citoyen lambda d’en être le seul et unique responsable c’est complètement débile."

2- "Ce sont en premier lieu les puissances économiques, seules forces réellement décisionnaires, qui s’appuient sur le politique dont le rôle principal est de faire en sorte que les lois nécessaires puissent s’appliquer dans tous les cas, de manière pragmatique. Contrairement à une idée répandue, l’importance du politique est toute relative, ce qui explique la difficulté à trouver rapidement des solutions aux problèmes environnementaux qui perdurent depuis plusieurs décennies."

3- "Dans les carottes de la dernière déglaciation on constate que le taux de CO2 a varié de 185 ppm à 265 ppm soit une augmentation relative de 43%, pour une augmentation de température de 6 à 7°C, le tout en 6000 ans à peu près. Durant le siècle l’homme a injecté du CO2 en augmentant son taux de 40%, pour une augmentation de 0.6°C."

Le dernier stade de la schizophrénie est atteint : Ils ont nommé "les prochains maîtres du climat du XXIe siècle" : le monde de l'entreprise et de la finance.

- De nouveaux acteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique obtiennent maintenant des résultats tangibles.

Ce sont le monde de l'entreprise et de la finance, les collectivités territoriales, des ONG ou des groupements de citoyens. Face au laxisme des Etats, ils incarnent les prochains maîtres du climat du XXIe siècle. franceculture.fr janvier 2019

LVOG - Effrayant, non ?

Pour service rendu...

Nathalie de Noblet-Ducoudré, chercheuse, membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a été nommée chevalier de la Légion d'honneur le 1er janvier 2020.

Evapotranspiration : les arbres ont-ils fini d’en suer ? - franceculture.fr 11.12.2019

https://www.franceculture.fr/personne/nathalie-de-noblet-ducoudre-0

Outre Nathalie de Noblet-Ducoudré, Damien Bonal, directeur de recherche à l'INRA participait à cette émission. Voici leurs conclusions.

Nathalie de Noblet-Ducoudré.

- ...il faut voir que si on déforestait l'intégralité des continents ou si on supprimait toute végétation des continents, on ne supprimerait pas toute la pluie des continents, et paradoxalement on ramènerait beaucoup plus de pluie des océans vers les continents, si on rendait la planète totalement désertique. On réduirait pratiquement à zéro l'évapotranspiration, mais la pluie ne diminuerait que d'un facteur d'1,5 par exemple. (...)

LVOG - Autrement dit cela n'influerait pratiquement pas sur les précipitations. Avant elle avait affirmé que seulement un tiers de la vapeur d'eau transporté vers les continents provenait des océans. Autre paradoxe ou plutôt contradiction, en cas de suppression de la totalité de la végétation, les océans suppléeraient en terme de pluie à l'absence d'évapotranspiration sur les continents, mais pas quand il y a déforestation partielle, étrange, non ?

- L'état de nos connaissances sur la distance du transport de la vapeur d'eau, le mécanisme on le connaît, mais la précision est quelque chose qui nous manque encore et qui nous fait encore cruellement défaut.

LVOG - A quel niveau situe-t-elle cette absence de précision ? Tout cela me semble bien obscure.

Elle nous a gratifié de chiffres spectaculaire, je cite : "A l'échelle du globe, nos continents transpirent ou évapotranspirent 74.000 kilomètres cube d'eau par an, c'est-à-dire 74 millions de milliards de litres d'eau", je me demande comment ils ont pu effectuer ce calcul, et comment ils ont pu établir avec certitude que les deux tiers de cette eau provenaient des continents, et non des océans qui couvrent les trois quart de la superficie de la planète.

Le journaliste

Il y a un autre paradoxe non plus quant à la déforestation, mais quant à la concentration de CO2 atmosphérique, puisqu'il y a un lien entre le CO2 et la transpiration, plus il y a de CO2 plus il y a de transpiration, mais en même temps plus il y a de CO2, plus il y a de production de biomasse, donc plus de feuillage, donc si il y a plus de feuillage, plus il y a de transpiration, cela veut dire que toute ces rétroactions on ne les maîtrise pas très très bien.

Damien Bonal

Tout à fait, disons qu'on les maîtrise à partir d'équations de façon un peu théorique, on les a assez bien compris ces relations (...), mais à l'échelle d'un écosystème ou continental, non, aujourd'hui on ne les maîtrise pas...

Néologie de la terreur climatique.

L’écoanxiété serait "un terme qui fait désormais partie de notre vocabulaire courant", parce que "tous les voyants sont au rouge en matière de changements climatiques". (Source : lactualite.com 30.12)

LVOG - Ce serait plutôt ce genre de fanatiques qui auraient de quoi nous rendre anxieux.

Une menace imminente pourrait faire sombrer l'industrie mondiale de 20.000 milliards de dollars - sputniknews.com 04.01

Principles for Responsible Investment (PRI), un réseau international d’investisseurs représentant 86.000 milliards d’actifs sous gestion, craint que le secteur de l’énergie fossile subisse de lourdes pertes financières à cause d’une transition écologique trop brutale imposée par les gouvernements.

«Il est très peu probable que les gouvernements laissent le monde s’enfoncer vers les 2,7°C sans être contraints d’agir avec force plus tôt», a indiqué la présidente de PRI, Fiona Reynolds, dans un communiqué daté du 21 novembre. Selon elle, les gouvernements ont trop tardé à prendre des mesures fortes. Elle prévoit que la réponse stratégique face à la multiplication des catastrophes liées au changement climatique sera une transition écologique «ferme, abrupte et désordonnée».

PRI a signalé que le secteur des combustibles fossiles pourrait perdre un tiers de sa valeur actuelle, à mesure que les réserves de charbon, de pétrole et de gaz deviennent peu à peu des actifs bloqués, c’est-à-dire qu’ils perdent de leur valeur. Les pertes du secteur énergétique mondial pourraient ainsi s’élever à 4.000 milliards de dollars (3.584 milliards d’euros), et à 20.000 milliards (17.921 milliards d’euros) pour l’ensemble du secteur industriel.

Les banques, compagnies d’assurances et les autres intermédiaires financiers sont mêlés aux secteurs du pétrole et du gaz. Au fur et à mesure que les actifs sont dépréciés, le coût financier pourrait se multiplier, a indiqué le journaliste Nick Cunningham pour le journal spécialisé Oil Price.

L’effet combiné d’une réévaluation massive des actifs et des dommages physiques croissants liés au changement climatique pourrait déclencher une crise financière. Par exemple, l’une des conséquences du changement climatique, la montée du niveau des océans, va entre autres frapper le marché immobilier le long des côtes. Cela va enclencher divers mécanismes: les gens déménagent, les compagnies d’assurance se retirent de ces zones, les investisseurs retirent leur capital.

Si le niveau de la mer monte de deux mètres d’ici 2100, les pertes sur l’immobilier aux États-Unis pourraient s’élever à 900 milliards de dollars (800 milliards d’euros), selon le rapport du think tank Center for American Progress. Au final, le secteur ne vaudra plus qu’une fraction de ce qu’il valait autrefois. Et il ne s’agit là que d’un seul aspect des conséquences du changement climatique. sputniknews.com 04.01

LVOG - Comme on peut le constater ici, l'agence de presse officelle russe adopte la même rhétorique que les agences de presse occidentales, AFP, AP, Reuters et Euronews principalement. Normal.

Quand réchauffement climatique rime avec pollution ou rend fou !

Réchauffement climatique : 74% des médecins observent une hausse des maladies - rtl.fr 03.01

74% des médecins observent une hausse des maladies leur paraissant en lien avec le climat. Malgré un manque de formation, les médecins prennent en compte les conséquences climatiques sur leurs patients.

Je tousse d’avantage, ça me gratte-là d’un coup et puis j’ai un goût bizarre dans la bouche quand je bois de l’eau du robinet, ça ne serait pas à cause de la pollution, ça docteur ? 78% des médecins interrogés confient devoir répondre davantage qu’hier à des questions du patient mettant en lien maladie et problèmes environnementaux.

Tel est le résultat d’un sondage réalisé par le magazine de presse médical Le Généraliste qui s’est intéressé à la manière dont les conséquences du changement climatique influent sur la pratique médicale. Un intérêt de la part du patient mais également du médecin qui doit désormais en tenir compte. De toute façon il n’a pas le choix, les pathologies changent en même temps que le climat évolue. rtl.fr 03.01

LVOG - On se demandera qu'est-ce qui est le plus inquiétant, leur fanatisme ou ce genre de discours qui tient du totalitarisme.

C'est étonnant, je vis en Inde du Sud depuis 1996 et je n'ai développé aucune pathologie, bien au contraire, et je peux vous dire que je ne supporte toujours pas mieux la chaleur. Ma fille est partie vivre à La Réunion et elle se porte très bien, et mon épouse indienne qui vit en France ne se porte jamais aussi bien que lorsqu'elle retourne en Inde.

Ce ne sont plus des phénomènes naturels, ce sont des "catastrophes climatiques".

Jakarta sous les eaux, le sud-est australien en feu - journaldelenvironnement.net 03 janvier

L’année 2020 débute sous le signe des catastrophes climatiques en Indonésie et en Australie. journaldelenvironnement.net 03 janvier

Ces psychopathes promettent de vous pourrir la vie 365j/365.

Le réchauffement, désormais présent au jour le jour - journaldelenvironnement.net 03 janvier

Au niveau mondial, météorologie et climat se rapprochent dangereusement: si les températures demeurent très variables au niveau régional, chaque journée écoulée depuis 2012 porte désormais l’empreinte du réchauffement en cours, révèle une étude publiée jeudi 2 janvier dans Nature Climate Change.

Le réchauffement climatique n’empêche pas que certaines régions connaissent des froids extrêmes, très en-dessous des normales saisonnières. En cause, le fait que la météorologie, qui porte sur le court terme, se distingue par sa grande variabilité. A l’inverse, le climat, qui a trait au long terme, se réchauffe inexorablement, et ce depuis plusieurs décennies.

Dans son étude, l’équipe de Reto Knutti, de l’Institut pour la science atmosphérique et climatique (Ecole polytechnique fédérale, Zurich), révèle que les frontières entre météorologie et climat sont en train de s’estomper. Pas au niveau régional: aux échelons locaux, il est encore impossible de discerner le réchauffement du bruit de fond météorologique. Au niveau mondial, c’est une autre paire de manches.

Une empreinte toujours plus marquée

Les chercheurs démontrent l’existence d’une empreinte climatique toujours plus forte, dépassant la variabilité météorologique naturelle, et ce aussi bien pour la température que pour le niveau d’humidité.

Leur analyse montre en effet que chaque journée écoulée depuis mars 2012 porte la marque du réchauffement climatique, du moins lorsqu’on analyse la météorologie mondiale.

La variabilité naturelle dépassée

Idem pour les années depuis 1999, ainsi que pour les mois depuis 2001: pour les premières comme pour les seconds, l’empreinte du réchauffement dépasse systématiquement la variabilité naturelle.

Selon les chercheurs, ces résultats viennent enrichir «la détection traditionnelle du changement climatique, tout en ouvrant des perspectives en termes de communication sur les évènements météorologiques locaux et sur le réchauffement mondial: au niveau local, les changements liés au réchauffement émergent au fil des décennies, alors qu’au niveau mondial, ils sont désormais détectés de manière instantanée». journaldelenvironnement.net 03 janvier

Inquisition. De quoi “encourager" l'obscurantisme.

Le véganisme est une «croyance» protégée par la loi, estime un tribunal britannique - LeFigaro.fr 4 janvier 2020

Cette décision implique que le véganisme peut désormais être protégé par la législation contre les discriminations.

La justice britannique du travail a jugé vendredi que le véganisme éthique constituait une «croyance philosophique» protégée par la législation contre les discriminations, dans le cadre d’une affaire sur un licenciement contesté. «Je suis totalement convaincu que le véganisme éthique constitue une croyance philosophique», a déclaré le juge Robin Postle, du tribunal prudhommal de Norwich (est de l’Angleterre, ndlr).

Un végan éthique ne consomme aucun aliment d’origine animale et refuse aussi toute exploitation animale (port de cuir, de laine ou utilisation de cosmétiques testés sur des animaux).

La loi de 2010 sur l’égalité définit la «croyance philosophique» comme une croyance authentique, et «non une opinion ou un point de vue basé sur l’état actuel des informations disponibles». Elle doit aussi être compatible avec la dignité humaine et ne pas entrer en conflit avec les droits fondamentaux d’autrui.

Ce jugement «contribuera à encourager le véganisme parce que les végans qui pourraient avoir peur de parler de leur croyance, qui pourraient ne pas se sentir bienvenus, se sentiront désormais valorisés», a réagi Jordi Casamitjana devant la presse, un résident londonien de 55 ans qui clame avoir été licencié pour ses convictions véganes. Cela aura «un effet domino», selon lui: avec plus de végans, cela aidera «plus d’animaux, l’environnement, la santé».

Toute insulte envers des végans éthiques «pourrait être perçue comme du harcèlement de la même manière qu’une insulte raciste ou sexiste peut être discriminatoire». AFP 4 janvier 2020

LVOG - Si vous faites des recherches pour apprendre comment le véganisme a pu se développer, vous découvrirez que les mêmes acteurs que le Green New Deal s'en étaient emparés, qui n'ont rien d'éthique évidemment, sans pour autant adopter cette pratique, cela allait de soi aussi.

Greenwashing ou la blanchisseuse du régime.

Je rappelle que ce blog censure systématiquement mes commentaires et qu'il est impossible de citer (notamment) le blog des climato-réalistes sans s'exposer à la même sanction.

Comment sauver la planète et nous sauver nous-mêmes par Chris Hedges - Les-Crises.fr 3 janvier 2020

Si vous ne lisez qu’un seul livre cette année, alors ce doit être celui de Roger Hallam « Common Sense For The 21st Century. Les-Crises.fr 3 janvier 2020

Les-Crises, son créateur et propriétaire est lié à la finance.

Les-Crises.fr - Qui sommes nous ?

- Diplômé de l’Institut de Science Financière et d’Assurances et de l’EM-Lyon, Olivier Berruyer est actuaire, profession chargée de la gestion du risque dans l’assurance et la finance, dont il a été membre de ce qui est un équivalent du “Conseil de l’Ordre” durant 4 ans. (Source : Les-Crises.fr)

Olivier Berruyer a su hisser Les-Crises parmi les sites des plus influent de la blogosphère française. (Source : Le Parisien)

Les-Crises est présenté comme le premier ou le second blog économique en France par son audience ou son influence, alors qu'en réalité, si vous vous connectez sur ce blog depuis des années, vous aurez observé qu'il ne publie pratiquement pas d'articles consacrés à l'économie ou à la marge uniquement. Voilà ce qui a aiguisé ma curiosité.

En réalité et contrairement à ce qu'il affirme, c'est un blog engagé qui essentiellement diffuse la propagande officielle, le reste du temps il produit (rarement) ou reproduit des articles inoffensifs où on peut déceler une multitude de contradictions, de telle sorte que la confusion qui en ressort ne permettra jamais aux lecteurs de pouvoir se faire librement une idée de la situation ou d'essayer de mieux la comprendre, ce qui l'amènera à s'en accommoder, à part cette explication ou cet objectif, je n'en ai pas trouvé d'autres.

Comme dans beaucoup de blogs et la plupart des partis politiques, les critiques que l'on peut lire ici ou là ne servent qu'à cautionner l'ordre établi, que leurs auteurs proposent d'amender à la marge pour soulager leur conscience ou satisfaire leurs besoins individuels, à la manière d'EELV ou du greenwashing si vous préférez.

Donc ce blog a cru bon de publier un article qui fait l'éloge du co-fondateur d'Extinction Rébellion, Roger Hallam. Voyons de quoi il retourne.

Qu'est-ce que Extinction Rébellion (suite) ?

"Un pur produit de l'establishment financier de la City" (Les Echos)

- Quand Extinction Rébellion s'attire la sympathie des hedge funds - lesechos.fr 21 octobre 2019

Le mouvement activiste de désobéissance civile pour le climat s'attire la sympathie de certains hedge funds. Chris Hohn, le fondateur du hedge fund TCI a fait un don au groupe. Il pourrait bénéficier aussi du soutien discret de la fondation pour une société libre de George Soros.

Sir Chris Hohn, le fondateur du hedge fund activiste TCI , et dont la fortune personnelle est estimée à 1,2 milliard de livres, a effectué un don de 50.000 livres au mouvement Extinction Rébellion . A cette somme s'ajoute un versement de 150.000 livres au travers de sa fondation (Children's Investment Fund Foundation).

Soros et la « crise climatique »

Selon Paul Homewood, qui tient un blog très critique des mouvements environnementaux, la fondation pour une société Libre de George Soros , ferait aussi partie des donateurs d'Extinction Rébellion, selon des documents internes. Le milliardaire, fondateur du plus célèbre hedge fund, le Quantum Fund, n'étant pas la figure la plus populaire au sein de la mouvance altermondialiste, le mouvement Extinction Rebellion serait resté discret sur cet embarrassant donateur.

Le mouvement Extinction Rebellion a connu une envolée de ses dons depuis ses coups d'éclat médiatiques à Londres. Il a collecté autour de 2,5 millions de livres lors des 12 derniers mois selon le « Financial Times ».

La personne en charge de la gestion des dons chez Extinction Rebellion est un pur produit de l'establishment financier de la City. Andrew Medhurst est un ancien trader sur les produits dérivés et passé par des établissements comme HSBC et Lloyds. Après une carrière de 30 ans dans la finance mondiale, il s'est « mis au vert ». lesechos.fr 21 octobre 2019

Continuons notre exploration de cet univers glauque de la finance, verte, s'il vous plaît.

Le 12 juillet, le Climate Emergency Fund créé par l’investisseur Trevor Neilson a réalisé un don de près de 550 000 euros à Extinction Rebellion US et aux mouvements de grève pour le climat, et la fille de l’ancien sénateur Robert Kennedy Rory Kennedy et Aileen Getty, une des héritières d’un empire pétrolier américain, s’est engagé à verser 350 000 dollars (316 000 euros) à XR

Trevor Neilson est le PDG de la société i(x) investments, co-fondée avec le petit-fils du financier milliardaire et 3e fortune mondiale, Warren E. Buffett. Il a aussi été directeur exécutif de la Global Business Coalition, une coalition de plus de 200 multinationales dédiée aux questions de santé et créée avec le fondateur de Microsoft Bill Gates, le financier George Soros et le fondateur de CNN Ted Turner. Ex-dirigeant de la Fondation Bill & Melinda Gates, Neilson a été nommé « Jeune leader global » par la Forum économique mondial et a servi à la Maison Blanche sous l’administration de Bill Clinton. novethic.fr 22.08.2019 ; valeursactuelles.com 02.10.2019 ; Libération 11.10.2019

Gail Bradbrook co-fondatrice du mouvement est à bien des égards celle par qui le soupçon arrive. Avant de lancer XR, elle a travaillé pour de nombreuses ONG très proches des milieux d’affaires et du pouvoir et notamment du gouvernement de Tony Blair. Cette apôtre des drogues « spirituelles » comme l’ayahuasca est une figure presque caricaturale d’un certain corporatisme new age. Elle n’est pas la seule militante de XR à avoir ce profil. Douglas Rushkoff, qui se définit comme « essayiste, écrivain, chroniqueur, conférencier, graphiste et documentariste » proche de la « cyberculture punk », ne fait pas mystère de donner des conférences grassement payées dans de grandes entreprises.

Le « capitalisme vert » n’est pas seulement le discours creux d’acteurs économiques qui ne veulent rien changer : c’est la stratégie par laquelle les capitalistes entendent s’approprier et financiariser l’inévitable transformation des sociétés humaines qui s’annonce. Dans The Right to Nature, un ouvrage remarquable paru récemment mais sans doute écrit avant l’émergence d’XR, Elia Apostolopoulou et Jose Cortes-Vazquez soulignent que l’emprise des multinationales sur la transition énergétique se légitime par des discours apocalyptiques qui suscitent une angoisse telle qu’on en viendrait à accepter d’être sauvé de la destruction par n’importe qui, à n’importe quel prix, fusse à celui de la dépossession et de l’oppression. blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau 10.10.2019

Instrumentalisation de l'atmosphère.

Australie: un phénomène naturel aggravé par le réchauffement - journaldelenvironnement.net 06 janvier 2020

A l’origine d’incendies gigantesques, la sécheresse australienne trouve son explication dans des oscillations naturelles de la circulation atmosphérique, aux effets aggravés par le réchauffement climatique, indique Météo-France. journaldelenvironnement.net 06 janvier 2020

En Belgique, si c'est une "spécialiste du soufisme" qui le dit...

Climat: un bon point pour le Conseil supérieur des programmes - journaldelenvironnement.net 06 janvier 2020

L’organe en charge de la préparation des programmes scolaires propose de renforcer la sensibilisation des plus jeunes aux changements climatiques, à l’érosion de la biodiversité et aux enjeux du développement durable. Reste à savoir si les professeurs suivront.

L’affaire a fait grand bruit. Chargé de toiletter l’enseignement du climat, de la biodiversité et du développement durable, des petites classes au collège, le conseil supérieur des programmes (CSP) avait choisi d’auditionner un large panel d’experts avant de prendre la plume. Entendre des voix différentes permet de se forger une opinion par soi-même, avait justifié la présidente du CSP, Souâd Ayada. La philosophe aura été servie. En plus de climatologues patentés, comme Jean Jouzel, Valérie Masson-Delmotte ou Laurent Bopp, la spécialiste du soufisme a tenu à écouter deux climato-sceptiques notoires, Vincent Courtillot et François Gervais.

Polémique.

Critiqué à l’extérieur, ce choix est assumé en interne: «on se doit d’écouter toutes les opinions exprimées par les scientifiques qui ont été auditionnés», confirmait dans un compte-rendu de réunion du conseil Béatrice Salviat, par ailleurs directrice adjointe de la fondation de coopération scientifique «La main à la pâte». Problème: les thèses climatiques défendues par Vincent Courtillot et François Gervais ont toutes été démontées par les climatologues. Il ne s’agit donc plus d’opinions mais d’inexactitudes voire d’erreurs scientifiques.

Pas d’ambiguïté

A commencer par la note d’orientation qui ne souffre d’aucune ambiguïté. «Le changement climatique, la réduction de la biodiversité et la préoccupation partagée du développement durable constituent aujourd’hui des enjeux majeurs: ils sont au cœur des débats de notre société et à l’origine des mobilisations récentes de la jeunesse», attaquent, d’emblée, les auteurs. Contrairement à qu’ont pu craindre les véritables climatologues, ni la note ni ses annexes n’entrouvrent la moindre porte vers un scepticisme, fut-il masqué par une pluralité des «opinions». «Les climato-sceptiques n’ont pas convaincu», se félicite François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et du climat à l’université de Liège.

Le but affiché de ses recommandations est sensibiliser précocement les élèves, de leur inculquer le respect de l’environnement et de les encourager à s’engager en faveur de la protection de la biodiversité, du climat. Le tout en leur offrant des perspectives acceptables. «Au terme de la scolarité, un enfant doit posséder les connaissances indispensables pour comprendre le réchauffement climatique, la destruction accélérée des écosystèmes naturels, et prendre la mesure des risques qui en découlent pour les sociétés humaines. [… ] Pour autant, il ne doit pas être enfermé dans une vision catastrophiste du monde.» Les professeurs, tous les professeurs, ont intérêt à se montrer convaincants.

Impliquer toutes les matières

De la gymnastique aux sciences de la vie, le CSP propose, en effet, d’impliquer toutes les matières des quatre premiers cycles. «C’est une grande ambition que d’avoir réussi à insérer dans tous les programmes de français, de sciences, de littérature, de langues des notions de climat, de biodiversité et de développement durable, se félicite l’académicien des sciences Pierre Léna. Même si pour ce dernier sujet, regrette le président d’honneur de la fondation La main à la pâte[1], on reste le plus souvent dans le domaine de l’incantatoire».

Nombre d’observateurs craignent toutefois que la vision systémique pâtisse de ce saupoudrage de climat, de biodiversité et de développement durable dans toutes les matières. «On va étudier l’océan en SVT, l’effet de serre en chimie, les forêts en géographie: ce morcellement des programmes ne permettra pas de donner une vision globale et systémique aux élèves», craint Pierre Léna «Il ne faut pas que le climat soit considéré comme un mécanisme naturel de plus. L’enseignement du changement climatique et de la biodiversité impose de fusionner les savoirs produits par les sciences sociales et les sciences de la terre», complète François Gemenne.

Si elle n’entrait pas dans la mission confiée au CSP, la question de la formation du corps enseignants à ce nouveau type d’enseignement apparaît comme primordiale à une sensibilisation réussie des petites têtes blondes aux questions touchant au Changement global. Reste à savoir si le ministère de l’Education nationale en a pris conscience. A moins que ce sujet ne fasse l’objet d’un prochain rapport ?

[1] Créée par Georges Charpak, Pierre Léna et Yves Quéré, la Main à la pâte est une fondation de coopération scientifique avec l’Education nationale. Chaque année, elle forme plusieurs milliers de professeurs à la science et met à leur disposition de nombreux outils pédagogiques. Elle anime aussi l’Office for Climate Education, organisation chargée de promouvoir et développer l’éducation au changement climatique. journaldelenvironnement.net 06 janvier 2020

- Le Journal de l'environnement fait partie de la multinationale Infopro Digital qui gère plus de 60 marques médias, 40 salons, 200 conférences et événements ainsi que plus de 60 logiciels et bases de données métiers. En mars 2018, Infopro Digital est présent dans 15 pays (Angleterre, Allemagne, Chine, Espagne, États-Unis, Belgique, Pays-Bas, Italie, Tunisie...). wikipédia.org

Sites du groupe : Red-on-line et Usine Nouvelle.

Red-on-line.

Qui sommes-nous ?

Red-on-line est un acteur majeur des solutions à l’international de veille réglementaire et de conformité en Hygiène-Sécurité & Environnement (HSE) et en Sécurité Alimentaire.

Couvrant plus de 45 pays, Red-on-line est le partenaire privilégié de grands acteurs industriels dans leur maîtrise des risques en EHS avec plus de 12 000 utilisateurs dans le monde. https://www.red-on-line.fr

Infopro Digital

Fondateur et président exécutif, Christophe Czajka.

Auparavant, Christophe était membre du comité de direction de Bertelsmann Springer et dirigeait l’activité information professionnelle. Il a une vaste expérience du management et des acquisitions de sociétés spécialisées dans l’information professionnelle.

Directeur général, Julien Elmaleh.

Avant de rejoindre Infopro Digital, Julien a été directeur financier chez Numericable et a passé près de dix ans chez Rothschild & Co à New York et à Paris.

Direction des marques médias et salons, Isabelle André.

Avant d’intégrer le groupe, Isabelle a passé près de trois ans au groupe Le Monde en tant que PDG du Monde interactif. Elle était CDO du groupe Le Monde. https://www.infopro-digital.com

Usine Nouvelle - "Agir pour le climat, entre éthique et profit " de Valéry Laramée de Tannenberg, rédacteur en chef du Journal de l’environnement.

Financement des think tank

On y apprend en effet que depuis une vingtaine d’années, les familles américaines Rockfeller, Bloomberg, Hewlett, Packard, Ford et quelques autres sont engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique, et financent des think-tanks comme le World Ressources Institute américain ou l’Institut français du développement durable et des relations internationales (Iddri)...

Le livre explique aussi comment les entreprises se rassemblent autour d’objectifs communs. Là, les géants des énergies fossiles au sein de la Oil and Gaz Climate Initiative, pour développer le captage de CO2 et réduire leurs émissions de méthane. Ici la RE100 où 155 multinationales s’engagent à ne plus consommer que des énergies renouvelables à plus ou moins long terme.

Poussées par des législations européennes notamment, le secteur automobile est contraint de basculer vers l’électrique. Et même l’aviation civile parle de neutralité carbone en 2050.

Epiphanie verte de la finance

Mieux, la finance serait plus climatique, comme le montre par exemple le lancement en décembre 2017 de l’initiative Climate Action 100+, regroupant près de 300 banques, églises, fonds de pensions voulant convaincre les 100 plus gros émetteurs de la planète (majors pétrolières en tête) de réduire à la fois leurs impacts sur le climat, mais aussi des risques que les conséquences du réchauffement font peser sur leurs actifs.

L’auteur revient aussi sur le marché du quota carbone et les enjeux de la fiscalité climat et jette un intéressant regard critique sur le "jeu trouble des organisations philanthropiques". (...)

Une bonne nouvelle néanmoins a été annoncée à New York. Sous l’impulsion d’Emmanuel Faber, le PDG de Danone, s’est lancée l’initiative One Planet Business for Biodiversity (OP2B) qui vise à promouvoir des pratiques agricoles alternatives pour protéger et restaurer la biodiversité au sein de leurs chaînes d'approvisionnement et de portefeuilles de produits de 19 entreprises, dont Barry Callebaut, Danone, Google, Kering, L'Oréal, Mars, McCain Foods, Nestlé et Unilever. Un pas vers un changement de mode de consommation et donc, peut-être, de mode de vie et de modèle que Valéry Laramée appelle de ses vœux dès la page de garde de son livre. usinenouvelle.com 28.09.2019

Soit vous vous soumettez à notre diktat, soit 90% de la population mondiale sera à la diète !

Le changement climatique bouleversera-t-il notre alimentation ? - France Inter 20 décembre 2019

La chronique "Detox" de Caroline Tourbe

Extrait. En pensant à l’augmentation des températures sur terre et en mer, à la modification du régime des pluies, au renversement des courants marins, à la migration des espèces marines, on imagine naturellement (Que son imagination est sous influence - LVOG), que tous ces bouleversements vont finir d’une manière ou d’une autre par se voir dans le contenu de nos assiettes. ("D’une manière ou d’une autre", c'est acquis sans preuves, peu importe. - LVOG)

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Ces dernières années, une multitude d’articles scientifiques a permis de détailler les déséquilibres attendus (ou déjà en cours) dans les mers et sur terre ("Attendus", car pour les miracles il faut être patient ! - LVOG). Mais ce qui reste très rare ce sont les études qui permettent de saisir les conséquences de tous ces petits changements dans la production alimentaire à l’échelle planétaire. (Les "études" sont très "rares", on ne sait rien ou presque, peu importe, on spécule sur le pire scénario. - LVOG)

Et tout d'un coup, le miracle s'est produit :

C’est tout l’intérêt d’une étude publiée à l’occasion de la COP25. En combinant des modèles climatiques avec des données mondiales sur la sécurité alimentaire, l’emploi et l’économie dans plus de deux cent quarante pays, des chercheurs internationaux ont mesuré l'effet du changement climatique sur les deux secteurs clés de l’alimentation : l’agriculture et la pêche. (Il n'existe que 198 pays reconnus par l’ONU dans le monde. - LVOG)

Cette étude - pilotée par Joachim Claudet (chercher au CNRS)- permet non seulement de mesurer l’évolution de la productivité de la pêche et de l’agriculture mais aussi les possibilités d’adaptation des différents pays du monde.

Résultat, si les températures augmentent en moyenne de 4,3°C d’ici la fin du siècle – (comme le prévoit le GIEC, si les émissions de gaz à effet de serre ne diminuent pas), les chercheurs estiment que plus de sept milliards de personnes seront affectées à la fois par une diminution des récoltes et des quantités de poissons pêchés, sans avoir vraiment le moyen d’y faire face. C’est à dire près de 90% de la population mondiale ! France Inter 20 décembre 2019

Dossier Iran.

- Macron appelle l'Iran à éviter toute "escalade militaire susceptible d’aggraver" l’instabilité régionale - AFP

- Mort du général Soleimani : l'Iran doit "renoncer à des représailles", assure Jean-Yves Le Drian - Franceinfo

- La France n'a "pas l'intention de retirer ses troupes d'Irak" - Le HuffPost

- Le chef du Pentagone dément le retrait des États-Unis en Irak - Le Huffington Post

- Les Etats-Unis nient vouloir quitter militairement l'Irak - Reuters

Les États-Unis ont envahi l’Irak en 2003 puis l’ont occupé jusqu’en 2011. Au plus fort de cette occupation, jusqu’à 170.000 soldats américains étaient postés dans le pays. Le 8 décembre 2011, les derniers militaires américains ont quitté l’Irak. Plusieurs milliers sont ensuite revenus en 2014 dans le cadre de la coalition anti-EI. huffingtonpost.fr 06.01

- Berlin pour une réaction européenne à la décision de Téhéran sur l'enrichissement - Reuters

- "Pas de guerre contre l'Iran": des manifestants défilent aux Etats-Unis - AFP 5 janvier 2020

En scandant "pas de guerre contre l'Iran" et "les USA hors du Proche-Orient", des manifestants se sont rassemblés samedi à Washington, New York et à travers les Etats-Unis après la frappe américaine qui a tué le puissant général iranien Qassem Soleimani.

Devant la Maison Blanche, ils étaient environ 200 à se rassembler à l'appel d'organisations de gauche. Derrière le mot d'ordre "Retrait des USA d'Irak maintenant! Et pas de guerre et de sanctions contre l'Iran!", elles avaient convoqué ces manifestations dans quelque 70 villes. AFP 5 janvier 2020

- Le parlement irakien vote pour la fin de l’accord avec la coalition internationale anti-Daech - sputniknews.com 05.01

Le parlement irakien a voté ce 5 janvier pour la fin de l’accord avec la coalition dans la lutte contre Daech et pour le retrait total des militaires étrangers du pays, soutenant ainsi l’initiative du Premier ministre, Adel Abdel-Mehdi. sputniknews.com 05.01

- Trump joue l'apaisement, le spectre d'une guerre avec l'Iran s'éloigne - AFP 08.01

Le président américain Donald Trump a joué mercredi la carte de l'apaisement après des tirs de missiles iraniens sur des bases abritant des soldats américains en Irak, se félicitant que Téhéran "semble reculer" et se disant prêt à la paix. AFP 08.01

- L'Otan indique à Trump que l'Alliance pourrait "contribuer davantage" au Moyen Orient - L'Express.fr 8 janvier 2020

Les Alliés pourraient "contribuer davantage" au Moyen Orient : c'est ce qu'a convenu ce mercredi le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, lors d'un entretien téléphonique avec Donald Trump.

Lors de cet appel, le président américain "a demandé" à Jens Stoltenberg une plus grande implication de l'OTAN dans la région et les deux hommes se sont accordés sur le fait "que l'OTAN pourrait contribuer davantage à la stabilité régionale", selon un communiqué de l'Alliance.

Dans une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, avant cet échange, le président américain avait demandé ce mercredi à l'OTAN de s'impliquer "beaucoup plus" dans la région, où les tensions s'accroissent.

L'Otan a condamné dans l'après-midi ces tirs de missiles iraniens, et a réitéré son appel à la retenue. "L'Otan exhorte l'Iran à s'abstenir de toute nouvelle violence", a affirmé Jens Stoltenberg sur Twitter. L'Express.fr 8 janvier 2020

- Trump annonce contre l'Iran de nouvelles sanctions économiques - huffingtonpost.fr 08.01

Il a également annoncé qu’il allait demander à l’OTAN de s’impliquer plus dans la région du Moyen-Orient. “Le monde civilisé doit envoyer un message fort et unifié en disant: ‘votre campagne d’atrocités et de meurtres ne sera plus tolérée dorénavant’”, a notamment déclaré Donald Trump. huffingtonpost.fr 08.01

- USA: La Chambre veut limiter les pouvoirs militaires de Trump - Reuters 08.01

Une résolution proposant de limiter les pouvoirs militaires de Donald Trump dans la crise avec l'Iran sera votée cette semaine à la Chambre des représentants, a annoncé mercredi sa présidente Nancy Pelosi.

"Pour accomplir notre devoir de protection du peuple américain, la Chambre proposera aujourd'hui une résolution sur les pouvoirs de guerre pour limiter les initiatives militaires du président contre l'Iran", dit-elle dans un communiqué. Reuters 08.01

LVOG - Encore une imposture. Trump a été conduit à prendre cette décision sur ordre du Pentagone et de l'Etat profond, tandis que les va-t-en-guerre du parti démocrate rêvent de bombarder l'Iran...

L’État profond US à la manoeuvre.

- Une faction iranienne propose 80 millions $ pour assassiner Donald Trump - Réseau Voltaire 6 janvier 2020

Un commentateur de la principale chaîne de télévision publique iranienne a déclaré que la Nation iranienne pouvait mobiliser 80 millions de dollars de récompense pour toute personne qui assassinerait le président états-unien Donald Trump.

Seule la voix du présentateur était audible tandis que les images montraient des millions d’Iraniens accompagnant la dépouille du général Qassem Soleimani. Ce message a largement été repris par la presse iranienne.

On ignore toujours quel est l’interlocuteur de l’État profond US dans l’État iranien. Réseau Voltaire 6 janvier 2020

Un rapport qui sort au moment opportun...

- Les Houthis pas responsables des bombardements de septembre en Arabie, selon un rapport - Reuters 9 janvier 2020

Les Etats-Unis, les puissances européennes et l'Arabie saoudite ont imputé les tirs du 14 septembre, qui ont touché les installations de Saudi Aramco à Abkaïk et Khouraïs, à l'Iran, bien que les Houthis les aient revendiqués. Téhéran nie toute implication.

"Malgré leurs affirmations contraires, les forces houthies n'ont pas lancé les attaques contre Abkaïk et Khouraïs le 14 septembre 2019", écrivent les experts indépendants désignés par l'Onu dans le rapport rédigé à l'intention du Comité des sanctions du Conseil de sécurité.

Dans leur rapport, les enquêteurs de l'Onu disent douter que les drones et les missiles de croisière utilisés le 14 septembre "aient une portée suffisante pour avoir été lancés du territoire yéménite sous le contrôle des Houthis".

"La commission note que les projectiles tirés en direction d'Abkaïk et de Khouraïs sont respectivement arrivés du nord-nord-ouest et nord-nord-est, et non pas du sud comme on pourrait s'y attendre dans le cas d'un lancement depuis le territoire yéménite", soulignent-ils.

Les enquêteurs, qui n'étaient pas chargés d'identifier les responsables, jugent en outre improbable que "ces armes relativement sophistiquées aient été développées et fabriquées au Yémen". Reuters 9 janvier 2020

LVOG - Ils "jugent en outre improbable", ils disent "douter", bref, des accusations fabriquées de toutes pièces.

Un "crash" qui intervient au moment opportun...

- Crash d'un Boeing 737 à son décollage de Téhéran en Iran - huffingtonpost.fr 08.01

L'avion affrété par une compagnie ukrainienne transportait 176 personnes. Il n'y a aucun survivant selon le président ukrainien.

Un Boeing 737 d’une compagnie ukrainienne transportant des passagers s’est écrasé ce mercredi 8 janvier au matin après son décollage de l’aéroport international de Téhéran à destination de Kiev, selon l’agence semi-officielle iranienne Isna.

Ukraine International Airlines a déclaré que l’appareil avait été fabriqué en 2016 et avait passé son dernier contrôle technique il y a deux jours. Elle n’a pas donné de détails sur les raisons du crash.

Les déclarations préliminaires des autorités iraniennes suggéraient une panne de l’avion, tandis que l’ambassade ukrainienne en Iran a mis en cause “une panne de moteur due à des raisons techniques”, disant exclure “la thèse d’un attentat terroriste”, avant de retirer ce passage de son communiqué. huffingtonpost.fr 08.01

Quand le "doute" ou la "conviction" se substituent aux faits ou aux témoignages pour formuler des accusations.

- Crash Ukraine International: l'avion a fait demi-tour après un "problème" - AFP 9 janvier 2020

Le Boeing 737 d'Ukraine International Airlines qui s'est écrasé mercredi à Téhéran, entraînant la mort de 176 personnes majoritairement irano-canadiennes, avait fait demi-tour après un "problème", selon les premiers éléments de l'enquête iranienne.

L'Organisation de l'aviation civile iranienne (CAO) dit que "le pilote n'a transmis aucun message radio [indiquant] des circonstances inhabituelles"

"Selon des témoins oculaires [...] un incendie a été observé dans l'avion et a gagné en intensité", indique le premier rapport d'enquête préliminaire de la CAO.

Après ce départ de feu d'origine encore indéterminée, l'avion a changé de direction, et, selon la CAO, il "était sur le chemin du retour à l'aéroport" quand il s'est écrasé dans un parc de loisirs près de Chahriar, ville située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la métropole téhéranaise.

La CAO laisse entendre que parmi les témoins de l'incendie figurent des personnes au sol et d'autres à bord d'un appareil qui se serait trouvé au-dessus du Boeing au moment du début de drame. AFP 9 janvier 2020

- Crash aérien à Téhéran: Trump fait part de ses "doutes" - AFP 9 janvier 2020

Le président des Etats-Unis Donald Trump a fait part jeudi de ses "doutes" sur les raisons du crash d'un Boeing en Iran alors que, selon plusieurs médias, des responsables américains ont la conviction que l'avion a été abattu par erreur. AFP 9 janvier 2020

- Crash en Iran: Kiev étudie sept thèses dont celle d'un missile - AFP 9 janvier 2020

- Le crash du Boeing ukrainien dû à un missile iranien tiré par erreur ? - euronews 9 janvier 2020

L'Iran est-il responsable du crash du Boeing 737 d'Ukraine International Airlines, un drame qui a fait 176 morts ? C'est du moins ce qu'ont affirmé ce jeudi deux responsables américains. euronews 9 janvier 2020

Etats-Unis. Le totalitarisme, c'est pour votre bien-être, votre sécurité, la paix, la démocratie.

- Quand le gouvernement américain évite d'expliquer la menace "imminente" que présentait Qassem Soleimani - Franceinfo 8 janvier 2020

Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a défendu dans plusieurs interviews la légalité de la frappe américaine qui a tué le général iranien Qassem Soleimani. Mais ses explications sur la réelle menace que représentait cet homme sont restées vagues. Franceinfo 8 janvier 2020

- Donald Trump veut assouplir une loi environnementale pour accélérer des grands chantiers - francetvinfo.fr 09.01

Donald Trump a présenté, jeudi 9 janvier, une réforme visant à limiter, voire supprimer, les études d'impact environnemental préalables aux grands projets d'infrastructures, allant des autoroutes aux oléoducs. Cette décision s'inscrit dans le mouvement de déréglementation qu'il a engagé en 2017.

En vertu d'une loi promulguée en 1970 par Richard Nixon, le National Environmental Policy Act (loi nationale sur l'environnement, NEPA), tout projet de construction majeur aux Etats-Unis doit être précédé d'une étude d'impact environnemental menée par l'agence fédérale compétente, le Congrès ayant à l'époque voulu encourager "une harmonie productive et plaisante entre l'homme et son environnement". francetvinfo.fr 09.01

- Trump décroche 3,6 milliards pour son mur à la frontière avec le Mexique - Le HuffPost 9 janvier 2020

Donald Trump s’est félicité ce jeudi 9 d’une décision de justice l’autorisant à puiser 3,6 milliards de dollars dans le budget du Pentagone pour la construction du mur à la frontière avec le Mexique, une promesse de campagne qui peine à voir le jour. Le HuffPost 9 janvier 2020




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Libye

- La migration de jihadistes depuis la Syrie vers la Libye a commencé - Réseau Voltaire 30 décembre 2019

Conformément à l’accord négocié entre les présidents tunisien et turc, Kaïs Saïed et Recep Tayyip Erdogan, le jour de Noël, la migration de jihadistes depuis la Syrie via la Tunisie vers la Libye a commencé [1].

C’est un juste retour de balancier quand on se souvient que l’Armée syrienne libre avait été créée par les jihadistes du Groupe islamique combattant en Libye (GICL), qui s’étaient battus pour Al-Qaïda en Iraq, puis pour l’Otan en Libye [2].

Selon Middle East Eye, La division Sultan Murad et les brigades Suqour al-Sham (Faucons du Levant) et surtout Faylaq al-Sham (Légion du Levant) (photo) sont déjà en cours de transfert [3]. L’OSDH, une association britannique liée aux Frères musulmans, a confirmé l’arrivée des premiers 300 combattants à Tripoli.

La division Sultan Mourad est composée de Turkmènes syriens. Les Faucons du Levant comprennent nombre de combattants français et la Légion du Levant est une imposante armée d’au moins 4 000 hommes. Ce dernier groupe est directement affilié aux Frères musulmans égyptiens.

La Turquie a proposé à de nombreux autres groupes de jihadistes de suivre cette migration et de se sauver ainsi avant la libération du gouvernorat d’Idleb par l’Armée arabe syrienne.

Les jihadistes envoyés en Libye sont censés équilibrer les forces en présence en soutenant le gouvernement installé par l’Onu, tandis que des éléments de la Force de réaction rapide soudanaise et des mercenaires russes appuient le gouvernement de Bengazi.

[1] « La Turquie négocie le transfert massif de jihadistes vers la Libye », Réseau Voltaire, 27 décembre 2019.

[2] « Des islamistes Libyens en Syrie pour "aider" la révolution », par Daniel Iriarte, ABC (Espagne) ; « L’Armée syrienne libre est commandée par le gouverneur militaire de Tripoli », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 décembre 2011.

[3] “Turkey to send Syrian rebel fighters to battle Haftar in Libya”, Ragip Soylu & Harun al-Aswad, Middle East Eye, December 27, 2019.

- Préparation d’une nouvelle guerre - Réseau Voltaire 7 janvier 2020

L’arrivée de nouvelles armes et de nouveaux combattants en Libye annonce une nouvelle guerre contre la population. En réalité, la situation ne s’est jamais calmée depuis l’attaque de l’Otan conformément à la stratégie Rumsfelf/Cebrowski de guerre sans fin. En franchissant une étape supplémentaire, les protagonistes ne résoudront rien, mais étendront la zone de conflit.

par Thierry Meyssan

Tous s’accordent à reconnaître que la situation dramatique actuelle de la Libye et du Sahel est la conséquence de l’intervention illégale de l’Otan en 2011. Pourtant rares sont ceux qui ont étudié cette période et tenté de comprendre comment on en est arrivé là. À défaut de réflexion, on se dirige donc vers une nouvelle catastrophe.

Il importe de conserver à l’esprit plusieurs faits que l’on s’obstine à oublier :

- La Jamahiriya arabe libyenne, créée par un coup d’Etat particulièrement peu sanglant, n’était pas une prise de pouvoir par un dictateur névrosé, mais une œuvre de libération nationale face à l’impérialisme britannique. C’était aussi l’expression d’une volonté de modernisation qui se traduisit pas l’abolition de l’esclavage et une tentative de réconciliation des populations arabes et noires d’Afrique.

- La société libyenne est organisée en tribus. Il est donc en l’état impossible d’y installer de démocratie. Mouamar Kadhafi avait organisé la Jamahariya arabe libyenne sur le modèle des communautés de vie imaginées par les socialistes utopiques français du XIXème siècle. Ce qui revenait à créer une vie démocratique locale, mais à abandonner cet idéal au niveau national. D’ailleurs la Jamahiriya est morte de ne pas avoir de politique d’alliances et donc de ne pas pouvoir se défendre.

- La Coalition qui a attaqué la Libye était dirigée par les USA qui ont masqué leur véritable objectif à leurs alliés durant tout le conflit et les ont placés devant le fait accompli (leading from behind). Après avoir clamé durant des mois qu’il n’était surtout pas question de faire intervenir l’Otan, c’est cette structure qui a commandé les opérations. Jamais Washington n’a tenté ni de protéger les civils, ni d’installer un gouvernement à sa botte, mais au contraire d’y installer des rivaux et d’empêcher la paix par tous les moyens (doctrine Rumsfeld/Cebrowski).

- Il n’y a jamais eu de révolution populaire contre la Jamahiriya, mais l’intervention d’Al-Qaïda au sol, le réveil de la division entre la Cyrénaïque et la Tripolitaine et l’intervention coordonnée par l’Otan (les Alliés dans les airs, la tribu des Misrata et les Forces spéciales qataries au sol).

Dès lors, la rivalité entre le gouvernement de Tripoli et celui de Benghazi renvoie à la division du pays avant 1951 en deux États distincts, la Tripolitaine et la Cyrénaïque, puis au réveil de cette division lors de l’agression de l’Otan. Contrairement à la réaction que l’on a spontanément, il ne s’agit pas aujourd’hui pour rétablir la paix de soutenir un camp contre un autre, mais au contraire d’unir les deux camps contre les ennemis du pays.

Actuellement, le gouvernement de Tripoli est soutenu par l’Onu, la Turquie et le Qatar, tandis que celui de Benghazi l’est par l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, la France et la Russie. Fidèles à leur stratégie, les Etats-Unis sont le seul pays à soutenir les deux camps à la fois pour qu’ils s’entretuent indéfiniment.

Le principe d’une intervention militaire turque a été adopté par la Grande Assemblée nationale, à Ankara le 2 janvier 2020. Il peut être interprété de trois manières qui se cumulent :

- La Turquie soutient la Confrérie des Frères musulmans au pouvoir à Tripoli. Ce qui explique le soutien du Qatar (favorable à la Confrérie) au même gouvernement et l’opposition de l’Égypte, des Émirats et de l’Arabie saoudite.

- La Turquie développe ses ambitions régionales en s’appuyant sur les descendants des anciens soldats ottomans de Misrata. C’est pourquoi elle soutient le gouvernement de Tripoli après la prise de la capitale, en 2011, par la tribu des Misrata.

- La Turquie utilise les jihadistes qu’elle ne peut plus protéger à Idleb (Syrie). C’est pourquoi elle les transfère en Tripolitaine et partira à l’assaut de Benghazi.

L’intervention turque est légale en droit international et s’appuie sur la demande du gouvernement de Tripoli légalisé par l’accord de Skhirat (Maroc), le 17 décembre 2015, et la résolution 2259 du 23 décembre 2015. Au contraire, toutes les autres interventions étrangères sont illégales. Ceci alors même que le gouvernement de Tripoli est composé par les Frères musulmans, Al-Qaëda et Daesh. On assiste donc à une inversion des rôles, les progressistes se trouvant désormais à l’Est du pays et les fanatiques à l’Ouest.

Pour le moment, on ne trouve que quelques soldats turcs du côté du gouvernement de Tripoli, mais des soldats égyptiens, émiratis, français et russes du côté de Benghazi. L’annonce de l’envoi officiel de quelques soldats turcs supplémentaires ne changera pas grand-chose à cet équilibre, mais le transfert de jihadistes peut concerner des centaines de milliers de combattants. Il peut renverser l’échiquier.

Rappelons que, contrairement la narration occidentale, ce sont les combattants libyens d’Al-Qaëda et non pas des déserteurs syriens qui ont créé l’Armée syrienne libre au début de la guerre contre la Syrie. Le voyage retour de ces combattants est prévisible.

Seuls les milices syriennes turkmènes et la Légion du Levant (Faylaq al-Sham) se sont mises en mouvement, soit environ 5 000 combattants. Si cette migration se poursuit via la Tunisie, elle pourrait durer plusieurs années jusqu’à la libération totale du gouvernorat d’Idleb. Ce serait une excellente nouvelle pour la Syrie, mais une catastrophe pour la Libye en particulier et le Sahel en général.

On retrouverait en Libye la même situation qu’en Syrie : les jihadistes soutenus par la Turquie, face aux populations locales soutenues par la Russie ; les deux puissances évitant soigneusement de s’affronter directement tant que la Turquie est membre de l’Otan.

En s’installant à Tripoli, la Turquie contrôle désormais le second flux de migrants vers l’Union européenne. Elle pourra donc renforcer le chantage qu’elle exerce sur Bruxelles avec son propre flux depuis la Turquie.

En l’absence de frontières physiques, les armées jihadistes ne manqueront pas de déborder dans le désert, de la Libye sur l’ensemble du Sahel. Elles rendront les pays du G5-Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) encore plus dépendants des forces anti-terroristes françaises et de l’Africom. Elles menaceront l’Algérie, mais pas la Tunisie, déjà aux mains des Frères musulmans et gérant le transit des jihadistes à Djerba.

Les populations sunnites du Sahel seront alors épurées et les chrétiens sahéliens seront expulsés comme l’ont été les chrétiens d’Orient.

Viendra un moment où les armées jihadistes traverseront la Méditerranée ; les îles italiennes (notamment Lampedusa) et Malte étant à environ 500 milles nautiques. La VIème Flotte US interviendra immédiatement pour les repousser en vertu des Traités de l’Atlantique-Nord et de Maastricht, mais le chaos gagnera inévitablement l’Europe occidentale. Il ne restera alors aux Européens qui ont renversé la Jamahiriya arabe libyenne que leurs yeux pour pleurer.


Le 12 janvier 2020

CAUSERIE ET INFOS

La putréfaction du capitalisme a atteint tous les secteurs d'activité et tous les rapports sociaux, bref, l'ensemble des activités humaines sont concernées, et elle est en voie de s'étendre à l'ensemble de l'humanité menaçant ainsi sa survie.

C'est une question de vie ou de mort. Le niveau de conscience politique (et d'organisation) doit impérativement s'élever au niveau de la mondialisation du capitalisme.

Du coup, les conditions pour le combattre et l'éradiquer de la surface de la planète ont été modifiées et se sont considérablement complexifiées, au point qu'une prise de conscience partielle ou isolée des maux engendrés par la survie du capitalisme ne permettra jamais de parvenir à la conclusion qu'il faut l'abattre, si on ne parvient pas à prendre conscience que son rôle historique est achevé.

Le capitalisme fait l'objet d'une mystification digne d'un conte de fées, de sorte que les peuples croient qu'ils lui sont redevables de leur relatif bien-être ou qu'il serait à l'origine des progrès réalisés par la civilisation humaine, pour finalement lui vouer un véritable culte qui rythme leur mode de vie et de penser ou a littéralement envahi leurs cerveaux et dicte leur comportement.

Intégrer ce constat dans notre analyse, démonter point par point cette interprétation idyllique et frauduleuse à caractère idéologique du capitalisme, permet d'établir avec précision à quel niveau se situe le niveau de conscience atteint par chacun de nos interlocuteurs, à quel niveau se situe les liens avec le capitalisme des différents acteurs politiques, autrement dit, cela permet de déterminer quels sont les vrais et les faux amis de notre cause, à quel degré l'idéologie capitaliste les influence, à quel degré d'adaptation au capitalisme ils sont parvenus, ainsi que les avantages qu'ils en attendent en retour sans se soucier des conséquences nuisibles qui découlent de la survie du capitalisme, dès lors qu'elles ne les concernent pas directement en fonction de leur statut social ou de la place qu'ils occupent dans le mode de production et la société.

Bien entendu, on sait par avance que peu de travailleurs sont susceptibles d'accéder à cette vison globale du processus historique dans lequel le capitalisme s'insère, et on n'a nullement l'intention de prétendre ici que la majorité ou l'ensemble des travailleurs pourraient en prendre conscience en dehors du déroulement d'un processus révolutionnaire...

En revanche rien n'interdit de penser que les travailleurs les plus avancés, les plus évolués, les plus conscients pourraient accéder à ce niveau de conscience supérieur, parce qu'ils détiennent la capacité de se débarrasser des dernières illusions qu'ils ont encore dans le capitalisme. A condition et à condition seulement, de replacer le développement du capitalisme au sein du processus historique dont il est une composante ou une étape, car c'est le seul moyen pour pulvériser en miettes la mystification dont il a fait l'objet et qui les y rattache encore, afin d'arriver à concevoir que finalement absolument rien ne permettait de justifier ou de légitimer, que l'homme aurait été voué à demeurer éternellement sous le joug du règne de l'exploitation de l'homme par l'homme, ou que le capitalisme aurait été l'ultime étape du développement de la civilisation humaine, car ce processus historique présentait la particularité de préparer les conditions qui permettraient de s'émanciper de cet horizon soi-disant indépassable du capitalisme, dont le mûrissement de la conscience politique des exploités et des opprimés constituaient la condition subjective essentielle.

Rassembler ces travailleurs, les organiser dans un parti, sur la base de cette prise de conscience et de cet objectif qui correspond au socialisme, voilà notre tâche, et la seule dont nous somme comptable.

Sur quoi est basée cette analyse ? Une simple observation.

Le mouvement ouvrier s'est gangrené, profondément divisé, putréfié, disloqué, au profit principalement des ONG ou des associations qui ont pour fonction de détourner les travailleurs de la lutte de classe contre le régime en place. Ils les invitent à participer à la grande illusion qui consiste à leur faire croire que le capitalisme pourrait être amélioré ou réformé, en les engageant à combattre les conséquences de ses excès ici ou là pendant qu'ils s'aggravent ailleurs sans qu'ils s'en soucient.

Les mal nommés réseaux sociaux complètent utilement le tableau en encourageant chacun à s'exprimer, de sorte que chacun aura l'impression trompeuse de vivre dans une société plus démocratique, alors qu'en réalité elle se dirige à grand pas dans la direction inverse. Ce procédé tend à favoriser l'atomisation ou l'individualisation de chaque travailleur au détriment du développement de leur prise de conscience d'appartenir à une seule et unique classe sociale et que leurs intérêts sont communs.

Quant au nihilisme, qui se nourrit naturellement de l'ignorance ou de l'inconscience ambiante, il vient achever cette oeuvre destructrice en participant à la remise en cause ou à la réécriture permanentes du passé et des connaissances acquises, de sorte que tous les repères qui permettaient de s'orienter pour progresser ou pour tenter de comprendre la situation s'évanouissent les uns après les autres, tandis que tous les rapports qui structuraient la société s'effondrent pour finalement ne laisser place qu'à la médiocrité et à la désolation, à un vide qu'en réalité ceux qui détiennent le pouvoir viennent combler ou occuper autoritairement en totalité, la société toute entière se désagrégeant et se dirigeant droit vers une forme de totalitarisme qu'aucune force ne semble pouvoir arrêter. Rien de tel pour se démoraliser, briser les résistances, se résigner, pire, faire allégeance à ce régime ploutocratique despotique.

On comprendra facilement pourquoi dans de telles conditions, voué à une telle pression idéologique un travailleur isolé n'a aucune chance de comprendre ce qui est en train de se produire, et qui plus est de s'en sortir, il sera manipulé ou finalement broyé, réduit à l'état d'esclave docile ou impuissant.

Totalitarisme ou socialisme il faut choisir, pourquoi ?

Parce que nos ennemis ont assimilé le socialisme ou le communisme au totalitarisme, et parce que le socialisme est la seule alternative possible au capitalisme. Il est donc plus que tant ou le moment est particulièrement opportun d'expliquer à tous les travailleurs et tous les peuples qui ne supportent plus les conditions que leur impose le capitalisme, que ceux qui leur ont décrit le socialisme comme un régime failli ou criminel leur avaient menti une fois de plus, ce qui ne devrait plus les étonner. Et pourquoi leur avaient-ils menti ? Parce que le socialisme était la pire menace réelle et sérieuse pour le capitalisme, son cauchemar.

Cause à effet. Qui conteste que le processus historique se soit déroulé inconsciemment?

Même des ennemis farouches du socialisme l'admettent, la preuve.

Par Dr. Paul Craig Roberts - Mondialisation.ca, 07 janvier 2020

Paul Craig Roberts, 80 ans, économiste et journaliste américain, libertarien, membre du parti républicain, sous-secrétaire du Trésor dans l'administration Reagan au début des années 1980.

Ce qu'il dit, c'est que le capitalisme est plus nuisible qu'utile même si il y demeure attaché, ce témoignage a d'autant plus de valeur.

Craig Roberts - Les externalités négatives sont négligés par les économistes, et les conséquences involontaires des lois et des décisions politiques – en fait, toute décision, même celles qui semblent très rationnelles – peuvent être surprenantes. Je suis convaincu que les externalités négatives de la production capitaliste dépassent les profits et, dans certains cas, dépassent même les coûts de production. La loi la plus soigneusement étudiée, comme l’entreprise la plus soigneusement planifiée peuvent avoir des conséquences désastreuses. Essentiellement, lorsque les humains prennent des décisions, ils n’évaluent jamais totalement les conséquences de ce qu’ils font.

Lorsque le capitalisme est vu sous l’angle réel de son fonctionnement et non sous l’angle romantique que lui donne l’économie de marché, il est visiblement une force destructrice. Moins il est réglementé, plus il est une force destructrice.

La perte d’emplois dans une société détruit les échelles de la mobilité ascendante, augmentant ainsi l’instabilité sociale et politique, et la concentration de tous les gains de richesse aux mains des cadres et actionnaires des entreprises empêche la redistribution des revenus et nous ramène à l’époque pré-moderne, aux temps de l’aristocratie et des serfs.

LVOG - Si maintenant certains farouches partisans du capitalisme en arrivent à dresser ce constat, cela signifie que parmi les travailleurs un grand nombre en arrivent au même constat, ou tout du moins sont disponibles pour entendre ce genre de discours qui ne les choquera pas, et chercher une issue politique à la crise du capitalisme...

26 pages au format pdf

Nihilisme et totalitarisme. "On vivra dans un monde de pseudo connaissances".

LVOG - On y était déjà, c'est l'échelle qui a changé.

Parole d'internaute

1- "Une étude du MIT publiée dans la revue Science en mars 2018 montre que :

« Les mensonges se diffusent significativement plus loin, plus rapidement, plus en profondeur et de façon plus large que la vérité dans toutes les catégories d’information, avec des effets plus prononcés quand il s’agit de nouvelles erronées sur la politique. »

« Il a fallu à la vérité environ six fois plus de temps que le mensonge pour atteindre 1 500 personnes et 20 fois plus de temps que le mensonge pour atteindre une profondeur de cascade de 10. Comme la vérité ne s’est jamais répandue au-delà d’une profondeur de 10, nous avons vu que le mensonge atteignait une profondeur de 19 près de 10 fois plus vite que la vérité n’atteignait pas la profondeur de 10. Le mensonge a également diffusé de manière significativement plus large et a été retweeté par plus d’utilisateurs uniques que la vérité à chaque profondeur de cascade. »

https://science.sciencemag.org/content/359/6380/1146.full

Sur l’avenir de la vérité et de la désinformation en ligne, une étude effectuée par le Pew Research Center nous apprend que pour une majorité d’experts, dans les 10 prochaines années, on ne sera pas capable de développer des méthodes qui vont pouvoir lutter contre la désinformation. On vivra dans un monde de pseudo connaissances sur le web qui circuleront sur la base d’informations vraies.

https://www.pewinternet.org/2017/10/19/the-future-of-truth-and-misinformation-online/

Autrement dit, la crise traversée par notre civilisation est bien plus grave et plus profonde que ce que l’on croit."

LVOG - C'est ce que répète souvent, mais à vrai dire, tout le monde ou presque s'en fout !

2- "La preuve: 75% d’entre eux croient dur comme fer que l’électricité nucléaire est une source majeure de production de CO2. En l’occurence ici, un mensonge par omission et tour de passe passe des Verts, pas à une contradiction près."

LVOG - C'est un exemple valable.

Dossier retraites.

"Tout ça, c’est un vrai bulldozer sur nos acquis" : les manifestants loin d'être satisfaits du retrait provisoire de l'âge pivot. - Franceinfo 11.01

Le Premier ministre, Edouard Philippe, s'est dit samedi "disposé à retirer", sous conditions, l'âge pivot de 64 ans du projet de réforme des retraites dans un courrier aux partenaires sociaux, un geste bien accueilli par les syndicats réformistes.

Mais les membres de l'intersyndicale formée de la CGT, FO, la FSU, Solidaires, la CFE-CGC et trois organisations de jeunesse continuent à réclamer "le retrait de ce projet".

Le retrait provisoire de l'âge pivot annoncé par Edouard Philippe, c'est très loin d’être suffisant pour les manifestants à Paris.

La CGT revendique 150 000 personnes dans les rues de Paris, samedi 11 janvier, contre 21 000 pour la préfecture. Au niveau national, le ministère de l'Intérieur a compté 150 000 personnes, contre 500 000 pour la CGT.

Au terme de ce samedi de mobilisation à travers la France, l'intersyndicale opposée à la réforme des retraites du gouvernement appelle à une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations le 16 janvier, la 6e après celles des 5, 10 et 17 décembre, 9 et 11 janvier. Franceinfo 11.01

LVOG - Pour un samedi c'est très peu, le contrecoup sans doute des journées d'action morcelées pour faire passer cette contre-réforme scélérate.

En complément

- Nancy : Un délégué syndical se suicide sur son lieu de travail dans un supermarché - 20minutes.fr 11.01

Un délégué syndical FO s’est suicidé samedi matin sur son lieu de travail, un hypermarché (E. Leclerc - Ndlr) de Vandoeuvre-lès-Nancy ( Meurthe-et-Moselle), laissant une lettre où il met en cause, notamment, des difficultés professionnelles, a-t-on appris de sources concordantes. Les images de vidéosurveillance du magasin ont montré l’homme tirant un transpalette dans le rayon où il travaillait, s’arrêtant pour sortir une arme et la retournant vers lui-même avant de tirer, a confirmé le procureur de la République de Nancy, François Pérain.

Les faits se sont déroulés peu après 5 h 00, heure à laquelle ce salarié avait commencé son travail. Sur le corps « a été retrouvée une lettre expliquant son geste et faisant état de difficultés dans le cadre de son travail ainsi que de difficultés personnelles », a indiqué François Pérain. 20minutes.fr 11.01

L'écologie politique est une composante de la société ouverte de Soros.

Macron le 10 janvier devant les membres de la Convention citoyenne pour le climat : "Je crois que le modèle d'une économie de marché ouverte est compatible avec l'écologie". (AFP 11.01)

Capitalisme, stop ou encore ?

Ils vous manipulent sous toutes les coutures, y compris génétiquement.

LVOG - L'économie de "marché ouverte" vous souhaite bon appétit. La question qui tue ceux qui la posent :

- "Viande spaghetti" : faut-il s'inquiéter des filets de poulet qui s'effilochent sous vos yeux ? - Franceinfo 10 janvier 2020

Depuis une dizaine d'années, les abattoirs découvrent des anomalies dans la chair de volailles élevées de manière intensive.

Une équipe de France 2 aux Etats-Unis a constaté, dans les rayons des supermarchés, la vente de blancs de poulet présentant d'étranges lignes blanches. Après le déballage, surprise : certains de ces filets se désagrègent entièrement.

"On appelle cela de la 'viande spaghetti'", explique Rachel Dreskin, directrice de la branche américaine de l'association de défense des animaux d'élevage Compassion in World Farming (CIWF). "La fibre musculaire est cassée et ça donne une texture qui ressemble aux spaghettis. Les poulets grossissent tellement et tellement vite que leur corps ne fournit pas assez d'oxygène et de nutriments à la fibre musculaire, qui se dégrade et devient filandreuse." La vidéo parle d'elle-même.

En près de soixante ans, le poids des poulets américains a été multiplié par quatre, tandis que la durée d'élevage a presque été divisée par deux. La faute aux hormones ? Perdu, celles-ci sont interdites pour les volailles aux Etats-Unis. Pas de trace de gavage non plus. Ces poulets au gabarit XXL sont le fruit de manipulations génétiques, qui consistent à croiser les bêtes les plus imposantes, pour donner naissance à des géants. Avec, à la clé, des effets secondaires peu ragoûtants.

Le phénomène est mondial. Un filet français sur dix atteint de "spaghettisme"

La France n'est pas épargnée. Ces 40 dernières années, la consommation individuelle de volaille a presque doublé en métropole, dopée par le poulet, selon un récent rapport du ministère de l'Agriculture. Le produit phare du secteur est devenu l'escalope vendue à la découpe, d'où l'appétit des industriels pour les poulets avec un rendement en filets élevés.

Dans un article présenté en mars 2019 aux Journées de la recherche avicole, cinq chercheuses de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) ont décrit un "lien" entre les "nouvelles pratiques" visant à "alourdir les poulets à croissance rapide" et l'apparition, "depuis une dizaine d'années", de "plusieurs défauts" affectant principalement les filets de poulet. Quatre anomalies principales ont été listées : le "white striping", qui "correspond à la présence de stries blanches" sur la viande, le "wooden breast", caractérisé par "une texture plus dure" par endroits, l'"Oregon disease", notable à la couleur verte des aiguillettes, et enfin les filets "spaghettis", "dont les fibres musculaires se dissocient les unes des autres".

En France, la fréquence de ces défauts a été mesurée, dans une enquête de 2017 portant sur 123 lots. Elle a révélé que "66% des filets présentaient le défaut de 'white striping' (dont 15% à un degré sévère), 53% présentaient le défaut de 'wooden breast' (dont 22% à un degré sévère) et 11% des filets étaient atteints du défaut 'spaghetti'", relèvent les chercheuses de l'Inra. L'incidence du problème des "aiguillettes vertes" n'était que de 0,33%.

...des conséquences nutritionnelles existent : cette viande est plus grasse. "Il est avéré qu'on retrouve moins de protéines nobles, plus de collagène et plus de lipides", note Elisabeth Baéza-Campone, chercheuses de l'Inra.

La principale victime de cette course au rendement est l'animal. "Les défauts observés s'apparentent à une myopathie. Des cellules de graisse remplacent des fibres musculaires. Les volailles, plus lourdes, ont un centre de gravité déplacé vers l'avant et vont moins bien marcher." Le développement du squelette ne suit pas le rythme imposé et, faute de place en longueur ou en hauteur, les filets croissent en épaisseur. Franceinfo 10 janvier 2020

LVOG - Ils ajoutaient dans cet article, que lorsque ces défauts étaient trop visibles cette barbaque immonde était envoyée aux usines de pâtés pour chien et chat, bref, vous voyez pour quoi ils nous prennent, et il faudrait les ménager ?

Ils ne se sont jamais autant goinffrés !

- CAC 40 : versements record aux actionnaires en 2019 - Les Echos 9 janvier 2020

A 60 milliards d'euros, les liquidités restituées aux actionnaires du CAC 40 dépassent le niveau record de 2007. Elles ont augmenté de 12 % par rapport à l'année dernière. Compte tenu des bons résultats 2019 attendus, les dividendes et les rachats d'actions devraient encore progresser cette année.

Les actionnaires des groupes du CAC 40 n'ont jamais été aussi bien rémunérés. En 2019, les champions de la cote parisienne leur ont redistribué plus de 60 milliards d'euros, dont 49,2 milliards sous forme de dividendes, un record, selon la dernière étude annuelle réalisée par les auteurs de la lettre Vernimmen.net. Les rachats d'actions, eux, ont atteint 11 milliards d'euros, un montant comparable à celui de 2018.

Ces versements record sont en très nette hausse (+12 %) par rapport à l'année dernière . Il aura fallu attendre 2018 pour que les distributions aux actionnaires approchent à nouveau leurs niveaux de 2007. Cette fois, ils sont largement dépassés. « Cela rappelle en creux la violence de la dernière crise financière : en 12 ans, les liquidités rendues par les quarante plus grands groupes cotés à Paris ont crû de seulement 0,5 % par an en moyenne », commente Pascal Quiry, professeur à HEC et co-auteur de la lettre spécialisée en finance avec Yann Le Fur.

Un signal positif sur la santé des groupes du CAC 40

Pour lui, cette distribution n'est pas surprenante, «compte tenu des très bons résultats des sociétés du CAC 40 à ce point du cycle. Hors éléments exceptionnels et non récurrents, les résultats nets ont augmenté de 7 % en 2018 ». Cette année-là, les entreprises ont dégagé un total de 88,5 milliards de profits, selon les chiffres compilés par EY pour « Les Echos » . L'activité , l'investissement et les marges opérationnelles étaient dans l'ensemble très bien orientés.

Autre signe positif, au-delà du montant absolu de redistributions : en 2018, la part des rachats d'actions est restée relativement modérée. Ils ont été quasiment deux fois moins importants qu'en 2007 : 10,7 milliards contre 19,2 milliards, il y a 12 ans. « Cela montre une meilleure confiance dans l'avenir immédiat, car un dividende se réduit moins aisément qu'un programme de rachat d'actions », analyse Pascal Quiry. Un dividende ne s'augmente en effet qu'après mûre réflexion. Le risque est trop grand de décevoir les actionnaires en le baissant l'année suivante. Ainsi, lorsque l'environnement s'est dégradé entre 2007 et 2009, les dividendes ont seulement été réduits de 38 à 27 milliards d'euros, alors que les rachats d'actions, eux, ont disparu. La tendance devrait se poursuivre

« Il est probable que l'an prochain les chiffres que nous publierons seront encore meilleurs compte tenu de la progression des résultats 2019 que l'on entrevoit. » Compte tenu de leur part encore relativement modeste, les rachats d'actions pourraient alors progresser encore plus vite que les dividendes. Ils ne représentent que 18 % du total des redistributions aux actionnaires de 2019. Une proportion inférieure à ce que l'on observait par exemple en 2007, 2008, 2016 et 2018.

Distribution et investissement vont de pair

« Contrairement à ce qu'on entend parfois, aucun groupe du CAC 40 ne choie ses actionnaires au détriment du développement de son activité. »Le débat fait rage , tant en Europe qu'aux Etats-Unis. Les auteurs du Vernimmen se sont donc penchés sur l'investissement en immobilisations corporelles et incorporelles réalisé par les groupes du CAC 40, à l'exclusion des investissements financiers et de croissance interne.

A les entendre, le constat est sans appel. Pour ces sociétés largement internationales - souvent plus des deux tiers de l'activité -, des marges élevées et un endettement modéré « permettent de conjuguer dividendes et investissements dans un cercle vertueux ». L'idée selon laquelle « les groupes du CAC 40 sacrifieraient le montant de leurs investissements au versement de dividendes et aux rachats d'actions pour le plus grand profit d'actionnaires [...] est contredite par les chiffres », ajoutent-ils.

En 2018, les entreprises du CAC 40 ont non seulement reversé des liquidités record à leurs actionnaires mais ont aussi investi 82 milliards d'euros, soit 9,7 % de plus qu'en 2017. Autre illustration montrant que distribution et investissements vont de pair : ceux des groupes qui ont procédé aux dix plus gros versements, ont aussi davantage progressé (+16,3 %). « Plus les groupes du CAC 40 ont rendu des liquidités à leurs actionnaires en 2019, plus ils ont accru leurs investissements. »

Seulement 8 sociétés à l'origine de plus de la moitié des versements

Les trois groupes qui redistribuent le plus de capitaux propres à leurs actionnaires sont, comme souvent ces dernières années, Total (8,5 milliards d'euros), Sanofi (3,8 milliards), et BNP Paribas (3,7 milliards). Ils représentent à eux trois 27 % des volumes. En ajoutant cinq autres groupes (3,2 milliards pour Vivendi et AXA, 3 pour LVMH, 2,9 pour L'Oréal et 2,8 pour Engie), la barre des 50 % des fonds redistribués est franchie.

Ce n'est pas un hasard s'il s'agit souvent d'entreprises matures. « Elles génèrent des capitaux propres importants, que leur faible croissance et forte marge rendent inutiles en leur sein. Il est plus sain de les reverser à leurs actionnaires, plutôt que de les gaspiller en surinvestissements ou en placements oisifs de trésorerie et de priver ainsi de capitaux propres d'autres groupes qui en auraient besoin pour se développer et vers qui les dividendes et rachats d'actions de ces mastodontes seront réinvestis. »

Des dividendes en actions pour préserver la structure financière

« Aucun groupe du CAC 40 n'a dû s'endetter au-delà du raisonnable pour verser un dividende », poursuit le co-auteur du Vernimmen. Les groupes soucieux de ne pas mettre sous tension leur structure financière ou de préserver intacte leur capacité à réaliser des opérations de croissance externe - dans l'ensemble les groupes du CAC 40 sont peu endettés - ont souvent choisi de verser leur dividende en actions.

Total , notamment - qui n'a pas réduit son dividende depuis 1981 - ,y a eu recours à hauteur de 1,8 milliard (sur un total de 7,8 milliards de dividendes). Le paiement en actions lui a ainsi permis de maintenir son dividende constant en dépit des variations des cours du pétrole. De quoi satisfaire des actionnaires comme les fonds de pension américains et britanniques, qui ont besoin de recevoir des flux de trésorerie réguliers pour remplir leurs engagements en matière de retraite.

Société Générale, Publicis et Carrefour ont, eux, payé la majeure partie de leurs dividendes en actions. « Ce sont autant de débours de trésorerie évités pour ces groupes. » Le cas d'Atos est particulier. L'entreprise de services informatiques a versé 2,4 milliards de dividendes en actions en 2019 pour poursuivre la scission avec son ancienne filiale Wordline. Il a ainsi distribué 23,5 % du capital de Worldline à ses propres actionnaires, réduisant ainsi sa participation à 27,3 %.

Des rachats d'actions dus pour moitié à Total et Vivendi

Les sociétés du CAC 40 ont racheté pour 10,7 milliards d'euros de leurs propres actions, ce qui représente 0,6 % de leur capitalisation boursière. Au total, 16 groupes ont procédé à des rachats d'actions significatifs, c'est-à-dire d'au moins 100 millions d'euros.

Mais les 10,7 milliards d'euros de rachats d'actions s'expliquent surtout par Total et Vivendi, qui ont à eux deux réalisé la moitié de ces opérations. Une partie des rachats d'actions de Total neutralise la dilution induite par ses dividendes payés en actions. Vivendi, de son côté, restitue des liquidités suite à des cessions d'actifs (Ubisoft). « Le groupe s'efforce aussi de conforter la position de l'actionnaire minoritaire contrôlant, Bolloré », explique Pascal Quiry. Quatre groupes - Safran, Vinci, L'Oréal, et Accor - ont consacré entre 500 millions et 1 milliard d'euros chacun aux rachats d'actions.

Les dividendes progressent plus vite que les résultats nets

En 2019, les dividendes ont progressé plus vite que les résultats nets courants : +13 % contre +7 %. Les auteurs de l'étude expliquent que 40 % de la hausse des dividendes est liée aux choix de quatre groupes, « trois - Kering, LVMH et L'Oréal - en raison de l'excellence de leurs performances opérationnelles, et un - Engie - en raison d'un effet de rattrapage ». Le groupe énergétique avait réduit son dividende par action de 53 % depuis 2013.

Les taux de distribution (dividendes) des entreprises du CAC 40, eux, restent sables. Le taux moyen a progressé d'un point à 47 %. En tenant compte des rachats d'actions et des dividendes extraordinaires, ce taux de distribution recule légèrement, à 58 %, soit un point de moins qu'en 2018. Les Echos 9 janvier 2020

L'économie d'armement et de guerre bat tous les records.

- Experts: les dépenses mondiales de défense ont dépassé 1,8 trillion de dollars en 2019 - Mondialisation.ca, 11 janvier 2020

LVOG - 1,8 trillion de dollars = 1.800 milliards de dollars.

- Des dix principaux pays ayant les dépenses de défense les plus importantes, on trouve en tête les Etats-Unis, la Chine, l’Arabie saoudite, l’Inde, le Royaume-Uni et la Russie qui arrive après l’Allemagne et la France.

C’est l’agence Jane’s Defence Industry & Markets Intelligence Centre, analyste sur les informations des budgets de défense au niveau mondial, qui vient de fournir des données pour l’année passée.

Augmentation des dépenses d’armement des pays de l’UE. «En 2019, les dépenses mondiales de défense ont dépassé 1,8 trillion de dollars. Ce résultat est largement dû à la croissance des dépenses de défense en Europe», ont déclaré les experts de Jane’s. Selon le rapport annuel de cette même agence sur l’évolution des dépenses de défense pour 2019, la croissance des dépenses mondiales de défense a ralenti de 1% en 2019, contre 6% en 2018. Les experts ont cependant déclaré que «bien qu’il y ait eu une baisse dans la plupart des régions, ces coûts des pays européens ont augmenté de 5,2%. De plus, six des dix budgets de défense les plus élevés en 2019 appartiennent aux pays européens» tout en notant que dans cette zone la croissance la plus rapide concerne la Bulgarie qui a affiché des dépenses de défense en 2019 de 125%. «Cela est dû au paiement effectué en août par le pays pour huit chasseurs F-16 Block 70», explique l’expertise. Selon l’agence Jane’s, les dépenses totales de défense de l’Europe atteindront 300 milliards de dollars au cours des deux prochaines années. «Depuis 2005, ils se situent entre 250 et 275 milliards de dollars. En 2019, les budgets de défense des pays d’Europe occidentale et orientale ont augmenté respectivement de 4% et 12%. Les dépenses de défense de l’Allemagne et de la Suède ont augmenté de 11% et 9%. Depuis 2014, les dépenses de défense dans les pays d’Europe orientale ont plus que doublé – passant de 4 milliards de dollars en 2013 à 10,4 milliards de dollars en 2019», a déclaré Fenella McGerty, analyste principale à Jane’s sur le dossier concernant l’analyse des dépenses de défense pour l’année 2019 . On estime que le budget total de la défense de l’Europe de l’Est passera à 57 milliards de dollars d’ici 2030 et représentera 2,7% du total mondial.

La dépense russe bien loin derrière celle des Etats-Unis. Selon Jane’s, le budget de la défense de la Russie en 2019 s’élevait à 48 milliards de dollars (au taux du dollar américain de 2019), soit 1 milliard de plus qu’un an plus tôt. En 2018 et 2019, la Fédération de Russie s’est classée huitième dans la liste des pays ayant les dépenses de défense les plus importantes.

Les dépenses de défense américaines sont les premières. Les dépenses de défense des États-Unis en 2019 se sont élevées à 726,2 milliards de dollars (40% des dépenses mondiales de défense), en légère baisse par rapport à l’année précédente (742 milliards de dollars). Selon les résultats de 2020, les dépenses de défense de Washington devraient chuter à 721 milliards de dollars, selon les experts. En 2020, les États-Unis devraient donner la priorité à des travaux dans les domaines de l’hypersound, de l’intelligence artificielle, de l’énergie directionnelle, de l’autonomie, de la cybernétique et de l’espace.«Au cours des dix prochaines années, l’augmentation annuelle des dépenses mondiales de défense passera de 1,5 à 2%», a déclaré Fenella McGerty. L’agence composée d’experts en la matière a révélé les dix principaux pays ayant eu les dépenses de défense les plus importantes en 2019: les États-Unis (726 milliards de dollars), la Chine (217 milliards de dollars), l’Arabie saoudite (57 milliards de dollars), l’Inde (57 milliards de dollars), le Royaume-Uni (56 milliards de dollars), la France (53 milliards de dollars), Allemagne (48 milliards de dollars), Russie (48 milliards de dollars), Japon (45 milliards de dollars), Corée du Sud (41 milliards de dollars). Par rapport à 2018, la liste actuelle n’a pas beaucoup changé. L’Allemagne est passée à la septième place, tandis que le Japon a pris la neuvième.

Globalement, l’Otan augmente ses dépenses de défense. Dix pays – membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord (Otan), dont la Bulgarie, la Grande-Bretagne, la Grèce, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, les États-Unis, la France, l’Estonie, ont porté leurs dépenses de défense à 2% du produit intérieur brut (PIB). «En 2014, seuls quatre membres de l’Otan – le Royaume-Uni, la Grèce, les États-Unis et la France – ont atteint ce chiffre», ont déclaré les experts de l’agence.

La zone pacifique loin derrière les dépenses des Etats-Unis. Selon Jane’s, la part de la région Asie-Pacifique (APR) dans les dépenses mondiales de défense est de 472 milliards de dollars. «Le budget de la défense de la Chine s’élevait à 217 milliards de dollars en 2019, soit 46% du niveau régional. L’Inde occupe la deuxième place en termes de dépenses de défense avec 56 milliards de dollars (12% de l’indicateur régional)», a déclaré Jane’s, notant qu’en 2018 le budget de défense de la Chine s’élevait à 208 milliards de dollars.

Au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne, cet indicateur représente respectivement 13 milliards et 174 milliards de dollars, selon les experts. Mondialisation.ca, 11 janvier 2020

Parole d'internaute

1- "La représentation commune du monde capitaliste dans lequel nous vivons est biaisée. Elle ne permet pas de le comprendre dans sa réalité.

En effet, de manière insidieuse, notre système capitaliste détourne à son avantage – et à notre insu – la fonction de tout ce qui est susceptible de renforcer l’image que les dominants veulent lui donner. Seront ainsi pervertis les « experts », les médias ou encore l’Ecole de la maternelle aux plus prestigieux établissements qui façonnent notre perception du système.

Notre vie durant, nous baignons dans cette idéologie qui nous apparait naturelle au même titre que la pluie et le beau temps.

Mais dès lors que nous sommes conscients de ce stratagème, les rouages de cette machine sautent aux yeux !"

LVOG - Comme quoi il y a des travailleurs qui réfléchissent, et dont la réflexion va plus loin que chez un grand nombre de militants.

2- "Le but du capitalisme, indépendamment des entreprises exerçant sous ce régime, est exclusivement de maximiser la part du profit.

Du point de vue capitaliste, les travailleurs et la planète ne sont que force de travail et ressources physiques, qu’il convient d’exploiter au moindre coût.

Toute autre considération (destruction de l’écosystème, paupérisation…) est sans objet car ignorée du capitalisme.

Le capitalisme n’a pas pour objet de répondre aux besoins réels. Satisfaire les besoins réels n’est qu’une conséquence particulière – et non un cas général de la recherche de profit, comme on pourrait le penser.

Bien au contraire, depuis des décennies, la recherche du profit a pour conséquence d’empêcher un nombre croissant d’individus de répondre à leurs besoins élémentaires !

À terme, le capitalisme permettrait de produire sans l’homme – car les machines coûtent moins cher – des choses que l’on ne pourrait se payer, faute de revenus !

C’est le comble de l’absurdité pour un système économique, mais c’est la logique du capitalisme.

Les entreprises deviennent aussi superflues, puisque leur clientèle disparaît, faute de solvabilité. À l’exception notable de certaines, largement automatisées, nécessaires à la satisfaction des besoins des seuls “propriétaires” qui disposeront à terme de l’ensemble des ressources, puisque les travailleurs « inutiles » auront été renvoyés en marge du système.

Le capitalisme livré à lui-même finira par s’effondrer. … le temps de mettre en place un autre système, dans lequel les hyper-fortunés conserveraient le pouvoir absolu, par l’intermédiaire d’États policiers."

LVOG - Vous avez raison, on ne doit rien au capitalisme, on n'a pas à se prosterner devant... Et on va droit vers le totalitarisme...

3- "Non on ne peut pas produire sans les travailleurs mais avec un nombre de + en plus restreint. Je répète : la plus value est créée par les travailleurs, les machines (robots compris) ne font que transferer la leur. La valeur c'est du temps de travail social moyen et donc créée par le travailleur qui transforme une grande partie de sa vie: le travail de ses muscles, de son cerveau, à un matériau pour en faire un produit utile et d'un coût déterminé par la quantité de travail incorporè en lui et réalisé par le marché. Lire attentivement le livre 1 du Capital ou une brochure comme “Travail salarié et capital” par ex. Karl Marx découvreur de la science historique et critique du mode de production capitaliste entre autres."

4- "Un robot est du capital au même titre qu’un animal. Peu importe qu’il soit issu du travail ou de la nature. (Un ouvrier est aussi une forme de capital, qui a l’inconvénient d’être exigeant, et c’est pour ça qu’on l’a mis à part.)

A terme, il n’y aura théoriquement plus besoin du travail humain pour satisfaire les besoins des seuls propriétaires du capital. Les besoins des travailleurs devenus inutiles n’ont pas à être satisfaits, dans la logique du capitalisme. C’est d’ailleurs pour ça que, dans une société humaine, le Capital devra être propriété collective !"

5- "L’on ne soulignera jamais assez la responsabilité écrasante d’une certaine classe dirigeante du PS dans la situation de désordre civil qui règne aujourd’hui en France.

Car la descente aux “enfers” a commencé dès le “tournant de la rigueur” de 1983, et le ralliement de Mitterand et du pouvoir “socialiste” à l’euro-atlantisme. Les victoires électorales du FN ont immédiatement suivi.

Car l’objectif des caciques du PS, n’a plus été dès lors de mettre en oeuvre une politique socialiste (il ne faut pas oublier qu’ils avaient été portés au pouvoir en ayant mis en avant le “programme commun de la gauche”), mais de rester au pouvoir coûte que coûte, même et surtout au prix de la trahison des valeurs dites de gauche.

Je ne referai pas tout l’historique des dernières décennies, qui a été riche en trahisons de la part du PS. Mais simplement, je dirai que le summum de la trahison a été atteint pendant le quinquennat Hollande, à tel point que ce dernier n’a pu se représenter en 2017 et a ouvert ainsi un boulevard à l’arrivée de la finance au pouvoir sous les traits du “jeune” Macron. L’on connaît la suite, la finance au pouvoir veut sa revanche sur les combats populaires historiques à la suite auxquels elle avait du céder des compensations sociales aux salariés qu’elle exploite, pour générer du profit actionnarial. Le drame c’est que sur l’échiquier politique aujourd’hui la gauche est balkanisée, et que la finance peut espérer rester au pouvoir en 2022, en usant encore une fois du stratagème du “front républicain contre le fascisme”. Alors que la finance c’est le berceau du fascisme !"

LVOG - Et qui est le représentant de la finance en France ? Macron, le représentant de l'extrême-centre qui n'a rien à envier à l'extrême droite.

6- "Ironie du sort, Hollande est arrivé au pouvoir grâce à son fameux “Mon ennemi c’est la finance !”, et son quinquennat a été l’incubateur de la présidence Macron : en clair l’arrivée à la plus haute charge de la République d’un financier.

D’un financier qui a profité de la naïveté et de la peur de bien des Français, pour se faire élire face à une “menace fasciste”, qui sans les trahisons des différents “pouvoirs socialistes” n’existerait pas aujourd’hui en France. En tout cas au niveau où on la connaît aujourd’hui. Au point d’avoir le statut d’opposant préféré de la finance lors des rendez-vous électoraux majeurs dans notre pays.

Ce “monstre fasciste” fruit de toutes les trahisons des pouvoirs “socialistes” depuis quatre décennies, est la meilleure assurance de la finance pour se maintenir au pouvoir en 2022, et finir de détruire tous les services publics et systèmes sociaux qui ont fait de la France, depuis l’après-guerre, un pays où il faisait bon vivre. C’est évidemment de moins en moins le cas, et le monde regarde médusé les exactions du pouvoir financier macronien contre sa propre population, qu’il maltraite violemment par une utilisation jamais vue depuis la guerre d’Algérie des forces de police et de l’institution judiciaire. Forces de police qui de “gardiens de la paix” (tâche respectable et nécessaire), ont été transformées en “forces de l’ordre” : en clair, forces au service d’un ordre financier injuste et donc brutal envers toute forme de contestation. En ce sens là, le “macronisme” mérite bien d’être qualifié de start-up fasciste."

LVOG - Si vous y tenez, passons sur votre naïveté à propos de Hollande ou votre conception frelatée de la gauche...

7- "Vous oubliez (sciemment?) la droite qui,elle aussi, a sa part de responsabilité: les années Giscard (69 à 74 ministre des finances et 74 à 81 Président),Chirac (de 86 à 88 1° ministre, de 95 à 2007 président), Balladur (ministre des finances de 86 à 88, 1° ministre de 93 à 95), Barre (67 à 73 à l’UE et 76 à 81 ministre des finances), Sarkosy (ministre du budget en 1993,……) et bien d’autres.

Bref toute ça pour dire que ces politiques menées depuis les années 70, l’étaient par des personnages ayant les mêmes desseins (issus des mêmes sphères sociales et se partageant finalement les étiquettes “droite et gauche” suivant les postes disponibles au début de leur carrière).

Préciser aussi qu’à part la période mai 1981 à mars 1983, aucune politique véritablement de gauche n’a été menée. En fait, ils étaient tous d’accord pour mener des politiques néo-libérales, pro UE, pro OTAN, leurs différences respectives n’étant pas plus épaisses que du “papier à cigarettes”."

8- "Disons que, de la droite je savais à quoi m’attendre ! Mais j’ai eu tort de me faire des illusions (trop) sur la gauche, et la déception n’en fût que plus grande !"

LVOG - Que cela vous serve de leçon. Cherchez pourquoi, sur quoi reposaient vos illusions...

9- "Le PS et avant lui la SFIO sont depuis la nuit des temps les ennemis du Peuple, ils ont entre autres voté la guerre en 1914… sauf Jaurès qui fut abattu pour ça.

Reprenez votre Histoire de l’entre deux guerres pour voir le nombre ahurissant de mesures contraires aux intérêt de ce dernier furent prises.

Les socialistes sont uniquement des représentants des nantis et des notables… les bobos de nos jours."

LVOG - Les capitalistes furent libéraux, puis conservateurs et maintenant néolibéraux selon les phases ou les cycles du capitalisme.

Et ceux que vous appelez socialistes, ils passèrent par la même évolution au fur et à mesure que la crise du capitalisme s'amplifiait. Ils n'ont jamais représenté autre chose que les intérêts des classes moyennes, mais comme les membres de cette classe renaclaient à descendre dans la rue pour affronter l'appareil policier de l'Etat, ils se servirent des gros bataillons de la classe ouvrière pour faire pression sur les gouvernements successifs, qui leur accorderont des avantages ou amélioreront leurs statuts en échange de leur soumission totale au régime. "

10- "Ennemi du peuple, je ne sais pas. Mais il est vrai que les sociaux-démocrates ont toujours fini par se ranger du côté de l’ordre capitaliste."

LVOG - Soyez cohérent, le ver était dans le fruit dès le départ. La preuve en est, que dès le dernier quart du XIXe siècle, à l'époque de la Commune ou peu de temps après je crois, Engels et Marx tombèrent d'accord pour abandonner la caractérisation de social-démocrate au profit de communiste, qui correspondait mieux à leur théorie, à leur idéologie, à leur programme, à leur objectif politique.

Mémoire des médias. Quand Libération offrait une tribune au fascisme social.

LVOG - Pourquoi cet article ? Parce que je me suis aperçu en lisant certains commentaires dans le blog Les Crises, que certaines personnes prêtaient au régime de Vichy des vertus sociales sans se poser de questions sur le contexte et leurs tenants et aboutissants, et je me suis dit qu'ils ne devaient pas être les seuls à le penser. Du coup, en cliquant sur un lien je suis tombé sur l'article suivant, qui de ce point de vue est hautement révélateur du fonctionnement de la machine à blanchir du fascisme.

L'auteur est une ultra sioniste admiratrice de Bernard-Henri Lévy (lire plus loin) et d'Israël. Tout s'explique.

Maréchal, nous y revoilà par Annette Lévy-Willard - Libération 19 octobre 2012

De la carte d’identité à l’ordre des médecins en passant par les tickets-repas ou le rugby à XV, Cécile Desprairies dresse dans «l’Héritage de Vichy» l’inventaire des mesures pétainistes toujours en vigueur.

Français, vous ne le savez pas, mais vous vivez encore à l’heure allemande. Au propre et au figuré. L’heure d’été ? Les Allemands arrivent le 10 juin 1940 à Paris et, le 10 juin au soir, les pendules sont à l’heure de Berlin. Avec l’heure d’été et l’heure d’hiver. Supprimées à la Libération, elles seront rétablies avec difficulté par Giscard d’Estaing en 1976, pour lutter contre la crise du pétrole. Ces mesures et beaucoup d’autres imposées par les occupants ont «inspiré» le gouvernement de Vichy qui a produit quelque 16 000 nouvelles lois sous le règne du maréchal Pétain. D’autant plus facilement qu’il n’y avait plus de Parlement…

La plupart de ces lois ont été effacées à la Libération, mais notre société contemporaine a gardé de Vichy, sans revendiquer cette paternité historique, l’ordre des médecins, l’ordre des architectes, le comité d’entreprise, la médecine du travail, le code de la route, des stations de sport d’hiver appelées Courchevel, Val-d’Isère, Serre-Chevalier, la fête des mères, les tickets-repas, la police nationale, le rugby à XV… et la carte d’identité.

On a longtemps cru, avec les gaullistes, que «Vichy n’était pas la France». Qu’à la Libération, on repartait à zéro. Qu’on oubliait ces années noires de l’Etat français. Mais en 1945 la France continue, et l’administration, à quelques têtes près, est bien la même, celle qui a fait fonctionner avec zèle l’Etat français au service des nazis. Réalistes, les hommes de l’après-guerre récupèrent ce qui leur semble utile de l’héritage de Vichy. La France se modernise sans savoir, encore aujourd’hui, qu’elle doit nombre de ces innovations à la collaboration. Cécile Desprairies, philosophe, germaniste, auteure de plusieurs livres sur l’occupation (1), s’est plongée dans les archives des journaux officiels français et allemands, elle a mis à jour cet héritage oublié, refoulé, pour en finir avec le déni de l’histoire.

Du code de la route à la carte d’identité en passant par les tickets-repas, les CRS, la police nationale, toutes ces mesures viennent du gouvernement collabo de Vichy…

La France d’après-guerre s’est construite sur une phrase très ambiguë de De Gaulle : «La France a besoin de TOUS les Français.» Alors que le Général n’a jamais ouvertement condamné ce qui s’était passé, il n’a jamais parlé de la déportation des Juifs. La France d’après 1945 était en fait restée très vichyste. En principe, en novembre 1944, tout est abrogé. La légalité républicaine est rétablie. Certes les lois discriminatoires ont disparu, mais certaines lois reviennent vite, on change un mot, un verbe, un adverbe. C’est le visage d’une certaine France, un certain esprit de Vichy qui perdure et on ne veut pas le voir.

Le plus symbolique : Vichy institue la carte d’identité obligatoire pour surveiller et contrôler la population et, surtout, exclure les «étrangers». Avec un numéro national qui est toujours celui de la Sécurité sociale aujourd’hui. A la Libération, certains pays ont supprimé cette carte. La France l’a gardée.

Il fallait prouver qu’on était français pour avoir cette carte d’identité, et le numéro national mis au point en 1940 est toujours celui de la Sécurité sociale aujourd’hui avec le fameux 99 : si vous avez 99 dans votre numéro de Sécurité sociale, cela veut dire que vous êtes né à l’étranger.

A l’époque, c’était mortel…

C’était en tout cas mauvais signe. C’était une carte d’exclusion. A peine Vichy l’a-t-il créée qu’il a fallu y mettre le tampon «juif» si on était juif. Pierre Laval, chef du gouvernement de Pétain, a rendu la carte d’identité obligatoire. Avant guerre, on avait essayé d’en instaurer une pour le département de la Seine, mais cela n’avait pas marché. A la

Libération, la carte d’identité servait encore à contrôler, et plus tard, elle permettra de distinguer les Français pendant la guerre d’Algérie.

En 1940 aussi, Vichy installe l’ordre des médecins, qui commence par recenser les médecins juifs, les jette dehors, les dénonce, aide au pillage de leurs cabinets. Et l’ordre est toujours là. Dans les revues médicales, on signalait les cabinets vacants des «médecins étrangers», on revendait leur matériel… L’image horrible d’une certaine France.

L’ordre des médecins n’a pas été abrogé, le président qui avait appliqué les lois antisémites n’a pas été inquiété, il a continué à présider l’ordre pendant quinze ans après la fin de la guerre, sans aucun problème. Il a simplement dit qu’il avait fait «ce qu’il pouvait pour sauver des Juifs»…

Et l’ordre des architectes ?

Pareil, l’ordre des architectes, puis celui des experts comptables. Vichy est une révolution qui supprime les syndicats, les partis politiques, et met à la place des instances représentatives des professions et des métiers, les corporations. Le premier président de l’ordre des architectes est le célèbre Auguste Perret, l’architecte qui a construit le Théâtre des Champs-Elysées et le palais d’Iéna. En 1941, un décret limite à 2% le nombre des architectes juifs, l’ordre des architectes participe à la spoliation des Juifs. Louis Darquier de Pellepoix, commissaire général aux questions juives, siège d’ailleurs à son conseil d’administration. Pour adhérer à tous ces ordres, il faut d’abord affirmer sous serment qu’on n’est pas juif.

A la Libération, ces gens ne sont pas inquiétés. Les Juifs sont bien sûr réintégrés et les ordres continuent, sur un mode un peu plus soft : aujourd’hui, on peut se plaindre auprès de l’ordre des médecins si quelqu’un ne fait pas son boulot…

Vichy décerne la médaille du «meilleur ouvrier de France» (MOF), remise encore aujourd’hui par le président de la République…

C’est la révolution nationale de Vichy qui met le IIIe Reich à la sauce française, avec un peu de christianisme, d’archevêques. Le concours du meilleur ouvrier de France est créé en 1941 à l’exemple du Reichsberufswettkampf (concours professionnel du Reich). Le meilleur ouvrier de France honoris causa, c’est Pétain. D’ailleurs, dans son bureau, il y avait son grand diplôme «MOF». Dans la France de 2012, le président de la République est toujours «meilleur ouvrier de France d’honneur».

Les syndicalistes connaissent-ils les origines du comité d’entreprise (CE), de l’inspection du travail, des tickets-repas ? Ou pensent-ils que c’est un héritage du Front populaire ?

La révolution nationale de Pétain remplace la lutte des classes par des commissions sociales. Vichy a créé les CE avec l’argent prélevé sur la masse salariale qui permettra de développer les villages de vacances, les loisirs en famille et toutes sortes de mesures sociales. Vichy invente les cantines - avant les ouvriers venaient avec leur gamelle - et les tickets-repas qui fonctionnent comme les tickets de rationnement. La création du menu à prix fixe est également liée aux restrictions alimentaires pendant la guerre. Beaucoup de mesures sociales ont été attribuées, à tort, au Front populaire. Plus tard le général de Gaulle confiera dans ses Mémoires, que «les doctrines sociales de la révolution nationale, organisation corporative, charte du travail, privilèges de la famille, comportaient des idées qui n’étaient pas sans intérêt».

Au chapitre répression, la France a hérité de la police nationale et des milices para-étatiques qui deviennent les CRS…

René Bousquet, le chef de la police de Vichy, celui des rafles du Vél d’Hiv, intègre dans ses forces les groupements mobiles de réserve ou gardes mobiles de réserve (GMR). Jeunes hommes de moins de 30 ans, peu formés, ils doivent «être en parfaite condition physique, actifs et vigoureux». Ces milices de l’Etat chassent les maquisards dans les montagnes, encadrent les rafles et aident à la déportation des Juifs. Les GMR sont dissous en novembre 1944 pour renaître très vite, à l’identique, avec le même uniforme. Ils intègrent des éléments des FFI (Forces françaises de l’intérieur), changent de nom et s’appellent désormais compagnies républicaines de sécurité ou CRS. Cette police des foules s’illustre ensuite dans la répression des grandes grèves ouvrières, des manifestations de la guerre d’Algérie, et devient célèbre en Mai 68 quand les manifestants hurlent «CRS-SS» : un retour de l’histoire…

Quant à la police nationale créée par Vichy, même le chef de cabinet de Pétain trouvait que son uniforme ressemblait trop à celui des SS. Cette nouvelle police nationale fera seule, sans les Allemands, la grande rafle du Vél d’Hiv.

C’est Pétain qui impose les vaccinations, installe la médecine scolaire, la médecine du travail. Une exigence des Allemands ?

Les nazis sont obsédés par les maladies. Ils trouvent les Français très sales. Selon eux, ils ne se lavent pas et transmettent des maladies mortelles contagieuses - la syphilis, à l’époque, n’est pas curable. Donc les Allemands font pression sur Vichy pour instaurer le contrôle de la population : carnet de vaccination, vaccinations obligatoires, la médecine scolaire, la médecine du travail. Le certificat prénuptial obligatoire avant le mariage, supprimé il y a quelques années, est copié sur le certificat d’aptitude au mariage allemand. Il visait à repérer la syphilis ; plus tard, il servira pour le sida.

Le Front populaire, sous l’influence du courant hygiéniste d’avant-guerre, avait déjà mis en place la prévention de la tuberculose dans les dispensaires, c’est donc un héritage aussi du Front populaire, mais Vichy ne s’en réclame pas.

Autre obsession nazie, le culte du corps et du sport : on découvre que le rugby à XV, le handball, le judo, les stations de Courchevel, Chamrousse, Val-d’Isère, sont un legs de l’occupation.

Handball, c’est un mot allemand, pas anglais. Le rugby devient à XV parce que le rugby à XIII est trop anglais, et Vichy cherche à se débarrasser de tout élément anglophone. Le gouvernement de Pétain se rattache aux forces de l’Axe, on introduit alors le judo, un sport du Japon, pays allié du Reich.

Les Allemands sont aussi fous de montagne. A ce sujet, le ministre des Sports de Vichy, Jean Borotra, va expliquer qu’il faut «que chacun d’entre nous s’astreigne à pratiquer un de ces sports où on apprend à affronter les chocs, les coups, les risques…» On inaugure à Val-d’Isère en 1943 le téléphérique le plus rapide du monde, et Vichy crée la profession de guide de haute montagne.

On ignore aussi que notre code de la route a été copié sur celui de l’Allemagne.

La France n’avait que trois ou quatre panneaux, et les bornes Michelin qui indiquaient le kilométrage. Le panneau sens interdit était écrit en français et les Allemands ne pouvaient pas le comprendre. Alors ils instaurent des panneaux avec la barre blanche pour sens interdit, des signes pour l’obligation de tourner à droite, etc.

Et notre paysage urbain façonné par la collaboration de Vichy et de l’Allemagne : les régions, les autoroutes, le périphérique…

Les provinces françaises ont été redécoupées à partir de la carte d’un géographe nazi qui fait la théorie des nœuds centraux : il faut une ville de taille moyenne au milieu de chaque région. Le périphérique est aussi un projet allemand. Il s’agit toujours d’isoler l’élément sain des «éléments malades», les communistes, les réfractaires, les gaullistes des banlieues rouges, en construisant une ceinture protectrice autour de Paris. Comme pour le reste, les Allemands décident, font le plan, et ensuite les services de Vichy exécutent. En 1943, l’inspecteur général René Mestais justifie ainsi ce projet : «Il importe d’éviter à tout prix que Paris ne coule dans une banlieue qui l’enliserait pour un siècle… Voici Paris, sans le confondre avec Levallois, Aubervilliers, Pantin, Vitry ou Malakoff. Ce sera le rôle dévolu au boulevard périphérique.» L’idée d’un boulevard périphérique est née en 1943 et non, comme on le croit, dans les années 70. Et les autoroutes sont dessinées afin de relier Paris à Berlin. Pour Vichy, l’allié, c’est l’Allemagne, et l’ennemi, les Anglo-Saxons.

On ne connaît pas non plus l’héritage culturel des années noires. Par exemple, l’Idhec, la première école de cinéma en France (qui devient la Fémis en 1986), les fouilles archéologiques, la Réunion des musées nationaux…

Il n’y avait pas d’école qui forme des techniciens et des réalisateurs de cinéma. Et les Allemands avaient de l’avance grâce à leur film en couleur Agfa. L’Institut des hautes études cinématographiques ouvre en janvier 1944 sous la présidence de Marcel L’Herbier. Henri Langlois y fait des conférences, le réalisateur Claude Autant-Lara est au jury. Alain Resnais est de la première promotion de l’Idhec.

Et Mozart arrive pour la première fois en France avec l’armée allemande.

C’est très étonnant. Mozart, avant la guerre, était rarement joué en France. On jouait un peu de Wagner, du bel canto, pas Mozart. Arrivent les Allemands, qui créent au printemps 1941 la semaine Mozart. Ils font venir un jeune chef d’orchestre, Herbert von Karajan, et pour la première fois Mozart est joué à l’Opéra de Paris et dans les jardins du Palais Royal. Les Noces de Figaro est donné en l’honneur des commandos supérieurs de la Wehrmacht au Théâtre des Champs-Elysées, avec un livret de Lorenzo Da Ponte, juif dont le nom va disparaître de l’affiche. A la Libération, Mozart n’est plus joué, il ne revient qu’en 1948 quand la ville d’Aix-en-Provence organise un festival Mozart. C’est du refoulé collectif, tout le monde pense que Mozart a toujours fait partie de notre vie.

Enfin, très paradoxal, l’évolution des femmes. D’un côté, on en fait des mères pondeuses avec la fête des mères ; de l’autre, on les encourage à travailler, à avoir un carnet de chèques.

La fête des mères est une invention pour répondre à la baisse de la natalité. Il faut remonter la courbe, alors on développe le culte des mères, le culte de la famille, et la fête des mères bien évidemment. Vichy valorise la femme au foyer, la mère de famille nombreuse, Pétain annonce qu’il sera le parrain de tout enfant qui est le seizième s’il y en a quinze vivants…

Mais plus d’un million d’hommes sont partis, sont prisonniers, et les femmes sont mises au travail. Pétain les encourage à devenir secrétaires, dactylos. La secrétaire est une image de Vichy. En même temps, c’est une étape. Le gouvernement Laval les autorise à avoir leur propre chéquier. Mais cette autorisation est supprimée à la Libération. Incompréhensible…

Les femmes entrent aussi pour la première fois dans la société civile, on voit des reportages allemands sur la première femme au conseil municipal qui célèbre un mariage.

L’histoire a préféré oublier ces vestiges de Vichy et de la collaboration dans la société française ?

Les historiens sont mal à l’aise. Prudents et critiques, par exemple sur le travail des femmes. De même avec les lois importantes sur les enfants délinquants. Vichy a un grand souci de l’enfant, qui n’est plus vu comme un adulte en miniature mais comme un être avec des droits propres, qui doit être sauvegardé, protégé, rééduqué. Les nouvelles lois vont donc limiter sa responsabilité pénale, l’enfant délinquant n’est plus envoyé dans des bagnes, mais dans des maisons de redressement. Tout le monde croit que ces lois datent de 1945, de la Libération, alors que la protection de l’enfant délinquant, c’est Pétain. On refoule l’héritage parce que ce serait reconnaître que le régime de Vichy était complexe, que Vichy, c’est aussi la France.

(1) «Ville lumière, années noires : les lieux du Paris de la collaboration», préface de Pierre Assouline, éd. Denoël, 2008. «Paris dans la collaboration», préface de Serge Klarsfeld, éd. Seuil, 2009. «Sous l’œil de l’occupant : la France vue par l’Allemagne», éd. Armand Colin, 2010. Libération 19 octobre 2012

LVOG - Cet article est digne de Libération. Soyez fier d'être fasciste, on lui doit tant !

Vous rendez-vous compte ce que vous devez au régime de Vichy et de l'Allemagne nazi, ingrats et ignorants que vous êtes, vous devriez avoir honte de ne pas encore voter RN-FN, c'est une Lévy qui vous le dit, cela vous étonne ?

Je n'ai pas trouvé sur le Net la biographie de cette immonde créature, Annette Lévy-Willard, tout ce que je sais c'est qu'elle est reporter à Libération, par contre j'ai dégoté un article de la même époque qui n'était pas à piquer des vers. En le lisant je me suis demandé si je ne rêvais pas, puis je me suis souvenu de ce que je venais de lire.

http://www.bernard-henri-levy.com/libye-lespoir-a-gagne-liberation-25-mai-2012-article-de-annette-levy-willard-29277.html

Libye. L’espoir a gagné (Libération, 25 mai 2012, article de Annette Lévy-Willard)

Extraits. Du soulèvement à la libération, le philosophe Bernard-Henri Lévy signe un film qui retrace les huit mois d’insurrection.

Dans le désert libyen, cette fois, la révolution gagnera la bataille, le soutien international viendra au secours du peuple assiégé, le tyran Kadhafi n’y survivra pas. Bernard-Henri Lévy se trouve au Caire, sur la place d’une autre révolution, en février 2011, quand il décide d’aller en Libye. Et se trouve emporté, témoin et très vite acteur de la rébellion.

L’écrivain et philosophe devient militant et homme politique, au nom du «devoir d’ingérence», le temps de la révolution libyenne.

Et on revoit donc, en images, ces huit mois où les Libyens ont pris leur sort en main, où le monde occidental a compris que l’histoire était du côté de ce peuple, que le XXIe siècle ne pouvait pas toujours reproduire les erreurs génocidaires du XXe.

L’image de Bernard-Henri Lévy seul sur des marches, à Benghazi, essayant de joindre Nicolas Sarkozy au téléphone, puis, plus tard, réussissant à sortir le général Younès (qui sera assassiné), Souleiman Fortia et une délégation militaire, de Misrata assiégée, pour une rencontre secrète avec Sarkozy à l’Elysée. Et faisant le tour de la planète, obstiné, pour supplier les dirigeants d’aider le peuple libyen à gagner la guerre.

La joie des Libyens libérés après quarante ans de barbarie, Sarkozy et Cameron, en visite officielle dans Tripoli, fêtant la victoire avec le peuple reconnaissant. Mais aussi le premier discours du président Abdeljalil citant la charia comme référence légale dans le futur Etat libyen. Libération, 25 mai 2012

LVOG - Peuple libyen soyez heureux des bienfaits que vous ont procurés la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, Israël et l'Otan, quelle oeuvre sociale digne du régime de Vichy et de l'Allemagne nazi réunis ! Vous comprenez la nature du sionisme, ce qui se cache derrière leur discours sur l'antisémitisme ?

Qui sème la guerre en porte la responsabilité.

Crash d'un avion près de Téhéran: l'Iran exclut la thèse du missile - AFP11 janvier 2020

L'Iran a nié catégoriquement vendredi la thèse selon laquelle le Boeing 737 qui s'est écrasé mercredi près de Téhéran aurait été touché par un missile, piste privilégiée par plusieurs pays, notamment le Canada dont nombre de citoyens ont péri dans le crash.

Citant une "source informée", l'agence de presse iranienne Fars a indiqué vendredi soir que "la cause du crash de l'avion ukrainien (serait) annoncée" samedi après une réunion de la commission d'enquête "en présence des parties (iraniennes) et étrangères".

Toute spéculation avant cette "annonce officielle" n'est "pas crédible", souligne-t-elle.

...et quelques heures plus tard...

L'Iran reconnaît avoir abattu "par erreur" le Boeing ukrainien - Le HuffPost 11 janvier 2020

Trois jours après le crash d’un Boeing 737 peu après son décollage à Téhéran, l’armée iranienne a reconnu ce samedi 11 janvier que l’avion avait été touché “par erreur” par un missile, l’état-major iranien a finalement reconnu dans un communiqué qu’une “erreur humaine” était à l’origine du crash qui a causé la mort de 176 personnes.

La catastrophe s'est produite dans les heures ayant suivi des tirs de missiles de l'armée iranienne sur des bases militaires abritant des soldats américains en Irak menés en représailles à l'assassinat ciblé du général Qassem Soleimani. Le HuffPost 11 janvier 2020

...et finalement le récit complet :

Comment l'Iran a abattu un avion ukrainien: le récit d'un général - AFP 11 janvier 2020

Téhéran (AFP) - Le commandant de la branche aérospatiale des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, a endossé samedi la "responsabilité totale" de la catastrophe de l'avion de ligne ukrainien abattu mercredi après son décollage de Téhéran, par un missile iranien tiré "par erreur".

Le drame a fait 176 morts. Les victimes sont essentiellement des Iraniens et des Canadiens, mais également des Afghans, des Britanniques, des Suédois et des Ukrainiens.

Voici les principaux points de la déclaration de plus de 10 minutes du général de brigade Amirali Hajizadeh, diffusée par la télévision d'Etat.

"J'ai appris (la nouvelle du drame) alors que j'étais dans l'ouest du pays, après que l'Iran a tiré des missiles contre des bases", indique le général de brigade en allusion aux bases utilisées par l'armée américaine en Irak. Les tirs iraniens étaient en représailles à l'élimination le 3 janvier du général iranien Qassem Soleimani, tué dans un raid américain à Bagdad.

"J'endosse la responsabilité totale (de cette catastrophe) et je me plierai à toute décision qui sera prise."

"J'aurais préféré mourir plutôt que d'assister à un tel accident."

"La nuit de l'accident (...) l'état d'alerte était au niveau guerre. Cette nuit-là, nous étions prêts pour un conflit total", à cause des menaces américaines, dit-il.

A ce moment-là, "je considère (la guerre) probable (...) en raison de la présence de nombreux avions dans le ciel (du Moyen-Orient), des avions de guerre et quelques bombardiers" envoyés en renfort.

"C'est la conséquence de la malfaisance de l'Amérique, des tensions qu'elle crée dans la région et de ses actions."

- "Missiles de croisière" -

"A plusieurs moments, le système (de défense) rapporte que des missiles de croisière ont été tirés en direction du pays et à une ou deux occasions, il est répété que ces missiles sont en route: soyez prêts!"

"Les systèmes (de défense) sont en état d'alerte maximale. Il n'y a qu'à appuyer sur le bouton."

"Etant donné les informations qui lui ont été données sur le fait que c'est une situation de guerre et que des missiles de croisière ont été tirés, l'opérateur (du système de missile ayant abattu l'avion) identifie (l'avion) comme un missile de croisière."

"Il était obligé de contacter (un échelon supérieur) et d'obtenir vérification (de la cible)."

"Là, il y a eu une erreur de l'opérateur. Mais son système de communication a apparemment été perturbé. Il y a peut-être eu un brouillage du système, ou le réseau était occupé. Quoi qu'il en soit, la conséquence est qu'il n'a pu contacter personne".

"Il avait dix secondes pour décider. Il pouvait décider de tirer ou de ne pas tirer. Malheureusement, étant donné les circonstances, il a pris la mauvaise décision: le missile est tiré et l'avion est touché."

"C'était un missile de courte portée qui a explosé près de l'avion. C'est ce qui explique que l'avion a pu" continuer de voler.

"L'un de nos (hommes) a commis une erreur et comme il est sous notre commandement (...) la responsabilité doit nous incomber. Nous sommes attristés (...) nous sommes désolés."

"Malheureusement, à cause d'une décision prise à la hâte par une personne, cette grande catastrophe a eu lieu."

Revenant sur le démenti formel apporté vendredi par l'Organisation de l'aviation civile iranienne à la thèse du tir de missile, le général Hajizadeh affirme que celle-ci a "agi en fonction de la connaissance" qu'elle avait de la situation. "Ils n'étaient pas au courant" jusqu'à ce que l'état-major des forces armées reconnaisse une erreur humaine samedi.

Sur ce point, le général laisse entendre que l'état-major a commencé à soupçonner une erreur des forces armées dès mercredi et a formé en conséquence une commission d'enquête.

"La raison pour laquelle il a fallu attendre plusieurs jours pour que cela soit annoncé n'est pas que certains voulaient cacher la vérité" mais que la "procédure" en pareille situation est que "nous ne sommes pas autorisés à dire quoi que ce soit à qui que ce soit".

L'enquête est menée rapidement, dit le général, et "vendredi, presque toutes les informations sont rassemblées et la nature de l'accident apparaît alors clairement".

"Nos collègues de l'aviation civile (...) n'ont commis aucune faute. Nous sommes les seuls fautifs."

Pourquoi les vols commerciaux n'ont pas été annulés cette nuit là ? La question a été posée au général par la télévision.

"Je ne veux accuser personne", a-t-il répondu. "Naturellement cette question fera l'objet d'une enquête (...)."

"De mon point de vue, quand la situation tourne à la guerre", la décision d'annuler le trafic aérien civil doit être prise "par les autorités compétentes, mais (...) cela n'a pas eu lieu."

"L'organisation de l'aviation civile n'est pas fautive. On ne leur a pas demandé" d'annuler les vols.

"C'est une erreur et un problème des forces armées" seules. AFP 11.01

LVOG - Ce récit correspond-il à la réalité, je n'en sais rien, il pourrait y avoir deux autres explications.

La première, un militaire iranien agent de l'Etat profond américain aurait pu abattre cet avion afin de fournir un prétexte à Trump pour bombarder l'Iran, c'est plausible après que Thierry Meyssan ait révélé que ces agents existaient. La seconde explication, en abattant un objet volant non identifié fonçant sur Téhéran, les autorités iraniennes ont pu vouloir faire la démonstration de l'efficacité de leur défense anti-aérienne et montrer ainsi aux Américains ce qui arriverait à leurs drones, avions ou missiles s'ils attaquaient l'Iran, cette explication est également plausible.

Epilogue.

- Crash de l’avion ukrainien: une cyberattaque US aurait leurré les radars iraniens (site militaire russe) - Almanar 11 janvier 2019

Le site militaire russe Avia.pro est revenu sur l’accident du à une erreur humaine et qui a provoqué le crash du Boing 737 ukrainien en Iran, le 8 janvier dernier, quelques minutes après son décollage, causant la mort de 179 passagers et membres de son équipage.

Se fiant à des experts militaires, il rapporte que le coup ressemble point par point à la destruction au large de Lattaquié en Syrie, en septembre 2018, d’un IL-20 russe : les chasseurs israéliens qui étaient traqués par les missiles syriens l’avaient utilisé comme bouclier, quitte à en causer la destruction et la mort de 15 passagers.

Le site militaire russe se réfère à une enquête indépendante qui conclut à la « responsabilité au moins partielle US » dans la tragédie du 8 janvier :

« Selon des experts, l’armée américaine a délibérément modifié les informations sur le vol du Boeing 737 ukrainien, ce qui en a fait une véritable cible pour les systèmes de défense aérienne iraniens. Selon les données qui ressortent des sources liées au Pentagone, plusieurs avions militaires américains ont été observés dans le ciel près de l’espace aérien iranien, juste au moment du vol du Boeing et des anomalies ont été observées sur les radars iraniens, vraisemblablement dues à une cyberattaque. L’avion civil a alors été pris pour un avion de combat se dirigeant droit vers une cible militaire.

Dans la mesure où le pilote a fait un demi-tour, il est fort probable que la cyberattaque US ait également visé le système de navigation du Boeing ukrainien. Ce n’est pas la première fois que les Américains font ce genre de coups », dit le site. Almanar 11 janvier 2019

En complément

- Israël a joué un rôle déterminant dans l’assassinat du général Qassem Soleimani par Gilles Munier - Mondialisation.ca, 12 janvier 2020

Alors que le New York Times laissait entendre que Benjamin Netanyahou avait été informé de la décision américaine, ce dernier niait toute participation à l’opération. Or, il s’avère aujourd’hui – preuves à l’appui – que les services de renseignement israéliens sont étroitement mêlés à l’assassinat.

Selon une enquête de la chaîne américaine NBC News, Israël a joué un rôle déterminant en confirmant la présence du général Soleimani le 3 janvier à bord du vol Damas-Bagdad de l’Airbus A320 de Cham Wings Airlines.

La CIA infiltre les services de sécurité des aéroports de Damas et de Bagdad

L’information provenait d’espions recrutés par la CIA au sein du service de sécurité de l’aéroport. Un tour de force car le nom du général et ceux des membres de son escorte n’étaient pas sur la liste des passagers, les Iraniens déposés au bas de la passerelle embarquant directement dans l’avion.

Il ne restait plus aux Américains qu’à suivre l’Airbus par satellite et à faire décoller des drones tueurs garés sur la base Aïn al-Assad située dans la région d’Al-Anbar. Parmi eux, un drone MQ-9 Reaper chargé de transmettre, en temps réel, au Pentagone et à la CIA le déroulement de l’opération.

D’autres espions américains infiltrés à l’aéroport de Bagdad confirmèrent ensuite l’heure d’atterrissage de l’Airbus et signalèrent sans doute qu’Abou Mahdi al-Muhandis – chef du Hezbollah irakien et n°2 des Hachd al-Chaabi – accueillerait le général.

On connait la suite : à la sortie de l’aéroport, deux tirs de missiles Hellfire (Feu de l’enfer) pulvérisèrent le véhicule blindé transportant Qassem Soleimani et Muhandis, un autre celui de leurs gardes du corps.

A Damas et à Bagdad, des suspects ont été arrêtés. En Irak, Falah Al-Fayyad – conseiller à la sécurité nationale et coordinateur en chef des Hachd – mène l’enquête dans l’espoir de démanteler le réseau pro-américain impliqué dans l’opération. Mondialisation.ca, 12 janvier 2020

Crise politique mondiale. Encore un Etat sans nouveau gouvernement après des élections législatives.

- Le Parlement tunisien rejette le gouvernement proposé par Habib Jemli - Reuters 11 janvier 2020

Le Parlement tunisien n'a pas accordé sa confiance vendredi soir au gouvernement proposé par le Premier ministre désigné Habib Jemli, ouvrant une nouvelle période de tractations compliquées pour tenter de mettre sur pied une coalition.

Les députés ont rejeté par 134 voix contre 72 le cabinet proposé par Jemli.

Il appartient désormais au président Kaïs Saied de désigner un nouveau candidat au poste de Premier ministre.

Les élections générales d'octobre dernier ont débouché sur un parlement très fractionné. La première force parlementaire, la formation islamiste modérée Ennahda, qui soutenait le cabinet Jemli, ne contrôle que 53 des 217 sièges de l'assemblée. Reuters 11 janvier 2020

Instrumentalisation hystérique du climat

Qui dit mieux ?

- Australie : jusqu'à un million de milliards d'animaux tués - LePoint.fr 11.01

Selon deux chercheurs, ce ne sont pas 500 millions mais un million de milliards d'animaux qui sont morts dans les feux gigantesques en Australie depuis septembre. LePoint.fr 11.01

LVOG - Pendant que d'autres sont en état de mort cérébrale, c'est la pire puisqu'ils continuent à être nuisibles !

Normal : L'Etat est la première organisation terroriste !

- Extinction Rebellion, organisation terroriste? La police britannique admet une erreur - Le HuffPost 11 janvier 2020

LVOG - Avant d'être recadré, non, la police antiterroriste britannique n'avait pas commis d'erreur.

Dans un fascicule officiel destiné aux institutions et aux différents services de sécurité afin de sensibiliser sur les risques de radicalisation des jeunes, la police antiterroriste britannique a classé l’organisation écologiste dans la catégorie des groupes terroristes aux côtés notamment du groupe néonazi National Action, et du groupe Al-Muhajiroun, qui a plaidé allégeance à Daech. Le HuffPost 11 janvier 2020

Propagande idéologique des agents du Green New Deal.

Rappel. Le blog Les Crises ne reproduit que des articles favorables à la théorie du réchauffement climatique d'origine anthropique (activité humaine), normal, son propriétaire est lié à la finance.

Les cinq piliers malhonnêtes du climato-scepticisme – Par Mark Maslin (Source : Consortium News) - Les Crises 6 janvier 2020

Extraits.

Leur emprise sur la population semble sur le déclin. Selon deux sondages récents, plus de 75 % des Américains pensent que ce sont les humains qui sont à l’origine du changement climatique. (Le produit du matraquage hystérique médiatique et institutionnel. Aujourd'hui plus de la moitié des Américains ne croient plus en la version officielle du 11 septembre 2001. - LVOG) Les grèves climatiques dans les écoles, les manifestations d’Extinction Rebellion, les gouvernements nationaux déclarant une urgence climatique, l’amélioration de la couverture médiatique sur le changement climatique et un nombre croissant de phénomènes météorologiques extrêmes ont tous contribué à cette évolution. Il semble également y avoir un regain d’optimisme quant à notre capacité à surmonter la crise. (Bref, le pire est à venir. - LVOG)

A un tel tournant, il est important de réussir à décrypter les différents types de dénégations.

N°1. Le déni de science

Tous ces arguments sont faux et il existe un consensus clair parmi les scientifiques quant aux causes du changement climatique. (Faux, ce consensus est frauduleux. Lire les documents mis en ligne dans ce portail pour en avoir confirmation. - LVOG)

Le revirement de l’opinion publique signifie que, de plus en plus, le travail de sape contre les scientifiques verra son effet diminuer. Les climato-sceptiques adoptent donc de nouvelles stratégies. (L'opinion publique a été manipulée, mais au fur et à mesure que le temps passe, elle va forcément s'en apercevoir. - LVOG)

N°2. Le déni économique

La thèse selon laquelle la lutte contre le changement climatique coûterait trop cher est une forme plus subtile de climato-scepticisme. (C'est pourtant la stricte réalité, chiffrée. - LVOG)

Ce que les climato-sceptiques oublient également de vous dire, c’est qu’ils protègent une industrie des combustibles fossiles qui perçoit chaque année 5 200 milliards de dollars de subventions – ce qui englobe les coûts d’approvisionnement subventionnés, les allègements fiscaux et les coûts environnementaux. Cela représente 6 % du PIB mondial. (Les climato-réalistes savent qu'il est impossible dans l'état actuel des choses de se passer des énergies fossiles, ajoutons le nucléaire contre lequel je suis, mais j'admets qu'en comparaison avec les énergies dites renouvelables, le nucléaire présente plus d'avantages que d'inconvénients, je ne suis ni borné ni dogmatique, mais pragmatique, je suis un ouvrier ! - LVOG)

N°3. Le déni humanitaire

Les climato-sceptiques soutiennent également que le changement climatique est bon pour nous. (Non, les climato-réalistes affirment qu'un léger réchauffement climatique n'est pas nuisible aux espèces organiques, dont les hommes, ce qui n'est pas du tout pareil. - LVOG)

Les détracteurs du changement climatique soulignent également que les plantes ont besoin du dioxyde de carbone atmosphérique pour croître, de sorte que le fait d’en avoir plus agit comme un engrais. (C'est exact. - LVOG)

Les climato-sceptiques vous diront qu’il y a plus de gens qui meurent du froid que de la chaleur, donc que des hivers plus chauds seront une bonne chose. C’est profondément trompeur. Les personnes vulnérables meurent de froid parce qu’elles sont mal logées et qu’elles n’ont pas les moyens de chauffer leur logement. C’est la société, et non le climat, qui les tue. (Quel aveu, et quand elles crèvent de faim, à cause de l'eau contaminée ou manque de médicaments ou de soins aussi ! - LVOG)

N°4. Le déni politique

Les détracteurs du changement climatique soutiennent que nous ne pouvons pas agir parce que d’autres pays n’agissent pas. (C'est inutile dans un pays déjà à faible taux d'émission de CO2 comme la France, en effet. - LVOG)

Le passage aux énergies renouvelables et aux véhicules électriques, par exemple, réduit la pollution de l’air, ce qui améliore la santé de tout le monde. (Alors que la nuisance des éoliennes n'est plus à démontrer... - LVOG)

Le développement d’une économie verte génère des avantages économiques et crée des emplois. (La guerre aussi, plus encore même ! - LVOG)

N°5. Le déni de la crise

Le dernier volet du déni du changement climatique est l’argument selon lequel il n’y a pas urgence à changer les choses, surtout compte tenu de l’incertitude soulevée par les quatre autres volets de déni ci-dessus. Les négationnistes soutiennent que le changement climatique n’est pas aussi grave que les scientifiques le prétendent. (Ils oublient de préciser que la plupart d'entre eux sont aussi des scientifiques. - LVOG)

La question fondamentale qui se pose est la suivante : pourquoi laissons-nous les privilégiés et les puissants nous convaincre de remettre à plus tard la protection de notre planète contre le changement climatique ? Les Crises 6 janvier 2020

LVOV - L'avant-dernier paragraphe montrait de manière magistrale qu'on était en présence de dangereux fanatiques prêts à tout pour atteindre leurs objectifs. Leur procédé en dernier recours est des plus grossier, l'amalgame ordurier, ils suggèrent que nous aurions un lien de parenté avec les esclavagistes, les misogynes, les colonialistes, les racistes, les homophobes, les destructeurs de la planète, les antisociaux à tendance liberticide, rien de moins ! Je plains ceux qui partagent leur thèse.

Selon l'auteur de cet article, ceux qui contestent les conclusions du GIEC ou s'opposent au Green New Deal emploieraient des arguments du même type que ceux "qui ont été utilisés par le passé pour retarder la fin de l’esclavage, l’octroi du droit de vote aux femmes, la fin du régime colonial, la fin de la ségrégation, la dépénalisation de l’homosexualité, le renforcement des droits des travailleurs et des réglementations environnementales, l’autorisation du mariage entre personnes du même sexe et l’interdiction de fumer".

Commentaires d'internautes.

1- "Un climato-réaliste ou une personne honnêtement sceptique qui suit le sujet avec attention n’aura aucun mal à démonter les 5 points ci-dessus, ils sont d’une extrême grossièreté et ne tiennent aucunement compte de la complexité du débat.

Et c’est censé convaincre ? Fail total, mais on avait compris avec les 2 derniers paragraphes que ce n’était pas le but recherché. C’est un texte pour convaincre les convaincus qu’il est urgent de… de faire quoi exactement ?"

2- "Faisons simple : cet article est un discours politique qui prétend faire de la science avec un travail de journalistes (cf lien sur les événements extrême p. ex.). Il fini sur une série scabreuse sans queue ni tête qui amalgame son opposant climatique à l’esclavagisme, le ségrégationnisme, le colonialisme etc, afin de désigner un ennemi vaguement défini comme “les privilégiés et les puissants”, mais dont on ne saura rien.

Et vous demandez des arguments ? mais la véritable question est plutôt de savoir comment vous, vous faite pour défendre ce genre de texte et prendre ça pour une argumentation scientifique crédible ?"

3- "Ce site devient l’observatoire du climato-négationnisme comme d’autres font un observatoire du conspirationnisme, ou comme le decodex est un ministère de la pensée.

Le réchauffisme est une idéologie et une religion qui se répand et distribue ses arguments inquisitoires sans paraître comprendre que les sceptiques sont en fait acquis dans leur majorité à la cause écologique, mais refusent le diagnostic faussé et manichéiste qu’impose cette religion aux visées manipulatoires. Le climato-catastrophisme n’est rien de plus qu’un chiffon rouge idéologique, un arbre dont la vocation est de focaliser l’attention pendant que la forêt tombe. Le fait qu’on mette tout sur le dos du climat, jusqu’à des conséquences qui sont le fait des guerres pour les ressources géostratégiques est extraordinairement parlant…"

4- "Non, si on prend les chiffres du réchauffement et que l’on regarde sur une période longue, donc en regardant avant 1850 , on voit bien que :

– le réchauffement est antérieur au début de l’ère industrielle

– que les émissions de CO2 sur la deuxième moitié du XIXème siècle étaient minimes (graphiques rapport AR5 du GIEC )

– que l’évolution des températures ne suit pas l’évolution des émissions de CO2

Donc le vrai déni est de nier les causes naturelles et d’exagérer l’influence du C02"

5 - "Il serait intéressant de trouver une étude sociologique pour avoir le profil type du climato-sceptique. Je n’ai trouvé aucune donnée mais l’hypothèse à vérifier serait peut-être celle d’une coïncidence climato-sceptique / mentalité bourgeoise."

6- "Une étude assez ancienne de l’IFOP conclut : “28 % des Français adhérent aux argumentaires des climato-sceptiques (sur-représentation parmi les personnes âges et les sympathisants de droite)... Vieux, de droite … mâle blanc embourgoisé de plus de 50 ans."

7- "Je vous recommande cette excellente conférence de l’ADEME présentant des résultats de sondages plus fiables que ceux de l’IFOP et réalisés sur une longue durée.

Le sujet de cette conférence est “Comment les Français perçoivent-ils le réchauffement climatique et l’effet de serre ?”. Elle a été faite en mars 2019.

Vous apprendrez que l’environnement ne fait absolument pas partie des priorités des Français. Ils classent avant l’emploi, l’immigration, les inégalités et les impôts et taxes. 1/3 des Français sont climatosceptiques. Ce chiffre est à peu près constant, mais assez fluctuant tout de même (il dépend des sujets évoqués dans la presse et du temps qu’il fait)."


Le 17 janvier 2020

CAUSERIE ET INFOS

29 pages au format pdf

Vous voulez en savoir plus ? Vous avez du bol, ici c'est gratuit et on ne vous demande même pas de verser un don, profitez-en.

Pour se mettre dans l'ambiance et au-dessus parce que c'est génial ! :

2CELLOS - Highway To Hell [Live at Sydney Opera House]

2CELLOS - Pirates Of The Caribbean [OFFICIAL VIDEO]

2CELLOS - Thunderstruck [OFFICIAL VIDEO]

2CELLOS on 1 cello! Every Teardrop Is a Waterfall - Coldplay

C'est génial !

2CELLOS - I Will Wait [OFFICIAL VIDEO]

Des paysages extraordinaires.

Je vous conseille de lire ou relire dans cette page les deux extraits de L'impérialisme et la scission du socialisme de Lénine. Pourquoi ? Lisez cette causerie et vous le saurez.

Vidéo

Pour sortir de la médiocrité ambiante et abêtissante :

- La gouvernance par les nombres par Alain Supiot professeur au Collège de France - Fondation Hugot du Collège de France (2012-2014)

https://www.youtube.com/watch?v=xeG-azZ41f8&list=PLwl60Z8ihqF48o9Z3QYoHaAAlgHB0CcWx

Ce cours brillant pèche cependant par ses lacunes, parce que son auteur a tenu à dissocier la crise du système économique de la crise institutionnelle pour se concentrer sur cette dernière, sans toutefois pouvoir évacuer de son exposé l'aspect économique, qui selon notre analyse demeure déterminant. Cela dit je vous conseille cette série de 7 courtes vidéos qui permet de réfléchir à de nombreux aspects ou facteurs qui composent la situation.

Comme la plupart ou tous les professeurs du Collège de France, Alain Supiot est un esthète, polyglotte, il a acquis des connaissances dans de très nombreux domaines, il se livre à une analyse transdisciplinaire qui lui permet d'avoir une vue d'ensemble de la situation qui reflète assez bien la réalité, beaucoup mieux que peuvent le prétendre la plupart de nos contemporains, y compris les militants en général.

Réflexion préliminaire.

Obstinément, délibérément, cyniquement, foutu pour foutu, surtout ne changez rien !

Il y aurait du bon et du mauvais en toute chose, pensée, décision, déclaration, action, évènement, mesure, ainsi pensent les démagogues ou populistes qui nous abreuvent des mêmes théories, dogmes, mots d'ordre ou stratégies depuis plus d'un demi-siècle avec le succès que l'on sait.

Tout est contradiction et mouvement, dialectique, certes, à condition toutefois de prendre les choses dans l'ordre où elles se présentent ou se réalisent, de les laisser à leur place au lieu de se livrer à des manipulations, sinon on en arrive facilement à l'aberration qui consiste à oublier ou nier tout simplement que certaines causes entraînent certains effets et non l'inverse. Autrement dit, quand on a tendance à confondre les deux ou à les inverser on ne comprend plus rien à la situation et on aboutit à l'effet ou à l'objectif inverse de celui recherché, soit dit en passant, ce qui a le don de surprendre encore certains, si peu généralement, peu importe, car finalement c'est de la faute à pas de chance ou à la fatalité, ce qui arrange bien les uns et les autres qui peuvent ainsi continuer à nuire tranquillement à notre cause au lieu de la servir.

Paradoxalement, le niveau de vie actuelle des masses est le principal handicap à son émancipation du capital, parce qu'elles commettent l'erreur fatale de l'attribuer au capitalisme au lieu de l'attribuer à la lutte de classe du prolétariat, des générations passées.

N'allez pas croire pour autant que je me réjouirais de la baisse de leur niveau de vie ou des coups qui leur sont portés, ça c'est l'argument scélérat avancé par ceux qui nient farouchement ce facteur, parce qu'il met en lumière leur responsabilité ou leur rôle déterminant dans l'orientation dramatique et pour un peu inexorable de la situation, et qui par conséquent n'y font jamais référence ou refusent systématiquement de l'aborder sérieusement.

Cela signifie qu'ils considèrent que le comportement des masses ne dépendrait pas de leurs conditions ou qu'elles n'auraient aucune incidence sur leur volonté ou décision, partant de là on peut prêter toute sorte d'interprétation à leur comportement ou on peut leur prêter toute sorte d'intentions, de préférence qui leur sont étrangères, du moment qu'ils sont conformes à la théorie gravée dans le marbre de nos dirigeants, le reste importe peu à leurs yeux ou ils s'en lavent les mains. Et bien, permet-moi de ne pas en être.

Maintenir les masses dans l'ignorance qu'elles sont les principaux acteurs du processus historique et que son orientation en dépend est criminel. Cela aura pour conséquence politique de les conduire à la résignation ou à placer leur confiance ou destin dans des acteurs ou des institutions qui oeuvrent à leur perte, ce qui revient au même à l'arrivée.

Rêvez, rêvez, rêvez... et le réveil sera particulièrement douloureux ou dramatique.

- Un emploi, une maison, un caddie rempli: les Français ne rêvent plus de ça - huffingtonpost.fr 17 janvier 2020

Ce rêve français correspondait aux “promesses” suivantes: si tu fais des études, tu auras un emploi stable et plutôt bien rémunéré avec une progression continue de tes revenus. Vers la trentaine, tu pourras devenir propriétaire de ton logement, un appartement dans une grande ville ou bien une maison dans une banlieue résidentielle. Tu auras accès à tout le confort moderne, tu auras une, voire deux voitures, tu pourras remplir ton caddie dans les hypermarchés chaque samedi, manger de la viande à tous les repas, accéder à la société de consommation et de loisirs, et partir en vacances en avion. À partir de la quarantaine, tu pourras même devenir propriétaire d’une résidence secondaire. Puis tu pourras partir en retraite assez jeune et en bonne santé avec un montant de pension plutôt confortable. Parallèlement, tu bénéficieras d’une protection sociale étendue, tes enfants pourront accéder à l’enseignement supérieur et être dans une logique d’ascension sociale. Cet idéal s’inscrivait dans le cadre d’une société laïque, mais tout de même influencée par une “matrice culturelle” catholique, plutôt homogène d’un point de vue culturel où la grande majorité de la population avait le sentiment d’appartenir à une vaste classe moyenne, où le “modèle” dominant restait celui de la famille composée d’un couple hétérosexuel avec deux enfants et où l’objectif global restait celui de la croissance économique avec en toile de fond, une foi assez communément répandue dans la science, la technologie et le progrès.

Or, il paraît de plus en plus évident que ce rêve soit ne fait plus rêver une partie de la société, soit semble largement inatteignable pour nombre de Français. En effet, celles et ceux pour qui cela reste un idéal atteignable semblent être de moins en moins nombreux. Ce sont en particulier des catégories supérieures et des classes moyennes supérieures vivant plutôt en province, et pas nécessairement dans les plus grandes agglomérations, et qui sont le plus souvent des Baby boomers (nés entre 1945 et 1965) et des Générations X (nés entre 1965 et 1980).

Pour les autres, cela paraît plus compliqué. Il y a tout d’abord celles et ceux qui partagent ce rêve, mais pour qui celui-ci est largement hors de portée. C’est bien évidemment le cas des catégories pauvres et précaires, mais aussi d’une grande partie des catégories populaires et des classes moyennes inférieures, qui ont le sentiment de “décrocher”. En dépit de leurs contraintes budgétaires, ils vont tout de même tout faire pour essayer de vivre ce rêve en recourant à ce que Jérôme Fourquet appelle l’”économie de la débrouille”, en vivant de plus en plus éloignés de leur lieu de travail ou bien en cumulant les crédits. C’est sans doute ce sentiment de ne pouvoir réaliser pleinement ce rêve français qui a nourri le mouvement des gilets jaunes.

Il y a aussi toutes celles et ceux qui n’ont pas les moyens de concrétiser ce rêve, mais qui n’y aspirent pas, notamment par rejet du consumérisme au nom d’une nécessaire transition écologique. Ce sont des employés et des cadres moyens de la fonction publique et de l’économie sociale et solidaire, des jeunes ou encore des intellectuels et des artistes précaires.

Et puis, il y a aussi celles et ceux qui ont les moyens de vivre ce rêve, mais qui n’en veulent pas, notamment parce qu’ils vont le trouver peu écologique ou même ringard en considérant que c’est un rêve “petit-bourgeois”, voire de “beauf”. C’est le cas d’une partie des catégories supérieures dans les plus grandes agglomérations, notamment des jeunes cadres citadins “Millennials?, mais aussi des étudiants de grandes écoles qui ont massivement signé le Manifeste étudiant pour un réveil écologique, de leaders d’opinion (universitaires, artistes, etc.) ou de militants de causes spécifiques (LGBT, végans, etc.). Même s’ils sont souvent loin d’être toujours cohérents entre ce qu’ils affirment et ce qu’ils font réellement, ces individus tendent à se montrer plutôt critiques vis-à-vis des valeurs fondamentales de ce rêve (individualisme, matérialisme, consumérisme) en dénonçant notamment les “4 cavaliers de l’apocalypse” écologique que sont la voiture, la surconsommation, la viande et l’avion.

Jusqu’aux années 1980, il y avait cette idée très giscardienne des deux Français sur trois qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes objectifs au sein d’une immense classe moyenne. À l’évidence, ce n’est plus le cas. Une partie des Français n’est, en effet, plus en mesure de suivre suite à plusieurs évolutions structurelles: mutation de l’économie liée à la désindustrialisation, à la mondialisation ou à l’ubérisation conduisant à un chômage de masse, à une précarité et à une insécurité économique et sociale, net accroissement du coût du logement et plus largement des dépenses dites “contraintes”, etc. Une autre partie notable de Français n’adhère plus à cet idéal, qu’ils aient ou pas les moyens de l’atteindre. Finalement, seule une minorité désormais semble vivre encore ce rêve français.

Le malaise français semble donc résider à la fois dans la frustration d’une partie notable de la population et dans le fait que les différentes ”îles” de l’archipel français n’aspirent plus aux mêmes objectifs. huffingtonpost.fr 17 janvier 2020

LVOG - C'est toujours intéressant de savoir ou d'avoir des renseignements assez précis sur les bataillons qui sont derrière les causes à caractère identitaire ou à qui s'adressent les différents volets de la propagande officielle, qui prétend combattre le communautarisme alors qu'elle l'alimente et l'instrumentalise, pour briser la résistance de la majorité qui s'oppose ou rejette l'orientation de la société qu'ils veulent lui imposer...

D'un côté les catégories supérieures (CSP+) et les classes moyennes supérieures, les bataillons de Macron et LREM, la minorité en guerre contre la majorité. De l'autre, les catégories populaires et les classes moyennes inférieures qui se paupérisent ou se prolétarisent, le camp des abstentionnistes, des désabusés, des démoralisés, des sacrifiés. Entre les deux, ceux qui issus des catégories populaires et des classes moyennes inférieures, parviennent encore à s'en sortir parce qu'elles cumulent deux salaires avec d'importantes variations en fonction des générations, elles sont partagées entre les deux camps en privilégiant le premier, parce qu'elles conservent des illusions dans le capitalisme et les institutions, jusqu'à quand ?

Et en Chine ou en Inde ?

LVOG - S'ils ne sont pas "en mesure de payer les soins de santé et les frais d'éducation, en plus de loyers élevés", c'est forcément la faute du communisme !

- Chine: Plus faible taux de natalité en 70 ans - Reuters 17 janvier 2020

La Chine a connu l'an dernier son taux de natalité le plus faible depuis la fondation de la République populaire, en 1949, d'après des statistiques officielles communiquées vendredi.

Le taux de natalité s'est situé à 10,48 pour mille, selon le Bureau national des statistiques (BNS). Le nombre de nouveaux-nés a reculé l'an dernier d'environ 580.000, à 14,65 millions.

L'abolition de la politique de l'enfant unique, en 2015, n'a pas permis de contribuer à une hausse des natalités, de nombreux couples étant réticents à devenir parents par crainte de ne pas être en mesure de payer les soins de santé et les frais d'éducation, en plus de loyers élevés.

La population chinoise comptait 1,4 milliard d'habitants à la fin de l'année 2019, d'après le BNS, contre 1,39 milliard un an plus tôt. Reuters 17 janvier 2020

LVOG - En Inde où je vis, les travailleurs indiens font face à une rapide évolution de la situation économique, mais pas vraiment en leur faveur. Elle aboutit au même scénario qu'en Chine, en pire, puisque chaque famille a en moyenne 2 ou 3 enfants à charge, donc elles ne peuvent pas s'en sortir et doivent s'endetter lourdement de manière permanente, ce qui contribue à la dégradation de leur qualité de vie et à la détérioration de tous les rapports dans la société qui étaient déjà exécrables. C'est au point que même dans le meilleur des cas en cumulant deux salaires, ils doivent se priver sur tout et demeurent voués à la précarité à vie.

Cela se traduit notamment par la recrudescence de la violence et de délits en tous genres, vols, alcoolisme, suicides, actes d'incivilité, agressions, meurtres, la presse y consacre pas moins de deux pleines pages quotidiennement. Cela explique peut-être en partie pourquoi Modi (Le Premier ministre) a relancé l'hindutva

A lire :

- Inde: La dette des entreprises sera-t-elle le catalyseur de la prochaine crise? par Sushovan Dhar - Mondialisation.ca 11 janvier 2020 - CADTM 30 décembre 2019

https://www.mondialisation.ca/inde-la-dette-des-entreprises-sera-t-elle-le-catalyseur-de-la-prochaine-crise/5640475

Lu dans un article.

- "La France de Macron n’est même plus une démocratie représentative. C’est pour reprendre la terminologie des “macronistes” : une “start-up nation”.

Et, en cohérence avec ce terme, ces gens, hauts-fonctionnaires qui naviguent entre public et privé, hauts-cadre du privé qui sont nommés à des responsabilités publiques, tous ces gens gèrent la France comme une entreprise. Pour cela ils appliquent des techniques managériales et de communication qui ont été bien rodées dans la gestion des entreprises privées, et qui sont maintenant appliquées aux services publics et aux entreprises publiques (New Public Management).

Il est clair qu’une entreprise n’est pas le lieu où s’épanouit la démocratie : les salariés sont dans un lien de subordination vis à vis de ceux qui dirigent l’entreprise. Donc gérer la France comme une entreprise, revient à refaire des Français, non des citoyens qui peuvent et doivent participer à la vie publique, mais des sujets du monarque, tout comme sous l’ancien régime. La contre-révolution “macronienne”, c’est revenir à une France d’ancien régime, sous couvert de techniques managériales “dites modernes” (cf. G.Orwell). Si Macron réussit cette contre-révolution, alors la France sera devenue non seulement une post-démocratie, mais un “nouveau” type “d’ancien régime”, où un monarque et une noblesse dotés des pleins pouvoirs, exerceront un pouvoir sans partage sur la plèbe ramenée à l’état de sujets, voire de serfs.

L’enjeu du bras de fer actuel, n’est rien moins que cela. Et l’on voit déjà, comment ce pouvoir ne négocie rien, et passe tout en force, n’hésitant pas à user de brutalité s’il rencontre une résistance trop forte."

LVOG - Personne ne pourra dire qu'il ne savait pas. Vous ne trouvez pas que ce qui est en train de se mettre en place ressemble étrangement au nouvel ordre mondial dont ils n'ont jamais cessé de faire la promotion ?

Les crétins ont été jusqu'à croire ce qu'on leur racontait sur les théories du complot, sans se soucier de la nature, de la personnalité ou de la fonction de ceux qui leur tenaient intentionnellement ce discours. Ils n'étaient pas à une contradiction près, alors qu'en réalité ces théories étaient uniquement destinées à les détourner de la réalité ou de ce qui se tramait dans leur dos ou sous leurs yeux, ce qui tombait très bien puisqu'ils ne voulaient pas le voir. Ils se seront faits berner comme des débutants, des amateurs ou de banals ignorants.

Sans abattre et neutraliser l'oligarchie, aucune issue politique n'est envisageable

- L'Assemblée nationale n'a pas mandat pour casser nos retraites ! - huffingtonpost.fr 16.01

Cette tribune est signée par le collectif Les Constituants, un collectif de citoyennes et citoyens né dans l’élan de la révolte des Gilets jaunes, du constat que, face à l’impasse politique, il appartient au peuple de revenir aux sources de la République en s’engageant dans un processus constituant.

Le 17 février, le projet de loi sur les retraites doit être examiné par l’Assemblée nationale.

En ne renonçant pas à l’examen parlementaire d’un texte qui a d’ores et déjà suscité le plus long mouvement social du dernier demi-siècle et auquel les Français s’opposent très majoritairement, le gouvernement bafoue la démocratie.

Utilisant tous les expédients offerts par l’actuelle constitution, il a même déjà annoncé qu’il pourrait passer par ordonnance pour imposer l’âge pivot et agite la menace du 49.3 pour se réserver, in fine, le bénéfice de la tenue d’un débat en bonne et due forme au Parlement.

Plus que jamais, les institutions sont donc tournées contre le peuple, au service d’un rapport de force dont l’issue espérée est la victoire de la minorité contre la majorité, et la représentation nationale est utilisée comme chambre d’enregistrement et caution morale d’un pouvoir en réalité entièrement concentré entre les mains du président de la République.

Pourtant, disons-le tout net: Emmanuel Macron n’a pas mandat pour toucher aux retraites.

Premièrement, parce que les millions de voix de barrage dont il a bénéficié contre Marine Le Pen ne valent pas blanc-seing pour désosser la solidarité nationale et faire place nette aux assurances et autres fonds de pension.

Deuxièmement, parce qu’il a menti aux Français. En effet, quand son programme mentionnait une mesure purement technique, qui ne devait avoir pour conséquence ni de reculer l’âge de départ, ni de réduire les pensions, la réforme qu’il défend désormais contre la volonté populaire renie ces deux engagements.

Pas plus que le président de la République dont ils procèdent, les députés de la majorité n’ont mandat pour abîmer ce qui fait le cœur de notre république depuis la Libération. Leur propre légitimité émanant directement de l’élection d’Emmanuel Macron, la réforme qu’ils adopteraient ainsi ne serait pas celle de la nation, mais celle d’un seul individu.

Alors que, depuis un mois et demi, des centaines de milliers de citoyennes et de citoyens font grève et descendent dans la rue pour exprimer leur refus d’une loi destructrice, il ne serait pas acceptable de laisser le processus législatif se poursuivre comme si de rien n’était.

Par ses manœuvres politiciennes, Macron ressuscite le vieux monde et nous ramène au régime des partis: la droite critique un texte qu’elle juge vidé de sa substance, la gauche un texte jusqu’au-boutiste, et Macron d’user de cette position d’entre-deux pour faire croire à une position d’équilibre. Mais à l’heure où le président se fait fort de réaliser le programme de la droite libérale, cette posture est au mieux un leurre, plus certainement un piège. Car à ce jeu-là, la suite de l’histoire est écrite d’avance. Les opposants à la réforme auront beau défendre brillamment leurs arguments dans l’hémicycle, à la fin des fins, la loi sera adoptée, les petites gens pourront bien travailler jusqu’à l’épuisement, les retraités être de plus en plus pauvres et les grands capitalistes faire main basse sur l’épargne des classes moyennes qui peuvent encore se permettre de mettre de l’argent de côté.

Au total, c’est la société tout entière qui aura renoncé à l’une des promesses de sa fondation: permettre à chacun de terminer sa carrière à un âge raisonnable, tout en continuant d’être rémunéré dignement.

Depuis plus d’un an maintenant, les Françaises et les Français disent leur volonté de révoquer le théâtre d’ombres qu’était devenue la politique pour se réapproprier leur souveraineté. Mais Macron qui ne les entend pas continue de mettre en œuvre les vieilles tactiques de la république monarchique.

Une option moins déshonorante pour lui et plus conforme à l’esprit des institutions aurait été de soumettre son texte au référendum. Et cette option lui aurait encore donné l’avantage, aussi vrai qu’avoir le choix des mots, c’est avoir le choix des armes.

Aujourd’hui, nous devons lui dire que sa tentative de passage en force doit s’arrêter là.

Nous devons lui dire qu’on ne réécrit pas le contrat social sur un coin de table, avec BlackRock pour commensal.

Nous devons lui dire que sa majorité n’a pas de délégation de souveraineté pour porter atteinte aux conditions matérielles d’existence des générations futures.

Nous devons affirmer que le temps constituant est arrivé, et qu’au point où nous en sommes de la décomposition du système politique, seul un processus de refondation permettra de remettre à l’heure les pendules de la démocratie; de redéfinir, toutes et tous ensemble, les principes fondamentaux de la société dans laquelle nous souhaitons vivre et vieillir. huffingtonpost.fr 16.01

LVOG - Nous, nous n'avons absolument rien à dire à Macron !

Les meilleures intentions du monde n'ont jamais remplacé les enseignants de la lutte de classe, un programme, une stratégie, un parti ouvrier révolutionnaire. Le mot d'ordre d'Assemblée constituante souveraine n'a aucun sens ou est désuet, s'il ne repose pas sur la mobilisation révolutionnaire du prolétariat et l'expropriation de l'oligarchie.

La machine infernale de la collaboration de classes.

LVOG - La question des retraites est fondamentale puisqu'elle pose directement la question du pouvoir, de l'Etat, du régime, de la société dans laquelle nous voulons vivre.

- Un autre appel à la grève et aux “manifestations interprofessionnelles” a d’ores et déjà été lancé pour le vendredi 24 janvier, jour de l’examen du projet de loi en Conseil des ministres. huffingtonpost.fr 16.01

LVOG - J'ai lu dans cet article les déclarations d'Yves Veyrier pour FO, de Nathalie Verdeil de la CGT, d'Éric Bleynel, porte-parole de Solidaires, se félicitant des "avancées" obtenues pour certaines catégories de travailleurs qui bénéficient de régimes spéciaux, de la mobilisation disloquée sur des bases corporatistes, le tout au détriment d'un hypothétique appel à la grève générale sur le mot d'ordre du retrait qui seuls seraient susceptibles de mobiliser des millions et millions de travailleurs, ce dont ces agents de l'oligarchie financière ne veulent surtout pas entendre parler.

Ils ont tout simplement oublié que la grève générale ne se décrétait pas !

POID - Communiqué du Comité national de liaison «Ne touchez pas à nos retraites» 10 janvier 2020

Extrait. «En bas, dans les assemblées générales avec les organisations, l’unité est largement réalisée dans la grève pour le retrait de la «retraite par points». En bas les travailleurs sont prêts.

Les directions des confédérations syndicales, CGT, Force Ouvrière, avec la FSU et Solidaires, qui depuis le 5 décembre se sont positionnées pour le retrait de la réforme ont une responsabilité:

Appeler, maintenant à la grève générale!».

C’est le moment!

LVOG - Mais apparemment, si on en juge par le peu de mobilisation des travailleurs qui bénéficiaient de conditions leur permettant de faire grève sans être inquiétés le samedi 11 janvier, on en conclut qu'ils considéraient que ce n'était pas encore le moment. Pourquoi ? Devinez.

En lisant que "les directions des confédérations syndicales (...) se sont positionnées pour le retrait", un travailleur lambda pourrait croire qu'elles étaient sincères et être ainsi induit en erreur. Volontairement ou non ? Devinez, lisez la suite pour avoir la réponse.

Ne tomber pas dans leur piège.

Editorial de la Tribune des travailleurs (POID) du 15 janvier 2020.

- Ne pas tomber dans le piège Macron-Philippe-Berger par Daniel Gluckstein

- Une certaine presse salue « l’habileté » d’Édouard Philippe. Plaçant au cœur du débat sur les retraites la question de leur financement, le Premier ministre aurait réussi à amener les syndicats sur son terrain.

La réalité, c’est qu’en cette sixième semaine de grève la lutte de classe n’a pas dit son dernier mot. Mais il est vrai qu’un piège est tendu.

LVOG - Faire croire que les braves dirigeants syndicaux seraient nés de la dernière pluie et pourraient tomber dans un minable piège tendu par le gouvernement en place, c'est l'exercice privilégié auquel se livre Gluckstein depuis des décennies afin de les ménager. Cette fois il se sert des médias pour nous rejouer ce mauvais numéro d'illusionniste.

TT - En outre, le pouvoir exige des syndicats qu’ils définissent les conditions de l’équilibre financier. Que leurs propositions soient retenues ou non (dans ce cas, le gouvernement imposera ses vues), les organisations syndicales seraient sommées de participer à la gestion du futur système, dont les fonds relèveraient de fait du budget de l’État.

C’est l’instauration d’un régime corporatiste. Que la CFDT y soit favorable, c’est normal, elle l’est depuis sa fondation. Mais depuis 1958, les tentatives successives de la Ve République d’intégrer les organisations syndicales se sont toujours heurtées au refus de la CGT et de la CGT-FO. Le piège tendu aujourd’hui par Macron-Philippe-Berger menace la démocratie. Car il n’y a pas de démocratie quand les organisations ouvrières sont intégrées à l’État par le biais de l’élaboration de la loi et de la gestion du budget.

LVOG - Ce qu'oublie de préciser Gluckstein, c'est que les principaux syndicats sont déjà intégrés à l'Etat par le biais du Conseil d'orientation des retraites. La preuve.

Le Conseil d'orientation des retraites (COR) www.cor-retraites.fr

Sur l'ensemble des questions de retraite (équilibre financier, montant des pensions, âge et durée d'assurance, redistribution, etc.), le COR élabore les éléments d'un diagnostic partagé et formule, le cas échéant, des propositions de nature à éclairer les choix en matière de politique des retraites.

Composé de parlementaires, de représentants des organisations professionnelles et syndicales, des retraités et des familles, de membres de l'administration et d'experts, le Conseil d'orientation des retraites (COR) est placé auprès du Premier ministre.

Quelques-uns de ses participants.

Virginie Aubin - secrétaire confédérale de la CFDT
Sylvie Bonnamy - membre de la Direction confédérale de la CGT
Françoise Dupont - secrétaire fédérale de FGF-FO
Annick Fayard - représentante de l'UNSA
Francis Lemire - représentant de la CFTC
Pierre Roger - représentant CFE-CGC
Erick Staelen - représentant de la FSU

Au côté des représentants du MEDEF, de la CPME et FNSEA...

LVOG - Comme on le voit ici, les syndicats sont directement impliqués dans l'élaboration de la politique des retraites qui sera appliquée ou qui est déjà en vigueur, à partir d'un "diagnostic partagé", donc je n'invente rien. Dès lors comment pourrait-il y avoir démocratie quand les organisations ouvrières sont déjà intégrées à l’État, ce qui explique en partie pourquoi Macron peut s'attaquer aux retraites sans prendre trop de risques, sachant que les dirigeants syndicaux sont acquis à sa cause... et pas seulement ! Il est là le facteur numéro 1 de division.

Le véritable piège consiste pour les travailleurs et les militants à écouter ou partager ce genre de discours, cette croyance, au lieu de s'en tenir strictement aux faits. Nous sommes manifestement en présence d'une imposture cynique.

Mimétisme. Quand les populistes font dans le catastrophisme en relayant la propagande officielle. La preuve.

- Australie : "Ces incendies, sans précédent dans leur ampleur et leur durée" francetvinfo.fr 16.01

- La Tribune des travailleurs (sur leur blog) : Australie en flammes, une catastrophe prévue de longue date.

Plus de six millions d’hectares (soit l’équivalent de dix départements français) ont été réduits en cendres...

LVOG - Impressionnant ma bonne dame, n'est-ce pas ? Qu'en est-il vraiment ?

La preuve de l'intox ou fake news.

- Les feux de brousse qui ravagent l’Australie ne sont pas dus au réchauffement climatique - climato-realistes.fr 14 janvier 2020

Extrait. Les incendies les plus ravageurs en termes de surfaces brûlées se sont produits pendant la saison 1974 à 1975, avec plus de 100 millions d’hectares brûlés, notamment dans le New South Wales (4,5 millions d’hectares), le nord (45 millions d’hectares) dans l’Ouest du pays (29 millions d’hectares), dans le Queensland (7,5 millions d’hectares) et dans le sud (19 millions d’hectares). Plus récemment, en 2002 plus de 38 millions d’hectares sont parties en fumées dans le Nord du pays. (Source Wikipedia) climato-realistes.fr 14 janvier 2020

LVOG - C'est marrant, à l'époque ils n'en avaient pas parlé, excusez du peu de 38 millions d’hectares parties en fumées, 100 millions d’hectares brûlés, à côté les 6 millions d’hectares de la fin de 2019 sont ridicules... ainsi que ceux qui instrumentalisent ce phénomène en grande partie naturel, l'autre étant dû à des actes de malveillance

- « Étant donné l’extension de ces feux, il est très probable qu’ils se soient déclenchés par une action humaine, accidentelle ou volontaire », explique Plionio Sist, spécialiste de la forêt tropicale au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). Car à l’exception de la foudre sèche, les sources naturelles d’incendie sont assez limitées, une température élevée et une faible humidité ne suffisent pas à elles seules à enflammer la végétation morte. Une étude PNAS a montré par exemple que 85% des feux ont une origine humaine aux Etats-unis.

La population de l’Australie a quintuplé au cours des 100 dernières années, passant de 5 à 25 millions. La pression démographique influe sur l’augmentation du nombre d’incendie, les zones les plus urbanisées s’étendant de plus en plus vers les régions sauvages. Par exemple, la banlieue Ouest de Sydney et les villes limitrophes sont situées à proximité immédiate du Parc National des Blue Mountains, région particulièrement touchée par les incendies cette année. Notons que le surnom de Blue Mountains est dû à la teinte de l’espèce botanique dominante, l’eucalyptus, d’ailleurs particulièrement inflammable.

En 2019, 183 personnes ont été déférées devant la justice australienne sous l’accusation d’incendie volontaire. Les suspects ont été arrêtés dans les états du Queensland, Nouvelle-Galles du Sud et Victoria, Australie méridionale et Tasmanie ces derniers mois. Un phénomène qui, nous pouvons le supposer, a également été multiplié par cinq (comme la population) au cours des 100 dernières années. climato-realistes.fr 14 janvier 2020

A cela s'ajoute la mauvaise gestion des forêts.

- Dès 2015 le spécialiste des feux de brousse ancien scientifique du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) David Packham avait déclaré :

« Les niveaux de combustibles forestiers ont empiré au cours des 30 dernières années en raison d’une “idéologie verte erronée”, d’intérêts acquis, d’un échec politique et d’une mauvaise gestion, créant une menace massive de feux de brousse. »

Et il avait prévenu qu’à moins que l’objectif annuel de réduction des combustibles forestiers sur au moins 5% des terres publiques, « ne soit doublé ou de préférence triplé, une catastrophe massive de feux de brousse se produira. ». climato-realistes.fr 14 janvier 2020

LVOG - Je confirme qu'il en faut plus pour enflammer une forêt d'eucalyptus, il y en a tout près de chez moi jusqu'au terrain mitoyen du mien qui est ouvert et qui n'a jamais pris feu depuis 6 ans que j'habite ici. Le propriétaire a coupé à ras les arbres il y a 3 ou 4 ans, aujourd'hui sans apport d'eau ou d'engrais, sans aucun entretien, ils ont repoussé et atteignent environ 6 mètres de haut et 10 cm de diamètre. Quant à certains arbres que j'ai plantés dans mon jardin, les petites graines ont donné naissance à des troncs de 30 cm de diamètre et dépassent les 10 mètres de haut.

Enfonçons le clou dans cette supercherie.

Reuters 17 janvier 2020 : Les incendies ont (...) ravagé une surface équivalente à près d'un tiers de la superficie de l'Allemagne. LVOG - Voyons de quoi il retourne vraiment.

Superficie de l'Allemagne : 357.386 km². Un tiers = 119.128 km². Superficie de l'Australie : 7,692 millions km². 119.128 km² de 7,692 millions km² = 0,0015%, c'est ce qui s'appelle gi-gan-tes-que ! Vous avez compris ?




Bienvenue en macronerie.

Ils ont de la suite dans les idées contrairement à nous...

La différence fondamentale qui existe entre nos ennemis et nous, c'est qu'ils ont une conscience de classe, et ils sont déterminés à ce qu'elle se réalise, ce qui nous fait cruellement défaut.

- Réformes: Emmanuel Macron accélère, Édouard Philippe embraye - lefigaro.fr 16.01

En regardant la brève vidéo qui accompagnait cet article, c'était la première fois depuis que Macron a été élu que je le voyais et que je l'entendais, j'ai pu observer à quel point il était particulièrement crispé, excité, secoué par des spasmes de la tête au pieds, en proie à une crise de démence contenue uniquement par des gestes saccadés, bras ouverts, doigts écartés et tendus, puis noués, tordus nerveusement, serrant les poings.

Bref, on avait l'impression d'être en présence d'un personnage mal à l'aise, angoissé, obligé de se faire violence pour tenir son rôle et contenir ses faiblesses, qui peinait à se maîtriser parce qu'il n'avait pas forcément développé les facultés requises ou acquis suffisamment d'expériences pour être à la hauteur, continuellement sous tension ou au bord de l'explosion, exercice périlleux où tous les traits du psychopathe devaient jaillir malgré lui. On s'attendrait une fois passée cette épreuve éprouvante, à ce qu'il demanda aux siens à huis clos s'il avait été très bien, comme un comédien dans sa loge une fois la représentation terminée.

Nous ne nous indignons pas du comportement des oligarques et leurs représentants, l'élite à leur service, il est dans l'ordre des choses. Nous ne nous fendons pas de grandes déclarations fracassantes ou radicales en apprenant leurs mensonges, frasques, turpitudes ou crimes, c'est dans l'ordre des choses. Nous n'avons pas besoin de ces vociférations ou gesticulations pour prouver la sincérité de nos convictions ou la détermination de notre engagement politique.

Quel cauchemar ! Illégitimes et persona non grata.

- Franck Riester annule ses voeux après l'annonce d'une action de la CGT - L'Express.fr 18 janvier 2020

"Les conditions ne sont pas réunies pour que la présentation des voeux aux professionnels de la Culture se déroule sereinement" selon le ministère de la Culture. L'Express.fr 18 janvier 2020

- Macron évacué du théâtre des Bouffes du Nord après le rassemblement de manifestants - huffingtonpost.fr 18 janvier 2020

- Prise à partie lors d’un meeting, Schiappa dénonce des opposants «très menaçants» - LeFigaro.fr 17 janvier 2020

La secrétaire d’État a dû quitter, jeudi à Paris, une réunion publique perturbée par des manifestants contre la réforme des retraites. LeFigaro.fr 17 janvier 2020

- Grève: L'accès au Louvre et à la pyramide bloqué par des manifestants - Le HuffPost17 janvier 2020

- Les vœux du maire de Toulouse perturbés par des manifestants - Le HuffPost 17 janvier 2020

À Bordeaux, même scénario. Les vœux organisés par la députée LREM Catherine Fabre ont été perturbés par des protestataires. Selon des témoins sur place, des avocats sont venus devant la scène pour y jeter leur carte d’électeur, aux pieds de l’élue. Des manifestants présents dans la salle ont alors fait de même. La cérémonie des vœux a donc été interrompue. Le HuffPost 17 janvier 2020

- Macron condamne l'intrusion à la CFDT, une "honte pour notre démocratie" - L'Express.fr 17 janvier 2020

Pas besoin de les sonder pour savoir qu'ils ont eux aussi contracté la jaunisse.

- La cote de confiance d'Emmanuel Macron est en hausse en janvier - L'Express.fr 17 janvier 2020

Plus d'un mois après le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, le chef de l'Etat gagne deux points en janvier, selon un sondage Elabe pour Les Echos et Radio Classique diffusé jeudi. L'Express.fr 17 janvier 2020




Dossier retraite.

La France s'enfonce dans le totalitarisme.

La victoire annoncée de Macron-BlackRock-syndicats ou le coup fatal porté au mouvement ouvrier en France.

Question : S'en remettra-t-il ? Voyez ce qui est advenu aux Etats-Unis depuis près d'un siècle et vous aurez la réponse.

Les conséquences de l'échec de la mobilisation du samedi 11 janvier programmée par les dirigeants syndicaux corrompus étaient prévisibles.

C'était un samedi, un jour de la semaine où les écoles, les universités et la plupart des entreprises étaient fermées, l'immense majorité des travailleurs et jeunes étaient donc disponibles pour descendre dans la rue et témoigner leur opposition à la retraite par points, mais apparemment ils ont estimé qu'ils avaient mieux à faire, comme s'ils étaient indifférents à leur destin.

Qu'est-ce que cela signifie, quels enseignements politiques en tirer ?

Peut mieux faire.

Le 24 janvier 2020 : 7e journée d’actions, ils en avaient organisé 14 pour faire passer la loi El Khomri-Macron.

- Moins mobilisés contre la réforme des retraites - euronews 17 janvier 2020

Pour cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites en France. On a dénombré 82.000 manifestants environ en régions, et 250.000 à Paris. euronews 17 janvier 2020

Symboles de ce refus de jeter l’éponge, le taux de grévistes a rebondi à plus de 10% ce jeudi à la SNCF, avec 30,5 % des conducteurs en grève (contre 22,4% la veille). Selon le ministère de l’Éducation, la mobilisation a également rebondi chez les enseignants, avec 6,60 % de grévistes dans le primaire et 6,83 % dans le secondaire. huffingtonpost.fr 16 janvier 2020

Ils se sentent directement concernés, mais leur confort immédiat passe avant tout en l'absence de conscience de classe.

- Réforme des retraites : 60% des Français soutiennent toujours le mouvement de grève - L'Express.fr 14 janvier 2020

Ceci explique peut-être cela. A quoi pensent-ils ?

- Changement climatique : serons-nous bientôt privés de vacances au ski ? - LePoint.fr

Les stations de sports d'hiver mettent, par dizaines, la clé sous la porte, révèle "Slate". En cause, notamment, une baisse de l'enneigement. LePoint.fr

Et le pire reste à venir. Dégénérescence programmée de l'espèce humaine. Fabrication de mutants, zombis.

- Écrans : l'exposition des jeunes enfants favorise les troubles du langage - LePoint.fr14 janvier 2020

Télévision, ordinateur, smartphone, tablette… Les enfants naissent souvent dans un environnement hyperconnecté. Aujourd'hui, l'Organisation mondiale de la santé recommande de bannir toutes formes d'écrans pour les moins de 2 ans et de limiter au maximum leur utilisation pour les enfants entre 2 et 5 ans. Un moyen de lutter contre les conséquences néfastes de cette exposition précoce. Sédentarité, obésité, troubles du sommeil, troubles psychomoteurs et troubles cognitifs autant de comportements induits par la passivité des écrans chez les plus petits.

La règle du 3-6-9-12 édictée par le psychiatre Serge Tisseron permet de fixer des repères d'introduction des écrans dans la vie des enfants. Ainsi, il est recommandé de ne pas utiliser de télévision avant 3 ans. Avant cet âge, l'enfant a exclusivement besoin d'interagir avec son environnement en faisant appel à ses cinq sens. Bien loin de la passivité engendrée par la télévision. Aucun programme n'est réellement adapté à ce jeune âge.

À bannir également les écrans dans une pièce où se trouvent les enfants, même s'ils ne semblent pas y prêter attention. De plus, la règle du 3-6-9-12 préconise l'absence de console personnelle avant l'âge de 6 ans. Enfin, il est recommandé d'autoriser un accès à Internet après 9 ans et aux réseaux sociaux après 12 ans. Comme le résume Serge Tisseron, « les écrans ne nous menacent pas. C'est leur mauvais usage qui nous menace ». LePoint.fr14 janvier 2020

Avec les plus grandes difficultés et non sans risque, ils résistent.

- "On trouve des stratagèmes" : des salariés du privé se mobilisent avec difficulté contre la réforme des retraites - francetvinfo.fr 16.01

Polytechnicien, cadre dans la finance, il fait partie du collectif Les Infiltrés, qui rassemble environ 300 cadres supérieurs et hauts-fonctionnaires. La semaine dernière, ce groupe a publié une tribune dans la presse, "Nous, cadres sup, aux côtés des grévistes", contre la réforme des retraites.

Si le mouvement de grève touche pour l'instant essentiellement des secteurs du public ou des entreprises publiques, des salariés du privé se mobilisent aussi, mais parfois avec difficulté. Célestin était dans la rue dès le 5 décembre contre la réforme, mais il a dû faire preuve d'imagination. "Quand il y a grève à l'école, il faut garder les enfants, ça c'est pratique, explique Célestin. Il y en a un des deux du couple qui garde les enfants et l'autre qui va manifester. Le cas le plus usuel, c'est de poser une journée de RTT, ce que moi j'ai fait, par exemple. On pose une RTT dans un simulacre de droit de grève qu'on ne peut pas avoir."

Célestin n'informe pas son patron, parce que dans son entreprise, faire grève est mal vu. "On se met forcément en marge de l'entreprise", explique-t-il. Selon lui, cet ostracisme amène souvent à des pressions : "Cela peut aller d'un peu de condescendance à un peu de sarcasme, voire un peu de harcèlement."

"Les gens ont véritablement peur, à terme, d'être licenciés, assure le cadre. Ils ne seront pas licenciés, bien évidemment, au motif qu'ils ont fait grève, mais c'est facile de trouver des motifs de licenciement, il ne faut pas se voiler la face."

Mais si les salariés du privé ont beaucoup de mal à se mettre en grève pour rejoindre les cortèges, c'est aussi parce que, selon Célestin, ces entreprises manquent d'esprit collectif. "Les gens sont dans une logique individualiste, par souci de se protéger eux-mêmes."

"Pour qu'un mouvement prenne de l'ampleur, il faudrait qu'on y aille en masse, estime Célestin. On est dans les cortèges, mais on ne peut pas le faire officiellement. Véritablement, la pression est extrêmement importante. En tous cas, dans le milieu privé dans lequel je suis, ça ne se fait pas comme ça en claquant des doigts." francetvinfo.fr 16.01

LVOG - Pourquoi les salariés ou agents des assurances, des banques, des organismes sociaux, des différents ministères, les étudiants, ceux des entreprises du CAC40, des quelque 2.000 grandes entreprises, de toutes les entreprises publiques, les retraités ne se mobilisent-ils pas ?

S'estiment-ils bien lotis ou déjà servis? S'en foutent-ils ? Pourquoi? Parce qu'ils auraient contracté des assurances vies, ils auraient placé leurs économies dans des actions, des plans d'épargne rémunérés, des fonds de pensions privés, ils auraient investi dans l'immobilier, l'or, l'argent, etc. ?

En complément.

- Le Code du travail se numérise pour devenir plus lisible par les salariés et les employeurs - francetvinfo.fr 16.01

En intégrant les 11 000 articles du Code du travail mais aussi 30 000 textes conventionnels, ce Code du travail numérique propose 2 500 réponses aux questions les plus fréquentes déclinées pour les 50 branches professionnelles les plus importantes. francetvinfo.fr 16.01

Le pivot de l'imposture ou le levier de l'enfumage.

Lu dans un article.

- La notion d’âge d’équilibre ou d’âge pivot est tout d’abord étrange dans un système par points. Personne ne semble avoir remarqué que cette notion est étrangère à la logique d’un système par point.

De fait, l’âge de 64 ans pose un vrai problème en cela que le taux d’activité, qui est encore de plus de 70% à 59 ans tombe à 19% pour 64 ans. Le principe d’un « malus » en-deçà de 64 ans revient à pénaliser une grande partie des futurs retraités qui ne pourront pas, même s’ils le voulaient, travailler jusqu’à 64 ans.

Mais, l’âge pivot est aussi un leurre. Serait-il retiré que le problème général d’une retraite « à points » resterait le même. Le mode de fixation du point, même fixé par une loi (et donc susceptible d’être fixé différemment par une autre loi) soulève un véritable problème. Les courbes d’évolutions dans le temps des salaires étant ce qu’elles sont en France, la prise en compte de toute la carrière aboutit mécaniquement à baisser les pensions, et en particulier pour les fonctionnaires.

Telle est, en réalité, la fonction de l’âge dit « pivot » ou « d’équilibre » : faire baisser les pensions, non « théoriques » mais « réelles » qui seront versées aux futurs retraités. Incidemment, cet âge « pivot » a aussi pour fonction d’inciter les mieux lotis à se constituer des retraites complémentaires par capitalisation et donc à développer la branche capitalisation dans le système actuel.

Il y a cependant une question cachée dans cette réforme des retraites. C’est celle de la compétitivité de l’économie française. Comment peut-on imaginer que nous soyons passés d’un ratio de 4 actifs pour 1 inactifs à la fin des années quarante à un ratio de 1,7 pour 1 aujourd’hui sans prendre en compte les immenses progrès de la productivité du travail ? Mais, cette question en pose aussi une autre : du moment que les économies des pays de la zone Euro sont mises en concurrence sans le filtre possible d’une modification du taux de change, ce ne sont plus nos économies qui sont en concurrence mais nos systèmes sociaux. Or, l’Union européenne se refuse à établir la règle de convergence sur la situation du pays où le système social est le plus avantageux pour les travailleurs. C’est bien pourquoi l’Euro, et accessoirement l’UE, sont des questions cachées de cette réforme.

L’européisme, c’est à dire la fétichisation des institutions européennes et de l’Euro, est une machine de guerre contre les droits sociaux, en France et dans les autres pays.

- Retraites: après le retrait de l'âge pivot, "il va falloir continuer à peser", estime Berger - AFP 14.01

Laurent Berger avait salué comme une "victoire" dimanche le retrait, par le Premier ministre Édouard Philippe, de la mesure prévoyant, à partir de 2022, un malus pour ceux qui partiraient avant un "âge pivot". AFP 14.01

LVOG - Il s'agissait bien de "retirer provisoirement du texte sur les retraites la mesure de l’âge pivot à 64 ans en 2027 qui faisait tant polémique, sans renoncer à un âge d’équilibre dans le futur système. ce qui confirme année après année dans le présent comme dans le futur l'intention des représentations de cette ploutocratie de reculer l'âge de départ à la retraite à taux plein.

- Réforme des retraites : L’âge pivot retiré… à moitié - 20minutes.fr 13.01

- Les pistes pour résoudre le casse-tête de l'emploi des seniors - Journal du Dimanche 13.01

LVOG - Vous crèverez dans la misère, CQFD.

- 500 millions d'euros pour augmenter les profs dès 2021 - Le HuffPost14 janvier 2020

LVOG - 70 à 90 euros nets mensuel en plus, monseigneur est trop bon !

En réalité rien n'a changé...

- Retraites : "Nous irons au bout de cette réforme", affirme Édouard Philippe - Franceinfo 13.01

- Édouard Philippe: «Un compromis ce n’est pas un recul» - LeFigaro.fr 13.01

Le premier ministre assure qu’il est «déterminé» à équilibrer financièrement le régime des retraites, malgré le retrait provisoire de l’âge pivot. LeFigaro.fr 13.01

- Âge pivot: Philippe continue de penser que c'est la meilleure solution - Le HuffPost 13.01

- Laurent Berger au JDD : "Le retrait de l'âge pivot, c'est une victoire pour tous les salariés" - Journal du Dimanche 13.01

Dans une lettre aux partenaires sociaux samedi, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé être "disposé à retirer" l'âge pivot de 64 ans du projet de loi, tout en conservant le principe d'un âge d'équilibre. Journal du Dimanche 13.01

- Retraites: "il n'y a plus aucune raison que la grève se poursuive", selon Elisabeth Borne - AFP 13.01

- Retraites: après l'esquisse de compromis du wee-kend, une sortie de crise incertaine - AFP 14 janvier 2020

Quand des syndicats sont "en charge d'élaborer" des lois antisociales, ce ne sont plus des syndicats ouvriers.

- Retraites: fidèle à son cadre, Philippe juge une mesure d'âge incontournable - AFP 14 janvier 2020

Après avoir reculé sur l'instauration d'un âge pivot à 64 ans pour équilibrer le système actuel de retraites, Édouard Philippe a redit mardi sa conviction: les partenaires sociaux ne pourront faire l'impasse sur une mesure d'âge s'ils veulent respecter leur promesse d'un déficit nul en 2027.

M. Philippe estime que les syndicats désormais en charge d'élaborer le financement au sein d'une conférence devront, à terme, se ranger à l'évidence. L'"ensemble de mesures" que pourrait soumettre cette conférence "contiendra-t-il une mesure d'âge ? Je le pense", a-t-il déclaré lors des questions au gouvernement. "Car je ne vois pas comment sinon on pourrait arriver à l'équilibre financier en 2027", a-t-il insisté.

Michel Beaugas, un des négociateurs de Force ouvrière, en est ainsi persuadé: "Au final, la conférence va s'aligner sur l'Agircc-Arrco (la caisse complémentaire des salariés du privé) en établissant un âge pivot à 63 ans", dit-il à l'AFP. Aboutissant ainsi à une sorte de compromis entre la volonté initiale de l'exécutif (64 ans) et l'âge légal actuel de départ à la retraite (62 ans).

Simplement, souligne M. Philippe, les organisations pourront se servir d'autres leviers pour aboutir non plus à une mesure unique mais bien à un "cocktail".

A ce titre, le Premier ministre a rappelé les limites de l'exercice: "nous ne voulons pas que les pensions baissent (...) et parce que nous pensons que c'est important pour la compétitivité de l'économie française, parce que nous nous battons pour rendre la compétitivité de l'économie française, plus grande, nous voulons qu'il n'y ait pas de hausse du coût du travail". AFP 14 janvier 2020

- Face aux nouvelles accusations de violences policières, l'exécutif infléchit son discours - AFP 13.01

Face à de nouvelles accusations de violences policières, le gouvernement a décidé d'infléchir sa rhétorique en appelant les forces de l'ordre à "l'exemplarité" avec un "usage juste et proportionné de la force". AFP 13.01

- "Violences policières", l'expression toujours tabou pour l'exécutif - Le HuffPost 16 janvier 2020

“Je ne peux pas accepter qu’on puisse dire qu’il y a une violence d’État, policière, qui serait organisée, a soutenu Sibeth Ndiaye jeudi 16 janvier sur France Inter, comme s’il y avait une attitude, de la part des forces de l’ordre, d’aller tabasser systématiquement des manifestants.” La porte-parole se refuse à employer l’expression “violences policières”. Ce qui semble être une constante au sein de l’exécutif. Le HuffPost 16 janvier 2020

Tartufferies.

- Retraites: Mélenchon propose à la gauche une motion de censure contre le gouvernement - AFP 15 janvier 2020

- Podemos: des sit-ins au gouvernement de l'Espagne - AFP 15 janvier 2020

Le parti de gauche radicale Podemos s'assoit mardi pour la première fois à la table du conseil des ministres en Espagne, près de dix ans après le mouvement des Indignés dont il a émergé. AFP 15 janvier 2020

LVOG - LFI s'est alliée à Podemos qui gouverne avec le PSOE, l'équivalent du PS. Cherchez l'erreur, non, il n'y en a pas.

Quand les conséquences de la putréfaction du capitalisme atteint les classes moyennes.

- Plus de 1000 médecins hospitaliers ont envoyé une lettre de démission collective à Agnès Buzyn - BFMTV 14 janvier 2020

1120 médecins hospitaliers, dont quelque 600 chefs de service, ont envoyé une lettre de démission collective, par mail, à la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

"Pour l’instant cela reste une menace de démission si aucune négociation n’est déclenchée par la ministre. S’il ne se passe rien, les démissions individuelles seront envoyées le 31 janvier", assure le collectif Inter-Hôpitaux (CIH) à l'origine de cette initiative, contacté par BFMTV.com. "Il s'agira alors d'une démission des fonctions administratives, mais les médecins ne quitteront pas l’hôpital public et continueront à soigner les patients", poursuit-il.

"L'hôpital doit être réformé, mais il n'y a pas de grande réforme possible sans moyens", écrivent les signataires d'une lettre publiée en ligne, ce lundi, par Libération. Ils y dénoncent "l'insuffisance du plan d'urgence" qu'elle a dévoilé fin novembre avec le Premier ministre Édouard Philippe, après huit mois de crise.

Tous réclament "une revalorisation significative des salaires, en plus des diverses primes annoncées", une rallonge supplémentaire de 600 millions d'euros pour les hôpitaux en 2020 et "une révision profonde" de leur mode de financement et de leur gouvernance. BFMTV 14 janvier 2020

Poubelle la vie !

- Grand débat national : le contenu introuvable des cahiers de doléances - Franceinfo 15 janvier 2020

Il y a un an, les citoyens ont rempli 16 337 cahiers de doléances, en mairies. Des cahiers transmis ensuite aux préfectures pour que l’État les analyse.

Ces données, l’État les a gardées pour lui et ne les a jamais publiées sur Internet.

Relancée, l’administration a fini par reconnaître que la promesse de mise en ligne aurait coûté plusieurs millions d’euros et que ce renoncement était donc aussi financier. Franceinfo 15 janvier 2020

LVOG - L'Etat policier va pouvoir garnir ses fichiers, quelle bonne idée !

Ce qui est étonnant, c'est pourquoi personne ne passe à l'acte.

- De peur de "tuer son supérieur", un salarié et délégué syndical FO se suicide près de Nancy - Yahoo Finance France 14 janvier 2020

Me Didier Grandhaye, l’avocat de la mère de la victime, à L’Est Républicain. “La police a lu la lettre à ma cliente qui m’en a expliqué la teneur. Dans cette lettre, son fils annonce qu’il se suicide pour ne pas avoir à tuer son supérieur, tellement il n’en peut plus.” Yahoo Finance France 14 janvier 2020

LVOG - Il aurait mieux fait de le descendre, bien que ce ne soit pas la solution, mais on peut comprendre, il aurait rendu service à ses collègues. Et puis, peut-être que la peur aurait changé de camp, qui sait, car il doit être loin d'être le seul dans ce cas-là...

Délation et atmosphère délétère en France. "On a des juges à chaque coin de rue avec leur smartphone".

- Pris en photo à son insu pendant une pause, un agent de propreté parisien est licencié - bfmtv.com 14 janvier 2020

Faire un sieste quand le travail est fait, quoi de plus naturel. C'est ce que pensait Adama Cissé, un agent de propreté parisien salarié de la société Polysotis, filiale du groupe Derichebourg. Hélas, pour lui, une passante l'a pris en photo allongé sur le rebord d'une vitrine puis a posté l'image sur Twitter.

Dans un message publié sous un pseudonyme et très peu partagé, cette "parisienne qui a des choses à dire" alerte les médias (BFMTV, RMC, Les GG) et la Mairie de Paris estimant que ses impôts "servent à payer des agents de propreté à roupiller".

Les conséquences ont été rapides et lourde de conséquences, comme le rapporte Le Parisien. Cette publication de cette image sur Twitter a d'abord exposé Adama Cissé à un bashing. Après cela, son employeur l'a licencié pour "faute grave".

Dans sa lettre de licenciement dont Le Parisien a publié des extraits, l'employeur l'accuse d'avoir "été vu allongé sur le rebord d'une vitrine d'un commerce". Il pointe le fait d'avoir "quitté [ses] chaussures de sécurité" et estime que "cette attitude révèle [sa] volonté de [s']assoupir durant [son] service". Polysotis explique que cette situation "a a fait l'objet d'une sévère réclamation de notre client". Le client, en l'occurrence, est la Ville de Paris.

Les services municipaux nient avoir demandé une sanction. Ils confirment avoir prévenu l'employeur de la publication et des "réactions négatives qu'elle suscite" voulant être tenus au courant des suites données à l'affaire.

Le salarié a saisi les prud'hommes. Il explique que son équipe était en avance et que le chauffeur a décidé de faire une pause. "C'est lui qui décide quand on repart", se défend Adama Cissé signalant même que la tournée a été finie "à l'heure". Quant aux chaussures enlevées, il s'agit des suites d'une fracture qui lui provoquent des douleurs. Un certificat médical confirme ces déclarations. L'audience se tient ce mardi, à Créteil (Val-de-Marne).

“Pour nous cette photo, une photo volée, n’est pas acceptable comme justification d’un licenciement pour faute grave”, a résume Joachim Scavello, l’avocat d’Adama Cissé.

En septembre 2018, cet employé d’une filiale de Derichebourg avait fait une pause, prévue dans son contrat, pendant une tournée de collecte des déchets des poubelles de rues à Paris, son travail depuis 2011.

Sur le plateau télévisé comme à l’audience, l’ancien agent de propreté de 37 ans s’est dit choqué par la diffusion du cliché à son insu. “La personne qui a pris la photo n’a pas cherché à comprendre ce qui se passait, elle ne s’est pas préoccupée de ma santé, ça ne se fait pas”, a-t-il déclaré.

“Aujourd’hui, on a des juges à chaque coin de rue avec leur smartphone, prêts à juger n’importe qui”, a-t-il soulevé

En conséquence, l’avocat demande des compensations financières et l’annulation du licenciement pour faute grave. bfmtv.com 14 janvier 2020




Néocolonialisme, militarisation, pillage et allégeance.

- Sahel : Macron annonce l'envoi de 220 soldats supplémentaires - LePoint.fr 13.01

Un mois après avoir menacé de retirer les troupes françaises de la région dans un contexte de sentiment anti-français, Emmanuel Macron a estimé avoir obtenu la "clarification" nécessaire de ses partenaires qui dans une déclaration commune expriment le souhait de voir se poursuivre l'opération Barkhane.

Le président de la République qui va renforcer la force Barkhane s'est indigné des discours anti-français portés par des "puissances étrangères".

"Si les Américains décidaient de se retirer d'Afrique, ce serait une mauvaise nouvelle pour nous", a reconnu Emmanuel Macron LePoint.fr 13.01

- Sahel : Emmanuel Macron dénonce des "puissances étrangères" qui alimentent un discours antifrançais - Franceinfo 14 janvier 2020

"Les discours que j'ai pu entendre ces dernières semaines sont indignes (...) parce qu'ils servent d'autres intérêts, soit ceux des groupements terroristes (...), soit ceux d'autres puissances étrangères qui veulent simplement voir les Européens plus loin, parce qu'elles ont leur propre agenda, un agenda de mercenaires", a dénoncé le président français. Il a affirmé que "l'armée française" se trouvait au Sahel "pour la sécurité et la stabilité", pas pour "d'autres intérêts".

"J'entends beaucoup de gens qui disent tout et n'importe quoi. Demandez-vous par qui ils sont payés, demandez-vous quels intérêts ils servent. Moi, j'ai mon idée", a répondu Emmanuel Macron à un journaliste malien.

"Nous soupçonnons les Russes d'encourager le sentiment antifrançais" dans la bande sahélo-saharienne, confiait récemment à l'AFP un haut gradé français.

Comme l'expliquait franceinfo Afrique le 21 novembre dernier, le "discours antifrançais", que dénonce Emmanuel Macron, est notamment porté au Mali par un Groupe des patriotes du Mali. Celle-ci est "une association de la société civile dont on ignore la représentativité". Et dont la page Facebook affiche une photo de... Vladimir Poutine.

La même page renvoie sur une vidéo (tirée du site sahelien.com) rendant compte d'une manifestation organisée le 10 janvier place de l'Indépendance à Bamako. Les manifestants étaient au nombre de 900, selon la police, et de "plusieurs milliers", selon les organisateurs, rapporte l'AFP. Des députés du Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, y ont pris part ainsi que le président de la formation d'opposition SADI. Dans le défilé, on pouvait voir inscrits des slogans du genre : "A bas la France", "France, dégage" (allusion probable au slogan de la révolution tunisienne en 2011), selon la vidéo. La politique de la France au Mali est "une politique digne de l'impérialisme : diviser pour mieux régner, diviser pour mieux piller", y explique un manifestant.

A l'automne 2019, quelques mois après la conclusion d'un modeste accord de coopération militaire entre le Mali et la Russie, une petite équipe de Wagner a séjourné à Bamako, a appris l'AFP auprès de deux sources sécuritaires distinctes en Afrique de l'Ouest. Selon l'une de ces sources basée au Sahel, la décision d'implanter une unité Wagner au Mali avait été entérinée lors du premier sommet Russie-Afrique à Sotchi, en octobre 2019.

Ce groupe, avec qui Moscou dément tout lien, fournit des services de maintenance d'équipements militaires, entre autres activités. Ils ont été aperçus ailleurs en Afrique : en Libye, on les dit alliés au maréchal Haftar. Dans le nord du Mozambique, ils combattraient avec l'armée une rébellion jihadiste et des médias occidentaux ont fait état d'une présence à Madagascar et au Soudan.

Comme l'expliquait franceinfo Afrique le 10 décembre, la Russie n'arrive pas au Mali en terre inconnue. "Déjà, à l'époque de la Guerre froide, ce qu'on appelait alors l'Union soviétique entretenait des liens étroits avec Bamako. Dès son indépendance en 1961, l'ancienne colonie française se tourne vers le 'camp du socialisme' et conclut des accords de coopération avec l'URSS, qui se met à équiper les forces armées maliennes. Moscou, qui a également signé un accord de coopération avec le Burkina voisin en août 2018 et doit également lui livrer deux hélicoptères, met ainsi un petit pied dans la porte en Afrique de l'Ouest francophone, dont il était quasi-absent jusqu'ici." Franceinfo 14 janvier 2020

- G5-Sahel: un contre-sommet à Pô au Burkina Faso pour dénoncer "le chantage de la France" - Franceinfo 14 janvier 2020

La ville de Pô, dans le centre-sud du Burkina Faso, est connue pour abriter un important centre d’entraînement para-commando. C’est de là qu’était partie la révolution dirigée par le capitaine Thomas Sankara en 1983. Et c'est depuis ce lieu symbolique que plusieurs organisations de la société civile ouest-africaine se sont retrouvées ce lundi 13 janvier pour le Sommet des peuples africains. "Le paternalisme, la duperie et le chantage"

Alors que les caméras du monde entier étaient braquées sur la ville de Pau, dans le sud de la France, où les présidents de cinq pays sahéliens étaient réunis autour du chef de l'Etat français, quelque 150 représentants d’organisations syndicales, de partis politiques, des universitaires et des artistes venus de différents pays de l'Afrique de l'Ouest ont dénoncé les conditions actuelles de la coopération entre Paris et les pays du G5-Sahel, marquées par "le paternalisme, la duperie et le chantage".

"Le chantage de la France consiste à dire : 'Si on s'en va, vous allez périr. Vous allez disparaître.' Nous, on a envie de dire : 'Est-ce qu'il faut continuer à déléguer nos responsabilités ? Serge Bayala, Comité international Mémorial Sankara.

Officiellement, les chefs d’Etat de Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad ont exprimé le souhait des voir la France poursuivre son engagement militaire au Sahel. Le sommet de Pau va-t-il, pour autant, renforcer la légitimité contestée des militaires français déployés au Sahel ? Le sentiment anti-français ne va pas disparaître comme par enchantement, analyse Le Pays, journal du Burkina Faso. Franceinfo 14 janvier 2020

En complément.

Vos mercenaires messieurs Sarkozy, Hollande, Macron...

- 735 jihadistes français se trouvent toujours en zone irako-syrienne - Franceinfo16 janvier 2020

C'est mieux payé que le SMIC ou le RSA.

- Libye : 2 000 dollars par mois et nationalité turque pour les mercenaires syriens - Franceinfo 16.01

Entre 1 500 et 2 000 combattants syriens auraient rejoint la Libye depuis la Turquie, contre salaire, frais médicaux et nationalité. Franceinfo 16.01




Dossier climat.

Totalitarisme. Ils vous préparent à un avenir "radicalement pire" qu'ils auront fabriqué.

- Comment les crises climatiques et les nouvelles technologies vont-elles changer ce que veut dire être humain ? - Les Crises 14 janvier 2020

Source : The Intercept, Murtaza Hussain, 19-10-2019

Bill McKibben, intitulé « Falter : Has the Human Game Begun to Play Itself Out ? » [livre non traduit en français : Vacillement : Le Jeu de la vie humaine a-t-il commencé à toucher le fond ? NdT] McKibben est écologiste, il est écrivain ainsi que le fondateur de 350.org, une organisation militante qui se mobilise pour réduire les émissions de carbone. Son livre propose une analyse sobre et empirique des raisons pour lesquelles l’espèce humaine est sur le point d’atteindre son âge ultime .

L’espèce humaine approche-t-elle de sa fin ? La question elle-même peut sembler exagérée – ou encore comme un retour aux images exaltées sur l’apocalypse. Pourtant, il y a lieu de croire que ces craintes ne sont plus si exagérées. La menace du changement climatique oblige des millions de personnes dans le monde entier à faire face de façon réaliste à un avenir dans lequel leur vie, semble à tout le moins radicalement pire qu’elle ne l’est actuellement.

Le changement climatique est de très loin la plus importante évolution que les humains aient jamais réussi à produire sur cette planète. Il a fondamentalement modifié la chimie de l’atmosphère, augmenté la température de la planète de plus de 1 degré Celsius, fait fondre la moitié de la glace d’été dans l’Arctique et augmenté l’acidité des océans de 30 %. Nous assistons à des incendies de forêt incontrôlables dans le monde entier, ainsi qu’à des niveaux records de sécheresse et d’inondations. Dans certains endroits, les températures moyennes quotidiennes deviennent déjà trop chaudes pour que les êtres humains puissent même seulement travailler pendant la journée. Les Crises 14 janvier 2020

LVOG - La véritable menace : 350.org, une officine du Green New Deal. Un tissu de mensonges ou de contrevérités :

- "Les menaces auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui ne sont pas exagérées. Elles sont réelles, visibles et potentiellement imminentes."

- "De très graves menaces pèsent aujourd’hui sur le jeu de la vie humaine."

- "Il devient déjà difficile de vivre dans de grandes parties de la planète."

- "Les coûts de l’énergie renouvelable sont en chute libre".

Rappel. Causerie du 6 mars 2019 (lire aussi celle du 24 juillet 2019)

- 350.org est une agence du parti démocrate oligarchique américain dirigée par William Ernest "Bill" McKibben. Il fut nommé un des hommes parmi les douze les plus influents en 2009 par le magazine américain Foreign Policy créé en 1970 par Samuel P. Huntington (théoricien de l'affrontement des civilisations - néolibéral). Les éditions en ligne de Foreign Policy dépendent du Washington Post au travers de sa filiale The Slate Group, affilié au groupe Bilderberg. McKibben est un rédacteur régulier du New York Times, affilié également au groupe Bilderberg. (Source : Wikipédia)

Causerie du septembre 2018.

- 350.org, une des principales ONG organisatrices de cet évènement (Debout pour le climat), a été fondée aux États-Unis grâce à l’argent d’une des plus célèbres familles de philanthrocapitalistes, à savoir les Rockefeller, au travers l’une de leurs fondations (le Rockefeller Brothers Fund), et bénéficie encore aujourd’hui de leur soutien. (Source : partage-le.com)

Qui est Bill McKibben, le fondateur de 350.org? (http://www.luttedeclasse.org/archives2010/causeries2018.pdf)

Quelle bande de pingouins !

- Le zoo de Calgary annule sa "Penguin Walk" parce qu'il fait trop froid - Le HuffPost 15 janvier 2020

En raison de températures sous les -30 degrés, mardi 14 janvier, le zoo de Calgary au Canada a décidé d’annuler sa “Penguin Walk”, qui fait d’ordinaire le bonheur des visiteurs. Le HuffPost 15 janvier 2020

L'ONU prévoit une météo extrême après une décennie record de chaleur - AFP 16 janvier 2020

Greta Thunberg : Le produit et l'égérie de Davos ou l'oligarchie financière.

- Grève du climat: avant Davos, Greta Thunberg à Lausanne avec des milliers de jeunes - AFP 17 janvier 2020

Greenwashing.

- Microsoft vise une empreinte carbone négative d'ici à 2030 - euronews 17 janvier 2020

Déchaînement de grossières fausses informations sur le nucléaire et les énergies renouvelables.

LVOG - Ce tissu de mensonges a été rédigé par deux députés européens EELV.

- Enfin le nucléaire ne passe pas en Europe! - Le HuffPost 17 janvier 2020

Le 15 janvier 2020, le Parlement européen a adopté une résolution sur le Green Deal sans donner aucun rôle à l’énergie nucléaire. Ce vote traduit une réussite: celle d’avoir laissé à l’écart les lobbyistes pro-nucléaires qui cherchent, à chaque résolution parlementaire sur le changement climatique, à afficher le nucléaire comme une solution d’avenir. Alors qu’il n’en est rien.

Au lieu de massivement investir dans les énergies renouvelables, les industriels font pression pour le statu quo, à grands coups de mensonges et de dissimulations. Le nucléaire nous a toujours été vendu comme produisant l’électricité la moins chère. (Ce qui exact. - LVOG) Mais on découvre petit à petit qu’elle est fortement subventionnée et que les coûts affichés ne prennent pas en compte le démantèlement des centrales ni le stockage des déchets [1].

LVOG - Ce qui est le cas des éoliennes aux subventions et aux coûts faramineux. -

Le nucléaire reste très cher, sans être rentable.

LVOG - Un mensonge éhonté !

Les pays nucléarisés sont les plus grands émetteurs de CO2 au monde (La France prouve justement le contraire - LVOG) parce que les centrales de grande taille conduisent à des surcapacités de long terme, stimulant la consommation d’électricité au lieu de favoriser son utilisation rationnelle. (Argument frauduleux. Autrement dit, en ayant une sous capacités la population sera mécaniquement contrainte de consommer moins, elle ne sera plus en mesure de satisfaire ses besoins élémentaires en électricité. - LVOG) La priorité aujourd’hui restent les économies d’énergies dans le bâtiment, l’industrie, le transport, l’informatique, etc. Le HuffPost 17 janvier 2020

LVOG - Le "etc." concernait votre mode de vie qui devrait forcément régresser.

Le scénario 100% renouvelable est le plus réaliste. En France, selon l’ADEME, y parvenir en 2050 coûterait à peine plus cher que de maintenir le nucléaire. ("A peine", en fait 4 a 5 fois plus cher pour aboutir à une pénurie d'électricité, électricité à un prix prohibitif. - LVOG) Ne nous perdons pas dans de fausses solutions... laissons place aux énergies du futur! (No futur ! - LVOG)

Qui a osé dire qu'on pouvait les arrêter sans renverser le régime en place ?

- Entre 2000 et 2018, il a été installé 35 GW de nucléaire et 497 GW d’éoliennes. En 1996, le nucléaire représentait 17.6% de l’électricité mondiale, en 2017 ce n’est plus que 10.39%. www.worldnuclearreport.org/

L'Afrique pillée, assoiffée, affamée, maltraitée, étanglée, massacrée...

- Maurice, championne de l’optimisation fiscale, ruine ses voisins d’Afrique - Franceinfo

- Les marchands de soif, ou quand la mafia de l'eau fait sa loi - Slate.fr

- L'Afrique se lève contre le trafic de faux médicaments - LePoint.fr

La résistance est mondiale.

- Liban : la contestation entre dans son quatrième mois, des manifestants bloquent les routes - Franceinfo

- La si préoccupante crise politique guinéenne - LePoint.fr

- Trois mois après le début de la crise sociale, le Chili dans l'incertitude - AFP




Ils osent tout.

- Macron réaffirme vouloir réguler les médias face aux fake news - AFP 16.01

... il faut "distinguer ceux qui sont journalistes et ceux qui ne le sont pas", a-t-il déclaré devant quelque 300 représentants des médias. AFP 16.01

LVOG - On devrait plutôt se demander quand est-ce qu'ils le sont et quand est-ce qu'ils ne le sont pas ! Si vous n'avez pas compris ce que cela signifie, réfléchissez un peu, c'est facile à trouver, suivez la piste idéologique.

- Violences policières: Macron demande des "propositions" pour "améliorer la déontologie" - AFP 16.01

LVOG - Puisqu'il continue de les nier, le sujet est clos !

- À quel âge sommes-nous le plus heureux ? - Femmeactuelle.fr 16.01

LVOG - La question conne par excellence. On va y répondre tout de même. Quand on n'a aucune notion du bonheur ou du malheur.

- Genève féminise des panneaux de signalisation - Le HuffPost 17 janvier 2020

LVOG - La silhouette d'une jeune fille aux cheveux longs et en jupe pour qu'on ne la confonde pas avec un horrible mâle, est représentée en train de traverser la chaussée, ridicule et misérable d'en faire un article !

- Le bruit pourrait favoriser les maladies cardiovasculaires - Franceinfo 16.01

LVOG - Non, sans blague ! Si un jour on parvenait au pouvoir, on réorienterait les recherches de millions de chercheurs qui perdent littéralement leur temps, en leur désignant des objets de recherche utiles aux hommes et à la société, à la nature en général.

- Espagne : le nouveau gouvernement augmente les retraites - L'Express.fr 15 janvier 2020

Le gouvernement de Pedro Sanchez a pris un décret augmentant les retraites de 0,9% en 2020. L'Express.fr 15 janvier 2020

LVOG - 0,9%, ah ben voilà, c'est merveilleux, il est socialiste !

- L'Espagne aura besoin de "millions et de millions de migrants" dans les prochaines années, estime un ministre espagnol - Franceinfo 16.01

LVOG - Qu'ils commencent par donner du travail aux millions de chômeurs et de travailleurs à temps partiel forcé...

- Human Rights Watch dénonce une offensive mondiale inédite de Pékin contre les droits humains - AFP 16.01

LVOG - Human Rights Watch, lire ses faits d'armes dans Wikipédia, cela se passe de commentaires, en 2010 cette officine était financée par un certain George Soros, 100 millions de dollars...

Pendant que Washington enclenche un cran supérieur pour lutter en faveur des "droits humains chers à HRW".

- Les USA vont faciliter les exportations d'armes à feu - Reuters 18 janvier 2020

Les fabricants américains d'armes à feu pourront d'ici quelques jours exporter plus facilement leurs produits, y compris des fusils d'assaut et leurs munitions, à la suite d'un changement de règles annoncé vendredi par l'administration de Donald Trump.

Cette évolution, envisagée depuis plus de 10 ans, consiste à transférer officiellement la supervision des exportations commerciales d'armes à feu du département d'Etat au département du Commerce, où les autorisations seront plus faciles à obtenir.

La National Shooting Sports Foundation estime que cette réforme, qui devrait être publiée dans les jours à venir au Journal officiel des Etats-Unis, pourrait entraîner jusqu'à 20% de hausse des ventes d'armes américaines à l'étranger. Reuters 18 janvier 2020




INFOS EN BREF

POLITIQUE

Otan

- L’Otan au secours de Taïwan - Réseau Voltaire 14 janvier 2020

Dans le contexte de l’extension de l’Otan à la région indo-pacifique [1], l’Organisation considère l’opposition politique à Hong Kong comme une opportunité et la présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, comme une alliée de choix.

En 1989, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient soutenu une tentative de coup d’État de Zhao Ziyang [2]. Sur la place Tienanmen le célèbre agent de l’Otan, Gene Sharp, dirigeait les opérations qui tournèrent à l’affrontement et au massacre [3]. Réagissant à cet échec, ces trois puissances exfiltrèrent environ 400 disciples de Zhao Ziyang vers Hong Kong qui était alors une colonie britannique, ce fut l’opération « Yellow Bird » [4]. Identiquement, les manifestations puis les émeutes qui viennent de secouer Hong Kong devenue chinois ont été organisées par l’ancien réseau de Yellow Bird. Là aussi, vu l’échec, les trois puissances ont commencé à exfiltrer les meneurs vers Taïwan.

La présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, —réélue le 11 janvier 2020 pour un second mandat— souhaite dénoncer le compromis de 1992 (« un pays, mais deux systèmes ») et proclamer l’indépendance de son pays par rapport à la Chine continentale. Elle a déclaré une « guerre de l’information » et a fait adopter l’année dernière une loi pénalisant les personnes relayant des fakes news d’origine chinoise. Elle considère les troubles à Hong Kong comme une justification de sa position et accorde donc l’asile aux meneurs en fuite.

L’ancien secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen [5], considère qu’après les États-Unis en 2016 et la France en 2017 face aux fakes news russes, Taïwan sera le prochain pays touché par les fake news chinoises. C’est donc sur ce front extrême-oriental qu’il faut défendre la démocratie face à l’autoritarisme.

L’Allemagne et la France sont déjà disposées à soutenir militairement Taïwan face à la Chine.

[1] « L’Otan souhaite devenir l’Alliance atlantico-pacifique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 décembre 2019.

[2] « Tienanmen, 20 ans après », par Domenico Losurdo, Traduction Marie-Ange Patrizio, Réseau Voltaire, 9 juin 2009.

[3] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.

[4] Opération Yellow Bird, Sophie Lepault, Film de 62 minutes, Illégitime Défense.

[5] « Taiwan – nächste Frontlinie im Kampf gegen Chinas Machtgelüste », Anders Fogh Rasmussen, Die Welt, Januar 8, 2020. Réseau Voltaire 14 janvier 2020

Onu

- L’Onu suspend le droit de vote de 7 États - Réseau Voltaire 13 janvier 2020

En application de la règle adoptée en octobre 2019 par l’Assemblée générale, les Nations unies ont suspendu le droit de vote de sept de leurs membres et s’apprêtent à en sanctionner trois autres :

- Comores (à la fin de la 74ème session de l’Assemblée générale)
- Gambie (dès à présent)
- Lesotho (dès à présent)
- Liban (dès à présent)
- République bolivarienne du Venezuela (dès à présent)
- République centrafricaine (dès à présent)
- Sao Tome et Principe (à la fin de la 74ème session de l’Assemblée générale)
- Somalie (à la fin de la 74ème session de l’Assemblée générale)
- Tonga (dès à présent)
- Yémen (dès à présent)

Aucun de ces membres n’est à jour de ses cotisations.

Cependant, plusieurs de ces États ne peuvent matériellement pas régler leur cotisation du fait de sanctions bancaires unilatérales des États-Unis.Réseau Voltaire 13 janvier 2020

Russie

- Poutine annonce une révision de la Constitution et nomme un nouveau Premier ministre - AFP 16 janvier 2020

Vladimir Poutine a proposé mercredi une révision de la Constitution et nommé un nouveau Premier ministre, des annonces qui ont relancé les conjectures sur la préparation de son avenir politique après la fin en 2024 de son dernier mandat de président.

M. Poutine a choisi comme remplaçant à Dmitri Medvedev, son fidèle chef de gouvernement, un personnage de l'ombre: Mikhaïl Michoustine, 53 ans, le patron du fisc russe.

La chambre basse du Parlement, la Douma, examinera jeudi cette candidature, selon les agences russes.

A la tête du Service fédéral des impôts depuis 2010, M. Michoustine, homme chauve au visage épais, s'est forgé la réputation d'être un haut fonctionnaire efficace. Il a mis en place "le meilleur système de collecte d'impôts au monde", selon la télévision d'Etat Rossiya-24.

Ce choix a été annoncé juste après l'annonce surprise de la démission du gouvernement, dans la foulée d'un discours du président russe annonçant des réformes constitutionnelles.

Ces annonces ont pris de court l'ensemble de la classe politique et des médias russes. Elles sont perçues comme visant à baliser le terrain avant 2024, date de la fin du mandat actuel de Vladimir Poutine qui, en l'état actuel de la législation n'a pas le droit de se représenter.

La politologue Ekaterina Schulmann évoque une "figure neutre" au sujet du futur Premier ministre, qui sera selon elle dans un rôle d'exécutant. "Il est trop tôt pour (faire émerger) un héritier", dit-elle.

Les annonces de mercredi sont néanmoins interprétées par les analystes comme par les opposants comme la preuve que le président organise l'après 2024.

Peu avant ces annonces choc, le chef de l'Etat avait dit voir "clairement émerger une demande de changement au sein de la société", lors de son discours annuel devant le Parlement et les élites politiques du pays.

Dans cette allocution, M. Poutine a proposé de soumettre au vote des Russes des réformes de la Constitution devant renforcer les pouvoirs du Parlement, tout en préservant le caractère présidentiel du système. Il s'agit de la première révision de la loi fondamentale depuis son adoption en 1993.

"Le président, bien sûr, gardera le droit de fixer les missions et les priorités du gouvernement", a-t-il prévenu, mais il a jugé la Russie assez "mûre" pour introduire une dose de parlementarisme.

M. Medvedev, qui devrait devenir vice-président du Conseil de sécurité russe, a expliqué son départ par la nécessité de donner au président "les moyens de prendre toutes les mesures qui s'imposent".

Son départ intervient alors que sa popularité stagne à moins de 30% - contre près de 70% pour M. Poutine - sur fond d'anémie économique et de niveau de vie en baisse.

Le Kremlin a fait aussi face cet été au plus grand mouvement de contestation, vivement réprimé, depuis le retour en 2012 de Vladimir Poutine à la présidence. Les candidats du pouvoir ont essuyé dans la foulée un camouflet aux élections locales à Moscou.

Le Premier ministre démissionnaire est un proche parmi les proches du chef de l'Etat. Il a même occupé de 2008 à 2012 les fonctions de président, Vladimir Poutine ayant dû céder la place et prendre la tête du gouvernement pour respecter la limite de deux mandats présidentiels consécutifs, fixée par la Constitution. En 2012, les deux hommes ont de nouveau permuté.

Les propositions de réformes exposées par M. Poutine visent aussi à renforcer les gouverneurs régionaux, à interdire aux membres du gouvernement et aux juges de disposer d'un permis de séjour à l'étranger et à obliger tout candidat à la présidentielle à avoir vécu les 25 dernières années en Russie.

Le chef de l'Etat conservera le droit de limoger tout membre du gouvernement et nommera les chefs de toutes les structures sécuritaires.

Il a également proposé de renforcer les pouvoirs du Conseil d'Etat, une institution consultative composée de divers responsables nationaux et régionaux, et de placer la Constitution russe au dessus du droit international dans la hiérarchie des normes. AFP 16 janvier 2020

- Poutine propose un référendum sur une série de réformes constitutionnelles - AFP 15 janvier 2020

"Je juge nécessaire de soumettre au vote des citoyens du pays l'ensemble des révisions de la Constitution proposées", a-t-il déclaré dans son allocution annuelle devant les membres du Parlement et les élites politiques, sans pour autant préciser le calendrier.

Sans apporter de précisions, M. Poutine a aussi évoquée la question d'un changement de l'article qui limite le nombre des mandats présidentiels "à deux mandats successifs". AFP 15 janvier 2020

Japon

- Le Japon soutient le Myanmar face aux accusations de génocide - Réseau Voltaire 15 janvier 2020

Le camp occidental vient de se fracturer face au Myanmar. Après l’Inde, le Japon lui aussi soutient qu’il n’y a pas de génocide des Rohingyas, mais seulement une répression du terrorisme du « Mouvement pour la Foi » dit aussi « Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan ».

L’ambassadeur du Japon au Myanmar, Ichiro Maruyama, donnant une conférence de presse à Yangon (ex-Rangoun) le 26 décembre 2019, a mis les points sur les i. Son gouvernement croit fermement qu’il n’y a a pas de génocide en Birmanie, mais une attaque jihadiste. Il espère donc que la Cour internationale de justice ne prendra pas de mesures conservatoires après la déposition d’Aung San Suu Kyi [1].

La prix Nobel de la paix 1991 et conseillère spéciale du Myanmar depuis 2016 a fait l’objet d’une campagne internationale de dénigrement depuis l’exode des Rohingyas en 2017. Le soutient dont elle bénéficie en Chine était interprété dans le contexte des rivalités sino-US. Celui de l’Inde l’était en fonction de la politique hindutva de Narendra Modi.

L’« Armée du salut des Rohingyas de l’Arakan » est une organisation djihadistes, dont le siège est à La Mecque (Arabie saoudite). Elle est soutenue par l’Organisation islamique mondiale et armée par le Pentagone [2].

[1] “Aung San Suu Kyi before the International Court of Justice” ; “Closing remarks by Aung San Suu Kyi before the International Court of Justice”, by Aung San Suu Kyi, Voltaire Network, 11 and 12 December 2019.

[2] « L’islam politique contre la Chine », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 3 octobre 2017. Réseau Voltaire 15 janvier 2020


ECONOMIE

Etats-Unis.

- Nouveaux records à Wall Street où les technologiques flambent - Reuters 14 janvier 2020

Alors que la saison des résultats financiers est imminente, les marchés anticipent aussi des annonces solides.

D'après l'agence Bloomberg, le département américain du Trésor, dans son prochain rapport semestriel, devrait en outre cesser de considérer la Chine comme un Etat manipulant sa devise.

Les investisseurs attendent les résultats des grandes banques JP Morgan Chase, Citigroup et Wells Fargo, qui vont lancer mardi la saison des résultats pour le quatrième trimestre 2019.

De nombreux investisseurs tablent déjà sur des prévisions potentiellement relevées du fait de cet apaisement entre Washington et Pékin.

Aux valeurs, les technologiques comme Apple, Facebook, Netflix, Microsoft et Amazon.com ont été parmi les principaux acteurs de cette nouvelle séance de hausse.

Alphabet, qui possède Google, a fini sur un gain de 0,8%, et sa capitalisation boursière se rapproche de la barre des 1.000 milliards de dollars (993 milliards). Reuters 14 janvier 2020

Matière première. Le rhodium.

- Le rhodium devient le métal le plus cher au monde - capital.fr 16 janvier 2020

Son prix a été multiplié par douze ces quatre dernières années : il s’échange à désormais plus de 8.000 dollars l’once, soit environ 7.175 euros.

Inconnu du grand public, le rhodium est notamment utilisé dans l’industrie automobile : avec le palladium et le platine, on les retrouve dans les convertisseurs catalytiques, qui font partie des systèmes permettant de réduire les émissions de gaz toxiques des pots d’échappement.

Avec les nouvelles normes antipollution, la demande en rhodium a explosé ces dernières années, provoquant une hausse des prix.

Selon le média américain, la valeur du rhodium pourrait dépasser les 10.000 dollars (environ 8.970 euros) dans les mois à venir. Et ce alors qu’il est plus difficile d’investir dans ce métal, qui ne s’échange pas sur les bourses et qui est produit en faible quantité (20 tonnes en 2010), que dans l’or ou l’argent. capital.fr 16 janvier 2020