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La CES à Porto Alegre

On lit sur le site de la CES, en date du 31 janvier : " Une délégation de la CES, présidée par Maria-Héléna Andrée, secrétaire générale adjointe de la CES, a participé au Forum social mondial de Porto Alegre, où de nombreux autres syndicalistes, membres de la CES, étaient présents. Avant ce forum, les 25 et 26 janvier, la CES, la CISL et la CMT ont organisé un forum syndical sur le thème "L'unité des travailleurs pour un monde juste et solidaire". "
Ainsi, la CES ne perd pas une occasion pour jouer un rôle moteur dans la recomposition d'une nouvelle organisation internationale, bâtie sur les décombres de la CISL et de ses confédérations syndicales nationales.
(semaine du 3 au 9 février 2005 - n°677)

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Deux forums et un constat partagé

Deux forums ont commencé leurs travaux la semaine dernière. Le premier, celui de Davos (station de sports d'hiver suisse), réunit depuis les années 1970 le gratin politico-financier de la planète. Cette année, son thème est " La solidarité mondiale face aux catastrophes et à la pauvreté ". Le second forum se tient à Porto Alegre (Brésil) : il est organisé par des ONG, des réseaux, comme ATTAC, et y participent des représentants de différents gouvernements, des Eglises. Ces " forums sociaux" rassemblent les " altermondialistes ". Nous avons feuilleté la presse, qui souligne que " les deux forums semblent partager le même constat et le même sentiment d'urgence " (Libération). " Un autre monde est possible ", disent les altermondialistes. C'est vrai, reprend le Forum de Davos, il faut une " mondialisation responsable ".

Julien Dray, porte-parole du PS, a salué " l'énorme travail du Forum social de Porto Alegre ", au cours duquel, " selon lui ", nous dit l'AFP, " une mutation s'est produite (...). Ce travail commence à porter ses fruits, puisque, dans l'autre forum qui se tenait aux antipodes, celui de Davos, on a senti le souffle des propositions " du Forum social mondial. Personne, ni de droite, ni de " gauche ", ne trouvera rien à redire à cette déclaration. Et pour cause. Toujours selon l'AFP, " le Français Francis Wurtz, président du Groupe de la Gauche unie au Parlement européen, qui participait au forum parlementaire, a déclaré à l'AFP que " la réforme de l'ONU ne (passait) pas uniquement par une réforme de son fonctionnement" ". " Il est évident, a poursuivi Wurtz, que les institutions financières telles que le Fonds monétaire international, l'Organisation mondiale du commerce ou la Banque mondiale doivent être plus dépendantes de l'ONU, moins autonomes ".
Des propositions que ne contesteront ni l'Union européenne, ni la plupart des gouvernements de la planète. Le Journal du dimanche nous apprend que Bernard Cassen, président d'honneur d'ATTAC, a lu le message du président Chirac au Forum de Porto Alegre. Les deux ministres du gouvernement Chirac présents à Porto Alegre, Lepeltier et Ameline, ont renchéri : " Je porte au Forum social mondialle même message que le président Chirac à Davos ", a expliqué Lepeltier, en précisant qu'il est temps " de passer aux actes".
Le Figaro, ironique, commente : " L'idée d'une taxation internationale pour aider au développement a été reprise par la France, qui envoie au forum trois ministres, l'Espagne, qui sera peut-être représentée par le président du gouvernement, Luis Zapatero, conjointement avec le Chili et le Brésil. La nécessité d'une régulation du commerce international, appuyée par les repentances plus ou moins hypocrites du FMI et de la Banque mondiale, est autant de succès indirects des altermondialistes. " Si l'on comprend bien, les idées altermondialistes soutenues par Chirac, Zapatero et Lula ont fait une percée remarquée au sommet de Davos.
Question sur laquelle rebondit Libération : " Les deux forums semblent partager le même constat : place aux actes. "
C'est que les passerelles entre Davos et le FSM sont maintenant bien établies. Pour une " économie durable ", ne faut-il pas une collaboration durable ? En effet, il faut bien " réguler l'économie " ; le système capitaliste existe, ne faut-il pas faire avec ?
" A Davos, les global leaders (...). A Porto Alegre, les global alters (...). Mais voilà que les deux visages se fondent. Chirac défend à Davos l'idée de taxe internationale pour financer la lutte contre la pauvreté générée à Porto Alegre. Blair lance à Davos un G 8, qu'il veut consacrer au développement, à l'environnement et à un "plan Marshall pour l'Afrique" qu'applaudirait Porto Alegre. Et les organisateurs de Davos accusent patrons et dirigeants politiques d'être des pingres, aveugles aux dangers des inégalités croissantes (...). Lula, le Brésilien "alter-pragmatique", prêche à Davos la campagne mondiale contre la pauvreté qu 'il lance à Porto Alegre (...). "
Conclusion de Porto Alegre s'agissant de la Commission mondiale sur la dimension sociale de la mondialisation (site de la CFDT) : " La gouvernance mondiale et la réforme des institutions internationales : les Nations unies en débattront au mois de septembre. "br> Conclusion de Davos : " Nous avons un rôle de catalyseurs. Notre but est de réunir les décideurs dans tous les domaines, politiques, entreprises, ONG, et de les faire réfléchir aux solutions proposées. " On y est presque.
GÉRARD BAUVERT     (semaine du 3 au 9 février 2005 - n°677)

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Le Forum social mondial de Porto Alegre (Brésil) en chiffres

Coût : 5 millions d'euros.
Financement : outre les frais d'inscription, le forum est financé par des dons d'ONG (OXFAM, Fondation Ford...) pour 1,7 million d'euros, ainsi que par la ville de Porto Alegre (600 000 euros), par le gouvernement de l'Etat de Rio Grande do Sul (600 000 euros) et par l'Etat fédéral (2 millions d'euros).
D'après Libération, citant une des participantes, cc comme toujours, on est obligé de mendier des fonds auprès des organisateurs pour gérer notre projet de diffusion des débats sur le net en temps réel ".
Bernard Cassen, président d'honneur d'ATTAC, sait être généreux : " Il manque encore de l'argent. On va leur faire un prêt sur les bénéfices engrangés par le Forum social européen de Saint-Denis " (Libération, 26 janvier).
Rappelons que le " Forum social de Saint-Denis " avait été financé pour une large part par l'Union européenne, le conseil général de Saint-Denis, la ville de Saint-Denis, le conseil général du Val-de-Marne...
(semaine du 3 au 9 février 2005 - n°677)

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