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M. Jean-Marie Messier, ex-P-DG de Vivendi Universal qui déclarait à Davos (en 2001) : "Si je suis invité l'an prochain à Porto Alegre, j'irai certainement" -, et les milliers de salariés de ce groupe capitaliste, dont un article du Financial Times annonçait le même jour qu'ils faisaient l'objet d'un vaste programme de licenciements signé Jean-Marie Messier.
Cette idéologie à un nom : c'est le corporatisme, la soumission des intérêts ouvriers à ceux du capital, au nom du prétendu" intérêt commun". C'est la négation de la lutte des classes, la recherche d'un consensus entre "la société civile d'en bas (Porto Alegre) et la société civile d'en haut présente au Forum économique mondial de Davos", pour reprendre les termes du Courrier d'information d'ATTAC (n° 217, vendredi 9 mars).


Giscard, à propos de ses nouvelles tâches européennes, parlait, le 23 juillet dernier, de "la dernière chance de l'Europe unie", "tiraillée entre les désirs contraires de faire fonctionner un grand marché et de conserver des régimes de protection sociale et de prélèvement fiscal très différents".
Comme on ne peut douter de l'engagement de Giscard pour le "grand marché", on doit en conclure que l'un des objectifs de la "Constitution européenne" qu'il doit préparer est donc de permettre d'en finir avec les "régimes de protection sociale" nationaux.


Jean-Pierre Raffarin a « félicité » Valéry Giscard d'Estaing, président de la Convention ayant élaboré le projet de « Constitution européenne ».
Évoquant sa « joie profonde », il a déclaré : « La France approuvera les conclusions de la Convention. C'est une étape historique » (AFP, 14 juin).


Valéry Giscard D'Estaing, président de la Convention qui a rédigé le projet de « Constitution » européenne : « Il n'y a pas d'alternative, (car) le projet de Constitution n'est pas un compromis, c'est la solution unique » (7 octobre).

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Paris va accélérer la transposition des directives européennes.

Paris, 12 janvier (AFP)

La France a annoncé lundi qu'elle allait prendre des mesures pour accélérer la transposition dans la législation française des directives européennes, alors que Paris a été pointé du doigt par Bruxelles pour ses mauvais résultats.
" Le gouvernement français annoncera la semaine prochaine de nouvelles mesures destinées à accélérer la transposition des directives de nature législative ", a affirmé lundi la ministre aux Affaires européennes, Noëlle Lenoir, dans un communiqué.
La Commission européenne a déploré lundi la mauvaise application de la législation communautaire dans les États membres de l'Union européenne, pointant en particulier du doigt la France, l'Allemagne et la Belgique, derniers de la classe.
Au 30 novembre 2003, la France et la Belgique avaient 54 " directives en retard " et l'Allemagne 53, selon la Commission.
(semaine du 30 décembre au 6 janvier 2004 - n°621)


Marc-Philippe Daubresse (UMP) " La région, nous dit (Jean-Pierre Balligand), serait la grande oubliée de ce projet. Voilà qui est curieux : dans le discours qu'il a prononcé à Lille, fin 2000, M, Jospin expliquait que les compétences à transférer aux régions sont exactement celles que le gouvernement s'apprête à leur transférer - ni plus, ni moins. "
(semaine du 3 au 9 mars 2004 - n°630)


Pierre Albertini (UDF) " Le groupe UDF aurait souhaité que la région fût plus nettement favorisée (...). " faudra aussi que l'Etat choisisse entre les départements et la région pour l'organisation de ses services. "
(semaine du 3 au 9 mars 2004 - n°630)

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Patrick Devedjian, ministre " La région n'est pas oubliée (...). On peut d'autant plus parler de montée en puissance des régions que leurs budgets de fonctionnement augmenteront, après les transferts, de 41 %, contre 26 % pour les départements (..). Nous essayons également de conférer au préfet de région une autorité hiérarchique sur les préfets de département (...). Nous avons également regroupé en huit pôles (régionaux) de compétences l'essentiel des activités de l'Etat. Oui, la réorganisation de l'Etat est en marche ! "


"ON NE PEUT PAS DIRE QUE LE VOTE D'HIER EST UN VOTE SANCTION CONTRE AZNAR", François Barouin (UMP). François Barouin, porte-parole de l'UMP, a déclaré sur France Inter, le 15 mars (avant l'annonce du retrait des troupes espagnoles d'Irak) : " On ne peut pas dire que le vote d'hier est un vote sanction contre Aznar, puisque lui-même a dit qu'il partait. ".Un fin politique, ce Barouin !
Toujours perspicace, interrogé sur l'éventualité d'un retrait des troupes espagnoles d'Irak, il se dit contre : " L'Espagne a fait un choix (concernant la guerre). Il faut l'assumer. Ça me parait difficile de partir du jour au lendemain comme cela. " Ils sont tous affolés par la puissance du mouvement des travailleurs espagnols qui, en trois jours, ont chassé Aznar.
(semaine du 16 au 23 mars 2004 - n°632)

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"A TOUT PRIX ÉVITER UNE CRISE DU VOTE", Philippe Douste-Blazy. A une semaine des élections régionales, la crainte de l'abstention saisit comme jamais les états-majors politiques. " Il faut à tout prix éviter une crise du vote au moment même où notre république décentralisée connaît un nouveau départ ", supplie Philippe DousteBlazy, secrétaire général de l'UMP, dans les colonnes du Journal du dimanche (14 mars). " Que ces élections donnent à la République décentralisée des régions gouvernables ", poursuit-il, appelant à " rompre avec la tradition centralisatrice" et à " faire prendre conscience du destin européen de nos régions ".
(semaine du 16 au 23 mars 2004 - n°632)

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Barrot (UMP) à Fabius (PS) : " CES RÉFORMES, VOUS SEREZ BIEN CONTENTS DE LES TROUVER "

Jacques Barrot, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, s'est adressé à Laurent Fabius, numéro deux du PS, à la télévision, le soir du 28 mars : " Ces réformes, vous serez bien contents de les trouver, si, à Dieu ne plaise, vous revenez au pouvoir. "
Il a ajouté : " Nous avons un pays dont nous sommes responsables, aussi bien à gauche qu'à droite, et que nous devons adapter. C'est un devoir et nous devons continuer. "
Le 24 mars, Jacques Barrot, qui pourrait participer au nouveau gouvernement, avait proposé, après le choc du premier tour, " d'élaguer un peu " les " réformes " envisagées, en les concentrant sur le Code du travail et la Sécurité sociale. " Compte tenu de la propension de ce pays à rechigner devant les réformes, il faut se concentrer sur ce qui est le plus essentiel ", avait-il expliqué.
(semaine du 30 mars au 6 avril 2004 - n°634)

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Pétition de l'UMP en faveur de la "Constitution" européenne

L'UMP a lancé mercredi une pétition " pour dire oui à la Constitution européenne ", a annoncé son président, Alain Juppé, au cours d'une conférence de presse à Paris (AFP, 7 avril).
(semaine du 14 au 20 avril 2004 - n°636)

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Le ministre de la Fonction publique : "Réorganiser l'Etat dans son ensemble d'ici à 2006"

Le ministre de la Fonction publique Renaud Dutreil, a annoncé le 18 avril sur RTL qu'il allait engager " d'ici quelques semaines avec les partenaires sociaux une discussion qui aura pour objectif en particulier la rémunération des salariés ". Interrogé sur la rémunération au mérite, le ministre a indiqué qu'il allait " la mettre en place, mais en commençant par les principaux responsables de l'administration ", jugeant que la rémunération au mérite était " entrée dans les mœurs, et que " le tabou est brisé ". Et d'indiquer son intention de " réorganiser l'Etat dans son ensemble d'ici à 2006."
(semaine du 20 au 27 avril 2004 - n°637)

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Gel des crédits : Deux crans supplémentaires pour réduire le déficit" (Les Echos)

" La France peut-elle se serrer la ceinture de deux crans supplémentaires pour réduire son déficit ? ", s'interroge le quotidien patronal Les Echos (20 avril) : " C'est finalement hier seulement que Nicolas Sarkozy a envoyé à tous les ministres la notification d'une mise en réserve de crédits ", pour satisfaire aux exigences de Bruxelles. Ces gels s'élèvent à 4 milliards d'euros, auxquels pourraient également s'ajouter 8,8 milliards supplémentaires. C'est presque 5 % des dépenses totales prévues en 2004.
La Tribune pointe " la faiblesse des marges de manœuvres de Nicolas Sarkozy, alors que l'essentiel de la dérive des déficits provient aujourd'hui de l'assurance maladie ". D'où l'objectif réaffirmé de Raffarin : achever sa contre-réforme " à l'été ".
(semaine du 20 au 27 avril 2004 - n°637)

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