ACCUEILARTICLE SUIVANTÉCRIRE

Annick Coupé, fondatrice de SUD-PTT : "A Florence, c'est la première fois que l'on parvient à faire se rencontrer autant de mouvements sociaux et syndicaux sur des thèmes divers" (L'Humanité, 5 novembre 2002).
Y compris des patrons, si l'on en croit Vittorio Agnoletto (voir Forum). Pourquoi Annick Coupé ne le dit-elle pas?


Annick Coupé, responsable des syndicats SUD, déclare après Cancun (2003) : « cette crise peut être une opportunité positive pour une sortie vers le haut du commerce international », car, estime–t–elle, « sur le commerce international doit primer la charte des Nations Unies pour les droits de l'homme » (AFP, 15 septembre).
Mais que doivent devenir les législations nationales, battues en brèche depuis des années? Silence assourdissant de tous les altermondialistes.
On pourrait ajouter : Les Nations Unis qui ont voté tant de résolutions entrainant la guerre partout dans le monde? Drôle de fréquentation!


Pierre Khalfa, dirigeant de SUD-PTT à France Télécom, est aussi un dirigeant d'ATTAC. Il a écrit en janvier 2001 un document préparatoire à la discussion du « conseil scientifique » de cette organisation, intitulé : « Services publics, quel avenir? » Il y estime qu' « il paraît difficile de revenir sur les ouvertures à la concurrence qui ont déjà été effectuées. »
Faut–il donc accepter les dénationalisations, les privatisations déjà engagées, avec toutes les remises en cause des acquis sociaux qu'elles signifient? Il conclut ce document en évoquant la nécessité d'« une réforme des traités européens », c'est–à–dire qu'il refuse de remettre en cause le cadre de l'Union européenne et des traités de Maastricht et d'Amsterdam, d'où vient toute la politique de destruction des services publics.

DÉBUTACCUEILÉCRIRE