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M. Huwart, secrétaire d'État au "Commerce extérieur" du gouvernement de la "gauche plurielle" (1). Il est revenu de Porto Alegre (2001) parfaitement satisfait :
« Le Forum social n'a pas débouché sur une "internationale rebelle" ou "sur une résistance mondiale à l'OMC", il y a là une inflexion dans la démarche et une preuve de maturité. De la contestation, on est passé à la conviction que la démocratie participative peut trouver une place au sein même des institutions internationales, sans en nier la légitimité. »
Garantir la légitimité des "institutions internationales" (la Banque mondiale, l'Union européenne...) : comment ne serait-il pas satisfait, le représentant d'un gouvernement qui, au nom des directives de l'Union européenne, vient justement de rétablir le travail des enfants dès l'âge de 13 ans, remettre en cause les droits au congé de maternité des femmes au travail...


La dernière lettre de la délégation du PS au Parlement européen (n° 7) consacre son dossier à la Convention européenne et au projet de « Constitution » sous le titre : « Une Constitution légitime des citoyens européens et des États membres. »


Elisabeth Guigou : « Il ne faut pas toucher aux deux premières parties (du projet de « Constitution »), la partie institutionnelle et l'intégration de la Charte des droits fondamentaux. C'est ce qu'on a fait de mieux depuis le traité de Rome de 1957 » (10 octobre).

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François Hollande, premier secrétaire du PS : « Le choix de l'euro (a été) un choix judicieux pour la France (...). Je veux pouvoir voter pour une bonne Constitution européenne » (10 octobre).
Au conseil national du PS, 40 % des voix se sont portés sur un texte titré : « En attendant, c'est non. » Commentaire de Hollande : « Le PS, le tout ou rien, le oui tout de suite ou le non toujours » (11 octobre).


Jean-Pierre Balligand (PS) " Je milite pour la décentralisation depuis de nombreuses années (...). Notre organisation territoriale devrait être modifiée pour s'articuler autour de la région, d'une part, de l'agglomération et du pays, d'autre part (...). La région est oubliée par votre projet, alors que le temps était venu d'en faire (...) l'échelon majeur de la décentralisation. Il est urgent de conforter l'échelon régional en renforçant (…) ses compétences et ses moyens. "
(semaine du 3 au 9 mars 2004 - n°630)


Contre les abstentionnistes, la solution de Kouchner : "le vote obligatoire". Kouchner, on ne le présente plus. Ex-ministre de la Santé de Jospin, ex-proconsul du Kosovo, ex-consultant fort bien payé de la multinationale Total en Birmanie, toujours favorable à l'intervention américaine en Irak et "fidèle" à lui-même : un réactionnaire.
Pour en finir avec l'abstention, il vient de déclarer au Parisien qu'il faut " rendre le vote obligatoire, comme en Grèce ou en Belgique (...). Attention, les crises françaises surgissent sans prévenir. Les troubles sociaux auxquels on assiste traduisent un malaise plus profond que ce que, en apparence, les gens expriment."
Apeuré comme tous les autres, le "french doctor" propose une "solution" brutale. Et après le vote obligatoire, la prison ?
(semaine du 10 au 16 mars 2004 - n°631)

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DIRECTEMENT À AZNAR ET AU ROI JUAN CARLOS... Lionel Jospin (ex-Premier ministre). Lionel Jospin a donné le 14 mars toute sa signification à la participation de Hollande aux côtés de Raffarin, à Madrid, au deuxième jour du scandaleux mensonge élaboré par Aznar, s'associant à la duperie que le peuple espagnol vient de sanctionner.
Selon l'AFP du même jour, " Lionel Jospin a affirmé qu'il avait écrit personnellement au roi Juan Carlos, au président du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, et au leader du PS espagnol (...). Au milieu d'une foule de journalistes, de cameramen et de photographes, il a ajouté qu'il "ne ferait pas de commentaires politiques" sur les événements de Madrid. " C'est vrai qu'un courrier au roi et à Aznar, ça se passe de commentaire.
(semaine du 17 au 23 mars 2004 - n°632)


"JE REDOUTE QUE LES SOCIALISTES S'ENHARDISSENT", Jack Lang (PS). Sur TF 1, dimanche 14 mars, Jack Lang (PS) s'adresse à Julien Dray (porte-parole du PS), qui appelle à sanctionner la droite aux régionales : " Le gouvernement va être battu. Ce que je redoute, c'est que les socialistes s'enhardissent et s'imaginent que c'est grâce à eux. Franchement, demain on gouverne, qu'est-ce qu'on fait ? "
Traduction : si nous étions aux affaires, comme nous ferions pour l'essentiel la même politique que Raffarin, inutile de s'enflammer. On n'est pas prêts. L'Union européenne est décidément pour tous un cadre qu'il est hors de question de mettre en cause.
(semaine du 17 au 23 mars 2004 - n°632)

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"LES FRANCAIS DOIVENT ALLER VOTER, MEME SI CE N'EST PAS POUR NOUS", Julien Dray (PS). En quoi l'abstention aux élections régionales effraie tous les étatsmajors politiques ? Parce que ce qui leur importe par-dessus tout, c'est de légitimiser les régions, cadre dédié à la destruction des droits et des services publics. Julien Dray, porte-parole du PS, va même jusqu'à déclarer : " Les Français doivent aller voter, même si ce n'est pas pour nous. (Le Journal du dimanche).
(semaine du 17 au 23 mars 2004 - n°632)

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Fabius répond à Barrot (UMP) " LA QUESTION POSÉE EST DE SAVOIR SI LA DEUXIEME PARTIE DU QUINQUENNAT POURRA ETRE UTILE OU NON. "

Laurent Fabius (PS) a déclaré pour sa part : " Force est de constater que la politique menée depuis deux ans a fait que nous avons eu un demi-quinquennat stérile. " Il n'aurait donc rien fait, ce gouvernement ? Il a ajouté : " La question posée aujourd'hui est de savoir si la deuxième partie du quinquennat pourra être utile ou non. " Mais " utile " pour qui ? Pour la politique de Union européenne ? Quelle autre politique pourrait mener ce gouvernement ? D'autant plus que, pour Fabius, " il y a une majorité à l'Assemblée nationale qui est ce qu'elle est et qui n'a pas à être modifiée ". C'est le numéro deux du PS qui parle, alors que la droite vient de subir, selon ses propres mots, un véritable " séisme " !
Mais que propose-il alors ? Attendre que ce gouvernement ait tout détruit ?
(semaine du 30 mars au 6 avril 2004 - n°634)


Ségolène Royal (PS) : "LA FRANCE DES RÉGIONS, ÇA COMMENCE AUJOURD'HUI"

Ségolène Royal, future présidente (PS) de la région Poitou-Charentes, s'est exclamée le 28 mars : " La France des régions, ça commence dès aujourd'hui. C'est une victoire de la région, car elle prouve l'envie et la volonté de saisir les nouvelles chances qu'apportent les nouvelles compétences. "
Faudrait-il donc se féliciter de la régionalisation engagée par le gouvernement Chirac-Raffarin, visant à disloquer les services publics, la fonction publique et toute la législation sociale ? N'est-ce pas pourtant cela qui a été rejeté ce 28 mars ?
(semaine du 30 mars au 6 avril 2004 - n°634)

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"Que sommes-nous prêts à payer pour notre santé ?"

Martine Aubry, se félicite ouvertement, dans Le Monde (7 avril) : " J'observe que M. Raffarin a enfin abandonné le projet de faire passer sa réforme (de la Sécurité sociale) par ordonnances. Sur un tel sujet, un débat national avec les Français s'impose. Que sommes-nous prêts à payer pour notre santé ?
On se souvient de l'apostrophe de Dufoix (alors ministre PS de la Santé) : " La santé n'a pas de prix, mais elle a un coût " qui a servi à justifier tous les coups contre le système public de santé (fermetures de lits, d'hôpitaux, de services déremboursement de centaines de médicaments... et tous les coups contre la Sécurité sociale). Ce credo est commun depuis vingt ans à la droite et à la gauche.
(semaine du 7 au 13 avril 2004 - n°635)

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"La CSG comme contribution des ménages"

François Hollande (PS) : lors du débat consacré à la déclaration de politique générale du gouvernement Raffarin-III, François Hollande a cité quatre principes, parmi lesquels " la justice dans le financement ".
Sur ce dernier point, il a évoqué " la CSG comme contribution des ménages et une cotisation sur l'ensemble de la richesse produite, c'est-à-dire aussi le capital, pour les entreprises ".
La CSG, qui, depuis Rocard (PS) en passant par les divers gouvernements de gauche et de droite qui lui ont succédé, n'a cessé d'augmenter et de miner le système fondé sur le salaire différé au profit de l'impôt. Double pillage de ce qui appartient en réalité aux travailleurs.
La Sécurité sociale sera donc bien, on l'aura compris, la question centrale des " cent jours" assignés au gouvernement Raffarin.
(semaine du 7 au 13 avril 2004 - n°635)

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"Ce n'est pas de notre part un refus d'appliquer la loi"

Julien Dray (PS), qui est l'un des porte-parole de ce qu'on appelle " la Gauche socialiste ", demande à " clarifier , en matière de "régionalisation".
Concernant le revenu minimum d'activité (RMA), dont il dit lui-même que cela " consiste à fournir aux entreprises et au secteur privé une main-d'œuvre précarisée à bon marché " : " Ce n'est pas un refus d'appliquer la loi. Le gouvernement reste libre de mettre en œuvre cette mesure au niveau national, mais les régions ne se substitueront pas à son action." Avec cela, les chômeurs sont servis !
Pour ce qui est du " transfert des compétences ", le député de la " Gauche socialiste" est d'accord avec Jean-Louis Debré (UMP), dont il dit que " les propos sont emprunts de sagesse ". " Les transferts de compétences ne peuvent avoir lieu sans péréquation financière. Il est donc nécessaire que la loi organique soit examinée avant la loi ordinaire."
(semaine du 7 au 13 avril 2004 - n°635)

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"Le lieu du débat, c'est le Parlement"

Henri Emmanuelli, interrogé sur la future réforme de l'assurance maladie, a indiqué que les socialistes répondaient " présents pour la démocratie, mais ne répondaient pas présents aux convocations de Jacques Chirac ou Jean-Pierre Raffarin ".
" Le lieu du débat, c'est le Parlement " a-t-il fait valoir (AFP, 5 avril).
Cela tombe bien, " débattre au Parlement ", c'est précisément ce que propose Raffarin.
(semaine du 7 au 13 avril 2004 - n°635)

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