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John Ruggie, représentant de l'ONU, s'adressant, depuis Davos, aux organisateurs de Porto Alegre (2001), alertait, lui aussi : "Nous avons créé uniquement un espace économique mondial dans lequel il n'y a pas place pour le social, l' environnement (...). Et, à moins que nous ne travaillions ensemble (...), il y aura un effet boomerang. "
Ce qu'ils craignent, c'est que la résistance difficile, opiniâtre, constante, que les masses opposent à leurs plans explose et déborde tous les obstacles dressés sur son chemin.


M. Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, dans une lettre au gouverneur de l'État du Rio Grande do Sul, Olivio Dutra, M. Annan souhaitait (2001)"tout le succès possible au forum", qui, selon lui, s'inscrivait parfaitement dans la continuité du "Sommet du millénaire des Nations unies, et la déclaration officielle adoptée par la réunion démontre que souligner les bénéfices inégaux de la globalisation et mettre en place des actions urgentes pour améliorer partout la vie des hommes sont parmi les plus hautes priorités de la communauté internationale".
Rappelons que le "Sommet du millénaire de l'ONU" (septembre 2000) s'est conclu par un appel à "la mise en œuvre de la libre concurrence dans le monde entier comme le seul véhicule viable pour la prospérité", considérant qu'il est "nécessaire d'étendre les avantages de ce système de libre commerce à l'ensemble des peuples".
Les travailleurs, dans tous les pays où la privatisation massive des entreprises publiques et nationalisées a provoqué des millions de licenciements, le chômage, la destruction massive de la production, apprécieront.

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