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La LCR est est l'initiatrice de "Tous ensemble à gauche", "association régionale à caractère politique", comme ils se définissent eux-mêmes. Ce regroupement prend clairement, et sans restriction aucune, position pour la régionalisation, dans un document intitulé « Un projet de transformation politique, économique, culturel… pour les régions ». (document diffusé au cours du forum social de Bretagne en juillet 2003) Qu'on en juge :
« Tous ensemble à gauche se prononce délibérément pour l'adoption d'une loi–cadre ouvrant une nouvelle étape à la décentralisation, générale et valable pour toutes les régions. Pour Tous ensemble à gauche, cette loi–cadre doit s'organiser autour des principes suivants : la loi ouvre une possibilité de transfert de compétences complémentaires "à la carte" par la voie d'un contrat entre l'État et la région concernée. »
Ils ajoutent : « Par exemple, la population de la Loire–Atlantique pourrait décider à quelle région elle veut que son département soit rattaché. » Ce sont les bases d'une politique de divisions et d'oppositions artificielles, qui a, par exemple, abouti à la situation dramatique de la Yougoslavie. Dans cette logique, "Tous ensemble à gauche" dit vouloir « en finir avec une certaine mythologie républicaine ».
La République serait donc un mythe, et avec elle, sans doute, les conquêtes qu'y a inscrites le combat de la classe ouvrière, unie avec ses organisations : la Sécurité sociale, les services publics, l'école publique laïque, les statuts et les conventions collectives nationales… Car, dans ce document, il n'est à aucun moment question d'organisation, de classe ouvrière, ni de quoi que ce soit de ce genre.

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Tous ensemble à gauche (dans le même document) se relie explicitement à l'Union européenne : « Au-delà des découpages étatiques historiquement datés, c'est dans le cadre de l'Europe en construction que les valeurs du pluralisme et de la citoyenneté partagée doivent être défendues dans le respect et la reconnaissance de l'identité collective. »
Et l'on arrive, à la fin de ce document, à la question clé : « Il ne s'agit pas seulement de moderniser les institutions du pays. La question n'est peut–être pas de savoir s'il faut plus de décentralisation, mais plus de démocratie (…). Le véritable enjeu, c'est d'avancer vers une démocratie participative, vers un contrôle citoyen sur les décisions politiques, à l'instar de ce qui se fait au Brésil, à Porto Alegre. » Ce qui passe par « l'instauration, à côté des assemblées élues, d'instances d'expression collective des citoyens et de leurs organisations ».
À Porto Alegre, en fait de « contrôle citoyen », il a été « donné » aux « citoyens » la possibilité de choisir ici entre une route et une école, là entre une crèche collective et l'accès à l'eau potable! Ceci, dans le cadre d'un budget limité, décidé par la municipalité, et qui comprend en premier lieu le paiement rubis sur l'ongle de la dette au Fonds monétaire international.

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Tous candidats à l'Europe des régions...

Après l'échec de la conférence intergouvernementale sur le projet de " Constitution européenne ", le 13 décembre, des appels de tous bords se sont multipliés en France pour ne pas abandonner.
Pour Fabius, il faut " reprendre l'ouvrage et essayer d'aboutir à une Constitution ". Selon Giscard, qui répète qu'il " n'y a pas d'alternative crédible " au projet qu'il avait rédigé, " la bonne période, c'est fin 2004 ou début 2005 ". Chevènement a invité de son côté " l'Espagne et la Pologne à mettre de l'eau dans leur vin ". Les courants de " gauche " du PS (NPS et Nouveau Monde) veulent eux donner au " Parlement " européen, qui sera renouvelé en juin, " un mandat constituant ", tout comme les Verts. Une proposition que n'écarte pas le porte-parole du PS, Julien Dray, qui affIrme que " le projet socialiste pour l'Europe ", qui sera adopté en février prochain, intégrera " l'exigence constitutionnelle ".
La bien mal nommée Confédération européenne des syndicats (CES) a également " vivement regretté que la préparation de la première Constitution européenne ait échoué si près du but ". Le MEDEF s'est quant à lui déclaré " alarmé" et a appelé " les gouvernements européens " à " sortir de leur paralysie " pour instituer " un vrai gouvernement européen ", pointant l'absence " d'appréciation politique du rapport actuel entre l'euro et le dollar " et de ses conséquences.
Pour être complet, mentionnons également l'appel de Rouge, le journal de la LCR d'Olivier Besancenot, pour qui l'échec de la CIG procèderait de " l'égoïsme des États nations ". Ignorant superbement le rôle joué par le gouvernement des États-Unis, il poursuit : " Les 450 millions d'Européens souhaitent une Constitution ", et se prononce pour " un processus constituant qui mette les citoyens au centre ".
Vaste programme, au nom duquel la LCR s'engage à fond, avec tous les autres, dans les élections régionales, dont l'objectif ouvertement proclamé est de mettre en place des " exécutifs régionaux " chargés de détruire les législations nationales codifiant les acquis sociaux.
(semaine du 30 décembre au 6 janvier 2004 - n°621)

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A quoi servent le "Parlement" européen et ceux qui y siègent ?

Le 3 juin dernier, le " Parlement " européen a adopté la proposition de " lignes directrices pour l'emploi " rédigées par la Commission européenne.
Un vote acquis, en particulier, grâce à l'abstention des " députés " de la LCR (le parti d'Olivier Besancenot), membres du groupe " Gauche unie européenne " (GUE), qui inclut les députés du PCF dans cette enceinte.
La représentante de la LCR, Roseline Vachetta, a ainsi justifié son abstention : " La commission de l'emploi et des affaires sociales nous propose d'entériner le projet de directive du Conseil constituant une politique globale, de l'emploi de l'Union européenne à l'horizon 2010. Cette politique s'inscrit dans la stratégie de Lisbonne visant à faire de l'Europe l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale.
Les amendements apportés à cette résolution législative améliorent à certains égards le texte initial, en particulier s'agissant des objectifs d'égalité homme-femme (...).
Cependant, ces amendements ne remettent pas en cause la logique libérale de baisse de la fiscalité sur les entreprises et de flexibilité du travail. Fait plus important encore, la résolution maintient l'objectif d'obtenir, d'ici à 2010, une augmentation de 5 ans, au niveau communautaire, de l'âge effectif moyen de départ à la retraite (...). "
Ces lignes directrices de l'Union européennes exigent, d'après les propres déclarations de cette " députée " de la LCR, la liquidation des régimes de retraite et de Sécurité sociale, et le démantèlement des Codes du travail nationaux par l'imposition de la " flexibilité du travail ", et Mme Vachetta s'abstient, prétextant un progrès dans " l'égalité homme femme "...
Une " égalité homme femme " au nom de laquelle l'Union européenne a déjà imposé en France la levée de l'interdiction du travail de nuit des femmes dans l'industrie.
YAN LEGOFF
(semaine du 28 janvier au 3 février 2004 - n°625)

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La LCR revendique " le transfert de nombreux pouvoirs aux conseils régionaux "

La LCR a édité une brochure, La LCR et les élections régionales. On peut y lire dans l'introduction : " La décentralisation version Raffarin, c'est plus de charges pour les régions, mais sans les ressources correspondantes. " Si l'on comprend bien, si les ressources correspondantes étaient versées...
Poursuivons : " Les lois Defferre de 1982 ont amorcé le mouvement de décentralisation en donnant des compétences nouvelles aux collectivités locales : municipalités, départements, régions. Elles rompaient, bien que partiellement, avec la centralisation jacobine française, qui se traduisait par le fait que toutes les décisions étaient prises à Paris ou par les agents de l'État. "
Bref ! Dommage que Defferre n'ait pas réussi dès 1982 à rompre complètement avec la " centralisation jacobine française ". Mais depuis, d'autres s'y emploient. " Le département a été privilégié aux dépens des régions. Les départements gèrent, dans une méconnaissance quasi complète des citoyens et des travailleurs, des budgets et des compétences beaucoup plus chargés que les régions. " Il faudrait donc en finir avec les départements et les cantons qui les constituent.
La campagne de la LCR est axée sur l'attaque contre les départements issus de la Révolution français. Mais ce n'est pas suffisant : " La toute-puissance du maire a été renforcée. " Les 36000 maires confrontés à l'intercommunalité forcée seront contents d'apprendre que, " dans beaucoup de domaines, celui-ci peut disposer de l'essentiel du pouvoir sans que le conseil municipal puisse contrôler son activité ". Ils seront contents d'apprendre également que " la taxe professionnelle qui frappe les activités économiques développe la concurrence entre collectivités locales ". Le gouvernement Chirac-Raffarin va remédier à cela puisqu'il a annoncé qu'il entendait supprimer la taxe professionnelle.
La Dépêche du Midi (22janvier) nous apprend que, traduisant cette orientation, la tête de liste LCR-LO dans l'Aveyron " promet d'envoyer à Toulouse des élus biens décidés à militer pour le transfert de nombreux pouvoirs au conseil régional ".
GÉRARD BAUVERT     (semaine du 11 au 17 février 2004 - n°627)

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La LCR pour une " décentralisation solidaire et démocratique "

J'ai lu un article dans Informations ouvrières à propos d'une brochure de la LCR sur la régionalisation-décentralisation. Je voudrais prolonger cet article par quelques réflexions.
De manière tout à fait logique, la LCR n'est absolument pas hostile à l'idée d'une nouvelle étape de décentralisation. Leur seul problème est que Raffarin propose une décentralisation " libérale ", dont " l'objectif est de désengager l'État, de réduire ses interventions, de décentraliser les déficits ".
" La décentralisation version Raffarin, c'est plus de charges, mais sans les ressources correspondantes. " La décentralisation version " LO-LCR ", serait-ce autant de transferts de compétences, mais plus de transferts de budget ?
Est-ce pour cela que la LCR revendique " une redistribution des richesses (...) dans le cadre d'une décentralisation solidaire et démocratique " ? Qu'est-ce donc que cette " décentralisation solidaire et démocratique " ? Y aurait-il une manière " solidaire et démocratique" de disloquer les services publics, le Code du travail, la Sécurité sociale?
Y AURAIT-IL UNE MANIÈRE "SOLIDAIRE ET DÉMOCRATIQUE" DE DISLOQUER LES SERVICES PUBLICS, LA SÉCURITÉ SOCIALE ?
Peut-on transférer de manière " solidaire et démocratique " les 100 000 TOS de l'Éducation nationale, et demain les enseignants, les cheminots ?
S'ils allaient au bout de leur raisonnement, les candidats LCR aux élections régionales choisiraient pour slogan : " Une autre décentralisation est possible " ! Et si, " pour beaucoup de libéraux, l'Etat-nation n'est plus le cadre adéquat dans la mondialisation libérale ", il semble qu'en retour, on puisse dire que, pour beaucoup de " révolutionnaires ", le même Etat-nation ne soit pas plus le cadre adéquat dans l'altermondialisation...
La LCR avoue que la décentralisation est " une manière de disloquer l'État social ". N'ayant décidément peur de rien, elle va, une fois n'est pas coutume, jusqu'à remettre en cause " le credo de l'Europe de Maastricht et de la décentralisation, car c'est la voix du libéralisme ". Rien de plus vrai ! Mais alors, pourquoi présenter des listes LO-LCR aux prochaines élections régionales, qui vont, selon leurs propres dires, " disloquer l'État social " ? Parce que, répond la LCR, " ces élections sont l'occasion de leur opposer d'autres choix de société, tels qu'ils se sont exprimés, en particulier, dans le mouvement de mai-juin 2003 ". C'est ici, notamment, qu'elle manipule la réalité.
Au printemps dernier, le mouvement de millions de " salariées, jeunes, immigrées et femmes " a, dans l'unité avec les syndicats, exigé le retrait du plan Fillon, le retour à 37,5 annuités pour tous et le retrait des mesures de décentralisation. Les millions de grévistes ont-ils un seul instant demandé une " décentralisation solidaire et démocratique " ? En aucun cas, ils ont simplement formulé cette exigence : " Non à la décentralisation ! Non à la dislocation des droits ! "
R.Q.    (semaine du 25 février au 2 mars 2004 - n°629)

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La LCR s'en prend au "centralisme jacobin"

Au moment où s'accélère l'offensive dite de " régionalisation ", c'est-à-dire de destruction des services publics et de toutes les conquêtes sociales et démocratiques, on peut lire dans la revue Critique communiste (organe théorique de la LCR, l'organisation d'Alain Krivine et Olivier Besancenot - notre photo) un article sur la " question nationale ".
" En France, face à la tradition du centralisme dit jacobin et aux fortes tendances assimilationnistes, on part de très loin. En dehors de la Corse, où se pose directement la question du droit à l'autodétermination, des batailles élémentaires restent à gagner pour la ratification par la France de la convention européenne des langues régionales et minoritaires, pour un département basque, une région comportant toute la Bretagne, une région Alsace. "
(semaine du 3 au 9 mars 2004 - n°630)

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Travaux pratiques : les députés de la LCR s'abstiennent dans le vote sur la destruction des régimes nationaux de retraite

ÉCLAIRAGE
Le " Parlement " européen, comme nous venons de l'expliquer, n'a rien à voir avec un Parlement, aussi diminué soit-il, comme c'est le cas en France. Il n'a qu'une seule raison d'être : violer les souverainetés nationales pour disloquer les conquêtes ouvrières et démocratiques comme, par exemple, les régimes de protection sociale collective. Même les députés européens les plus " radicaux ", comme ceux de Lutte ouvrière ou de la LCR, se coulent dans le moule.
Monsieur le député "révolutionnaire" , avant les élections...
Dans la profession de foi LO-LCR aux dernières élections européennes (1999) : " Le Parlement européen n'est qu'un paravent pour le pouvoir discrétionnaire de la Commission européenne. " Fort bien.
... après les élections...
Mais, sitôt élu à ce " paravent ", Alain Krivine déclarait : " Dans ce Parlement, nous essayerons de sortir les dossiers qui intéressent le mouvement social, de tout rendre public, nous ferons des propositions mettant chaque député et chaque parti au pied du mur, que ce soit sur un SMIC européen ou la régularisation des sans-papiers. Nous utiliserons les nouveaux moyens à notre disposition pour les mettre au service du mouvement social (...)" (Rouge, 24 juin 1999). Ce qui revenait à dire : " Nous allons mettre le traité de Maastricht et la Commission de Bruxelles au service du mouvement social "... Au nom de cette fable, tous s'intègrent dans l'Union européenne et le démantèlement des législations nationales.
... et le 3 juin dernier, au moment du vote de l'augmentation de 5 ans de l'âge de départ à la retraite
C'est ainsi que, le 3 juin dernier, par exemple, Roseline Vachetta, également députée européenne de la LCR, s'abstenait sur la proposition des " lignes directrices pour les politiques de l'emploi " présentée par la Commission, avec cette explication de vote : " Les amendements apportés ci cette résolution législative améliorent à certains égards le texte initial, en particulier s'agissant des objectifs d'égalité homme-femme et de la prise en compte des qualifications et de la formation professionnelle.
Cependant, ces amendements ne remettent pas en cause la logique libérale de baisse de la fiscalité sur les entreprises et de flexibilité du travail. Fait plus important encore, la résolution maintient l'objectif d'obtenir, d'ici à 2010, une augmentation de cinq ans, au niveau communautaire, de l'âge effectif moyen de départ à la retraite, alors même que des millions de personnes manifestent en France et dans d'autres pays européens contre cette logique et pour la sauvegarde de leurs systèmes de retraite. "

La Commission européenne exige l'allongement de cinq ans de l'âge de départ à la retraite, signifiant la dislocation des régimes nationaux, et la députée " au service du mouvement social " s'abstient au nom " d'améliorations s'agissant de l'égalité entre les hommes et lesfemmes ". Ce qui ne manque pas de sel, quand on sait qu'en vertu de la directive européenne 76-207/CEE, plusieurs Etats européens, dont la France, ont abrogé l'interdiction centenaire du travail de nuit des femmes dans l'industrie !
Dans ce concert, les trois députées européennes de Lutte ouvrière, dont Arlette Laguiller, tiennent un langage voisin, dénonçant surtout les " égoïsmes nationaux " et s'insurgeant contre les Etats " moins préoccupés de l'avenir de l'Union européenne que de se donner le maximum de moyens pour préserver les intérêts de leurs classes privilégiées respectives à l'intérieur même de l'Union " (Bulletin des eurodéputées Lutte ouvrière, n° 5, décembre 2003).
Parce qu'il faudrait défendre l'avenir de l'Union européenne ? Parce que cette dernière correspondrait à autre chose qu'à " l'intérêt des classes privilégiées "?
Y.L    (semaine du 20 au 27 avril 2004 - n°637)

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Vous voulez savoir ce qu'est l'Europe sociale ? Regardez ce que votent les uns et les autres...

Lors du débat et du vote sur l'élargissement de l'Union européenne, Krivine et Vachetta, députés de la LCR au " Parlement européen ", s'abstenaient, considérant que l'aspect positif de l'intégration était limité par le manque de moyens. " L'élargissement de l'Union européenne se présente comme une hypocrite "avancée institutionnelle" sans droits sociaux, sans développement des biens publics communs et réels choix démocratiques " (explication de vote du 20 novembre 2002).
Stupéfiant ! Comme nous l'indiquons dans cette page, l'intégration européenne est totalement dirigée contre les droits ouvriers et démocratiques des travailleurs et des peuples. Comment peut-on, dans ces conditions, s'abstenir ? Mardi 20 avril, le " Parlement européen " est en séance. A l'ordre du jour, la " coordination des systèmes de Sécurité sociale " pour les pays membres de l'Union européenne. Les députés de Lutte ouvrière, Bordes et Laguiller, expliquent : " Nous avons voté ce rapport, bien que son exposé des motifs précise qu'il s'agit de coordonner les systèmes de Sécurité sociale des différents Etats, et même pas de les harmoniser et encore moins de les harmoniser par le haut. "
Bordes et Laguiller ont donc voté pour la " coordination européenne des systèmes de Sécurité sociale " ! Ils ont donc décidé d'approuver les mesures de destruction qu'exige l'Union européenne des différents gouvernements, dans le cadre de la politique de Maastricht de " réduction des déficits publics ", au nom de " l'harmonisation ". Et cela au moment même où le gouvernement Raffarin est engagé dans sa contre-réforme visant à démanteler notre Sécurité sociale; contre-réforme, qui est, comme l'écrit Le Figaro (27 avril), le " dossier phare de l'année 2004 ".
(semaine du 28 avril au 4 mai 2004 - n°638)

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